Essentiel siemens france_octobre 2016

siemens.fr/essentiel
L’essentiel
Siemens France
Acteur d’une industrie compétitive
Octobre 2016
*L’ingéniosité au service de la vie

Siemens en France
Siemens dans le monde
Les temps forts
Vision 2020
3 leviers pour une croissance durable et profitable
Électrification, automatisation, digitalisation
Nos solutions pour la réindustrialisation
de la France
Engagé pour une nouvelle France industrielle
Transition énergétique
Ressources humaines
Un employeur attractif
Nos activItés
Power and Gas
Wind Power and Renewables
Energy Management
Building Technologies
Mobility
Digital Factory
Process Industries and Drives
Siemens Healthineers
Financial Services
Sommaire
1
2
4
6
12
20
22
24
28
32
36
40
44
48
52
56
60
66
Profil
Siemens s’inscrit dans l’histoire industrielle
française depuis plus de 160 ans et met son
savoir-faire au service de la réindustrialisation.
Contribuant par sa force d’innovation à la
modernisation de l’industrie, Siemens prend part
à l’internationalisation de l’économie française,
que ce soit par ses propres capacités d’exportation
ou en permettant aux PME de se développer
sur ses marchés internationaux.
En France, depuis l’intégration de Dresser-Rand
en juin 2015, le Groupe compte près de
7000 collaborateurs, huit sites industriels
et onze centres de R&D (dont huit à responsabilité
mondiale). S’appuyant sur un ancrage régional
fort avec près de 70 implantations, Siemens est
un acteur économique important, qui participe au
renforcement des filières industrielles innovantes.
Siemens France a enregistré en 2015 un chiffre
d’affaires de 2,2 milliards d’euros, dont 31 %
réalisés à l’export.
2

Illkirch-Graffenstaden
Wittelsheim
Haguenau
Saint-Louis
Fabrication de systèmes
d’entraînements mécaniques.
Conception et reconditionnement
de systèmes de mise en sécurité
des bâtiments.
Production d’instruments
de contrôle: transmetteurs de
pression, débitmètres magnétiques
et ultrasoniques, outils de mesure
de gaz, sondes de température,
positionneurs de vannes pour
les secteurs de l’environnement,
de la pétrochimie, de la chimie
et de l’agroalimentaire.
Ingénierie et production
d’appareillages pour le transport
d’énergie et la distribution d’électricité
haute et très haute tension.
Lyon/Roanne
Grenoble
Logiciels de simulation de systèmes
mécatroniques pour les industries
mécaniques.
Conception et production
d’équipements et systèmes
électriques haute tension.
Ingénierie et réalisation de solutions
et services clés en main pour
les réseaux de transport
et de distribution d’électricité.
Toulouse
Systèmes de suivi de production
(MES – Manufacturing Execution
Systems) pour les industries
pharmaceutiques
et de la santé.
Systèmes de métros automatiques
clés en main Val, Airval et Cityval.
Saint-Denis
(siège)
Le Havre
Massy
Logiciels de simulation de comportement
d’objets complexes pour les secteurs
de l’aérospatial, de la défense,
de l’automobile et l’énergie éolienne.
Châtillon
Systèmes de métros entièrement
automatiques et développement des
nouvelles générations d’automatismes
d’aide à la conduite.
Buc
Systèmes d’extinction automatique
et de détection incendie embarqués
dans les domaines aéronautique,
ferroviaire et du bâtiment.
Étude, réalisation et essais haute puissance
de compresseurs centrifuges pour
l’industrie du pétrole et du gaz, turbines
à vapeur monoétagées, services associés.
Lisses
Production de médicaments
« radiotraceurs » utilisés
dans l’imagerie médicale.
Labège
Logiciels de calcul automatique
des mouvements des robots
pour les constructeurs.
2,2milliards d’euros de chiffre d’affaires(1)
31 %du chiffre d’affaires réalisé à l’export(1)
6900collaborateurs(1)
8sites industriels(1)
11centres de R&D dont 8
à responsabilité mondiale(1)
Près de 2milliards d’euros d’achats annuels
passés par le groupe Siemens
auprès de fournisseurs français
7000fournisseurs français référencés
par le groupe Siemens, dont
plus de 54 % sont des PME
Implantations Siemens
Sites industriels
Centres de R&D
Siemens, une entreprise
implantée en France
depuis plus de 160 ans
1(1) Chiffres clés de l’exercice fiscal 2015 (oct. 2014-sept. 2015).

Siemens France est une filiale du groupe Siemens AG, fondé en Allemagne en 1847.
Résolument européen dans ses centres de décision et de production, le Groupe est présent
dans plus de 200 pays.
Spécialiste de l’électrification, de l’automatisation et de la digitalisation, Siemens fournit des
technologies à haute efficacité énergétique qui contribuent à préserver les ressources naturelles.
Leader mondial de la construction d’éoliennes en mer, l’un des principaux constructeurs
de turbines à gaz et à vapeur pour la production d’énergie, Siemens est aussi un acteur
majeur du transport d’énergie. Pionnier des solutions d’infrastructures, des équipements
d’automatisme, des systèmes d’entraînement et des solutions logicielles dédiées
à l’industrie, le Groupe est également un acteur de premier plan de l’imagerie médicale.
Avec 348000 collaborateurs au 30 septembre 2015, Siemens a réalisé un chiffre d’affaires(1)
de 75,6 milliards d’euros pour un bénéfice après impôts de 7,3 milliards d’euros.
(1) Au 30 septembre 2015, date de clôture du dernier exercice et au titre de ses activités poursuivies.
Profil
Au plus près des clients
partout dans le monde
Chiffre d’affaires par activité(1)
17 % Healthcare 17 % Power and Gas
13 % Process Industries
and Drives
7 % Wind Power
and Renewables
13 % Digital Factory 16 % Energy Management
10 % Mobility 8 % Building Technologies
Non compris: Financial Services.
Amérique
21,7
Chiffre d’affaires(1)
(en milliards d’euros)
29 % du total mondial
73500
Collaborateurs(2)
Europe, CEI(3)
,
Afrique, Proche
et Moyen-Orient
(Allemagne
non comprise)
27,6
98800
Collaborateurs(2)
Asie,
Australie
15,1
61500
Collaborateurs(2)
Allemagne
11,2
114000
Collaborateurs(2)
(1) Chiffre d’affaires selon le siège du client.
(2) Au 30 septembre 2015, date de clôture du dernier exercice et au titre de ses activités poursuivies.
(3) Communauté des États indépendants.
Recherche et développement(2)
4,5 milliards d’euros
d’investissements en R&D
(soit 5,9 % du chiffre d’affaires)
7650 déclarations
d’invention, soit en moyenne
35 par jour ouvré
3700 demandes de brevet
déposées, soit en moyenne
17 par jour ouvré
1 collaborateur sur
10 travaille dans la R&D
32100 collaborateurs
à l’échelle mondiale
contribuent à la R&D
de Siemens
56200 brevets
à l’échelle mondiale
Siemens dans le classement
des dépôts de brevet:
N° 3 Europe (2014)
N° 3 Allemagne (2014)
N° 21 États-Unis (2014)
32

Les temps forts
Juillet 2016
Premier vol public à l’aéroport de Schwarze
Heide en Allemagne d’un avion de voltige
Extra 330LE propulsé par un moteur
hybride électrique et doté d’une puissance
continue de près de 260 kW. Avec cette
technologie, Siemens apporte une pré-
cieuse contribution au projet de coopéra-
tion avec Airbus, conclu en avril 2016,
visant à promouvoir le développement du
transport aérien à propulsion électrique.
Juin 2016
Siemens France inaugure à Toulouse son
nouveau site où sont regroupées les activi-
tés mondiales consacrées à sa gamme
de métro automatique Val: activités de
recherche & développement, d’ingénierie,
de direction de projets et de maintenance
liées aux projets clés en main de métros
automatiques Val, Cityval et Airval.
Juin 2016
Siemens et Gamesa ont signé des accords
à caractère juridiquement contraignant,
portant sur la fusion de l’activité éolienne
de Siemens, services éoliens inclus, avec
celle de la société Gamesa, en vue de créer
un nouveau leader mondial des turbines
éoliennes. Siemens détiendra une partici-
pation de 59 % dans la nouvelle entité issue
de la fusion, qui sera intégrée au périmètre
de consolidation du Groupe, et les action-
naires actuels de Gamesa détiendront 41 %
du capital. La nouvelle entité issue de la
fusion des deux activités conservera sa
solide présence sur ses marchés.
Juin 2016
Siemens crée next47: une entité séparée,
dédiée aux start-up dont l’objectif est de
promouvoir encore plus les idées disrup-
tives et d’accélérer le développement de
nouvelles technologies. Le nom de l’unité,
« next47 », fait référence à l’année de fon-
dation de Siemens en 1847. Elle associera
l’agilité, la vitesse et l’indépendance à une
base de clients globale, de nombreuses
années d’expérience, la crédibilité et la
solidité financière, et disposera d’un finan-
cement de 1 milliard d’euros durant les
cinq premières années.
Mai 2016
Siemens Healthcare devient Siemens
Healthineers. Ce nouveau nom sous lequel
Siemens Healthcare opère, à l’échelle
mondiale, est l’expression de l’esprit
pionnier et de l’expertise en ingénierie
médicale de l’entreprise.
Avril 2016
Airbus Group et Siemens signent un accord
de coopération dans le domaine de la pro-
pulsion hybride électrique. Il s’agit d’un
projet commun de grande ampleur, centré
sur l’électrification de l’aviation, dont l’ob-
jectif consiste à démontrer la faisabilité
technique de divers systèmes de propul-
sion hybride électrique à l’horizon 2020.
Mai 2016
Siemens fournira les éoliennes de 7 MW
et le raccordement au réseau d’électricité
pour le projet offshore Beatrice en Écosse.
D’une capacité de 588 MW, le parc éolien
offshore pourra alimenter plus de
400000 foyers britanniques en électricité
verte. Siemens en assurera également la
maintenancependantunepériodede15ans.
Janvier 2016
Siemens renforce son identité visuelle
mondiale, dont la composante centrale
est la signature « Ingenuity for life »
(L’ingéniosité au service de la vie).
La nouvelle signature résume ce que
l’entreprise représente depuis les toutes
premières inventions novatrices de son
fondateur: compétence technique, génie,
innovation et sens des responsabilités.
Janvier 2016
Siemens et CD-adapco ont conclu un
accord portant sur le rachat des actions
de CD-adapco par Siemens. CD-adapco est
une société américaine qui compte parmi
les leaders de la simulation numérique
en mécanique des fluides.
Février 2016
Dans le cadre du projet Eole (prolonge-
ment de la ligne E du RER vers l’ouest),
SNCF a conclu un contrat avec Siemens
France pour la mise en œuvre d’un nou-
veau système d’exploitation des trains de
technologie CBTC (Communication Based
Train Control). Ce nouveau système d’au-
tomatisme, de contrôle et de supervision
des trains, appelé « NExTEO », permettra
d’améliorer l’exploitation de cette ligne.
Avril 2016
Siemens et Valeo concluent un accord
portant sur la création d’une joint-venture
à 50/50 dans les systèmes de propulsion
électrique haute tension. Avec ce rapproche-
ment, les deux entreprises entendent don-
ner naissance à un leader mondial dans le
domaine des composants et des systèmes
de propulsion électrique haute tension,
qui couvrira tous les types de voitures élec-
triques, qu’il s’agisse de véhicules hybrides,
hybrides rechargeables ou encore tout
électriques. Soumise à l’approbation des
autoritésdelaconcurrence, lajoint-venture
devrait commencer ses activités au dernier
trimestre de l’année civile 2016.
Avril 2016
Siemens devient le premier équipementier
pour systèmes industriels à obtenir une
certification et une qualification de sécu-
rité pour son automate S7-1500, délivrées
par l’Agence nationale de la sécurité des
systèmes d’information (ANSSI). Pour les
opérateurs d’importance vitale, la qualifi-
cation constitue une attestation d’un plus
haut niveau de sécurité et de confiance,
permettant au produit de participer à la
protection de leurs infrastructures contre
la cybermenace. C’est également une
recommandation à l’achat faite par l’ANSSI
pour les besoins de l’État français. En juin
2016, ce sera au tour du commutateur
industriel Ethernet Scalance XM400
d’être certifié par l’ANSSI.
4 5

