La crise économique et financière renforce l'urgence de considérer le redressement de la compétitivité des entreprises comme une priorité nationale. La notion même de compétitivité est débattue, son acception variant au gré des travaux de recherche qui lui sont consacrés.
La crise économique et financière renforce l'urgence de considérer le redressement de la compétitivité des entreprises comme une priorité nationale. La notion même de compétitivité est débattue, son acception variant au gré des travaux de recherche qui lui sont consacrés.
Ce cours est destiné aux étudiants de génie civil et hydraulique. Il présente les éléments fondamentaux de mécanique des sols aux étudiants non initiés
avec cette discipline.
XPDS14: Removing the Xen Linux Upstream Delta of Various Linux Distros - Luis...The Linux Foundation
Xen is being used in production by many folks, but are they really using the upstream code? If not what are they using? At least SUSE's supported delta for the Linux kernel consists of 116 patches totaling 353,770 lines of code. Debian has 43 patches for a delta of about 1693 lines of code. What is this delta and how do we shrink it? I will give an overview of the supported Linux kernel delta for Xen at SUSE and Debian with upstream but also layout a proposed roadmap of addressing the delta in collaboration with different teams in the Xen community.
XPDS14 - Towards Massive Server Consolidation - Filipe Manco, NECThe Linux Foundation
In recent years Xen has seen the development of many minimalistic or specialized virtual machines (e.g., OSv, Mirage, ClickOS, Erlang on Xen, etc.). Thanks in part to a small CPU and memory footprints, these VMs allow for running thousands or more on a single, inexpensive commodity server. Doing so could save cloud and network operators vast amounts of money.
Attempts to do so are already underway and have discovered important bottlenecks in Xen. While some of these have already been addressed by the community (e.g., limited number of event channels or memory grants) others still remain. In this talk we describe our experience when trying to run up to 10,000 MiniOS-based VMs, including bottlenecks in the XenStore, toolchain and network pipe. We further report on prototypical solutions, and on our implementation of suspend/resume for MiniOS that allows us tens of milliseconds migrations.
XPDS14: Efficient Interdomain Transmission of Performance Data - John Else, C...The Linux Foundation
As users demand greater scalability from Citrix XenServer, the transmission of performance data from guests via xenstore is increasingly becoming a bottleneck. Future use of service domains is likely to make this problem worse. A simple, efficient way of transmitting time-varying datasets between userspace components in different domains is required. This talk will propose a lock-free mechanism to allow interdomain reporting of performance data without relying on continuous xenstore usage, and describe how it fits into the XAPI toolstack.
Le Groupe a été créé en 1971 par des mutuelles d’assurance et a intégré dès son origine les valeurs de l’économie sociale et de la mutualité.
Le Développement Durable et la finance responsable s’inscrivent donc, naturellement, en droite ligne de ces valeurs et constituent un véritable engagement pour
le Groupe OFI.
Le Reporting Intégré - Conférence World Forum Lille Institute et IIRCWorld Forum Lille
Le 28 mai 2013, le Le World Forum Lille Institute, en partenariat avec l’IIRC, proposait une demi-journée thématique pour comprendre les enjeux du reporting intégré et apprendre comment le mettre en pratique avec la participation de :
> Philippe Peuch-Lestrade (photo ci-contre), Deputy CEO de l’IIRC,
> Geert Demuijnck, Co-directeur du World Forum Lille Institute,
> Et le témoignage d’expériences concrètes d’entreprises, dont :
- Michel Bande, Corporate Sustainability Officer, SOLVAY
- Jean-Florent Rérolle, Associé KPMG Corporate Finance
- Marie GERARD, Vice President "Sustainable Development Management & Performance", GDF SUEZ
La question du reporting RSE* prend de plus en plus d’importance. En témoigne en France le vote de l‘article 225 de la loi Grenelle II qui rend maintenant obligatoire la publication d’informations sociales et environnementales pour les entreprises de taille moyenne.
Cette loi s’inscrit dans la tendance internationale essentielle du « reporting intégré », qui consiste à intégrer au rapport de gestion classique (bilan et comptes de résultats) le reporting RSE. Cette démarche est poussée par l’International Integrated Reporting Committee (IIRC) et la Global Reporting Initiative, deux organisations internationales reconnues qui militent pour que les entreprises rendent compte de leurs actions RSE. Le reporting intégré apporte une réponse aux crises que nous rencontrons depuis plusieurs années, et présente de nombreux avantages :
> réduire l’écart entre les « assets owners », qui ont souvent des visions long terme et les « assets managers » focalisés sur le court terme
> donner de la valeur à l’immatériel
> clarifier l’information RSE, souvent trop dense et difficilement exploitable
* Responsabilité Sociétale de l’Entreprise
RSE : le Medef et EcoVadis publient un guide pratique pour accompagner les PMEAdm Medef
Les entreprises sont aujourd’hui face à de profondes transformations, à la fois dans leur environnement naturel, économique et financier, industriel et humain, sociétal et règlementaire. Elles ont pris acte de cette évolution qui, loin de traduire un effet de mode, ne cesse de s’accentuer. Face à ces bouleversements, la RSE est un des leviers que peut utiliser le chef d’entreprise pour développer des solutions à même d’y répondre.
