Un nouveau showroom Desjoyaux de 200 m² dans la Loire. A new showroom of 200...
Forte hausse des bénéfices chez Piscines Desjoyaux
1. Le groupe, dont le chiffre d'affaires était en hausse de près de 4 % de
septembre à novembre, réalise un tiers de ses ventes grâce aux
accessoires de bassins.
Piscines Desjoyaux s'est implanté en Côte d'Ivoire et en Nouvelle-Calédonie en 2016
Le résultat net de Piscines Desjoyaux est en augmentation de 82 % sur le dernier exercice, clos au 31
août. À 4,8 M€, il représente 5,8 % du chiffre d'affaires, qui s'élève quant à lui à 82,8 M€ (+ 16 %). Il
est à noter que sa démarche d'équipementier de la piscine abouti à ce qu'aujourd'hui un tiers des
ventes est réalisé par des accessoires (chimie pour l'entretien des bassins, robot de nettoyage et de
pompe à chaleur, abri, volet de couverture).
« Nos bonnes performances s'inscrivent dans un contexte de redémarrage du secteur en France,
mais on y reprend des parts de marché », souligne Zakaria Chouchou, le directeur administratif et
financier. La progression la plus importante reste celle de l'export en Europe (+ 27,2 %) où le groupe
est implanté via des filiales qui enregistrent de fortes hausses d'activité, comme l'Allemagne (+ 46,8
%), l'Italie (+ 31,8 %),et dans une moindre mesure l'Espagne (14,2 %) qui commence à se relever de
l'effondrement de son marché immobilier.
Le grand export, plus sensible au contexte géopolitique, est quant à lui en stagnation. Au final, les
ventes hors de France représentent 35 % des ventes du groupe de La Fouillouse, dont les dirigeants
ont pour objectif qu'elles atteignent d'ici quelques années la moitié du total. Pour cela, le mariage à
l'international a été densifié, avec un nombre plus important de pays prospectés. Et des espoirs que
cela porte ses fruits, notamment dans un pays comme le Brésil où Piscines Desjoyaux devrait avoir
quatre points de vente d'ici la fin 2017. Le nombre de bassins équivalent 8x4 mètres vendus sur le
denier exercice s'élève à 7 868. Il est encore loin des 14 000 d'avant la crise. Mais l'outil a depuis été
modernisé et automatisé dans la Loire. Il est en capacité à doubler la production actuelle, avec de
faibles coûts supplémentaire. Et dans cette configuration, les profits pourraient augmenter fortement.
Ceux de l'année dernière se traduiront par une proposition de versement d'un dividende de 0,51 € par
action, lors de l'assemblée générale du 3 février.
• Denis Meynard pour L’ESSOR DE LA LOIRE