«We make
real what
matters»(1)
La stratégie Vision 2020 définit la manière dont le Groupe entend se développer
et s’adosse aux tendances de fond que sont l’augmentation continue de la consommation
énergétique mondiale, l’urbanisation, la mondialisation des échanges, la mutation
démographique et le changement climatique. Elle oriente en conséquence l’allocation
des ressources du Groupe afin de renforcer le cœur de métier de l’entreprise dans
les trois domaines de l’électrification, de l’automatisation et de la digitalisation.
Réorientation des activités du Groupe
C’est dans ce contexte que le Groupe a recentré
son portefeuille d’activités et qu’il a ainsi consacré
près de 10 milliards d’euros au renforcement de
ses activités dans les domaines de l’automatisation
et des logiciels, dont 6 milliards d’euros dans la R&D.
Avec l’accord de rachat, début 2016, de l’entreprise
américaine CD-adapco, Siemens poursuit sa stratégie
de croissance dans le domaine de la digitalisation en
enrichissant son portefeuille de logiciels industriels.
Siemens a, en outre, mené à bien deux acquisitions
stratégiques dans le domaine de l’électrification
de la filière pétrole et gaz. Il s’agit, d’une part,
de l’acquisition des activités des petites et moyennes
turbines à gaz aérodérivatives de Rolls-Royce (en
mai 2014) de manière à compléter son portefeuille
Vision 2020
(1) « Nous réalisons ce qui importe »
1] Domaines
de croissance?
2] Gisement
de bénéfices potentiel?
3] Pourquoi Siemens?
4] Valeur synergétique?
5] Changements
de paradigme?
Turbines à gaz
aérodérivatives
et compresseurs.
Prix d’achat de
785 millions GBP
et versement d’un
complément de
200 millions GBP pour
un accès exclusif aux
futurs développements
technologiques en
matière de turbines
aéronautiques.
Siemens
Vision 2020
Activités dont les performances sont insuffisantes Décisions prises en fonction des impératifs stratégiques
Mise en œuvre de la stratégie Vision 2020
Compresseurs,
turbines et moteurs
pour l’industrie du
pétrole et du gaz.
L’opération s’élève au
total à 7,8 milliards USD.
Logiciels de simulation
numérique en
mécanique des fluides.
Prix d’achat de
970 millions USD.
Healthcare IT
Cession annoncée à Cerner
pour 1,3 milliard USD.
Microbiology
Cession annoncée
à Beckman Coulter
pour environ450 millions USD.
Audiology
Cession annoncée à EQT
pour 2,15 milliards EUR.
Water Technologies
Cession à AEA Partners.
Metals Technologies
Coentreprise Primetals
Technologies avec MHI.
Joint-venture entre Siemens
et Valeo dans les systèmes de
propulsion électrique haute tension.
Soumise à l’approbation des
autorités de la concurrence, la
joint-venture devrait commencer
ses activités au dernier trimestre
de l’année civile 2016.
BSH
Cession à Bosch des 50 % détenus.
Valeur des capitaux propres:
3,25 milliards EUR, dont un prix de
vente en numéraire de 3 milliards
EUR, assortis du versement
complémentaire d’un dividende
de 250 millions EUR.
6 7

et à renforcer sa position à long terme dans le secteur
de l’exploration pétrolière et gazière. Et, d’autre part,
de l’acquisition (juin 2015) de Dresser-Rand, l’un
des principaux fournisseurs mondiaux d’équipements
et de services mettant en œuvre des machines
tournantes pour l’industrie du pétrole et du gaz.
Plus récemment, Siemens a conclu un accord
de coopération avec Airbus Group, centré sur
l’électrification de l’aviation, dont l’objectif est de
démontrer la faisabilité technique de divers systèmes
de propulsion hybride électrique à l’horizon 2020.
Enfin, Siemens et Valeo projettent la création
d’une joint-venture 50/50 dans les systèmes de
propulsion électrique haute tension pour tous
les types de voitures électriques.
Siemens Healthineers: partenaire de
référence d’un secteur en pleine mutation
Société autonome au sein du Groupe depuis 2015,
Siemens Healthcare devient, en mai 2016, Siemens
Healthineers. Ce nouveau nom sous lequel Siemens
Healthcare opère, à l’échelle mondiale, est
l’expression de l’esprit pionnier et de l’expertise
en ingénierie médicale de l’entreprise. Siemens
Healthineers s’attache à proposer à ses clients
des solutions de pointe et à aider les professionnels
de la santé à offrir à leurs patients des soins de qualité
et une meilleure prise en charge.
Amélioration durable de la profitabilité
L’amélioration durable de la profitabilité de l’entreprise
est une autre priorité de la stratégie Vision 2020.
Pour ce faire, les ressources consacrées à l’innovation
et à l’instauration d’une plus grande proximité
avec les clients sont significativement augmentées,
les coûts générés par les procédures internes et les
charges exceptionnelles liées aux projets sont réduits,
et les activités dont la rentabilité est insuffisante sont
redressées ou cédées (cf. page 07). Toutes ces mesures
conduiront à des gains de productivité d’environ
1 milliard d’euros d’ici à la fin 2016, à leur tour
réinvestis dans l’innovation, un meilleur suivi
des clients et l’amélioration de la productivité.
Une culture de la participation
et de la propriété
À côté du recentrage stratégique et du redressement
de la profitabilité, Vision 2020 s’appuie sur un
troisième pilier: une culture d’entreprise qui se fonde
à la fois sur l’actionnariat salarial et sur l’engagement
de chacun à décider et à agir dans l’intérêt de
l’entreprise selon la devise « Agis toujours comme
si c’était ta propre entreprise ». Une telle culture
renvoie à l’histoire entrepreneuriale du Groupe,
tout en sollicitant l’esprit d’innovation et la perfor-
mance de chaque salarié.
L’actionnariat salarial pratiqué de longue date dans
le Groupe a été renforcé. Aujourd’hui, 153000 sala-
riés sont actionnaires de Siemens dans plus de
67 pays. Un des objectifs du Groupe est d’étendre
ses programmes d’actionnariat et de les rendre
plus attractifs, de manière à franchir le cap des
200000 salariés actionnaires. À cette fin, Siemens
mobilisera chaque année jusqu’à 400 millions d’euros,
en fonction des résultats enregistrés, pour
la distribution d’actions gratuites aux salariés.
Next47: nouvelle entité pour donner
plus de liberté aux « jeunes pousses »
À compter du 1er
octobre 2016, Siemens fonde une
entité séparée, dont l’objectif sera de promouvoir
les idées disruptives et d’accélérer le développement
de nouvelles technologies. Ouverte aussi bien aux
collaborateurs qu’aux créateurs, aux start-up externes
et aux sociétés déjà établies, elle offrira des espaces
d’expérimentation pour explorer de nouvelles idées
commerciales dans les secteurs d’innovation straté-
giques de la société. Cette nouvelle unité disposera
d’un financement de 1 milliard d’euros durant les cinq
premières années.
L’innovation conduite
par les collaborateurs
Siemens lance également un fonds d’investissement
visant à renforcer et encourager de manière ciblée
la culture de l’innovation auprès de ses collabora-
teurs. L’entreprise mobilisera à cet effet jusqu’à
100 millions d’euros sur les trois ans à venir,
qui viendront s’ajouter aux 300 millions d’euros
supplémentaires investis dans la R&D sur l’exercice
en cours. Cet investissement servira à promouvoir
les idées créatives des collaborateurs et à les mettre
en œuvre pour le bénéfice de l’entreprise. Contrai-
rement aux projets financés par Next47, ces projets
ne devront pas nécessairement être liés aux
nouvelles technologies ou aux nouvelles activités
pour être soutenus. Ils pourront également viser
une amélioration des processus et des services
ou une meilleure fidélisation des clients.
8 9

objectifs
Vision 2020
Être un partenaire
de choix pour les clients
20 % d’augmentation
de satisfaction clients.
Le « Net Promoter Score »,
l’enquête annuelle de satisfaction
des clients est l’outil de mesure
du degré de satisfaction des
clients chez Siemens. L’entreprise
vise à cet égard une augmentation
d’au moins 20 %.
Mettre en œuvre un système
d’objectifs financiers
20 % de croissance par
rapport aux principaux
concurrents.
Siemens doit atteindre son objec-
tif de rendement des capitaux
engagés (Return on Capital
Employed – ROCE) de 15 à 20 %.
Sa croissance moyenne doit
se situer au-dessus de celle
de ses principaux concurrents.
15%
20%
Développer un
management mondial
30 % du management
des divisions
et business units
hors d’Allemagne.
L’orientation mondiale de
Siemens – actif dans plus de
200 pays, 86 % du chiffre d’affaires
réalisé hors d’Allemagne –
doit être plus visible au niveau
du management. D’ici à 2020,
plus de 30 % du management
global des divisions et des entités
opérationnelles devra être
implanté hors d’Allemagne.
Être un employeur
de premier plan
75 % de satisfaction
dans les catégories
« management »
et « diversité » dans
le cadre des enquêtes
mondiales auprès
des salariés.
La réussite de l’entreprise repose
sur le plein engagement et la
satisfaction de ses collaborateurs.
Siemens entend être un employeur
attractif. Cette attractivité est
mesurée chez Siemens à l’aide
du « Siemens Global Engagement
Survey », une enquête mondiale
réalisée tous les deux ans auprès
des collaborateurs.
Renforcer la culture
de la propriété
50 % d’augmentation
du nombre de salariés
actionnaires.
Le nombre de salariés actionnaires
doit augmenter d’au moins 50 %
pour franchir le cap des 200000.
Créer de la valeur durable
Conquérir de
nouveaux secteurs de
croissance et remettre
sur la bonne voie les
activités insuffisam-
ment rentables.
Mettre en œuvre une
gouvernance rigoureuse
Réduction des coûts
de 1 Md€ d’ici à 2016.
Les fonctions de direction du
Groupe et les fonctions transver-
sales doivent être renforcées et
l’organisation doit être simplifiée.
Les coûts doivent diminuer
d’environ 1 milliard d’euros
d’ici à la fin de l’exercice 2016.
1
Le programme « Siemens Vision
2020 » et les sept objectifs
à atteindre d’ici là:
10 11

3leviers pour
une croissance
durable
et profitable
L’histoire de Siemens est étroitement liée à celle de l’électrification, tant le
Groupe a contribué à la plupart des grandes innovations liées à la production,
au transport et à la distribution de l’électricité. Après avoir conçu les
premières commandes de machines automatiques, Siemens a exercé
une influence significative sur le développement de l’automatisation.
Devenu par sa maîtrise des processus et des moyens de production l’un des
pionniers de la digitalisation de l’industrie, Siemens dispose d’un troisième
levier pour une croissance pérenne et profitable de ses activités.
1312

