Jancovici : +2 degrés, les vaches sous les cocotiers ?Joëlle Leconte
Jean-Marc Jancovici a été invité à Rodez par les Jeunes Agriculteurs de l'Aveyron le 2 décembre 2021 pour une conférence-débat intitulée : +2 degrés, les vaches sous les cocotiers ?
Transitionnons donc - Science Po - Novembre 2021Joëlle Leconte
L'Association de l'Ecole d'Affaires Publiques de Sciences Po a accueilli le lundi 22 novembre 2021, Delphine Batho et Jean-Marc Jancovici pour une conférence exceptionnelle sur les blocages et solutions de la transition écologique.
Panser plus de plaies avec moins de moyens - 09/09/2021- Vulnerabilité et s...Joëlle Leconte
Penser les vulnérabilités à l’heure de la dérive climatique et de la raréfaction des ressources - Cercle Vulnérabilités et Société avec Jean-Marc Jancovici.
Diaporama de la conférence de Jancovici "L'habitat du futur" au College de Fr...Joëlle Leconte
Dans le cadre de la chaire de Didier Roux au Collège de France : "Découverte fondamentale, invention technologique, innovation : un voyage scientifique", Jean-Marc Jancovici a fait un cours sur l'habitat du futur : "Le carbone, la planète, le bâtiment et moi et moi et moi ..." au Collège de France le 28 avril 2017.
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=pTemrmX1Eqs&feature=youtu.be
Conference Jancovici FMES Toulon - 5 mars 2020Joëlle Leconte
Jean-Marc Jancovici était invité à la FMES (Fondation Méditerranéenne d'Etudes Stratégiques) de Toulon le 5 mars 2020 sur le thème : Réchauffement climatique et enjeux sécuritaires
Diaporama conférence Jancovici 11 mai 2017 Peronnas (Ain)Joëlle Leconte
Vidéo disponible sur la chaine Youtube de Jancovici : https://www.youtube.com/watch?v=TgWU_jssAhk
Conférence organisée par le Rotary Bourg-Revermont et l’Agence Locale de l’Énergie et du Climat de l’Ain le 11 mai 2017 à Péronnas (proche de Bourg en Bresse).
Après quelques rappels de physique sur l’énergie, Jean-Marc Jancovici tire un bilan de la situation énergétique en France et dans le monde, des conséquences sur les démocraties et conclu en donnant 9 actions prioritaires pour agir dès maintenant.
Jancovici : +2 degrés, les vaches sous les cocotiers ?Joëlle Leconte
Jean-Marc Jancovici a été invité à Rodez par les Jeunes Agriculteurs de l'Aveyron le 2 décembre 2021 pour une conférence-débat intitulée : +2 degrés, les vaches sous les cocotiers ?
Transitionnons donc - Science Po - Novembre 2021Joëlle Leconte
L'Association de l'Ecole d'Affaires Publiques de Sciences Po a accueilli le lundi 22 novembre 2021, Delphine Batho et Jean-Marc Jancovici pour une conférence exceptionnelle sur les blocages et solutions de la transition écologique.
Panser plus de plaies avec moins de moyens - 09/09/2021- Vulnerabilité et s...Joëlle Leconte
Penser les vulnérabilités à l’heure de la dérive climatique et de la raréfaction des ressources - Cercle Vulnérabilités et Société avec Jean-Marc Jancovici.
Diaporama de la conférence de Jancovici "L'habitat du futur" au College de Fr...Joëlle Leconte
Dans le cadre de la chaire de Didier Roux au Collège de France : "Découverte fondamentale, invention technologique, innovation : un voyage scientifique", Jean-Marc Jancovici a fait un cours sur l'habitat du futur : "Le carbone, la planète, le bâtiment et moi et moi et moi ..." au Collège de France le 28 avril 2017.
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=pTemrmX1Eqs&feature=youtu.be
Conference Jancovici FMES Toulon - 5 mars 2020Joëlle Leconte
Jean-Marc Jancovici était invité à la FMES (Fondation Méditerranéenne d'Etudes Stratégiques) de Toulon le 5 mars 2020 sur le thème : Réchauffement climatique et enjeux sécuritaires
Diaporama conférence Jancovici 11 mai 2017 Peronnas (Ain)Joëlle Leconte
Vidéo disponible sur la chaine Youtube de Jancovici : https://www.youtube.com/watch?v=TgWU_jssAhk
Conférence organisée par le Rotary Bourg-Revermont et l’Agence Locale de l’Énergie et du Climat de l’Ain le 11 mai 2017 à Péronnas (proche de Bourg en Bresse).
Après quelques rappels de physique sur l’énergie, Jean-Marc Jancovici tire un bilan de la situation énergétique en France et dans le monde, des conséquences sur les démocraties et conclu en donnant 9 actions prioritaires pour agir dès maintenant.
Transition Energétique - la fakenews du siècleNicolas Meilhan
Remplacement des énergies très denses par des énergies beaucoup moins denses, empilement des énergies les unes sur les autres sans remettre en question nos besoins : les émissions de CO2 n'ont jamais été aussi élevées qu'en 2022, et n'ont jamais autant augmenté que depuis que nous essayons de les faire baisser. Comment en sommes-nous arrivés là ?
La vidéo de la conférence : https://www.youtube.com/watch?v=yrvMmqYC2WE
Jancovici : Il était une fois l'énergie, le climat, et la relance post-covid ...Joëlle Leconte
Jean-Marc Jancovici était invité à l’École des Ingénieurs de la Ville de Paris (EIVP) le 21 septembre 2020 pour une conférence : "Il était une fois l'énergie, le climat, et la relance post-covid ".
Diaporama Jancovici Conférence Observatoire midi pyrénées Juin 2009Joëlle Leconte
Conférence de Jancovici : Enjeux climatiques et énergétiques, que faire face à la contrainte carbone" Les grands séminaires de l'Observatoire Midi-Pyrénées, Réalisation : SCoM, Université Paul Sabatier, le 16 Juin 2009
Diaporama conférence Jancovici "L'homme et l'énergie, des amants terribles" s...Joëlle Leconte
Leçon inaugurale 2015 - ParisTech
Jean-Marc Jancovici est ingénieur conseil en énergie et en climat et président du Shift Project. Il a été invité à L’École des Ponts Paris Tech le 7 septembre pour donner une leçon inaugurale. Le thème de l'intervention, "L'homme et l'énergie, des amants terribles" a poussé les étudiants, dès la rentrée, et en cette année de COP, à s'interroger sur notre rapport aux ressources naturelles.
Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=o7805tvS9hc&list=PLMDQXkItOZ4IEz1-_Q4vGi6XHU96Aaot9&index=6
Les limites de la croissance dans un monde finiRaphael Jolivet
Réchauffement climatique, pic pétrolier, fin des ressources : Notre civilisation se heurte simultanément à plusieurs murs majeurs.
Notre modèle économique est il soutenable ? Quelles sont les options pour l'humanité ?
Cette conférence résume les conclusions du rapport Meadows (Club De Rome), les travaux de Jean Marc Jancovici et de Pablo Servigne et donne quelques clefs pour comprendre la situation dans son ensemble.
