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RAPPORT D’économie internationale
Rédigé par :
Fiacre N’GOUiN-CLAIH – Boubacar KEITA – Lyes SMAIL – Dalvin TCHOUBET
Etudiants en MBA: Achat - Supply Chain Management & Développement Durable
Professeur : M. Giraudo Alessandro
Thème : LE POUVOIR DE LA FINANCE
ANNEE ACADEMIQUE 2018-2019
SOMMAIRE
I. Introduction :
II. Les 10 Sujets sur le pouvoir de la finance:
1. L’influence des banques systémiques (SIFI) sur la finance mondiale
2. L’impact des décisions de la Banque Centrale Européenne sur l’économie
européenne
3. Les retombées économiques du Forum économique mondial de Davos
4. L’impact de l’économique Américaine sur la croissance mondiale 2018
5. L’influence du Groupe de Bilderberg
6. L’influence de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) sur la régulation des
transactions financières.
7. Les conséquences du financement ou des prêts du FMI
8. L’influence des agences de notation financières
9. Les paradis fiscaux et leurs conséquences
10. Les effets des décisions du Reserve fédérale Américaine
III. Conclusion
IV. Sources
I. INTRODUCTION
Suite des differentes crises economiques et financieres que le monde a
sucessivement connu au fil des années pour des raisons multiples entre autres
liées à la dépréciation brutale du dollar américain, l’attribution laxiste de
crédits immobilières, ou l’augmentation du taux directeur de la Banque
Centrale des États-Unis d'Amérique, mais surtout la globalisation et de
l’extreme volatilité des investissements causant des sorties massives de
capitaux dans les pays fragilisant ainsi leurs économies. Il n ya aucun doute,
que la finance a de reel impact sur nos vies quotidiennes.
Le thème etant trop vaste et complexe, nous avons decidé de nous focalisé sur
les organismes financiers regionaux, internationnaux privé ou ethatique mais
qui ont du pouvoir extrême sur l’économie mondiale.
II. Les 10 Sujets sur le Pouvoir de la finance
1- L’influence des banques systémiques (SIFI) sur la finance mondiale :
Des banques « systémiques », il y en a 30 dans le monde. C'est le Financial Stability
Board (né en 2009 lors du G20 de Londres post-crise financière de 2008) qui, tous les ans,
actualise une liste de ces banques, regroupées sous l'acronyme « SIFI’s » pour
«Systemically Important Financial Institutions». Huit sont américaines, quatre sont
britanniques, quatre françaises, quatre chinoise, trois japonaises, deux suisses, une alleman
de, une italienne, une suédoise, une espagnole, une néerlandaise.
Les 30 banques internationales que le Conseil de stabilité financière juge d'importance
systémique, en raison de leur taille, de leur complexité et de l'impact potentiel qu'aurait
leur chute sur l'ensemble du système financier mondial. Au total, ces 30 établissements
détiennent plus de 47.000 milliards de dollars d'actifs, un montant qui correspond à plus
d'un tiers des prêts et actifs bancaires mondiaux.
Selon un rapport semestriel de la FMI, publié en octobre 2017, mentionne au total neuf
établissements susceptibles de dégager des bénéfices insuffisants : Citigroup, Société
Générale , Unicredit (UCG.MI), Deutsche Bank, Barclays, Standard Chartered
(STAN.LN), Sumitomo Mitsui Financial Group (8316.TO), Mizuho Financial Group
(8411.TO) et Mitsubishi UFJ Financial Group (8306.TO). Sinon, elles risquent d'éprouver
des difficultés à constituer des réserves de capitaux en prévision de périodes plus hostiles,
explique le FMI.
La déroute de Deutsche Bank soulève une problématique essentielle, car le géant allemand
fait partie de ces banques du monde qui sont «too big to fail». Car elles sont, par leur taille
ou la nature de leurs activités, susceptibles de déstabiliser le monde : si l'une fait faillite,
c'est tout le système financier qui «saute ». Parmi elles, la Deutsche Bank donc, mais
aussi, par exemple la banque italienne Unicredit, qui a perdu 45% de sa valeur depuis le
début de l'année 2016.
En Europe comme aux États-Unis, des conseils de risque systémique ont été créés pour
prévenir et contenir les difficultés pouvant conduire à l’effondrement des systèmes
bancaires et financiers. Le pivot de la politique macro prudentielle doit être la banque
centrale, seule institution capable d’assumer la stabilité du système financier. Pour ce faire,
il importe de mettre en œuvre une politique monétaire élargie à partir d’une approche top-
down qui permette d’assurer le lissage du cycle financier en contrôlant le crédit et
d’assurer les conditions de la liquidité de marché. Ce dernier point passe par une
redéfinition des normes comptables qui devraient abandonner le marked-to-market au
profit du marked-to-funding.
2. L’impact des décisions de la Banque Centrale Européenne sur
l’économieeuropéenne
De prime abord, les missions fondamentales de la Banque Centrale Européenne (BCE)
sont :
• Définir et mettre en œuvre la politique monétaire de la zone euro ;
• Conduire les opérations de change ;
• Détenir et gérer les réserves officielles de change des pays participants (gestion de
portefeuille) ;
• Promouvoir le bon fonctionnement des systèmes de paiement.
En outre, conformément à l'article 127, paragraphe 6, du traité sur le fonctionnement de
l'Union européenne au règlement du Conseil (UE) n° 1024/2013 (le « règlement MSU »),
la BCE assume des missions spécifiques ayant trait au contrôle prudentiel des
établissements de crédit établis dans les États membres participants. La BCE s’acquitte de
ses missions dans le cadre d’un mécanisme de surveillance unique composé d’elle-même et
des autorités compétentes nationales.
Elle a aussi d’autre missions dont :
• L’émission de billets de banque : la BCE est seule habilitée à autoriser l’émission de
billets de banque dans la zone euro.
• Réalisation de statistiques : assistée par les BCN, la BCE collecte les informations
statistiques nécessaires à l’accomplissement des missions du SEBC, soit auprès des
autorités nationales, soit directement auprès des agents économiques.
• Stabilité et surveillance du système financier : l’Eurosystème contribue à la bonne
conduite des politiques menées par les autorités compétentes en ce qui concerne le
contrôle prudentiel des établissements de crédit et la stabilité du système financier.
• Coopération internationale et européenne : la BCE entretient des relations de travail
avec les institutions, organes et instances appropriés au sein de l’UE et au niveau
mondial lorsqu’il est question des missions confiées à l’Eurosystème.
A la suite de l’annonce de la BCE en octobre 2017, d’un recalibrage en réduisantses achats
d’actifsde 60 milliards d’euros à 30 milliards d’euros par mois sur l’année 2018, dans le
but d’un ajustement de l’objectif d’inflation de 1,2% en 2018.
• Les marchés financiers ont immédiatement réagi, avec une progression de
1,50% au niveau du CAC 40 à la clôture, le DAX Allemand de 1,39 %, l’AEX
hollandais de 1,18%, et le Bel 20 de 1,02%.
• Sur le marché des changes, la monnaie européenne qui est repartit en nette
baisse, en perdant 1,18% face au dollar pour se retrouver sous 1,17 dollar. Mais
également face à la devisejaponaise à 133,17 yens pour un euro
• Avec une éventualité de la hausse des taux des hypothécaires
• Ainsi qu’une progression légèredes taux de placements
3. Les retombées économiques du Forum économique mondial de Davos :
A la rencontre des principaux responsables économiques et politiques de la planète à
Davos pour la réunion annuelle du Forum économique mondial, qui représente de réelles
opportunités pour l’économie des pays. Si leurs dirigeants arrivent à bien défendre les
reformes qu’ils ont menés dans le cadre des discussions avec les investisseurs étrangers sur
la solidité et l’attractivité de l’économie de leurs pays.