Dans le cadre du recentrage de son portefeuille d’activités, le Groupe
se concentre sur l’ensemble de la chaîne de création de valeur dans le domaine
de l’électrification. Il y dispose d’un savoir-faire unique allant de la production d’énergie
à son utilisation efficace, en passant par son transport et sa distribution. Grâce
à la convergence entre les logiciels et les technologies digitales d’une part, et les
métiers traditionnels de l’automatisation et des systèmes d’entraînement d’autre
part, le Groupe est également en mesure d’apporter à ses clients des solutions
uniques pour exploiter toutes les opportunités résultant de la digitalisation.
Un portefeuille d’activités
centré sur l’électrification,
l’automatisation et
la digitalisation
Pour soutenir cette orientation stratégique, Siemens
prévoit d’investir près de 4,8 milliards d’euros en R&D
sur l’exercice 2016, soit 300 millions d’euros de plus
qu’en 2015. Une grande part de ces fonds supplé-
mentaires devrait être consacrée à l’automatisation,
à la digitalisation et aux systèmes énergétiques
décentralisés. Au cours de l’exercice 2015, les
dépenses en R&D ont représenté 5,9 % du chiffre
d’affaires de l’entreprise, soit une progression de
0,3 % sur un an.
Électrification
Dans un contexte de consommation croissante de
l’électricité dans tous les domaines de la vie, Siemens
dispose d’une vaste gamme d’applications: des
contrôleurs d’ambiance aux installations industrielles,
en passant par l’éclairage urbain et les véhicules
électriques, pour ne citer que celles-ci. Présent sur
toute la chaîne énergétique, Siemens possède
l’expertise nécessaire pour permettre à ses clients
d’optimiser l’offre de production, de gérer la
demande et d’améliorer l’efficacité énergétique.
Interconnexion électrique
France-Espagne
Siemens a ainsi réalisé les deux stations de conversion
en courant continu pour Inelfe, société commune
entre RTE et REE. Il s’agit de la plus puissante liaison
en courant continu (HVDC - 2000 MW), qui permet
de doubler les échanges entre la France et l’Espagne
et d’économiser 2,3 millions de tonnes de CO2 par an.
De telles interconnexions internationales sont
essentielles pour garantir la sécurité d’approvisionne-
ment électrique des pays, puisqu’elles permettent
d’exporter de l’énergie dans les moments de forte
production et de faible demande (par exemple, la nuit)
et vice versa. Elles permettent aussi d’importer de
l’électricité lors de soudaines hausses de la demande
ou de défaillance du système électrique. Le réseau
fonctionne comme une mutualité: plus il est étendu,
plus le risque est faible. L’augmentation de la capacité
d’interconnexion entre la France et l’Espagne grâce
à la ligne Baixas-Santa Llogaia renforce l’ensemble
du réseau électrique européen et accroît donc
sa résistance aux éventuels risques et incidents,
en améliorant notablement la qualité et la sécurité
d’approvisionnement électrique des deux pays, et plus
particulièrement celle des régions de l’Ampurdan et
du Roussillon. La technologie déployée se distingue
par sa capacité à transporter de l’électricité dans les
deux sens, de la France vers l’Espagne, et inversement.
Automatisation
L’automatisation fait appel à des systèmes électroniques
qui englobent toute la hiérarchie de contrôle-commande
depuis les capteurs de mesure, en passant par les
automates, les bus de communication, la visualisation,
l’archivage, jusqu’à la gestion de production et des
ressources de l’entreprise. Elle vise à optimiser tous les
processus technologiques pour les rendre plus flexibles
et plus rationnels, pour les maintenir à un très haut
niveau de qualité, pour économiser énergie et matières
premières et pour protéger l’homme et son environne-
ment encore plus efficacement. Siemens a acquis un
savoir-faire unique dans les projets d’automatisation
tant dans le domaine de l’industrie de fabrication
et des procédés que dans celui des transports et
du bâtiment, ou encore de l’énergie et de la santé.
Automatisation intégrale des lignes
1, 4 et 14 du métro parisien
L’expertise développée par Siemens France dans les
transports urbains clés en main s’exprime aussi dans la
création et la modernisation de lignes autour de projets
d’automatisation, partielle ou totale. Le système de
commande et de pilotage automatique Trainguard MT
CBTC dote les réseaux de métros d’une intelligence
embarquée et au sol qui permet d’augmenter la
fréquence de passage des trains, tout en améliorant la
sécurité et la flexibilité de l’exploitation, et en réduisant
les consommations d’énergie ainsi que les coûts de
génie civil. C’est pour ces raisons que les métros
de New York, São Paulo, Budapest, Barcelone et Alger
ont notamment fait ce choix technique.
Dans le cas de la ligne 1 du métro parisien, le système
d’automatisation de l’exploitation des trains de Siemens
France (SAET) a été déployé sans interruption de
service, avec introduction progressive de rames
entièrement automatiques, alors que cette ligne
transporte en moyenne 725000 passagers par jour.
Ce système, déjà utilisé sur la ligne 14 et reconnu pour
ses performances et sa fiabilité, a également été retenu
par la RATP pour l’automatisation de la ligne 4.
Production
d’énergie
Utilisation
de l’énergie
Imagerie médicale
et diagnostic
de laboratoire
Transport
et distribution
de l’énergie des
réseaux intelligents
Digitalisation
Automatisation
Électrification
~7-9%
~4-6%
~2-3%
Croissance de
marché attendue
Power and Gas
Wind Power and
Renewables
Power Generation
Services
Energy Management Building Technologies
Mobility
Digital Factory
Process Industries
and Drives
Healthcare Financial Services
14 15

Digitalisation
La « quatrième révolution industrielle », celle
de la digitalisation, touche à des activités comme
l’intelligence artificielle, le big data, l’impression 3D, les
biotechnologies, la robotique ou encore l’Internet des
objets, et devrait transformer toute la chaîne de valeur et,
de production, et à travers elle, les produits et les services.
Pour Siemens, la digitalisation est bien plus qu’un secteur
d’activité, c’est le principal moteur de sa croissance.
17500 ingénieurs en informatique travaillent au
développement de progiciels sectoriels et de solutions
logicielles très diverses. Les logiciels de simulation sont
essentiels pour pouvoir accélérer la mise sur le marché
de produits, tout en améliorant la qualité et en réduisant
les coûts. Le récent rachat de l’éditeur de simulation
CD-adapco vient compléter le portefeuille de logiciels
industriels du Groupe. Siemens poursuit par ailleurs sa
stratégie de digitalisation de la production avec une prise
de participation de 85 %, en août 2016, dans Materials
Solutions Ltd. Cette société compte parmi les leaders
du taux de défaut à la mise en service réelle ainsi que
la planification de la formation du personnel bien
en amont du lancement d’une nouvelle installation.
Qu’il s’agisse d’optimiser des processus de production,
de réguler le trafic routier ou d’exploiter des images
cliniques, aucun secteur d’activité n’échappe à la
digitalisation. Siemens est solidement implanté
dans le domaine des logiciels de conception, de
planification, d’ingénierie et de production, ainsi que
dans le domaine de la communication industrielle
en réseau. Et le Groupe offre déjà à ses clients une
trentaine de services liés aux technologies digitales.
Pour les services aux turbines à gaz, par exemple,
Siemens propose un nouveau modèle dans lequel
les services et leur paiement reposent sur l’optimisa-
tion de la flexibilité et l’efficacité des turbines.
Les informations sur l’opportunité d’une maintenance
prédictive émanent des données d’exploitation
de la turbine elle-même, une analyse de données
intelligentes détectant l’ensemble des comporte-
ments suspects.
Dans le domaine de la mobilité, la conception
virtuelle permet de réduire les temps de mise sur
le marché des trains, tout en optimisant le confort
des passagers. De plus, grâce à l’analyse des données,
les nouveaux systèmes d’information et de réserva-
tion de billets interréseaux, ou encore les postes
de commande digitaux, déjà en place aujourd’hui,
offriront encore plus de fonctionnalités dans le futur
pour l’optimisation des déplacements.
La digitalisation révolutionne l’industrie
L’Internet modifie profondément l’économie.
Pour les entreprises de production, les enjeux sont
La fabrication additive (impression 3D) mise en œuvre
par Siemens adopte une approche globale couvrant
l’ensemble de la chaîne de création de valeur
1 2 3 4 5Conception
de produit
Planification
de la
production
Fournisseur
Exécution Servicesmondiaux de la fabrication additive, et elle est notam-
ment spécialisée dans la production de pièces pour des
turbines à gaz soumises à de très fortes températures.
Convergence du monde réel
avec le monde virtuel
Siemens fait converger le monde réel des solutions
d’automatisation et d’entraînement avec le monde
virtuel des solutions logicielles permettant de simuler
l’ensemble du cycle de vie d’un produit, de la concep-
tion au conditionnement, en passant par la production.
La forme la plus aboutie est celle du « jumeau numé-
rique », un double virtuel qui permet aux entreprises
de valider sur des outils numériques de nombreux
aspects du cycle de vie du produit. Il est ainsi désormais
possible non seulement de concevoir et de simuler des
produits sur ordinateur, mais aussi des lignes de produc-
tion et des processus complets, avant même de lancer
la fabrication en usine. Cela représente un gain de
temps et financier considérable. Il en résulte la réduction
L’impression 3D ne cesse de gagner en importance
dans l’industrie, les procédés de fabrication additive
par impression 3D ouvrant en effet des perspectives
prometteuses. Toutes les activités de Siemens
approfondissent d’ores et déjà les applications de cette
technologie. Dans le secteur de l’énergie, le Groupe
fait appel à la fabrication additive pour les becs
de brûleur des turbines à gaz. Il s’agit de pièces
extrêmement sollicitées, qui doivent pouvoir résister
à des températures pouvant atteindre 1300 °C.
Grâce à la fabrication additive, le temps affecté aux
réparations a chuté de 90 %, passant de 44 semaines
à 4 semaines. Dans l’industrie, Siemens a aidé son
client DMG Mori à automatiser ses machines de
fabrication additive et à les intégrer aux procédés
de traitement traditionnels.
La machine hybride est désormais capable d’impri-
mer en 3D, mais aussi de fraiser, de percer ou de
procéder à un usinage ultérieur. En automatisant
davantage les procédés, les clients disposent de
plus de données, ce qui peut constituer un véritable
atout pour optimiser le processus de production.
L’entreprise œuvre également en faveur de l’émer-
gence d’un nouveau profil de poste de « technicien
spécialisé en fabrication additive », en développant
des contenus de cours et des cursus de formation,
notamment à l’Académie Siemens de technologie
(Siemens Technik Akademie).
Ingénierie
de la
production
16 17
Sources: Siemens AG, 1 IDC, 2 Statista.

