3. INDEX
BIOGRAPHIE
L’amant – les grandes
lignes
Le context de l’histoire
Les caracteristiques de
son ecriture
Les personnages
Les themes
Le film
Conclusion
Bibliographie
4. BIOGRAPHIE de Marguerite Duras (Écrivaine, dramaturge et
cinéaste française)
Marguerite Duras (1914-1996), née
Donnadieu en Cochinchine (ancienne
région de l’Indochine française), est
l’un des auteurs les plus originaux et
les plus marquants du xxe siècle.
Née le 4 avril 1914 à Gia Dinh (Viêt
Nam).
Décédée le 3 mars 1996 à Paris.
Auteure discutée et vénérée
Apres une formation en droit, en
sciences politiques et en
mathématiques, elle se lance dans une
carrière où l’écriture règne en maître.
En 1984, Marguerite Duras reçoit le
prix Goncourt pour L’Amant
5. L’AMANT
• L'Amant est un roman autobiographique français de Marguerite
Duras publié en 1984 aux Éditions de Minuit. Il valut à son auteur le
Prix Goncourt la même année et le Prix Ritz-Paris-Hemingway
(meilleur roman publié en anglais) en 1986. Vendu à 2 240 000
exemplaires toutes éditions confondues, il fut aussi adapté au cinéma
par Jean-Jacques Annaud en 1992 dans le film L'Amant.
6. L’Amant
Genre : roman autobiographique.
1re édition : en 1984.
Édition de référence :L’Amant, Paris, Éditions
de Minuit, 1984.
Personnages principaux : la jeune fille, l’amant,
la mère, le petit et le grand frère
Thématiques principales : la première relation a
moureuse, la sexualité, le cercle familial, la
vocation d’écrivain, la transgression des règles,
l’Indochine, la violence, la colonisation.
7. L’HISTOIRE
• Il s'agit de l'histoire d'une adolescente qui découvre le
sexe, et pas vraiment l'amour en fait, avec un japonais
dans l'Indochine française.
• Les français sont les colons, les japonais occupent une
bonne partie de l'Asie. La famille est propriétaire bien sûr
mais on ne sait pas trop de quoi, des champs, des moulins...
La mère est complètement à côté de la plaque. Elle ne
s'occupe pas de ses enfants. Son aîné semble violent,
maltraitant. Il y a comme une odeur d'inceste entre la mère
et l'aîné. La fille est la dernière et est complètement
délaissée. Elle s'abandonne dans les bras de cet homme
comme dans un suicide. Elle revendique presque son geste.
Et pourtant personne n'en parle.
• L'ambiance générale m'a fait l'effet d'une société décadente,
en fin de règne. Une supériorité qui n'existe plus reste
tolérée par les ex-inférieurs. Les colons végètent.
8. COMMENTAIRE
• L'Amant est une œuvre complexe ; il ne faut pas seulement y voir l'histoire d'une jeune fille qui
trouve un riche amant chinois et qui a des difficultés familiales.
• Duras n'a pas la volonté de la réalité, ainsi les lieux, les noms, et tous les éléments
« accessoires » ne sont pas forcément inscrits dans la vie réelle de Marguerite Duras. Le reste
est imaginé, mais l'imagination, sous l'influence de l'inconscient, donne une piste à Duras pour
retrouver la jeune fille de 15 ans et demi qu'elle était.
• L'Amant est un véritable récit de formation. L'héroïne a des obstacles à franchir : des interdits.
Elle a des opposants : sa famille, le père du Chinois, la société coloniale qui n'accepte pas les
relations entre Asiatiques et Européens. Elle doit passer une épreuve physique, un premier
rapport sexuel. L'écriture de L'Amant exprime les incertitudes de cette quête de soi et la volonté
de diriger seule sa vie. La transformation en écriture de sa première expérience physique est un
signe de la prise de pouvoir de Marguerite Duras sur elle-même, il s'agit d'une libération.
• Le personnage de la mère a deux facettes : elle aime sa fille d'un amour sain, mais
pourtant, son envie d'argent, qu'elle a transmise à ses enfants, mais jamais ce sujet n'est
explicitement abordé ; elles jouent un jeu fondé sur des non-dits.
