LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE, UNE AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE AVEC NOTAM...Khadija Moussayer
La polyarthrite rhumatoïde atteint surtout les femmes et se révèle assez souvent invalidante en rendant pénible les gestes élémentaires de la vie quotidienne. L’amélioration de sa prise en charge a cependant réduit de moitié en 20 ans ses conséquences douloureuses. Des thérapeutiques, récentes mais encore coûteuses, permettent d’envisager une vie quasi normale dans un avenir assez proche.
La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie inflammatoire chronique d’origine auto-immune où le système immunitaire s’attaque principalement aux articulations. Tout le monde peut être touché mais elle est beaucoup plus fréquente chez les femmes (dans une proportion de presque 3 femmes pour seulement 1 homme). Elle survient entre 35 et 50 ans en général.
LES SYMPTÔMES D’ALERTE DE LA POLYARTHRITE RHUMATOÏDE
Les premiers signes qui permettent d’évoquer la maladie se manifestent notamment par des gonflements douloureux au niveau des mains, poignets et genoux. La personne est également réveillée par des douleurs articulaires et ressent, le matin, un engourdissement et une raideur de ces articulations pendant un certain temps
LA PRISE EN CHARGE SPECIFIQUE
Outre un médecin généraliste, la prise en charge du malade est assurée généralement soit par :
– un rhumatologue (spécialiste des articulations et des os) ;
– un spécialiste en médecine interne, encore appelé « interniste », une spécialité méconnue au Maroc : il soigne notamment les patients qui présentent plusieurs organes malades, ou atteints simultanément de plusieurs maladies ;
– un pédiatre chez les enfants pour une forme différente, l’arthrite juvénile, susceptible d’évoluer plus tard en polyarthrite rhumatoïde.
LE DIAGNOSTIC : UN EXAMEN CLINIQUE, UN BILAN BIOLOGIQUE ET DES RADIOGRAPHIES OSSEUSES
Le diagnostic se fonde sur un ensemble de preuves obtenues par :
– l’examen clinique et l’interrogatoire permettant de suspecter la maladie par la localisation des atteintes et leur caractère chronique ;
– un bilan sanguin mettant ensuite en évidence la présence de substances spécifiques : les anticorps anti CCP ;
– une échographie pour confirmer l’inflammation et une radiographie enfin laissant voir des érosions osseuses et un pincement des lignes articulaires.
L’EVOLUTION DE LA PATHOLOGIE : LONGUE, IMPREVISIBLE ET DOULOUREUSE
Son évolution est imprévisible. Elle se fait sur des décennies, avec des périodes de poussées (des crises douloureuses) et de rémission (au cours de laquelle les symptômes sont moins intenses et peuvent même disparaître).
En règle générale, la maladie tend à s’aggraver, à atteindre et endommager de plus en plus d’articulations qui finissent par se déformer. Les doigts dévient sur le côté et se replient sur eux-mêmes. À un stade avancé, des atteintes peuvent toucher d’autres organes tels que les poumons, les yeux et le cœur. Si elle n’est pas correctement traitée, la polyarthrite rhumatoïde peut devenir très invalidante et douloureuse.
Parcours de soins et qualité de vie, rhumatisme psoriasique Janssen IpsosIpsos France
Ipsos dévoile les résultats de son enquête menée pour Janssen sur le parcours de soins et l'impact sur la qualité de vie et l'impact sur la qualité de vie des patients atteints de rhumatisme psoriasique. Cette enquête répond à un dispositif de grande envergure, opéré sur un échantillon de 398 patients souffrant de
rhumatisme psoriasique, et 107 professionnels de santé dont : 61 rhumatologues et 46 dermatologues.
Une maladie aux multiples facettes
L'un des symptômes les plus importants du lupus (érythémateux) est une sensibilité au soleil, qui touche 80 % des patients et se manifeste par de larges taches rouges sur la peau qui prennent la forme d'un papillon recouvrant le visage, les joues et le nez. Cette éruption peut toucher d'autres parties du corps exposées au soleil, telles que le cou, la partie supérieure de la poitrine et les avant bras. Le nom de la maladie se réfère à la marque rouge qui apparaît sur le visage du patient et ressemble au masque de carnaval. C'est un signe très important parce que grâce à cela et avec d'autres critères de diagnostic, nous pouvons distinguer entre le lupus (érythémateux) et d'autres maladies auto-immunes (systémiques) proches comme la polyarthrite rhumatoïde et le syndrome de gougerot-Sjogren.
