Le monde de la recherche et celui de entrepreneuriat ont un intérêt mutuel à collaborer pour en tirer de réels bénéfices. L’objet de ce guide est de mieux comprendre leurs motivations et leurs contraintes, d’en tenir compte dans la définition du projet de collaboration entreprise/ recherche et de savoir où trouver les bons soutiens pour réussir cette coopération
Ce document est une version simplifiée de la note co-éditée par la Chaire FIT2 et La Fabrique de l’industrie "Organisation et compétences dans l'usine du futur".
Le rapport d'Entreprise Globale sur les « Les nouvelles frontières de l’Open innovation ».
Source : http://www.entrepriseglobale.biz/2012/01/27/sortie-du-rapport-les-nouvelles-frontieres-de-lopen-innovation
Les #innovateurs : Patrick Coquelet (Polytechs) et Jalil Benabdillah (SDTech) CCI France
Qu’ils soient créateurs ou repreneurs, les Innovateurs qui figurent dans cet ouvrage ont été choisis spécifiquement par leur CCI parce qu’ils symbolisent cet esprit d’ouverture, propice aux découvertes et aux grandes avancées.
Les entreprises innovantes issues de la recherche publique processus, acteurs...Ilyas Azzioui
Formation sur la création d'entreprises innovantes issues de la recherche publique appelées "Spin-offs universitaires" qui s'adresse à des étudiants ayant un background scientifique. Elle est organisée selon le plan suivan:
I- Introduction et précision des concepts
II Les entreprises innovantes issues de la recherche publique: processus et acteurs clés
III Introduction au management de la propriété intellectuelle
IV Aperçu sur le parcours de l’entrepreneur Innovant
Jeunes chercheurs développez votre stratégie professionnelle.
Ce guide accompagne le colloque « Quelle stratégie opérationnelle pour l’emploi des
docteurs ? » du 19 décembre 2013, organisé par l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Il s’adresse aux doctorants et docteurs qui s’interrogent sur leur avenir professionnel. Conçu de manière intégrée en direction des emplois scientifiques en – ou hors – recherche, il a pour ambition de dégager les grandes lignes d’action, de proposer des outils facilement accessibles
et de livrer des pistes d’approfondissement selon l’orientation que vous souhaitez donner à votre carrière.
La désindustrialisation n’est pas une fatalité. En France, mais aussi en Allemagne, Suisse, Italie, Angleterre, Corée du Sud et aux États-Unis, nous avons rencontré des industriels, des chefs d’entreprise, des acteurs académiques et des décideurs publics pour saisir leurs visions et examiner leurs pratiques. Cet ouvrage présente les enseignements et recommandations que nous en avons tirés.
Ce document est une version simplifiée de la note co-éditée par la Chaire FIT2 et La Fabrique de l’industrie "Organisation et compétences dans l'usine du futur".
Le rapport d'Entreprise Globale sur les « Les nouvelles frontières de l’Open innovation ».
Source : http://www.entrepriseglobale.biz/2012/01/27/sortie-du-rapport-les-nouvelles-frontieres-de-lopen-innovation
Les #innovateurs : Patrick Coquelet (Polytechs) et Jalil Benabdillah (SDTech) CCI France
Qu’ils soient créateurs ou repreneurs, les Innovateurs qui figurent dans cet ouvrage ont été choisis spécifiquement par leur CCI parce qu’ils symbolisent cet esprit d’ouverture, propice aux découvertes et aux grandes avancées.
Les entreprises innovantes issues de la recherche publique processus, acteurs...Ilyas Azzioui
Formation sur la création d'entreprises innovantes issues de la recherche publique appelées "Spin-offs universitaires" qui s'adresse à des étudiants ayant un background scientifique. Elle est organisée selon le plan suivan:
I- Introduction et précision des concepts
II Les entreprises innovantes issues de la recherche publique: processus et acteurs clés
III Introduction au management de la propriété intellectuelle
IV Aperçu sur le parcours de l’entrepreneur Innovant
Jeunes chercheurs développez votre stratégie professionnelle.
Ce guide accompagne le colloque « Quelle stratégie opérationnelle pour l’emploi des
docteurs ? » du 19 décembre 2013, organisé par l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Il s’adresse aux doctorants et docteurs qui s’interrogent sur leur avenir professionnel. Conçu de manière intégrée en direction des emplois scientifiques en – ou hors – recherche, il a pour ambition de dégager les grandes lignes d’action, de proposer des outils facilement accessibles
et de livrer des pistes d’approfondissement selon l’orientation que vous souhaitez donner à votre carrière.
La désindustrialisation n’est pas une fatalité. En France, mais aussi en Allemagne, Suisse, Italie, Angleterre, Corée du Sud et aux États-Unis, nous avons rencontré des industriels, des chefs d’entreprise, des acteurs académiques et des décideurs publics pour saisir leurs visions et examiner leurs pratiques. Cet ouvrage présente les enseignements et recommandations que nous en avons tirés.
La communication d’entreprise ne peut plus se passer du Réseau en ligne qu’est le web. Un site ne suffit plus. Fruits de la créativité de communautés d’internautes et des TIC, de nombreux outils apparaissent et sont souvent détournés de leur fonctionnalité initiale pour un usage professionnel très pertinent. L’entreprise se doit d’utiliser les blogs, les réseaux sociaux, le buzz marketing et plein d’autres outils
Bibliothèque nationale de France presentation at "Succeed in Digitisation. Spreading Excellence" Conference. Validation and take-up of text digitisation tools.
Ce guide s'adresse aux chercheurs et doctorants intéressés par la création d'entreprise. Il a pour objectif de présenter la création de startups technologiques comme voie possible, et parfois privilégiée, de valorisation de la recherche scientifique, et présente les premières étapes menant à la création d'une start-up Deeptech.
La communication d’entreprise ne peut plus se passer du Réseau en ligne qu’est le web. Un site ne suffit plus. Fruits de la créativité de communautés d’internautes et des TIC, de nombreux outils apparaissent et sont souvent détournés de leur fonctionnalité initiale pour un usage professionnel très pertinent. L’entreprise se doit d’utiliser les blogs, les réseaux sociaux, le buzz marketing et plein d’autres outils
Bibliothèque nationale de France presentation at "Succeed in Digitisation. Spreading Excellence" Conference. Validation and take-up of text digitisation tools.
Ce guide s'adresse aux chercheurs et doctorants intéressés par la création d'entreprise. Il a pour objectif de présenter la création de startups technologiques comme voie possible, et parfois privilégiée, de valorisation de la recherche scientifique, et présente les premières étapes menant à la création d'une start-up Deeptech.
Organisation et compétences dans l’usine du futur - Vers un design du travail ?La Fabrique de l'industrie
Comment travaillera-t-on dans l’usine du futur ?
À partir des témoignages d’une vingtaine de dirigeants et d’experts, cette note identifie et analyse des pratiques inspirantes d’entreprises manufacturières de tailles variées en matière d’organisation du travail et de gestion des compétences.
Pourquoi l'Intelligence Stratégique pour la recherche et l'innovation ? - par...AKASIAS
Présentation dans le cadre de la Conférence IS4Research 2014, dédiée à l'Intelligence Stratégique pour la recherche et l'innovation dans un environnement international : l'orateur, Henri Dou, est Directeur d’ATELIS, l’Atelier d’Intelligence Stratégique de l’ESCEM Business School (France) et Professeur émérite de l’Université Aix-Marseille (France).
Le Professeur Henri DOU partage son expérience internationale d’accompagnement à la mise en place d’une démarche d’intelligence stratégique au sein d’organisations spécialisées dans la recherche et l’innovation. Il explique les raisons pour lesquelles un tel processus est devenu indispensable dans un environnement s’internationalisant de plus en plus, en présente les enjeux et illustre à travers des exemples concrets les résultats d’une telle démarche.
Jeune camarade, Actuellement en 2e ou 3e année de l’École polytechnique, tu t’interroges sur le choix de ta 4e année. Et, si tu as ouvert cette brochure et lis ces lignes, c’est que Télécom ParisTech fait partie de tes choix possibles.
Si tu cherches une école qui te donnera la possibilité de construire ton parcours sur-mesure, d’obtenir un diplôme d’ingénieur professionnalisant,
Si tu as compris que celui qui maîtrise les technologies numériques a devant lui un espace d’opportunités quasi illimité, à la mesure du rythme des évolutions technologiques et de l’omniprésence du numérique dans les entreprises, les foyers, les objets de la vie courante, etc...
Si tu veux rejoindre le fondateur de LinkedIn, celui d’Aldebaran Robotics, le directeur Digital du groupe AccorHotels, le créateur de SIRI d’Apple et ajouter ton nom à la liste des diplômés Télécom ParisTech qui ont su tirer le meilleur parti de la révolution numérique en marche,
Alors tu seras probablement ingénieur Télécom ParisTech dans 2-3 ans, jeune camarade !