Les TPE, PME et ETI sont directement concernées. Faire le choix de la RSE est, pour elles, le moyen de répondre à une demande croissante de leurs parties prenantes. S’engager dans la voie de la RSE est un pari gagnant puisqu’une étude de France Stratégie montre que l’écart de performance entre les entreprises qui introduisent des pratiques RSE et celles qui ne le font pas est en moyenne de 13 %.
Néanmoins, des efforts restent à faire pour favoriser le large déploiement des pratiques responsables. Pour cela, le Medef et EcoVadis se sont associés pour publier un guide pratique visant à aider concrètement les TPE-PME à mettre en place une démarche RSE.
Ce guide, composé de 10 témoignages de terrain détaillant chacun une bonne pratique, a été conçu pour donner à tous les chefs d’entreprise de TPE-PME de nouvelles idées d’actions à mettre en œuvre. Les exemples choisis sont autant de bonnes pratiques mises en œuvre dans des secteurs d’activité variés. Elles ne sont pas nécessairement transposables et généralisables en l’état à toutes les entreprises, mais doivent être prises comme des sources d’inspiration.
Au 1er Janvier 2010, la France enregistre 3 422 000 entreprises dont 99% est composé de moins de 50 salariés. Les PME ont des caractéristiques qui leur sont propres : de petites tailles (moins de 250 salariés), la gestion est souvent personnalisée et centrée autour du dirigeant avec une stratégie plus intuitive. Elles sont souvent à proximité des acteurs régionaux et offre une capacité d’innover rapidement pour s’adapter au marché.
Les PME jouent un rôle majeur dans la création d’emplois : en France, elles représentent plus des deux tiers de l’emploi.
«La France qui crée des emplois et qui innove est aujourd’hui celle des PME!» titrait les Echos du 28 Juin 2012 à la lecture de l’enquête réalisée par CGPME et KPMG.
Dans un contexte économique difficile, il est indispensable d’accompagner ces sociétés. De nombreux dispositifs d’aides, de soutien, d’accompagnement, d’outils existent et sont très performants mais le dirigeant de PME manque de temps.
Une petite entreprise n’a que rarement un service administratif dédié à la recherche des bons outils et structures, encore moins de service juridique pour vérifier si l’entreprise entre dans les critères de sélection, le dirigeant ne peut pas avoir une vision exhaustive des services auxquels il pourrait recourir : pourtant les bénéfices ne sont pas négligeables. Gain de temps, aides et subventions disponibles, diagnostic et audit, exportation, innovation, mutualisation des compétences, gain d’argent, financement etc. sont les résultantes potentielles des services développés et destinés à ces entreprises françaises.
Après avoir étudié pendant près de deux années ces dispositifs existants, le constat fut sans appel : tout existe, mais qui le sait? Par manque de communication, de clarté ou de visibilité ... trop d’informations tue l’information, trop de structures et de dispositifs développés rendent la recherche complexe. La preuve en est qu’en Juillet 2011, une charte nationale entre les principaux acteurs dédiés à l’export a vu le jour : le but étant de favoriser la synergie entre eux, simplifier et améliorer l’accès aux informations, dispositifs, aides aux primo exportateurs et PME. Le rôle de chacun est alors défini pour mieux accompagner les entreprises et un guichet unique est mis en place dans chaque région. Un lieu unique pour un parcours devenu moins complexe.
Ce livre blanc a pour objectif de présenter les services à forte valeur ajoutée (à titre exhaustif) et d’analyser ceux qui répondent aux besoins et attentes des PME.
Zoom sur une fonction
en mouvement. Cette documentation a pour objet d’illustrer et de vous
informer de l’évolution de la fonction de Contrôleur de Gestion et de ses acteurs.”
Ce cours est destiné aux étudiants de génie civil et hydraulique. Il présente les éléments fondamentaux de mécanique des sols aux étudiants non initiés
avec cette discipline.
XPDS14: Removing the Xen Linux Upstream Delta of Various Linux Distros - Luis...The Linux Foundation
Xen is being used in production by many folks, but are they really using the upstream code? If not what are they using? At least SUSE's supported delta for the Linux kernel consists of 116 patches totaling 353,770 lines of code. Debian has 43 patches for a delta of about 1693 lines of code. What is this delta and how do we shrink it? I will give an overview of the supported Linux kernel delta for Xen at SUSE and Debian with upstream but also layout a proposed roadmap of addressing the delta in collaboration with different teams in the Xen community.