Grace au Forum mondial de Davos, tenu en janvier 2018, le gouvernement canadien a
obtenu des retombées positives sur l’économie canadienne, avec l’annonce d’un
investissement de 210, 4 millions de dollars au Québec d’ici 2020 par 4 entreprises dont :
Les entreprises Zinc électrolytique du Canada(CEZinc)/Fonds de revenu
Noranda, ArcelorMittal Produits longs Canada, IBM Bromont et Goldcorp, Grace au
programme de rabais d’électricité appliqué 2016-2017 par le gouvernement canadien. Ce
qui contribuera éventuellement au développement économique de plusieurs régions au
Canada. Les rencontres comme le Forum de Davos sont des lieux d’échange qui peut avoir
beaucoup d’influence sur l’économie d’un pays.
4- L’effet des reformes fiscales de la puissance économique Americaine sur la
croissance mondiale 2018:
Selon le FMI, qui a relevé lundi sa prévision de croissance mondiale pour 2018, a estimé
que la reforme fiscale américaine aura un impact positif à court terme sur la croissance
mondiale et un rythme de croissance plus soutenu des économies avancées.
Après une hausse de 3,7% en 2017, le produit intérieur brut (PIB) mondial devrait
progresser de 3,9% cette année soit une amélioration de 0,2 point par rapport aux
précédentes prévisions d'octobre. Pour les Etats-Unis, où l'administration Trump a adopté
fin 2017 une vaste réforme des impôts, le FMI table sur une croissance de 2,5% cette
année, soit +0,6 point de pourcentage comparé à ses prévisions d'automne. Le FMI estime
que la baisse de l'imposition sur les entreprises devrait tirer les investissements, ce qui
pourrait se traduire par 1,2 point de pourcentage de croissance supplémentaire jusqu'à fin
2020 tout en stimulant la croissance des partenaires commerciaux des Etats-Unis à l'instar
du Mexique.
5- Le Groupe de Bilderberg
Il s’agit sans doute le plus puissant des réseaux d'influence. Il rassemble des personnalités
de tous les pays, leaders de la politique, de l'économie, de la finance, des médias, des
responsables de l'armée ou des services secrets, ainsi que quelques scientifiques et
universitaires.
Au cours de ses réunions, des décisions stratégiques essentielles y sont prises, hors des
institutions démocratiques où ces débats devraient normalement avoir lieu. Les orientations
stratégiques décidées par le Groupe de Bilderberg peuvent concerner le début d'une guerre,
l'initiation d'une crise économique ou au contraire d'une phase de croissance, les
fluctuations monétaires ou boursières majeures, les alternances politiques dans les
"démocraties", les politiques sociales, ou encore la gestion démographique de la planète.
Ces orientations conditionnent ensuite les décisions des institutions subalternes comme le
G8 ou les gouvernements des états.
Les discussions se tiennent à huis-clos. Quelques journalistes dévoués à la "pensée unique"
peuvent être parfois présent, mais rien ne doit filtrer des discussions. Il est interdit de
prendre des notes ou de faire des déclarations à la presse. Mais quelques photographes
arrivent parfois à prendre des photos à l'extérieur, au moment de l'arrivée des invités.
6- L’influence de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) sur la régulation des
transactions financières.
L’Autorité des marchés financiers est l’autorité régulatrice publique indépendante de
régulation des marchés financiers. Crée en 2003 l’agence a pour but de veiller et d’assurer
la protection de l’épargne des français positionnés sur des véhicules d’investissements
financiers. Elle a aussi la responsabilité de la prise en charge de la transparence et de la
régulation du secteur.
L’AMF a été créée par la loi n° 2003-706 de sécurité financière suite à la fusion de la
Commission des opérations de bourse (COB), du Conseil des marchés financiers (CMF) et
du Conseil de discipline de la gestion financière (CDGF). Le regroupement de ces 3
anciennes agences d’Etat a pour but d’optimiser le traitement, l’efficacité et la réactivité de
l’autorité.
Ainsi les principales missions de l’AMF sont multiples et diverses. Elle régule les marchés
financiers du territoire national et les acteurs de ce dernier. Elle régule également la
cotation et la mise en cotation des entreprises. Elle contrôle et exerce un pouvoir juridique
sur les sociétés de crédit, les sociétés de gestion de portefeuille, les conseillers en
investissements financiers etc…
L’AMF est composé d’un Collège, d’une Commission des sanctions, de cinq commissions
consultatives permanentes et d’un Conseil scientifique.
Le Collège est l’organe décisionnel de l’AMF. Il est composé de 16 membres dont le
président de l’AMF. Les mandats des membres du Collège sont de cinq ans, renouvelables.
Le Collège est renouvelé pour moitié tous les trente mois. Il autorise les nouvelles
réglementations relatives à ses domaines de compétence que sont les marchés financiers et
ses acteurs, les opérations financières et les produits financiers. Le Collège peut constituer
des commissions consultatives sur certains sujets : les nouveaux produits financiers, la
protection juridique des épargnants, les évolutions des techniques de marché. Le Collège
de l’AMF dispose de pouvoirs de contrôle et d’enquête. En effet, en cas de manquement
à la réglementation financière, le Collège peut décider de l’ouverture d’une procédure de
sanction. Il transmet les griefs à la Commission des sanctions. Les décisions prises dans
son enceinte se font à la majorité des voix.
La Commission des sanctions est constituée de 12 personnes (2 conseillers d’Etat, 2
conseillers de la cour de cassation, 6 personnes désignées par le ministère de l’économie et
des finances et représentant les sociétés cotées, 2 représentants des actionnaires salariés).
L’AMF exerce par son intermédiaire son pouvoir de sanction à l’égard de toute personne
dont les pratiques vont à l’encontre des réglementations en vigueur et sont « de nature à
porter atteinte à la protection des investisseurs ou au bon fonctionnement des marchés ».
Les Commissions consultatives peuvent être consultées sur des thèmes précis par l’AMF
et ont été créées à cet effet par la législation financière française. Cinq d’entre elles
exercent des activités de manière permanente :
• La Commission consultative des Épargnants ;
• La Commission consultative Organisation et fonctionnement du marché ;
• La Commission consultative Activités de gestion financière ;
• La Commission consultative Activités de compensation ;
• La Commission consultative Opérations et informations financières.
Le Conseil scientifique rassemble des spécialistes financiers issus du monde académique
et professionnel. Il a pour vocation de transmettre à l’AMF les réflexions financières en
cours, d’identifier les éléments de ces diverses réflexions susceptibles d’avoir un impact
sur les activités du régulateur et enfin de réaliser des travaux de recherche sur des
thématiques spécifiques.
Par ailleurs elle contraint également les sociétés émettrices de produits financiers à un
agrément autorisant le lancement de produits d’appel à l’épargne collective.
Pour résumer, l’AMF rédige et applique un certain nombre de directives et surveille
l’ensemble du secteur financier dans sa globalité.
Elle possède par ailleurs un pouvoir de sanction qu’elle peut décider de faire appliquer si
elle constate un manquement aux différentes règles.
7- Les conséquences du financement ou des prêts du FMI
La FMI est un garant de la stabilité économique et monétaire internationale, avec un rôle
de prêteur d’argent aux pays connaissant des difficultés de balance de paiement. Mais en
contre partie des conditions imposant la mise en place de Programmes d'Ajustement
Structurel (PAS) ; ceux-ci signifient la libéralisation de l'économie, seule voie, selon le
FMI, pour retrouver le chemin de la croissance et du développement.
Théoriquement, il s'agit de demander aux Etats endettés de réduire leur train de vie et
d'augmenter leurs ressources pour rembourser leur dette, ce qui se traduit par la mise en
place d'un plan de rigueur. Les mesures prises en pareil cas privilégient toujours les critères
financiers au détriment des critères sociaux et environnementaux ; et leurs conséquences
aggravent très rapidement les conditions de vie des plus pauvres et renforcent les inégalités
dans les pays concernés.
