Seulement38%dessalariéssontdesfemmesetellessonttoujoursconcentréesdanscertainssecteursetquasiabsentesdansd’autres. Si les femmes ont fortement progressé au niveau des postes de direction, les salaires très élevés semblent leur rester inaccessibles. Plus diplômées que les hommes, 4 femmes sur 5 occupent des postes de « cols blancs ». Elles sont également très présentes parmi les professions élémentaires, avec des salaires très faibles. En-dessous de 40 ans, leur salaire moyen est supérieur à celui des hommes. Avec la Roumanie, le Luxembourg présente l’écart salarial (gender pay gap – GPG) le plus faible de l’Union européenne.
Cette mission de préparation de la concertation sur l’égalité professionnelle que le gouvernement conduira avec les partenaires sociaux, au second semestre 2009, porte sur deux points :
- effectuer un bilan des différences de traitement entre les femmes et les hommes en matière d’accès à l’emploi et d’évolution dans l’emploi, en vue de présenter des propositions en faveur de l’égalité professionnelle et salariale, et notamment sur les voies et moyens d’appliquer et d’adapter les règles actuelles et d’envisager des sanctions efficaces ;
- élaborer des préconisations sur la question de la représentation des femmes dans les conseils d’administration et de surveillance des sociétés et des entreprises publiques et plus largement dans les instances de décision.
1000 CE : Vision des secrétaires de CE sur le dialogue social SalonsCE
A l’occasion des 70 ans de la création des comités d’entreprise, quatre acteurs incontournables du secteur ont donné la parole aux élus par le biais d’une grande enquête.
Mise en place par SalonsCE, ProwebCE, Groupe Alpha, Edenred France, et réalisée par Sondages CE, auprès de 1000 secrétaires représentatifs de 33750 sociétés françaises ciblées, elle permet de tracer un portrait de ces élus.
• Qui sont les secrétaires de CE, quels sont leur parcours, leurs engagements, leurs difficultés ?
• Que pensent-ils du modèle social français ?
• Quel est l’état du dialogue social ?
• Quelle est la contribution du dialogue social à la compétitivité économique et au financement du modèle social ?
• Quelle influence la crise a-t-elle sur les conditions de travail et le moral des salariés, les activités sociales et culturelles ?
• Comment les secrétaires voient-ils l’avenir des IRP ? La relève est-elle assurée ?
Dans un contexte économique peu favorable, les CE ont un impact positif sur le climat social en entreprise en participant au maintien du dialogue entre patronat et salariés. Ils agissent au quotidien en améliorant, entre autre, le pouvoir d'achat des salariés et en favorisant l’accès à la culture de leurs bénéficiaires.
Placée sous le haut patronage de Jean Auroux, ancien Ministre et auteur des lois sur les comités d’entreprise en 1982, elle bénéficie de l'appui du ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.
Etude Apec - Femmes cadres et crise sanitaire, septembre 2021Apec
- Les femmes cadres évoluent dans des environnements familiaux et de travail qui ne favorisent pas toujours leur évolution professionnelle.
- L'écart de rémunération entre femmes et hommes cadres non seulement ne se réduit pas en 2020, mais au contraire s'est accru.
- Au-delà des questions de rémunération, la crise sanitaire, notamment avec l’extension du télétravail, a creusé certaines inégalités.
Etude Apec - Les écarts de salaires femmes-hommes chez les cadresApec
- La moitié de l’écart salarial entre les femmes et les hommes cadres ne peut s’expliquer par les caractéristiques de l’emploi occupé
- Les femmes voient l’évolution de leur rémunération ralentir au fur et à mesure de l’avancée de leur carrière
- Certains facteurs réduisent les écarts salariaux
Si 19.012 femmes_demandeuses_d_emploi_en_2018France Travail
Depuis quelques années, le chômage touche proportionnellement autant les femmes que les hommes.
La part des femmes parmi les demandeurs d’emploi très diplômés a continûment progressé depuis vingt ans.
Les femmes demandeuses d’emploi accèdent aussi vite que les hommes à l’emploi salarié durable, mais moins fréquemment aux missions d’intérim ou à la création d’entreprise.
Seulement38%dessalariéssontdesfemmesetellessonttoujoursconcentréesdanscertainssecteursetquasiabsentesdansd’autres. Si les femmes ont fortement progressé au niveau des postes de direction, les salaires très élevés semblent leur rester inaccessibles. Plus diplômées que les hommes, 4 femmes sur 5 occupent des postes de « cols blancs ». Elles sont également très présentes parmi les professions élémentaires, avec des salaires très faibles. En-dessous de 40 ans, leur salaire moyen est supérieur à celui des hommes. Avec la Roumanie, le Luxembourg présente l’écart salarial (gender pay gap – GPG) le plus faible de l’Union européenne.
Cette mission de préparation de la concertation sur l’égalité professionnelle que le gouvernement conduira avec les partenaires sociaux, au second semestre 2009, porte sur deux points :
- effectuer un bilan des différences de traitement entre les femmes et les hommes en matière d’accès à l’emploi et d’évolution dans l’emploi, en vue de présenter des propositions en faveur de l’égalité professionnelle et salariale, et notamment sur les voies et moyens d’appliquer et d’adapter les règles actuelles et d’envisager des sanctions efficaces ;
- élaborer des préconisations sur la question de la représentation des femmes dans les conseils d’administration et de surveillance des sociétés et des entreprises publiques et plus largement dans les instances de décision.
1000 CE : Vision des secrétaires de CE sur le dialogue social SalonsCE
A l’occasion des 70 ans de la création des comités d’entreprise, quatre acteurs incontournables du secteur ont donné la parole aux élus par le biais d’une grande enquête.
Mise en place par SalonsCE, ProwebCE, Groupe Alpha, Edenred France, et réalisée par Sondages CE, auprès de 1000 secrétaires représentatifs de 33750 sociétés françaises ciblées, elle permet de tracer un portrait de ces élus.
• Qui sont les secrétaires de CE, quels sont leur parcours, leurs engagements, leurs difficultés ?
• Que pensent-ils du modèle social français ?
• Quel est l’état du dialogue social ?
• Quelle est la contribution du dialogue social à la compétitivité économique et au financement du modèle social ?
• Quelle influence la crise a-t-elle sur les conditions de travail et le moral des salariés, les activités sociales et culturelles ?
• Comment les secrétaires voient-ils l’avenir des IRP ? La relève est-elle assurée ?
