En 2016, afin de relancer l’investissement public local, le Gouvernement a créé un fonds de soutien à l’investissement des communes et de leurs groupements. Objectif : les aider dans la réalisation de travaux et de projets directement liés à la vie quotidienne et à la rénovation des équipements et bâtiments publics. Le ministère de l’Aménagement du Territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales qui porte ces crédits supplémentaires a mobilisé les préfectures afin d’octroyer des subventions aux porteurs de projets le plus rapidement possible, en fonction de trois enveloppes. 4700 projets ont été financés par la dotation de soutien, représentant 3,2 milliards d’euros d’investissement public.
Sebastien DELPONT (La fabrique écologique) est intervenu le 9 septembre 2014 au Conseil régional des Pays de la Loire dans le cadre du GT Bâtiment du Schéma régionl de transition énergétique.
Le sujet de l'intervention porte sur la mobilisation des particuliers pour parvenir à une "massification" de la rénovation.
Présentation de Nantes Métropole, Politique publique de l’énergie, dans le cadre de la Mission exploratoire AWEX-WBI. Cap sur les Villes intelligentes françaises. (Volet Bordeaux-Nantes: du 23 au 27 novembre 2015).
Sebastien DELPONT (La fabrique écologique) est intervenu le 9 septembre 2014 au Conseil régional des Pays de la Loire dans le cadre du GT Bâtiment du Schéma régionl de transition énergétique.
Le sujet de l'intervention porte sur la mobilisation des particuliers pour parvenir à une "massification" de la rénovation.
Présentation de Nantes Métropole, Politique publique de l’énergie, dans le cadre de la Mission exploratoire AWEX-WBI. Cap sur les Villes intelligentes françaises. (Volet Bordeaux-Nantes: du 23 au 27 novembre 2015).
La loi de modernisation, de protection et de développement des territoires de montagne a été promulguée le 28 décembre 2016.
Adoptée à une très large majorité au Parlement, elle est le fruit d’un long processus de concertation avec les élus et les acteurs de la montagne et s’inspire largement des recommandations du rapport des députées Bernadette Laclais et Annie Genevard.
Les débats parlementaires l’ont enrichie, portant le nombre d’articles de 25 dans la version initiale à 95 dans la loi promulguée.
Trente ans après la première loi de 1985, la nouvelle loi Montagne entend refonder le pacte entre la Nation et ses massifs et répondre aux nouveaux enjeux auxquels sont confrontés ces territoires et leurs habitants (essor du numérique et de la téléphonie mobile, désertification médicale, changement climatique, etc.).
Le texte s’articule autour de trois grandes priorités :
- le renforcement des institutions propres aux territoires de montagne (Conseil national de la montagne, comités de massif) et la réaffirmation du principe d’adaptation des politiques publiques à leurs spécificités, notamment dans le domaine de l’éducation ou de l’offre de soins ;
- le soutien à l’emploi et au dynamisme économique, avec notamment des dispositions relatives à la situation des travailleurs saisonniers, le développement de la couverture numérique et téléphonique ou encore l’appui aux activités agricoles et forestières ;
- la réhabilitation de l’immobilier de loisirs et l’actualisation de la procédure des unités touristiques nouvelles.
Enfin, de très nombreuses mesures concrètes ont été adoptées au bénéfice du développement et de l’attractivité de la montagne et, au-delà, de tous les territoires ruraux.
Pour permettre d’apprécier l’ampleur de ces mesures, ce document d’information détaille le contenu de la loi.
Le Pacte État-métropoles signé le 6 juillet dernier constitue une nouvelle étape de la réforme territoriale, impulsée par les lois Maptam et NOTRe.
Véritables moteurs de croissance, les métropoles ont des responsabilités vis-à-vis des territoires proches, et ce dans un cadre institutionnel renouvelé.
L’État veille à accompagner cette dynamique dans un souci de développement et de cohésion du territoire national.
Avec le Pacte État-métropoles, l’ambition de l’État est triple :
- développer une collaboration et d’une relation de confiance renouvelées entre l’État et les métropoles ;
- reconnaître les forces et atouts des métropoles - qui jouent un rôle majeur dans le développement de l’ensemble du territoire national - et identifier leurs besoins et enjeux spécifiques, qui appellent des réponses adaptées ;
- affirmer la volonté de l’État de favoriser les coopérations entre les territoires dans unelogique d’alliance et de renforcement mutuel.