Lorsque ce dernier intervient dans un pays, il s’agit souvent de la carte de la dernière
chance, et donc, apparaît souvent en chevalier blanc qui va venir prêter à l’État en ruine
lorsque plus personne ne veut le faire ou lorsque les marchés proposent des prêts à des taux
exorbitants (En témoigne les taux pratiqués pour les obligations Grecques à plus de 20 %
au plus fort de la crise). Dans ce contexte, l’intervention du FMI aura toujours une
influence non négligeable sur le taux de change de la monnaie de l’État ou la Zone
monétaire en question.
Dans ce contexte, l’intervention du FMI aura toujours une influence non négligeable sur le
taux de change de la monnaie de l’État ou la Zone monétaire en question
La crise récente de la dette en Europe a permis de valider l’effet « positif » pour l’Euro
lorsque des plans de sauvetage ont été avancés par le FMI.
D’autre part, le FMI est l’une des rares sources d’information économique qui regroupe les
statistiques du monde entier et ses prévisions en terme de croissance sont très suivies,
ayant donc un effet non négligeable sur le forex.
8- L’influence des agences de notation financières
Une agence de notation financière est un organisme chargé d'évaluer le risque de non-
remboursement de la dette d'un État, d'une entreprise ou d'une collectivité locale, ou d'un
emprunt faisant partie de cette dette. Ces organismes sont rémunérés par le demandeur de
notation. Les agences de notation financière insistent sur le fait que leur notation est
une opinion.
Contrairement aux agences de notation sociétale, ces agences n'incluent aucun
critère environnemental ou social dans leur notation. Les seuls critères d'évaluation pris en
compte sont financiers. Par conséquent, ces agences évaluent les risques financiers, et non
des risques plus globaux notamment en rapport avec des critères de développement
durable.
Il en existe plusieurs dans le monde dont 3 connues sous le nom de « The Big Three » à
savoir Moody's ou Standard and Poor's qui 94% du chiffre d’affaire de la profession.
Le système de notation
Chaque agence de notation financière possède son propre système de notation.
Schématiquement, les notes s'établissent de A à D avec des échelons intermédiaires. Ainsi,
la meilleure note est AAA, c'est notamment celle de l'Allemagne par exemple. Ensuite on
trouve AA puis A chez Standard and Poor's, ou Aa, A, etc. chez Moody's.
On trouve également des notations intermédiaires, en effet les notes peuvent être affublées
d'un "+" ou "-" ou encore d'un "1" ou "2", etc. Ainsi on retrouvera des notations du type
AA+, A-, Aa2, etc. Cela permet des classifications plus fines des différents emprunteurs.
Ces différentes notations peuvent être scindées en deux grandes familles : la catégorie
"Investissement" ou "High Grade" contenant les notes comprises de AAA à BBB, la
catégorie dite "spéculative" pour les notes inférieures.
Il faut également souligner que la notation est assortie d'une orientation à moyen terme
permettant de situer un peu mieux la tendance à venir pour la qualité de l'émetteur. Dans
certaines situations, on parle de "mise sous surveillance". En effet, les étapes les plus
importantes de la vie des sociétés (acquisitions, fusions, investissements très importants...)
sont susceptibles de modifier fortement leur physionomie.
Impact de la notation
Dans le cas d'une entreprise cherchant à se financer, la notation obtenue sera déterminante
pour les conditions de l'opération. Que ce soit par financement bancaire ou par émission
d'obligations sur le marché, plus la note sera élevée et plus l'entreprise trouvera des fonds
bon marché à des taux d'intérêt faibles.
A l'inverse, une mauvaise note signifiera un taux d'intérêt plus élevé et des difficultés pour
mettre sur pied un financement. La différence de niveaux entre les taux d'intérêt constituera
la prime de risque.
Le problème devient notamment important pour les États ou les sociétés situées dans la
catégorie "spéculative". Les investisseurs institutionnels, principaux pourvoyeurs de fonds
du marché, ne prennent pas de risques et n'investissent pas sur ce type de valeurs. Boucler
une émission obligataire pour une telle société devient dès lors un casse-tête.
La note n'est pas figée et évolue ensuite tout au long de la vie des obligations par exemple.
Une révision de la note à la baisse peut faire baisser le cours du titre visé. De même, un
changement d'évaluation à la hausse peut faire monter le cours. Les investisseurs sont très
attentifs aux modifications de notes ou aux mises sous surveillance des titres.
Enfin, il est important de souligner que les notations attribuées ne sont en aucun lieu des
recommandations d'achat ou de vente de titres, il s'agit uniquement de l'estimation du
risque de solvabilité à un instant donné et mesuré de manière statistique.
Les notations de ces agences sont étudiées attentivement par les marchés financiers, qui
leur formulent parfois des reproches comme lors de la crise financière de 2007-2010 ou
lors de la crise grecque de 2010.
9- Les paradis fiscaux et leurs conséquences
Un paradis fiscal est un pays ou territoire à fiscalité réduite ou nulle, c'est-à-dire où le taux
d'imposition est jugé très bas en comparaison avec les niveaux d'imposition existant dans
les pays de l'OCDE.
Ces paradis sont réputés pour encourager l'évasion fiscale, des règles laxistes ou le
contournement des règles et contribuer à l'augmentation des inégalités dans le
monde(Roger Brunet les qualifie en 1986 d’antimonde pour montrer que tout y
fonctionne « à l'inverse des règles respectées ailleurs »et qu'ils peuvent aller contre les
intérêts du reste du monde).
Bruxelles prévoit d’établir une liste noire de paradis fiscaux d’ici fin 2017. Les 28 doivent
encore s’entendre sur les pays qui y figureront et sur les éventuelles sanctions à appliquer.
Mais il existe une liste de 113 états considérés comme des paradis fiscaux par au moins
l’un des pays membres de l’Union européenne. Cette liste a ensuite été réduite pour arriver
à une « short-list de convenance »
La Commission européenne a créé en Juin 2015 – une nouvelle liste noire des Paradis
Fiscaux. Cette liste porte aussi le nom de « liste Moscovici » des paradis fiscaux non
coopératifs.
Une méthode très contestée a été utilisée pour créer cette liste : il s’agit d’une simple
compilation des 18 listes noires Européennes des 28 pays membres de l’Union européenne.
Certaines listes n’avaient pas été mises à jour depuis plusieurs années (Janvier 2014 pour la
France).
Au final, la liste « brute » comportait 85 juridictions non coopératives, soit environ 1 pays
sur 2, les députés ont donc ajusté les critères pour sélection pour arriver à un chiffre plus
acceptable : retenir uniquement les juridictions dont les noms apparaissaient sur au moins
dix listes, sans tenir compte des critères de sélection utilisés par ses Etats membres.
Voici la liste Européenne des 30 Paradis Fiscaux :
1. Andorre,
2. Anguille,
3. Antigua and Barbuda,
4. Bahamas,
5. Barbade,
6. Belize,
7. Bermudes,
8. British Virgin Islands (Iles Vierges Britanniques),
9. Brunei,
10. Iles Cayman,
11. Iles Cook,
12. Grenade,
13. Guernsey,
14. Hong Kong,
15. Liberia,
16. Liechtenstein,
17. Maldives,
18. Iles Marshall,
19. Ile Maurice,
20. Monaco,
21. Montserrat,
22. Nauru,
23. Niue,
24. Panama,
25. Saint Kitts et Nevis,
26. Saint Vincent et les Grenadines,
27. Seychelles,
28. Turks et Caicos,
29. US Virgin Islands,
30. Vanuatu
Le groupe Tax Justice Network considère que les critères retenus par l’OCDE sont
insuffisants. Ce réseau a dressé sa propre liste des 10 principaux paradis fiscaux : l’État du
Delaware aux États-Unis, le Luxembourg, la Suisse, les îles Caïman, la City de Londres,
l’Irlande, les Bermudes, Singapour, la Belgique et Hong Kong.