9. Overview
L’Amant raconte la rencontre entre une jeune fille de 15 ans et son premier amant,
un riche Chinois de 12 ans son aîné. Le roman n’est structuré par aucun chapitre
et se présente sous la forme d’une suite de paragraphes. Il est important de noter
que l’auteure a tout d’abord installé un certain flou autour du caractère autobio-
graphique de cette œuvre avant d’annoncer publiquement que le roman s’inspirait
bel et bien de sa vie.
Le déroulement chronologique de la liaison avec le Chinois est émaillé de souve-
nirs à la fois antérieurs et postérieurs à leur relation. L’auteure y raconte la misère
familiale, la vie à la colonie, la mort de son petit frère ou encore son éloignement
de sa mère et de son frère aîné. Elle explique également la mort de sa mère et de
son père ainsi que les relations complexes qu’elle entretient avec chaque membre
de sa famille.
10. Les personnages
La jeune fille = la
narratrice
Le Chinois
La mère
Le frère aîné
Le frère cadet
Hélène lagonelle
12. EXTRAITS
• "J’ai quinze ans et demi, il n’y a pas de saisons dans ce pays-là, nous sommes dans une
saison unique, chaude, monotone, nous sommes dans la longue zone chaude de la terre, pas
de printemps, pas de renouveau.«
• "Je porte une robe de soie naturelle, elle est usée, presque transparente. Avant, elle a été une robe
de ma mère, un jour elle ne l’a plus mise parce quelle la trouvait trop claire, elle me l’a donnée.
Cette robe est sans manches, très décolletée. Elle est de ce bistre que prend la soie naturelle à
l’usage. C’est une robe d’on je me souviens. Je trouve qu’elle me va bien.«
• "L’homme élégant est descendu de la limousine, il fume une cigarette anglaise. Il regarde la jeune
fille au feutre d’homme et aux chaussures d’or. Il vient vers elle lentement. C’est visible, il est
intimidé. Il ne sourit pas tout d’abord. Tout d’abord, il lui offre une cigarette. Sa main tremble. Il y a
cette différence de race, il n’est pas blanc, il doit la surmonter, c’est pourquoi il tremble. Elle lui dit
qu’elle ne fume pas, non merci. Elle ne dit rien d’autre, elle ne lui dit pas laissez moi tranquille.
Alors il a moins peur. Alors il lui dit qu’il croit rêver. Elle ne répond pas. Ce n’est pas la peine
qu’elle réponde, que répondrait-elle ? Elle attend.«
• "Il répète que c’est tout a fait extraordinaire de la voir sur le bac. Si tôt le matin, une jeune fille
belle comme elle l’est, vous ne vous rendez pas compte, c’est très inattendu, une jeune fille blanche
dans un car indigène."
13. L’adaptation
cinématographique
L’Amant, film de Jean-Jacques Annaud, avec Jane March,
Tony Leung Ka- Fia et Frédérique Meininger, 1992. Cette
adaptation cinématographique ne satisfait pas Marguerite
Duras qui met fin à sa collaboration avec le réalisateur.
14. CONCLUSION
Marguerite Duras est une grande écrivant du
XX siècle. Ses ouvres sont très connues
pour tout le monde et constituent un
élément indispensable du littérature
universelle.
Elle écrivait plus des ouvres comme
L’amant, Le vice-consul, Hiroshima mon
amour… Tout ces ouvres traitent le thème
amoureuse comme rideau de fond. Ces
histoires tournent sur la relation amoureuse
et passionnel comme dans L’amant où une
jeune se convertit en une femme quand
connaît un homme plus âgé.
La plupart de ses ouvres sont situées dans
ambiances asiatiques comme Indochine ou
Inde. Cette ambiances sont très exotiques et
ont une atmosphère chargée de mystère.
15. Bibliographie
Duras (Marguerite), L’Amant, Paris, Éditions de Minuit, 1
984
Adler (Laure), Marguerite Duras, Paris, Gallimard, 1998.
Ammour-Mayeur (Olivier), Les imaginaires métisses.
Passages d’Extrême-Orient et d’Occident chez Henri
Bauchau et Marguerite Duras, Paris, L’Harmattan, 2004.
L’Amant, film réalisé par Jean-Jacques Annaud, avec
Jane March, Tony Leung Ka-fai et Frédérique Meininger,
France, Royaume-Uni et Viêt Nam, 1992.
L’Amant, pièce de théâtre mise en scène par Astrid Bas et
Ami Flammer, Paris, Théâtre national de la Colline, 2008.