Le cap sac, cérémonie de l’ethnie dao à ha giang au nord du vietnam horizon...Horizon-Vietnam-Voyage
La cérémonie de l'ethnie Dao, ethnie minoritaire au Nord du Vietnam est une cérémonie qui concerne les garçons. Après celle-ci ils sont considérés comme adulte.
Atouts et avantages du Chèque Santé® pour les sophrologues : Une solution fav...Chèque Santé
Chèque Santé®, émis par la société Care Labs, est le premier titre prépayé dédié aux prestations et produits de santé non pris en charge par l’assurance maladie.
Reconnu par plusieurs réseaux d’affiliés, Chèque Santé® est un véritable outil de promotion et d’accès aux soins santé souvent délaissés par manque de moyens. Soucieux de s’adresser à toutes les spécialités et de favoriser l’accès à certains soins, Care Labs a décliné Chèque Santé® en plusieurs produits dont Chèque Santé Bien-Être. Adhérer au Chèque Santé Bien-Être en tant que praticien peut contribuer à la promotion de la profession de sophrologue
Présentation réalisée lors de la rencontre du 28 septembre 2016 dans le cadre de la démarche d'élaboration du Plan Climat-Air-Energie Territorial (PCAET) et de la relance de la dynamique Convention des Maires des communes.
L'ALEC du Pays de Rennes a présenté les outils financiers à disposition des collectivités pour la transition énergétique :
Aides à la décision et appel à projets « Bâtiments performants »
ADEME/Région Bretagne - Guy LAURENT
Diapositives 7 à 22
Financement de la transition énergétique par les prêts « Croissance verte » - Groupe caisse des dépôts : André GRAS
Diapositives 23 à 40
Projet d’énergies renouvelables citoyennes
TARANIS - Marianne BILLARD
Diapositives 41 à 47
Plan bois énergie : exemple de réalisation et aides financières AILE - Aurélie LEPLUS
Diapositives 48 à 70
La loi de modernisation, de protection et de développement des territoires de montagne a été promulguée le 28 décembre 2016.
Adoptée à une très large majorité au Parlement, elle est le fruit d’un long processus de concertation avec les élus et les acteurs de la montagne et s’inspire largement des recommandations du rapport des députées Bernadette Laclais et Annie Genevard.
Les débats parlementaires l’ont enrichie, portant le nombre d’articles de 25 dans la version initiale à 95 dans la loi promulguée.
Trente ans après la première loi de 1985, la nouvelle loi Montagne entend refonder le pacte entre la Nation et ses massifs et répondre aux nouveaux enjeux auxquels sont confrontés ces territoires et leurs habitants (essor du numérique et de la téléphonie mobile, désertification médicale, changement climatique, etc.).
Le texte s’articule autour de trois grandes priorités :
- le renforcement des institutions propres aux territoires de montagne (Conseil national de la montagne, comités de massif) et la réaffirmation du principe d’adaptation des politiques publiques à leurs spécificités, notamment dans le domaine de l’éducation ou de l’offre de soins ;
- le soutien à l’emploi et au dynamisme économique, avec notamment des dispositions relatives à la situation des travailleurs saisonniers, le développement de la couverture numérique et téléphonique ou encore l’appui aux activités agricoles et forestières ;
- la réhabilitation de l’immobilier de loisirs et l’actualisation de la procédure des unités touristiques nouvelles.
Enfin, de très nombreuses mesures concrètes ont été adoptées au bénéfice du développement et de l’attractivité de la montagne et, au-delà, de tous les territoires ruraux.
Pour permettre d’apprécier l’ampleur de ces mesures, ce document d’information détaille le contenu de la loi.
Le Pacte État-métropoles signé le 6 juillet dernier constitue une nouvelle étape de la réforme territoriale, impulsée par les lois Maptam et NOTRe.
Véritables moteurs de croissance, les métropoles ont des responsabilités vis-à-vis des territoires proches, et ce dans un cadre institutionnel renouvelé.
L’État veille à accompagner cette dynamique dans un souci de développement et de cohésion du territoire national.
Avec le Pacte État-métropoles, l’ambition de l’État est triple :
- développer une collaboration et d’une relation de confiance renouvelées entre l’État et les métropoles ;
- reconnaître les forces et atouts des métropoles - qui jouent un rôle majeur dans le développement de l’ensemble du territoire national - et identifier leurs besoins et enjeux spécifiques, qui appellent des réponses adaptées ;
- affirmer la volonté de l’État de favoriser les coopérations entre les territoires dans unelogique d’alliance et de renforcement mutuel.