La France a elle aussi établi une liste des États et territoires non coopératifs. En 2016, la
France recensait 9 paradis fiscaux : le Botswana, Brunei, le Guatemala, les Iles Marshall,
les Iles vierges britanniques, le Montserrat, Nauru et Niue. Le Panama, après avoir été
retiré de cette liste en 2012, l’a réintégrée en avril 2016 suite à l’affaire des « Panama
Papers ».
Ainsi, le secret bancaire y est strictement appliqué, les taxes sur les revenus, les bénéfices
ou les patrimoines, sont faibles ou nulles, particulièrement pour les non-résidents, les
conditions d’installation de sociétés et d’ouverture de comptes sont peu contraignantes, la
coopération judiciaire et fiscale avec les autres États est faible ou inexistante.
Les montants en jeux
Les enjeux soulevés par les paradis fiscaux sont loin d’être négligeables.Il est très difficile
de chiffrer les montants qui transitent par les paradis fiscaux. Selon le FMI, 50 % des
transactions internationales transiteraient par des paradis fiscaux.
Une étude menée par le Tax Justice Network estime le montant des actifs financiers cachés
dans les paradis entre 21 000 et 32 000 milliards de dollars. Cela pourrait représenter entre
30 % et 45 % du PIB mondial.
Les conséquences des paradis fiscaux
Les paradis fiscaux ont des conséquences à plusieurs niveaux.
• La dégradation des finances publiques car c’est un manque à gagner pour les États. On
estime que ces fuites représentent un manque de revenus fiscaux de plus de 200 milliards
d’euros de revenus fiscaux en moins ;
• Une perte d’autonomie des politiques fiscales, car les Etats sont poussés à s’aligner sur les
taux d’imposition les plus faibles pour limiter l’évasion fiscale ;
• L’opacité et l’instabilité financière : les pertes peuvent être plus facilement sorties du bilan,
ce qui empêche le contrôle du régulateur, mais aussi des actionnaires et agences de
notation. Les grands acteurs financiers peuvent ainsi plus facilement prendre des risques
inconsidérés ;
• L’injustice : ce sont les entreprises et les contribuables les plus mobiles, c’est-à-dire les
plus riches, qui peuvent profiter de l’aubaine que constituent ces endroits et ainsi se
soustraire à l’impôt ;
La criminalité : en proposant des instruments juridiques permettant d’occulter l’origine de
fonds, les paradis fiscaux et judiciaires constituent des boîtes noires précieuses pour la
criminalité transnationale.
L’un des exemples palpable et récent en France est l’affaire Cahuzac, ministre du budget
dans le gouvernement de François HOLLANDE qui avait ouvert un compte à l’UBS en
Suisse via un intermédiaire qui est l’institution REYL & CIE dans les années 90.
10. Les effets mondiaux des décisions de la réserve fédérale Américaine (FED)
Qui est la banque centrale des Etats-Unis, dont le système se compose d’une instance de
direction, le conseil des Gouverneurs (« board of governors »), d’un Comité Fédéral
d’Open Market (FOMC) et de douze banques de réserves fédérales régionales qui
disposent chacune d’une zone d’intervention regroupant plusieurs Etats ou portions d’Etat.
Elle détermine la politique monétaire des Etats-Unis avec des objectifs précis :
• un taux d’emploi maximum,
• des prix stables,
• et des taux d’intérêt à long terme peu élevés
En plus elle a pour mission de superviser et réguler les institutions bancaires, de maintenir
la stabilité financière en prévenant tout risque systémique, et de fournir des services
financiers aux banques de dépôts (dont la gestion du système d’échanges de paiement
électronique) ainsi qu’au gouvernement fédéral (comme la tenue du compte du Trésor).
Le monde de la finance dans les pays développés, émergents ou sous développés est
toujours attentif à la décision de la FED. Car une décision par exemple sur la hausse des
taux d’intérêt américains aura un impact négatif sur les pays émergents. En théorie, cet
impact est double. En effet, la hausse des taux d’intérêt de la Fed entraine directement des
mouvements de capitaux des pays émergents vers les Etats-Unis, dans la mesure où les
rendements des placements américains augmentent. De plus, à condition que la dette soit
libellée en dollars (chose fréquente dans les pays émergents), une hausse des taux d’intérêt
augmente la charge de la dette des pays émergents. Comme ce qui a été le cas lors de la
crise mexicaine de 1982. A la suite de la hausse des taux d’intérêt de la FED, ce qui a
explosé la dette à long terme mexicaine de 6 à 86 milliards de dollars entre 1970 et 1982.
Cependant, la hausse des taux d’intérêt peut avoir un impact positif sur le principal
partenaire des Etats-Unis : la Chine. Une augmentation des taux d’intérêt américain
affaiblira le yuan chinois (selon la théorie de la parité non couverte des taux d’intérêt qui
stipule que l’écart de taux d’intérêt entre les deux monnaies doit compenser les variations
attendues du taux de change). Dès lors, cela entrainera une baisse de la valeur des
exportations chinoises et par conséquent permettra une hausse des exportations chinoises.
En définitive, l’impact du « rate hike » se fera globalement sur l’économie américaine.
Cela permettra une amélioration de la stabilité financière du pays tout en ayant un impact
limité sur la sphère réelle. Cependant, du fait du caractère international du dollar, la
décision que prendra la FED aura un impact
III. CONCLUSION
La finance a beaucoup de pouvoir sur l’économie d’un pays, qu’il soit développé, en voie
de développement ou sous développé. Bien qu’elle ne produise pas les mêmes effets, vu
la spécificité de chaque économie.
L’influence de la finance peut avoir des conséquences assez désastreuses, et sans limite sur
une économie, notamment dans le cadre de la baisse de la valeur d’une monnaie nationale
vis-à-vis des devises internationales. Où, lorsqu’une économie n’est pas assez diversifiée,
provoquant le plus souvent un déficit au niveau de la balance commerciale, la balance des
paiement …
Mais il faut également admettre que toutes les conséquences de la finance ne sont pas
toujours néfastes pour la bonne santé économique d’un pays. Car, grâce à la finance, une
économie attractive pour les investisseurs étrangers peut se développer ; Elle peut
transformer le marché du travail ; Ou faire progresser le PIB d’un pays avec
l’augmentation de la demande mondiale des ressources concernées du pays.
En conclusion, nous notons que dans le monde d’aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous en
passer de la finance. De ce fait, son utilisation ou utilité dans une économie devrait être
modéré et efficient. En mettant des indicateurs clés de performance, permettant de faire un
suivi quotidien sur l’état de l’économie. Et considérer, de nouvelles notions comme la
notion de finance responsable et d’Investissement Socialement Responsable (ISR)
comme des leviers stratégiques actuels qui pourraient fortement contribuer à la
redynamisation de la finance et de l’économie dans un contexte où le Capitalisme et la
Mondialisation sont fortement remis en cause par des mouvements populistes et
conservateur de plus en plus grandissant luttant pour le retour des frontières et la fin de la
libre circulation des biens, des personnes et des capitaux.