Doctorants, docteurs : inscrivez-vous au Cycle de Découverte de la France Entrepreneuriale 2016 !
Objectifs du Cycle DFE
Il s’agît de vous aider à mûrir votre projet professionnel au contact de personnalités qui ont osé entreprendre, et au contact de leur environnement immédiat. Les personnalités qui interviennent ou sont intervenues dans nos Cycles DFE sont disponibles pour nos étudiants ; le réseau des anciens des Cycles DFE - le Club Alumni DFE – est également à votre disposition.
Une formation unique
Nous utilisons la méthode d’étude de cas réels présentés par ceux qui les ont vécus : les intervenants sont invités à montrer les difficultés, les échecs, les succès par lesquels ils sont passés pour réaliser ce qu’ils ont fait, et comment ils ont réussi à maîtriser ces situations, forgeant ainsi leur propre personnalité. Les séances sont très interactives avec nos invités afin de faciliter le transfert d’expérience.
Durée
25 séances en soirée, de 19 h à 21 h, du jeudi 28 Janvier à début Novembre 2016, en séances hebdomadaires hors vacances scolaires, soient 50 heures + en option 50 h de projet innovant en petit groupe.
Lieu
ESCP Europe Business School, 79 Avenue de la République, 75011 Paris (Métro Saint Maur).
Certificat
Reconnu par de nombreuses écoles doctorales, le certificat DFE est pris en compte pour la formation continue des doctorants.
Le design du travail en action. Transformation des usines et implication des ...La Fabrique de l'industrie
Les transformations techniques et managériales des usines, selon la manière dont elles sont menées, peuvent réduire les marges d’autonomie des opérateurs et techniciens ou au contraire renforcer leur pouvoir d’agir. Ceci pose la question de leur participation à la définition du contenu et des moyens de leur travail, autrement dit au « design » de leur travail. Comment mettre la technologie la plus avancée au service de la compétence et de la créativité des travailleurs ? Comment engager des processus réflexifs qui développent l’intelligence collective ?
Cette Note fait suite à un premier ouvrage intitulé « Organisation et compétences dans l’usine du futur », paru en 2019 sous l’égide de la Chaire Futurs de l’industrie et du travail de Mines Paris PSL et de La Fabrique de l’industrie. Ce premier travail a consisté à investiguer si et comment les technologies dites de l’industrie du futur impactent l’organisation du travail et la gestion des compétences dans les usines.
Cette nouvelle étude documente des situations de « design du travail » dans des usines en transformation rapide. Elle observe comment la participation des travailleurs y est plus ou moins sollicitée et la manière dont les technologies numériques et l’organisation du travail affectent leur autonomie et leur responsabilité. In fine, elle montre que les entreprises peuvent créer, par l’écoute, l’expérimentation pragmatiste et le soutien managérial, des « bulles de confiance » propres à développer simultanément la qualité du travail et la performance.
Les dirigeants, directeurs industriels et de production, les responsables des transformations numériques, les experts en excellence opérationnelle et en facteurs humains, les managers d’équipe comme les représentants du personnel et les syndicalistes, trouveront dans cet ouvrage de nombreuses idées pour construire des organisations participatives, pluralistes et ouvertes au changement.
Tunis workshop Maghrenov- République Tunisienne, Ministère de l'enseignement ...Maghrenov
Tunis workshop Maghrenov- République Tunisienne, Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique Direction Générale de la valorisation de la recherche
Composante essentielle de la capacité d’innovation d’un pays, la coopération public-privé peine en France à s’ancrer dans les pratiques. Malgré les nombreux dispositifs créés ces dernières décennies pour faire tomber les cloisons entre la recherche publique et les entreprises, la coopération entre ces deux mondes peut encore progresser, en regard de ce que l’on observe dans les pays les mieux placés dans la course mondiale à l’innovation.
Les auteurs de cet ouvrage commencent donc par dresser un tableau objectivé de cette situation, avant de proposer quelques pistes pour y remédier. Sans révolutionner le paysage législatif ni augmenter les dépenses publiques, ces propositions sont le fruit de nombreux entretiens menés sur le terrain et reposent sur deux piliers : le rapprochement culturel entre les mondes académique et socio-économique d’une part, et le renforcement de la gestion de la valorisation de la recherche d’autre part.
En plus d’éclairer les lecteurs sur le fonctionnement et les dispositifs de collaboration entre recherche publique et privée, cet ouvrage apporte des pistes de réflexion et d’action utiles pour les décideurs publics, les entreprises et les acteurs de la recherche.
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L’entreprise libérée est un concept séduisant, mais mal défini. Qu’elles se réfèrent ou non à ce modèle, de nombreuses organisations veulent favoriser la montée en autonomie et la participation des salariés, tout en garantissant l’efficacité de l’action collective. L’exigence d’agilité et de réactivité, la bataille pour les talents, les attentes des jeunes générations... tout milite pour un effacement du taylorisme et une révision substantielle des modes d’organisation.
Il existe cependant des manières très diverses de rompre avec les organisations hiérarchiques traditionnelles. Certaines peuvent susciter l’enthousiasme et conduire les salariés à se dépasser, individuellement et collectivement. D’autres peuvent être anxiogènes, lorsque les objectifs sont contradictoires ou lorsque l’individu se trouve investi d’une responsabilité sans avoir les ressources nécessaires pour y faire face. D’autres, enfin, peuvent même être hypocrites ou oppressantes. La littérature la plus visible sur ces nouvelles formes d’organisation accorde une attention très limitée au "comment faire ?": comment développer et pérenniser l’autonomie ? Quelles sont les étapes et l’instrumentation utilisée ? Quelles sont les difficultés rencontrées et comment les surmonter ?
Cet ouvrage repose sur une enquête approfondie dans une dizaine d’organisations très diverses par leur taille et leur nature. Il analyse la multiplicité des pratiques, et identifie des points de vigilance pour les dirigeants qui souhaitent lancer une démarche d’autonomisation de leurs collaborateurs.
C’est pour réfléchir aux moyens d’adapter le travail aux aspirations des collaborateurs, la formation aux besoins de compétences et l’action des entreprises aux attentes des parties prenantes que des mécènes, engagés dans la transformation des entreprises et des territoires, soutiennent, depuis 2018, la chaire FIT2. Deux nouveaux mécènes, Orange et Renault, ont rejoint en fin d’année 2019 le groupe des cinq fondateurs de la chaire – La Fabrique de l’industrie, le groupe Mäder, Fabernovel, Kea & Partners, Theano Advisors.
La chaire approfondira en 2020 les pistes que nous avons commencé à défricher, notamment le design du travail et l’autonomie des collaborateurs dans les organisations.
Hier nous annoncions l’ouverture prochaine d’une résidence scientifique et technologique dédiée à la recherche appliquée en nouvelles technologies (pour en savoir plus, cf. le document ci-joint).
Merci à toutes les personnes présentes.
Paul
Dialogue professionnel et dialogue social existent dans la plupart des organisations, mais souvent de façon disjointe voire opposée, en raison de différentes méfiances ou tensions entre les acteurs. Pourtant, leur coordination a des effets positifs sur la qualité du travail et la performance des organisations, l’intensité du dialogue professionnel pouvant rejaillir sur la qualité du dialogue social.
Dans cet ouvrage, des exemples issus de trois pays européens (Pays-Bas, Suède, France) montrent que des articulations entre ces modes de participation sont possibles et souhaitables, tout en éclairant la complexité et la fragilité de leur mise en œuvre. Ces nouvelles approches permettent de créer des convergences entre les parties prenantes autour de la qualité du travail, mais supposent un engagement soutenu des directions et des syndicats. Le dialogue professionnel, loin de menacer l’action syndicale, pourrait au contraire se révéler la source de son renouveau, en lui permettant de renouer avec sa base.
Cette approche novatrice des relations professionnelles et sociales s’adresse aux dirigeants d’entreprises, directions des ressources humaines, managers, aux organisations syndicales et aux représentants des salariés. Elle a vocation à les inspirer dans leur action quotidienne en faveur du progrès économique et social.
Cet ouvrage est le résultat d’une collaboration entre des chercheurs, consultants, praticiens, syndicalistes de trois pays européens qui ont partagé leurs connaissances sur les systèmes de négociation et le syndicalisme.
Similaire à Le guide de la coopération entreprise - recherche (2014) (20)
États généraux de l’Industrie : Rapport du GT Innovation et entrepreneuriatAlain KHEMILI
Synthèse des travaux conduits par le GT Innovation et entrepreneuriat au cours des Etats généraux de l'industrie depuis leur lancement le 2 novembre 2009 par M. Christian Estrosi, ministre chargé de l'industrie.