Parmi les autres symptômes communs de la maladie, et qui touchent environ 90% des patients, on trouvera une douleur articulaire (de type) inflammatoire, de sorte que le pic de la douleur survient la nuit avec une amélioration relative pendant la journée après une période de raideur matinale. Il est possible qu'il y ait gonflement et rougeur des articulations et que cette inflammation affecte toutes les articulations. Cette atteinte (articulaire) concerne en général les petites articulations de la main et ne cause pas en principe leur destruction contrairement à la polyarthrite rhumatoïde.
Dr MOUSSAYER KHADIJA الدكتورة خديجة موسيار
اختصاصية في الطب الباطني و أمراض الشيخوخة
Spécialiste en médecine interne et en Gériatrie
Consultante à l’Hôpital Cheikh Khalifa Ben Zayed de Casablanca
Présidente de l’Alliance Maladies Rares Maroc
رئيسة ائتلاف الأمراض النادرة المغرب
Présidente de l’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS)
رئيسة الجمعية المغربية لأمراض المناعة الذاتية و والجهازية
Vice-président du Groupe de l’Auto-Immunité Marocain (GEAIM)
Chairwoman of the Moroccan Autoimmune and Systemic Diseases Association
Membre de la Société Marocaine de Médecine Interne (SMMI)
Vice-présidente de l’association marocaine des intolérants et allergiques au gluten (AMIAG)
Secrétaire générale de l'association des médecins internistes du grand Casablanca (AMICA).
Vice-présidente de l'association marocaine de la fièvre méditerranéenne familiale (AMFMF)
LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE, UNE AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE AVEC NOTAM...Khadija Moussayer
La polyarthrite rhumatoïde atteint surtout les femmes et se révèle assez souvent invalidante en rendant pénible les gestes élémentaires de la vie quotidienne. L’amélioration de sa prise en charge a cependant réduit de moitié en 20 ans ses conséquences douloureuses. Des thérapeutiques, récentes mais encore coûteuses, permettent d’envisager une vie quasi normale dans un avenir assez proche.
La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie inflammatoire chronique d’origine auto-immune où le système immunitaire s’attaque principalement aux articulations. Tout le monde peut être touché mais elle est beaucoup plus fréquente chez les femmes (dans une proportion de presque 3 femmes pour seulement 1 homme). Elle survient entre 35 et 50 ans en général.
LES SYMPTÔMES D’ALERTE DE LA POLYARTHRITE RHUMATOÏDE
Les premiers signes qui permettent d’évoquer la maladie se manifestent notamment par des gonflements douloureux au niveau des mains, poignets et genoux. La personne est également réveillée par des douleurs articulaires et ressent, le matin, un engourdissement et une raideur de ces articulations pendant un certain temps
LA PRISE EN CHARGE SPECIFIQUE
Outre un médecin généraliste, la prise en charge du malade est assurée généralement soit par :
– un rhumatologue (spécialiste des articulations et des os) ;
– un spécialiste en médecine interne, encore appelé « interniste », une spécialité méconnue au Maroc : il soigne notamment les patients qui présentent plusieurs organes malades, ou atteints simultanément de plusieurs maladies ;
– un pédiatre chez les enfants pour une forme différente, l’arthrite juvénile, susceptible d’évoluer plus tard en polyarthrite rhumatoïde.
LE DIAGNOSTIC : UN EXAMEN CLINIQUE, UN BILAN BIOLOGIQUE ET DES RADIOGRAPHIES OSSEUSES
Le diagnostic se fonde sur un ensemble de preuves obtenues par :
– l’examen clinique et l’interrogatoire permettant de suspecter la maladie par la localisation des atteintes et leur caractère chronique ;
– un bilan sanguin mettant ensuite en évidence la présence de substances spécifiques : les anticorps anti CCP ;
– une échographie pour confirmer l’inflammation et une radiographie enfin laissant voir des érosions osseuses et un pincement des lignes articulaires.