IV. SOURCES
https://www.lecho.be/economie-politique/europe-economie/Les-quatre-consequences-de-
la-decision-de-la-BCE/9947224?ckc=1&ts=1517689803
https://www.newswire.ca/fr/news-releases/forum-economique-mondial-de-davos---quatre-
entreprises-investissent-plus-de-210-m-au-quebec-670943393.html
http://www.fsb.org/wp-content/uploads/P211117-1.pdf
http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2016/02/12/29006-
20160212ARTFIG00280-ces-30-banques-qui-peuvent-faire-sauter-le-systeme.php
http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/2016/11/2017-tout-est-deja-joue-d-avance-
bilderberg-group-a-choisi.html
https://portail-scpi.fr/blog/amf-presentation/
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https://www.ecb.europa.eu/ecb/tasks/html/index.fr.html
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https://ccfd-terresolidaire.org/IMG/pdf/taxtoy.pdf
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Le pouvoir-de-la- finance

  • 1. RAPPORT D’économie internationale Rédigé par : Fiacre N’GOUiN-CLAIH – Boubacar KEITA – Lyes SMAIL – Dalvin TCHOUBET Etudiants en MBA: Achat - Supply Chain Management & Développement Durable Professeur : M. Giraudo Alessandro Thème : LE POUVOIR DE LA FINANCE ANNEE ACADEMIQUE 2018-2019
  • 2. SOMMAIRE I. Introduction : II. Les 10 Sujets sur le pouvoir de la finance: 1. L’influence des banques systémiques (SIFI) sur la finance mondiale 2. L’impact des décisions de la Banque Centrale Européenne sur l’économie européenne 3. Les retombées économiques du Forum économique mondial de Davos 4. L’impact de l’économique Américaine sur la croissance mondiale 2018 5. L’influence du Groupe de Bilderberg 6. L’influence de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) sur la régulation des transactions financières. 7. Les conséquences du financement ou des prêts du FMI 8. L’influence des agences de notation financières 9. Les paradis fiscaux et leurs conséquences 10. Les effets des décisions du Reserve fédérale Américaine III. Conclusion IV. Sources
  • 3. I. INTRODUCTION Suite des differentes crises economiques et financieres que le monde a sucessivement connu au fil des années pour des raisons multiples entre autres liées à la dépréciation brutale du dollar américain, l’attribution laxiste de crédits immobilières, ou l’augmentation du taux directeur de la Banque Centrale des États-Unis d'Amérique, mais surtout la globalisation et de l’extreme volatilité des investissements causant des sorties massives de capitaux dans les pays fragilisant ainsi leurs économies. Il n ya aucun doute, que la finance a de reel impact sur nos vies quotidiennes. Le thème etant trop vaste et complexe, nous avons decidé de nous focalisé sur les organismes financiers regionaux, internationnaux privé ou ethatique mais qui ont du pouvoir extrême sur l’économie mondiale.
  • 4. II. Les 10 Sujets sur le Pouvoir de la finance 1- L’influence des banques systémiques (SIFI) sur la finance mondiale : Des banques « systémiques », il y en a 30 dans le monde. C'est le Financial Stability Board (né en 2009 lors du G20 de Londres post-crise financière de 2008) qui, tous les ans, actualise une liste de ces banques, regroupées sous l'acronyme « SIFI’s » pour «Systemically Important Financial Institutions». Huit sont américaines, quatre sont britanniques, quatre françaises, quatre chinoise, trois japonaises, deux suisses, une alleman de, une italienne, une suédoise, une espagnole, une néerlandaise.
  • 5. Les 30 banques internationales que le Conseil de stabilité financière juge d'importance systémique, en raison de leur taille, de leur complexité et de l'impact potentiel qu'aurait leur chute sur l'ensemble du système financier mondial. Au total, ces 30 établissements détiennent plus de 47.000 milliards de dollars d'actifs, un montant qui correspond à plus d'un tiers des prêts et actifs bancaires mondiaux. Selon un rapport semestriel de la FMI, publié en octobre 2017, mentionne au total neuf établissements susceptibles de dégager des bénéfices insuffisants : Citigroup, Société Générale , Unicredit (UCG.MI), Deutsche Bank, Barclays, Standard Chartered (STAN.LN), Sumitomo Mitsui Financial Group (8316.TO), Mizuho Financial Group (8411.TO) et Mitsubishi UFJ Financial Group (8306.TO). Sinon, elles risquent d'éprouver des difficultés à constituer des réserves de capitaux en prévision de périodes plus hostiles, explique le FMI. La déroute de Deutsche Bank soulève une problématique essentielle, car le géant allemand fait partie de ces banques du monde qui sont «too big to fail». Car elles sont, par leur taille ou la nature de leurs activités, susceptibles de déstabiliser le monde : si l'une fait faillite, c'est tout le système financier qui «saute ». Parmi elles, la Deutsche Bank donc, mais aussi, par exemple la banque italienne Unicredit, qui a perdu 45% de sa valeur depuis le début de l'année 2016. En Europe comme aux États-Unis, des conseils de risque systémique ont été créés pour prévenir et contenir les difficultés pouvant conduire à l’effondrement des systèmes bancaires et financiers. Le pivot de la politique macro prudentielle doit être la banque centrale, seule institution capable d’assumer la stabilité du système financier. Pour ce faire, il importe de mettre en œuvre une politique monétaire élargie à partir d’une approche top- down qui permette d’assurer le lissage du cycle financier en contrôlant le crédit et d’assurer les conditions de la liquidité de marché. Ce dernier point passe par une redéfinition des normes comptables qui devraient abandonner le marked-to-market au profit du marked-to-funding. 2. L’impact des décisions de la Banque Centrale Européenne sur l’économieeuropéenne De prime abord, les missions fondamentales de la Banque Centrale Européenne (BCE) sont : • Définir et mettre en œuvre la politique monétaire de la zone euro ; • Conduire les opérations de change ;
  • 6. • Détenir et gérer les réserves officielles de change des pays participants (gestion de portefeuille) ; • Promouvoir le bon fonctionnement des systèmes de paiement. En outre, conformément à l'article 127, paragraphe 6, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne au règlement du Conseil (UE) n° 1024/2013 (le « règlement MSU »), la BCE assume des missions spécifiques ayant trait au contrôle prudentiel des établissements de crédit établis dans les États membres participants. La BCE s’acquitte de ses missions dans le cadre d’un mécanisme de surveillance unique composé d’elle-même et des autorités compétentes nationales. Elle a aussi d’autre missions dont : • L’émission de billets de banque : la BCE est seule habilitée à autoriser l’émission de billets de banque dans la zone euro. • Réalisation de statistiques : assistée par les BCN, la BCE collecte les informations statistiques nécessaires à l’accomplissement des missions du SEBC, soit auprès des autorités nationales, soit directement auprès des agents économiques. • Stabilité et surveillance du système financier : l’Eurosystème contribue à la bonne conduite des politiques menées par les autorités compétentes en ce qui concerne le contrôle prudentiel des établissements de crédit et la stabilité du système financier. • Coopération internationale et européenne : la BCE entretient des relations de travail avec les institutions, organes et instances appropriés au sein de l’UE et au niveau mondial lorsqu’il est question des missions confiées à l’Eurosystème. A la suite de l’annonce de la BCE en octobre 2017, d’un recalibrage en réduisantses achats d’actifsde 60 milliards d’euros à 30 milliards d’euros par mois sur l’année 2018, dans le but d’un ajustement de l’objectif d’inflation de 1,2% en 2018. • Les marchés financiers ont immédiatement réagi, avec une progression de 1,50% au niveau du CAC 40 à la clôture, le DAX Allemand de 1,39 %, l’AEX hollandais de 1,18%, et le Bel 20 de 1,02%. • Sur le marché des changes, la monnaie européenne qui est repartit en nette baisse, en perdant 1,18% face au dollar pour se retrouver sous 1,17 dollar. Mais également face à la devisejaponaise à 133,17 yens pour un euro • Avec une éventualité de la hausse des taux des hypothécaires • Ainsi qu’une progression légèredes taux de placements 3. Les retombées économiques du Forum économique mondial de Davos : A la rencontre des principaux responsables économiques et politiques de la planète à Davos pour la réunion annuelle du Forum économique mondial, qui représente de réelles opportunités pour l’économie des pays. Si leurs dirigeants arrivent à bien défendre les reformes qu’ils ont menés dans le cadre des discussions avec les investisseurs étrangers sur