Membres du GT :
- Salah ABOU OBEIDA, Directeur Général de Polymont, Syntec
- Benoit BATTISTELLI, Directeur Général de l’INPI
- Jean-Marc BARKI, Gérant de SEALOCK
- Fabrice BECARD, Président de Rétis
- Philippe BERNA, Membre du Comité Richelieu
- Jérôme BILLE, Délégué général, Association des structures de recherche contractuelle
- Patricia BLANCARD, représentante CFDT
- Jean-François BOLZINGER, Secrétaire Général de l'UGICT
- Thomas BOISSON, Ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, DGTPE
- Anne-Marie BOUTIN, Présidente, Agence pour la Promotion de la Création industrielle (APCI)
- Jérôme BREYSSE, Adjoint au Délégué général, GFI
- Fabrice CARRE, Président de SC2X
- Marc CLUZEL, Vice-président Exécutif, Recherche & Développement de Sanofi-Aventis
- Etienne COCHET, Directeur Général de SAFI
- Jean CONAN, Secrétaire National Economie, CFE-CGC
- Arnaud CURET, Directeur, JACRET SA
- Patrick DARGENT, Président du Réseau Entreprendre
- Benoît DEFOUG, CGME
- Gilles DELERIS, Président de WCIE
- Paul Joël DERIAN, Directeur de la Recherche & Développent de Rhodia
- Jean-Luc DUQUESNE, Membre de la FIEEC
- Mathias FINK, Directeur de l’Institut Langevin, ESPCI Paris Tech
- Christophe FORNES, Président de Memobox
- Philippe GLUNTZ, Président de France Angels
- Claude GIRARD, Adjoint au directeur de la DRT, CEA (LIST, LETI, LITEN)
- Alain GRIOT, Sous-directeur de l’innovation, MEEDDM
- Armand HATCHUEL, Directeur Adjoint du CGIET
- Pascal IRIS, Directeur d’Armines
- Nicolas INCARNATO, DRIRE, représentant FO
- Benoît JEAN-JEAN, Directeur Général de FIST
- Alain KHEMILI, Responsable Pôle Innovation, ACFCI
- Pascal LAGARDE, Directeur général, CDC Entreprises
- Jean LAURENT, Président du pôle de compétitivité Finance Innovation
- Christel LEFEVRE, Présidente d’ELAN
- Marc LEFORT, Directrice Scientifique d’AgroParis Tech
- Philippe MATHOT, Directeur Général de l’APCE
- Patrick MONCLAR, président du Comité Technique du GIFAS / SAFRAN
- Antoine MASSON Chef du Service des Entreprises, du Transfert de Technologie et de l'Action régionale, DGRI, MSER
- Agnès PAILLARD, Directrice Générale du Pôle Aérospace Valley
- Jean PELIN, UIC
- Gérard POINCELOT, Président de Glovea
- Bruno RAGUÉ, Directeur Général de l’ARDI Rhône-Alpes
Global Industrie 2018 : Programme des conférencesAlain KHEMILI
Au programme : Organisation industrielle et
fabrication additive, La cybersécurité, un enjeu pour tous, De l’émergence aux usages IoT, La place centrale du MES
dans l’Industrie du futur, Le jumeau numérique, Vers le lean digital, Analytics : quelle finalité pour les données ?, Comment bien aborder la robotique collaborative ? ...
Guide Pratique "Osez innovation dans les services"Alain KHEMILI
Le guide « Osez l’innovation ! » s’adresse aux dirigeants
de PME de services, qui pensent que l’innovation
pourrait aider leur entreprise à conquérir de
nouveaux marchés, à mieux mobiliser ses salariés, à
se donner des marges pour exporter, à faire face aux
changements de l’environnement, des concurrents
ou des comportements des clients, mais qui n’ont
pas encore sauté le pas ou qui veulent consolider leur démarche d’innovation.
L’innovation n’est pas l’affaire de quelques entreprises initiées, au contraire elle est l’affaire de tous les chefs d’entreprises qui cherchent des clés pour se différencier ou pour se préparer à conquérir les marchés du futur. Les nombreux témoignages
figurant dans ce guide montrent l’extraordinaire dynamisme dont les PME des secteurs des services sont capables lorsqu’elles innovent.
« Osez l’innovation ! » s’adresse également aux instructeurs de dossier des réseaux de soutien publics ou privés à l’innovation, qui sont parfois moins familiarisés avec le processus d’innovation des entreprises de service, ses facteurs clés
de succès et ses étapes critiques.
Guide réalisé par le cabinet AKOYA à la demande de la DGCIS
Retour en images sur "2014, Année de l'innovation" avec les CCIAlain KHEMILI
Dans un contexte économique de plus en plus concurrentiel, les entreprises françaises doivent chaque jour, pour rester compétitives, mieux comprendre les besoins de leurs clients, identifier les attentes particulières de certains segments de marché, intégrer de nouvelles pratiques créatives, marketing, commerciales, technologiques … en un mot : innover.
Face à un imaginaire collectif réservant encore l’innovation à une élite entrepreneuriale, les CCI de France ont souhaité faire tomber les mythes, convaincre les entreprises qu’une innovation protéiforme est possible, et qu’elle s'adresse à tous, quel que soit sa taille ou son secteur d’activité.
De cette volonté pédagogique est née l’initiative « 2014, année de l’innovation ». S’appuyant sur l’expérience des CCI de France en matière d’accompagnement des entreprises sur le chemin de l’innovation, l’initiative « 2014, année de l’innovation » a été pensée sous l’angle du pragmatisme et de l’utilité aux entreprises avec 3 objectifs :
Développer la culture de l’innovation
Favoriser l’anticipation
Accompagner le passage à l’acte
Alain KHEMILI, Directeur de projet « 2014, Année de l’innovation »
Cybersécurite : les chiffres de la peurAlain KHEMILI
Cyberattaques, attention danger. Ransomware, DDoS, phishing, attaques combinées. Du cloud au BYOD en passant par le travail en mobilité, les usages et les progrès technologiques ont fait fortement évoluer la question de la cybersécurité. L’enjeu est devenu clé pour les DSI et les entreprises. La preuve en quelques chiffres.
L’industrie joue un rôle important dans l’économie française autant au niveau des exportations que dans l’effort d’innovation de l’économie. 260 000 entreprises françaises travaillent pour l’industrie, en majorité dans les secteurs de la réparation, de l'installation et des produits manufacturés (65 000 entreprises), de l'agroalimentaire (62 000) et du bois, du papier et de l'imprimerie (35 000).
Le défi français : Faire grandir TPE et PME (2)Alain KHEMILI
Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) comptent entre 250 et 4 999 salariés, et ont un chiffre d'affaires inférieur à 1,5 milliard €.
Elles sont plus innovantes et plus exportatrices que les autres mais insuffisamment nombreuses en France, notamment par rapport à l'Allemagne où elles constituent une composante majeure de l'économie.
Le défi français : Faire grandir TPE et PMEAlain KHEMILI
Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) comptent entre 250 et 4 999 salariés, et ont un chiffre d'affaires inférieur à 1,5 milliard €.
Elles sont plus innovantes et plus exportatrices que les autres mais insuffisamment nombreuses en France.
Retour sur les quatre révolutions industrielles qui ont changé considérablement les techniques et les méthodes de production des biens, équipements et services.
3 minutes pour comprendre ... L'Innovation ouverteAlain KHEMILI
Dans la collection "3 minutes pour comprendre"
L’innovation ouverte vise à accélérer la dynamique d’innovation de l’entreprise en impliquant tant l’ensemble de ses ressources internes (salariés) que son écosystème externe (clients, fournisseurs, laboratoires de recherche, universités, startups, collectivités locales, ONG, …).
3 minutes pour comprendre ... la BlockchainAlain KHEMILI
Dans la collection "3 minutes pour comprendre"
En 2009 s’est créée une monnaie numérique, le Bitcoin. Cette monnaie reposait sur une technologie qui certifiait que les Bitcoins ne pourraient pas être dupliqués, et qui s’assurait donc que cette monnaie ne serait pas falsifiable: cette technologie s’est appelée la blockchain. Des développeurs ont eu l’idée d’utiliser ce système pour autre chose que la monnaie Bitcoin.
3 minutes pour comprendre ... l'Intelligence ArtificielleAlain KHEMILI
Dans la collection "3 minutes pour comprendre"
Les technologies d’intelligence artificielle représentent un potentiel majeur pour la recherche, le développement de nouveaux produits et services et de filières industrielles innovantes, mais posent également de nombreuses questions éthiques, sociales et sociétales.
3 minutes pour comprendre : Le Design thinkingAlain KHEMILI
Dans la collection "3 minutes pour comprendre"
L’avènement de « l’expérience-client » a entraîné dans son sillage un renouveau du marketing, qui centre désormais ses efforts non pas sur la valorisation d’une technologie ou d’un nouveau produit, mais sur la promotion d’une « expérience ». Face à ce nouveau contexte, le marketing et la R&D traditionnels sont dépassés et doivent avoir recours à de nouvelles méthodes. Adopter le design thinking, est une manière pour l’entreprise de répondre à ces évolutions.