XPDS14 - Towards Massive Server Consolidation - Filipe Manco, NECThe Linux Foundation
In recent years Xen has seen the development of many minimalistic or specialized virtual machines (e.g., OSv, Mirage, ClickOS, Erlang on Xen, etc.). Thanks in part to a small CPU and memory footprints, these VMs allow for running thousands or more on a single, inexpensive commodity server. Doing so could save cloud and network operators vast amounts of money.
Attempts to do so are already underway and have discovered important bottlenecks in Xen. While some of these have already been addressed by the community (e.g., limited number of event channels or memory grants) others still remain. In this talk we describe our experience when trying to run up to 10,000 MiniOS-based VMs, including bottlenecks in the XenStore, toolchain and network pipe. We further report on prototypical solutions, and on our implementation of suspend/resume for MiniOS that allows us tens of milliseconds migrations.
XPDS14: Efficient Interdomain Transmission of Performance Data - John Else, C...The Linux Foundation
As users demand greater scalability from Citrix XenServer, the transmission of performance data from guests via xenstore is increasingly becoming a bottleneck. Future use of service domains is likely to make this problem worse. A simple, efficient way of transmitting time-varying datasets between userspace components in different domains is required. This talk will propose a lock-free mechanism to allow interdomain reporting of performance data without relying on continuous xenstore usage, and describe how it fits into the XAPI toolstack.
Le Groupe a été créé en 1971 par des mutuelles d’assurance et a intégré dès son origine les valeurs de l’économie sociale et de la mutualité.
Le Développement Durable et la finance responsable s’inscrivent donc, naturellement, en droite ligne de ces valeurs et constituent un véritable engagement pour
le Groupe OFI.
Le Reporting Intégré - Conférence World Forum Lille Institute et IIRCWorld Forum Lille
Le 28 mai 2013, le Le World Forum Lille Institute, en partenariat avec l’IIRC, proposait une demi-journée thématique pour comprendre les enjeux du reporting intégré et apprendre comment le mettre en pratique avec la participation de :
> Philippe Peuch-Lestrade (photo ci-contre), Deputy CEO de l’IIRC,
> Geert Demuijnck, Co-directeur du World Forum Lille Institute,
> Et le témoignage d’expériences concrètes d’entreprises, dont :
- Michel Bande, Corporate Sustainability Officer, SOLVAY
- Jean-Florent Rérolle, Associé KPMG Corporate Finance
- Marie GERARD, Vice President "Sustainable Development Management & Performance", GDF SUEZ
La question du reporting RSE* prend de plus en plus d’importance. En témoigne en France le vote de l‘article 225 de la loi Grenelle II qui rend maintenant obligatoire la publication d’informations sociales et environnementales pour les entreprises de taille moyenne.
Cette loi s’inscrit dans la tendance internationale essentielle du « reporting intégré », qui consiste à intégrer au rapport de gestion classique (bilan et comptes de résultats) le reporting RSE. Cette démarche est poussée par l’International Integrated Reporting Committee (IIRC) et la Global Reporting Initiative, deux organisations internationales reconnues qui militent pour que les entreprises rendent compte de leurs actions RSE. Le reporting intégré apporte une réponse aux crises que nous rencontrons depuis plusieurs années, et présente de nombreux avantages :
> réduire l’écart entre les « assets owners », qui ont souvent des visions long terme et les « assets managers » focalisés sur le court terme
> donner de la valeur à l’immatériel
> clarifier l’information RSE, souvent trop dense et difficilement exploitable
* Responsabilité Sociétale de l’Entreprise
RSE : le Medef et EcoVadis publient un guide pratique pour accompagner les PMEAdm Medef
Les entreprises sont aujourd’hui face à de profondes transformations, à la fois dans leur environnement naturel, économique et financier, industriel et humain, sociétal et règlementaire. Elles ont pris acte de cette évolution qui, loin de traduire un effet de mode, ne cesse de s’accentuer. Face à ces bouleversements, la RSE est un des leviers que peut utiliser le chef d’entreprise pour développer des solutions à même d’y répondre.
Les TPE, PME et ETI sont directement concernées. Faire le choix de la RSE est, pour elles, le moyen de répondre à une demande croissante de leurs parties prenantes. S’engager dans la voie de la RSE est un pari gagnant puisqu’une étude de France Stratégie montre que l’écart de performance entre les entreprises qui introduisent des pratiques RSE et celles qui ne le font pas est en moyenne de 13 %.