Le cap sac, cérémonie de l’ethnie dao à ha giang au nord du vietnam horizon...Horizon-Vietnam-Voyage
La cérémonie de l'ethnie Dao, ethnie minoritaire au Nord du Vietnam est une cérémonie qui concerne les garçons. Après celle-ci ils sont considérés comme adulte.
Atouts et avantages du Chèque Santé® pour les sophrologues : Une solution fav...Chèque Santé
Chèque Santé®, émis par la société Care Labs, est le premier titre prépayé dédié aux prestations et produits de santé non pris en charge par l’assurance maladie.
Reconnu par plusieurs réseaux d’affiliés, Chèque Santé® est un véritable outil de promotion et d’accès aux soins santé souvent délaissés par manque de moyens. Soucieux de s’adresser à toutes les spécialités et de favoriser l’accès à certains soins, Care Labs a décliné Chèque Santé® en plusieurs produits dont Chèque Santé Bien-Être. Adhérer au Chèque Santé Bien-Être en tant que praticien peut contribuer à la promotion de la profession de sophrologue
Présentation réalisée lors de la rencontre du 28 septembre 2016 dans le cadre de la démarche d'élaboration du Plan Climat-Air-Energie Territorial (PCAET) et de la relance de la dynamique Convention des Maires des communes.
L'ALEC du Pays de Rennes a présenté les outils financiers à disposition des collectivités pour la transition énergétique :
Aides à la décision et appel à projets « Bâtiments performants »
ADEME/Région Bretagne - Guy LAURENT
Diapositives 7 à 22
Financement de la transition énergétique par les prêts « Croissance verte » - Groupe caisse des dépôts : André GRAS
Diapositives 23 à 40
Projet d’énergies renouvelables citoyennes
TARANIS - Marianne BILLARD
Diapositives 41 à 47
Plan bois énergie : exemple de réalisation et aides financières AILE - Aurélie LEPLUS
Diapositives 48 à 70
Pilier ii réduire les disparités régionalesJamaity
Le GBM prévoit d'appuyer l'objectif du Gouvernement Tunisien visant à réduire l'écart en matière d'opportunités économiques et de niveau de vie entre les régions, à travers : (i) l'amélioration de la prestation des services sociaux et économiques ; (ii) l'amélioration de la qualité et de l'accès aux infrastructures et services ; et (iii) l'amélioration de la connectivité entre les régions avancées et les régions en retard de développement.
Explications , descriptions et propositions sur l'Action coeur de ville. Son action et l'objectif de pragmatisme et pérènité : comment faire venir une nouvelle activité dans les centre villes.DOCOSEN
Autour des assemblées de quartier de 2010, la mairie de Vitry sur seine communique sur le projet de Budget en débat au prochain conseil municipal du 10 février 2010.
Aligner les politiques pour une économie bas carboneThe Shift Project
Présentation par Richard Baron, Coordinateur du projet à l’OCDE « Aligner les politiques pour une économie bas carbone », de ce rapport, dans le cadre des Ateliers du Shift du 10 novembre 2015, lors de la table ronde « Libérer l’Europe du Carbone en quelques propositions de politiques publiques ».
Dans le cadre du plan de renforcement et d’accélération du renouvellement urbain, le
ministre Patrick Kanner a confirmé une enveloppe supplémentaire de 50 millions d’euros,
au titre du Programme Investissements d’Avenir 3 (PIA). Elle permettra de lancer un
nouvel appel à manifestations d’intérêt début 2017
AC6 Travailler le lien entre urbain et rural en intercommunalitéCap'Com
Zones à faibles émissions et mobilités responsables, répartition des aménagements urbains et de services publics … Avec l’urgence des transitions écologiques, les sujets de discorde ne manquent pas au sein des territoires métropolitains. Et ils peuvent souvent opposer villes centre et communes rurales. Comment construire au sein du conseil métropolitain un discours fédérateur autour des usages de la ville de demain ?
Booster l'efficacité énergétique, permettre la production d'énergie décentralisée, occuper une position stratégique et symbolique tout en créant de l'emploi local, mettre en place une stratégie bas carbone,...autant d'objectifs auxquels doit répondre la ville de Bruxelles. Non moins de 20 orateurs, dont Mme Céline Fremault, Ministre de l'Energie de la Région de Bruxelles-Capitale, étaient présents à l'événement du 19 janvier pour établir l'ensemble des conditions (politiques, technologiques, financières, ...) à remplir pour l'atteinte de ces objectifs !
