Revue "Le Mag de l'INPH" Avril 2014
Rencontre avec un Médecin très heureux dans les fonctions de Directeur Général de la santé depuis cinq mois.
Qu’est-ce qu’un Directeur Général de la Santé ?
Avant tout un médecin qu’on pourrait décrire comme un urgentiste dans une salle de régulation du SAMU. Le DGS bénéficie d’un flux d’informations continu concernant des sujets aussi variés que les phénomènes infectieux, leur nature et leurs vecteurs, et les évènements environnementaux tels que ceux liés aux pollutions, aux émissions de radons dans le Massif Central et aux variations climatiques. C’est le volet sécurité sanitaire qui nécessite des réactions rapides à des évènements brutaux infectieux et environnementaux. L’autre volet c’est l’organisation de la santé publique qui correspond à des actions de prévention des effets sur la santé des évènements pouvant survenir en lien avec des agents extérieurs ou en rapport avec des comportements de la population en matière de situations de vie améliorables qu’ils soient alimentaires, infectieux ou environnementaux. La DGS a une action prospective en matière de recherche en santé publique et de coordination internationale, européenne et mondiale avec l’OMS.
Dès mon arrivée, j’ai créé une mission Outre-Mer car l’ensemble des activités de la DGS y trouvent un terrain d’application particulièrement aigu en pathologie infectieuse.
La mission du DGS est aussi une mission de communication vers la population, le DGS est un peu le médecin de tous les Français, en matière de prévention, de vaccinations… et vers les professionnels de santé.
reseauprosante.fr
MAG 1 - INPH
Rencontre avec un Médecin très heureux dans les fonctions de Directeur Général de la santé depuis cinq mois.
Qu’est-ce qu’un Directeur Général de la Santé ?
Avant tout un médecin qu’on pourrait décrire comme un urgentiste dans une salle de régulation du SAMU. Le DGS bénéficie d’un
flux d’informations continu concernant des sujets aussi variés
que les phénomènes infectieux, leur nature et leurs vecteurs, et
les évènements environnementaux tels que ceux liés aux pollutions, aux émissions de radons dans le Massif Central
et aux variations climatiques.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
Ce guide a pour objectif de permettre l'intégration pratique d'une dynamique de prévention santé dans l'organisation d'un festival et/ou événement festif.
Revue "Le Mag de l'INPH" Avril 2014
Rencontre avec un Médecin très heureux dans les fonctions de Directeur Général de la santé depuis cinq mois.
Qu’est-ce qu’un Directeur Général de la Santé ?
Avant tout un médecin qu’on pourrait décrire comme un urgentiste dans une salle de régulation du SAMU. Le DGS bénéficie d’un flux d’informations continu concernant des sujets aussi variés que les phénomènes infectieux, leur nature et leurs vecteurs, et les évènements environnementaux tels que ceux liés aux pollutions, aux émissions de radons dans le Massif Central et aux variations climatiques. C’est le volet sécurité sanitaire qui nécessite des réactions rapides à des évènements brutaux infectieux et environnementaux. L’autre volet c’est l’organisation de la santé publique qui correspond à des actions de prévention des effets sur la santé des évènements pouvant survenir en lien avec des agents extérieurs ou en rapport avec des comportements de la population en matière de situations de vie améliorables qu’ils soient alimentaires, infectieux ou environnementaux. La DGS a une action prospective en matière de recherche en santé publique et de coordination internationale, européenne et mondiale avec l’OMS.
Dès mon arrivée, j’ai créé une mission Outre-Mer car l’ensemble des activités de la DGS y trouvent un terrain d’application particulièrement aigu en pathologie infectieuse.
La mission du DGS est aussi une mission de communication vers la population, le DGS est un peu le médecin de tous les Français, en matière de prévention, de vaccinations… et vers les professionnels de santé.
reseauprosante.fr
MAG 1 - INPH
Rencontre avec un Médecin très heureux dans les fonctions de Directeur Général de la santé depuis cinq mois.
Qu’est-ce qu’un Directeur Général de la Santé ?
Avant tout un médecin qu’on pourrait décrire comme un urgentiste dans une salle de régulation du SAMU. Le DGS bénéficie d’un
flux d’informations continu concernant des sujets aussi variés
que les phénomènes infectieux, leur nature et leurs vecteurs, et
les évènements environnementaux tels que ceux liés aux pollutions, aux émissions de radons dans le Massif Central
et aux variations climatiques.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
Ce guide a pour objectif de permettre l'intégration pratique d'une dynamique de prévention santé dans l'organisation d'un festival et/ou événement festif.