Néanmoins, des efforts restent à faire pour favoriser le large déploiement des pratiques responsables. Pour cela, le Medef et EcoVadis se sont associés pour publier un guide pratique visant à aider concrètement les TPE-PME à mettre en place une démarche RSE.
Ce guide, composé de 10 témoignages de terrain détaillant chacun une bonne pratique, a été conçu pour donner à tous les chefs d’entreprise de TPE-PME de nouvelles idées d’actions à mettre en œuvre. Les exemples choisis sont autant de bonnes pratiques mises en œuvre dans des secteurs d’activité variés. Elles ne sont pas nécessairement transposables et généralisables en l’état à toutes les entreprises, mais doivent être prises comme des sources d’inspiration.
Au 1er Janvier 2010, la France enregistre 3 422 000 entreprises dont 99% est composé de moins de 50 salariés. Les PME ont des caractéristiques qui leur sont propres : de petites tailles (moins de 250 salariés), la gestion est souvent personnalisée et centrée autour du dirigeant avec une stratégie plus intuitive. Elles sont souvent à proximité des acteurs régionaux et offre une capacité d’innover rapidement pour s’adapter au marché.
Les PME jouent un rôle majeur dans la création d’emplois : en France, elles représentent plus des deux tiers de l’emploi.
«La France qui crée des emplois et qui innove est aujourd’hui celle des PME!» titrait les Echos du 28 Juin 2012 à la lecture de l’enquête réalisée par CGPME et KPMG.
Dans un contexte économique difficile, il est indispensable d’accompagner ces sociétés. De nombreux dispositifs d’aides, de soutien, d’accompagnement, d’outils existent et sont très performants mais le dirigeant de PME manque de temps.
Une petite entreprise n’a que rarement un service administratif dédié à la recherche des bons outils et structures, encore moins de service juridique pour vérifier si l’entreprise entre dans les critères de sélection, le dirigeant ne peut pas avoir une vision exhaustive des services auxquels il pourrait recourir : pourtant les bénéfices ne sont pas négligeables. Gain de temps, aides et subventions disponibles, diagnostic et audit, exportation, innovation, mutualisation des compétences, gain d’argent, financement etc. sont les résultantes potentielles des services développés et destinés à ces entreprises françaises.
Après avoir étudié pendant près de deux années ces dispositifs existants, le constat fut sans appel : tout existe, mais qui le sait? Par manque de communication, de clarté ou de visibilité ... trop d’informations tue l’information, trop de structures et de dispositifs développés rendent la recherche complexe. La preuve en est qu’en Juillet 2011, une charte nationale entre les principaux acteurs dédiés à l’export a vu le jour : le but étant de favoriser la synergie entre eux, simplifier et améliorer l’accès aux informations, dispositifs, aides aux primo exportateurs et PME. Le rôle de chacun est alors défini pour mieux accompagner les entreprises et un guichet unique est mis en place dans chaque région. Un lieu unique pour un parcours devenu moins complexe.
Ce livre blanc a pour objectif de présenter les services à forte valeur ajoutée (à titre exhaustif) et d’analyser ceux qui répondent aux besoins et attentes des PME.
Zoom sur une fonction
en mouvement. Cette documentation a pour objet d’illustrer et de vous
informer de l’évolution de la fonction de Contrôleur de Gestion et de ses acteurs.”
Memoire de Guillaume FERY dans le cadre du Master Projet Innovation Conception à l'Univesité de Marne La Vallée. Octobre 2008.
Thème : Innover dans l'accompagnement des PME; Exemple du dispositif France Investissement.
Quelle strategie adopter face a la crise ? Par le super collectif #lesupercol...nous sommes vivants
Nous vous proposons de créer un super collectif au service de l’innovation et transformation collective des entreprises : des designers, consultants, transformateurs, planneurs, facilitateurs, sociologues...
Face à un environnement fait de turbulences, d’incertitudes, de problèmes, d’évolutions et de changements, trois attitudes sont possibles :
- Le renoncement
- « Je vais m’en sortir tout seul »
- La coopération
La coopération est la stratégie à adopter face aux turbulences de l’environnement, pour rechercher le « Tous gagnants ».
En savoir plus : www.lesupercollectif.fr
Publication club developpement_durable_afic_decembre_2010
Journal de-guile-4
1. JOURNAL DE GUILÉ
« R ESPONSIBILITY CREATES VALUE » Mars 2011
EDITORIAL sociétés dans lesquelles elle investit, il SOMMAIRE
n’a pu répondre !
Chers lecteurs, Ça laisse perplexe … QU’EST-CE QUE L’ENGAGEMENT?