  • 7. la solidité et l’attractivité de l’économie de leurs pays. Grace au Forum mondial de Davos, tenu en janvier 2018, le gouvernement canadien a obtenu des retombées positives sur l’économie canadienne, avec l’annonce d’un investissement de 210, 4 millions de dollars au Québec d’ici 2020 par 4 entreprises dont : Les entreprises Zinc électrolytique du Canada(CEZinc)/Fonds de revenu Noranda, ArcelorMittal Produits longs Canada, IBM Bromont et Goldcorp, Grace au programme de rabais d’électricité appliqué 2016-2017 par le gouvernement canadien. Ce qui contribuera éventuellement au développement économique de plusieurs régions au Canada. Les rencontres comme le Forum de Davos sont des lieux d’échange qui peut avoir beaucoup d’influence sur l’économie d’un pays. 4- L’effet des reformes fiscales de la puissance économique Americaine sur la croissance mondiale 2018: Selon le FMI, qui a relevé lundi sa prévision de croissance mondiale pour 2018, a estimé que la reforme fiscale américaine aura un impact positif à court terme sur la croissance mondiale et un rythme de croissance plus soutenu des économies avancées. Après une hausse de 3,7% en 2017, le produit intérieur brut (PIB) mondial devrait progresser de 3,9% cette année soit une amélioration de 0,2 point par rapport aux précédentes prévisions d'octobre. Pour les Etats-Unis, où l'administration Trump a adopté fin 2017 une vaste réforme des impôts, le FMI table sur une croissance de 2,5% cette année, soit +0,6 point de pourcentage comparé à ses prévisions d'automne. Le FMI estime que la baisse de l'imposition sur les entreprises devrait tirer les investissements, ce qui pourrait se traduire par 1,2 point de pourcentage de croissance supplémentaire jusqu'à fin 2020 tout en stimulant la croissance des partenaires commerciaux des Etats-Unis à l'instar du Mexique. 5- Le Groupe de Bilderberg Il s’agit sans doute le plus puissant des réseaux d'influence. Il rassemble des personnalités de tous les pays, leaders de la politique, de l'économie, de la finance, des médias, des responsables de l'armée ou des services secrets, ainsi que quelques scientifiques et universitaires. Au cours de ses réunions, des décisions stratégiques essentielles y sont prises, hors des institutions démocratiques où ces débats devraient normalement avoir lieu. Les orientations stratégiques décidées par le Groupe de Bilderberg peuvent concerner le début d'une guerre, l'initiation d'une crise économique ou au contraire d'une phase de croissance, les
  • 8. fluctuations monétaires ou boursières majeures, les alternances politiques dans les "démocraties", les politiques sociales, ou encore la gestion démographique de la planète. Ces orientations conditionnent ensuite les décisions des institutions subalternes comme le G8 ou les gouvernements des états. Les discussions se tiennent à huis-clos. Quelques journalistes dévoués à la "pensée unique" peuvent être parfois présent, mais rien ne doit filtrer des discussions. Il est interdit de prendre des notes ou de faire des déclarations à la presse. Mais quelques photographes arrivent parfois à prendre des photos à l'extérieur, au moment de l'arrivée des invités. 6- L’influence de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) sur la régulation des transactions financières. L’Autorité des marchés financiers est l’autorité régulatrice publique indépendante de régulation des marchés financiers. Crée en 2003 l’agence a pour but de veiller et d’assurer la protection de l’épargne des français positionnés sur des véhicules d’investissements financiers. Elle a aussi la responsabilité de la prise en charge de la transparence et de la régulation du secteur. L’AMF a été créée par la loi n° 2003-706 de sécurité financière suite à la fusion de la Commission des opérations de bourse (COB), du Conseil des marchés financiers (CMF) et du Conseil de discipline de la gestion financière (CDGF). Le regroupement de ces 3 anciennes agences d’Etat a pour but d’optimiser le traitement, l’efficacité et la réactivité de l’autorité. Ainsi les principales missions de l’AMF sont multiples et diverses. Elle régule les marchés financiers du territoire national et les acteurs de ce dernier. Elle régule également la cotation et la mise en cotation des entreprises. Elle contrôle et exerce un pouvoir juridique sur les sociétés de crédit, les sociétés de gestion de portefeuille, les conseillers en investissements financiers etc… L’AMF est composé d’un Collège, d’une Commission des sanctions, de cinq commissions consultatives permanentes et d’un Conseil scientifique. Le Collège est l’organe décisionnel de l’AMF. Il est composé de 16 membres dont le président de l’AMF. Les mandats des membres du Collège sont de cinq ans, renouvelables. Le Collège est renouvelé pour moitié tous les trente mois. Il autorise les nouvelles réglementations relatives à ses domaines de compétence que sont les marchés financiers et ses acteurs, les opérations financières et les produits financiers. Le Collège peut constituer des commissions consultatives sur certains sujets : les nouveaux produits financiers, la protection juridique des épargnants, les évolutions des techniques de marché. Le Collège de l’AMF dispose de pouvoirs de contrôle et d’enquête. En effet, en cas de manquement à la réglementation financière, le Collège peut décider de l’ouverture d’une procédure de
  • 9. sanction. Il transmet les griefs à la Commission des sanctions. Les décisions prises dans son enceinte se font à la majorité des voix. La Commission des sanctions est constituée de 12 personnes (2 conseillers d’Etat, 2 conseillers de la cour de cassation, 6 personnes désignées par le ministère de l’économie et des finances et représentant les sociétés cotées, 2 représentants des actionnaires salariés). L’AMF exerce par son intermédiaire son pouvoir de sanction à l’égard de toute personne dont les pratiques vont à l’encontre des réglementations en vigueur et sont « de nature à porter atteinte à la protection des investisseurs ou au bon fonctionnement des marchés ». Les Commissions consultatives peuvent être consultées sur des thèmes précis par l’AMF et ont été créées à cet effet par la législation financière française. Cinq d’entre elles exercent des activités de manière permanente : • La Commission consultative des Épargnants ; • La Commission consultative Organisation et fonctionnement du marché ; • La Commission consultative Activités de gestion financière ; • La Commission consultative Activités de compensation ; • La Commission consultative Opérations et informations financières. Le Conseil scientifique rassemble des spécialistes financiers issus du monde académique et professionnel. Il a pour vocation de transmettre à l’AMF les réflexions financières en cours, d’identifier les éléments de ces diverses réflexions susceptibles d’avoir un impact sur les activités du régulateur et enfin de réaliser des travaux de recherche sur des thématiques spécifiques. Par ailleurs elle contraint également les sociétés émettrices de produits financiers à un agrément autorisant le lancement de produits d’appel à l’épargne collective. Pour résumer, l’AMF rédige et applique un certain nombre de directives et surveille l’ensemble du secteur financier dans sa globalité. Elle possède par ailleurs un pouvoir de sanction qu’elle peut décider de faire appliquer si elle constate un manquement aux différentes règles. 7- Les conséquences du financement ou des prêts du FMI La FMI est un garant de la stabilité économique et monétaire internationale, avec un rôle de prêteur d’argent aux pays connaissant des difficultés de balance de paiement. Mais en contre partie des conditions imposant la mise en place de Programmes d'Ajustement Structurel (PAS) ; ceux-ci signifient la libéralisation de l'économie, seule voie, selon le FMI, pour retrouver le chemin de la croissance et du développement. Théoriquement, il s'agit de demander aux Etats endettés de réduire leur train de vie et d'augmenter leurs ressources pour rembourser leur dette, ce qui se traduit par la mise en place d'un plan de rigueur. Les mesures prises en pareil cas privilégient toujours les critères financiers au détriment des critères sociaux et environnementaux ; et leurs conséquences
  • 10. aggravent très rapidement les conditions de vie des plus pauvres et renforcent les inégalités dans les pays concernés. Lorsque ce dernier intervient dans un pays, il s’agit souvent de la carte de la dernière chance, et donc, apparaît souvent en chevalier blanc qui va venir prêter à l’État en ruine lorsque plus personne ne veut le faire ou lorsque les marchés proposent des prêts à des taux exorbitants (En témoigne les taux pratiqués pour les obligations Grecques à plus de 20 % au plus fort de la crise). Dans ce contexte, l’intervention du FMI aura toujours une influence non négligeable sur le taux de change de la monnaie de l’État ou la Zone monétaire en question. Dans ce contexte, l’intervention du FMI aura toujours une influence non négligeable sur le taux de change de la monnaie de l’État ou la Zone monétaire en question La crise récente de la dette en Europe a permis de valider l’effet « positif » pour l’Euro lorsque des plans de sauvetage ont été avancés par le FMI. D’autre part, le FMI est l’une des rares sources d’information économique qui regroupe les statistiques du monde entier et ses prévisions en terme de croissance sont très suivies, ayant donc un effet non négligeable sur le forex. 8- L’influence des agences de notation financières Une agence de notation financière est un organisme chargé d'évaluer le risque de non- remboursement de la dette d'un État, d'une entreprise ou d'une collectivité locale, ou d'un emprunt faisant partie de cette dette. Ces organismes sont rémunérés par le demandeur de notation. Les agences de notation financière insistent sur le fait que leur notation est une opinion. Contrairement aux agences de notation sociétale, ces agences n'incluent aucun critère environnemental ou social dans leur notation. Les seuls critères d'évaluation pris en compte sont financiers. Par conséquent, ces agences évaluent les risques financiers, et non des risques plus globaux notamment en rapport avec des critères de développement durable.