de taille. Afin de rester compétitives, elles doivent
en effet améliorer considérablement leurs processus,
leurs produits et leur modèle d’activité. Il faut
constamment proposer des nouveautés sur le marché,
à un rythme de plus en plus soutenu. Les clients
exigent en effet des produits parfaitement adaptés
à leurs besoins. La mutation de plus en plus rapide
des marchés requiert toujours plus de flexibilité, et
la recherche constante d’amélioration d’efficacité
entraîne un raccourcissement continu des délais
de développement et une utilisation efficiente des
ressources et de l’énergie. Le tout avec les mêmes
exigences de qualité, voire des exigences accrues.
Les industriels qui veulent passer à l’ère du
numérique doivent intégrer en continu leurs
logiciels dans les composantes d’automatisation,
car la seule optimisation de l’automatisation
ne suffit plus. Ce sont les logiciels intelligents
qui permettent d’améliorer encore la production.
En plus de faire communiquer les machines entre
elles, les réseaux de communication industriels
doivent pouvoir fournir des données pertinentes
pour la bonne gestion des entreprises.
Et face aux risques de cybermenace, l’enjeu
de la sécurité de l’automatisation au sein
des infrastructures sensibles est majeur.
La suite logicielle Digital Enterprise de Siemens
permet aux clients de répondre aux défis posés
par la transition numérique de l’ensemble de
la chaîne de création de valeur dans l’industrie
manufacturière.
Acteur de la digitalisation
des entreprises françaises
Porté par son expérience dans les automatismes
et par son expertise des logiciels industriels, Siemens
répond aux enjeux de productivité de tous les acteurs
industriels et de modernisation du tissu des PME.
Membre actif au sein de l’association Alliance Industrie
du Futur, Siemens soutient l’objectif principal de
cette initiative, qui vise à accélérer la modernisation
de l’outil industriel français et la transformation
de son modèle économique par le digital.
Siemens est doté de deux centres de formation
à Lyon et à Saint-Denis (les centres Sitrain) pour
faciliter l’acculturation à la transformation digitale
des clients et faire la démonstration des bénéfices
obtenus pour leurs propres sites.
Une offre technologique
ancrée en France
Dans le domaine du logiciel industriel, le Groupe
possède douze sites et emploie environ 430 collabora-
teurs, dont 200 en R&D se consacrant à la digitalisa-
tion de l’industrie: conception numérique, simulation
virtuelle de produits ou d’environnement, exécution
de la production, optimisation énergétique, ou encore
partage collaboratif des données. Les pôles de Lyon/
Roanne et de Toulouse sont aujourd’hui des centres
d’expertise nationaux qui développent principalement
des applications logicielles pour les filières automobile
et aéronautique.
Dans le domaine des automatismes, des moteurs
industriels et des services dédiés à l’industrie,
le Groupe dispose également d’un ancrage
fort avec la présence de six sites principaux en
Île-de-France et en province, et avec près de
400 collaborateurs opérant à la fois dans l’industrie
manufacturière et dans l’industrie des procédés.
Par ce maillage national et par l’expertise acquise
dans l’industrie à la fois « traditionnelle » et
virtuelle, l’entreprise est prête à relever les défis
de la compétitivité en proposant son savoir-faire
à l’industrie française et en supportant le
déploiement de l’industrie du futur.
Créer une main-d’œuvre
avec des compétences pour l’avenir
La digitalisation change le paradigme productif:
elle requiert une main-d’œuvre ouvrière qualifiée,
une haute intensité capitalistique, des réseaux
de transport de qualité, une proximité des centres
de R&D, et des clients avertis et exigeants.
En d’autres termes, le facteur coût de main-d’œuvre
s’efface, faisant de la digitalisation un puissant
vecteur de « onshoring ».
Convaincu que la main-d’œuvre ouvrière qualifiée
issue de la formation duale est un atout compétitif
majeur et l’acteur central de la digitalisation,
le Groupe est le leader mondial de la formation
duale, avec 11000 apprentis formés chaque année.
En France, Siemens et l’Académie de Toulouse
ont signé un partenariat pour renforcer l’attractivité
des filières technologiques. Cette dernière a fait le pari
d’investir dans une plateforme numérique développée
par Siemens, dédiée à la gestion des automatismes
industriels, pour l’ensemble des BTS électrotechnique
et CRSA de l’Académie (23 établissements privés et
publics), soit près de 400 étudiants par an. D’une
durée de quatre ans, ce partenariat permettra aux
enseignants (60 déjà formés par Siemens) de préparer
leurs élèves, à partir de nouveaux concepts
et d’applications réelles, aux enjeux et fonctions de
l’usine de demain.
Un champion européen
du numérique
La coopération franco-allemande, portée par
l’alliance stratégique entre Atos et Siemens, formée
en 2011, par l’entrée de Siemens dans le capital
d’Atos à hauteur de 12 % et par l’accord portant sur
un contrat informatique de 8,73 milliards d’euros,
a permis de faire émerger un champion européen
du numérique. En outre, le fonds commun d’investis-
sement et d’innovation entre les deux groupes,
s’élevant à 150 millions euros, se concentre sur le
développement de solutions innovantes indispen-
sables à l’Industrie du futur, telles que l’analyse
avancée de données, la cybersécurité et la connecti-
vité, au service de la transformation numérique de
leurs clients pour maintenir leur compétitivité face
à l’arrivée de nouveaux entrants exploitant à plein
les technologies numériques.
Connectivité
Savoir-faire
Sinalytics
appareils connectés,
incluant les éoliennes,
les bâtiments, les trains
plateforme d’analyse
des données industrielles
+300000
Analyses des données
Mieux appréhender
les données intelligentes
en exploitant des technologies
de pointe
Compétence produit,
expertise métier
et savoir-faire en science
des données
ingénieurs en
développement logiciel
17500
Bénéfices clients
> Disponibilité élevée
> Moindres coûts
> Performance accrue
> Sécurité renforcée
Sinalytics, nouvelle
plateforme d’analyse des
données industrielles
Siemens a développé une plateforme logicielle
baptisée « Sinalytics ». Déployée à l’échelle de
l’entreprise, elle associe différentes technologies
classiques et nouvelles dans les domaines de
la télémaintenance, de l’analyse des données
et de la cybersécurité. Elle permet d’agréger,
de transférer de manière sécurisée et d’analyser
les énormes quantités de données produites par
les capteurs des machines et des installations.
Siemens utilise les informations ainsi acquises
pour proposer à ses clients de nouveaux services,
destinés par exemple à améliorer la maintenance
prédictive des turbines à gaz, des turbines
éoliennes, des trains, des bâtiments ou
des systèmes d’imagerie médicale.
Quelque 300000 appareils sont d’ores
et déjà connectés à Sinalytics. La plateforme
intègre de puissantes technologies de cybersécurité
qui permettent de transférer, de stocker
et d’analyser en toute sécurité les données
confidentielles. Plus globalement, les services
numériques (Digital Services) permettent d’avoir
recours à l’analyse des données et des algorithmes
de pointe, proposant ainsi aux clients
de la maintenance sur mesure et assurant
une disponibilité élevée de leurs systèmes.
18 19

Nos solutions
pour la
réindustrialisation
de la France
Avec près de 7000 salariés, huit sites industriels, onze centres de R&D
(dont huit à responsabilité mondiale) et 7000 fournisseurs français auprès
desquels Siemens effectue près de 2 milliards d’euros d’achats annuellement,
le Groupe est un acteur majeur de la réindustrialisation française.
Usine Dresser-Rand
du Havre
2120

de solutions de réalité virtuelle et augmentée, et de
simulation 3D, notamment dans les industries aéronau-
tique et automobile. Articulée avec l’offre du Groupe
en matière de digitalisation, cette activité apporte un
soutien crucial à la montée en gamme et à la compétiti-
vité de l’industrie française.
Siemens soutient fortement l’objectif principal de
l’initiative récente, lancée dans le cadre de l’Alliance
pour l’usine du futur. Au travers du Gimélec, Siemens
est ainsi partenaire de cette initiative, notamment sur
la formation, le développement de l’offre technologique
et la coopération franco-allemande. Siemens est,
en effet, convaincu que la France, du fait de la qualité
de ses formations, de l’excellence de sa R&D publique
et privée, de son tissu de PME et de grandes entreprises
avancées en matière de digitalisation des processus
de production, peut jouer un rôle pionnier dans cette
quatrième révolution industrielle. À condition de lever
deux obstacles structurels: la faible ouverture de certains
marchés industriels, frein à l’innovation, et l’insuffisance
d’une main-d’œuvre ouvrière qualifiée aux métiers
de demain, qui est et restera au cœur de la production.
Fort d’une expérience inégalée dans la formation en
alternance qui voit le Groupe former 11000 apprentis
chaque année, Siemens a annoncé un soutien potentiel
de plusieurs centaines de millions d’euros à l’Éducation
nationale sous la forme:
- de la mise à disposition gratuite de logiciels
de conception 3D à destination des établissements
jusqu’aux formations bac + 2;
- du développement de solutions pédagogiques
numériques et collaboratives autour de la conception,
la modélisation, la virtualisation de produits et/ou
d’équipements industriels mécatroniques en lien
avec les systèmes d’automatisation industriels;
- de la mise en place de plateformes permettant la
certification de connaissances des étudiants sur des
produits et solutions industriels, en parallèle du diplôme
préparé (à partir de bac + 2), favorisant la promotion des
jeunes diplômés et facilitant l’insertion professionnelle.
L’Académie de Toulouse et Siemens ont récemment
signé un partenariat pour renforcer l’attractivité
des filières technologiques visant les BTS Électrotech-
nique et CRSA de l’Académie, soit près de 400 étudiants
par an. Cet accord, s’étendant sur quatre ans, comprend
l’investissement dans une plateforme numérique dédiée
à la gestion des automatismes industriels, qui permettra
aux enseignants de préparer leurs élèves aux enjeux et
fonctions de l’usine de demain à partir de nouveaux
concepts et d’applications réelles.
Le référencement des partenaires:
un processus performant pour
emmener les PME à l’export
Siemens importe en France l’une des clés de la compé
titivité de l’industrie allemande, à savoir sa capacité
à maintenir des partenariats étroits entre grands
groupes et leur écosystème de PME.
Au travers des partenariats noués avec ses fournisseurs
français, Siemens qui réalise près d’un tiers de son chiffre
d’affaires français à l’export, s’entoure d’un écosystème
réactif et opérationnel, capable pour les plus perfor-
mantes des entreprises d’accompagner le Groupe à
l’international.
C’est le cas de grandes entreprises comme Atos,
dont Siemens est le premier actionnaire, ou de PME
comme Francéole, Mersen ou Promocab Industrie.
En outre, Siemens France, en vue de soutenir les PME/ETI
et de renforcer les relations avec son écosystème de
partenaires stratégiques, propose une solution de
financement dite d’« affacturage inversé » leur permet-
tant de recevoir des paiements anticipés sous 48 heures
après la validation des factures.
Réindustrialisation de la France
Acteur historique de la réindustrialisation française, Siemens est déterminé
à développer les emplois et la valeur ajoutée du Groupe en France,
s’il y bénéficie d’une parfaite égalité des chances avec les grands marchés
d’équipements ferroviaires et de production d’énergie renouvelable.
Engagé pour une nouvelle
France industrielle
Siemens à la pointe
de l’innovation en France
Le Groupe développe dans l’Hexagone, avec ses
partenaires et pour ses clients, des avancées technolo-
giques mondiales, telles que l’automatisation intégrale
de la ligne 1 du métro parisien sans interruption de
service, la contribution à l’invention d’une spécialité
médicale – la chirurgie mini-invasive guidée par l’image
à l’IHU de Strasbourg –, ou encore la plus puissante
interconnexion électrique existante, qui relie le réseau
français de RTE au réseau espagnol de REE. Siemens
investit, en outre, plusieurs dizaines de millions d’euros
par an dans ses huit sites industriels et ses onze centres
de R&D, dont huit à responsabilité mondiale.
L’usine alsacienne de Haguenau, centre de compétences
mondial du groupe Siemens en mécatronique pour
l’instrumentation et l’analyse de process, compte près
de 800 collaborateurs et exporte 97 % de sa production
dans une soixantaine de pays. En relocalisant des
productions réalisées précédemment au Royaume-Uni,
en Croatie et au Danemark, le site a démontré le
potentiel de réindustrialisation français. En 2016, le site
se renforce avec le rapatriement du centre de Recherche
& Développement danois spécialisé en mesure des débits,
améliorant considérablement la collaboration entre
la conception et la production déjà réalisée sur place.
Grâce au rachat de Dresser-Rand, Siemens opère
désormais au Havre un centre d’excellence international
de 700 salariés, spécialisé dans l’étude, la réalisation et
les essais haute puissance de compresseurs centrifuges,
turbines à vapeur monoétagées, ainsi que dans les
services associés.
En 2015, Siemens a décidé d’implanter en France,
à Toulouse, le siège mondial de ses activités de métros
automatiques clés en main de la gamme Val. Ce choix
stratégique s’inscrit dans le cadre du soutien du Groupe
à la réindustrialisation de la France et s’appuie sur les
partenariats industriels que Siemens a déjà noués dans
la métropole toulousaine.
Soutenir la montée en gamme et
la compétitivité de l’industrie française
Plus de 430 collaborateurs, dont 200 en R&D, se
consacrent au développement de logiciels industriels.
Ils se répartissent sur les centres de R&D de Massy, Lyon/
Roanne et Toulouse, et accompagnent la mise en œuvre
7000 2Md€ 31%
Près de
fournisseurs français,
dont plus de 54 % de PME,
référencés par Siemens.
d’achats annuels
de Siemens auprès de
fournisseurs français.
du chiffre d’affaires
de Siemens France réalisés
à l’export.
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes
d’information (ANSSI) a prononcé successivement,
en avril et juin 2016, la certification et la qualifi-
cation d’un automate programmable Siemens
Simatic S7-1500, puis la certification du commu-
tateur industriel Ethernet Scalance XM400. Pour
les opérateurs d’importance vitale, la qualification
constitue une attestation d’un haut niveau de
sécurité et de confiance, permettant au produit de
participer à la protection de leurs infrastructures
contre la cybermenace. Il s’agit aussi d’une recom-
mandation à l’achat par l’ANSSI pour les besoins
de l’État français. La qualification atteste de
la pertinence des fonctions évaluées pour les
besoins de la sécurité nationale et de la confiance
résultant des processus de développement au sein
de Siemens. Elle précise les conditions d’emploi,
permettant notamment au produit de contribuer
à la protection des infrastructures vitales.
La qualification de l’automate Siemens est la
première étape du développement par Siemens
d’un ensemble de composants visant à renforcer
la sécurité des systèmes industriels.
Cybersécurité: Siemens, premier
équipementier pour systèmes
industriels, reconnu par l’État pour
protéger les infrastructures critiques
22 23

