En contradiction avec l’objectif européen de convergence, un phénomène de divergences sociales et d’emploi est observé entre Etats membres, particulièrement de la zone euro, depuis la crise.
Au niveau mondial, la croissance devrait ressortir sous les + 3,0 % en 2015 (après + 3,3 % en 2014). En effet, si l’activité est mieux orientée en zone euro et si la croissance américaine reste robuste, la morosité de l’économie japonaise et le ralentissement des pays émergents, notamment celui de la Chine, empêchent en contrepartie l’économie mondiale de retrouver son rythme d’avant-crise.
Conjoncture régionale - Novembre 2015
Auteur : Mickaël LE PRIOL
L’Europe traverse une quadruple crise : crise de l’euro, crise des réfugiés, panne de l’intégration économique et sociale, et crise existentielle. Alors que nos partenaires sont en train de définir leur agenda pour l’Europe, il est indispensable que la France dépasse ses ambiguïtés. L’élection présidentielle de 2017 offre aux Français l’occasion de fixer l’avenir qu’ils souhaitent pour leur pays en Europe. Ce choix aura logiquement une importance déterminante pour l’avenir même du projet européen, sa nature et son ambition.
Un contrat social pour l'Europe : priorités et pistes d'actionFrance Stratégie
Une tendance à la divergence socioéconomique et dans l’emploi est constatée en Europe, particulièrement dans la zone euro. Relancer la dynamique de convergence exige de doter la zone euro d’une dimension sociale, de promouvoir et réguler un marché européen du travail plus intégré, de favoriser et financer la transition vers des systèmes sociaux mieux orientés vers l’investissement social.
« France, portrait social » est un ouvrage de référence pour mieux connaître la société française.
La collection Insee Références propose un état des lieux périodique des grandes questions économiques et sociales. Les données et les commentaires se fondent sur les sources et les méthodes d'analyse de la statistique publique.
http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?codesage=FPORSOC11&nivgeo=0
France Strategie - 2017-2017 - TendancesEric LEGER
Une étude prospective mettant en avant quelques pistes pour lesquelles il faudrait agir, repenser leurs modèles : formation et éducation, distribution des revenus, mobilité sociale, discrimination, innovation, capital risque, etc.
Au niveau mondial, la croissance devrait ressortir sous les + 3,0 % en 2015 (après + 3,3 % en 2014). En effet, si l’activité est mieux orientée en zone euro et si la croissance américaine reste robuste, la morosité de l’économie japonaise et le ralentissement des pays émergents, notamment celui de la Chine, empêchent en contrepartie l’économie mondiale de retrouver son rythme d’avant-crise.
Conjoncture régionale - Novembre 2015
Auteur : Mickaël LE PRIOL
L’Europe traverse une quadruple crise : crise de l’euro, crise des réfugiés, panne de l’intégration économique et sociale, et crise existentielle. Alors que nos partenaires sont en train de définir leur agenda pour l’Europe, il est indispensable que la France dépasse ses ambiguïtés. L’élection présidentielle de 2017 offre aux Français l’occasion de fixer l’avenir qu’ils souhaitent pour leur pays en Europe. Ce choix aura logiquement une importance déterminante pour l’avenir même du projet européen, sa nature et son ambition.
Un contrat social pour l'Europe : priorités et pistes d'actionFrance Stratégie
Une tendance à la divergence socioéconomique et dans l’emploi est constatée en Europe, particulièrement dans la zone euro. Relancer la dynamique de convergence exige de doter la zone euro d’une dimension sociale, de promouvoir et réguler un marché européen du travail plus intégré, de favoriser et financer la transition vers des systèmes sociaux mieux orientés vers l’investissement social.
« France, portrait social » est un ouvrage de référence pour mieux connaître la société française.
La collection Insee Références propose un état des lieux périodique des grandes questions économiques et sociales. Les données et les commentaires se fondent sur les sources et les méthodes d'analyse de la statistique publique.
http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?codesage=FPORSOC11&nivgeo=0
France Strategie - 2017-2017 - TendancesEric LEGER
Une étude prospective mettant en avant quelques pistes pour lesquelles il faudrait agir, repenser leurs modèles : formation et éducation, distribution des revenus, mobilité sociale, discrimination, innovation, capital risque, etc.