Guides proposé par Médecins du Monde à l'usage des professionnels de l'humanitaire.
L’éducation pour la santé est, selon la déclaration d’Alma-Ata, l’un des huit axes prioritaires à mettre en œuvre dans un programme de soins de santé primaire.
Appliquée au domaine de la santé, l’IEC (Information, Education et Communication), ensemble d’activités visant à modifier le comportement d’individus, adoptée lors du 13è sommet mondial de l’éducation pour la santé tenu à Houston (USA) permet un changement de comportement des populations pour leur bien-être...
Santé : comment augmenter les capacités et compétences des patients ?LIEGE CREATIVE
Quel est le rôle du patient dans la médecine de demain ? L’évolution des soins de santé tend à placer ce dernier au centre de la structure et à le considérer comme un acteur de sa santé à part entière.
Comment faire en sorte que chacun puisse développer les compétences nécessaires à ce nouveau positionnement ? D’abord, développer la littératie en santé* à un niveau individuel et collectif permettrait aux citoyens d’être plus autonomes et mieux capables de s’orienter dans notre système de santé complexe. Les éducations en santé auraient ici un rôle à jouer, en adaptant leur offre aux compétences en littératie des personnes.
Ensuite, le développement de nouvelles technologies et la numérisation des usages dans le secteur de la santé constituent de réelles opportunités pour mieux sensibiliser, diagnostiquer, traiter et suivre les patients/citoyens. Cependant, comme dans d'autres secteurs, elles s'accompagnent de certains risques et de questions éthiques qu'il convient d'identifier et de gérer. Certaines fractures numériques sont, par exemple, susceptibles de diminuer voire d'annihiler les bénéfices offerts par la technologie.
Aussi, le point de vue des patients est essentiel à la mise en place d’un véritable processus d’empowerment. Ces derniers peuvent également être à la source d’innovation.
Après notre rencontre-conférence « De l’art de guérir à l’art de prévenir … Réinventer la relation patient-soignant », ce nouveau rendez-vous mettra en avant plusieurs moyens d’action auprès des patients et citoyens afin d’augmenter leurs capacités et compétences en matière de santé.
*la littératie en santé désigne la capacité d’un individu à trouver de l’information sur la santé, à la comprendre et à l’utiliser dans le but d’améliorer sa propre santé ou de développer son autonomie dans le système de santé.
La Haute Autorité de Santé a organisé le 22 novembre 2012 au Palais d'Iéna, Paris un Colloque dédié à l'évaluation économique en santé et en particulier à la thématique : économie, éthique et choix en santé. Le diaporama de cette manifestation est désormais disponible. Les actes seront mis en ligne vers la mi-décembre.
Consulter notre page dédiée : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1332723/colloque-has-paris-22-novembre-2012?xtmc=&xtcr=3
Guides proposé par Médecins du Monde à l'usage des professionnels de l'humanitaire.
L’éducation pour la santé est, selon la déclaration d’Alma-Ata, l’un des huit axes prioritaires à mettre en œuvre dans un programme de soins de santé primaire.
Appliquée au domaine de la santé, l’IEC (Information, Education et Communication), ensemble d’activités visant à modifier le comportement d’individus, adoptée lors du 13è sommet mondial de l’éducation pour la santé tenu à Houston (USA) permet un changement de comportement des populations pour leur bien-être...
Santé : comment augmenter les capacités et compétences des patients ?LIEGE CREATIVE
Quel est le rôle du patient dans la médecine de demain ? L’évolution des soins de santé tend à placer ce dernier au centre de la structure et à le considérer comme un acteur de sa santé à part entière.
Comment faire en sorte que chacun puisse développer les compétences nécessaires à ce nouveau positionnement ? D’abord, développer la littératie en santé* à un niveau individuel et collectif permettrait aux citoyens d’être plus autonomes et mieux capables de s’orienter dans notre système de santé complexe. Les éducations en santé auraient ici un rôle à jouer, en adaptant leur offre aux compétences en littératie des personnes.
Ensuite, le développement de nouvelles technologies et la numérisation des usages dans le secteur de la santé constituent de réelles opportunités pour mieux sensibiliser, diagnostiquer, traiter et suivre les patients/citoyens. Cependant, comme dans d'autres secteurs, elles s'accompagnent de certains risques et de questions éthiques qu'il convient d'identifier et de gérer. Certaines fractures numériques sont, par exemple, susceptibles de diminuer voire d'annihiler les bénéfices offerts par la technologie.
Aussi, le point de vue des patients est essentiel à la mise en place d’un véritable processus d’empowerment. Ces derniers peuvent également être à la source d’innovation.