APIdays Paris 2018 - Our global IT system, energy saver or climate destroyer?...apidays
Our global IT system, energy saver or climate destroyer?
Jean-Marc Jancovici, President, The Shift Project
Apply to be a speaker here - https://apidays.typeform.com/to/J1snsg
Greta Thunberg, l’impossible légèreté - 14/10/2022Joëlle Leconte
A 15 ans, elle était érigée en icône de la lutte contre le réchauffement climatique. Une notoriété et un engagement qui lui ont valu honneurs mais aussi critiques. Au bord du burn-out, la Suédoise s’est accordé une trêve il y a deux ans. Elle revient à l’occasion de la sortie du « Grand Livre du climat », dans lequel elle convoque un casting de stars. Avec l’espoir de passer le relais.
"Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste" Kenneth Boulding
Présentation lors de la conférence des Econoclastes à l'Ecole de Guerre en décembre 2017
https://youtu.be/mbbKDdFTx9w?t=1h8m51s
Biomass Briquettes are bio fuel substitute to bio coal, lignite and other fossil fuels. They are used to heat industrial boilers in order to produce electricity form steam.
L'économie et la géopolitique revues et corrigées à travers l’énergieNicolas Meilhan
Une présentation tout en images sur trois des piliers fondateurs des Econoclastes: l'économie, l'énergie et la géopolitique
Présentation de 45 min lors de la conférence annuelle d'Aucoffre.com en janvier 2016
https://www.youtube.com/watch?v=RMGNmIawhW4
Synthèse des cours de Jean-Marc Jancovici disponibles en ligne, pour se former aux questions #environnement #énergie #énergiesfossiles #gazàeffetdeserre #changementclimatique
#nucléaire #énergiesrenouvelables.
Dans le 8e volet dédié la comptabilité #carbone, on trouvera aussi des pistes d'actions :
- privilégier les déplacements en train,
- manger non seulement local mais aussi de saison,
- refuser la 5G,
- augmenter la durée de vie, la modularité et la réparabilité des téléphones,
- favoriser le télétravail à temps partiel et ne pas chauffer les bureaux vides,
- mieux isoler les bâtiments et basculer de la construction vers l'usage…
Une introduction utile à toute réflexion en #économiecirculaire et #écoconception.
Transition Energétique - la fakenews du siècleNicolas Meilhan
Remplacement des énergies très denses par des énergies beaucoup moins denses, empilement des énergies les unes sur les autres sans remettre en question nos besoins : les émissions de CO2 n'ont jamais été aussi élevées qu'en 2022, et n'ont jamais autant augmenté que depuis que nous essayons de les faire baisser. Comment en sommes-nous arrivés là ?
La vidéo de la conférence : https://www.youtube.com/watch?v=yrvMmqYC2WE
Jancovici : Il était une fois l'énergie, le climat, et la relance post-covid ...Joëlle Leconte
Jean-Marc Jancovici était invité à l’École des Ingénieurs de la Ville de Paris (EIVP) le 21 septembre 2020 pour une conférence : "Il était une fois l'énergie, le climat, et la relance post-covid ".
Diaporama Jancovici Conférence Observatoire midi pyrénées Juin 2009Joëlle Leconte
Conférence de Jancovici : Enjeux climatiques et énergétiques, que faire face à la contrainte carbone" Les grands séminaires de l'Observatoire Midi-Pyrénées, Réalisation : SCoM, Université Paul Sabatier, le 16 Juin 2009
Diaporama conférence Jancovici "L'homme et l'énergie, des amants terribles" s...Joëlle Leconte
Leçon inaugurale 2015 - ParisTech
Jean-Marc Jancovici est ingénieur conseil en énergie et en climat et président du Shift Project. Il a été invité à L’École des Ponts Paris Tech le 7 septembre pour donner une leçon inaugurale. Le thème de l'intervention, "L'homme et l'énergie, des amants terribles" a poussé les étudiants, dès la rentrée, et en cette année de COP, à s'interroger sur notre rapport aux ressources naturelles.
Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=o7805tvS9hc&list=PLMDQXkItOZ4IEz1-_Q4vGi6XHU96Aaot9&index=6
Les limites de la croissance dans un monde finiRaphael Jolivet
Réchauffement climatique, pic pétrolier, fin des ressources : Notre civilisation se heurte simultanément à plusieurs murs majeurs.
Notre modèle économique est il soutenable ? Quelles sont les options pour l'humanité ?
Cette conférence résume les conclusions du rapport Meadows (Club De Rome), les travaux de Jean Marc Jancovici et de Pablo Servigne et donne quelques clefs pour comprendre la situation dans son ensemble.
APIdays Paris 2018 - Our global IT system, energy saver or climate destroyer?...apidays
Our global IT system, energy saver or climate destroyer?
Jean-Marc Jancovici, President, The Shift Project
Apply to be a speaker here - https://apidays.typeform.com/to/J1snsg
Greta Thunberg, l’impossible légèreté - 14/10/2022Joëlle Leconte
A 15 ans, elle était érigée en icône de la lutte contre le réchauffement climatique. Une notoriété et un engagement qui lui ont valu honneurs mais aussi critiques. Au bord du burn-out, la Suédoise s’est accordé une trêve il y a deux ans. Elle revient à l’occasion de la sortie du « Grand Livre du climat », dans lequel elle convoque un casting de stars. Avec l’espoir de passer le relais.
"Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste" Kenneth Boulding
Présentation lors de la conférence des Econoclastes à l'Ecole de Guerre en décembre 2017
https://youtu.be/mbbKDdFTx9w?t=1h8m51s
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L'économie et la géopolitique revues et corrigées à travers l’énergieNicolas Meilhan
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Présentation de 45 min lors de la conférence annuelle d'Aucoffre.com en janvier 2016
https://www.youtube.com/watch?v=RMGNmIawhW4
Synthèse des cours de Jean-Marc Jancovici disponibles en ligne, pour se former aux questions #environnement #énergie #énergiesfossiles #gazàeffetdeserre #changementclimatique
#nucléaire #énergiesrenouvelables.
Dans le 8e volet dédié la comptabilité #carbone, on trouvera aussi des pistes d'actions :
- privilégier les déplacements en train,
- manger non seulement local mais aussi de saison,
- refuser la 5G,
- augmenter la durée de vie, la modularité et la réparabilité des téléphones,
- favoriser le télétravail à temps partiel et ne pas chauffer les bureaux vides,
- mieux isoler les bâtiments et basculer de la construction vers l'usage…
Une introduction utile à toute réflexion en #économiecirculaire et #écoconception.
La fin de l’année approche et avec elle l’heure des bilans et un constat sans appel : le séchéances climatiques se rapprochent et la tension est montée d’un cran. En ce mois de décembre, les marches pour le climat se multiplient, réunissant des dizaines de milliers de personnes et emmenées par une jeunesse engagée,
soucieuse de son avenir. Malgré cette forte mobilisation, la COP 25 s’est achevée sur un accord très en deçà des attentes et a montré au monde des pays plus que jamais divisés.