La croissance a longtemps rassemblé les Français. Aujourd’hui elle risque de les diviser. Certains continuent à voir en elle une condition indispensable à la prospérité de notre société. D’autres considèrent qu’elle est porteuse d’inégalités sociales et territoriales et qu’elle est néfaste pour l’environnement.
http://francestrategie1727.fr/thematiques/modele-de-developpement-et-repartition-du-revenu/
Le Conseil économique social et environnemental et France Stratégie se sont associés pour élaborer un jeu d’indicateurs phares complémentaires du PIB. Si ce dernier demeure pertinent pour mesurer la richesse d’un pays, il n’est pas exempt de faiblesses et essuie des critiques récurrentes. En complément, ces nouveaux indicateurs de croissance visent donc à mieux prendre en compte toutes les dimensions du développement, tant économiques, sociales qu’environnementales. Choisis via un processus de concertation publique, ils sont destinés à servir de support au rapport que devra annexer chaque année le gouvernement au projet de loi de finances.
Cette édition de Panorama des pensions examine l’effet redistributif des récentes réformes des pensions et montre comment le logement, le patrimoine financier et l’accès à des services publics peuvent affecter les niveaux de vie durant la vieillesse. Ce Panorama présente également toute une batterie d’indicateurs des politiques publiques en matière de pensions, couvrant la conception des systèmes de pension ; les droits futurs à pension des hommes et des femmes à différents niveaux de revenu ; le financement des systèmes de retraite ; le contexte démographique et économique dans lequel s’insèrent les systèmes de retraite ; les systèmes de pension privés et les fonds de réserve des régimes publics. La publication intègre aussi une description synthétique des systèmes de pension de tous les pays de l’OCDE et pays du G20.
Eurostat a publié le 25 novembre 2016, un communiqué de presse, relatif aux chômeurs ayant retrouvé un emploi dans l'UE.
Au 2e trimestre 2016, comparé au 1er trimestre 2016, 1 chômeur sur 5 dans l'UE a trouvé un emploi.
Eurostat révèle que parmi toutes les personnes qui étaient au chômage au premier semestre 2016, dans l'UE, 63,2% (12,6 millions de personnes) étaient toujours au chômage au 2e trimestre 2016. 19,5% (3,9 millions) avaient trouvé un emploi et 17,3% (3?5 millions) avaient évolué vers l'inactivité économique au cours de la même période.
Avis présenté par M. Alain Delmas au nom de la section des affaires européennes et internationales.
Le CESE entend souligner l’importance de ce projet pour l’UE plus que jamais nécessaire à l’heure où le scepticisme des citoyens grandit sur les finalités de la construction européenne.
Eurostat a publié, le 31 janvier 2017, un communiqué de presse relatif au taux de chômage dans la zone euro et l'UE28.
Dans la zone euro (ZE19), le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi à 9,6% en décembre 2016, en baisse par rapport au taux de 9,7% enregistré en novembre 2016 et à celui de 10,5% de décembre 2015. Il s’agit du taux le plus faible enregistré dans la zone euro depuis mai 2009
Dans l’UE28, le taux de chômage s’est établi à 8,2% en décembre 2016, stable par rapport à novembre 2016 et en baisse par rapport au taux de 9,0% de décembre 2015. Il s'agit toujours du taux le plus faible enregistré dans l'UE28 depuis février 2009
Parmi les États membres, les taux de chômage les plus faibles en décembre 2016 ont été enregistrés en République tchèque (3,5%) et en Allemagne (3,9%). Les taux de chômage les plus élevés ont quant à eux été relevés en Grèce (23,0% en octobre 2016) et en Espagne (18,4%).
En France, le taux de chômage s'élève à 9,6%.