  • 11. Il en existe plusieurs dans le monde dont 3 connues sous le nom de « The Big Three » à savoir Moody's ou Standard and Poor's qui 94% du chiffre d’affaire de la profession. Le système de notation Chaque agence de notation financière possède son propre système de notation. Schématiquement, les notes s'établissent de A à D avec des échelons intermédiaires. Ainsi, la meilleure note est AAA, c'est notamment celle de l'Allemagne par exemple. Ensuite on trouve AA puis A chez Standard and Poor's, ou Aa, A, etc. chez Moody's. On trouve également des notations intermédiaires, en effet les notes peuvent être affublées d'un "+" ou "-" ou encore d'un "1" ou "2", etc. Ainsi on retrouvera des notations du type AA+, A-, Aa2, etc. Cela permet des classifications plus fines des différents emprunteurs. Ces différentes notations peuvent être scindées en deux grandes familles : la catégorie "Investissement" ou "High Grade" contenant les notes comprises de AAA à BBB, la catégorie dite "spéculative" pour les notes inférieures. Il faut également souligner que la notation est assortie d'une orientation à moyen terme permettant de situer un peu mieux la tendance à venir pour la qualité de l'émetteur. Dans certaines situations, on parle de "mise sous surveillance". En effet, les étapes les plus importantes de la vie des sociétés (acquisitions, fusions, investissements très importants...) sont susceptibles de modifier fortement leur physionomie. Impact de la notation
  • 12. Dans le cas d'une entreprise cherchant à se financer, la notation obtenue sera déterminante pour les conditions de l'opération. Que ce soit par financement bancaire ou par émission d'obligations sur le marché, plus la note sera élevée et plus l'entreprise trouvera des fonds bon marché à des taux d'intérêt faibles. A l'inverse, une mauvaise note signifiera un taux d'intérêt plus élevé et des difficultés pour mettre sur pied un financement. La différence de niveaux entre les taux d'intérêt constituera la prime de risque. Le problème devient notamment important pour les États ou les sociétés situées dans la catégorie "spéculative". Les investisseurs institutionnels, principaux pourvoyeurs de fonds du marché, ne prennent pas de risques et n'investissent pas sur ce type de valeurs. Boucler une émission obligataire pour une telle société devient dès lors un casse-tête. La note n'est pas figée et évolue ensuite tout au long de la vie des obligations par exemple. Une révision de la note à la baisse peut faire baisser le cours du titre visé. De même, un changement d'évaluation à la hausse peut faire monter le cours. Les investisseurs sont très attentifs aux modifications de notes ou aux mises sous surveillance des titres. Enfin, il est important de souligner que les notations attribuées ne sont en aucun lieu des recommandations d'achat ou de vente de titres, il s'agit uniquement de l'estimation du risque de solvabilité à un instant donné et mesuré de manière statistique. Les notations de ces agences sont étudiées attentivement par les marchés financiers, qui leur formulent parfois des reproches comme lors de la crise financière de 2007-2010 ou lors de la crise grecque de 2010. 9- Les paradis fiscaux et leurs conséquences Un paradis fiscal est un pays ou territoire à fiscalité réduite ou nulle, c'est-à-dire où le taux d'imposition est jugé très bas en comparaison avec les niveaux d'imposition existant dans les pays de l'OCDE. Ces paradis sont réputés pour encourager l'évasion fiscale, des règles laxistes ou le contournement des règles et contribuer à l'augmentation des inégalités dans le monde(Roger Brunet les qualifie en 1986 d’antimonde pour montrer que tout y fonctionne « à l'inverse des règles respectées ailleurs »et qu'ils peuvent aller contre les intérêts du reste du monde). Bruxelles prévoit d’établir une liste noire de paradis fiscaux d’ici fin 2017. Les 28 doivent encore s’entendre sur les pays qui y figureront et sur les éventuelles sanctions à appliquer. Mais il existe une liste de 113 états considérés comme des paradis fiscaux par au moins l’un des pays membres de l’Union européenne. Cette liste a ensuite été réduite pour arriver à une « short-list de convenance »
  • 13. La Commission européenne a créé en Juin 2015 – une nouvelle liste noire des Paradis Fiscaux. Cette liste porte aussi le nom de « liste Moscovici » des paradis fiscaux non coopératifs. Une méthode très contestée a été utilisée pour créer cette liste : il s’agit d’une simple compilation des 18 listes noires Européennes des 28 pays membres de l’Union européenne. Certaines listes n’avaient pas été mises à jour depuis plusieurs années (Janvier 2014 pour la France). Au final, la liste « brute » comportait 85 juridictions non coopératives, soit environ 1 pays sur 2, les députés ont donc ajusté les critères pour sélection pour arriver à un chiffre plus acceptable : retenir uniquement les juridictions dont les noms apparaissaient sur au moins dix listes, sans tenir compte des critères de sélection utilisés par ses Etats membres. Voici la liste Européenne des 30 Paradis Fiscaux : 1. Andorre, 2. Anguille, 3. Antigua and Barbuda, 4. Bahamas, 5. Barbade, 6. Belize, 7. Bermudes, 8. British Virgin Islands (Iles Vierges Britanniques),
  • 14. 9. Brunei, 10. Iles Cayman, 11. Iles Cook, 12. Grenade, 13. Guernsey, 14. Hong Kong, 15. Liberia, 16. Liechtenstein, 17. Maldives, 18. Iles Marshall, 19. Ile Maurice, 20. Monaco, 21. Montserrat, 22. Nauru, 23. Niue, 24. Panama, 25. Saint Kitts et Nevis, 26. Saint Vincent et les Grenadines, 27. Seychelles, 28. Turks et Caicos, 29. US Virgin Islands, 30. Vanuatu Le groupe Tax Justice Network considère que les critères retenus par l’OCDE sont insuffisants. Ce réseau a dressé sa propre liste des 10 principaux paradis fiscaux : l’État du Delaware aux États-Unis, le Luxembourg, la Suisse, les îles Caïman, la City de Londres, l’Irlande, les Bermudes, Singapour, la Belgique et Hong Kong. La France a elle aussi établi une liste des États et territoires non coopératifs. En 2016, la France recensait 9 paradis fiscaux : le Botswana, Brunei, le Guatemala, les Iles Marshall, les Iles vierges britanniques, le Montserrat, Nauru et Niue. Le Panama, après avoir été retiré de cette liste en 2012, l’a réintégrée en avril 2016 suite à l’affaire des « Panama Papers ». Ainsi, le secret bancaire y est strictement appliqué, les taxes sur les revenus, les bénéfices ou les patrimoines, sont faibles ou nulles, particulièrement pour les non-résidents, les conditions d’installation de sociétés et d’ouverture de comptes sont peu contraignantes, la coopération judiciaire et fiscale avec les autres États est faible ou inexistante. Les montants en jeux Les enjeux soulevés par les paradis fiscaux sont loin d’être négligeables.Il est très difficile de chiffrer les montants qui transitent par les paradis fiscaux. Selon le FMI, 50 % des transactions internationales transiteraient par des paradis fiscaux. Une étude menée par le Tax Justice Network estime le montant des actifs financiers cachés dans les paradis entre 21 000 et 32 000 milliards de dollars. Cela pourrait représenter entre 30 % et 45 % du PIB mondial.