Une gestion sérieuse, des finances saines, des dépenses maîtrisées : ce sont les grandes lignes suivies depuis plusieurs années par le Département de la Drôme pour maintenir le cap sur la solidarité et les investissements, malgré un contexte économique et social tendu.
2. 2
Le Fonds de soutien à l’investissement local
en quelques mots04
En chiffres et en cartes
06
Quelques exemples de réalisations concrètes
08
Sommaire
[Focus] Bourgs-centres
10
Un budget augmenté en 2017
11
3. 3
Pourquoi le FSIL ?
Contrats de plan
État-Région (CPER)
1,248 milliard d’euros
sur la période 2015-2020
pour le volet territorial
Dotation d’équipement
des territoires ruraux (DETR)
1 milliard d’euros en 2017
Relance de l’investissement
des collectivités locales
SOUTIEN AUX VILLES
PETITES ET MOYENNES
SOLIDARITÉ TERRITORIALE
ENVERS LES TERRITOIRES RURAUX
CONVERGENCE DES POLITIQUES
DE DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL
milliard
d’euros1
Création du Fonds
de soutien
à l’investissement
local (Fsil) doté de
Investissements
publics locaux
en baisse
en 2016 et porté à
1,2 milliard
d’euros
en 2017
Dotation de solidarité rurale (DSR)
1,356 milliard d’euros en 2017
4. 4
4 700
Le Fonds de soutien
à l’investissement local
4 700
projets financés
par la dotation de soutien,
représentant 3,2 milliards
d’euros d’investissement public
En 2016, afin de relancer l’investissement public local, le Gou-
vernement a créé un fonds de soutien à l’investissement des
communes et de leurs groupements. Objectif : les aider dans
la réalisation de travaux et de projets directement liés à la vie
quotidienne et à la rénovation des équipements et bâtiments
publics. Le ministère de l’Aménagement du Territoire, de la Ru-
ralité et des Collectivités territoriales qui porte ces crédits sup-
plémentaires a mobilisé les préfectures afin d’octroyer des sub-
ventions aux porteurs de projets le plus rapidement possible,
en fonction de trois enveloppes.
Le FSIL, 1 milliard d’euros
en 2016 réparti en trois grandes
sous-enveloppes
UNE DOTATION DE SOUTIEN À L’INVESTISSEMENT DE 800 MILLIONS D’EUROS
500 millions d’euros
pour accompagner les investissements relevant de
7 thématiques, notamment ceux en faveur de la tran-
sition énergétique, de la rénovation thermique des
bâtiments et de la mise aux normes des équipements
publics, de la mobilité locale.
Collectivités éligibles :
toutes les communes et
groupements de communes.
Près de 3 400 projets soutenus pour
un total d’investissement d’1,9 mil-
liard d’euros.
300 millions d’euros
dédiés aux projets qui contribuent à la revitalisation
et à l’aménagement des « bourgs-centres ».
Parmi les communes soutenues, la moitié des 300
communes qui ont déposé une candidature dans le
cadre du programme national de revitalisation des
centres-bourgs de 2014 ont reçu une subvention
du FSIL.
Collectivités éligibles :
communes de moins de 50 000
habitants ayant une fonction
de « bourg-centre » et leur
groupement.
Plus de 1 300 projets soutenus
pour un total d’investissement
d’1,36 milliard.
Et + 200 millions d’euros
d’abondement de la dotation d’équipement
des territoires ruraux (DETR) qui se sont ajoutés aux
quelques 600 M€ de DETR déjà mobilisés.
Collectivités éligibles :
petites communes et leurs
groupements des territoires ruraux.
1 €
investi
par le Fsil
1 €
1 € 1 €
de financements
complémentaires
=
5. 5
Une gestion déconcentrée pour un effet
significatif et rapide sur l’investissement local
Le Gouvernement a fait le choix d’une gestion déconcentrée du
Fonds pour obtenir un effet significatif et rapide sur l’investissement
local. Ce sont ainsi les préfets de régions qui ont été chargés, en lien
avec les préfets de départements, de gérer et d’attribuer les subven-
tions aux projets « prêts à démarrer » en 2016. Ces subventions natio-
nales ont eu un puissant effet levier puisqu’elles ont permis de réaliser
un investissement global de plus de 3,2 milliards d’euros. Près de
4 700 projets ont ainsi pu être engagés, certains étant déjà réalisés en
ce début 2017. Le taux de cofinancement moyen par ce fonds a été
de 25 % tous départements confondus, avec de fortes différences
suivant la nature du projet et les capacités financières des communes.