Ce livre est constitué de 11 chapitres, d’une lecture relativement aisée. L’ « ingénieur » Jancovici adapte son discours et ses démonstrations pour les rendre compréhensibles. Dans le cadre de l’élection présidentielle française de 2017, ce livre peut aider à jauger les propositions des prochains candidats : les mesures qu’ils vont proposer sont-elles réalistes ? Pourront-elles améliorer la prospérité française ? Peut-on d’ailleurs l’améliorer ? JM.Jancovici répond à ces questions avec l’œil du scientifique.
Enfin ce livre est important à lire car il expose de manière précise les arguments d’un pro-nucléaire, ce qui invite les anti-nucléaires à affûter les leurs.
Les émissions mondiales de CO2, état des lieux et tendanceThe Shift Project
Présentation par Hubert Flocard, Directeur de Recherche CNRS retraité, de son analyse de dix ans d'émissions de CO2, dans le cadre des Ateliers du Shift du 10 novembre 2015.
La reprise sera décarbonée ou ne sera pas
Pas question d'œuvrer à la reprise économique en se fondant sur le modèle actuel, car « il pose, selon The Shift Project, le problème de la dépendance aux énergies fossiles et il ne sera plus viable dans quelques années ». Ce laboratoire d'idées français, créé en 2010, vient de rendre public son plan de transformation de l'économie. Au programme : écoconception et développement de véhicules plus sobres énergétiquement dans l'automobile, développement de filières de réutilisation, réparation et recyclage dans l'industrie lourde, etc. The Shift Project suggère aussi la formation de tous les étudiants à la compréhension des enjeux énergie-climat. Et, bien sûr, il faudra limiter la consommation de viande.
Changements climatiques : Il n’est pas trop tard pour agirluptidej
Changements climatiques : Il n’est pas trop tard pour agir !
10 constats et 10 éléments de solution par Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain, Earth & Life Institute, Centre G. emaître)
Conférence pour Valériane, Namur, 31 août 2018.
Jean-Marc Jancovici et Jean-Baptiste Fressoz : « Le climat est la vraie urgen...Joëlle Leconte
Que peut-on encore faire pour enrayer le réchauffement climatique ? Et que faut-il attendre de la transition énergétique ? « L’Obs » a réuni, pour un grand entretien exclusif, l’ingénieur Jean-Marc Jancovici et l’historien des sciences Jean-Baptiste Fressoz.
Partie 2 - Hannah Richie - 7 decembre 2023Joëlle Leconte
Nous disposons de suffisamment de minéraux pour la transition énergétique, mais l’approvisionnement à moyen terme constitue un défi
Partie 2
Hannah Richie – 7 décembre 2023
Nous avons suffisamment de minéraux pour assurer la transition énergétique - ...Joëlle Leconte
Dans un article récent, j'ai examiné les besoins en minéraux pour passer à des systèmes électriques à faibles émissions de carbone.¹ En bref : nous en avons suffisamment pour décarboner nos systèmes électriques.
Mais ce travail n’incluait pas les véhicules électriques, les réseaux et d’autres éléments plus petits de la transition. Cela pourrait faire une grande différence dans les résultats : les véhicules électriques, par exemple, sont de grands consommateurs de minéraux tels que le lithium, le cobalt et le cuivre.
Robert Vautard, un éco-actif au sommet du Giec - 12/08/2023Joëlle Leconte
Le scientifique, directeur de l’Institut Pierre-Simon Laplace, a été élu coprésident du groupe 1 au sein de l’organisme intergouvernemental d’experts du climat. Ce spécialiste des événements extrêmes, féru de montagne où il pratique la randonnée et le deltaplane, livre à «Libé» sa feuille de route, optimiste, pour lutter contre la crise climatique.
Michael E. Mann, climatologue : « Le climat ne cesse de se dégrader, et c’est...Joëlle Leconte
Pour le climatologue Michael E. Mann, les phénomènes extrêmes ne signifient pas que le réchauffement climatique est en phase d’accélération, mais, prévient-il dans un entretien au « Monde », sans action forte, un emballement ne peut être exclu.
Plus de 50 °C aux Etats-Unis et en Chine, autour de 45 °C en Italie, en Espagne ou en Grèce, des inondations meurtrières en Corée du Sud, des incendies qui font rage au Canada ou encore une température inédite de l’Atlantique Nord : la planète est soumise à des catastrophes climatiques en série. Le mois de juillet pourrait être le plus chaud jamais enregistré, après celui de juin. Le climatologue Michael E. Mann, directeur du centre pour les sciences et l’environnement de l’université de Pennsylvanie (Etats-Unis), réfute l’idée d’une accélération du réchauffement, mais prévient que nous pourrions franchir des points de bascule si nous continuons à utiliser des énergies fossiles.
Des secouristes sud-coréens recherchent des personnes disparues dans un tunnel, où une quinzaine de voitures ont été piégées par de fortes pluies, à Cheongju, le 16 juillet 2023.
Sécheresse : « On ne peut pas soutenir un projet nucléaire sans vouloir qu’...Joëlle Leconte
Les éléments communiqués par EDF et le gouvernement restent insuffisants sur la façon dont les besoins en eau des nouveaux réacteurs seront pourvus, estime Thibault Laconde, ingénieur spécialiste des risques climatiques, dans une tribune au « Monde ».
Energies fossiles : la «demande» ne justifie pas l’inaction climatique - 17/0...Joëlle Leconte
Les compagnies d’énergies fossiles persistent à justifier leurs projets
d’extraction au seul prétexte qu’elles ne font que répondre à la demande. Un
argument qui ne tient pas. Démonstration
L’addiction suicidaire de l’humanité aux énergies fossiles - 17/02/2023Joëlle Leconte
Avec plus de mille milliards de dollars en 2022, les Etats ont, en un an, doublé leurs subventions aux énergies les plus émettrices de gaz à effet de serre. Une tendance affolante alors que nous devrions nous en sevrer le plus rapidement possible.
Comment la Macronie a repris en main la vigie française pour le climat - 24/0...Joëlle Leconte
Mediapart dévoile des témoignages et des documents internes au Haut Conseil pour le climat qui révèlent comment l’organisme indépendant a été repris en main par son nouveau directeur exécutif, proche de Macron et des milieux pro-industries. Les pans les plus critiques de son dernier rapport annuel ont été édulcorés voire supprimés.
Valerie Masson Delmotte -Presentation au gouvernementJoëlle Leconte
Présentation de Valérie Masson-Delmotte pour le séminaire gouvernemental de rentrée – 31 aout 2022
Agir face au changement climatique,
enjeux de transformations
Remettre en question l'idée que les humains ne sont pas conçus pour résoudre ...Joëlle Leconte
Face à une réponse mondiale lente et inadéquate au changement climatique anthropique, les
universitaires et les journalistes affirment fréquemment que la psychologie humaine n'est pas
conçue ou n'a pas évolué pour résoudre le problème, et ils mettent en évidence une série de
« barrières psychologiques » à l'action climatique. Ici, nous examinons de manière critique cette
affirmation et les preuves sur lesquelles elle repose.