La transformation du modèle énergétique national a pour ambition de contribuer
à la lutte contre le changement climatique et de réduire la facture énergétique. Elle
offre également à la France l’opportunité de diversifier les ressorts de sa croissance,
de réorienter l’appareil productif sur de nouveaux segments à forte valeur ajoutée,
notamment dans les domaines des énergies renouvelables, du transport sobre
en carbone, du bâtiment durable et de l’efficacité énergétique.
L’évolution du mix électrique:
un impact sur la production…
La loi ambitionne de faire évoluer le mix électrique
français par la diminution du poids de l’énergie
nucléaire et des énergiques thermiques convention-
nelles génératrices de CO2 au bénéfice de celui
des énergies renouvelables et des productions
biomasse décentralisées.
La transition énergétique accentuera donc l’évolution
d’un réseau électrique centralisé, unidirectionnel,
vers une production décentralisée, fondée sur
des sources variées, qui exige une gestion
de la consommation électrique optimisée face
à de nouveaux défis: l’intermittence de la production
d’énergie renouvelable, les limitations de la capacité
des réseaux existants, le vieillissement des infra-
structures, l’importance des coûts d’acheminement,
les risques de black-out et les usages nouveaux
de l’énergie. Acteur clé de l’électrification, Siemens
apporte des solutions complètes pour permettre
à ses clients de s’adapter à ces changements et de
sécuriser leurs approvisionnements.
… et sur le transport d’électricité
La mise en service de moyens de production faisant
appel aux énergies renouvelables exige de renforcer
les liaisons de transport d’électricité interrégionales
et d’augmenter les capacités d’interconnexions
avec les États voisins qui constituent la colonne
vertébrale du futur marché européen de l’énergie.
Le projet Inelfe, pour lequel Siemens a réalisé
les deux stations de conversion alternatif-continu,
permet de doubler les échanges entre la France et
l’Espagne par la plus puissante liaison en courant
continu jamais réalisée (2 GW). La technologie HVDC
PLUS de Siemens est un levier majeur pour rendre
N° 1 1530 2Md€
Plus de
mondial dans l’éolien
offshore: 2100 machines
Siemens raccordées, soit
une capacité globale de plus
de 7,3 gigawatts (GW).
centrales de production
d’électricité Siemens
opérationnelles
dans le monde.
d’économie réalisée
à l’échelle mondiale, grâce
aux audits énergétiques
menés par Siemens auprès
de ses clients.
24 25

le réseau électrique plus efficace: elle peut réduire
de 30 à 50 % les déperditions d’énergie lors
du transport, là où les flux d’énergie étaient subis
par les opérateurs, et elle augmente la stabilité
du réseau et optimise ses performances.
Agir pour une filière
éolienne compétitive
En 2030, 32 % de la consommation énergétique,
en France, devrait se faire sous forme d’énergies
renouvelables. Par son expérience inégalée, Siemens
contribue fortement à l’atteinte de cet objectif.
En 2015, dans l’éolien terrestre, Siemens comptabilise
plus de 400 MW de puissance installée en France
(alimentant environ 350000 foyers), se plaçant
parmi les principaux constructeurs en France.
Ce succès repose sur ses clients, mais aussi sur
un réseau dense de partenaires, implantés sur tout
le territoire national. Il s’agit de PME spécialisées
en matière de production industrielle – comme
l’entreprise bourguignonne Francéole pour les mâts,
la vendéenne Rollix pour les couronnes d’orientation
ou l’ardéchoise Chomarat pour les renforts des pales –
ou de PME présentes dans les activités de service aux
éoliennes – comme l’entreprise picarde Seibo pour la
maintenance ou la francilienne Cornis pour l’inspection
de pales. Référencés par le Groupe, ces partenaires
accompagnent également Siemens à l’export.
Avec la nouvelle plateforme d’éolienne à entraîne-
ment direct de 130 mètres de rotor disponible
dès 2017, Siemens propose une éolienne particuliè-
rement bien adaptée aux faibles conditions de vent
caractérisant le marché français.
Leader mondial de l’éolien en mer avec plus d’une
turbine installée par jour, Siemens milite pour que
la France s’inspire, lors des prochains appels d’offres,
des bonnes pratiques européennes, particulièrement
celles mises en place au Danemark et aux Pays-Bas:
celles-ci favorisent une baisse des coûts de l’éolien
en mer via la mise à disposition d’études préalables
de caractérisation des sites, sous la direction des
autorités adjudicatrices, ainsi qu’une compétition
renforcée entre les acteurs. En ce sens, Siemens
salue l’annonce du ministère de l’Énergie en
novembre 2015 de mettre en place un tel dispositif
pour le troisième appel d’offres. Une telle approche
devrait permettre de réduire significativement le tarif
d’achat (qui est de 220 €/MWh sur les premiers
appels d’offres en France) pour le porter à moins de
140 €/MWh, soit un niveau plus proche de celui déjà
pratiqué sur d’autres champs éoliens européens.
À cet égard, l’objectif de Siemens est d’atteindre
un coût de l’éolien offshore inférieur à 80 €/MWh
à l’horizon 2025, afin d’assurer un développement
soutenable de cette filière industrielle.
La pérennité de la filière éolienne offshore,
notamment française, dépend, en effet, autant de
sa compétitivité européenne, voire internationale,
que de la soutenabilité de son modèle économique
pour les finances publiques.
L’expérience de Siemens, sa maîtrise d’une produc-
tion industrielle des éoliennes, de leur installation
et de leur raccordement, ainsi que son étroite
collaboration avec certaines PME françaises
de la filière, sont autant de leviers à disposition
des autorités publiques.
Développer les moyens thermiques
de production d’électricité
Conséquence de la drastique diminution de la
production d’énergie à base de fuel et de charbon
(et du besoin de disposer d’une composante flexible
en complément de l’hydraulique), les centrales gaz
à cycle combiné occuperont une place croissante dans
le mix électrique. Siemens a livré en France trois de ces
centrales clés en main, qui se caractérisent par leurs
faibles émissions de CO2. Siemens a également été
sélectionné pour le projet de centrale gaz à cycle
combiné de Landivisiau, prévu dans le cadre du Pacte
énergétique breton pour pallier notamment les risques
de black-out en Bretagne.
Dans le même temps, l’un des vecteurs de décentrali-
sation de la production énergétique est le développe-
ment des centrales biomasse, qui ont pour spécificité
d’utiliser des ressources locales (bois, déchets…).
Siemens fournit en France des turbines vapeur à ces
projets éco-responsables à forte efficacité énergétique.
Maîtriser la demande d’énergie
La transition énergétique française se distingue
enfin par l’attention apportée à l’efficacité énergétique,
notamment des bâtiments et des transports.
Dans le but d’accélérer la rénovation énergétique
des bâtiments et de développer des bâtiments
publics à énergie positive, Siemens développe des
solutions pour les collectivités engagées dans une
démarche de développement durable. Il a ainsi mis
en place pour les communes de Rezé et de Saint-
Martin-d’Hères une gestion technique centralisée
du chauffage. Les solutions de suivi et de relevé
en temps réel intégrées permettent ainsi de détecter
les dérives de consommation et d’agir sur la facture
énergétique en réalisant jusqu’à 20 à 40 %
d’économies.
Par ailleurs, en matière de transports collectifs,
Siemens propose un ensemble de solutions sobres
en carbone: il s’agit notamment des chaînes de
traction des bus électriques ainsi que de différents
systèmes de recharge et de gestion de l’alimentation
électrique. Il s’agit aussi de la dernière génération
de métro automatique Cityval. Celui-ci est doté
d’un système de stockage d’énergie embarqué
sous forme de batteries et de supercapacités
qui fournissent la puissance au démarrage et
récupèrent une grande partie de l’énergie cinétique
de freinage, afin de réduire la consommation
globale d’énergie.
Le Groupe prévoit de réduire de moitié, dès 2020,
ses émissions de CO2, représentant actuellement
quelque 2,2 millions de tonnes par an, et atteindre
une empreinte carbone nulle à l’horizon 2030.
Pour cela, Siemens investira près de 100 millions
d’euros sur les trois prochaines années, dans le but
de réduire l’empreinte énergétique de ses sites
de production et de ses bâtiments.
Le Groupe agira sur trois axes. Premièrement,
il utilisera des systèmes d’énergie distribués dans
ses installations de production et ses bureaux.
Deuxièmement, il emploiera systématiquement
des véhicules à faibles émissions et des concepts
d’e-mobilité dans son parc automobile mondial.
Troisièmement, il privilégiera les sources d’énergie
propre, émettant peu ou pas du tout de CO2,
comme le gaz naturel ou l’éolien.
Siemens compte abaisser sa facture d’énergie
de 20 millions d’euros par an en investissant dans
des technologies innovantes, comme des systèmes
de gestion de l’énergie, des systèmes d’automati-
sation des bâtiments et des procédés de
production, et des systèmes d’entraînement
éco-énergétiques pour la fabrication. « Limiter
notre empreinte carbone, ce n’est pas seulement
un geste citoyen, c’est aussi de la bonne gestion
d’entreprise », souligne Joe Kaeser, Président
et CEO de Siemens AG.
Siemens veut atteindre une empreinte carbone nette nulle d’ici à 2030
Nouveau type de navire développé spécifiquement pour
l’entretien et la maintenance des parcs éoliens éloignés.
26 27