L’EVOLUTION DE LA PATHOLOGIE : LONGUE, IMPREVISIBLE ET DOULOUREUSE
Son évolution est imprévisible. Elle se fait sur des décennies, avec des périodes de poussées (des crises douloureuses) et de rémission (au cours de laquelle les symptômes sont moins intenses et peuvent même disparaître).
En règle générale, la maladie tend à s’aggraver, à atteindre et endommager de plus en plus d’articulations qui finissent par se déformer. Les doigts dévient sur le côté et se replient sur eux-mêmes. À un stade avancé, des atteintes peuvent toucher d’autres organes tels que les poumons, les yeux et le cœur. Si elle n’est pas correctement traitée, la polyarthrite rhumatoïde peut devenir très invalidante et douloureuse.
Parcours de soins et qualité de vie, rhumatisme psoriasique Janssen IpsosIpsos France
Ipsos dévoile les résultats de son enquête menée pour Janssen sur le parcours de soins et l'impact sur la qualité de vie et l'impact sur la qualité de vie des patients atteints de rhumatisme psoriasique. Cette enquête répond à un dispositif de grande envergure, opéré sur un échantillon de 398 patients souffrant de
rhumatisme psoriasique, et 107 professionnels de santé dont : 61 rhumatologues et 46 dermatologues.
Une maladie aux multiples facettes
L'un des symptômes les plus importants du lupus (érythémateux) est une sensibilité au soleil, qui touche 80 % des patients et se manifeste par de larges taches rouges sur la peau qui prennent la forme d'un papillon recouvrant le visage, les joues et le nez. Cette éruption peut toucher d'autres parties du corps exposées au soleil, telles que le cou, la partie supérieure de la poitrine et les avant bras. Le nom de la maladie se réfère à la marque rouge qui apparaît sur le visage du patient et ressemble au masque de carnaval. C'est un signe très important parce que grâce à cela et avec d'autres critères de diagnostic, nous pouvons distinguer entre le lupus (érythémateux) et d'autres maladies auto-immunes (systémiques) proches comme la polyarthrite rhumatoïde et le syndrome de gougerot-Sjogren.
Parmi les autres symptômes communs de la maladie, et qui touchent environ 90% des patients, on trouvera une douleur articulaire (de type) inflammatoire, de sorte que le pic de la douleur survient la nuit avec une amélioration relative pendant la journée après une période de raideur matinale. Il est possible qu'il y ait gonflement et rougeur des articulations et que cette inflammation affecte toutes les articulations. Cette atteinte (articulaire) concerne en général les petites articulations de la main et ne cause pas en principe leur destruction contrairement à la polyarthrite rhumatoïde.
Dr MOUSSAYER KHADIJA الدكتورة خديجة موسيار
اختصاصية في الطب الباطني و أمراض الشيخوخة
Spécialiste en médecine interne et en Gériatrie
Consultante à l’Hôpital Cheikh Khalifa Ben Zayed de Casablanca
Présidente de l’Alliance Maladies Rares Maroc
رئيسة ائتلاف الأمراض النادرة المغرب
Présidente de l’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS)
رئيسة الجمعية المغربية لأمراض المناعة الذاتية و والجهازية
Vice-président du Groupe de l’Auto-Immunité Marocain (GEAIM)
Chairwoman of the Moroccan Autoimmune and Systemic Diseases Association
Membre de la Société Marocaine de Médecine Interne (SMMI)
Vice-présidente de l’association marocaine des intolérants et allergiques au gluten (AMIAG)
Secrétaire générale de l'association des médecins internistes du grand Casablanca (AMICA).
Vice-présidente de l'association marocaine de la fièvre méditerranéenne familiale (AMFMF)
Maladie de Raynaud : 3 à 5 % de la population mondiale en est touchée.Khadija Moussayer
Le phénomène de Raynaud est un arrêt temporaire de la circulation du sang, principalement au niveau des doigts. Ceux-ci deviennent alors blancs et insensibles. Le plus souvent, quelques bons gestes suffisent à soulager ces symptômes. Parfois aussi cela revêt un caractère plus grave.