3 minutes pour comprendre ... le Big DataAlain KHEMILI
Dans la collection "3 minutes pour comprendre"
Chaque jour, nous générons 2,5 trillions d’octets de données. A tel point que 90% des données dans le monde ont été créées au cours des deux dernières années seulement. Ces données proviennent de partout : de capteurs utilisés pour collecter les informations climatiques, de messages sur les sites de médias sociaux, d'images numériques et de vidéos publiées en ligne, d'enregistrements transactionnels d'achats en ligne et de signaux GPS de téléphones mobiles, pour ne citer que quelques sources. Ces données sont appelées Big Data ou mégadonnées ou volumes massifs de données.
Savez-vous parler innovation ? Pour faciliter les échanges, mieux vaut avoir une terminologie commune. Ce glossaire rassemble une sélection de termes et définitions associés à la thématique de l'appui à l'innovation.
Il ne vise pas à l'exhaustivité mais constitue cependant un premier socle devant permettre de faciliter le dialogue échanges entre toutes les parties prenantes s'intéressant aux questions de recherche et d'innovation : pouvoirs publics, entreprises, laboratoires et centres techniques, financeurs, …
Avec le « Glossaire de l'Industrie 4.0 » des CCI de France, découvrez les 50 termes incontournables de l'Industrie du futur.
Le 14 avril 2015, le président de la République lançait le projet Industrie du futur. Outre la modernisation de l'outil de production, il s'agit d'accompagner les entreprises dans la transformation de leurs modèles d'affaires, de leurs organisations, de leurs modes de conception et de commercialisation, dans un monde où les outils numériques font tomber la cloison entre industrie et service.
L'Industrie du futur repose sur une approche globale de la production industrielle. Dans chacun des domaines concernés elle est portée par un vocabulaire spécifique, parfois difficile à maîtriser. C'est pourquoi CCI France a composé le glossaire de l'Industrie 4.0.
Premier glossaire portant sur l'Industrie du futur, il définit 50 termes incontournables qui permettent de se constituer un socle de connaissances sur cette thématique. Il n'a pas vocation à être exhaustif, mais contient les termes les plus usités afin d'être le plus utile possible aux acteurs économiques.
Avec le « Glossaire du numérique », découvrez les 60 termes incontournables du monde digital
L'économie numérique ne se limite pas à un secteur d'activité particulier et englobe des concepts très différents. Elle résulte de l'utilisation répandue des nouvelles technologies, d'usage général tout d'abord dans le domaine de l'information et la communication ; néanmoins elle s'est transformée en une technologie universelle qui a eu des implications bien au-delà des technologies de l'information et de la communication (TIC). Elle a eu un impact sur tous les secteurs économiques, la croissance et la productivité des Etats sans oublier l'environnement des entreprises, les particuliers, les ménages et leur comportement.
A l'image de la révolution industrielle qui a profondément modifié la société du XIXème siècle, la transformation numérique bouleverse notre société actuelle. Elle fait désormais partie intégrante de notre quotidien et surtout elle est amenée à se développer et à s'intensifier dans les prochaines années. Entreprises, organisations ou citoyens, personne ne peut y échapper alors mieux vaut en comprendre les ressorts et les principaux concepts.
Pour vous aider à décrypter la mutation digitale en cours, le « glossaire du numérique » fournit une première liste, non exhaustive, de 60 termes et définitions à connaitre.
Un ouvrage d'autant plus utile que l'univers du numérique est friand d'acronymes, d'anglicismes et de néologismes. Un ouvrage d'autant plus indispensable que l'émergence des nouvelles technologies (objets connectés, cloud, big data, robotique, blockchain, …) n'est pas prête de s'interrompre.
Coordinateur éditorial : Alain KHEMILI, CCI Innovation
3. 3
LE GUIDE DE LA COOPÉRATION
ENTREPRISE - RECHERCHE
Merci aux entreprises et laboratoires
qui ont témoigné dans ce guide p4
Les idées reçues ont la vie dure !
Introduction p7
L’univers du chercheur, vers une reconnaissance académique p8
L’univers de l’entrepreneur, vers une rentabilité à court terme p9
Pas simple de réunir deux univers si différents… p10
Mais extrêmement bénéfique ! p11
Les bénéfices de la coopération entreprise/recherche
Des ressources précieuses pour l’entreprise… p12
Pour le laboratoire / la recherche p12
Les différents contrats de coopération
Contrat de prestation de service p14
Contrat de consultance p14
Contrat de collaboration de recherche p15
Contrat CIFRE p16
Les soutiens à la coopération
Les aides financières p18
Services de valorisation de la recherche p19
Organismes interfaces p20
Autres méthodes p21
Glossaire p23
4. 4
MERCI AUX ENTREPRISES
ET LABORATOIRES ...
Avignon Ceramic
Activité : étude et fabrication de noyaux céramiques
100 personnes - Bruère Allichamps
CETIM-CERTEC
Centre de Ressources Technologiques
Activité : études, conseils, expertise et formation
en mécanique et matériaux
25 personnes - Bourges et Orléans
Groupe de Recherche
sur l’Energétique des Milieux Ionisés
UMR 7344 CNRS / Université d’Orléans
Activité : étude des procédés plasma / lasers
et leurs applications.
76 personnes dont 26 chercheurs et 27 doctorants - Orléans
INEL
Activité : instrumentation scientifique et technique
17 personnes - Artenay
INEM - Immunologie et Neurogénétique
Expérimentales et Moléculaires
UMR 7355 CNRS / Université d’Orléans
Activité : développement et étude de modèles murins
de maladies humaines dans le domaine de l’Immunologie
et de l’Inflammation.
43 personnes, dont 13 chercheurs - Orléans
«
5. ... QUI ONT TÉMOIGNÉ DANS CE GUIDE.
Institut de Combustion Aérothermique
Réactivité et Environnement
UPR 3021 - CNRS
Activité : développer les domaines de la combustion
et la détonation, la propulsion aérospatiale et automobile,
la réactivité atmosphérique, les nouvelles ressources
et matériaux pour l’énergétique.
87 personnes (dont 28 chercheurs et 20 doctorants) - Orléans
MAbImprove - Laboratoire d’excellence
Activité : mieux comprendre la pharmacologie des anticorps
monoclonaux chez l’homme pour mieux les utiliser, mieux
les concevoir et les développer.
13 équipes de recherche (+ de 200 chercheurs) - Tours et Montpellier
NEOLUX
Activité : sources lumineuses LED pour les professionnels
de l’architecture, de l’évènementiel et de l’agencement
de magasins.
30 personnes - La Chapelle Vendômoise
LabEx Tours Montpellier
PLASTI’TREMP
Activité : transformation des matières plastiques par trempage
28 personnes - Menetou Ratel
SRT Micro Céramique
Activité : fabrication de condensateurs céramiques multicouches
18 personnes - Vendôme
5
6. 6
Les bénéfices de la coopération
entreprise - recherche
Les différents contrats
de coopération
Les soutiens
à la coopération
Les idées reçues
ont la vie dure
7. 7
Les bénéfices de la coopération
entreprise - recherche
LES IDÉES REÇUES
ONT LA VIE DURE !
Dans l’inconscient collectif, on se représente le
chercheur comme un savant fou qui passe ses
nuits dans son laboratoire, à la recherche de « La
Formule » chimique, physique ou mathématique
magique à laquelle le commun des mortels ne
comprend, hélas, pas grand chose…
...et l’entrepreneur comme un richissime
personnage confortablement installé dans son
bureau de ministre pendant que ses salariés
triment, sans considération pour leur travail,
et se délecte de sa réussite professionnelle et
financière.
Difficile d’espérer réunir deux personnalités
qu’on imagine si opposées. Pourtant, un même
moteur anime chacun d’eux : l’innovation.
Elle est autant au coeur de la démarche du
chercheur que de l’entrepreneur. Le chercheur
conçoit et crée des produits, des procédés, des
méthodes et des systèmes nouveaux, alors que
l’entrepreneur anticipe un besoin, assemble
et organise les outils et les compétences
nécessaires pour pouvoir lancer sur le marché
le produit ou le service innovant et porteur de
croissance économique.
Il semble donc évident que le monde de la
recherche et celui de l’entreprenariat ont
un intérêt mutuel à collaborer pour en tirer
de réels bénéfices. L’objet de ce guide est
de mieux comprendre leurs motivations et
leurs contraintes, d’en tenir compte dans la
définition du projet de collaboration entreprise/
recherche et de savoir où trouver les bons
soutiens pour réussir cette coopération.
Les soutiens
à la coopération
Les idées reçues
ont la vie dure
Les différents contrats
de coopération
8. 8
Les bénéfices de la coopération
entreprise - recherche
Les différents contrats
de coopération
Les idées reçues
ont la vie dure
L’univers du chercheur,
vers une reconnaissance académique
«
Les soutiens
à la coopération
Le métier d’un chercheur… c’est de chercher
à comprendre un phénomène inexpliqué,
de faire avancer la connaissance. Il effectue
de la recherche fondamentale, théorique
ou appliquée et publie les résultats de ses
recherches pour en diffuser la connaissance
auprès du plus grand nombre. Un chercheur
travaillant pour un projet d’entreprise a
besoin de trois pré-requis :
le sujet de la recherche doit
être scientifique,
il doit pouvoir travailler en équipe
avec un étudiant ou un doctorant
le résultat de la recherche doit pouvoir
être publié.