Comment le pouvoir a démoli la loi climat - Jade Lindgaard - 31 mars 2022 Joëlle Leconte
Comment le pouvoir a démoli la loi climat
Selon les documents confidentiels auxquels Mediapart a eu accès, les cabinets ministériels et la haute administration n’ont laissé aucune chance aux propositions de la convention climat. « Il y a un déficit de culture environnementale massif. Les manuels de finance publique comptent comme livres de chevet, pas les rapports du Giec », selon un ancien conseiller du ministère de l’écologie.
Jade Lindgaard
31 mars 2022
Jean-Marc Jancovici, un décroissant pronucléaire en campagne 18/03/2022Joëlle Leconte
Les pronucléaires l’adorent, certains écologistes le considèrent comme un allié. A 60 ans, l’ingénieur et consultant Jean-Marc Jancovici est l’une des stars du climat et de l’énergie. Apôtre d’une décroissance décarbonée à l’aide de l’atome, ses arguments sont repris par les politiques de tous bords. Mais ses opinions tranchées et un caractère intransigeant sont loin de faire l’unanimité.
Jean-Marc Jancovici, un décroissant pronucléaire en campagne 18/03/2022Joëlle Leconte
Les pronucléaires l’adorent, certains écologistes le considèrent comme un allié. A 60 ans, l’ingénieur et consultant Jean-Marc Jancovici est l’une des stars du climat et de l’énergie. Apôtre d’une décroissance décarbonée à l’aide de l’atome, ses arguments sont repris par les politiques de tous bords. Mais ses opinions tranchées et un caractère intransigeant sont loin de faire l’unanimité.
Sur fond de crise ukrainienne les Européens cherchent à réduire leur dépendan...Joëlle Leconte
Depuis quelques semaines, les Etats-Unis ont accéléré leurs livraisons de gaz naturel liquéfié, et l’UE multiplie les contacts pour diversifier ses approvisionnements, par crainte de mesures de rétorsion de Moscou
Etats-Unis : l’inflation au plus haut depuis 1982Joëlle Leconte
Du jamais vu depuis juin 1982, sous la présidence de Ronald Reagan, lorsque Paul Volcker s’efforçait, à la tête de la Fed, de terrasser l’inflation après les deux chocs pétroliers de 1973 et 1979 : la hausse des prix aux Etats-Unis a progressé sur un an de 6,8 % au mois de novembre, en forte hausse par rapport au mois précédent (6,2 %).
Jean-Marc Jancovici : « Je pousse facilement les étudiants en dehors de leur ...Joëlle Leconte
Le polytechnicien est régulièrement invité dans les grandes écoles pour sensibiliser les étudiants aux causes et aux conséquences du réchauffement climatique. Ses conférences de vulgarisation font un carton sur YouTube.
Jancovici : Du business sans énergie et sans climat ? - ESCP - 06/09/2021
La decroissance est déjà une réalité - Interview de Jean-Marc Jancovici - décembre 2020
1. Ecologie
« La décroissance est déjà une réalité »
Entretien avec Jean-MarcJancovici
Propos recueillis par Fabien Niezgoda
Engagédanslaréductiondesémissionsde gazàeffet de serre,Jean-MarcJancovicimilite pour unetaxecarboneet
pourle maintiendelaproductiond'énergienucléairecivile.Pourle présidentdu groupederéflexionTheShiftProject,
je modèledessociétésoccidentalesestvouéà ladécroissance.Rencontre.
ÉLÉMENTS : Ces deux dernières années, le
mouvement des grèves pour le climat a
montré une préoccupation croissante
pour le réchauffement global, au sein des
jeunes générations en particulier.
Toutefois, la figure de Greta Thunberg a
pu également agacer, par sajeunesse, son
caractère ou ses autres prises de position
sociétales, et l'on a pu observer
parallèlement le regain du déni
climatique. Que vous inspire cette bataille
de l'opinion, toujours à recommencer?
JEAN-MARC JANCOVICI . Je comprends
que sefaire donner la leçon par une adoles
cente soit irritant, mais Greta Thunberg a
raison : sans bonne compréhension des en
jeux, l’action publique « tape au hasard », et
son effet est au mieux nul, au pire contre-
productif. Cette jeune fille irrite avant tout
ceux qui se sentent coupables de ne pas
avoir compris ou de ne pas avoir su traiter
le problème !
De même, le « climatoscepticisme » n ’est
en fait qu ’une manifestation de désarroi
venant de quelqu ’un qui n’accepte pas de
perdre une rente (économique, de répu
tation ou de notoriété, culturelle...). Ce
courant de pensée continuera à exister
même si la terre brûle de partout !
ÉLÉMENTS : En juin dernier, le Shift
Project a publié une analyse inédite
mettant en lumière une probable
contraction de l'approvisionnement
pétrolier de l'Union européenne d'ici
2030, contraction supérieure au rythme
actuel de décrue de la consommation.
Dans le contexte énergétique mondial,
la situation de l'Europe est-elle
particulièrement délicate ?
JEAN-MARC JANCOVICI Réponse courte :
oui. Pour le comprendre, il faut repartir
de la physique où l’énergie est la grandeur
qui quantifie la transformation de notre
environnement. Dès que l ’on chauffe, dé
place, déforme, élève, transforme, etc.,
l ’énergie intervient, et la quantité d ’éner
gie mobilisée caractérise l ’ampleur de
cette transformation.
Or, en première approximation, une so
ciété humaine est un système qui extrait,
transforme, travaille et déplace des res
sources minérales ou biologiques puisées
dans l’environnement - et incidemment
gratuites par convention -, et les trans
forme, grâce à des machines actionnées
par de l’énergie, afin de produire les biens
et les services mis à disposition des indi
vidus que nous sommes.
Nos machines constituent désormais
un gigantesque exosquelette - un cos
tume de Superman en quelque sorte - qui
a permis un accroissement massif de la
productivité du travail et l’expansion éco
nomique, sociale et démographique des
sociétés humaines.
Tous droits de reproduction réservés
Eléments
PAYS :France
PAGE(S) :52-57
SURFACE :523 %
PERIODICITE :Trimestriel
JOURNALISTE :Fabien Niezgoda
1 décembre 2020 - N°187
2. Aujourd ’hui, la puissance mécanique
du parc mondial de machines dépasse
plusieurs centaines de fois celle des mus
cles de l ’humanité. Supprimons les ma
chines, donc l’énergie, et le PIB mondial
sera divisé par 100 à 200. On comprend
mieux que cela dépasse le seul sujet du
prix des carburants !
Pétrole, gaz et charbon ont un temps de
reconstitution qui se compte en dizaines
de millions d ’années. Ils ne sont donc pas
« L’ énergie disponible en
Europe va décroître . Faire
l ’autruche et scander
“ croissance , croissance ”
EN PENSANT QUE CELA VA LA
FAIRE REVENIR, C'EST
MALHEUREUSEMENT SE METTRE
LE DOIGT DANS L ’ ŒIL. »
« renouvelables » à l ’échelle des temps
historiques. Leur approvisionnement est
mathématiquement condamné à connaî
tre un maximum un jour, puis à décliner
ensuite. Pour le pétrole dit « convention
nel » (tout sauf le pétrole de schiste et les
sables bitumineux du Canada), le maxi
mum mondial est passé en 2008, ce qui a
un lien direct avec le déclenchement de la
crise dite des « subprimes ». Le pétrole de
schiste provient pour l ’essentiel d'une in
dustrie qui n ’a jamais gagné d ’argent, et
dont la production maximum a peut-être
été passée en 2019.