L’approche d’engagement des acteurs
D’après l’une des plus grandes … mais ça appelle aussi une réflexion européens, étudiée par le centre de
études1 jamais réalisées, auprès sur les possibilités d’être un recherche de Novethic
d’environ 1000 hauts responsables investisseur responsable. L’étude
d’entreprises, 93% des CEOs bisannuelle d’Eurosif montre une LES FACTEURS DE SUCCÈS
considèrent désormais la durabilité progression toujours impressionnante DE L’ENGAGEMENT DES
comme un élément critique du succès du marché des Investissements ACTIONNAIRES
de leur société. Socialement Responsables (voir article Depuis de nombreuses années, des
page 3), mais elle met l’accent au- études cherchent à déterminer les
D’importants investisseurs institution- jourd’hui sur l’évolution des pratiques critères essentiels pour exercer
nels suisses sont, depuis plusieurs de ce marché, qui draine en Europe l’influence des actionnaires
mois, en réflexion pour mettre en 5’000 milliards d’euros ! sur les entreprises
place une politique d’investissement
qui prend clairement en compte les Les approches d’engagement et LE MARCHÉ ISR EN EUROPE
facteurs de développement durable et d’intégration prennent le pas sur les L’étude 2010 d’Eurosif montre un
leur responsabilité d’actionnaire à premières méthodes d’investissement marché des Investissements
long terme. qui étaient basées sur le choix des Socialement Responsables toujours
«meilleurs élèves» (best in class) ou aussi dynamique en Europe
Mais sur les deux fronts, les sur des thèmes d’investissement
entreprises et les caisses de pensions (comme le climat). Une recherche LE GLOBAL COMPACT APPELLE À
buttent souvent sur la mise en approfondie publiée par Novethic en UNE ACTION RÉVOLUTIONNAIRE
pratique de cette vision. Ainsi des 88% février confirme cette tendance et Au World Economic Forum, la
de CEOs qui pensent que leurs dissèque l’approche de l’engagement réunion organisée par la Fondation
critères de responsabilité devraient actionnarial (voir article qui suit). Guilé a accueilli un discours
être intégrés tout au long de leur déterminé de M. Ban Ki-moon
chaîne de fournisseurs, plus d’un tiers La démarche d’engagement répond
ose admettre que cet objectif n’est certainement le mieux aujourd’hui à
pas du tout atteint. la difficulté, à la fois pour les
entreprises et pour les caisses de
Quant aux caisses de pensions, on voit pensions, de mettre en œuvre une L’APPROCHE
davantage d’institutions publiques se vision de responsabilité d’entreprise D’ENGAGEMENT SOUS LA
doter d’un code de conduite et d’actionnaire : l’engagement a en LOUPE DE NOVETHIC
d’actionnaire responsable que de effet pour mission, à nos yeux,
caisses de pensions des grandes d’accompagner l’entreprise dans la Publiée il y a un mois, cette étude
entreprises. mise en place de pratiques de l’agence française dresse un
responsables tout en préservant la
panorama des approches d’enga-
Une anecdote, rapportée par le création de valeur économique pour
elle et pour ses actionnaires.
gement en Europe.
Financial Times, raconte que le CEO
d’Unilever ne souhaite voir que des Les définitions de l’engagement
investisseurs motivés par une Par contre, l’engagement est
certainement, dans l’univers des pouvant varier selon les acteurs et les
croissance durable et responsable à pays, Novethic propose la suivante :
long terme, rejoindre les rangs de ses Investissements Socialement Respon-
sables, la méthode qui nécessite le «L’engagement actionnarial désigne le
actionnaires. Un de ses hauts fait pour un investisseur de prendre
dirigeants se plaignait d’ailleurs, lors plus de compétences spécifiques et
surtout de légitimité (voir article page position sur des enjeux ESG et
d’une conférence, que les d’exiger des entreprises visées
investisseurs ne posaient que 3) pour obtenir un réel impact.
qu’elles améliorent leurs pratiques
rarement des questions sur la gestion dans la durée. Ces exigences sont
sociale et environnementale de formulées via une démarche
l’entreprise et restaient obsédés par Bonne lecture
Doris Rochat structurée comprenant un dialogue
les profits. Mais lorsqu’un membre de direct avec l’entreprise et un suivi
l’assistance a demandé comment la dans le temps.»
1 A New Era of Sustainability
caisse de pensions d’Unilever
UN Global Compact-Accenture CEO Study 2010
appréhendait les facteurs ESG des (suite page 2)
2. D’après l’étude d’Eurosif 2010, la de vote et un dialogue suivi avec les La SECONDE ÉTAPE du processus
méthode d’engagement au sens large dirigeants. d’engagement est la «formulation des
représente désormais 30% des 5'000 attentes aux entreprises». Là encore,
milliards d’euros du marché des Toutefois, la mise en œuvre est encore l’étude de Novethic2 relève des
Investissements Socialement Responsa- relativement différenciée selon le pays, différences de pratiques. De façon
bles en Europe à fin 2009. le type d’investisseur et de gérant, et la générale, les investisseurs ou leur
représentant commencent par écrire
au Président, au DG ou aux
2828 responsables adéquats pour leur
communiquer leur analyse et leur
demande d’amélioration. Mais le plus
délicat et le plus efficace est de réussir
à rencontrer les Directeurs en charge
des questions ESG pour mettre en place
1514 un dialogue réellement constructif afin
1196
que – justement – le premier contact
986 ne reste pas «lettre morte».