Dans un contexte économique peu favorable, les CE ont un impact positif sur le climat social en entreprise en participant au maintien du dialogue entre patronat et salariés. Ils agissent au quotidien en améliorant, entre autre, le pouvoir d'achat des salariés et en favorisant l’accès à la culture de leurs bénéficiaires.
Placée sous le haut patronage de Jean Auroux, ancien Ministre et auteur des lois sur les comités d’entreprise en 1982, elle bénéficie de l'appui du ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.
Etude Apec - Femmes cadres et crise sanitaire, septembre 2021Apec
- Les femmes cadres évoluent dans des environnements familiaux et de travail qui ne favorisent pas toujours leur évolution professionnelle.
- L'écart de rémunération entre femmes et hommes cadres non seulement ne se réduit pas en 2020, mais au contraire s'est accru.
- Au-delà des questions de rémunération, la crise sanitaire, notamment avec l’extension du télétravail, a creusé certaines inégalités.
Etude Apec - Les écarts de salaires femmes-hommes chez les cadresApec
- La moitié de l’écart salarial entre les femmes et les hommes cadres ne peut s’expliquer par les caractéristiques de l’emploi occupé
- Les femmes voient l’évolution de leur rémunération ralentir au fur et à mesure de l’avancée de leur carrière
- Certains facteurs réduisent les écarts salariaux
Si 19.012 femmes_demandeuses_d_emploi_en_2018France Travail
Depuis quelques années, le chômage touche proportionnellement autant les femmes que les hommes.
La part des femmes parmi les demandeurs d’emploi très diplômés a continûment progressé depuis vingt ans.
Les femmes demandeuses d’emploi accèdent aussi vite que les hommes à l’emploi salarié durable, mais moins fréquemment aux missions d’intérim ou à la création d’entreprise.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à Pôle emploi en 2017France Travail
Fin 2017, environ 48 % des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A sont des femmes, soit une part comparable à celle observée chez les personnes en emploi.
La part des femmes est plus élevée parmi les demandeurs les plus diplômés, ou parmi ceux en activité réduite. En particulier, de plus en plus de femmes sont inscrites à Pôle emploi tout en travaillant l’équivalent d’un temps complet.
Les femmes demandeuses d’emploi accèdent aussi vite que les hommes à l’emploi salarié durable, mais moins fréquemment aux missions d’intérim ou à la création d’entreprise.
Etude Apec - Inégalités en début de carriére, des conditions d’emploi moins f...Apec
Deux ans après l’obtention de leur diplôme, femmes et hommes
font leur entrée sur le marché de l’emploi dans des proportions
équivalentes
> 9 sur 10 occupent un emploi au moment de l’enquête.
> 98 % ont déjà accédé à un premier emploi.
En revanche, les conditions d’emploi diffèrent
> Les femmes ont davantage de postes en CDD.
> Elles accèdent moins fréquemment au statut de cadre.
> Leur rémunération est moins élevée.
Ces inégalités sont en partie liées aux différences dans la
formation mais les disparités persistent à formation équivalente
> Les femmes sont davantage présentes dans les filières de formation moins valorisées.
> Au sein d’une même filière de formation, le différentiel de conditions d’emploi au détriment des femmes est plus ou moins important selon la filière considérée, mais toujours présent.
Face à la crise, le fossé se creuse entre niveaux de diplômesYupeek
Enquête 2013 auprès de la Génération 2010 - Face à la crise, le fossé se creuse entre niveaux de diplôme.
http://www.cereq.fr/index.php/actualites/Enquete-2013-aupres-de-la-Generation-2010-Face-a-la-crise-le-fosse-se-creuse-entre-niveaux-de-diplome
Le rapport « The Workforce View in Europe 2019 » étudie les comportements et l’état d’esprit des salariés face au monde du travail actuel ainsi que leurs attentes vis-à-vis de leur futur environnement de travail. Les recherches ont été menées en octobre 2018 par Opinion Matters, agence indépendante d’études de marché. L’échantillon représente 10 585 salariés dans huit pays à travers l’Europe : France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Pologne, Espagne, Suisse et Royaume-Uni.
Les inégalités femmes-hommes se rencontrent
dans tous types de territoires. Mais dans les
territoires fragiles (quartiers prioritaires de la
politique de la ville et espaces très peu denses)
l’accès des femmes à l’emploi est plus difficile
qu’ailleurs. C’est pourquoi le Commissariat
général à l’égalité des territoires (CGET) a fait de
l’égalité femmes-hommes une priorité transversale
notamment en matière d’éducation, de formation
et d’emploi, en référence aux orientations
gouvernementales. Il s’agit à la fois de mesurer
ces inégalités pour mieux les combattre et de
développer de multiples actions au sein par
exemple des contrats de ville, des contrats de
plan État-Région ou dans le cadre des politiques
portées par les différents acteurs publics et privés
Etude de la DARES sur la ségrégation professionnelle homme-femme par métiers. La ségrégation baisse, mais plus de 50% des femmes sont concentrées dans 10 métiers.
Chercheurs d'emploi dans le Nouveau pays de Lorient. Points de vue et percept...AudéLor
Principaux résultats d'une enquête auprès de 600 chercheurs d'emploi. L'objectif est de mieux connaître leurs aspirations, leurs contraintes, et leurs points de vue sur le marché du travail et la recherche d'emploi.
Les 8 principaux éléments à retenir :
600 chercheurs d’emploi enquêtés
Pour 48% des chercheurs d’emploi, la recherche d’emploi s’effectue dans la commune de résidence ou les communes limitrophes
70% sont prêts à changer de métier ou de secteur
52% des chercheurs d’emploi expriment des difficultés à trouver un emploi
33% connaissent des contraintes personnelles
L’attractivité des postes et l’accès géographique difficile sont les deux premières raisons des difficultés de recrutement
Sur 14 métiers en tension seuls 2 sont jugés globalement attractifs
L’attractivité des métiers en tension est plus faible pour les jeunes, les diplômés du supérieur et les familles les plus aisées
Etude Apec - Cadres de 50 ans et plus : parcours professionnels et perception...Apec
Une étude de l'Apec sur les parcours professionnels des cadres seniors et leur perception de la retraite.