Ressources humaines
Acteur global présent dans plus de 200 pays, Siemens est un employeur international,
capable d’identifier et d’attirer des talents partout dans le monde, au bénéfice
du Groupe dans son ensemble. Les politiques de formation et de développement
personnel, de rémunération et de mobilité, la culture de leader technologique
confortent le positionnement du Groupe en tant qu’employeur de choix.
Un employeur attractif
Tout en favorisant la mobilité interne – 57 % des
postes ouverts (CDI, CDD, CIFRE) ont été pourvus
par nos propres salariés en 2015 –, Siemens
France s’appuie sur une marque employeur
réaffirmée pour attirer des talents venus de
l’extérieur. Selon le classement Universum 2016,
Siemens gagne une nouvelle place et arrive en
8e
position du Top 50 des employeurs les plus
attractifs du monde pour les étudiants ingénieurs.
De son côté, Siemens France a reçu le label Top
Employers pour la septième année consécutive,
qui récompense des pratiques telles que la refonte
complète du parcours d’intégration des collabora-
teurs, la formation des nouveaux managers primée
par l’e-learning Excellence Awards (ELEA) 2015,
ou encore la mise en place du travail à domicile.
Formation et développement
des compétences
En 2015, Siemens France a investi plus de 10 mil-
lions d’euros en formation, qui ont permis de former
18000 stagiaires. Pour développer l’employabilité
de ses collaborateurs et faciliter leur évolution dans
un environnement de plus en plus international et
digitalisé, Siemens développe l’e-learning en tant
que modèle d’apprentissage. L’ensemble de ses
collaborateurs et stagiaires bénéficie d’un libre
accès à un portail d’autoformation à l’anglais, ainsi
qu’à un large panel d’outils informatiques (pack
Office, Linkedin, Photoshop…).
Siemens historiquement
engagé dans l’apprentissage
L’intégration des jeunes est une tradition chez
Siemens. Le Groupe accueille 11000 apprentis,
ce qui le place au 1er
rang de la formation duale.
Engagé dans le projet gouvernemental pilote
Erasmus+, Siemens permet à certains de ses
apprentis de se développer dans le cadre de
périodes d’échange France-Allemagne. Siemens
déploie également des programmes fédérateurs,
comme Europeans@Berlin, une initiative de
formation de jeunes techniciens internationaux
lancée en 2012.
Recrutés partout en Europe, une soixantaine
d’étudiants sont réunis annuellement en promotion,
à Berlin. Ils bénéficient d’une formation complète,
théorique et pratique.
Des périodes d’application en entreprise sont
prévues, tant en Allemagne que dans leur pays
d’origine où ils sont destinés à retourner à l’issue
des trois ans et demi de formation.
En France, Siemens propose plus de 200 nouveaux
contrats en alternance tous les ans, de niveau bac
à bac + 5, sur l’ensemble de ses métiers: technique
(production, service, R&D), commercial, projet
et fonctions supports.
Politique de diversité
La politique de la diversité menée par Siemens
France s’appuie sur des accords d’entreprise qui
fixent le cadre des actions relatives au handicap
et à l’égalité professionnelle.
En s’appuyant sur des partenariats avec des
associations comme Tremplin et L’ADAPT, Siemens
développe une politique handicap innovante, grâce
à des dispositifs tels que le Centre Être et Handicap
(CEH), à Saint-Denis, et l’atelier protégé internalisé
sur le site de production de Siemens, à Haguenau.
Ces dispositifs favorisent l’insertion dans l’emploi
de personnes handicapées éloignées du travail.
Ils accueillent ces travailleurs dans les locaux
mêmes de l’entreprise, afin de favoriser leur retour
vers le milieu ordinaire. Depuis son ouverture en
2009, le CEH a accueilli et formé plus de 350 per-
sonnes. En 2014, le CEH a été récompensé à la fois
par le prix OCIRP Acteurs Économiques et Handicap
et par celui de l’Innovation RH décerné par le Cercle
Humania. Siemens a signé en 2015 son quatrième
accord sur l’emploi des travailleurs handicapés (pour
la période 2015-2018) et poursuit ses actions en
faveur de l’intégration des personnes en situation
de handicap. En mai 2016, Siemens a lancé le
réseau des relais handicap pour relayer localement
les informations liées à la mission handicap.
GLOW: le réseau au féminin
En 2015, le réseau des femmes de Siemens France
s’est ouvert à l’ensemble des collaboratrices.
Le programme Global Leadership Organization
of Women (GLOW), dont l’objectif est de promouvoir
le développement professionnel des femmes,
compte plus de 90 membres, qui se réunissent
pour organiser des ateliers, des conférences et des
événements. GLOW est associé à onze autres réseaux
professionnels (Orange, EDF, BNP Paribas…) pour
promouvoir l’évolution de carrière des femmes.
Entre autres initiatives, GLOW a activement contribué
à la conférence-débat « Mixité et performance »,
fin 2015, qui a réuni plus de 300 participants.
Partenariat historique avec l’association
Nos Quartiers ont des Talents
Siemens s’engage auprès des jeunes diplômés issus
de quartiers prioritaires, grâce à son partenariat
historique avec l’association Nos Quartiers ont des
Talents qui poursuit un double objectif: accompa-
gner les jeunes dans leur insertion professionnelle
et leur transmettre les connaissances.
28 29

Dans le cadre du dispositif de parrainage de jeunes
diplômés dans leur recherche d’emploi, développé
par l’association, plus de 400 jeunes ont été parrainés
par plus de 100 collaborateurs de Siemens.
À l’occasion de ses dix ans d’existence et forte
des succès remportés, l’association a publié
en 2015 un livre blanc, auquel Siemens s’est associé
en vue de proposer des solutions pour relancer
l’ascenseur social.
Une responsabilité sociale
et environnementale au bénéfice
de l’enfance
En 2015, Siemens a cofondé une nouvelle course
solidaire, la « No Finish Line Paris by Siemens ».
Ouverte au grand public, cette course non-stop
sur le Champ-de-Mars, à Paris, a pour objet
de lever des fonds en faveur d’associations locales,
nationales et internationales œuvrant pour les
enfants défavorisés et malades, respectivement,
le Samusocial de Paris, la Chaîne de l’Espoir
et la NFL International. À chaque kilomètre
parcouru, les partenaires, dont Siemens en premier
lieu, s’engagent à verser 1 euro pour soutenir
un des projets associatifs.
La seconde édition qui s’est tenue en avril 2016
a rassemblé 6700 participants qui ont levé plus
de 83000 euros de dons en parcourant autant
de kilomètres. La Siemens Fondation d’entreprise
France finance l’ensemble des kilomètres
parcourus pour un projet du Samusocial de
Paris au profit de l’insertion des enfants sans
domicile fixe par un don de 70000 euros.
www.nofinishlineparis.com
Nos
activités
Power and Gas / p. 32
Wind Power and Renewables / p. 36
Energy Management / p. 40
Building Technologies / p. 44
Mobility / p. 48
Digital Factory / p. 52
Process Industries and Drives / p. 56
Siemens Healthineers / p. 60
Financial Services / p. 66
Siemens a introduit le concept novateur
de Siemens Office, qui privilégie à la fois
le déploiement maîtrisé du travail à domicile et
celui du travail nomade au sein de l’entreprise.
Le principe repose sur le libre choix du poste
de travail et le partage de tous les espaces
permettant l’équilibre des besoins de
collaboration et de concentration, offrant
la double possibilité d’échanger sans déranger
et de se concentrer sans risque d’être interrompu.
Le choix des espaces de travail, pour lesquels
le mobilier et la configuration ont été adaptés,
se fait en fonction du métier et des besoins
des collaborateurs (espaces pour se concentrer,
se réunir, de confidentialité, de créativité,
de convivialité). Cette transformation
de la manière de travailler présente de
multiples avantages, à commencer par l’équilibre
entre vie privée et vie professionnelle, avec
l’introduction du travail à domicile. Mais elle
permet également de développer de nouveaux
comportements et fonctionnements au sein
de l’entreprise en réorganisant la géographie
des espaces, leur vocation et la façon dont
chaque collaborateur peut se les approprier.
Le travail mobile favorise la flexibilité et
l’indépendance, la collaboration et les
échanges, supporté par des équipements et
des infrastructures IT adaptés (PC portables
et téléphones mobiles, accès à distance,
espaces de travail équipés d’écrans et
de système d’audio/vidéoconférence, etc.).
Promouvoir une nouvelle manière de travailler
Ressources humaines
30 31

15,666
milliards d’euros
de commandes
13,193
milliards d’euros
de chiffre d’affaires
50000
collaborateurs
Source: chiffres Siemens AG – exercice fiscal 2015.
LES ENJEUX DE DEMAIN
Si la transition énergétique permet l’intégration soutenue et grandissante d’énergies
renouvelables dans la production d’électricité, elle doit s’appuyer également sur les moyens
thermiques de production, dits « conventionnels », qui sont autant de leviers flexibles pour
assurer un équilibre production-consommation, tout en préservant les ressources.
3332

Optimiser
la production électrique
La division Power and Gas propose des produits et solutions pour les marchés
du pétrole et du gaz, de l’énergie et du secteur industriel. Cette division s’attache
à fournir à ses clients des produits et solutions fiables, efficaces, propres et sécurisés.
Avec 130 ans d’expérience dans la construction
de centrales électriques clés en main et plus de
1530 centrales en exploitation dans le monde,
la division Power and Gas développe un large
portefeuille de produits, en France comme à l’export:
turbines à gaz de capacité de 1 à 400 mégawatts
(MW), turbines à vapeur de 45 kW à 1900 MW,
générateurs de 25 à 2235 mégavoltampères (MVA),
ainsi qu’une vaste gamme de compresseurs. À ses
côtés, la division Power Generation Services assure
la fiabilité élevée et les performances optimales
des équipements rotatifs de production d’énergie
du secteur industriel.
Elle permet d’offrir des services visant à accroître
la fiabilité, la performance et la rentabilité
des installations, des solutions et des produits
de ses clients.
La division Power and Gas a intégré une nouvelle entité:
Dresser-Rand. Cette intégration lui permet d’allier
l’expertise du département Compresseurs de Siemens
– et les services qui y sont associés – aux solutions
personnalisées mettant en œuvre des machines
tournantes de Dresser-Rand. Elle permet aujourd’hui
à Siemens de disposer d’un portefeuille complet de
produits et solutions à destination de l’industrie du
pétrole et du gaz, ainsi qu’une base installée fortement
élargie, et de lui permettre ainsi d’offrir des produits,
des solutions et des services de classe mondiale
pour répondre aux besoins du marché.
Centrales à cycle combiné gaz
En France, trois centrales clés en main à cycle
combiné gaz (CCG) ont été réalisées par Siemens
depuis 2007: Pont-sur-Sambre (412 MW),
Émile Huchet (860 MW) et Toul (413 MW). Mise en
service, en 2010, la centrale à cycle combiné gaz
d’Émile Huchet a longtemps constitué la plus grosse
unité CCG opérationnelle en France. Par ailleurs,
Siemens a récemment été retenu par Direct Énergie
pour réaliser la centrale à cycle combiné de
Landivisiau, en Bretagne. Celle-ci contribuera au
Pacte électrique breton, qui permettra de sécuriser
l’approvisionnement électrique, en complément
de la maîtrise de la consommation et du
développement des énergies renouvelables.
Cap sur la biomasse
Power and Gas a également fourni et mis en
service les groupes turbo-alternateurs nécessaires
à la transformation de la vapeur en électricité pour
cinq des plus récentes installations de cogénération
biomasse en France dont la dernière a été mise en
service début 2016. À l’export, l’activité de Power
and Gas s’est orientée vers la fourniture d’équipements
similaires (turbine vapeur et alternateur) pour
les grands groupes français se développant à
l’international, notamment sur le marché britannique
de valorisation des déchets ménagers.
Soutien de partenaires locaux
Pour la réalisation de ses projets en France, Power
and Gas veille à mobiliser une part importante
de sous-traitance locale. Pour la construction
de la centrale électrique de Toul, par exemple, plus
de 50 % des activités de construction et d’installation
ont été confiées à des entreprises lorraines.
Power and Gas
À Vielle-Saint-Girons (Landes), la turbine
SST-300 fournie par Siemens équipe
la nouvelle centrale de cogénération
biomasse. D’une puissance de 16,5 MW,
elle produit de l’électricité à partir
de la vapeur issue de la combustion
de la biomasse. La mise en service
de cette nouvelle centrale évitera
le rejet de 400000 tonnes de CO2 dans
l’atmosphère sur vingt ans. Quinze
personnes exploiteront cette unité.
Siemens équipe la sucrerie Lesaffre
Frères, à Nangis (Seine-et-Marne),
avec une turbine gaz, des engrenages,
des automates et la supervision de
l’usine. Le système de cogénération
avec postcombustion permet d’alléger
la facture énergétique, et les installations,
de diminuer la consommation d’énergie
et les rejets de CO2 et de NOx. La turbine
à brûleur conventionnel est une
technologie fiable et assure une sécurité
d’approvisionnement en énergie pour
l’ensemble du site.
À la papeterie Clairefontaine d’Étival-
Clairefontaine (Les Vosges), Siemens
a modernisé les équipements électriques
des deux turbines vapeur datant des
années 1960 en fournissant une solution
clés en main. Elle comprend les études,
le câblage, le paramétrage, la fourniture
d’équipements et leur mise en service
en un temps réduit, conformément
aux obligations d’arrêt pour maintenance
de la papeterie. Le process industriel est
ainsi assuré dans des conditions optimales
de sécurité.
ÉqÉ uiper la nouvelle centrale
biomasse de Viellee-SSaint-Girons
Systèmme de cogénération
ava ec postcomo bustion pour alléger
lala facture énergétique
ClC aiairererer fofonttttntaiaine moddererninisese
seess ss éqéqé uiiuipepep memementntntntsss éléélece trtrt iqiqueuess
34 35