ILS TÉMOIGNENT
INEM - Bernhard Ryffel, directeur de recherche
équipe Inflammation Pulmonaire, Asthme, BCOP, Emphysème
Grâce au soutien des entreprises, petites et grandes, nous pouvons publier,
et nos publications offrent aussi une certaine visibilité aux PME, qui en bénéficient.
Avec certaines entreprises, nous avons dû nous plier aux contraintes industrielles, ce qui nous
a permis d’améliorer la rigueur et la qualité de notre travail. Enfin, les contrats avec l’industrie
nous permettent d’obtenir des composés auxquels nous n’aurions pas accès par ailleurs
«
à ce stade de nos recherches, et ce vivier de ressources se révèle très précieux.
MABIMPROVE - Pr Hervé Watier, coordinateur du LabEx
et directeur du GDR CNRS « Anticorps et ciblage thérapeutique »
Il est important pour notre laboratoire de rester connecté au monde de l’entreprise
pour deux raisons : garder une adéquation entre la formation de nos étudiants et
les besoins, et faire de la veille technologique pour éviter de perdre son temps
dans des voies déjà explorées.
9. L’univers de l’entrepreneur,
vers une rentabilité à court terme
Le but de l’entrepreneur est de produire et
vendre des produits et services qui génèrent
de la croissance. La nouveauté et la rapidité
de mise sur le marché sont deux facteurs clé
de succès pour les entreprises qui innovent. Le
plus important est de transformer l’innovation
en succès commercial. Comprendre alors
comment a été obtenue l’innovation (le travail
du chercheur) n’est pas primordial aux yeux
de l’entrepreneur. Il fait appel aux chercheurs
pour mettre en oeuvre les moyens intellectuels,
matériels et les connaissances scientifiques
pour trouver des solutions nouvelles à
l’expression du besoin.
«
SRT MICRO CÉRAMIQUE
François Pacreau - Président L’électronique est devenue universellement
présente dans notre environnement.
La température à laquelle elle est soumise ne
cesse de monter pour atteindre dans certains cas
250°C voire 300°C, comme c’est le cas par exemple
dans les moteurs, les industries pétrolières ou
militaires. Or, les composants électroniques que
nous fabriquons sont limités à 200°C. Nous étions
donc à la recherche d’une nouvelle céramique
supportant cette contrainte thermique. Nous
avons trouvé au laboratoire Greman de
l’université de Tours une céramique pouvant
potentiellement répondre à notre problème.
Le montage du projet a pris du temps mais
aujourd’hui, après avoir embauché un ingénieur
de notre côté et un postdoc du côté
de l’université, nous sommes en plein travail.
Cette coopération se déroule dans un climat de
compréhension mutuelle, dans une excellente
ambiance. Outre le fait que, s’il est couronné
de succès, ce développement nous apportera de
nouveaux marchés, il nous a donné l’opportunité
de structurer nos recherches. Il a permis aussi
de rompre l’isolement d’une PME en s’entourant
de scientifiques dans notre domaine.
9
Les bénéfices de la coopération
entreprise - recherche
Les soutiens
à la coopération
Les idées reçues
ont la vie dure
Les différents contrats
de coopération
ILS TÉMOIGNENT
10. 10
Pas simple de réunir deux univers si différents…
« Dans l’optique de travailler le silicone via une nouvelle technologie
de transformation qui pourrait me permettre d’accéder à de
nouveaux marchés, j’ai contacté le Laboratoire de Recherche et
de Contrôle du Caoutchouc et des Plastiques pour une première
étude. Cette recherche bibliographique devait me permettre
de savoir si un silicone ayant les caractéristiques recherchées
existait déjà. Le rapport que j’ai reçu est très bien fait, il m’a
permis d’éliminer des hypothèses, mais j’aurais souhaité y trouver
des pistes de réflexion pour le futur. Je suis donc un peu déçu !
Toutefois, quand on s’engage dans une collaboration avec un
laboratoire de recherche, il faut y consacrer du temps, accorder
de l’importance au contact humain, et parfaitement définir le
cahier des charges. Nous ne nous sommes pas rencontrés pour
cette étude, tout s’est fait par téléphone, et c’est peut-être ce qui a
manqué pour faire une recherche plus approfondie.
qui ne parlent pas
le même langage...
La coopération nécessite des efforts en
matière de communication : l’entrepre-neur
va devoir définir en termes scien-tifiques
le cadre de la recherche et le
chercheur devra lui rendre le fruit de son
travail compréhensible, en intégrant le
fait que, pour l’entrepreneur, le résultat,
tangible, prime sur la méthode.
...et ne travaillent pas avec
la même échelle de temps
Monter un projet de recherche fondamen-tale
ou collaborative nécessite plusieurs
mois de préparation, de la présentation
du projet à une date prédéterminée dans
le cadre d’appels à projets à l’acceptation
du dossier pour se voir accorder les finan-cements.
De plus, le travail de recherche
s’effectue sur plusieurs années. Pour l’en-trepreneur,
qui espère de la croissance à
plus ou moins court terme, l’attente des
résultats tangibles est donc très longue.
ILS TÉMOIGNENT
PLASTI’TREMP
J.P Godon, Directeur - fondateur
Les bénéfices de la coopération
entreprise - recherche
Les différents contrats
de coopération
Les soutiens
à la coopération
Les idées reçues
ont la vie dure
11. «
ILS TÉMOIGNENT
...mais extrêmement bénéfique !
NEOLUX
Propos recueillis auprès de Nicolas Pousset - responsable du laboratoire de photométrie
11
Les idées reçues
ont la vie dure
Les bénéfices de la coopération
entreprise - recherche
Les différents contrats
de coopération
Les soutiens
à la coopération
Pourquoi faites-vous appel à la recherche ?
L’avantage pour nous est de bénéficier de moyens de R&D que nous ne possédons pas en interne,
tant au niveau humain que matériel.
Quelle collaboration avez-vous choisie, et dans quel but ?
Nous avons entamé une première collaboration avec le CEA-LETI en juin 2011 pour trois ans. Cela
faisait suite à deux ans de discussions avec cet établissement, qui travaille en étroite collaboration
avec de nombreux industriels. Cette collaboration s’inscrit dans une phase de développement par
l’innovation pour NEOLUX, afin de concevoir des systèmes LED novateurs appliqués au domaine de
l’éclairage général. Le but ultime étant d’implanter une usine de fabrication de ces systèmes en
Loir-et-Cher. Cet outil de production servira à la fois à développer le chiffre d’affaires de l’entreprise,
mais aussi à redynamiser l’industrie du département par une technologie différente et très innovante.
De plus, localiser la production en France nous permettra de protéger nos inventions, ce qui est
beaucoup plus difficile avec une unité de production externalisée dans une autre région du monde.
Comment se déroule-t-elle et quels résultats avez-vous obtenus ?
Le CEA intervient essentiellement en tant que sous-traitant en recherche. Nous échangeons avec les
chercheurs sur les besoins actuels et futurs des marchés visés par NEOLUX pour aboutir à des idées
et des concepts de produits différenciants. Toutefois, il nous a fallu presque deux ans pour monter le
projet, dont un an de discussions entre les deux parties. A l’issue de cette phase, nous avons monté
un dossier administratif et financier du projet. Concernant la partie opérationnelle, deux personnes
du CEA-LETI et moi-même travaillons quotidiennement à l’avancement des travaux. Nous faisons
un point téléphonique toutes les semaines et tous les deux mois le comité de pilotage se réunit
pour acter des avancées et décider des orientations à prendre. Pour l’instant, le projet avance selon
les jalons initialement fixés. Les premiers concepts ont été prototypés avec de premiers résultats
encourageants.
Quels conseils prodigueriez-vous à une PME qui souhaiterait se lancer
dans une collaboration avec un laboratoire de recherche ?
Tout d’abord, il est nécessaire d’avoir une vision claire de ses marchés, une bonne connaissance
de ses clients et de leurs attentes, mais aussi d’avoir une bonne approche par rapport aux points
de faiblesse des technologies existantes pour imaginer les technologies du futur. L’innovation, ou
autrement dit, la projection des techniques et systèmes de demain, est un exercice difficile. Il
est également important de bien prendre conscience des écarts temporels entre l’activité d’un
laboratoire de recherche, qui doit être « protégé » des pressions du marché pour avancer de manière
objective, mais sans pour autant en occulter les réalités, et celle d’une entreprise où les clients
attendent des solutions et des résultats, le plus souvent très rapidement, avec des considérations
fluctuantes. De ce fait, il faut bien dissocier l’activité de recherche à celle de développement.