Globalement satisfaits de leur situation professionnelle
actuelle, les cadres âgés de 50 ans et plus en emploi expriment une confiance toute relative en l’avenir. En effet, 4 cadres « séniors » sur 10 se sentent directement menacés par le chômage, et 49 % d’entre eux se déclarent confiants pour leur futur professionnel. La perspective de la retraite inquiète par ailleurs 51 % des cadres de 50 ans et plus, un sentiment qui est plus important chez les femmes que chez les hommes. Pour autant, dans 56 % des cas, ces cadres manifestent l’envie de partir à la retraite dès que possible, à taux plein ou même avant.
Pour ceux indiquant vouloir rester plus longtemps dans le monde du travail, la raison est avant tout pécuniaire. D’ailleurs, 89 % des cadres n’envisagent pas de financer leur retraite sur la base unique de leur pension de retraite.
S’appuyant sur une méthodologie combinant éléments statistiques et analyse de récits de vie, la présente recherche s’intéresse aux PME (petites et moyennes entreprises) qui emploient des cadres et aux caractéristiques desdits cadres. Le rapport rend compte de la diversité des profils de cadres en PME (diversité en termes de formation, de genre, de mobilité et de parcours professionnels) ainsi que d’une disparité importante d’accès au statut cadre.
Ces cadres perçoivent les petites et les grandes entreprises comme des « mondes sociaux » bien différenciés. Pour ces cadres, la PME possède une attractivité qui lui est propre, et qui découle des spécificités de son fonctionnement et surtout de ses modes de management en lien avec sa petite taille.
Le parcours professionnel de ces cadres est d’ailleurs marqué par ces spécificités, qu’il s’agisse du rôle de la formation initiale lors du recrutement, de l’accès au statut de cadre ou du vécu de la mobilité interne.
Partenariat de recherche entre l’Apec et l’ESC Clermont / CRCGM (Marina Bourgain, Marc-André Vilette, Philippe Trouvé).
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à Pôle emploi en 2020 France Travail
Fin 2020, environ 48% des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A sont des femmes, soit une part comparable à celle observée chez les personnes en emploi.
La part des femmes est plus élevée parmi les demandeurs les plus diplômés, ou parmi ceux en activité réduite.
Les femmes demandeuses d’emploi accèdent aussi vite que les hommes à l’emploi salarié durable, mais moins fréquemment aux missions d’intérim ou à la création d’entreprise.
Etude Apec - Inégalités femmes-hommes chez les cadres, mars 2021Apec
- Les cadres estiment que la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes peine à se concrétiser.-
- Les écarts de rémunérations sont encore significatifs à profils et postes équivalents, ce que les cadres constatent sur le terrain.
- L’accès des femmes cadres aux responsabilités de management et de direction demeure difficile, une réalité perçue par les cadres.
- Du chemin reste à parcourir pour atteindre l’égalité réelle.
Egalité professionnelle hommes/femmes en France, où en sommes-nous vraiment ?Up Group
Au-delà de l’obligation légale, la promotion de l’égalité professionnelle hommes/femmes est un enjeu majeur pour les DRH aujourd’hui. Le groupe Up (anciennement Groupe Chèque Déjeuner) conscient de cet enjeu a souhaité vous apporter des éléments de réflexion à travers cette infographie
Femmes cadres et Hommes cadres : des inégalités professionnelles qui persiste...Egalco
"Femmes cadres et Hommes cadres : des inégalités professionnelles qui persistent", Apec, Mars 2011
Le travail réalisé par l'Apec sur les inégalités entre les femmes et les hommes chez les cadres comporte beaucoup d'informations clés.
Les femmes et les hommes n’exercent pas les mêmes
métiers. Cette « ségrégation professionnelle »,
qui se réfère à la mesure d’une distance entre les
répartitions des hommes et des femmes selon
les métiers, peut être mesurée par l’indice
de dissimilarité de Duncan et Duncan (ID). Selon
celui-ci, en 2011 il faudrait qu’un peu plus
de la moitié des femmes (ou des hommes)
changent de métier pour aboutir à une répartition
égalitaire des femmes et des hommes
dans les différents métiers.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à Pôle emploi en 2017France Travail
Fin 2017, environ 48 % des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A sont des femmes, soit une part comparable à celle observée chez les personnes en emploi.
La part des femmes est plus élevée parmi les demandeurs les plus diplômés, ou parmi ceux en activité réduite. En particulier, de plus en plus de femmes sont inscrites à Pôle emploi tout en travaillant l’équivalent d’un temps complet.
Les femmes demandeuses d’emploi accèdent aussi vite que les hommes à l’emploi salarié durable, mais moins fréquemment aux missions d’intérim ou à la création d’entreprise.
Etude Apec - Inégalités en début de carriére, des conditions d’emploi moins f...Apec
Deux ans après l’obtention de leur diplôme, femmes et hommes
font leur entrée sur le marché de l’emploi dans des proportions
équivalentes
> 9 sur 10 occupent un emploi au moment de l’enquête.
> 98 % ont déjà accédé à un premier emploi.
En revanche, les conditions d’emploi diffèrent
> Les femmes ont davantage de postes en CDD.
> Elles accèdent moins fréquemment au statut de cadre.
> Leur rémunération est moins élevée.
Ces inégalités sont en partie liées aux différences dans la
formation mais les disparités persistent à formation équivalente
> Les femmes sont davantage présentes dans les filières de formation moins valorisées.
> Au sein d’une même filière de formation, le différentiel de conditions d’emploi au détriment des femmes est plus ou moins important selon la filière considérée, mais toujours présent.
Face à la crise, le fossé se creuse entre niveaux de diplômesYupeek
Enquête 2013 auprès de la Génération 2010 - Face à la crise, le fossé se creuse entre niveaux de diplôme.
http://www.cereq.fr/index.php/actualites/Enquete-2013-aupres-de-la-Generation-2010-Face-a-la-crise-le-fosse-se-creuse-entre-niveaux-de-diplome
Le rapport « The Workforce View in Europe 2019 » étudie les comportements et l’état d’esprit des salariés face au monde du travail actuel ainsi que leurs attentes vis-à-vis de leur futur environnement de travail. Les recherches ont été menées en octobre 2018 par Opinion Matters, agence indépendante d’études de marché. L’échantillon représente 10 585 salariés dans huit pays à travers l’Europe : France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Pologne, Espagne, Suisse et Royaume-Uni.