Face à la crise, le fossé se creuse entre niveaux de diplômesYupeek
Enquête 2013 auprès de la Génération 2010 - Face à la crise, le fossé se creuse entre niveaux de diplôme.
http://www.cereq.fr/index.php/actualites/Enquete-2013-aupres-de-la-Generation-2010-Face-a-la-crise-le-fosse-se-creuse-entre-niveaux-de-diplome
Note de syntèse - Le rôle du capital humain dans le ralentissement de la prod...France Stratégie
Les économies avancées ont connu plusieurs phases de ralentissement des gains de productivité depuis les années 1970. Le taux de croissance de la productivité horaire du travail est ainsi passé de plus de 4 % pour les pays européens et 2,5 % pour les États-Unis, en 1971, à moins de 1 % en 2018 pour l’ensemble de ces pays.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/role-capital-humain-ralentissement-de-productivite-france
Faire du bien vieillir un projet de societe - Rapport Hortense Billot
En 2045, 31% de la population aura plus de 60 ans. Comment notre pays se prépare-t-il à ce choc démographique ? Comment faire du vieillissement de notre population une source d'opportunités économiques et sociales tout en renforçant le lien intergénérationnel ?
Afin d'élaborer des propositions à destination des pouvoirs publics et des acteurs privés qui vont être appelés à mettre en œuvre et à financer ce changement social et économique majeur, l'Institut Montaigne a publié une série de cinq notes pour faire du bien-vieillir un projet de société.
The document discusses the potential impacts of information and communication technologies (ICT) on climate change and the environment. It notes that ICT carbon emissions are growing rapidly and could match the aviation industry's emissions by 2020 if no action is taken. However, ICT also provides an opportunity to build a zero-carbon economy if infrastructure like data centers, networks, and devices are designed to be more energy efficient and powered by renewable energy. The document advocates transitioning to an "information internet" model that relies more on cloud services and content distribution networks rather than traditional end-to-end connectivity.
La croissance a longtemps rassemblé les Français. Aujourd’hui elle risque de les diviser. Certains continuent à voir en elle une condition indispensable à la prospérité de notre société. D’autres considèrent qu’elle est porteuse d’inégalités sociales et territoriales et qu’elle est néfaste pour l’environnement.
http://francestrategie1727.fr/thematiques/modele-de-developpement-et-repartition-du-revenu/
Le Conseil économique social et environnemental et France Stratégie se sont associés pour élaborer un jeu d’indicateurs phares complémentaires du PIB. Si ce dernier demeure pertinent pour mesurer la richesse d’un pays, il n’est pas exempt de faiblesses et essuie des critiques récurrentes. En complément, ces nouveaux indicateurs de croissance visent donc à mieux prendre en compte toutes les dimensions du développement, tant économiques, sociales qu’environnementales. Choisis via un processus de concertation publique, ils sont destinés à servir de support au rapport que devra annexer chaque année le gouvernement au projet de loi de finances.
Cette édition de Panorama des pensions examine l’effet redistributif des récentes réformes des pensions et montre comment le logement, le patrimoine financier et l’accès à des services publics peuvent affecter les niveaux de vie durant la vieillesse. Ce Panorama présente également toute une batterie d’indicateurs des politiques publiques en matière de pensions, couvrant la conception des systèmes de pension ; les droits futurs à pension des hommes et des femmes à différents niveaux de revenu ; le financement des systèmes de retraite ; le contexte démographique et économique dans lequel s’insèrent les systèmes de retraite ; les systèmes de pension privés et les fonds de réserve des régimes publics. La publication intègre aussi une description synthétique des systèmes de pension de tous les pays de l’OCDE et pays du G20.
Eurostat a publié le 25 novembre 2016, un communiqué de presse, relatif aux chômeurs ayant retrouvé un emploi dans l'UE.
Au 2e trimestre 2016, comparé au 1er trimestre 2016, 1 chômeur sur 5 dans l'UE a trouvé un emploi.
Eurostat révèle que parmi toutes les personnes qui étaient au chômage au premier semestre 2016, dans l'UE, 63,2% (12,6 millions de personnes) étaient toujours au chômage au 2e trimestre 2016. 19,5% (3,9 millions) avaient trouvé un emploi et 17,3% (3?5 millions) avaient évolué vers l'inactivité économique au cours de la même période.
Avis présenté par M. Alain Delmas au nom de la section des affaires européennes et internationales.