Ce dialogue est le cœur de l’action
d’engagement. Sa réussite dépend à la
fois de la légitimité de l’intervenant, et
de la valeur ajoutée que l’entreprise
perçoit dans l’analyse et les attentes
rapportées au nom de ses actionnaires.
Cet échange est obligatoirement encré
Source: Eurosif European SRI Study 2010
dans le temps car la transformation des
entreprises ne peut être instantanée.
Le succès croissant de cette démarche structure mandatée pour l’engage- C’est la TROISIÈME ÉTAPE c’est-à-dire le
est certainement lié à la sophistication ment. Certains sont plus activistes, «suivi» des réponses apportées et des
des connaissances et des exigences des déposant des résolutions aux actions entreprises par la société. Il est
investisseurs ISR. En effet, le recours Assemblées Générales, d’autres, donc essentiel que le dialogue se fasse
jusqu’à présent fréquent aux notations tentant de remédier à l’absence des sur une base de respect et de
pour choisir les meilleurs élèves, thèmes sociaux et environnementaux partenariat à long terme, sinon on est
n’apportait ni la possibilité d’agir pour dans les ordres du jour des AG, y reçu une fois … pas forcément deux.
responsabiliser une entreprise et prennent la parole publiquement pour
fructifier son investissement à long aborder ces sujets. Par ailleurs, dans
Les défis de l’engagement
terme, ni l’assurance d’un quelconque certains pays comme la France, le
impact en restant ostensiblement à gérant a l’obligation d’exercer les droits
Les échanges fructueux avec les
l’écart de la société. de vote ou d’expliquer ses motifs pour
sociétés, ceux qui amènent année
ne pas le faire, alors que dans d’autres
après année la prise de conscience des
L’intérêt, pour un actionnaire, de pays ce n’est pas encore une obligation
attentes des investisseurs et
choisir un gérant ou un véhicule de légale mais les meilleures pratiques
l’amélioration de la gestion des enjeux
placement qui pratique l’engagement, tendent vers ce résultat.
ESG, se font donc dans un cadre
réside principalement dans la gestion
quelque peu confidentiel et privilégié.
ACTIVE des enjeux extra-financiers qui Au-delà de l’exercice des droits de vote,
peuvent représenter : il y a l’essence de l’engagement : le
En même temps, si les investisseurs
- des risques qu’il faut prévenir, dont dialogue direct avec la société. La
demandent une grande transparence
celui essentiel de la réputation (on a vu PREMIÈRE ÉTAPE de ce long processus
aux entreprises, ils se doivent de
la récente mobilisation des actionnaires consiste dans l’établissement des
s’appliquer la même exigence. Le
autours des risques liés à l’exploitation «thèmes d’engagement» ou en
reporting des démarches d’engage-
des sables bitumineux) ; d’autres termes, l’information ou
ment est donc un défi de taille puisqu’il
- des opportunités de développement l’analyse sur laquelle l’investisseur va se
doit à la fois préserver le dialogue avec
d’un positionnement concurrentiel baser pour engager le dialogue. Là
les sociétés et restituer aux investis-
dominant, en intégrant cette nouvelle aussi, les pratiques sont diverses:
seurs la teneur de ces discussions.
donne sociale et environnementale. certains gérants comme F&C vont
prendre un sujet d’actualité ou défendu
Enfin le défi ultime est de réussir à
La mise en pratique de l’engagement par une ONG (comme la production
évaluer l’impact, année après année,
d’huile de palme), d’autres comme
du dialogue auprès des entreprises, en
L’engagement combine de plus en plus Guilé vont baser leur analyse sur un
fonction des objectifs de départ.
deux démarches, principaux vecteurs cadre normatif exhaustif comme les
d’influence des actionnaires sur les principes du Global Compact des 2 Engagement actionnarial, une approche ISR
2 entreprises: l’exercice actif des droits Nations Unies. Prometteuse – Recherche Novethic février 2011
3. LES FACTEURS DE de la société. Mais ce facteur est celui LE MARCHÉ ISR EN
SUCCÈS DE qui a le plus évolué avec l’expérience, EUROPE
depuis la théorie de Mitchell et al.