  • 15. Les conséquences des paradis fiscaux Les paradis fiscaux ont des conséquences à plusieurs niveaux. • La dégradation des finances publiques car c’est un manque à gagner pour les États. On estime que ces fuites représentent un manque de revenus fiscaux de plus de 200 milliards d’euros de revenus fiscaux en moins ; • Une perte d’autonomie des politiques fiscales, car les Etats sont poussés à s’aligner sur les taux d’imposition les plus faibles pour limiter l’évasion fiscale ; • L’opacité et l’instabilité financière : les pertes peuvent être plus facilement sorties du bilan, ce qui empêche le contrôle du régulateur, mais aussi des actionnaires et agences de notation. Les grands acteurs financiers peuvent ainsi plus facilement prendre des risques inconsidérés ; • L’injustice : ce sont les entreprises et les contribuables les plus mobiles, c’est-à-dire les plus riches, qui peuvent profiter de l’aubaine que constituent ces endroits et ainsi se soustraire à l’impôt ; La criminalité : en proposant des instruments juridiques permettant d’occulter l’origine de fonds, les paradis fiscaux et judiciaires constituent des boîtes noires précieuses pour la criminalité transnationale. L’un des exemples palpable et récent en France est l’affaire Cahuzac, ministre du budget dans le gouvernement de François HOLLANDE qui avait ouvert un compte à l’UBS en Suisse via un intermédiaire qui est l’institution REYL & CIE dans les années 90. 10. Les effets mondiaux des décisions de la réserve fédérale Américaine (FED) Qui est la banque centrale des Etats-Unis, dont le système se compose d’une instance de direction, le conseil des Gouverneurs (« board of governors »), d’un Comité Fédéral d’Open Market (FOMC) et de douze banques de réserves fédérales régionales qui disposent chacune d’une zone d’intervention regroupant plusieurs Etats ou portions d’Etat. Elle détermine la politique monétaire des Etats-Unis avec des objectifs précis : • un taux d’emploi maximum, • des prix stables, • et des taux d’intérêt à long terme peu élevés En plus elle a pour mission de superviser et réguler les institutions bancaires, de maintenir la stabilité financière en prévenant tout risque systémique, et de fournir des services financiers aux banques de dépôts (dont la gestion du système d’échanges de paiement électronique) ainsi qu’au gouvernement fédéral (comme la tenue du compte du Trésor). Le monde de la finance dans les pays développés, émergents ou sous développés est toujours attentif à la décision de la FED. Car une décision par exemple sur la hausse des
  • 16. taux d’intérêt américains aura un impact négatif sur les pays émergents. En théorie, cet impact est double. En effet, la hausse des taux d’intérêt de la Fed entraine directement des mouvements de capitaux des pays émergents vers les Etats-Unis, dans la mesure où les rendements des placements américains augmentent. De plus, à condition que la dette soit libellée en dollars (chose fréquente dans les pays émergents), une hausse des taux d’intérêt augmente la charge de la dette des pays émergents. Comme ce qui a été le cas lors de la crise mexicaine de 1982. A la suite de la hausse des taux d’intérêt de la FED, ce qui a explosé la dette à long terme mexicaine de 6 à 86 milliards de dollars entre 1970 et 1982. Cependant, la hausse des taux d’intérêt peut avoir un impact positif sur le principal partenaire des Etats-Unis : la Chine. Une augmentation des taux d’intérêt américain affaiblira le yuan chinois (selon la théorie de la parité non couverte des taux d’intérêt qui stipule que l’écart de taux d’intérêt entre les deux monnaies doit compenser les variations attendues du taux de change). Dès lors, cela entrainera une baisse de la valeur des exportations chinoises et par conséquent permettra une hausse des exportations chinoises. En définitive, l’impact du « rate hike » se fera globalement sur l’économie américaine. Cela permettra une amélioration de la stabilité financière du pays tout en ayant un impact limité sur la sphère réelle. Cependant, du fait du caractère international du dollar, la décision que prendra la FED aura un impact
  • 17. III. CONCLUSION La finance a beaucoup de pouvoir sur l’économie d’un pays, qu’il soit développé, en voie de développement ou sous développé. Bien qu’elle ne produise pas les mêmes effets, vu la spécificité de chaque économie. L’influence de la finance peut avoir des conséquences assez désastreuses, et sans limite sur une économie, notamment dans le cadre de la baisse de la valeur d’une monnaie nationale vis-à-vis des devises internationales. Où, lorsqu’une économie n’est pas assez diversifiée, provoquant le plus souvent un déficit au niveau de la balance commerciale, la balance des paiement … Mais il faut également admettre que toutes les conséquences de la finance ne sont pas toujours néfastes pour la bonne santé économique d’un pays. Car, grâce à la finance, une économie attractive pour les investisseurs étrangers peut se développer ; Elle peut transformer le marché du travail ; Ou faire progresser le PIB d’un pays avec l’augmentation de la demande mondiale des ressources concernées du pays. En conclusion, nous notons que dans le monde d’aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous en passer de la finance. De ce fait, son utilisation ou utilité dans une économie devrait être modéré et efficient. En mettant des indicateurs clés de performance, permettant de faire un suivi quotidien sur l’état de l’économie. Et considérer, de nouvelles notions comme la notion de finance responsable et d’Investissement Socialement Responsable (ISR) comme des leviers stratégiques actuels qui pourraient fortement contribuer à la redynamisation de la finance et de l’économie dans un contexte où le Capitalisme et la Mondialisation sont fortement remis en cause par des mouvements populistes et conservateur de plus en plus grandissant luttant pour le retour des frontières et la fin de la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux.
  • 18. IV. SOURCES https://www.lecho.be/economie-politique/europe-economie/Les-quatre-consequences-de- la-decision-de-la-BCE/9947224?ckc=1&ts=1517689803 https://www.newswire.ca/fr/news-releases/forum-economique-mondial-de-davos---quatre- entreprises-investissent-plus-de-210-m-au-quebec-670943393.html http://www.fsb.org/wp-content/uploads/P211117-1.pdf http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2016/02/12/29006- 20160212ARTFIG00280-ces-30-banques-qui-peuvent-faire-sauter-le-systeme.php http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/2016/11/2017-tout-est-deja-joue-d-avance- bilderberg-group-a-choisi.html https://portail-scpi.fr/blog/amf-presentation/ https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/marches-financiers/acteurs-de-la- finance/l-autorite-des-marches-financiers/ https://www.ecb.europa.eu/ecb/tasks/html/index.fr.html https://www.abcbourse.com/apprendre/1_agences_notation.html https://ccfd-terresolidaire.org/IMG/pdf/taxtoy.pdf https://www.alumneye.fr/quel-sera-limpact-de-la-hausse-des-taux-dinteret-de-la-fed/