Ressource inépuisable, gratuite et non polluante, l’énergie éolienne est, à l’instar des autres
énergies renouvelables, un atout majeur de la transition énergétique en France et dans le monde.
Terrestre ou en mer, la production éolienne d’électricité devient de plus en plus compétitive
du fait de l’innovation technique appliquée aux turbines et de l’industrialisation des procédés.
6,136
milliards d’euros
de commandes
5,660
milliards d’euros
13000
collaborateurs
36 37

Nouveaux enjeux,
nouvelles énergies
Fournisseur de produits et de solutions pour ses clients producteurs d’énergie,
la division Wind Power and Renewables fabrique et installe des turbines
de grande puissance sur les marchés onshore et offshore.
Atout environnemental incontesté du mix énergétique, l’industrie éolienne cherche
à améliorer en permanence sa performance par rapport aux productions conventionnelles.
Les solutions de Siemens répondent aux besoins
des énergéticiens, tout en préservant l’environnement
grâce à des turbines éoliennes hautement fiables
et économiques. Les solutions éoliennes installées
fournissent environ 34 gigawatts (GW). Cette énergie
propre et renouvelable provient d’installations en mer
et sur terre dans le monde entier.
Leader mondial de l’éolien en mer (plus de 7,3 GW
installés dans le monde), Siemens a remporté une
commande en 2016 pour le projet East Anglia ONE.
L’entreprise assurera la fourniture, l’installation
et la mise en service de 102 turbines éoliennes,
d’une capacité de 7 MW et d’un diamètre de rotor de
154 mètres chacune. Avec 714 MW, ce projet éolien
sera le plus important jamais réalisé par Siemens en
termes de capacité installée. Après sa mise en service
prévue pour 2020, le parc éolien permettra d’alimenter
en électricité verte près de 500000 foyers.
Un parc éolien français étoffé
En France, la division Wind Power and Renewables
existe depuis 2007: ses activités s’étendent de
la conception à l’assemblage, l’installation et la
maintenance sur le long terme de parcs éoliens.
La division Power Generation Services est, quant
à elle, spécialisée en assistance, maintenance,
réparation, remplacement et modernisation des
composants et des installations. Elle offre à ses clients
français un taux de disponibilité des parcs de 98,35 %.
Avec 43 éoliennes installées en France en 2015
(pour une puissance totale de plus de 120 MW),
Wind Power and Renewables a mis en service
l’équivalent de 1 MW de puissance éolienne tous les six
jours. Elle a contribué à l’approvisionnement de plus
de 100000 foyers français. Pour le Groupe, la France
constitue un marché en pleine croissance: à ce jour,
la division comptabilise déjà plus de 400 MW installés
sur le territoire. L’activité participe au dynamisme
économique des régions concernées puisque les
activités de service ont recours à la sous-traitance locale
(Seibo, Waroude, Cadiou, FBeole, Setia).
En 2015, Wind Power and Renewables a été en
charge de la livraison, de l’installation et de la mise
en service de trois nouvelles fermes éoliennes
dans le nord et l’est de la France.
Nouveaux modèles d’éolienne
Un nouveau cap est franchi dans l’éolien offshore: la
turbine à entraînement direct de 8 MW (SWT-8.0-154)
marque une avancée majeure sur la voie de la parité
réseau en permettant de produire de l’énergie éolienne
offshore à un coût compétitif. La première de ce type
sera installée début 2017 et offrira un rendement annuel
(AEP) jusqu’à 10 % supérieur à celui de la turbine 7 MW
dans des conditions usuelles de vent en haute mer.
Quant à la turbine éolienne terrestre de 3,3 MW
(SWT-3.3-130), conçue pour des régimes de vent
modéré à faible, a obtenu le certificat type de l’organisme
de certification DNV GL, marquant une nouvelle étape
vers la production en série de cette turbine.
Wind Power and Renewables
Siemens a remporté auprès de WEB
Windenergie un contrat de livraison,
d’installation et de mise en service de
la ferme éolienne des Gourlus en région
Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine,
assorti d’un contrat de service et
de maintenance globale d’une durée
de vingt ans. Avec douze éoliennes
à entraînement direct, le champ éolien
des Gourlus, d’une puissance totale de
38,4 MW, permettra d’alimenter environ
35000 foyers en énergie.
Dans le cadre de la maintenance des sites
éoliens du Haut Cabardès et de Haut
Languedoc, gérés par l’opérateur RES,
Siemens a signé une extension de trois ans
des contrats de service avec le propriétaire
TRIG. Siemens assure ainsi la maintenance
de ces parcs pour lesquels les conditions
topographiques et météorologiques sont
complexes. Ces contrats, qui ont démarré
en octobre 2011 et ont été étendus
jusqu’en 2019, sont dits « full scope »:
ils incluent la maintenance préventive
et corrective, avec une garantie complète
sur les composants des machines en plus
d’une garantie de disponibilité du parc.
Siemens a signé des contrats de service
d’une durée de dix ans avec Volkswind
et STEAG pour les parcs éoliens
de Quesnoy 1 et 3, pour un total de
dix éoliennes SWT-2.3-101 installées
et mises en service il y a 5 ans. Ces
nouveaux contrats, qui ont démarré
en janvier 2016 sont full scope
(maintenance préventive et corrective
avec garantie complète sur les composants
des machines et de la disponibilité
du parc).
12 éoliennes à entraînement direct
pour le nouveau champ éolien
des Gourlus
Maintenance des sites de Haut
Cabardès et Haut Languedoc
STEAG et Volkswind choisissent
Siemens pour les sites de
Quesnoy 1 et 3
38 39

12,956
milliards d’euros
de commandes
11,922
milliards d’euros
52000
collaborateurs
La décentralisation des sources de production électrique ainsi que l’essor des énergies renouvelables
créent de nouveaux défis en termes de transport d’électricité. Il faut pour cela adapter les
infrastructures, renforcer les interconnexions, gérer l’intermittence des énergies renouvelables
et enfin développer l’intelligence des réseaux pour les rendre plus performants et réactifs.
40 41

Acheminer
et distribuer l’électricité
en toute fiabilité
Energy Management est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de produits,
systèmes, solutions et services pour le transport et la distribution d’énergie
électrique: basse et moyenne tension, réseaux intelligents et systèmes de transport
à haute tension.
Fort de sa compétence et de son ancrage local depuis
des décennies, Siemens réalise en France et à l’export,
des projets clés en main dans le domaine du transport
et de la distribution d’électricité: postes haute et
moyenne tension, interconnexion en courant continu,
systèmes de compensation d’énergie réactive,
recherche et développement dans le domaine de
l’appareillage haute tension. La division, implantée
à Grenoble et à Saint-Denis, dispose d’un centre de
compétences mondial, incluant des activités de R&D.
En complément d’une offre étendue de services, le site
grenoblois sert également le marché international (50 %
du chiffre d’affaires de la division). Elle se charge de la
commercialisation d’appareillage haute et moyenne
tension, de transformateurs de puissance et de services
associés, tant pour la France que pour l’export.
Intégration des énergies renouvelables
Les systèmes de transport courant continu haute
tension (HVDC) transportent l’électricité sur une
grande distance en limitant les pertes en ligne.
Fréquemment utilisés pour accroître les
interconnexions avec les pays voisins, ils renforcent
l’intégration des énergies renouvelables au sein du
réseau européen. En Europe, Siemens a installé en
mer du Nord la première station de conversion
offshore en courant continu haute tension (Bor Win 2
et 3). En France, la division a livré en 2015 les stations
de conversion de la plus puissante interconnexion
terrestre à courant continu France-Espagne.
Des projets similaires d’autoroutes électriques entre
la France et l’Espagne sont à l‘étude, de même
qu’entre la France et la Grande-Bretagne.
Innovation au cœur de la stratégie
Energy Management axe son développement sur
l’innovation: son centre de compétences haute tension
a conçu et réalisé la première sous-station électrique
mobile de 420 kV. C’est également à Grenoble que
Siemens a choisi de localiser la direction mondiale
de son activité de postes préassemblés haute tension
(solutions mobiles ou « E-houses »), en s’appuyant
sur son expertise en conception de solutions haute
tension clés en main.
À cet égard, le laboratoire grenoblois, qui effectue
depuis plus de 50 ans des essais diélectriques,
mécaniques et d’échauffement sur l’appareillage haute
tension, principalement les postes sous enveloppes
métalliques, vient d’obtenir l’accréditation Cofrac pour
la norme CEI 61439-2 des ensembles d’appareillages
basse tension de puissance.
Stabilisation et protection du réseau
La division participe également à la stabilisation
des réseaux électriques de transport au travers de
nombreuses réalisations de compensation d’énergie
réactive: compensateurs statiques de puissance
réactive, bancs de compensation filtrés 400 kV et
60 kV installés sur de nombreux points du réseau RTE.
Elle est aussi présente sur les marchés cadres ERDF
et RTE pour la réalisation de systèmes de contrôle-
commande et les protections de postes haute tension.
Energy Management
Après avoir réalisé l’extension de deux
sous-stations électriques à Nairobi et
Mombasa, les équipes grenobloises
ont mis en service la plus importante
sous-station du Kenya à Suswa, au cœur
du territoire Masaï. Elle servira de point
d’entrée et d’échange pour les sources
d’énergie géothermiques, éoliennes
et hydrauliques, qui seront réinjectées
ensuite dans le réseau national. Cette
sous-station, véritable centre névralgique
du réseau d’électricité national, a la
capacité de gérer jusqu’à seize lignes de
220 kV. Plus de 30 % de l’énergie produite
dans le pays y transitera.
Solutions de haute technologie,
ces E-houses réalisées pour le compte
de TCO (Tengizchevroil) sont des sous-
stations d’alimentation électrique 110 kV
abritées dans un bâtiment étanche et
résistant aux variations climatiques
extrêmes et à l’environnement chimique.
Elles permettront d’alimenter les
équipements en cours de réalisation
dans le cadre de l’extension de
l’immense champ pétrolier de Tengiz
(2500 km²). Il s’agit d’une première
mondiale pour Siemens France, au
regard des dimensions de ces E-houses
haute tension. Elles seront livrées en
mode plug-and-play, c’est-à-dire prêtes
à être raccordées au réseau électrique.
Inelfe, société commune détenue par les
gestionnaires des réseaux d’électricité RTE
et REE, a pour objet la réalisation de la
ligne électrique d’interconnexion entre la
France et l’Espagne dont la mise en service
a eu lieu en mai 2015. Siemens a fourni
les deux stations de conversion de la plus
puissante interconnexion électrique
en courant continu (2 x 1000 MW) avec
la dernière technologie VSC-MMC.
Cette nouvelle ligne permet de doubler
la capacité d’échanges d’électricité entre
les deux pays et d’intégrer davantage
de production à base d’énergies
renouvelables sur le réseau. Elle évite
le rejet de 1 million de tonnes de CO2
par an dans l’atmosphère.
Misee eenn ses rviccee dede llaa plplusus iimpmporortatantntee
sos us-sstatatitionon 222020 kkV dudu KKenenyaya
Réalissatatioionn dede ttroroiss E-E houses poourur
l’l’exextetensnsioionn d’d unn cchahampmp ppéétroolilierer
au Kazakhstan
Renforcement de la liaison électrique
franco-espagnole
42 43

D’ici à 2060, la France pourrait compter 73 millions d’habitants, soit 11 millions de plus
qu’en 2007(1)
. La plupart d’entre eux seront urbains et vivront plus longtemps. Cette évolution
démographique pose des défis à la fois économiques, énergétiques, de sécurité et de mobilité.
(1) Source: INSEE.
6,099
milliards d’euros
de commandes
5,999
milliards d’euros
27000
collaborateurs
44 45