L’ENGAGEMENT DES (1997), car il s’est révélé moins
ACTIONNAIRES Le communiqué de presse d’Eurosif
pertinent. L’analyse de Gifford propose
d’y refléter plutôt «l’intensité de
annonce que «le marché européen
Une étude rafraîchit la théorie des l’engagement et les ressources qui lui de l’ISR a presque doublé depuis
facteurs essentiels au succès de sont dédiées ». 2008, malgré la crise financière. »
l’influence des parties prenantes, en
Le marché de l’ISR a donc fait preuve
particulier celle des actionnaires. Les facteurs modérateurs
d’une grande capacité de résilience
En 1997, Mitchell, Agle and Wood3 face à la crise financière puisque les
Gifford propose d’ajouter aux trois
développent un modèle sur «la actifs sous gestion sont passés de 2’700
facteurs dominants, trois autres
prégnance des parties prenantes», milliards d’euros en 2008 à près de
facteurs qui peuvent conditionner le
définie comme le degré de priorité que 5’000 milliards fin 2009 5.
succès de l’engagement : le premier est
les dirigeants donnent aux requêtes des la taille de l’actionnaire, facteur qui
différentes parties prenantes, y Manifestement la crise financière a été
n’affaiblit pas forcément la démarche si
compris celles de leurs actionnaires. corrélée à l’augmentation de la
la partie prenante n’est pas un grand
demande de transparence vis-à-vis des
investisseur, mais qui à l’inverse peut
Les investisseurs devenant de plus en produits et des entreprises, en ligne
lui donner plus d’influence si
plus des actionnaires actifs à travers donc avec la philosophie de l’ISR.
l’investisseur est un «poids lourd».
l’exercice des droits de vote et le
dialogue avec les sociétés, une étude Le marché de l’ISR continue à être
Le second facteur est celui de la
de E. James M. Gifford4 a cherché à dé- porté par les investisseurs institu-
coalition, ou collaboration, avec
terminer les facteurs qui contribuent au tionnels, particulièrement actifs dans
d’autres parties prenantes. Il apparaît
succès de la démarche d’engagement les pays comme la Hollande, la Suisse,
assez évident qu’une démarche
des actionnaires. les pays nordiques et la Grande-
conjointe avec une ONG (comme
Bretagne.
Greenpeace) ou un représentant
Basée sur la théorie de Mitchell et al. législatif/normatif (comme le Global
(1997), cette étude part des trois Par ailleurs, la grande majorité des
Compact des Nations Unies) contribue
attributs définis alors comme les plus acteurs interrogés prédisent que la
à renforcer l’influence globale sur la
proéminents pour attirer l’attention croissance du marché de l’ISR
société.
des dirigeants : LE POUVOIR, LA continuera à être alimentée par la
LÉGITIMITÉ ET L’URGENCE. Elle affine demande des investisseurs institu-
Le troisième facteur est le plus
et complète ces trois éléments de base, tionnels, mais aussi par les grandes
pertinent : les valeurs des dirigeants
mais valide toujours le concept général initiatives globales d’investisseurs
interpelés. On observe souvent que
de la théorie de départ, datant de plus comme les Principes pour l’Investis-
lorsqu’un engagement peine à trouver
de 10 ans. sement Responsable (UNPRI).
un écho au sein de la société, un
changement de membres de la
Les trois facteurs dominants Direction ou le relais de dirigeants
Les 4 facteurs principaux de croissance
partageants les mêmes valeurs peuvent
du marché de l’ISR pour les 3 pro-
Le pouvoir détermine dans quelle faciliter et encourager le changement.
chaines années:
mesure l’actionnaire va pouvoir
imposer sa volonté à l’entreprise. Ce Conclusion
pouvoir peut être la capacité de nuire à
la réputation de la société, d’affecter Cette étude conclut donc à l’impor-
son cours boursier par un tance de ces facteurs de succès dans
désinvestissement ou encore d’exercer l’engagement des actionnaires avec:
un lobbying législatif pour lui forcer la une prédominance de la légitimité
main. comme facteur essentiel d’influence, la
proposition de modifier l’urgence dans
La légitimité couvre en premier lieu un sens d’intensité de l’engagement, et
évidemment l’expertise et donc la la prise en compte des valeurs de
crédibilité des représentants des l’entreprise et de ses dirigeants. Source: Eurosif European Survey, 2010
actionnaires, la cohérence des requêtes
avec la réalité de l’entreprise, la validité 3 Toward a theory of stakeholder identification
L’étude montre par contre le défi
des arguments exposés voire le cadre and salience: defining the principle of who and
croissant de définir et de segmenter le
législatif et/ou normatif qui les what really counts
Mitchell, Agle & Wood, 1997 marché ISR étant donné son lien de
soutiennent. plus en plus étroit avec la gestion
4 Effective shareholder engagement: the factors classique voire son intégration dans un
L’urgence est concrétisée par that contribute to shareholder salience seul et unique processus.
l’immédiateté de l’attention que E. James M. Gifford
l’actionnaire réussit à attirer de la part Université de Sydney, 2009 5 European SRI Study, 2010 - Eurosif 3
4. LA FONDATION GUILÉ Le Global Compact :
CHAQUE ANNÉE À DAVOS « Appel à une action révolutionnaire
pour le développement durable »
World Economic Forum
les gouvernements et la société civile.