Les inégalités femmes-hommes se rencontrent
dans tous types de territoires. Mais dans les
territoires fragiles (quartiers prioritaires de la
politique de la ville et espaces très peu denses)
l’accès des femmes à l’emploi est plus difficile
qu’ailleurs. C’est pourquoi le Commissariat
général à l’égalité des territoires (CGET) a fait de
l’égalité femmes-hommes une priorité transversale
notamment en matière d’éducation, de formation
et d’emploi, en référence aux orientations
gouvernementales. Il s’agit à la fois de mesurer
ces inégalités pour mieux les combattre et de
développer de multiples actions au sein par
exemple des contrats de ville, des contrats de
plan État-Région ou dans le cadre des politiques
portées par les différents acteurs publics et privés
Etude de la DARES sur la ségrégation professionnelle homme-femme par métiers. La ségrégation baisse, mais plus de 50% des femmes sont concentrées dans 10 métiers.
Chercheurs d'emploi dans le Nouveau pays de Lorient. Points de vue et percept...AudéLor
Principaux résultats d'une enquête auprès de 600 chercheurs d'emploi. L'objectif est de mieux connaître leurs aspirations, leurs contraintes, et leurs points de vue sur le marché du travail et la recherche d'emploi.
Les 8 principaux éléments à retenir :
600 chercheurs d’emploi enquêtés
Pour 48% des chercheurs d’emploi, la recherche d’emploi s’effectue dans la commune de résidence ou les communes limitrophes
70% sont prêts à changer de métier ou de secteur
52% des chercheurs d’emploi expriment des difficultés à trouver un emploi
33% connaissent des contraintes personnelles
L’attractivité des postes et l’accès géographique difficile sont les deux premières raisons des difficultés de recrutement
Sur 14 métiers en tension seuls 2 sont jugés globalement attractifs
L’attractivité des métiers en tension est plus faible pour les jeunes, les diplômés du supérieur et les familles les plus aisées
Etude Apec - Cadres de 50 ans et plus : parcours professionnels et perception...Apec
Une étude de l'Apec sur les parcours professionnels des cadres seniors et leur perception de la retraite.
Globalement satisfaits de leur situation professionnelle
actuelle, les cadres âgés de 50 ans et plus en emploi expriment une confiance toute relative en l’avenir. En effet, 4 cadres « séniors » sur 10 se sentent directement menacés par le chômage, et 49 % d’entre eux se déclarent confiants pour leur futur professionnel. La perspective de la retraite inquiète par ailleurs 51 % des cadres de 50 ans et plus, un sentiment qui est plus important chez les femmes que chez les hommes. Pour autant, dans 56 % des cas, ces cadres manifestent l’envie de partir à la retraite dès que possible, à taux plein ou même avant.
Pour ceux indiquant vouloir rester plus longtemps dans le monde du travail, la raison est avant tout pécuniaire. D’ailleurs, 89 % des cadres n’envisagent pas de financer leur retraite sur la base unique de leur pension de retraite.
S’appuyant sur une méthodologie combinant éléments statistiques et analyse de récits de vie, la présente recherche s’intéresse aux PME (petites et moyennes entreprises) qui emploient des cadres et aux caractéristiques desdits cadres. Le rapport rend compte de la diversité des profils de cadres en PME (diversité en termes de formation, de genre, de mobilité et de parcours professionnels) ainsi que d’une disparité importante d’accès au statut cadre.
Ces cadres perçoivent les petites et les grandes entreprises comme des « mondes sociaux » bien différenciés. Pour ces cadres, la PME possède une attractivité qui lui est propre, et qui découle des spécificités de son fonctionnement et surtout de ses modes de management en lien avec sa petite taille.
Le parcours professionnel de ces cadres est d’ailleurs marqué par ces spécificités, qu’il s’agisse du rôle de la formation initiale lors du recrutement, de l’accès au statut de cadre ou du vécu de la mobilité interne.
Partenariat de recherche entre l’Apec et l’ESC Clermont / CRCGM (Marina Bourgain, Marc-André Vilette, Philippe Trouvé).
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à Pôle emploi en 2020 France Travail
Fin 2020, environ 48% des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A sont des femmes, soit une part comparable à celle observée chez les personnes en emploi.
La part des femmes est plus élevée parmi les demandeurs les plus diplômés, ou parmi ceux en activité réduite.
Les femmes demandeuses d’emploi accèdent aussi vite que les hommes à l’emploi salarié durable, mais moins fréquemment aux missions d’intérim ou à la création d’entreprise.
Etude Apec - Inégalités femmes-hommes chez les cadres, mars 2021Apec
- Les cadres estiment que la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes peine à se concrétiser.-
- Les écarts de rémunérations sont encore significatifs à profils et postes équivalents, ce que les cadres constatent sur le terrain.
- L’accès des femmes cadres aux responsabilités de management et de direction demeure difficile, une réalité perçue par les cadres.
- Du chemin reste à parcourir pour atteindre l’égalité réelle.
Egalité professionnelle hommes/femmes en France, où en sommes-nous vraiment ?Up Group
Au-delà de l’obligation légale, la promotion de l’égalité professionnelle hommes/femmes est un enjeu majeur pour les DRH aujourd’hui. Le groupe Up (anciennement Groupe Chèque Déjeuner) conscient de cet enjeu a souhaité vous apporter des éléments de réflexion à travers cette infographie
Femmes cadres et Hommes cadres : des inégalités professionnelles qui persiste...Egalco
"Femmes cadres et Hommes cadres : des inégalités professionnelles qui persistent", Apec, Mars 2011
Le travail réalisé par l'Apec sur les inégalités entre les femmes et les hommes chez les cadres comporte beaucoup d'informations clés.
Les femmes et les hommes n’exercent pas les mêmes
métiers. Cette « ségrégation professionnelle »,
qui se réfère à la mesure d’une distance entre les
répartitions des hommes et des femmes selon
les métiers, peut être mesurée par l’indice
de dissimilarité de Duncan et Duncan (ID). Selon
celui-ci, en 2011 il faudrait qu’un peu plus
de la moitié des femmes (ou des hommes)
changent de métier pour aboutir à une répartition
égalitaire des femmes et des hommes
dans les différents métiers.