Le phénomène de Raynaud correspond à un arrêt temporaire et réversible de la circulation sanguine à l’exposition au froid, au niveau des extrémités essentiellement les doigts plus rarement les orteils, le nez ou les oreilles. Durant les crises, ceux-ci deviennent blancs et insensibles.
On distingue, la maladie de Raynaud ou la forme primitive sans cause et la forme secondaire à une autre maladie appelée phénomène ou syndrome de Raynaud. On estime que de 3 % à 5 % de la population est atteinte de la maladie ou du syndrome de Raynaud.
1/ quels sont les symptômes de la maladie de Raynaud ?
Les extrémités deviennent soudainement blanches, car le sang n’y circule plus, ensuite deviennent bleues par manque d’approvisionnement en oxygène, puis rouges quand la circulation remarche avant de reprendre leur couleur normale. Une crise peut durer de quelques minutes à quelques heures.
3/ Quelles sont les causes ?
La maladie de Raynaud est sans cause connue. C’est la plus fréquente, ses symptômes sont en général légers et surviennent le plus souvent entre l’âge de 15 et 25 ans et la maladie se résorbe d’elle-même après quelques années dans environ les deux tiers des cas.
Le syndrome de Raynaud est causé par des maladies qui atteignent les vaisseaux sanguins, notamment la sclérodermie, une maladie auto-immune qui se traduit par un épaississement et un durcissement de la peau et de certains organes. Cette forme peut être à l’origine de douloureux ulcères des doigts ou même de mort des tissus (gangrène).
4/ Y – a-t-il un traitement et une prise en charge au Maroc ?
Des médicaments qui dilatent les vaisseaux sont nécessaires en cas de syndrome de Raynaud. En cas d’ulcères ou de gangrènes, on utilise des prostaglandines en injection intraveineuse. Pour prévenir de nouveaux ulcères digitaux, notamment en cas de sclérodermie, on utilise le Bosentan, un antagoniste de l’endothéline. Un médicament qu’on utilise par ailleurs dans l’hypertension artérielle pulmonaire.
Tous ces médicaments sont disponibles au Maroc
5/ Quels conseils aux personnes qui souffrent de cette maladie ?
Il faut se protéger du froid, arrêter de fumer et faire attention à certains médicaments qui aggravent la maladie.
Dr MOUSSAYER KHADIJA الدكتورة خديجة موسيار
اختصاصية في الطب الباطني و أمراض الشيخوخة Spécialiste en médecine interne et en Gériatrie en libéral à CASABLANCA
Présidente de l’Alliance Maladies Rares Maroc رئيسة ائتلاف الأمراض النادرة المغرب
Présidente de l’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS), Vice-présidente du Groupe de l’Auto-Immunité Marocain (GEAIM)
POUR EN SAVOIR PLUS : I/ 10 CONSEILS POUR APPRENDRE A GERER LA PATHOLOGIE,
Une manifestation extra-hépatique est une atteinte qui n’est pas
localisée dans le foie et qui n’est pas non plus la conséquence du mauvais fonctionnement de cet organe. Elle est le plus souvent liée à une réponse inadéquate de notre système immunitaire. Le virus de l’hépatite C se multiplie dans le foie et divers autres tissus. Son statut d’intrus déclenche une réaction de notre système immunitaire, qui pèche parfois par excès de zèle : il fabrique de nouvelles races de “combattants” qui prennent pour cible notre propre organisme et peuvent parfois s’attaquer à des cellules saines.
La Journée mondiale du lupus est l’occasion pour l’association marocaine des maladies auto-immunes (AMMAIS), présidée par le Dr Khadija Moussayer, de faire le point sur cette maladie rare qui concerne environ 20 000 marocaines, souvent jeunes. Elles en souffrent d'autant plus durement que le diagnostic est tardif ou même jamais établi du fait de symptômes très vastes et différents d’une personne à l’autre. La maladie est en effet susceptible de s’attaquer à pratiquement tous les organes, avec des conséquences potentiellement mortelles, en particulier lors de la grossesse. A ce jour, il n'existe pas de traitement curatif.