Entre sécurité mondiale et pérennité
mondiale. C’est bon pour les affaires,
pour les politiques, pour la société », a
ajouté Ban Ki-moon.
C’est lors de cet événement qu’a été
lancé le «Global Compact LEAD»,
initiative inspirée par la Fondation Guilé
dans le cadre de la stratégie du Global
Compact pour les dix prochaines
années. Ce programme regroupe une
cinquantaine de sociétés à l’avant-
garde des efforts du secteur privé pour
lutter contre les déséquilibres sociaux,
le changement climatique et promou-
voir une croissance verte, et qui
veulent donner l’exemple en tirant vers
le haut le reste des entreprises
signataires du Global Compact.
Lors de la traditionnelle conférence Nous avons besoin d’une révolution.
déjeuner de la Fondation Guilé le 28 Une révolution de la pensée. Une «Quand des sociétés prennent en main
janvier dernier à Davos, le Secrétaire révolution de l’action. Une révolution des problèmes de développement
général de l’ONU, Ban Ki-moon, devant du libre échange pour un durable en les intégrant à leurs
près de 100 décideurs, a appelé à une développement mondial durable. Pour opérations et leurs stratégies, année
«action révolutionnaire» pour assurer que cela se produise, nous devons être après année, vous envoyez un signal
un développement durable, estimant prêts à des changements majeurs – fort», a souligné Ban Ki-moon.
que le modèle économique du siècle dans nos modes de vie, notre
passé, fondé sur une consommation organisation sociale et notre vie «J’attends de ce réseau qu’il soit un
irréfléchie des ressources naturelles, politique », a-t-il estimé. facteur indispensable et fondamental
était suicidaire. pour mobiliser et développer des
Mais le problème pour Ban Ki-Moon, solutions durables. A l’ONU, nous
«Au cours du siècle dernier, la c’est que le monde «manque de ferons de notre mieux pour soutenir
croissance économique a été alimentée temps». «Du temps pour lutter contre vos efforts, mais nous reconnaissons
par ce qui semblait être une vérité: le changement climatique. Du temps aussi que la plupart du travail est entre
l’abondance des ressources naturelles. pour construire une croissance verte vos mains. Merci pour votre
Nous avons miné notre chemin vers la pérenne. Du temps pour générer une engagement», a-t-il conclu. De
croissance. Nous avons brûlé nos révolution de l’énergie propre». nombreux représentants d’entreprises
ressources vers la prospérité. Nous se sont tournés vers la Fondation Guilé
avons cru à la consommation sans « Mettez en œuvre ces 10 principes (du lors des débats, en demandant de
conséquences. Ces jours sont révolus», Global Compact) dans vos stratégies, l’assistance dans l’application concrète
a répété Ban Ki-moon devant les vos opérations, vos chaînes de ces grandes intentions. La Fondation
participants du quatrième séminaire d’approvisionnement. Ensemble, abat- va tenter, au cœur du LEAD, d’assister
déjeuner de la Fondation Guilé dans le tons les murs. Les murs entre dévelop- ces entreprises, dans la mise en place
cadre du World Economic Forum de pement économique et changement de leurs stratégies de développement
Davos. climatique. Entre le monde des affaires, durable.
«Au 21ème siècle, les ressources
commencent à baisser, alors que le
Journal publié par de Pury Pictet Turrettini & Cie S.A.
thermomètre mondial est en train de
Fonds Guilé - 12 rue de la Corraterie - 1204 Genève - +41 22 317 00 30 -
monter. Le changement climatique
Contacts:
nous montre que l’ancien modèle est
Mme Doris Rochat (rochat@ppt.ch) et M. Melchior de Muralt - www.ppt.ch
devenu obsolète. Qu’il est devenu
Les trois premiers Nos du Journal de Guilé sont accessibles sur le site internet dans la
extrêmement dangereux. Ce modèle rubrique Documentation des Fonds Guilé.
est une recette pour des désastres
nationaux. C’est un pacte pour un La Fondation Guilé - Domaine de Guilé - Route du Mont Renaud 19-21
suicide mondial», a-t-il poursuivi, avant 2926 Boncourt - www.guile.net
de s’interroger publiquement sur la Parution: 25 mars 2011
4 réponse à apporter à cette situation.