Où se situe la France en matière d’emploi par rapport à ses homologues européens ? Quels leviers actionner pour parvenir à faire progresser l’emploi et réduire notre taux de chômage tout en développant la qualité de l’emploi ?
http://francestrategie1727.fr/thematiques/politiques-emploi-et-marche-du-travail/
171227 ara territoire_touches_eloignement_emploiFrance Travail
Fin 2016, en Auvergne-Rhône-Alpes, un demandeur d’emploi sur cinq est considéré comme éloigné de l’emploi. Le nombre de ces personnes, restées au moins 12 mois sans aucune activité au cours des 15 derniers mois, est en forte augmentation depuis 2010.
Etude Apec - Conjoncture et stratégie professionnelle des cadresApec
Edition 2015 de l'étude annuelle de l'Apec sur le moral des cadres et leurs stratégies professionnelles.
Parmi les cadres en poste interrogés en décembre 2014, 3 sur 4 jugent la situation économique préoccupante : c’est la proportion la plus élevée jamais observée depuis la création du baromètre fi n 2008. ils sont aussi plus nombreux à voir la situation de leur entreprise stagner. Au final, leur optimisme quant à leur avenir professionnel dans les 12 prochains mois continue à s’effriter et leur satisfaction par rapport à l’emploi qu’ils occupent est en baisse.
Dans ce contexte, seulement 16 % des cadres envisagent de changer d’entreprise dans les 12 prochains mois, contre 29 % l’an dernier.
En ce qui concerne leurs démarches personnelles, c’est
une stratégie en deux volets que les cadres déclinent :
assurer sa place au sein de l’entreprise par le biais de
suggestions pertinentes et innovantes et prendre du recul en attendant probablement que la conjoncture s’améliore. suivre des formations courtes est un moyen qu’ils jugent intéressant afin de compléter leur éventail de compétences. Mais en ce qui concerne la gestion de leur carrière, c’est surtout à eux- mêmes, plus qu’à n’importe quelle source de conseil, qu’ils font confiance, et ce, plus ils sont âgés.
Dossier de présentation - L'insertion professionnelle des jeunesFrance Stratégie
C’était une des onze mesures pour la jeunesse promises par le gouvernement au printemps 2016. La concertation en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes, lancée en septembre dernier, s’est conclue mardi 24 janvier 2017 par la remise d’un rapport de diagnostic à la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.
En savoir plus :
http://strategie.gouv.fr/publications/linsertion-professionnelle-jeunes
Ecart salarial hommes-femmes au Luxembourg, un paradoxeEmploiPublic
Colloque de l'IRA de Metz, "Regards croisés sur la parité homme-femme", 23 octobre 2014 - Intervention de Jean Ries, statisticien au Statec. Résultats d'une étude salariale montrant que les femmes mieux rémunérées que les hommes. Explications.
La DARES a publié, le 14 mars 2017, une étude sur l'emploi et le chômage des 15-29 ans en 2015.
Un jeune sur dix est au chômage
Selon le DARES, en 2015, 53,3% des jeunes âgés de 15 à 29 ans sont sur le marché du travail en France: 43,2% occupent un emploi et 10,1% sont au chômage, soit un taux de chômage de 18,9%.
La DARES révèle que 14,7% des jeunes ne sont ni en emploi ni en formation.
Selon la DARES, la part et le taux de chômage des jeunes ont baissé d'environ un demi-point, mais la part des jeunes sans emploi ni formation s'est accrue d'autant.
Sur la même période, le taux d'emploi des 15-29 ans s'est stabilisé.
13,5% des 15-29 ans en cours d'études sont en emploi
L'étude de la DARES révèle que 13,5% des jeunes en cours d'études initiales travaillent. Cette proportion est stable depuis fin 2007.
Parmi ceux qui ont terminé leurs études initiales, les deux tiers sont en emploi.
Plus de 50% des 15-24 ans sont en contrat temporaire
Selon la DARES, la situation des jeunes sur le marché du travail est très différente selon l'âge.
En effet, les parts de NEET (ni en emploi ni en formation) et de chômage sont nettement plus faibles pour les 15-24 ans que pour les 25-29 ans.
Toutefois, à l'inverse, concernant les taux d'emploi, de chômage et la part des contrats temporaires, la situation est plus favorable pour les 25-29 ans que pour les 15-24 ans. En effet, selon la DARES, moins d'un salarié de 25 à 29 ans sur quatre est en contrat temporaire, contre plus d'un sur deux entre 15 et 24 ans.
En ce premier trimestre 2021 dont la fin coïncidera avec l’anniversaire du premier confinement en France, les zOOms de l’Observatoire Cetelem, accompagnés par Harris Interactive, se proposent de faire un état des lieux de la vie un an après le début de la pandémie en France : modalités de travail, rapport à la santé, liens sociaux et vie familiale…
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à France Travail en 2023.pdfFrance Travail
Fin 2023, 48,8% des demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en catégorie A sont des femmes. Depuis 2009, la part des femmes au sein des personnes inscrites en catégorie A est proche de celle observée au sein des personnes en emploi.
Avec 1,2 million de salariés, le secteur de l’action sociale représente 6,7% des emplois salariés du secteur privé non agricole (et 2,3% des établissements). Le nombre d’emplois dans le secteur de l’action sociale progresse fortement sur la période 2005-2017 (plus de 40%), porté par l’accueil des jeunes enfants et l’aide aux personnes âgées. Le recours aux CDD est plus élevé que dans l’ensemble de l’économie. Les femmes représentent 79% des salariés.
Similaire à Insee Analyses : Les inégalités professionnelles en LRMP (20)
Insee Analyses : Les inégalités professionnelles en LRMP
1. Les inégalités professionnelles
entre les sexes peinent à se réduire
lus diplômées qu’il y a 30 ans, les femmes sont aujourd’hui plus actives. Mais elles le sont
toujours moins que les hommes, bien que plus diplômées qu’eux. Si les femmes sont plus
touchées que les hommes par le chômage de longue durée, des inégalités existent aussi dans
l’emploi. Ainsi, l’éventail des métiers exercés par les femmes est nettement plus réduit. Leurs conditions
d’emploi sont plus souvent précaires et elles occupent plus fréquemment des postes déclassés, c’est-
à-dire dont le niveau de qualification est inférieur à leur niveau de formation. Les jeunes femmes se
positionnent davantage sur des postes qualifiés que leurs aînées mais le plafond de verre reste présent.