Le CESE entend souligner l’importance de ce projet pour l’UE plus que jamais nécessaire à l’heure où le scepticisme des citoyens grandit sur les finalités de la construction européenne.
Eurostat a publié, le 31 janvier 2017, un communiqué de presse relatif au taux de chômage dans la zone euro et l'UE28.
Dans la zone euro (ZE19), le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi à 9,6% en décembre 2016, en baisse par rapport au taux de 9,7% enregistré en novembre 2016 et à celui de 10,5% de décembre 2015. Il s’agit du taux le plus faible enregistré dans la zone euro depuis mai 2009
Dans l’UE28, le taux de chômage s’est établi à 8,2% en décembre 2016, stable par rapport à novembre 2016 et en baisse par rapport au taux de 9,0% de décembre 2015. Il s'agit toujours du taux le plus faible enregistré dans l'UE28 depuis février 2009
Parmi les États membres, les taux de chômage les plus faibles en décembre 2016 ont été enregistrés en République tchèque (3,5%) et en Allemagne (3,9%). Les taux de chômage les plus élevés ont quant à eux été relevés en Grèce (23,0% en octobre 2016) et en Espagne (18,4%).
En France, le taux de chômage s'élève à 9,6%.
Face à la crise, le fossé se creuse entre niveaux de diplômesYupeek
Enquête 2013 auprès de la Génération 2010 - Face à la crise, le fossé se creuse entre niveaux de diplôme.
http://www.cereq.fr/index.php/actualites/Enquete-2013-aupres-de-la-Generation-2010-Face-a-la-crise-le-fosse-se-creuse-entre-niveaux-de-diplome
Note de syntèse - Le rôle du capital humain dans le ralentissement de la prod...France Stratégie
Les économies avancées ont connu plusieurs phases de ralentissement des gains de productivité depuis les années 1970. Le taux de croissance de la productivité horaire du travail est ainsi passé de plus de 4 % pour les pays européens et 2,5 % pour les États-Unis, en 1971, à moins de 1 % en 2018 pour l’ensemble de ces pays.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/role-capital-humain-ralentissement-de-productivite-france
Faire du bien vieillir un projet de societe - Rapport Hortense Billot
En 2045, 31% de la population aura plus de 60 ans. Comment notre pays se prépare-t-il à ce choc démographique ? Comment faire du vieillissement de notre population une source d'opportunités économiques et sociales tout en renforçant le lien intergénérationnel ?
Afin d'élaborer des propositions à destination des pouvoirs publics et des acteurs privés qui vont être appelés à mettre en œuvre et à financer ce changement social et économique majeur, l'Institut Montaigne a publié une série de cinq notes pour faire du bien-vieillir un projet de société.
The document discusses the potential impacts of information and communication technologies (ICT) on climate change and the environment. It notes that ICT carbon emissions are growing rapidly and could match the aviation industry's emissions by 2020 if no action is taken. However, ICT also provides an opportunity to build a zero-carbon economy if infrastructure like data centers, networks, and devices are designed to be more energy efficient and powered by renewable energy. The document advocates transitioning to an "information internet" model that relies more on cloud services and content distribution networks rather than traditional end-to-end connectivity.
El documento resume las principales ideas sobre la innovación tecnológica y la dificultad de predecir su éxito. Incluye citas de personas que no anticiparon el potencial de innovaciones como el teléfono, la computadora personal y los mensajes de texto. También describe cómo Telefónica I+D está adoptando un enfoque ágil para desarrollar nuevos productos y servicios mediante la capacitación, el coaching y el establecimiento de un marco de trabajo basado en prácticas líderes.
Um concurso está sendo organizado por alunas do 12o ano para criar um novo logotipo para sua escola secundária. O concurso é aberto a todos os alunos e trabalhos podem ser enviados digitalmente ou em papel. Um júri de professores de diferentes áreas escolherá o vencedor levando em conta a criatividade, qualidade gráfica e adequação ao propósito da escola.