Au cœur des
technologies du bâtiment
Leader mondial de la sécurité, de l’efficacité énergétique et de l’éco-compatibilité
des bâtiments et infrastructures, la division Building Technologies intervient dans les
domaines suivants: sécurité incendie, sûreté, automatisation, supervision et hypervision
des bâtiments, chauffage, ventilation, climatisation (CVC) et gestion de l’énergie.
L’activité de Building Technologies se déploie sur
41 implantations régionales avec environ
1800 salariés. Proche géographiquement de
ses clients, elle s’appuie sur un large réseau d’experts,
de bureaux d’études, d’ingénieurs commerciaux et
de techniciens de mise en service et de maintenance.
Siemens peut ainsi accompagner ses clients tout
au long du cycle de vie de leurs bâtiments.
Opérant historiquement dans le domaine des
infrastructures stratégiques telles que les centrales
nucléaires (ex.: Flamanville, Gravelines), les aéroports
(ex.: Roissy Charles-de-Gaulle, Nice), les sites
industriels critiques (ex.: Poweo à Toul) ou les
établissements de soins (ex.: nouvel hôpital d’Orléans,
Hôpital Européen Marseille, Hospices Civils de Lyon),
Siemens se positionne aussi sur de nouveaux marchés
tels que ceux des data centers, du ferroviaire et des
centres urbains.
Spécialiste de la mise en sécurité
incendie
L’activité dédiée à la sécurité incendie s’appuie sur
un centre de R&D situé à Buc (Yvelines), qui dispose
d’une responsabilité mondiale au sein du Groupe
pour le secteur de l’aéronautique. Après avoir protégé
le Concorde contre les risques d’incendie, Siemens
équipe aujourd’hui l’ensemble de la flotte d’Airbus
civils en systèmes de détection incendie. Le site
de production, implanté à Wittelsheim (Alsace),
fabrique et reconditionne des produits de sécurité
incendie commercialisés en France et dans le monde.
Le centre de R&D conçoit aussi des systèmes
d’extinction automatique pour protéger les bâtiments
et les locaux à risques spéciaux. En 2014, il a reçu
le Prix de l’innovation d’argent du salon Expoprotection
pour sa solution d’extinction silencieuse au moment
de l’éjection du gaz. Cette innovation répond à une
problématique de sensibilité au bruit des disques
durs équipant les data centers. Début 2016, Siemens
s’est vu attribuer par le Centre national de prévention
et de protection la certification APSAD de service
d’installation et de maintenance des systèmes
d’extinction automatique d’incendie par brouillard
d’eau (Sinorix H2O Jet) pour les applications « bancs
moteurs » et « groupes électrogènes ».
Innovation majeure
La division lance en 2015, DesigoTM
CC, une
plateforme d’hypervision qui intègre toutes
les disciplines techniques, pour l’intelligence du
bâtiment. C’est une révolution dans la gestion des
bâtiments; DesigoTM
CC offre une visibilité globale
sur l’ensemble des disciplines connectées: CVC,
éclairage, énergie, sécurité incendie et sûreté.
2016 voit la sortie de Desigo V6 et sa série
de contrôleurs d’ambiance gérant l’ensemble
des fonctions d’un bureau en une seule solution.
Elle vient enrichir la gamme Total Room Automation
en termes de fonctionnalités et de souplesse
de pilotage (via smartphone notamment), incitant
l’utilisateur à surveiller ses consommations et
à devenir un acteur éco-responsable en déclenchant
lui-même des actions énergétiques.
Building Technologies
Le Chrome est un bâtiment emblématique
éco-performant du nouveau quartier
d’affaires de la gare de Mulhouse.
Les 3400 m² de l’immeuble sont répartis
sur quatre niveaux de bureaux et quatre
cellules commerciales en rez-de-parvis.
L’entreprise Vonthron Equipements,
retenue pour la réalisation du lot chauf-
fage, ventilation, climatisation, sanitaire
et électricité, a sélectionné son partenaire
Siemens pour son expertise et, en
particulier, pour sa gamme d’automates
de régulation Synco. L’interopérabilité
des solutions Siemens avec les autres
marques a permis de faire interagir
aisément le monde du chauffage avec
celui de l’électricité et de la domotique,
et de mieux maîtriser les consommations
énergétiques du bâtiment.
La base aérienne 123 d’Orléans-Bricy de l’Armée
de l’air française s’étend sur 736 hectares et
emploie près de 2800 personnes. Elle a en charge
la maintenance de nouveaux avions (transport
de troupes et de matériels). Siemens a réalisé
une nouvelle installation de mise en sécurité
d’un bâtiment d’une zone classée Secret OTAN,
nécessitant la mise en place d’un système
permettant la détection d’intrusion et de
mouvements, ainsi que la détection périmétrique
horizontale. Cette solution de détection
d’intrusion par pose de barrières infrarouges
extérieures rend possible la surveillance de la
façade du bâtiment sur sa longueur et permet de
déclencher une alarme précoce avant pénétration
effective dans les locaux.
Le Chrome de Mulhouse, un bâtiment
éco-performant
Protéger la base aérienne
de Bricy dans le Loiret
EDF a lancé, en mai 2011, le chantier d’une
nouvelle centrale électrique à Saint-Pierre
(97) pour remplacer l’ancienne installation.
La DCNS, responsable de la conception
et de l’intégration de l’ensemble du process
de la centrale, a choisi les solutions Siemens
pour la détection et l’extinction incendie,
ainsi que pour l’évacuation des personnes,
et a retenu tout particulièrement le système
d’extinction par brouillard d’eau Sinorix
H2O jet, capable d’éteindre un foyer dans
un groupe électrogène en moins de deux
minutes. Une solution efficace et
économique validée par le Centre national
de prévention et de protection (CNPP).
NoN uvuvelle centrt alee EDEDFF ded
SaSainint-t-PiPiererrere-eet-t-MiM ququele on ppluluss
peperfrforormamantnte
46 47

D’ici à 2050, 70 % de la population mondiale vivra en ville. En France, les métropoles grandissent
toujours plus: les besoins de mobilité des personnes et d’acheminement des marchandises sont des
enjeux de société qui nécessitent des solutions innovantes pour garantir la fluidité des échanges.
10,262
milliards d’euros
de commandes
7,508
milliards d’euros
26000
collaborateurs
48 49

Mobility
Le spécialiste du transport
urbain et grandes lignes
Matériel roulant, automatisation et électrification ferroviaire, systèmes de gestion
du trafic routier, digitalisation des données: la division Mobility est spécialiste
du transport urbain et grandes lignes. Elle a également démontré son savoir-faire
en gestion de projets clés en main, en maintenance et en apport de solutions
de financement ciblées.
Les trains à grande vitesse de Siemens circulent déjà
dans de nombreux pays en Europe et en Asie. Ces
produits de haute technologie et d’une grande fiabilité
ont séduit encore récemment Eurostar, qui les a mis en
service entre la France et la Grande-Bretagne, fin 2015.
Mais Siemens n’exporte pas que ses trains à grande
vitesse. Les solutions conçues et développées par les
équipes de Siemens en France sont un autre exemple
de réussite industrielle et témoignent d’une capacité
à exporter la technologie française à travers le monde.
Vers l’automatisation
Le site de Châtillon, en région parisienne, abrite le centre
mondial de compétences du Groupe pour les métros
sans conducteur. À ce titre, les ingénieurs de la division
Mobility y réalisent la R&D et l’ingénierie des automatismes
pour ces métros, ainsi que pour de nombreuses lignes
requérant la technologie CBTC la plus avancée. Les
références sont nombreuses: Paris, Barcelone, Budapest,
New York, São Paulo, Alger et, récemment, Riyad et
Rennes. Pour le compte du Groupe, ces équipes assurent
également le développement des nouvelles générations
d’automatismes, tels ceux qui équiperont une nouvelle
ligne à Hong Kong, ou le réseau urbain et suburbain
Crossrail à Londres.
Implanté récemment à Toulouse, le centre mondial
de l’activité Val – les métros automatiques sur pneus
clés en main – est un héritage de Matra Transport
que Siemens a su faire fructifier après reprise de cette
activité au tournant des années 2000.
Un réseau de partenaires industriels
Ces différentes compétences sont complétées par des
prestations de services et de maintenance qui illustrent
la capacité de Siemens à accompagner ses clients
sur le long terme. Mais rien de tout cela ne serait
possible sans le réseau de partenariats industriels que
Siemens a noué en France avec des dizaines de PME
et PMI, qui contribuent, sur le long terme, aux projets
français et qui, bien souvent, accompagnent la division
Mobility dans ses projets à l’export.
Un engagement fort
dans les transports urbains
Les nouveaux projets de transport urbain qui se
dessinent en France, et sur lesquels Siemens affiche
son engagement, sont nombreux, depuis les projets
d’extension du réseau de métro de Toulouse ou de
modernisation des métros de Lyon et de Marseille
jusqu’aux projets franciliens. Pour le futur Grand
Paris, Siemens, qui réalise actuellement l’extension
de la ligne 14 vers Saint-Ouen et l’automatisation
de la ligne 4, dispose des technologies, de
la compétence et de l’expérience nécessaires
pour apporter le meilleur de son savoir-faire
aux nombreux projets à venir, qu’ils concernent
les nouvelles lignes du Grand Paris Express,
la modernisation des réseaux du métro parisien
et du RER francilien ou le développement des bus
électriques.
L’enjeu pour Metrô Rio était ici de
moderniser la ligne. Pour cela, le client
a acheté dix-neuf nouveaux trains,
que Siemens a équipés en système
d’aide à la conduite numérique (PA 135).
Ils ont été mis en service en 2014.
Pour aller plus loin dans ce projet,
Siemens a réalisé en juin 2015 l’extension
de la ligne 1 et vient d’équiper en PA 135
les entrées et les sorties de la station Central.
SNCF a choisi le nouveau système
d’exploitation de Siemens France, NExTEO,
pour la ligne du RER E en Île-de-France.
L’automatisation des réseaux (partielle ou
intégrale) permet une exploitation plus fluide
et une meilleure fréquence des lignes.
Elle offre aussi une plus grande sécurité.
Les équipes Siemens en France ont, dans ce
domaine, un savoir-faire internationalement
reconnu, dont la re-signalisation de la Canarsie
Line à New York, l’automatisation intégrale de
la ligne 1 du métro parisien, la modernisation
du réseau de la Queens Boulevard Line à New York
ou encore le doublement de la ligne A du métro
Val de Toulouse.
La lligigne 1 du métro
dee RRioi auttomomatisée par SSiemens
SNNNNCFCC choisit NExExTET OO ded Siemensnnn
popopourr le REER E
Le groupe Siemens a choisi Toulouse pour
installer son centre mondial des véhicules
automatiques légers, les Val. C’est ici que
sont désormais réunies les activités de
recherche & développement et d’ingénierie,
de direction de projets et de maintenance
liées aux projets clés en main de métros
automatiques de la gamme Val, Cityval
et Airval. Le Val, métro sur pneus 100 %
automatique, circule sous différentes
versions en France à Toulouse, mais aussi
à Lille, à Rennes ainsi qu’aux aéroports
de Paris Orly et Paris Charles-de-Gaulle.
Il est également en service à Turin (Italie),
à Taipei (Taïwan), à Uijeongbu (Corée du
Sud) et à l’aéroport de Chicago O’Hare
(USA). Le Cityval, métro automatique
de nouvelle génération, a été choisi par
Rennes Métropole pour sa deuxième ligne
en construction.
Inaugurar tion à Touloouse du centre
mondial des métros automatiques Val
50 51

Face à la globalisation de l’économie, il est essentiel pour la compétitivité de l’industrie
française d’accéder à des technologies de pointe et de se repositionner sur les secteurs
à haute valeur ajoutée.
10,014
milliards d’euros
de commandes
9,956
milliards d’euros
44000
collaborateurs
52 53

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