Incidents et accidents per et posopératoires en anesthésie pédiatrique.pptx
1. Incidents et
Accidents per et
postopératoires
en Anesthésie
Pédiatrique
Réalisé par : Dr Habache A
Encadré par : Pr Laouamri
2. Plan du cours :
1/ Introduction
2/ Complications Per-opératoires
3/ Complications Post-opératoires
4/ Conclusion
3. 1/ INTRODUCTUION :
• La connaissance de la physiologie de l'enfant est indispensable pour la pratique de
l’anesthésie pédiatrique.
• La spécificité de l’anesthésie pédiatrique résulte des particularités physiologiques,
anatomiques et pharmacologiques. Ces spécificités sont maximales à la naissance en
raison des spécificités anatomiques et de l’immaturité des mécanismes de régulation.
L’enfant n’est pas seulement un adulte en miniature. On le définie par un organisme en
plein croissance qui a une pathologie et une psychologie.
• Avant d’atteindre l’âge adulte, l’enfant subit des modifications anatomiques,
psychologiques, fonctionnelles et psycho-intellectuelles qui s’effectuent
progressivement.
5. I/ Les complications respiratoires
A-Désaturation
Toute désaturation majeure est considérer comme une hypoxie jusqu'à preuve formelle de l’existence d’ un problème
technique.
Surveillance +++ de la coloration de l’enfant
Vérifications simultanées et rapides :
IOT ou ML : position, fixation, coudure éviction
Courbes de capnographie
Auscultation systématique
Après vérification du capteur de saturation et reconnaissance d’une « vraie » désaturation
○ Reprise en ventilation manuelle.
○ Augmentation de la FiO2
Toute bradycardie doit faire évoquer une origine hypoxique
6.
7. Fermeture des cordes vocale et sus glottique
- Situation à risques
● Nourrisson
● Manœuvre sous une anesthésie légère = mise en place d’une canule de Guedel ou masque laryngé
● Infection de VAS
- Conduite à tenir : - Rester calme
- Appeler de l’aide
02 tableaux cliniques:
1- Un laryngospasme incomplet:
● Arrêter la stimulation
● Oxygène au masque à 100% + CPAP
2- Un laryngospasme complet:
● Arrêter la stimulation
● Oxygène au masque à 100% sans CPAP
● « Laryngospasme nocth » ou manœuvre de Larson
● Perfusion de propofol 2mg/kg
● En l’absence de perfusion « succinylcholine 4mg/kg IM
● Intubation en poussant sur le thorax
8.
9. Diagnostic positif
• ↑↑des pressions d'insufflation ≥≥40 cm d’H2
• Vt ↓↓en ventilation assistée
• En VS : signes d’une crise d’asthme.
C/ Le bronchospasme
Traitement(1)
Modifier le mode ventilatoire :
◙ En ventilation assistée ↓ la fréquence pour ↑temps expiratoire).
◙ En ventilation manuelle => petits volumes et une fréquence élevée pour pouvoir "forcer" le spasme.
Attention risque de pneumothorax
Traitements (2)
Approfondir l'anesthésie
○ L’administration de bronchodilatateurs.
●Salbutamol par voie inhalée ( Ventoline ®).
● Adrénaline à la dose de 10 à 30 μg/kg (rarement utilisée).
Par voie intraveineuse
○ Adrénaline à la dose de 1 μg/kg/min au PSE.
12. B/ Arrêt Cardio-Respiratoire :
L’évènement le plus dramatique en pédiatrie est représenté par l’arrêt cardiaque. La majorité
des arrêts cardiaques de l’enfant (en dehors du bloc opératoire) sont réputés ayant une origine
respiratoire. En effet, l’hypoxie profonde outre son caractère auto-entretenu par un réflexe
inadapté d’hypoventilation, se complique dans ses formes graves par une bradycardie pouvant aller
à l’arrêt cardiaque. Il est important de rappeler qu’un nouveau-né avec une fréquence cardiaque
< 80-90 bpm est une inefficacité circulatoire et doit bénéficier d’une réanimation adéquate.
Les facteurs de risque de l’ACR sont le score ASA élevé, l’heure de réalisation de l’anesthésie (plus
cette dernière était tard plus le risque de ces complications augmentaient), ou le caractère urgent
de cette dernière.