Après notre rencontre-conférence « De l’art de guérir à l’art de prévenir … Réinventer la relation patient-soignant », ce nouveau rendez-vous mettra en avant plusieurs moyens d’action auprès des patients et citoyens afin d’augmenter leurs capacités et compétences en matière de santé.
*la littératie en santé désigne la capacité d’un individu à trouver de l’information sur la santé, à la comprendre et à l’utiliser dans le but d’améliorer sa propre santé ou de développer son autonomie dans le système de santé.
La Haute Autorité de Santé a organisé le 22 novembre 2012 au Palais d'Iéna, Paris un Colloque dédié à l'évaluation économique en santé et en particulier à la thématique : économie, éthique et choix en santé. Le diaporama de cette manifestation est désormais disponible. Les actes seront mis en ligne vers la mi-décembre.
Consulter notre page dédiée : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1332723/colloque-has-paris-22-novembre-2012?xtmc=&xtcr=3
Booster la gouvernance de la santé publique (Un défi de plus en plus pressant) Jamaity
La gouvernance de la santé influence le droit à la santé en son fondement et sa finalité. Tel
que défini dans l’article 12 du Pacte international relatif aux droits économiques sociaux et
culturels, le droit à la santé est un droit fondamental. Le problème de gouvernance et de
transparence prend de plus en plus de l’ampleur chez l’opinion publique en Tunisie et chez
l’élite politique qui l’aborde d’une manière si légère et simpliste.
« en vertu du droit à la santé, les gouvernements et les autorités sont tenus de mettre en
place des politiques et des plans d’action qui permettent à tous d’accéder le plus rapidement
possible à des soins de santé. La réalisation de cet objectif est un défi que doivent relever à la
fois la communauté des droits de l’homme et les professionnels de la santé publique. »
1
Dans son observation générale n° 14 (2000), le comité des droits économiques, sociaux et
culturels, chargé du suivi de la mise en œuvre du Pacte, considère le droit à la santé comme
étant un droit global. Ce droit n’implique pas uniquement la prestation de soins de santé
appropriés en temps opportun, mais aussi des facteurs fondamentaux déterminants de la
santé. L’accès à l’eau potable, l’accès à une quantité suffisante d’aliments sains, la nutrition et
le logement, l’hygiène du travail et du milieu, l’accès à l’éducation et à l’information relatives
à la santé constituent des déterminants du droit à la santé.
Le principe de la gouvernance implique quatre principaux groupes d’acteurs : professionnels
de santé, citoyens et élus, gestionnaires et financeurs, acteurs économiques2
. Un autre aspect
important est la participation de la population à la prise de toutes les décisions de santé aux
niveaux communautaire, national et international.3Cette approche donne au droit à la santé
une dimension multisectorielle qui nécessite la mise en place des structures et des
mécanismes capables de garantir l’intégration de la santé dans toutes les politiques.
Ces cinquièmes rencontres JIMS, à l’instar des premières, auront pour objet d’approfondir la réflexion sur le champ du marketing de la santé et du marketing social afin d’en déterminer les enjeux, les contours, les perspectives et les limites dans un contexte charnière à de multiples égards : global et concurrentiel, législatif et règlementaire, social et sociétal, etc.
Ces journées, transversales par nature, privilégient le débat et l’échange entre les chercheurs mais surtout l’interaction étroite et le dialogue avec les différents professionnels du secteur lors d’ateliers d’échanges orientés vers des thèmes d’actualité portés par les différents acteurs.
Conférence de Roland Ollivier, directeur de l’Institut du management, EHESP et Karine Lefeuvre, professeure et directrice adjointe du Département des sc. humaines et sociales, EHESP
1. santé et développement
« Engageons une conversation sur la santé… sans jamais parler de soins de santé …» , c’est par une petite vidéo de cinq
minutes sur ce thème que fut planté le décor du module « santé et développement » de la deuxième université de santé
publique du Maghreb. La santé a été longtemps une affaire d’hommes et de médecins. En effet, l’approche « organique »
médicale ou hospitalo-curative classique abordait essentiellement les aspects liés à la génétique et aux processus de dégra-
dation de l’organisme. Le développement de l’observation épidémiologique et de la recherche ont graduellement élargi le
champ de compréhension de la santé et mis en évidence les interrelations entre la santé individuelle et collective et des
facteurs comportementaux et/ou environnementaux. C’est ainsi que la santé est progressivement devenue multisectorielle,
englobant des disciplines telles que la sociologie, l’économie, l’anthropologie pour n’en citer que certaines et s’est orientée
aussi vers la santé des femmes et la pratique de la santé par les femmes.