Martine Tornero, Insee
P
1 En 2012, les femmes sont presque aussi actives que les hommes
Taux d’activité des hommes et des femmes par âge détaillé
en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées en 1982 et 2012
Dans la région, 1 223 200 femmes âgées
de 15 à 64 ans sont actives en 2012 : elles
ne représentent que 48 % de la main-
d’œuvre potentielle (en emploi ou à la
recherche d’un emploi) mais 51 % de la
population de cette tranche d’âge. Plus
présentes sur le marché du travail qu’il
y a 30 ans, les femmes demeurent ainsi
toujours moins actives que les hommes :
entre 15 et 64 ans, 68 % des femmes le
sont en 2012 en Languedoc-Roussillon-
Midi-Pyrénées (LRMP), soit 7 points de
moins que les hommes. Les écarts entre
les sexes sont un peu plus importants
dans les départements du littoral : dans
les Pyrénées-Orientales, l’Aude et le
Gard, le déficit est de 8 à 9 points. Dans
ces départements, les femmes sont aussi
moins souvent actives qu’en moyenne
dans la région, avec des taux d’activité
compris entre 66 % dans l’Aude à 64 %
dans les Pyrénées-Orientales. Dans le
Tarn-et-Garonne, l’écart entre les taux
d’activité des hommes et des femmes est
aussi prononcé, même si ces dernières
sont un peu plus actives qu’en moyenne
régionale (+ 2 points).
L’âge, le niveau de diplôme et la situation
familiale influent sur le comportement
en matière d’activité professionnelle.
À situation comparable toutefois, la
probabilité d’être actif reste plus faible
pour une femme que pour un homme.
L’activité féminine modulée selon l’âge
Les femmes sont à tout âge moins actives
que les hommes (figure 1). Entre 17 et
22 ans, l’écart du taux d’activité entre les
hommes et les femmes est en moyenne
de 9 points en défaveur des femmes,
les garçons entrant plus tôt dans la vie
active. Puis l’écart se réduit entre 23 et
27 ans pour se creuser à nouveau entre
28 et 37 ans (- 6 points, puis - 8 points).
En effet, à l’âge de la maternité, certaines
femmes s’éloignent de la vie active pour
élever leurs enfants. De 48 à 57 ans, le
Champ restreint à la population des 25 à 54 ans en raison de changement de concepts d’activité entre les recensements
1982 et 2012 (prise en compte des éventuelles activités des étudiants et retraités d’où impact fort aux extrémités 15-24 ans
et 55 ans ou plus)
Source : Insee, recensements de la population
40
50
60
70
80
90
100
545352515049484745454443424140393837363534333231302928272625
%
âge
Femmes en 1982Hommes en 1982Femmes en 2012Hommes en 2012
N° 20
Avril 2016
2. déficit s’accentue de nouveau (- 8 points),
les femmes de ces générations étant plus
nombreusesqueleurscadettesàresteraufoyer.
Entre 58 et 64 ans, les taux d’activité se
réduisent pour les deux sexes et l’écart est
moindre (34 % des hommes sont actifs contre
31 % des femmes). Certaines femmes doivent
en effet prolonger leur activité pour compléter
leur nombre de trimestres cotisés.
À niveau de diplôme et situation familiale
comparables, l’écart d’activité entre les sexes
s’accentue avec l’âge : la probabilité d’être
présent sur le marché du travail baisse de 4
pointspourlesfemmesaprès55ansparrapport
à la situation de référence (30 à 44 ans), contre
2 points seulement pour les hommes (figure 2).
Plus diplômées et plus actives
que 30 ans auparavant
Aujourd’hui, les femmes sont bien plus
diplômées qu’il y a 30 ans : en 2012, 28 % des
femmes de 15 à 64 ans en LRMP sont titulaires
d’un diplôme supérieur au bac, elles n’étaient
que 7 % en 1982. La progression est moindre
pour les hommes : 26 % en 2012 contre 8 %
en 1982. Plus qualifiées aujourd’hui, les
femmes sont aussi plus actives. En effet, le
taux d’activité s’élève à mesure que le niveau
de diplôme augmente, tout particulièrement
pour les femmes. En LRMP, seulement 56 %
des femmes peu diplômées (pas de diplôme ou
BEPC) sont actives en 2012 contre 86 % pour
celles titulaires d’un diplôme universitaire de
2e
ou 3e
cycle ou d’une grande école, soit 30
points d’écart. Cet écart est de 21 points pour
les hommes.
À âge et situation familiale identiques,
la probabilité d’être active est bien plus
faible pour les femmes peu diplômées
que pour celles titulaires d’un diplôme de
l’enseignement supérieur (14 points de
moins). Cette probabilité ne baisse que de
6 points pour les hommes dans les mêmes
conditions (figure 2).
La présence d’enfant(s) pénalise moins
l’activité des femmes aujourd’hui
Les femmes sont bien plus actives aujourd’hui
qu’il y a 30 ans : en 2012, 86 % des 25-54 ans
occupent ou recherchent un emploi, contre
seulement 58 % en 1982. Auparavant, les
femmes qui exerçaient une activité s’arrêtaient
plus souvent de travailler après la maternité
pour rester au foyer et élever leurs enfants.
Même si cette partition des responsabilités
familiales entre hommes et femmes a peu
évolué, celles-ci choisissent plus souvent
de poursuivre leur activité professionnelle
après la maternité : la perspective de revenus
supérieurs et l’insertion professionnelle
prennent le pas sur les contraintes de la
garde des enfants et sur les difficultés de
conciliation entre vie professionnelle et vie
familiale.
Néanmoins, à âge, niveau de diplôme et
situation matrimoniale équivalents, les
femmes avec enfant(s) ont des probabilités
plus faibles d’être actives que celles sans
Insee Analyses Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées N° 20 - Avril 2016
enfant : l’écart peut atteindre jusqu’à 4 points
selon l’activité du conjoint. Il est plus marqué
si le conjoint est inactif, mais plus faible si
le conjoint occupe un emploi peu qualifié
(figure 2). L’activité des hommes est moins
impactée par la présence d’enfants au foyer
(au maximum de 2 points seulement si la
conjointe est inactive).
Les femmes, plus impactées que les
hommes par le chômage de longue durée
Fin décembre 2014, on compte autant de
femmes que d’hommes parmi les 544 900
demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en
LRMP. Comme pour les hommes, les durées
de recherche d’emploi s’allongent pour les
femmes entre 2007 et 2014 avec l’arrivée de la
crise économique et financière en 2008. Elles
sont un peu plus exposées que les hommes au
chômage de longue durée, représentant 52 %
des inscrits de 1 à moins de 2 ans et 51 %
des chômeurs de très longue durée (2 ans ou
plus). Ce phénomène touche les femmes très
diplômées comme les moins diplômées. Des
choix de formation ou d’orientation différents
sur des secteurs d’activité plus ou moins
porteurs de recrutements peuvent en partie
expliquer ces phénomènes.