Brochure "Infections virales et bactériennes, mieux les connaître pour les p...soshepatites
Depuis de nombreuses années, les autorités de santé,
notamment le Haut Conseil de la Santé Publique, constatent
et s’inquiètent du recul de la vaccination en France.
Certes, la confiance dans la vaccination s’est affaiblie mais ce
n’est pas le seul critère en jeu. Qui sait aujourd’hui ce qu’est
réellement la rougeole, l’infection invasive à méningocoque,
la rubéole ou bien encore le tétanos ?
Grâce aux campagnes de santé publique et à la vaccination,
certaines de ces maladies bactériennes ou virales ont
quasiment disparu de l’hexagone, de nos esprits ou semblent
n’être que des maladies infantiles bénignes.
Pourtant, régulièrement, trop régulièrement, elles reviennent
sur le devant de la scène lorsqu’une personne décède.
Aujourd’hui plus que jamais, il est donc nécessaire de
renforcer la communication, non seulement sur la vaccination
pour lutter contre les idées reçues et la désinformation, mais
aussi sur les différentes maladies dont elle nous protège.
À travers ce livret, porté par Méningites France - Association
Audrey, et avec le soutien de nombreux acteurs, nous
souhaitons apporter notre contribution à la santé publique et,
d’abord et avant tout, remettre en avant l’apport de la
vaccination, souvent le seul moyen de prévenir des maladies
au combien mortelles.
Des maladies rares mais de nombreux malades
Les maladies rares se définissent en général comme des affections qui touchent moins d’une personne sur 2000. Plus de 7000 pathologies sont recensées et 200 et 300 nouvelles décrites chaque année. Bien que chacune ne touche que peu d'individus, leur grande variété fait que le nombre total de personnes atteintes dépasse souvent le nombre de malades du cancer : 1 personne sur 20 est concernée, soit 5% de la population mondiale, soit encore environ 1,5 million de patients marocains !
Elles sont souvent chroniques, évolutives et en général graves. Le pronostic vital est fréquemment mis en jeu : 80% ont un retentissement sur l’espérance de vie. Une gêne notable et des incapacités à la vie quotidienne sont présentes dans plus de 65% des cas et une perte complète d’autonomie dans 9% des cas.
Maladie de Raynaud : 3 à 5 % de la population mondiale en est touchée.Khadija Moussayer
Le phénomène de Raynaud est un arrêt temporaire de la circulation du sang, principalement au niveau des doigts. Ceux-ci deviennent alors blancs et insensibles. Le plus souvent, quelques bons gestes suffisent à soulager ces symptômes. Parfois aussi cela revêt un caractère plus grave.
Le phénomène de Raynaud correspond à un arrêt temporaire et réversible de la circulation sanguine à l’exposition au froid, au niveau des extrémités essentiellement les doigts plus rarement les orteils, le nez ou les oreilles. Durant les crises, ceux-ci deviennent blancs et insensibles.
On distingue, la maladie de Raynaud ou la forme primitive sans cause et la forme secondaire à une autre maladie appelée phénomène ou syndrome de Raynaud. On estime que de 3 % à 5 % de la population est atteinte de la maladie ou du syndrome de Raynaud.
1/ quels sont les symptômes de la maladie de Raynaud ?
Les extrémités deviennent soudainement blanches, car le sang n’y circule plus, ensuite deviennent bleues par manque d’approvisionnement en oxygène, puis rouges quand la circulation remarche avant de reprendre leur couleur normale. Une crise peut durer de quelques minutes à quelques heures.
3/ Quelles sont les causes ?
La maladie de Raynaud est sans cause connue. C’est la plus fréquente, ses symptômes sont en général légers et surviennent le plus souvent entre l’âge de 15 et 25 ans et la maladie se résorbe d’elle-même après quelques années dans environ les deux tiers des cas.