La réponse des systèmes de santé par rapport à la conception purement organique se fait typiquement par le développe-
ment d’un « plateau technique » offrant des soins médicaux curatifs, de prévention secondaire ou de réhabilitation.
Malgré les tendances à aborder la question de la santé sous un angle plus global, la réponse des systèmes de santé
globaux, nationaux ou locaux, peine encore à entraîner et impliquer l’ensemble des acteurs pouvant concrétiser des
approches systémiques pour la promotion de la santé et la prévention primaire en faisant le lien avec le développement
humain et la réduction de la pauvreté et des inégalités, par exemple en créant des environnements et des cadres régle-
mentaires et politiques favorables à la santé.
Parce qu’ils sont aux avant-postes d’observation des dégâts des facteurs exogènes sur la santé individuelle et collective,
les professionnels de la santé ont la responsabilité d’apprendre à documenter ces dégâts, à structurer un plaidoyer
efficace et à le mener à l’intérieur de leur corporations (Leaderships dans la santé) et au sein d’autres corporations, des
pouvoirs politiques et de la société en général (leadership pour la santé).
Une première étape dans cette démarche de leadership pour la santé est d’apprendre à maîtriser les concepts même de
développement humain, de déterminants sociaux de la santé, de promotion de la santé, de coopération pour la santé et
des outils qui vont avec ces concepts. C’est de cela que les participants ont parlé tout au long de cette semaine.
"Le développement humain (DH), en tant qu'approche, repose sur ce que je tiens pour être l'idée fondamentale du
développement, à savoir, faire progresser la richesse de la vie humaine, plutôt que la richesse de l'économie dans laquelle
les êtres humains vivent, ce qui n'en représente qu'une partie" . Pour les Nations Unies « le principal objectif du développe-
ment humain est d'élargir la gamme des choix offerts à la population, qui permettent de rendre le développement plus
démocratique et plus participatif. Ces choix doivent comprendre des possibilités d'accéder aux revenus et à l'emploi, à
l'éducation et aux soins de santé et à un environnement propre ne présentant pas de danger. L'individu doit également
avoir la possibilité de participer pleinement aux décisions de la communauté et de jouir des libertés humaines, économ-
iques et politiques ».
Le Développement humain plaide pour quatre séries de principes: L'équité, la participation et l'autonomisation des
individus (notamment par le renforcement de leurs aptitudes), la productivité et l'efficacité et enfin la durabilité.
Les déterminants sociaux ont un impact direct sur la santé ; ils expliquent la plus grande partie des différences d’état de
santé (inégalités sanitaires), conditionnent les comportements à l’égard de la santé et interagissent souvent. Les inégalités
peuvent concerner des pays, des régions dans le même pays, des tranches d’âges, des catégories sociales, le genre
etc… soulignant la nécessité de produire une information et des données fiables (système d’enregistrement et recherche),
et surtout désagrégées selon les catégories indiquées, pour faire apparaître les différences.
« Penser globalement et agir localement », utiliser les principes de la promotion de la santé et ses cinq dimensions (Établir
une politique publique saine, créer des milieux favorables, réorienter les services de santé, développer les aptitudes
personnelles, renforcer l’action communautaire) comme un levier pour une approche globale des problèmes de santé et
de leurs déterminants telle est l’un des objectifs de la promotion de la santé qui a été débattu.
Il s’agit aussi de tirer les leçons apprises des expériences de la coopération internationale depuis la déclaration universelle
des droits de l’homme en passant par (i) les progrès qui ont accompagné la décolonisation mais inégalement répartis
entre les pays et dans un même pays (ii) les approches sélectives ciblant un nombre limité de maladies (iii) les stratégies
assimilant la santé à un marché parmi d’autres.
Les principes de la Déclaration de Paris (2005) sur l’efficacité de l’aide (appropriation, gestion orientée sur les résultats,
responsabilité mutuelle) sont abordés comme des principes pertinents pas seulement dans le contexte de coopération
entre pays, mais aussi dans le contexte de partenariat au sein même du pays tant au niveau national que local ou
régional.
Des partenariats solides sont cruciaux pour assurer des progrès durables dans la promotion de la santé, de par sa nature
multisectorielle. Les participants ont pu également s’informer et partager sur des expériences de partenariats sud-sud.
Tout au long de la semaine, les participants ont eu à confronter, discuter et débattre activement des notions ci-dessus, en
partant des données réelles des pays du Maghreb, à partir des exemples des accidents de la circulation et des maladies
non transmissibles.