Le nombre de femmes demandeuses d’emploi
progresse moins rapidement que celui
des hommes entre 2007 et 2014 : leur part
baisse de 4 points en sept ans dans la région.
L’impact de la crise économique dans des
secteurs où les hommes sont habituellement
fortement représentés (agriculture, industrie,
construction et transport), explique en partie
ce phénomène. Depuis 2009 toutefois, alors
que l’évolution du nombre de demandeurs
d’emploi inscrits à Pôle emploi reste
importante (+ 7 % par an sur ces cinq ans
tous sexes confondus), la part des femmes
parmi eux se stabilise. Elle augmente même
légèrement dans le Lot, l’Hérault et l’Aveyron.
Une gamme de métiers plus réduite
pour les femmes
Lorsqu’ellesexercentunemploi,lesfemmesne
sont pas positionnées sur les mêmes catégories
socioprofessionnelles que les hommes. Parmi
les 1,9 million de salariés ou de personnes
exerçant une profession libérale en LRMP en
2012, près de la moitié des femmes travaillent
comme employées. Cette proportion n’est
que de 15 % pour les hommes. Les femmes
exercent aussi presque deux fois plus souvent
que les hommes une profession intermédiaire
(29 % contre 16 %). A contrario, elles sont
bien moins souvent cadres, techniciennes ou
ouvrières que les hommes.
En Haute-Garonne et dans leTarn-et-Garonne,
la part des femmes cadres est inférieure à la
moyenne régionale (respectivement 37 % et
38 % contre 39 %). Dans ces départements
sous l’influence du pôle d’emplois
métropolitain toulousain, les emplois de la
sphère productive, plus masculins, y sont
plus nombreux que dans le reste de la région.
Il s’agit notamment de postes de cadres aux
2 Le manque de diplôme est plus préjudiciable aux femmes
Effets des différentes caractéristiques sur la probabilité d’être actif
en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées en 2012
Caractéristiques
Femmes Hommes
Probabilité
d’être active
Écart avec
la situation
de référence
Probabilité
d’être actif
Écart avec
la situation
de référence
(%) (en points) (%) (en points)
Situation de référence : actif de 30 à 44 ans, diplômé du supérieur,
vivant en couple avec enfant(s), le conjoint occupant un emploi peu
qualifié (employé ou ouvrier) ou déclassé
95,0 0 98,0 0,0
Moins de 30 ans
45 à 54 ans
55 à 64 ans
96,3
94,5
91,1
+ 1,3
- 0,5
- 3,9
98,5
97,8
96,3
+ 0,5
- 0,2
- 1,7
Peu diplômé (sans diplôme ou BEPC)
CAP BEP
BAC général
BAC technique
81,0
90,7
91,4
93,7
- 14,0
- 4,3
- 3,6
- 1,3
91,6
96,2
96,4
97,4
- 6,4
- 1,8
- 1,5
- 0,6
Couple sans enfant 96,1 + 1,1 98,4 + 0,4
avec conjoint en emploi qualifié (cadre, prof. intermédiaire ou
technicien)
avec conjoint en emploi peu qualifié (employé ou ouvrier) ou
déclassé
97,0 + 2,0 98,8 + 0,8
avec conjoint inactif ou demandeur d’emploi 85,0 - 10,0 93,6 - 4,4
Couple avec enfant(s)
avec conjoint en emploi qualifié (cadre, prof. intermédiaire ou
technicien)
ns ns ns ns
avec conjoint inactif ou demandeur d’emploi 80,9 - 14,1 91,5 - 6,5
Famille monoparentale 93,6 - 1,4 97,4 - 0,6
Personne seule 93,1 - 1,9 97,2 - 0,8
Lecture : par rapport à la situation de référence, le fait d’être peu diplômé, pour une femme, fait baisser la probabilité d’être active de
14,0 points, soit une probabilité d’être active de 81,0 %.
Pour un homme cette probabilité baisse de 6 points seulement, soit une probabilité d’être actif de 91,6 %.
Champ : actifs de 15 à 64 ans, hors retraités et étudiants
Source : Insee, recensement de la population 2012
3. fonctions décisionnelles élevées, stratégiques,
encore souvent réservés aux hommes.
Cette ségrégation socioprofessionnelle est
en partie due aux métiers exercés par les
femmes, moins diversifiés que ceux des
hommes. Celles-ci s’orientent davantage
dans les services à la personne, la santé,
l’action sociale, l’enseignement et les
banques ou assurances. Dans chacun de ces
secteurs, plus de 6 employés sur 10 sont des
femmes. Sur les 87 familles professionnelles,
37 métiers sont identifiés comme « très
masculins », c’est-à-dire avec plus de trois
quarts des emplois occupés par des hommes.
À l’inverse, seulement 11 métiers regroupent
un personnel « très féminisé ».
Pour atteindre la mixité au niveau des métiers,
il faudrait en théorie réorienter plus de 26 % de
la main-d’œuvre masculine et féminine. Les
métiersquicontribuentleplusàcetteségrégation
professionnelle sont emblématiques : aide à
domicile(ycomprisassistantematernelle),aide-
soignant,agentd’entretien,infirmier(ycompris
sage-femme) pour les métiers très féminins,
conducteur de véhicule pour les métiers très
masculins (figure 3).
Parmi les cadres, seulement deux métiers sont
« très féminisés » : les cadres du paramédical
et de l’action sociale. À l’opposé, cinq sont
presque exclusivement masculins : les cadres
du bâtiment et des travaux publics, les
ingénieurs en informatique, les cadres des
transports, de la logistique et navigants de
l’aviation, les ingénieurs ou cadres techniques
de l’industrie et le personnel d’études de
recherche. La moitié des femmes cadres se
concentrent sur seulement quatre métiers :
enseignante, cadre des services administratifs,
comptables et financiers, médecin ou cadreA
de la fonction publique.
Dans les métiers moins qualifiés, le secrétariat
et la comptabilité sont investis majoritairement
par les femmes, ainsi que les métiers de la
coiffure et d’aide-soignants. Les femmes
sont en outre plus nombreuses à exercer des
métiers plus précaires : assistante maternelle,
employée de maison, aide à domicile, aide
ménagère, caissière ou agent d’entretien.