12. 12
Les bénéfices de la coopération
entreprise - recherche
Les différents contrats
de coopération
Les soutiens
à la coopération
LES BÉNÉFICES DE LA COOPÉRATION
ENTREPRISE/RECHERCHE
Des ressources précieuses pour l’entreprise…
En faisant appel à un laboratoire de
recherche, une PME va pouvoir compléter
et renforcer ses moyens d’innovation.
L’externalisation de la R&D lui permet de
diminuer les coûts liés à l’innovation tout
en disposant des ressources humaines et
matérielles adéquates. Elle peut faire appel
à des aides pour financer sa recherche, et
selon la nature du projet, bénéficier d’un
contrat adapté à sa demande.
Les unités de recherche apportent
à l’entreprise :
un haut niveau d’expertise,
des équipements scientifiques
performants,
une approche méthodique et souvent
pluridisciplinaire.
Elles constituent une ressource
précieuse pour :
comprendre et modéliser les
phénomènes physiques à maîtriser
pour développer des technologies,
mettre au point de nouveaux produits,
procédés de fabrication ou services…,
intégrer de nouvelles technologies
pour améliorer les performances
des produits et optimiser les coûts
de revient,
valider des pistes d’innovation.
Pour le laboratoire / la recherche
Pour la recherche publique, les partenariats
avec les entreprises deviennent une
condition de plus en plus importante pour
le développement des laboratoires. Leur
collaboration avec le monde industriel
permet en effet de :
valoriser leur recherche,
bénéficier de ressources complémentaires
au niveau budgétaire, pour financer des
bourses de thèses ou acquérir du matériel
plus performant,
jouer à jeu égal avec d’autres centres
de recherches dans le monde.
L’ouverture sur l’entreprise permet par ailleurs
de suivre l’évolution des besoins du monde
économique pour orienter les programmes
de recherche et d’enseignement.
La perspective de pouvoir associer un doc-torant
à un sujet de recherche permet au
chercheur de valoriser son enseignement
et son laboratoire.
Le sujet de recherche ainsi proposé offre
au chercheur une opportunité supplémen-taire
de publication, ce qui reste un critère
essentiel dans l’évaluation du scientifique
par ses pairs.
Les idées reçues
ont la vie dure
13. «
13
Les bénéfices de la coopération
entreprise - recherche
Les différents contrats
de coopération
Les soutiens
à la coopération
Les idées reçues
ont la vie dure «
ILS TÉMOIGNENT
ICARE
Propos recueillis auprès de Pascale Gillon, chargée de recherche,
équipe combustion et champ magnétique
Comment s’initie la collaboration entre une entreprise et votre laboratoire ?
La plupart du temps, ce sont les entreprises qui viennent à nous suite à une communication
sur nos compétences, via le site du CNRS ou des réseaux. Les entreprises nous soumettent
un problème, en espérant que nous pourrons y apporter une solution. La phase de dialogue
entre le laboratoire et l’entreprise qui suit cette première approche est cruciale. A titre
d’exemple, nous avons dernièrement monté un projet avec une TPE de 20 personnes qui
nous a été présentée par la Chambre d’Agriculture du Loiret. Il a fallu trois demi-journées de
rencontre avant de pouvoir monter un projet collaboratif sur deux ans, dont les premiers
résultats pour l’entreprise sont attendus environ 8 à 9 mois après la première rencontre.
Qu’est-ce qui détermine votre choix de collaboration avec une entreprise ?
Nous engageons des collaborations pour donner de nouvelles orientations
à la recherche au sein de notre thématique, mais aussi pour des raisons financières.
A l’issue de la collaboration avec une entreprise, nous pouvons proposer les compétences
acquises (méthodes, matériels scientifiques…) à d’autres PME, ou à la même entreprise
si elle souhaite pousser plus loin sa recherche.
Quels sont les difficultés que vous rencontrez dans ces collaborations ?
Notre seule contrainte est de devoir s’adapter au rythme de l’entreprise, et d’expliquer à un
chef d’entreprise que notre échelle de temps est différente. J’ai collaboré dans le passé avec
une entreprise, via un doctorant bénéficiant d’une bourse CIFRE, dont le dirigeant venait tous
les lundis matins à 8 h pour faire le point sur l’avancée des travaux. Or au niveau d’une thèse,
nous raisonnons sur trois ans, pas sur une semaine. Une recherche bibliographique peut
prendre 2-3 mois, temps pendant lequel le chef d’entreprise n’a pas l’impression que
nous travaillons sur son problème. Dans le cas de cette entreprise, nous avons réussi
à convaincre le dirigeant de ne venir qu’une fois par mois.
Quels bénéfices tirez-vous de ces collaborations ?
Il arrive que le résultat ne soit pas celui attendu, ou que le projet de l’entreprise
ne fonctionne pas et ne soit pas exploitable. Mais dans tous les cas, notre recherche
a toujours apporté aux entreprises une meilleure connaissance de leur système ou une
nouvelle façon de travailler. La recherche au profit d’une entreprise ne fait pas forcément
avancer ma recherche fondamentale, mais si un dépôt de brevet issu de ma recherche
peut permettre de créer des emplois, c’est très gratifiant. Je suis très reconnaissante aux
entrepreneurs qui viennent nous voir et prennent des risques pour faire avancer leur
entreprise. Ils veulent se faire aider pour innover, nous font confiance, et le dialogue
avec eux n’en est que meilleur.
14. 14
« Les différents contrats
de coopération
LES DIFFÉRENTS CONTRATS
DE COOPÉRATION Les soutiens
à la coopération
Les idées reçues
ont la vie dure
Les bénéfices de la coopération
entreprise - recherche
Contrat de
prestation de service
Cette prestation technique permet à une
entreprise de confier à un laboratoire des
travaux de type tests, analyses, essais,
en utilisant les équipements et savoir-faire
existants du laboratoire. Ce contrat
rend obligatoire l’obtention de résultats
concrets, dont l’entreprise sera propriétaire.
La prestation est généralement réalisée sur
une courte durée et facturée à l’entreprise.
ATTENTION...
...À définir
précisément
la nature du travail
de recherche
Pour qu’entreprise et laboratoire
travaillent en bonne entente, il est
nécessaire d’établir un partenariat
gagnant-gagnant : une possibilité
de publication pour le chercheur,
une application potentielle pour
l’entreprise. Il est donc essentiel
que la définition du projet soit
faite de manière conjointe,
afin que le projet soit compris
et accepté par tous dans sa
globalité, de bien définir la nature
juridique et technique de la
collaboration, sa finalité, la nature
des obligations des parties, et
l’étendue des droits et obligations
des parties, notamment en terme
de propriété industrielle et
d’exploitation commerciale.
Contrat de consultance
Il s’agit d’une prestation purement intellec-tuelle
de type conseil (expertise, analyse,
veille technologique) qui n’implique pas
de travaux de recherche engageant les
moyens du laboratoire.
15. 15
Les bénéfices de la coopération
entreprise - recherche
Contrat de collaboration de recherche
ATTENTION...
...À bien intégrer la
contrainte de temps
Définir des projets de R&D
qui, à moyen - long terme,
permettront à l’entreprise de
faire la différence sur son marché,
n’est pas facile pour l ‘entreprise.
Il est important de bien évaluer
les tendances du marché en
termes de produits et services,
les technologies existantes
ou futures, les compétences
ou partenariat à développer
avant de s’orienter vers un des
contrats. En ayant conscience
que les contrats de collaboration
de recherche durent en moyenne
trois ans, avec possibilité de
reconduction par avenant, et
que les calendriers proposés
par les laboratoires dépendent
également des financements
disponibles et de la durée
nécessaire pour mobiliser ces
financements.
Ce contrat a pour objet :
l’amélioration d’un produit ou procédé
existant, l’intégration de nouvelles
technologies,
la recherche, la conception ou la mise au point
de produits ou procédés nouveaux ou
originaux,
la conduite de travaux de recherche plus
fondamentale, dans le cadre de partenariats
pouvant impliquer plusieurs industriels ou
laboratoires.
Il implique notamment une définition claire
des savoir-faire respectifs de chacun avant
engagement de l’étude, une obligation de
moyens de la part de l’unité de recherche
(et non de résultats), un partage des coûts
et enfin une définition claire des droits et
devoirs respectifs des deux parties en matière
de propriété industrielle, de publication et de
commercialisation «des résultats. Il est important de bien
structurer le contrat de
collaboration, et surtout
de se rappeler que c’est
un investissement à risque,
puisqu’il n’y a pas
d’obligation de résultats.
Philippe Coulon - Directeur Usine
AVIGNON CERAMIC
Les différents contrats
de coopération
Les soutiens
à la coopération
Les idées reçues
ont la vie dure
16. 16
Les différents contrats
de coopération
Les soutiens
à la coopération
ATTENTION...