L’ Europe importe 90 % de son pétrole.
La mer du Nord fournit environ 25 % de
notre or noir, mais cette dernière a passé
son pic autour des années 2000, et sa pro
duction est désormais en déclin. En
outre, elle est exploitée par les Norvé
giens, qui ne font pas partie de l ’Union, et
les Britanniques, qui en sortent. Le reste
(3,4 milliards de barils en 2019) est im
porté, pour la bagatelle de 220 milliards
d ’euros l ’an. En raison de la compétition
croissante avec la consommation domes
tique des pays producteurs et avec les im
portations des émergents, notre potentiel
d ’importation est voué au déclin.
The Shift Project estime à 10 % environ
le déclin d ’ici 2030 (il y a déjà eu 14 % de
2007 à 2019). Pour le gaz, la chanson est
presque la même : 50 % du gaz européen
vient de la mer du Nord, qui a entamé son
déclin - lent pour le moment - en 2005.
Ce déclin va s ’accélérer, quand la Norvège
- un tiers de la production de la zone -
passera son pic. Les Russes et le gaz natu
rel liquéfié (GNL) ne compenseront pas la
différence.
Enfin, le charbon produit en Europe a
vu sa production divisée par 4 depuis le
début des années 1980, et tous les pays eu
ropéens sont en déclin, parce que cela fait
deux siècles que nous piochons dans nos
mines !
Climat ou pas, nous allons donc avoir
moins d ’énergie en Europe. Et moins
d ’énergie, c ’est moins de machines en ac
tion, donc moins de production, moins de
biens et services disponibles pour les Eu
ropéens.
ÉLÉMENTS : Une des conséquences de
l'abondance énergétique qui a
caractérisé notre ère thermo
industrielle, c'est une humanité à
plusieurs milliards d'individus. Prévoir
l'après-fossile, est-ce aussi anticiper la
décrue démographique ?
JEAN-MARC JANCOVICI . Depuis la révo
lution industrielle au XIX esiècle, la popu
lation humaine a été multipliée par un
facteur 10 et, à l ’évidence, cela est dû pour
partie à l ’abondance énergétique qui a
permis l’augmentation des rendements
agricoles et les transports (l ’ensemble
permet la sécurité alimentaire), la pro
phylaxie (adduction d ’eau potable et éva
cuation des déjections qui auparavant
souillaient les puits), la préservation des
extrêmes (trop chaud, trop froid...), etc.
Dans un monde aux ressources en dé
croissance, tout ce qui ne sera pas gagné
sur les ressources par individu risque
donc de l’être sur la taille de la popula
tion. Et les décrues involontaires et ra
pides de la population ne sont jamais des
événements très sympathiques...
ÉLÉMENTS : Votre livre Le plein s'il vous
plaît! (Le Seuil, 2006) avait contribué à
placer la taxe carbone parmi les outils
essentiels pour préparer l'après-pétrole.
En quoi votre position a-t-elle évolué
depuis, comme on avait pu le constater
notamment au début de la crise des
Gilets jaunes, que vous aviez alors
qualifiés de « lanceurs d'alerte » ?
JEAN-MARC JANCOVICI . Si nous voulons
baisser la consommation de combusti
bles fossiles dans notre pays, il y a deux
options: attendre que l ’insuffisance de
production nous y force ou nous obliger
nous-mêmes. La première option a deux
inconvénients : elle engendre des chocs
économiques qui tapent au hasard et ren
forcent l’iniquité et, par ailleurs, elle oc
casionne régulièrement des chocs de
prix, qui transfèrent alors des sommes
d ’argent importantes depuis nos poches
jusque dans celles des pays producteurs.
Par exemple, entre 2000 et 2008, le prix
du pétrole a fortement augmenté, et le
Le Shift Project :
sortir de la dépendance
aux énergies fossiles
C
réé en 2010 et présidé par Jean-Marc
Jancovici, le Shift Project inscrit sa
réflexion et son action de lobbying aux
échelles nationale et européenne, d’où des
publications en anglais aussi bien qu’en
français. Il a pour objet de réorienter nos
économies face à la « contrainte carbone »,
autrement dit de leur permettre de répondre à
un double défi : atténuer le changement
climatique, sortir de la dépendance aux
énergies fossiles. Le Shift Project réunit un
comité d’experts (économistes comme Gaël
Giraud ou Alain Grandjean, climatologues
comme Hervé Le Treut, physiciens,
ingénieurs, juristes, etc.), ainsi qu’une équipe
d’une dizaine de salariés dirigés depuis 2016
par Matthieu Auzanneau (auteur en 2015 du
remarquable Or noir, la grande histoire du
pétrole à La Découverte).
Parmi les travaux du Shift, relayés par le
réseau de bénévoles des Shifters, on pourra
signaler notamment le « Manifeste pour
décarboner l’Europe » (propositions
synthétisées dans Décarbonons !, Odile
Jacob, 2017), une participation au «Grand
débat » de 2019 dans les domaines de la
mobilité et du logement, des analyses sur la
fiscalité appliquée à l’aviation ou la
«stratégie nationale bas carbone », des
rapports sur l’ impact environnemental du
numérique ou l’approvisionnement pétrolier
de l’UE, ou encore un vaste chantier lancé au
printemps 2020, destiné à construire un
« Plan de transformation de l’économie
française », décliné en une vingtaine de
secteurs et chantiers: mobilité, santé,
défense,forêts, villes, emploi,finance... F. N.
< theshiftproject.org >
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3. consommateur a dû payer l’équivalent
d ’une taxe carbone passant progressive
ment de o à 200 euros la tonne de C02.
Mais le produit de cette hausse n’a pas ali
menté les finances publiques, qui peu
vent ensuite servir à remplacer le
chauffage au fioul par des pompes à cha
leur, construire des pistes cyclables ou
aider l ’agriculture à devenir plus durable,
mais elle a au contraire alimenté les re
cettes budgétaires des pays exportateurs
de pétrole, ce qui ne nous est d’aucune
utilité pour financer notre propre transi
tion.
La deuxième option est de provoquer
nous-mêmes une baisse de la consomma
tion. Il y a deux manières de faire : créer
des contraintes réglementaires (par
exemple interdire la possibilité de rem
placer une chaudière à fioul par une
chaudière à fioul, ou interdire la vente de
tel type de voiture, ou limiter la vitesse...)
ou bien monter le prix de l’énergie fossile
(carburants, fioul et gaz de chauffage).
La taxe carbone fait donc partie de la
panoplie possible. Sa logique repose sur
« Le débat public se nourrit
DE NOS CONTRADICTIONS.