Le syndrome de Raynaud est causé par des maladies qui atteignent les vaisseaux sanguins, notamment la sclérodermie, une maladie auto-immune qui se traduit par un épaississement et un durcissement de la peau et de certains organes. Cette forme peut être à l’origine de douloureux ulcères des doigts ou même de mort des tissus (gangrène).
4/ Y – a-t-il un traitement et une prise en charge au Maroc ?
Des médicaments qui dilatent les vaisseaux sont nécessaires en cas de syndrome de Raynaud. En cas d’ulcères ou de gangrènes, on utilise des prostaglandines en injection intraveineuse. Pour prévenir de nouveaux ulcères digitaux, notamment en cas de sclérodermie, on utilise le Bosentan, un antagoniste de l’endothéline. Un médicament qu’on utilise par ailleurs dans l’hypertension artérielle pulmonaire.
Tous ces médicaments sont disponibles au Maroc
5/ Quels conseils aux personnes qui souffrent de cette maladie ?
Il faut se protéger du froid, arrêter de fumer et faire attention à certains médicaments qui aggravent la maladie.
Dr MOUSSAYER KHADIJA الدكتورة خديجة موسيار
اختصاصية في الطب الباطني و أمراض الشيخوخة Spécialiste en médecine interne et en Gériatrie en libéral à CASABLANCA
Présidente de l’Alliance Maladies Rares Maroc رئيسة ائتلاف الأمراض النادرة المغرب
Présidente de l’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS), Vice-présidente du Groupe de l’Auto-Immunité Marocain (GEAIM)
POUR EN SAVOIR PLUS : I/ 10 CONSEILS POUR APPRENDRE A GERER LA PATHOLOGIE,
Une manifestation extra-hépatique est une atteinte qui n’est pas
localisée dans le foie et qui n’est pas non plus la conséquence du mauvais fonctionnement de cet organe. Elle est le plus souvent liée à une réponse inadéquate de notre système immunitaire. Le virus de l’hépatite C se multiplie dans le foie et divers autres tissus. Son statut d’intrus déclenche une réaction de notre système immunitaire, qui pèche parfois par excès de zèle : il fabrique de nouvelles races de “combattants” qui prennent pour cible notre propre organisme et peuvent parfois s’attaquer à des cellules saines.
La Journée mondiale du lupus est l’occasion pour l’association marocaine des maladies auto-immunes (AMMAIS), présidée par le Dr Khadija Moussayer, de faire le point sur cette maladie rare qui concerne environ 20 000 marocaines, souvent jeunes. Elles en souffrent d'autant plus durement que le diagnostic est tardif ou même jamais établi du fait de symptômes très vastes et différents d’une personne à l’autre. La maladie est en effet susceptible de s’attaquer à pratiquement tous les organes, avec des conséquences potentiellement mortelles, en particulier lors de la grossesse. A ce jour, il n'existe pas de traitement curatif.
Brochure "Infections virales et bactériennes, mieux les connaître pour les p...soshepatites
Depuis de nombreuses années, les autorités de santé,
notamment le Haut Conseil de la Santé Publique, constatent
et s’inquiètent du recul de la vaccination en France.
Certes, la confiance dans la vaccination s’est affaiblie mais ce
n’est pas le seul critère en jeu. Qui sait aujourd’hui ce qu’est
réellement la rougeole, l’infection invasive à méningocoque,
la rubéole ou bien encore le tétanos ?
Grâce aux campagnes de santé publique et à la vaccination,
certaines de ces maladies bactériennes ou virales ont
quasiment disparu de l’hexagone, de nos esprits ou semblent
n’être que des maladies infantiles bénignes.
Pourtant, régulièrement, trop régulièrement, elles reviennent
sur le devant de la scène lorsqu’une personne décède.
Aujourd’hui plus que jamais, il est donc nécessaire de
renforcer la communication, non seulement sur la vaccination
pour lutter contre les idées reçues et la désinformation, mais
aussi sur les différentes maladies dont elle nous protège.
À travers ce livret, porté par Méningites France - Association
Audrey, et avec le soutien de nombreux acteurs, nous
souhaitons apporter notre contribution à la santé publique et,
d’abord et avant tout, remettre en avant l’apport de la
vaccination, souvent le seul moyen de prévenir des maladies
au combien mortelles.