...À la confidentialité,
point sensible
du projet
Il s’agit de trouver le juste
équilibre entre le respect du
secret conditionnant le dépôt
de brevets et le maintien du
positionnement concurrentiel
de l’entreprise d’une part, et la
nécessité pour le laboratoire
de pouvoir publier ses travaux
de recherche d’autre part. Dans
le cas d’une thèse, s’ajoute la
détermination des conditions
dans lesquelles pourra se tenir
la soutenance (huis clos si
nécessaire).
ATTENTION...
Les idées reçues
ont la vie dure
Les bénéfices de la coopération
entreprise - recherche
Contrat CIFRE
Les Conventions Industrielles de Formation
par la Recherche (CIFRE) ont pour objectifs
d’inciter les entreprises à donner aux
jeunes ingénieurs ou titulaires de Master
qu’elles embauchent une formation par la
recherche, en leur permettant de démarrer
leur carrière en liaison étroite avec un
laboratoire de recherche, et de confirmer
leur formation acquise par la soutenance
d’une thèse. Ce type de convention peut
être conclu à tout moment de l’année avec
l’Association Nationale de la Recherche
Technique (ANRT) et s’accompagne d’une
subvention annuelle versée à l’entreprise
pendant 3 ans.
Le contrat CIFRE doit être signé entre
l’organisme de tutelle du laboratoire et
l’entreprise. Il doit prévoir la couverture des
frais engagés par le laboratoire en fonction
du temps de présence du doctorant CIFRE.
Ce type de contrat est toutefois réservé
aux entreprises qui disposent déjà d’un
service R&D et cherchent des compétences
supplémentaires pour étayer leur équipe.
...Aux droits de propriété intellectuelle et d’exploitation
Le dépôt du brevet peut se faire par l’une ou l’autre des parties ou
conjointement, le titre de propriété industrielle revenant au(x) déposant(s).
Les réponses aux questions suivantes doivent être validées par les parties
prenantes lors de la contractualisation.
Les déposants ont-ils la volonté et la capacité financière de déposer le ou les
brevets nécessaires à la protection des résultats ? Vont-ils en assurer le maintien
en vigueur dans le temps ? En cas de co-déposition, qui s’engage à quoi ?
17. «
Les soutiens
à la coopération
Les idées reçues
ont la vie dure «
ILS TÉMOIGNENT
17
Les bénéfices de la coopération
entreprise - recherche
Les différents contrats
de coopération
INEL
Propos recueillis auprès de Michel Hugnot, Gérant
Dans quel contexte collaborez-vous avec des structures de recherche ?
Nous avons une relation naturelle avec l’université de part notre activité, puisque
nous concevons des appareils d’instrumentation qui sont utilisés dans des laboratoires.
Nous travaillons avec plusieurs laboratoires de recherches de l’université d’Orléans,
notamment avec le GREMI dans le domaine des plasmas. Cela nous permet de lever
des verrous sur la conception de nos machines, et de nous ouvrir les portes de
nouveaux marchés.
Quelles sont les motivations et les enjeux de ces collaborations ?
Notre marché est mondial, malgré notre petite taille. Notre relation avec des laboratoires
dans des universités du monde entier nous permet de rester ouverts à tout ce qui
se passe au niveau de la recherche. Grâce à ces collaborations, nous avons rendu notre
matériel plus scientifique. C’est également pour nous un moteur d’innovation, puisque
nous travaillons sur nos produits pour qu’ils soient utilisables dans de nombreux secteurs
de recherche.
Comment se sont déroulées ces collaborations ?
Les collaborations sont toujours fructueuses, même s’il faut savoir s’adapter au
travail avec un laboratoire de recherche. Nous avons dans notre équipe trois docteurs
et six ingénieurs. Le constat est tout de même qu’il est beaucoup plus facile pour les
docteurs de dialoguer avec les chercheurs que pour les ingénieurs, qui ne sortent pas
de la même filière. De même, il faut garder à l’esprit que l’échelle de temps n’est pas
la même entre une entreprise et un laboratoire, d’autant plus quand celui-ci fait de la
recherche fondamentale. Il est en effet impossible de demander à un chercheur qui fait
de la recherche fondamentale de tout laisser en plan pour effectuer une prestation
pour une entreprise.
Avec le recul de l’expérience, quels conseils donneriez-vous
à une PME qui souhaiterait coopérer avec un organisme de recherche ?
Pour mener à bien ces collaborations, il faut être à l’écoute des laboratoires, notamment
en termes de langage et de timing. Et bien faire attention à la négociation du contrat,
notamment au niveau du brevet et des licences. Les labos peuvent être très frileux à l’idée
d’engager une collaboration avec une TPE ou une PME. Or, ce n’est pas parce qu’on est
petit qu’on n’a pas d’idées. De plus, une petite entreprise est plus réactive qu’un grand
groupe, et c’est un partenaire de confiance pour le laboratoire.
18. 18
Les différents contrats
de coopération LES SOUTIENS
À LA COOPÉRATION
«
Le coût total du programme doit être
précisément évalué par l’entreprise, en
distinguant :
les coûts directs : rémunération de
personnels spécifiquement engagés
pour le programme, frais d’acquisition
ou de location de matériels, achat de
matières premières dans le cadre de ce
programme, frais de déplacement ;
les coûts indirects : rémunération des
personnels de l’unité de recherche
participant au programme, amortisse-ment
des matériels, charges (locaux,
électricité…), valeur du savoir-faire mis
à disposition par le laboratoire, valeur
commerciale attendue des résultats.
Différentes aides existent pour financer
des projets de R&D au sein des entreprises,
notamment en partenariat avec des
laboratoires. Les sites ci-contre constituent
une source précieuse d’informations sur
ce sujet.
www.aides-entreprises.fr :
répertoire des aides publiques
www.bpifrance.fr :
groupe public de financement et
d’investissement pour les entreprises
www.arittcentre.fr :
Agence Régionale pour l’Innovation en
région Centre
www.ademe.fr :
Agence de l’Environnement et de la
Maîtrise de l’Energie
www.anrt.asso.fr :
site de l’Association Nationale de la
Recherche et de la Technologie pour des
renseignements sur les bourses CIFRE
www.caissedesdepots.fr :
site de la Caisse des Dépôts et Consignations
les-aides.fr : site d’information des CCI
sur les aides aux entreprises
www.vosdroits.service-public.fr/
professionnels-entreprises/F23533.xhtml :
information sur le Crédit Impôt Recherche
(CIR)
Les aides financières
Les soutiens
à la coopération
Les idées reçues
ont la vie dure
Les bénéfices de la coopération
entreprise - recherche
19. Les soutiens
à la coopération
19
Services de valorisation de la recherche
En région Centre, les universités d’Orléans et
de Tours possèdent toutes les deux un service
de valorisation de la recherche.
A Tours, l’Université François-Rabelais a créé
deux types de structures : le CETU pour le
transfert de technologie et le CER pour la
recherche partenariale (labos mixtes-privés).
Pour gérer et renforcer ces partenariats,
l’Université possède un service d’activités
industrielles et commerciales dont la gestion
opérationnelle est assurée par le Service
Partenariat Valorisation Contrats.
www.univ-tours.fr/l-universite
A Orléans, le SUReO innovation est l’interface
privilégiée entre les laboratoires et les
entreprises, qu’il conseille et accompagne
dans la négociation et la mise en place de
partenariats R&D. Ce service de l’université
estime le coût des projets, définit les modalités
administratives, juridiques et financières
de la collaboration dans tous les domaines
d’excellence de l’Université d’Orléans.
www.univ-orleans.fr/recherche/sureo
Depuis 2010, la cellule mutualisée de valorisa-tion
du Pôle de Recherche et d’Enseignement
Supérieur (PRES) « Centre - Val de Loire Uni-versité
» fédère les services de valorisation des
universités de Tours et d’Orléans.
www.cvluniversite.fr/projets/actions-de-recherche-
et-d-innovation
La SATT Grand Centre associe les PRES
Limousin Poitou-Charentes, Clermont
Université, Centre-Val de Loire Université, le
CNRS, l’IRSTEA et l’Etat. Elle a pour objectif de
créer une forte valeur ajoutée à partir du vaste
potentiel de recherche et de valorisation des
4 régions. La SATT investit dans la maturation
des projets technologiques tout en gérant de
façon dynamique le portefeuille des titres de
propriété intellectuelle des établissements.
www.sattgrandcentre.com
Les organismes de recherche publique en
région Centre (CNRS, INRA, CEA, BRGM,
INSERM...) possèdent eux aussi des services
de valorisation et de partenariats, mais qui
sont pour la plupart centralisés à Paris ou
mutualisés par grandes régions.
www.grand-ouest.inserm.fr
www.cea.fr
www.centre-poitou-charentes.cnrs.fr
www.inra.fr
www.brgm.fr
Les bénéfices de la coopération
entreprise - recherche
Les idées reçues
ont la vie dure
Les différents contrats
de coopération
20. 20
Organismes interfaces
un service
CCI CENTRE
Les soutiens
à la coopération
Enterprise Europe Network est un réseau visant à aider plus
particulièrement les petites et moyennes entreprises à exploiter
pleinement leur potentiel et à développer leurs capacités d’innovation.