Un soutien important en faveur des projets
localisés en territoires ruraux ou fragiles
Répartition financière
des subventions
accordées au titre de
la dotation de soutien,
suivant 3 grandes
thématiques
Transition énergétique
et rénovation des
bâtiments publics
et accessibilité
des équipements publics
Mise aux normes
Services au public
et cadre de vie
50 %
23 %
27 %
77 % des subventions accordées aux communes portent sur des communes de moins de 10 000
habitants, pour 367 millions d’euros de crédits (43 % des subventions accordées à des communes de
moins de 2 000 habitants, pour un cumul de 128 millions d’euros).
Le FSIL a souvent complété la DETR pour permettre de réaliser les projets les plus structurants, avec des
cumuls pouvant atteindre, pour les petites collectivités, le plafond de subventions publiques de 80 %.
Tous les préfets ont porté une attention aux territoires ruraux, même dans les départements à
dominante urbaine. Les arbitrages infrarégionaux ont souvent donné lieu à un « bonus » de crédits,
au-delà de leur poids démographique.
Le FSIL a bénéficié aussi aux quartiers classés en politique de la Ville (5,9 millions d’euros pour ces
quartiers dans la métropole d’Aix-Marseille-Provence, 4,7 millions pour les quartiers de l’aggloméra-
tion lyonnaise), où le FSIL cofinance la rénovation d’écoles primaires et de centres culturels et sociaux.
Dans les territoires en prise à la désindustrialisation et au départ des armées, les préfets ont égale-
ment pu accompagner une dynamique de rénovation des équipements publics ou de soutien au
développement économique.
6. 6
HAU
TS-DE-FRANCE
64 M €
ÎLE-DE-FR
ANCE
GRAND
E
ST
BOURGOGNE-F
RANCHE-COMTÉ
AUVERGNE-
RHÔNE-ALPES
P
ROVENCE-ALPES-C
ÔTED’AZUR
O
CCITANIE
NOUVEL
LE-AQUITAINE
CENTR
E-VAL DE LOI
RE
PAYSDE
LA LOIRE
BRETAGNE
NORMA
NDIE
CO
RSE
LARÉU
NI0N
GUY
ANE
MA
RTINIQU
E
G
UADELO
UPE
105 M € 76 M €
39 M €
32 M €
45 M €
49 M €
49 M €
94 M €
72 M €
74 M €
52 M €
4 M €
9 M €
3 M €
3 M €
5 M €
MAYOTT
E
100 millions
50 millions
10 millions
3 millions
Montant des subventions accordées
dans le cadre du FSIL (hors DETR)
En €, par région
Transition énergétique
et rénovation des
bâtiments publics
Services au public
et cadre de vie
Mises aux normes
et accessibilité des
équipements publics
Répartition des thématiques
dans le montant des suventions
Transition énergétique et rénovation
des bâtiments publics
RÉPARTITION DES SUBVENTIONS
PAR THÉMATIQUE
Transition énergétique et rénovation
des bâtiments publics
RÉPARTITION DES SUBVENTIONS
PAR CLASSE DE POPULATION
Projets soutenus portés par une intercommunalitéProjets soutenus portés par une commune
Moins de
2 000 habitants
2 000 à
10 000 habitants
10 000 à
50 000 habitants
50 000 à
100 000 habitants
Plus de
100 000 habitants
128 Millions d’€
1 821 projets
239 Millions d’€
1 451 projets
186 Millions d’€
739 projets
31 Millions d’€
105 projets
51 Millions d’€
109 projets
1,3 Millions d’€
6 projets
16 Millions d’€
77 projets
58 Millions d’€
205 projets
22 Millions d’€
81 projets
41 Millions d’€
93 projets
634,7 MILLIONS D’€
4 225 PROJETS
138,7 MILLIONS D’€
462 PROJETS
80% des subventions bénéficient
aux territoires ruraux et aux petites villes
Données issues des localisations de projets connues à mi-décembre 2016,
ne totalisant pas l’intégralité des 790 M€ de crédits engagés
7. 7
Transition énergétique et rénovation
des bâtiments publics
Transition énergétique et rénovation
des bâtiments publics
Transition énergétique et rénovation
des bâtiments publics
Services au public
et cadre de vie
Montant des subventions accordées
dans le cadre de la DSIL
Transition énergétique et rénovation
des bâtiments publics
MONTANTS DES SUBVENTIONS PAR PROJET
ET PAR THÉMATIQUES
Mises aux normes et accessibilité
des équipements publics
7 000 000
3 000 000
1 000 000
500 000
En €, par commune et EPCI
Transition énergétique et rénovation
des bâtiments publics