Des maladies rares mais de nombreux malades
Les maladies rares se définissent en général comme des affections qui touchent moins d’une personne sur 2000. Plus de 7000 pathologies sont recensées et 200 et 300 nouvelles décrites chaque année. Bien que chacune ne touche que peu d'individus, leur grande variété fait que le nombre total de personnes atteintes dépasse souvent le nombre de malades du cancer : 1 personne sur 20 est concernée, soit 5% de la population mondiale, soit encore environ 1,5 million de patients marocains !
Elles sont souvent chroniques, évolutives et en général graves. Le pronostic vital est fréquemment mis en jeu : 80% ont un retentissement sur l’espérance de vie. Une gêne notable et des incapacités à la vie quotidienne sont présentes dans plus de 65% des cas et une perte complète d’autonomie dans 9% des cas.
Dr Emmanuel Parant : conseils pour les patients atteints de psoriasis
exposé_sur_La_polyarthrite_rhumatoïde.pptx
1. Realisé par
- Bouguerra Sara
- Benghodbane
Nour el Houda
Module : Immuno pathologie
Enseignante : Mme Mairif
Un exposé sur
La polyarthrite
rhumatoïde Groupe : 02
2. Plan du travail
Causes et facteurs de risque
Les symptômes de la maladie
Diagnostic et Prévalence
Evolution de la maladie
Introduction (défintion)
Conclusion
Traitement de la Maladie
Conseils pour mieux vivre avec la maladie
3
2
5
4
6
7
8
3. Introduction
La polyarthrite rhumatoïde est la forme la plus fréquente de
rhumatismes inflammatoires chroniques. Cette pathologie
entraîne l'inflammation de plusieurs articulations. Elle touche
le plus souvent les mains, les poignets et les genoux mais
peut s'étendre aux épaules, coudes, nuque, hanches,
chevilles, etc.
Elle évolue par poussées et peut être très douloureuse et
handicapante. Un diagnostic précoce est nécessaire afin de
mettre en route un traitement qui permettra de limiter
l'évolution de la maladie et de soulager les symptômes.
4. La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie
systémique du tissu conjonctif, caractérisée par une
inflammation articulaire chronique évoluant par
poussées. Elle provoque progressivement des
déformations symétriques des articulations
touchées et s'accompagnant de diverses
manifestations touchant d'autres organes que les
articulations.
Définition
5. Causes et facteurs de risque
C'est une maladie auto-immune polyfactorielle, qui peut-être due à :
un facteur génétique : il existe
des gènes de prédisposition (comme
HLA-DR1 ou HLA-DR4) mais ils ne
représentent que 30% du déterminisme
de la maladie
des facteurs infectieux : certains
virus et bactéries peuvent être
incriminées comme la bactérie
Porphiromonas gingivalis, mais leur rôle
reste à confirmer
•des facteurs hormonaux : elle
apparaît plus souvent au moment de la
ménopause.
des facteurs environnementaux : le
tabac joue notamment un rôle très
important dans le déclenchement, la
sévérité de la PR et la réponse au
traitemen
•des facteurs psychologiques : dans
20 à 30% des cas, la PR survient après
un choc ou événement marquant,
comme un deuil, une intervention
chirurgicale, un accouchement...
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Les symptômes de la maladie
La présence des 4 premiers critères permet de retenir
le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde :
•Raideur matinale d'une articulation de durée supérieure à 1
heure depuis au moins 6 semaines
•Inflammation articulaire d'au moins 3 articulations depuis plus
de 6 semaines
•Inflammation articulaire des poignets, des
articulations métacarpophalangiennes ou interphalangiennes
depuis au moins 6 semaines
•Inflammation articulaire symétrique depuis au moins 6 semaines
•Signes radiologiques aux mains
•Nodosités sous-cutanés
•Présence du facteur rhumatoïde dans le sang.
7. Dans la déformation en col de cygne,
l’articulation à la base du doigt se fléchit,
la phalange intermédiaire se redresse et
l’articulation distale se fléchit.