Les métiers d’ouvriers dans l’industrie, le
bâtiment, l’agriculture ou le transport sont
largement occupés par les hommes.
Des conditions d’emploi féminines plus
précaires
Les femmes occupent plus souvent que les
hommes des emplois précaires. En 2012 dans
la région, les formes particulières d’emplois
(FPE) qui regroupent tous les types de contrats
hors CDI (contrat à durée indéterminée) à
temps complet, concernent 40 % des femmes
salariées et seulement 19 % des hommes
salariés. Les femmes travaillent plus souvent
à temps partiel que les hommes, que ce temps
partiel soit choisi ou subi : une femme salariée
sur trois contre seulement 8 % des hommes
salariés. Selon l’enquête emploi, au niveau
national, lorsque les femmes choisissent de
travailler à temps partiel, c’est plus souvent
Insee Analyses Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées N° 20 - Avril 2016
3 Aide à domicile et routier, des profils connotés
Métiers contribuant à la moitié de la ségrégation professionnelle*
en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées en 2012
pour palier des contraintes familiales, tandis
que les hommes exercent plus souvent une
autre activité professionnelle ou suivent en
même temps des études ou une formation.
Les contrats à durée limitée caractérisent
les FPE des hommes, ainsi que les contrats
d’apprentissage en début de carrière.
Parmi ces formes particulières d’emploi, les
inégalités entre les hommes et les femmes
sont plus marquées, en Aveyron, dans le
Tarn et en Lozère. Dans les deux premiers
départements, les écarts de taux de temps
partiel entre les sexes atteignent 28 points
de plus pour les femmes contre 21 points en
moyenne régionale. En Lozère, les femmes
sont davantage concernées par des contrats à
durée déterminée (CDD) : 3 points de plus
que les hommes.
Une femme sur trois déclassée
Le déclassement, c’est-à-dire le fait d’occuper
un poste de niveau inférieur à celui auquel
on pourrait prétendre compte tenu du niveau
de diplôme, touche plus particulièrement les
femmes. En 2012, le déclassement affecte
ainsi plus d’un tiers des femmes salariées
ou exerçant une profession libérale contre
un quart des hommes. Dans le Tarn-et-
Garonne, ces inégalités s’élèvent à 11 points
en défaveur des femmes.
Tous sexes confondus, ce sont les jeunes qui
subissent le plus les déclassements (plus d’un
tiers des moins de 30 ans). Mais les inégalités
entre les hommes et les femmes sont plus
prononcées entre 30 et 54 ans (11 points de
plus pour les femmes que les hommes).
Le déclassement touche fortement les
personnes occupant des postes non qualifiés
(plus de 6 sur 10). Mais ce sont parmi les
techniciens que les inégalités hommes-
femmes sont les plus marquées : plus de la
moitié des femmes exerçant ce type d’emploi
sont déclassées (55 %), soit 18 points de plus
que pour les hommes.
En 2012, plus de la moitié des femmes
titulaires d’un diplôme équivalent ou supérieur
au 2e
ou 3e
cycle universitaire (53 %) occupent
un poste déclassé (notamment de niveau
profession intermédiaire ou technicien)
contre seulement 31 % des hommes de même
niveau (+ 22 points). Les femmes titulaires
d’un CAP ou d’un BEP sont elles aussi plus
touchées par le déclassement : 42 % d’entre
elles, contre 24 % des hommes (figure 4).
Lasituationfamilialejoueunrôleprépondérant.
Pour une femme comme pour un homme, la
probabilité d’être déclassé est bien moindre
lorsque le conjoint occupe un poste de cadre
ou une profession intermédiaire, que lorsqu’il
est ouvrier ou employé, ou occupe lui-même
un emploi déclassé.
À l’opposé, le surclassement qui bénéficie
plus aux hommes qu’aux femmes, constitue
un autre facteur d’inégalité.Ainsi les hommes
titulaires d’un bac + 2 ou de niveau inférieur
accèdent plus souvent à un poste surclassé,
de type cadre (11 % des hommes contre 5 %
des femmes), ce qui traduit les progressions
de carrière plus limitées des femmes.
Métiers
Emplois contribuant à la ségrégation
Part des
femmesHommes Femmes
Part dans
l’ensemble
des emplois
(Nbre) (Nbre) (%) (%)
Métiers à prédominance féminine 113 230 450 475 8,8 79,9
Aides à domicile et aides ménagères, assistantes maternelles 1 977 79 825 2,0 97,6
Aides-soignants 5 272 50 206 1,2 90,5
Agents d’entretien 27 033 70 619 1,1 72,3
Infirmiers, sages-femmes 7 429 49 559 1,1 87,0
Secrétaires 1 062 37 772 1,0 97,3
Employés administratifs de la fonction publique
(catégorie C et assimilés) 22 523 57 476 0,9 71,8
Vendeurs 17 954 47 436 0,8 72,5
Enseignants 29 980 57 582 0,7 65,8
Métiers à prédominance masculine 208 105 25 336 4,7 10,9
Conducteurs de véhicules 51 596 6 191 1,2 10,7
Armée, police, pompiers 32 922 4 671 0,7 12,4
Techniciens et agents de maîtrise de la maintenance 31 813 5 466 0,7 14,7
Ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment, des
travaux publics, du béton et de l’extraction
26 381 1 738 0,6 6,2
Ouvriers qualifiés du gros œuvre du bâtiment 20 153 207 0,5 1,0
Techniciens et agents de maîtrise du bâtiment et des travaux
publics
22 391 3 268 0,5 12,7
Ouvriers non qualifiés de la manutention 22 848 3 795 0,5 14,2
Ensemble des métiers sélectionnés 321 335 475 811 13,5 59,7
Autres 636 693 495 546 12,9 43,8
Total 958 028 971 357 26,4 50,3
* le terme «ségrégation professionnelle» fait appel à la notion de non-mixité hommes-femmes des emplois
Lecture : les métiers d’aide à domicile, aide ménagère et assistante maternelle contribuent à hauteur de 2 % à la ségrégation totale
qui s’élève à 26,4 % en termes d’emploi
Champ : actifs occupés de 15 à 64 ans, hors étudiants, retraités, exploitants agricole, artisans, commerçants et chefs d’entreprise
Source : Insee, recensement de la population 2012