Par contre même sur ces séries dites générales, les patients de moins d’un an
étaient retrouvés comme un facteur de risque (avec un odd ratio plus important que tous les autres
tranches d’âge à risque).
14. La prévention de la survenue de l’ACR repose sur :
• Une bonne évaluation préopératoire des patients
• Mettre les ressources matérielles et humaines nécessaires
• Avoir un support « expérimenté » mobilisable : il est reconnu que
l’expérience fait diminuer les risques périopératoires
• Avoir le monitorage adéquat
• Savoir connaitre ses limites : en cas de doute sur les capacités à gérer
un patient, il faut se référer à un centre possédant les ressources pour
cela.
• Assurer une formation régulière à la gestion des situations critiques et
avoir des protocoles écrits.
15. 3/ Complications post-
opératoires :
Cette photo par Auteur inconnu est soumise à la licence CC BY-NC-ND Cette photo par Auteur inconnu est soumise à la licence CC BY-SA-NC
16. 02 approches possibles après aspiration
○ En VS enfant encore endormi
○ Réveil complet : FiO2 100 %, et pression positive
Réveil de l’anesthésie
Apnées : risque majoré en post-opératoire, surtout jusqu’à 60 semaines d'âge
post conceptionnel
• O2 en post op systématique
• Surveillance post op prolongé en SSPI.
• SpO2 pendant 24 h
Cette surveillance peut se faire en présence des parents en fonction des habitudes
du service.
SSPI
17. PEC de la douleur post op
○ La définition de la douleur retenue en pédiatrie est la même que chez l’adulte.
○ La notion d’autoévaluation difficile à appliquer chez les enfants n’ayant pas acquis le langage
○ Utilisation d’une approche comportementale pour évaluer la douleur et adapter les traitements antalgiques chez ces
enfants
1. Outils d’évaluation de douleur
1.1. En néonatologie
○ Evaluation de la douleur repose sur l’hétéro évaluation à partir d’échelles comportementales.
● EDIN
Évaluation de la Douleur et de l’Inconfort du Nouveau-né
• A terme ou prématuré jusqu’à 9 mois
• Plutôt douleur prolongée
• Surveillance de base « après la phase aiguë » avec Score de 0 – 15
• Seuil de traitement >5
18. 1.2. Enfants de plus de 3 ans
1.2.1. Échelles d’autoévaluation
○ Dès que l’âge et l’état de l’enfant le permettent, il faut utiliser une échelle d’autoévaluation pour évaluer la douleur
postopératoire.
● Dès l’âge de 3 ans : Echelle des pièces de mal (Pieces of Hurt-Poker Chips Tools)
● De 4 ans jusqu’à l’âge adulte : version révisée des échelles des visages (Faces Pain Scale-Revised)
● A partir de 8 ans, l’EVA (Échelle Visuelle Analogique) parait être l’outil le plus simple à utiliser
1.2.2. Échelles d’hétéroévaluation
● Echelle FLACC (Face Leg Activity Cry Consolability) ,Validée auprès des enfants SSPI
• Adaptée au contexte post opératoire
• 2 mois – 7 ans
19. 1.Paracetamol:
Prématuré: voie IV : 7,5mg/kg par dose, toutes les 6 heures (diminuée de moitié afin de prévenir des accidents de
surdosage )
La dose toxique : 150 mg/kg en une seule dose
Anti-inflammatoires :
○ Ibuprofène:
- AMM ≥ 3ans
- Forme galénique per os , pas de forme IV
-Effets secondaires rares
○ kétoprofène:
- Pas d’une AMM chez l’enfant de moins de 15 ans.
- Prescrit hors AMM, en IV à partir de 1 an (ou plus de 10 kg)
Dexamethasone: AMM dés la naissance
Nalbuphine : AMM dés 18 mois , peut être donner à la naissance
○ Stratégie d’épargne morphinique
○ Utilisée comme antalgique de secours et ne doit pas être prescrite seule
Morphine:
20.
21.
22. Conclusion
La connaissance des caractéristiques physiologiques de l’enfant est le préalable indispensable à la compréhension
et la mise en place des grandes règles de l’anesthésie pédiatrique.
La sécurité en anesthésie pédiatrique nécessite :
○ Du matériel adapté
○ Du personnel formé
○ Une préparation pré-per et post opératoire rigoureuse
○ Surtout une vigilance accrue à tout évènement car anticiper un incident c’est le prévenir