Formacion y entrenamiento_de_directores_escolares_en_chile1Nadia Provoste
Este documento resume los principales resultados de una investigación sobre la formación y entrenamiento de directores escolares en Chile. El estudio analizó la oferta formativa actual para directores, identificó las competencias críticas necesarias según la evidencia internacional y las necesidades del sistema escolar chileno, y realizó un catastro de los programas disponibles. Los hallazgos principales son que la oferta se enfoca poco en competencias conductuales e instruccionales clave, y que no está estructurada de acuerdo a las necesidades en cada etapa de la car
1) A Renault lança a série limitada Sandero GT Line com 112 cv de potência para dar um ar mais esportivo ao modelo.
2) A Jaguar Land Rover anuncia mudanças na presidência na América Latina, com Flavio Padovan assumindo o cargo.
3) A Chevrolet customiza um Celta e um Agile com acessórios para deixá-los com um visual mais esportivo.
This document summarizes a study that developed a mathematical model to simulate the heat transfer during the collision of a liquid Al-33 wt.% Cu droplet impacting a 304 stainless steel substrate. The model simultaneously considers fluid flow and heat transfer in the liquid droplet, surrounding gas, and substrate, including the contact resistance between the liquid alloy and substrate. Simulation results correctly predicted the total droplet spread and variation in interlamellar spacing along the droplet radius, matching experimental measurements. The comprehensive model incorporates many factors influencing droplet solidification, including cooling during flight, fluid flow accounting for surface tension, coupled solidification and heat transfer, and variation of physical properties with temperature.
This document is a draft red herring prospectus for an initial public offering of shares by Sai Silks (Kalamandir) Limited. The company was originally established as a partnership in 2005 and converted to a private limited company in 2008 and then a public limited company in 2009. The IPO involves issuing new shares aggregating to Rs. 10,200 lakhs. The issue is being managed through a book building process and the shares are proposed to be listed on the BSE and NSE. The document outlines the risks associated with the IPO for investors.
The Bureau of Land Management is providing a recommendation letter for Anthony Ciapusci. Anthony has been working on a large project since October 2014 to convert hard-copy documents into electronic PDF documents to be saved in a database. Throughout the project, Anthony has worked conscientiously and dependably, accurately completing tasks and quickly asking for his next assignment. He is technologically skilled and experienced working with the bureau's systems.
El documento define el aborto como la interrupción prematura del embarazo cuando el feto aún no es viable fuera del útero. Explica que un aborto puede ser espontáneo, causado por anomalías fetales o de la madre, o inducido, realizado intencionalmente por razones médicas o electivas. Además, señala que el aborto es legal en la mayoría de los países en ciertas circunstancias como peligro para la vida de la madre o razones de salud.
Eduketing 2015 - El departamento de fidelización: más allá de la admisión - F...EDUKETING
Este documento describe los desafíos de fidelizar clientes en la era digital. Resume que existen múltiples generaciones de clientes cada vez más diferentes, desde los nativos digitales a los colonos digitales. Explica que la fidelización, enfocándose en los clientes actuales a través de la confianza, es más efectiva que sólo enfocarse en la captación de nuevos clientes. Finalmente, sugiere que para fidelizar se debe comenzar por aplicar consistentes valores y criterios internamente y asegurar que el personal comparta una visión comprometida
El documento proporciona información sobre varias enfermedades infecciosas como la malaria, el SIDA y la gripe A. Describe los síntomas, causas y tratamientos de la malaria, así como su transmisión a través de la picadura de mosquitos. Explica que el SIDA es una enfermedad causada por el VIH que debilita el sistema inmunológico, y que existen dos teorías sobre su origen. Finalmente, define la gripe A como una enfermedad estacional producida por virus que se transmite fácilmente de
This document encourages recycling various items from Christmas celebrations such as cards, cans, glass bottles, jars, paper, and cardboard rather than sending them to landfill. It also suggests putting meat bones and uneaten food into green wheelie bins, as they will be turned into fertilizer. The overall message is to have a happy and environmentally-friendly Christmas.