Il propose une gamme intégrée de services aux entreprises : information
et conseil sur les questions européennes (réglementation, financements,
programmes ...), appui et accompagnement à l’international, services en
faveur de l’innovation et du transfert de technologies. Il aide des PME de
tous secteurs à tirer avantage des opportunités offertes par le Marché
unique. www.enterprise-europe-network.ec.europa.eu
CCI Centre, tête de pont du réseau consulaire régional, s’appuie sur
les forces vives des six chambres départementales pour défendre les
entreprises, promouvoir l’initiative, favoriser la transmission et prendre
part à l’effort de formation. Son rôle est d’anticiper, de préparer et
d’orienter les politiques de développement. CCI Centre est la structure
hôte d’Enterprise Europe Network en région Centre. www.centre.cci.fr
Bpifrance promeut et soutient le développement industriel et la croissance
par l’innovation, notamment technologique et contribue également au
transfert de technologie (activités de service, conseil, financement ou
mobilisation de ressources complémentaires, et d’expertise, à l’échelon
local, national, communautaire et international, de nature à soutenir la
croissance des entreprises innovantes). www.bpifrance.fr
L’Agence Régionale pour l’Innovation et le Transfert de Technologie
Centre, partenaire d’Enterprise Europe Network en région, accompagne
toutes les entreprises régionales, quels que soient leur taille et leur
domaine d’activité, dans leur politique d’innovation. www.arittcentre.fr
Le Réseau Centre Innovation (RCI), permet aux PME et TPE d’initier
une démarche d’innovation, d’identifier leurs besoins technologiques,
de construire un projet, et de trouver les spécialistes nécessaires. La base
de données Technéo référence les compétences des équipes à même
de venir en appui aux projets innovants des entreprises : organismes
publics et parapublics dédiés à la recherche et à la technologie ainsi que
les sociétés privées spécialisées. www.rdt.fr
Les idées reçues
ont la vie dure
Les bénéfices de la coopération
entreprise - recherche
Les différents contrats
de coopération
21. Les soutiens
à la coopération
Nous avons une démarche
de prospection des entreprises.
Nous sommes également sollicités
sur recommandations du Réseau
Centre Innovation (RCI).
Nous organisons aussi
des conférences ou visitons
des salons pour nous faire
connaître des entreprises.
LES « JOURNÉES DES LABORATOIRES »
Les bénéfices de la coopération
entreprise - recherche
un rendez-vous recherche/entreprise organisé par S2E2
Catherine Zuber, animatrice réseau du pôle S2E2 en 2012,
explique le but de ces journées
21
Autres méthodes
Il existe de nombreux autres moyens de trouver
des partenaires de recherche, tels que :
le recensement des structures de recherche
ayant déposé des demandes de brevets en
relation avec les axes de développement de
l’entreprise via le site :
http://fr.espacenet.com par exemple,
l’identification de laboratoires ou de centres
experts par le biais de revues scientifiques,
sites spécialisés tels que le Moteur de la
Recherche :
www.lemoteurdelarecherche.fr,
ou encore la participation à des salons
ou colloques scientifiques et techniques
spécialisés.
« CETIM-CERTEC
Gaëlle Desfosses,
Responsable des Relations Industrielles
« Les PME s’auto-censurent souvent lorsqu’il s’agit d’aller collaborer avec la recherche
académique, car elles ont un sentiment d’infériorité face à ces scientifiques
multi-diplômés. Pourtant, chefs d’entreprises et chercheurs ont besoin les uns des autres.
Pour les entreprises, travailler avec la recherche académique, c’est accéder à une expertise,
un matériel qu’ils n’ont pas sous la main. Quant aux chercheurs, les prestations qu’ils font
pour les industriels génèrent de l’argent dont ils ont besoin pour financer leurs travaux.
Le problème, c’est que bien souvent, ils ne savent ni se trouver, ni se parler. C’est pourquoi,
depuis 2010, le pôle S2E2 organise chaque année une Journée des laboratoires, véritable
rendez-vous de l’innovation où acteurs de l’industrie et de la recherche académique
peuvent nouer des contacts privilégiés.
Ce moment convivial, où l’on parle technique et science, permet aux chefs
d’entreprise de comprendre qu’ils ne sont pas si éloignés des chercheurs, puisque comme
eux, ils sont intéressés par la technique. Le contact humain est privilégié et les chefs
d’entreprise peuvent facilement nouer des contacts avec des
laboratoires et des chercheurs, pour mettre en place des collaborations
intéressantes. Les Journées des laboratoires permettent ainsi de concrétiser des projets
industriels innovants, d’identifier des compétences et des partenaires
potentiels, d’assurer une veille active et d’échanger avec des experts.
Les idées reçues
ont la vie dure
Les différents contrats
de coopération
ILS TÉMOIGNENT
22. 22
Les soutiens
à la coopération
«
Les idées reçues
Les bénéfices de la coopération
Les différents contrats
ont la vie dure
entreprise - recherche
de coopération ILS TÉMOIGNENT
GREMI
Propos recueillis auprès de Pascal BRAULT
Directeur de Recherche CNRS, Responsable de l’Axe de recherche
« Procédés Plasma et Laser pour la conception de couches minces et nanostructures »
Le GREMI est l’un des grands laboratoires « procédés plasmas » en France et possède
une très large palette de réacteurs et systèmes. Le laboratoire travaille dans un objectif
de compréhension des mécanismes élémentaires, à partir d’observations
expérimentales combinées à de la modélisation.
Comment les entreprises ont-elles connaissance de votre activité de recherche ?
Elles découvrent souvent nos activités via des congrès, des colloques, des présentations
que nous faisons auprès des pôles de compétitivité, ou encore grâce aux services
de valorisation de l’université et du CNRS.
Comment identifiez-vous un bon projet de collaboration ?
Il faut que la collaboration ait un intérêt pour l’entreprise et pour le laboratoire.
Cela se traduit pour la première par un possible transfert de technologie,
et pour le second, par la possibilité de valoriser le travail effectué pour le compte
de l’entreprise en termes de recherche. De manière générale, notre intervention permet une
réponse équilibrée en termes de recherche fondamentale et appliquée. Il ne faut
en effet pas dissocier ces deux composantes, la recherche fondamentale étant
essentielle pour innover.
Quels sont les conditions de réussite d’un projet de collaboration ?
L’important dans une discussion avec un industriel, que ce soit une PME ou un grand groupe,
c’est de faire des efforts pour se mettre à la portée de l’autre (ceci marche
dans les deux sens), de sorte que l’on puisse monter un projet gagnant-gagnant.
Envisagez-vous de poursuivre votre collaboration avec des entreprises ?
Oui car il est très motivant de travailler sur la concrétisation, surtout si elle peut
se traduire par une réussite industrielle. Ce n’est bien sûr pas toujours le cas,
l’essentiel étant de partager une démarche qui peut conduire à l’innovation
et resserrer les liens entre la recherche et les entreprises.
23. 23
GLOSSAIRE
UN DOCTORANT est un jeune chercheur menant un projet de
recherche sur une durée de trois ans, comprenant la rédaction et
la soutenance d’une thèse dans le but d’obtenir le grade de docteur.
La généralisation du terme « doctorant » a été introduit au milieu des
années 90, pour remplacer le terme « thésard », à consonance péjorative
et « étudiant ». La charte européenne du chercheur recommande que
le doctorant soit considéré comme un professionnel de la recherche
à part entière, et non plus comme un étudiant en cours de formation.
POSTDOC : on appelle souvent chercheur postdoctoral (ou,
improprement, postdoctorant ou encore chercheur postdoctorat,
souvent en abrégé en « postdoc ») un chercheur titulaire d’une thèse
de doctorat (généralement depuis moins de dix ans) engagé en
contrat à durée déterminée dans un laboratoire de recherche.
LE CRÉDIT IMPÔT RECHERCHE (CIR) est une aide fiscale destinée
à encourager les efforts des entreprises en matière de R&D. Il s’agit
d’une réduction d’impôt calculée en fonction des dépenses de R&D
de l’entreprise. L’excédent du CIR non encore imputé fait naître une
créance sur l’Etat que l’entreprise peut mobiliser. Le crédit d’impôt vient
en déduction de l’IR ou de l’IS dû par l’entreprise au titre de l’année où
les dépenses ont été engagées.
CETU : les Centres d’Expertise et de Transfert de l’Université sont
des structures de transfert de technologies et d’expertises, mises
à la disposition des laboratoires et des entreprises.
CER : les Centres d’Etudes et de Recherche favorisent la recherche
partenariale entre laboratoires publics et privés.
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24. network enterprise europe
enterprise europe
ec.europa.eu/enterprise-europe-network
un service
CCI CENTRE