6. Doc. 1
1. Situez la région Centre
dans l’espace national;
dans quels domaines a-t-
elle une importance
significative à l’échelle
nationale ? (doc. 1 et 4)
2. Quels arguments
peuvent être avancés
pour parler d’un déficit
d’identité de la région ?
(doc. 2)
3. Quels éléments
d’identité apparaissent
cependant ? (doc. 1,2 et 3)
7. Synthèse
La région Centre associe trois provinces historiques : l’Orléanais, le Berry
et la Touraine. Leur regroupement en une seule Région dans le cadre de la
politique de décentralisation, initiée dès les années 1950, a posé problème
comme l’indique son nom même, peu mobilisateur. Le centre géographique
de la France est plutôt décalé vers le Massif central et cet espace ne joue
aucune fonction centrale en France. Par ailleurs il est lui-même dénué de
centre puisqu’il se caractérise par une bicéphalie problématique (Orléans /
Tours).
Toutefois le projet de changement de nom est maintenant abandonné et le
Conseil régional a fortement contribué à la lente émergence d’une identité
régionale par une active politique de communication (journaux gratuits, site
Internet, etc.).
Bien que ni littorale, ni montagnarde, la région bénéficie aussi d’une bonne
qualité de vie et d’une image de marque positive grâce à son patrimoine
(châteaux, musées) et à ses paysages, reconnue récemment par le
classement mondial par UNESCO du « Val de Loire ».
8. B. Des atouts économiques certains
1. Quels atouts économiques de la région peut-on relever ? (doc. 1, 5, 5bis et 13 )
Doc. 1
9.
10.
11. Synthèse
Les indicateurs socio-économiques de la région Centre sont plutôt
favorables : revenu fiscal moyen relativement élevé, taux de chômage
inférieur à la moyenne nationale, solde migratoire positif.
Dans le domaine agricole, en dépit de la présence locale de sols pauvres
(Sologne, Brenne), les productions sont importantes : le système de la
grande culture de la Beauce ou des plaines du Berry assure des
rendements céréaliers élevés, les vignobles AOC de la vallée de la Loire
(Sancerre, Touraine, Chinon) bénéficient d’une excellente réputation.
La région Centre a aussi été une des grandes bénéficiaires de la vague de
décentralisation industrielle des années 1960, notamment dans sa partie
Nord (Eure-et-Loir, axe ligérien). Aujourd’hui fragilisé par les
délocalisations, ce tissu industriel demeure cependant et se renouvelle
avec ses quatre « pôles de compétitivité » dont la Cosmetic Valley dans le
domaine très exportateur de la parfumerie.
Le domaine des transports et de la logistique bénéficie de la nette
amélioration des infrastructures autoroutières avec à la fois des radiales
vers Paris (A10, A20, A71, A77) et des transversales (axe parallèle à la
Loire, axe Tours – Bourges), ainsi que de la desserte de Tours par le TGV.
14. Synthèse
L’organisation de l’espace en région Centre est d’abord marquée par le
poids considérable de l’influence parisienne qui prend des formes multiples :
mobilité quotidienne de travail vers l’Île-de-France, résidences secondaires
de Parisiens, tourisme de week-end, déconcentration tertiaire, etc.
Cette influence parisienne est largement à l’origine d’une opposition qui
reste forte entre une partie Nord assez peuplée et une partie Sud
(départements du Cher et de l’Indre) beaucoup moins densément peuplée
et aux prises avec un phénomène de vieillissement démographique et de
marginalisation de populations plus pauvres. Elle a sans doute aussi gêné
l’émergence d’une grande ville au long de la Loire.
L’axe ligérien, surtout à partir d’Orléans, est cependant l’axe structurant de
la région. Il s’organise autour d’un chapelet de villes attractives. Orléans est
la capitale administrative, siège d’une académie. Mais Tours demeure
l’agglomération la plus peuplée. Blois, préfecture du département du Loir-et-
Cher parvient à se faire une place entre les deux villes principales. Cette
vaste région ne compte que deux agglomérations de plus de 100 000
habitants : les autres préfectures sont des villes moyennes alors que le
réseau relativement régulier et dense de petites villes témoigne de l’héritage
d’un riche passé rural.
19. Un pôle de compétitivité rassemble sur un territoire bien
identifié et une thématique donnée, des entreprises petites et
grandes, des laboratoires de recherche et des établissements
de formation. Il a vocation à soutenir l'innovation, favoriser
le développement des projets collaboratifs de recherche et
développement (R&D) particulièrement innovants. Il crée ainsi
de la croissance et de l'emploi.
L’enjeu est de s’appuyer sur les synergies et la confiance
créée entre les acteurs par l'intermédiaire de coopération
concrète dans des projets collaboratifs et innovants. Il s'agit
de permettre aux entreprises impliquées de prendre une
position de premier plan dans leurs domaines en France et à
l’international.
D'autres partenaires, dont les Pouvoirs publics nationaux et
locaux sont associés à cette dynamique.