Transition énergétique et rénovation
des bâtiments publics
Transition énergétique et rénovation
des bâtiments publics
Services au public
et cadre de vie
Montant des subventions accordées
dans le cadre de la DSIL
Transition énergétique et rénovation
des bâtiments publics
MONTANTS DES SUBVENTIONS PAR PROJET
ET PAR THÉMATIQUE
Mises aux normes et accessibilité
des équipements publics
7 000 000
3 000 000
1 000 000
500 000
100 000
20 000
En €, par commune et EPCI
En chiffres
et en cartes
Transition énergétique et rénovation
des bâtiments publics
Transition énergétique et rénovation
des bâtiments publics
Transition énergétique et rénovation
des bâtiments publics
Services au public
et cadre de vie
Montant des subventions accordées
dans le cadre de la DSIL
Transition énergétique et rénovation
des bâtiments publics
MONTANTS DES SUBVENTIONS PAR PROJET
ET PAR THÉMATIQUES
Mises aux normes et accessibilité
des équipements publics
7 000 000
3 000 000
1 000 000
500 000
100 000
20 000
En €, par commune et EPCI
La répartition des subventions
accordées, regroupées sous trois
grandes thématiques, permet
d’apprécier la recherche d’un
équilibre entre un soutien à un
grand nombre de communes
et la nécessité de concentrer les
investissements afin d’atteindre
un effet levier suffisant. Des
variations s’observent toutefois :
dans certaines régions (comme
en Grand Est ou dans l’Ouest) la
répartition géographique a été
plus importante, avec des montants
de subvention moindre que dans
d’autres où des projets moins
nombreux mais plus importants en
coûts ont été privilégiés.
8. 8
Quelques exemples
de réalisations concrètes
La transition énergétique des bâtiments et des espaces
publics a été une des thématiques les plus mobilisées.
Nombre de projets portent sur des travaux d’ampleur
modeste (éclairage basse consommation, isolation, rénovation
des ouvrants,...) mais le FSIL a permis aussi de faire émerger
quelques projets coûteux tels que des chaudières bois et des
réseaux de chaleur (par exemple en Nouvelle Aquitaine) et
des centres de gestion des déchets (comme en Corse). L’effet
du FSIL est complémentaire de la démarche des territoires
à énergie positive, menée par le ministère de l’Écologie, du
Développement durable et de l’Environnement.
Transition énergétique
et rénovation des
bâtiments publics
Le fonds de soutien
a permis d’aider
les communes et
intercommunalités à
réaliser des projets
directement utiles
aux habitants.
Rénovation thermique
d’une école et
pose de panneaux
photovoltaïques
L’école élémentaire de
Pondeilh (7 classes, accueillant
plus d’un cinquième des
écoliers d’Oloron Sainte-Marie)
est pressentie pour intégrer de
nouvelles classes dans le cadre du
regroupement de la carte scolaire. En conséquence, la
municipalité a choisi de mettre en place une politique
de maîtrise de son énergie. Sur la toiture ancienne et
vétuste, des travaux permettront de renforcer l’isolation
thermique et phonique et des panneaux photovoltaïques
en autoconsommation vont être installés.
L’opération, financée par le FSIL à hauteur de 177 500
euros, vise plusieurs objectifs à la fois : améliorer la
sécurité des élèves de l’école de Pondeilh, renforcer la
lutte contre le réchauffement climatique et la préservation
de l’environnement, en développant la production
d’énergies renouvelables en autoconsommation,
sensibiliser le public scolaire à la transition énergétique.
Oloron-Sainte-Marie, Pyrénées-Atlantiques
Élue lauréate des Territoires à Énergie positive pour la
croissance verte, en 2016
Création d’un complexe
cinématographique
La communauté de communes de l’Ouest Vosgien
exploite, en régie directe, un cinéma qui cumule
plusieurs handicaps : une seule salle, non-accessible
aux PMR, et peu de stationnement.
A l’issue d’une étude courant 2012, les élus ont choisi
d’implanter un nouveau cinéma aux Grandes écuries,
à l’intérieur du secteur sauvegardé de Neufchâteau.