La déformation en boutonnière se
caractérise par la flexion interne (vers la
paume) de l’articulation intermédiaire
du doigt et la flexion externe
(éloignement à partir de la paume) de
l’articulation distale du doigt.
Cette photo montre une bosse dure sous la
peau (nodule rhumatoïde) sur l’articulation
de la main d’une personne atteinte de
polyarthrite rhumatoïde.
8. Diagnostic
• Analyses de sang
• Radiographies
• Examen du liquide articulaire
03
04
02
01 taux élevés de facteur rhumatoïde dans le
sang, anticorps anti-peptides citrullinés
(anti-CCP), ou les deux
taux élevés de protéine C-réactive dans le sang, vitesse
de sédimentation des érythrocytes (VS), ou les deux
symptômes ayant duré au moins 6 semaines
implication des articulations les plus
fréquemment touchées par la
polyarthrite rhumatoïde
Les médecins diagnostiquent la polyarthrite
rhumatoïde si les personnes présentent
certaines combinaisons
des critères suivants :
9. Prévalence
La polyarthrite
rhumatoïde
touche 0,25% de
la population
générale, et les
femmes trois fois
plus souvent que
les hommes
C’est le plus fréquent
des rhumatismes
inflammatoires
chroniques. Bien que la
maladie puisse
apparaître à n'importe
quel âge, les premiers
symptômes
surviennent en général
vers 40 ans à 60 ans.
10. Evolution de la maladie
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie de
longue durée qui le plus souvent reste active
toute la vie. Elle évolue en général par poussées,
surtout au début, et progresse vers une
aggravation lente. Chaque poussée est suivie par
une période d'accalmie, les symptômes sont
alors moins intenses ou peuvent même
disparaître.
Un suivi de la maladie par le médecin traitant et
le rhumatologue est important. Il permet de
surveiller l'évolution de la maladie, planifier les
soins et évaluer l'efficacité des traitements ainsi
que les possibles effets secondaires.
11. Traitement de la polyarthrite rhumatoïde
La prise en charge globale de la polyarthrite rhumatoïde
associe:
• des médicaments du traitement de fond,
• des traitements symptomatiques ou de crise
(antalgiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens ou
stéroïdiens),
• des thérapeutiques locales (ponctions évacuatrices,
infiltrations de corticoïdes, synoviorthèses à l'acide
osmique...),
• des mesures de réadaptation fonctionnelle
(appareillages de repos, ergothérapie, kinésithérapie...),
• une prise en charge psychologique,
• parfois des gestes chirurgicaux.
12. Conseils pour mieux vivre avec la maladie
01
Du repos, d'autant plus
pendant les poussées
Utiliser des chaussures sans lacet et des
appareils pour mettre les bas...
04
03
Au travail, on peut envisager une procédure
de reclassement ou négocier
un aménagement du poste de travail;
02
Différents conseils ainsi qu'une information et éducation facilitent la vie quotidienne des patients :
05
07
06
Se faire aider au domicile
Aménager la maison en tenant
compte de l'ankylose des mains:
modifications des portes, des verrous,
des robinets, des WC, de la salle
d'eau...;
Utiliser des instruments adaptés :
brosse et peigne à long manche,
couverts à gros manches, crayons et
stylos de fort diamètre...;
Supprimer les bouton sur les
vêtements et les remplacer par
des scratch ;
13. Conclusion
La polyarthrite rhumatoïde est une arthrite inflammatoire dans laquelle les
articulations, généralement des mains et des pieds, développent une inflammation,
donnant lieu à un gonflement, une douleur et, souvent, la destruction des articulations.
Dans le monde, près de 1 % de la population est atteinte de polyarthrite rhumatoïde,
indépendamment de l’origine ethnique ou du pays d’origine, avec une incidence 2 à 3
fois plus élevée chez la femme que chez l’homme.
Heureusement, des traitements appropriés, adoptés dès les premiers stades de la
maladie, permettent de limiter l’invalidité et la destruction des articulations. De plus,
en adoptant un mode de vie qui leur permet d’atténuer les douleurs, la majorité des
personnes atteintes parviennent à avoir une bonne qualité de vie.