NOUS VOULONS MOINS DE
CO 2 MAIS PLUS DE POUVOIR
D ’ACHAT, MOINS DE VOITURE
MAIS LA LIBERTÉ D ’ UTILISER LA
NÔTRE. »
le renchérissement de ce qui est carboné
(les énergies fossiles) afin d’orienter le
choix des consommateurs vers des pro
duits moins carbonés. Son inconvénient
principal est qu ’elle doit s’appliquer dans
un monde avec des alternatives, sinon les
gens se sentent « pris à la gorge », et en dé
mocratie c’est la fin de l’histoire. La taxe
n ’est pas une politique à elle toute seule.
Pour permettre aux alternatives d’arriver,
il faut que la hausse soit lente et régulière.
La taxe est donc une bonne solution
quand on a le temps. En 2006, nous
Jean-Marc Jancovici,
mieux qu'un expert
La position de l'ingénieur debout
Par Fabien Niezgoda
L
a nomination de Jean-Marc
Jancovici au sein du Haut Conseil
pour le climat, créé auprès du
Premier ministre, pouvait apparaître, en
2018, comme une consécration.
Récemment encore, sa chaîne YouTube
a dépassé les 100 000 abonnés, en
particulier à l’occasion d ’une série
d’interventions confinées au printemps
dernier, redonnant une visibilité à des
dizaines de conférences et de cours
percutants et documentés. Cette
audience croissante ne peut que réjouir
ceux qui ont découvert il y a bientôt
vingt ans cet ingénieur issu de l’École
polytechnique qui, après un premier
livre en 2001 sur L'effet de serre (cosigné
avec Hervé Le Treut), publiait en 2002
L'avenir climatique, dont les derniers
chapitres esquissaient déjà des
propositions, développées par la suite
dans une série d ’ouvrages (parfois écrits
avec l ’économiste Alain Grandjean)
mêlant analyses et pistes d’action.
Promoteur de la taxe carbone
En parallèle de son activité de consultant
spécialisé dans le bilan carbone des
entreprises, qu ’il met au point avec
l’Ademe, Jancovici s'engage dès les années
2000 dans le débat public. À la veille de la
campagne présidentielle de 2007, il
contribue au sein du Comité de veille
écologique de la fondation Nicolas-Hulot à
la rédaction du Pacte écologique, qui
inspire bientôt le Grenelle de
l’environnement. Jancovici est alors l’un
de ceux qui promeuvent en France l ’idée
de la taxe carbone (Le plein s ’il vous plait !,
2006), reconnaissant néanmoins, au
moment de la crise des Gilets jaunes
(qualifiés de « lanceurs d ’alerte »), que cet
outil fiscal, aussi fondé soit-il, ne saurait
répondre à lui seul aux enjeux
énergétiques et climatiques : « Sans un
plan d’action dont la colonne vertébrale
est la baisse continue de notre
consommation de pétrole, de gaz et de
charbon, la transition écologique est
vouée à l’échec. »'
Vulgarisateur indispensable sur les
questions de climat et d ’énergie, Jean-
Marc Jancovici manie volontiers la règle
de trois et ce qu ’il nomme ses « calculs
de coin de table », lui permettant de
rétablir quelques ordres de grandeur et
de tordre le cou à plus d’une idée reçue.
Bousculant l ’illusion d’une transition
énergétique qui reposerait
principalement sur la promotion des
énergies renouvelables, défendant le
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4. nucléaire, Jean-Marc Jancovici fait
souvent grincer les dents de certains
militants écologistes, mais rallie autour
de ses analyses de plus en plus de
personnes, en particulier parmi la jeune
génération d ’ingénieurs.
Bien que Jean-Marc Jancovici,
précisément, ait souvent défendu la
position particulière de l’ingénieur,
« intermédiaire entre le scientifique et le
public le plus large » dont le métier
consiste à « s’efforcer de traduire les
découvertes faites par d’autres en objets
quotidiens ou en actions concrètes, pour
ce qu ’il pense être le bénéfice du plus
grand nombre »12, son apport ne relève
pourtant ni de la simple vulgarisation ni
de l’expertise technocratique. Dès ses
premiers ouvrages apparaît en effet une
vision de la société et de la politique -
Tocqueville y côtoie en bibliographie les
rapports du GIEC ou du Commissariat
général au plan.
1. Tribune de Jean-Marc Jancovici et Matthieu
Auzanneau, Sud Ouest, 26 novembre 2018.
2. L'avenir climatique. Quel temps ferons-nous ?,
Le Seuil, 2002, p. 7.
3. Décarbonons ! 9 propositions pour que l'Europe
change d’ère, Odile Jacob, 2017.
Dans les propositions du Shift Project
(celles de 2017 pour la décarbonisation
de l ’Europe 3ou celles, en cours
d ’élaboration, du Plan de transformation
de l’économie française), il s’agit non pas
de simplement fournir clé en main un
modèle alternatif en négligeant la
question de sa mise en œuvre, mais bien
d’identifier au sein de la société les
forces capables de trouver du sens et de
l ’intérêt aux mutations visées, en ayant
bien conscience des inévitables tensions
et rapports de force. En cela, la
démarche de Jancovici nous semble
éminemment plus politique que l’idée
répandue selon laquelle l ’urgence
suffirait en elle-même à commander une
action unanime. Face aux sollicitations
empressées qu ’il reçoit parfois de la part
de ceux qui suivent ses analyses, il
écarte l ’idée de briguer un mandat ou
d ’accepter quelque portefeuille
ministériel. On l ’imaginerait volontiers,
tel cet autre polytechnicien qu ’était
Michel Chevalier conseillant Napoléon
III, mettre ses compétences au service
d ’un gouvernement qui voudrait tourner
le dos au court-termisme et à
l’électoralisme superficiel, et réhabiliter
l’État-stratège et le sens du bien
commun. »
Le problème aujourd'hui, c'est que nous transformons les ressources de la nature en déchets
bien plus vite que la nature ne peut transformer ces déchets en nouvelles ressources. Un tel
gaspillage n'a pas vocation à durer, sauf à créer les conditions de nouvelles guerres pour l'accès
aux ressources.
avions plus le temps. Aujourd ’hui, nous
avons pris trop de retard pour que la taxe
puisse encore être l’instrument principal
d ’une action résolue.
ÉLÉMENT S : À la différence des militants
de la « décroissance », vous ne présentez
pas celle-ci comme un objectif en soi ou
comme un idéal pour la société: la
« sobriété heureuse » ne pourra guère
séduire au-delà de cercles franciscains
minoritaires. Vous considérez que la
décroissance, souhaitée ou non, est tout
simplement une évolution inéluctable à
prendre en compte. En quoi ce qui
pourrait apparaître comme du fatalisme
peut-il néanmoins mobiliser et aiguiller
l'action?
JEAN-MARC JANCOVICI . Effectivement, je
prends la décroissance comme une réalité
que nous allons devoir gérer, et que nous
gérons déjà en Europe si lon’ regarde les in
dicateurs pertinents, c ’est-à-dire la quan
tité d ’objets et de services que nous
utilisons dans le « monde réel ». C’est en
2007 - soit un an après le maximum éner
gétique en Europe évoqué plus haut - que
nous avons passé le maximum des surfaces
construites en Europe dans l’année, par
exemple, ou encore le maximum des
tonnes chargées dans les camions. Depuis,
nous avons surtout eu de la « fausse crois
sance », basée sur l’augmentation de prix
des actifs (immobilier, actions, œuvres
d ’art...) et financée par une envolée rapide
de la dette, mais ce qui relève de la consom
mation des ménages n ’augmente plus.