Objectif : redynamiser le cœur de ville, en accueillant
près de 60 000 spectateurs par an, avec 3 salles de
380 places au total, une programmation diversifiée à
destination de tous les publics, une part importante
de films recommandés Art & Essai, et avec des
animations en direction de publics spécifiques,
notamment scolaire. Le nouveau cinéma
ambitionne aussi de créer des
partenariats avec les associations
culturelles et les services de la
communauté de communes de
la Brie Nangissienne. Le projet
architectural et urbanistique a
bénéficié de 1,6 million d’euros
du FSIL.
Neufchâteau, Vosges
Modernisation
des équipements publics
Le projet de la commune, labellisée Territoire
à énergie positive pour la croissance
verte (TEPCV), repose sur un ensemble
d’actions complémentaires et cohérentes
en matière d’aménagement durable et de
développement de la production d’énergies
renouvelables. Le renouvellement d’un
éclairage public très énergivore, la rénovation
énergétique des bâtiments communaux
existants (isolation systématique des combles),
la production de froid nécessaire à la cuisine
centrale de la collectivité par géothermie
ou encore l’autonomie énergétique totale
du Hall des sports communal font partie de
l’ambitieuse démarche pour
laquelle la commune a
bénéficié de
242 567 euros
de subventions
au titre du
soutien à
l’investissement
public local.
Bouillante,
Guadeloupe
9. 9
La rénovation ou l’extension des bâtiments
communaux (mairies et annexes notamment) et des
équipements scolaires, sportifs, sociaux et culturels
(rénovation de terrains de sport, de piscines, de
salles et espaces culturels ou de loisirs tels des bases
de loisirs, salles de spectacles, salles des fêtes,..)
totalise aussi environ 20 % des dotations.
L’adaptation des équipements publics aux
personnes à mobilité réduite totalise près
de 20 % du Fonds. Nombre de communes
ont ainsi pu engager des travaux
attendus et obligatoires : rampes d’accès,
installations d’ascenseurs, etc. En Auvergne-
Rhône-Alpes, c’est près d’un quart de
l’enveloppe régionale qui y est consacrée.
Services au public
et cadre de vie
et accessibilité
des équipements publics
Mise aux normes
La mise à niveau des équipements
publics a constitué un thème majeur des
demandes dans les Outre-mer, où cet axe
représente par exemple 78 % des projets
en Martinique et 87 % à La Réunion.
La mobilité du quotidien fait aussi partie
des projets proposés par les communes
et intercommunalités : création d’aires de
covoiturages, de plateformes de mobilités, de
pistes cyclables et voies « modes doux »,…
Poursuite de l’aménagement
d’un espace public, revitalisation
d’un centre historique
La commune de Guillestre (près de 10 000
habitants) a bénéficié du FSIL pour 334 600
euros. Pôle attractif, doté d’un patrimoine et d’un
environnement naturel riches, la commune souffre
pour autant d’une population vieillissante, d’une
offre de logements mal adaptée, d’un centre
ancien dégradé, d’un patrimoine et de commerces
de proximité insuffisamment mis en valeur.
La mairie a défini une stratégie d’intervention
portant sur quatre axes : dynamiser
l’économie locale, attirer
une population active et
diversifiée, mieux vivre
ensemble, poursuivre
notre engagement pour la
transition énergétique.
Guillestre, Hautes-Alpes
Rénovation d’un gymnase
Le gymnase de la Baffauderie est très utilisé par
les deux collèges montbazonnais, les écoles et
une soixantaine d’associations.
Construit en 1979, il nécessitait de nombreux
travaux : couverture - isolation - chauffage -
ventilation - vestiaires - sanitaires - sol de l’aire
de jeux et mise aux normes de l’accessibilité
handicapés. Une attention particulière a été
apportée à l’acoustique et aux consommations
d’énergie. Dans le cadre des actions de la
municipalité liées au développement durable,
une toiture de 600m2
constituée de panneaux
photovoltaïques sera installée
en collaboration avec le
Syndicat intercommunal
d’énergie d’Indre-
et-Loire (SIEIL).
Subvention du FSIL :
168 480 euros.
Montbazon,
Indre-et-Loire
Mise aux normes d’une salle polyvalente
et d’une cantine scolaire
Listrac-Médoc (2 600 habitants) dispose d’une école
élémentaire et d’une école maternelle, avec
réfectoire et cuisine (pour l’école primaire)
où les repas sont préparés par un
prestataire extérieur. L’équipement
actuel n’était plus adapté aux normes
préconisées par la réglementation.