Et après la pandémie de la Covid, mon
sentiment est que la « décrue physique »
va s’amplifier en tendance, parce que
l ’énergie disponible en Europe va décroî
tre, même si nous ne le voulons pas. Faire
l’autruche face à ce problème et scander
« croissance, croissance » en pensant que
cela va la faire revenir, c ’est malheureuse
ment se mettre le doigt dans l’œil.
Il se trouve que de lutter contre le chan
gement climatique ou subir la décrue
énergétique, c ’est quasiment la même di
rection économique globale, à ceci près
que la première option c ’est l’action, avec
certes sa part de sueur, tandis que la
deuxième c ’est être ballotté par les événe
ments, et l’histoire montre que ça se
passe généralement moins bien. La so
ciété de consommation sans limites a
vécu, mais il s’agit de sauver l’essentiel : la
paix, l ’espoir, et bien assez de confort ma
tériel pour ne pas trop avoir à se plaindre
au regard du paysan d ’il y a deux siècles.
Faire la transition bas-carbone et nous
préparer à la dérive climatique d ’ores et
déjà inexorable, devrait devenir la co
lonne vertébrale de nos plans pour l’ave
nir. Ce qui est en jeu, il ne faut pas s ’y
tromper, c ’est d’éviter le retour de la bar
barie, parce que nous ne saurons pas faire
face collectivement et de manière organi
sée et planifiée à une adversité crois
sante. Ce qui nous arrive en ce moment
relève un peu de la tectonique des
plaques : les forces en mouvement créent
des tensions croissantes, et si l’on ne fait
rien, cela produit à intervalles réguliers,
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5. L'économisteJean-Baptiste Say(1767-1832),l’un despères du libre-échangisme, professait que
les richessesnaturelles n’ont pasà faire l’objet de la scienceéconomique, étant inépuisables.
Postulat plus que discutable. Lesressourcespétrolières ou minières (ici du minerai de fer) ne sont
pas renouvelables indéfiniment.
et sans que l’on voie le coup venir très à
l ’avance, des « craquements » qui seront
de plus en plus délétères.
ÉLÉMENTS : Vous présentez le nucléaire
comme un « amortisseur de la
contraction », autrement dit une partie
de la solution davantage qu ’ un
problème. Pourtant, selon un sondage
BVA de juin 2019, 69 % des Français
considéraient que cette énergie
contribue au dérèglement climatique, et
les Verts se sont récemment réjouis de la
fermeture de Fessenheim...
JEAN-MARC JANCOVICI . Malheureuse
ment, la seule conclusion valable que l’on
peut tirer de ce sondage, c’est que ni la
presse ni l’Éducation nationale ne font
correctement leur travail en ce qui
concerne le nucléaire ! Car, de fait, casser
un noyau d’uranium en deux n’est pas la
même chose qu ’oxyder un atome de car
bone, ce dernier processus s’appelant
aussi... la combustion.
Il se trouve que le nucléaire est, avec
l’hydroélectricité, le seul mode de pro
duction électrique qui soit décarboné, pi-
lotable et capable de produire de grandes
puissances nécessaires en tête de réseau.
À cause de ses caractéristiques phy
siques, c’est donc le mode qui peut sup
primer le plus vite le charbon et le gaz
dans la génération électrique. Pour limi
ter la dérive climatique, c’est ça l ’action
prioritaire.
La filière nucléaire utilise certes un peu
de combustibles fossiles (dans les mines,
dans la construction de la centrale, dans
le cycle des matières fissiles), mais rap
porté à l’énergie produite c’est très peu. Il
y a une raison physique à cela : fissionner
un gramme d ’uranium produit autant
d’énergie que brûler une tonne de pé
trole. Avec le nucléaire, on manipule donc
de toutes petites quantités de matière
pour avoir de très grandes quantités
d ’énergie, et cela explique à la fois sa
grande concentration, ses très faibles
émissions de C02 et la faible quantité (en
poids) de déchets produits.
Que les Verts se réjouissent de la baisse
du nucléaire est normal: ce mouvement
est né autour de l ’opposition au nucléaire,
à une époque où le changement clima
tique n ’existait pas dans le débat public.
Ils n ’ont pas changé de hiérarchie des
priorités - ce qui aurait signifié de faire
du charbon leur ennemi n° 1, et du nu
cléaire leur nouvel ami. C’est leur droit,
mais cela ne signifie pas que leur point de
vue est scientifiquement fondé.
ÉLÉMENTS : Selon vous, l’État allemand
fait « fausse route » et part « dans le
décor », et une stratégie européenne sur
l’énergie et le climat nécessiterait que les
autres pays se coalisent pour établir un
rapport de force...
JEA N-MARC JANCOVICI . L’Allemagne a
décidé en 2002, sous la houlette de Ger
hard Schrôder, de sortir du nucléaire.
Contrairement à une croyance couram
ment répandue, cette décision ne date pas
du tout de 2011 - Fukushima n ’a eu
comme seul effet que d ’empêcher Merkel
d’inverser la tendance, ce qu ’elle avait fait
en 2010 en faisant voter une prolongation
de la durée de vie des réacteurs
« condamnés » au titre des accords de
2002. Cette décision correspond à une vi
sion du monde où le charbon est plus dé
sirable que le nucléaire, qui n’est pas la
mienne. La conséquence est que l’Alle
magne a choisi de conserver plus long
temps des émissions élevées, et donc de
contribuer plus longtemps à la dérive cli
matique. Je ne la remercie pas pour cela.
Comme l’Allemagne est le pays économi
quement dominant en Europe, elle in
fluence fortement la politique
communautaire, qui est aujourd'hui
quelque part entre hésitante et hostile au
nucléaire. Pour y faire contrepoint, il faut
nécessairement une alliance de plusieurs
pays. C’est du rapport de forces classique.
ÉLÉMENT S: Vous soulignez souvent
l ’incapacité des économistes, depuis au
moins Jean-Baptiste Say, à intégrer à
leur réflexion les limites du monde
physique. À quoi est-ce dû, et surtout
comment y remédier ?
JEAN-MARC JANCOVICI . Jean-Baptiste
Say était un économiste du début du
XIX e siècle qui a explicitement écrit que
les ressources naturelles devaient être
gratuites par convention dans la forma
tion des prix. Et, de fait, quand vous ache
tez une fourchette, vous n’achetez pas
l ’existence du minerai de fer que Mère
Nature nous a fourni sans que personne
ne paye le moindre centime pour cela. Il
en va de même pour le minerai de cuivre,
l ’existence d ’un océan, le code génétique
du sapin, le pétrole ou la pluie qui tombe :
tout cela existe sans que cela ne nous ait
coûté le moindre centime. La nature n ’en
voie pas de facture. Lorsque vous payez
pour un bien ou un service aujourd ’hui,
ce que vous payez, c’est « juste » les sa
laires et les rentes des êtres humains qui
prennent place le long de la chaîne de va
leur qui va des ressources naturelles -
gratuites - au bien ou service final en
question.