Vétuste, bruyant et inadapté aux
nouvelles normes d’hygiène, le
restaurant scolaire va être transformé
en self avec une cuisine centrale
et un réaménagement total du
bâtiment, cohérent avec les nouvelles
installations. Les travaux seront financés
par le FSIL à hauteur de 239 443 euros.
Listrac-Médoc, Gironde
Commune du Canton de Castelnau de Médoc et de la
communauté de communes Médullienne.
10. 10
[ F O C U S ]
Bourgs-centres
Dans les « bourgs centres », petites villes où la diversité des fonctions est
indispensable pour maintenir une qualité de vie et une attractivité, la do-
tation a permis de soutenir également des projets portant sur la création,
l’extension, la rénovation, la mise aux normes et l’accès des équipements
et bâtiments publics.
De nombreux projets ont été aidés en matière d’urbanisme et d’amélioration du cadre
de vie (réaménagement du centre-bourg, des rues commerçantes, du patrimoine
historique,....).
La création de maisons de santé et de maisons associatives ou communales
figurent aussi en bonne place parmi les équipements de services au pu-
blic souvent soutenus.
L’appui au tissu économique et tout particulièrement au commerce de
centre-ville a fait aussi l’objet de demandes soutenues.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, le FSIL est
venu apporter un complément utile à double titre. D’abord, il
a permis d’élargir considérablement l’accompagnement aux
300 bourgs déjà identifiés par l’appel à manifestation d’in-
térêt de 2014, qui n’en avait alors sélectionné que 54 dans
le cadre du programme de redynamisation de leur centre-
bourg. Pour ces 54, le FSIL a permis d’amplifier le soutien
apporté par l’État, en ajoutant à l’aide à la réhabilitation des
logements et au commerce le soutien aux équipements
publics.
Les bourgs-centres (de 2 000 à 10 000 habitants) ont ainsi
bénéficié de 254 millions d’euros de FSIL, pour soutenir 1 528
projets.
Pour les petites villes de 10 000 à 50 000 habitants, le FSIL a, là
aussi, permis d’offrir un soutien à des villes jouant un rôle impor-
tant pour leur territoire, parfois à l’échelle de tout un département
(Mende, Aurillac) mais qui n’avaient pas accès aux financements dé-
diés au milieu rural, en particulier à la dotation d’équilibre des territoires
ruraux. Des travaux portant sur leurs équipements structurants (théâtre, mé-
diathèque, stade), lourds à assumer mais bénéficiant à l’ensemble des habi-
tants de leur bassin de vie, ont ainsi pu être engagés avec l’apport exceptionnel
du FSIL.
Les petites villes et intercommunalités (de 10 000 à 50 000 habitants) ont ainsi bénéficié de
244 millions d’euros de FSIL, pour soutenir 944 projets.
11. 11
Le soutien à l’investissement local est amplifié cette année puisque le FSIL,
reconduit en loi de finances pour 2017, est porté à 1,2 milliard d’euros :
600 millions d’euros pour la ruralité
• 216 millions d’euros pour les pôles d’équilibre territorial et rural ou les
intercommunalités ayant conclu avec l’État des contrats de ruralité afin
de soutenir des projets inscrits dans le plan d’action du contrat.
• 384 millions d’euros de la dotation d’équipement des territoires ruraux
(DETR), ce qui permet d’atteindre un montant historique d’1 milliard
d’euros pour la DETR (soit +384 millions d’euros par rapport au niveau
de 2014, une augmentation de 62 % en 3 ans).
600 millions d’euros pour tous les territoires
• 150 millions d’euros dans le cadre des pactes métropolitains.
• 450 millions d’euros pour financer des projets de toutes communes
relevant des grandes priorités nationales.
1,2 milliard
d’euros
de fonds de soutien
à l’investissement local
en 2017
Nouveauté
cette année
En plus des 7 thématiques de 2016, recon-
duites, les communes et leurs groupements
pourront désormais solliciter le Fonds pour fi-
nancer la sécurisation des bâtiments publics,
et des travaux complémentaires en matière
de numérique et de téléphonie mobile.
Les préfets de régions ont reçu la notification
de leurs enveloppes et peuvent donc très ra-
pidement instruire les dossiers de demandes,
en coordination avec les préfectures de dé-
partements.