Au moment où cette théorie écono
mique conventionnelle s’est formée, le
stock de capital naturel disponible était
tellement grand devant ce que nous pré
levions qu ’il paraissait inépuisable. Dès
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6. lors, sa diminution était « sans coût ».
Mais aujourd ’hui, alors que les flux de
prélèvement ont été multipliés par 100,
1000, ou plus même, on considère tou
jours que ces ressources sont inépuisa
bles et gratuites. Cela conduit les
économistes à manier des outils (et des
prix) qui sont de plus en plus déconnectés
du monde physique, et la représentation
du monde réel avec ces outils est ainsi de
plus en plus mauvaise...
ÉLÉMENTS : La crise provoquée par le
coronavirus pourra-t-elle être
surmontée ? Comment saisir ce moment
pour dessiner le « monde d'après » ?
JEAN-MARC JANCOVICI . D’ une façon ou
d ’une autre, il y aura un « après » le coro
navirus. À quelque chose il faut que mal
heur soit bon: cet épisode a
probablement renforcé chez bon nombre
de nos concitoyens le sentiment qu ’il était
urgent de ne pas « repartir comme avant »
parce que l ’on sent bien que notre modèle
s’essouffle. Cette « nouvelle direction »
doit être porteuse d’espoir, alors même
« En sortant du nucléaire ,
l ’A llemagne a choisi de
CONSERVER PLUS LONGTEMPS
DES ÉMISSIONS ÉLEVÉES ET DE
CONTRIBUER PLUS LONGTEMPS
À LA DÉRIVE CLIMATIQUE. »
que nous allons devoir pas mal transpirer.
Il faut accepter l’idée que préserver l’es
sentiel - la paix, la sécurité alimentaire,
les libertés élémentaires, la solidarité na
tionale, et un minimum de confort maté
riel - va paradoxalement de pair avec
l’abandon d ’une partie du superflu.
ÉLÉMENTS : Dans les propositions de
2017 du Shift Project (Décarbonons!),
vous ne vous contentiez pas de fournir clé
en main un modèle alternatif, mais
réfléchissiez à la possibilité de sa mise en
œuvre, en particulier en identifiant au
sein de la société les forces capables de
trouver du sens et de l'intérêt aux
mutations visées, et d'accompagner
celles-ci, voire de les porter. Cette
démarche nous semble rejoindre la
définition que donnait Julien Freund de la
politique, quand il rappelait le caractère
incontournable de « la diversité et la
divergence des opinions et des intérêts ».
Sans doute comprenez-vous mieux ce
qu'est la politique que ceux des
écologistes qui imaginent qu'une action
unanime découlera d'elle-même de la
prise de conscience de l'urgence, et qu'il
suffit donc de sonner l'alarme...
JEAN-MARC JANCOVICI . Sonner l’alarme
est nécessaire pour que nous nous préoc
cupions d ’un sujet, même si c’est ensuite
pour constater que nous nous sommes fait
peur pour rien. Derrière l’alarme, il y a
donc un premier niveau de réaction, qui est
de comprendre si l’alarme est justifiée.
Parfois, on réalise que l ’alarme n ’a pas lieu
d ’exister à ce point, et d ’autres fois au
contraire, que nous aurions dû être encore
plus effrayés. Dans le cas du climat, ce ne
sont pas les ONG environnementales qui
sont légitimes pour décrire le problème :
c’est le monde scientifique. Mais ce dernier
n’est en revanche pas le mieux placé pour
réfléchir aux solutions. Il faut alors que la
société civile s’empare du sujet, et qu ’émer
gent des propositions adaptées qui pour
ront être mises en œuvre.
Faire de la politique, c ’est justement
prendre le relais de ceux qui ont la charge
de décrire les faits pour en tirer les règles
du jeu pour la société des hommes. Avec
cette acception, le débat politique inclut
toutes les entités qui essaient de faire va
loir leur point de vue dans la décision col
lective. Faire de la politique n ’est donc pas
réservé aux élus !
La difficulté, c ’est que le débat public se
nourrit de nos contradictions. Nous vou
lons moins de CO2 mais plus de pouvoir
d’achat. Moins de voiture au global, mais
la liberté d’utiliser la nôtre. Moins de pes
ticides dans les champs, mais pas de
hausse du prix des aliments, etc. Les res
ponsables politiques ont en conséquence
beaucoup de difficultés à introduire de la
cohérence dans leur action : ils doivent
faire droit à de multiples préoccupations
qu ’une partie de la population considère
à chaque fois comme prioritaire !
ÉLÉMENTS : Le Shift Project a mis en
chantier ces derniers mois un « Plan de
transformation de l'économie
française »; nos lecteurs pourront en
découvrir le détail sur votre site. Pouvez-
vous résumer les grandes lignes et
surtout l'esprit général de ce plan ?
JEAN-MARC JANCOVICI . L ’esprit général
de ce plan est de jouer « pour de vrai » au
jeu de la baisse des émissions de gaz à effet
de serre à la bonne vitesse, et d ’imaginer
quelle économie le permettra. Pour ne pas
dépasser 2°C de réchauffement en 2100, ce
qui est déjà suffisant pour tuer l’essentiel
des coraux une partie significative des fo
rêts en France, créer des migrations im
portantes (et déstabilisatrices), et autres
joyeusetés, il faut que les émissions plané
taires de gaz à effet de serre baissent de
5 % par an. Or, 5 %de baisse, c’est ce que
nous aurons dans le monde en 2020 à
cause de la Covid. Ça donne une idée de
l’ampleur du chantier, actuellement tota
lement sous-estimée par la classe poli
tique, tous bords confondus. »
Le climat
en 100 questions
I
dées reçues et connaissances
approximatives abondent autour du
climat, question transdisciplinaire
mobilisant sciences physiques et sciences
naturelles. Une telle situation, couplée à
l’ importance des enjeux politiques qui
tournent autour du changement climatique,
entraîne trop souvent des postures où
l’idéologie l’emporte sur le froid examen
des données du problème (cf. notre mise
au point dans le n° 180 d ’Eléments
d’octobre-novembre 2019). On conseillera
donc cet utile vade-mecum, structuré
comme le veut la collection en chapitres
synthétiques et brefs, mais suffisamment
nombreux pour dresser un panorama
roboratif sur le sujet. Le paléoclimatologue
Gilles Ramstein, directeur de recherches au
CEA, auteur en 2015 d’un passionnant
Voyage à travers les climats de la Terre
(Odile Jacob), s ’est chargé de la première
moitié du livre, consacrée à l’ histoire et aux
mécanismes du climat, tandis que le
journaliste Sylvestre Huet, vulgarisateur de
la question depuis une vingtaine d ’années,
aborde dans la seconde partie la question
du changement climatique : nature de
l’ expertise du GIEC, évaluation des risques,
articulation de la question avec celle de
l’énergie, implications économiques et
géopolitiques. F. N.
Gilles Ramstein et Sylvestre Huet, Le climat
en 100 questions, Tallandier, 382 p., 16,90€.
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