Getting Git with Atlassian Stash - Choose Your Own Adventure - WEBINARServiceRocket
We conducted a webinar to discuss how software companies are using enterprise software training to grow their businesses. Training sometimes gets a bad wrap as a cost center when, in fact, it can be a strategic means for growing an early stage enterprise software company, especially those that are preparing to cross the chasm. Whether it is helping to drive qualified leads or directly adding revenue through training sales, software companies can build and run a training department that contributes to growth. This is a copy of the presentation slide used in the webinar.
Peters ellis fc01 - un dulce sabor a muertemarkus1101
Este documento presenta una introducción al personaje de fray Cadfael, un monje benedictino inglés que vive en la abadía de Shrewsbury en el siglo XII. Fray Cadfael tuvo una vida aventurera antes de unirse al monasterio, incluyendo participar en las cruzadas y navegar como capitán. Ahora disfruta cultivando hierbas en el huerto de la abadía y usando sus habilidades de observación para resolver crímenes. El documento también describe a fray Columbano, un joven monje noble normando que
La crise a pris une grande amplitude à partir de l’été 2007 pour se transformer depuis octobre 2008 en « la plus grave depuis la seconde guerre
mondiale». Le phénomène de contagion de la crise a des conséquences non
seulement sur l’ensemble de l’économie américaine mais de plus en plus à l’échelle mondiale.
Toute économie ouverte ne peut être à l’abri de cet événement majeur. Les pays du de l’Europe ne sont pas isolés du reste du monde, à bien des égards et à des degrés divers, ils en subissent les contrecoups
Jeunesse, vieillissement : quelles politiques ? France Stratégie
La situation relative des jeunes apparaît aujourd’hui sensiblement plus défavorable qu’elle ne
l’était dans la deuxième moitié du XXe
siècle, tandis que la situation relative des générations
plus âgées s’est améliorée. Mais leurs sorts sont liés, notamment du point de vue du financement
et de la soutenabilité des dépenses sociales. Il apparaît nécessaire de clarifier les diffé-
rentes options envisageables pour assurer un équilibre des efforts de la nation entre les âges.
Quelles sont les causes de la dégradation de la situation relative des jeunes ? Quels objectifs
pour orienter les politiques ? Comment accompagner plus efficacement la jeunesse vers l’âge
adulte ? Comment articuler investissement dans la jeunesse et prise en charge du vieillissement ?
Eurostat a publié un communiqué de presse le 15 décembre 2016 sur le taux d'emplois vacants dans la zone euro et l'UE28.
Selon Eurostat, au 3e trimestre 2016, le taux d'emplois vacants est à 1,6% dans la zone euro et à 1,8% dans l'UE28.
En France, le taux d'emplois vacants au 3e trimestre 2016 est de 0,7%. Cela représente une légère baisse par rapport au 2e trimestre 2016 avec 0,8%.
Eurostat 1 salarié sur 6 dans l'ue est travailleur à bas salaireSociété Tripalio
Eurostat a publié le 8 décembre 2016 un communiqué de presse relatif à une enquête sur la structure des salaires.
Eurostat révèle que dans l'UE, 1 salarié sur 6 est un travailleur à bas salaire.
La proportion de bas salaires parmi les salariés s'élevait à 17,2% dans l'UE en 2014. Ces salariés gagnaient deux-tiers ou moins du salaire horaire national brut médian.
Selon Eurostat, de grandes différences subsistent entre hommes et femmes: dans l'UE en 2014, 21,1% des femmes salariées percevaient un bas salaire, contre 13,5% des salariés homme.
En France, la proportion de bas salaires est de 8,8%. La France compte parmi les pays de l'UE ayant la proportion de bas salaires la plus faible. Des pays comme la Lettonie, la Roumanie et la Lituanie ont enregistré les plus hauts pourcentages de bas salaire avec respectivement 25,5%, 24,4% et 24,0%.
Inégalités en Europe de l'Ouest : des différences de perceptions, un défi communKantar
Les tensions couvent en Europe, et se manifestent, d'élection en élection, par des bouleversements qui affaiblissent les partis traditionnels et redessinent les paysages politiques. Le terme générique de populisme masque trop souvent la diversité de ces phénomènes. De la même manière, les motivations associées à ces mouvements émergents sont parfois trop exclusivement associées à la question migratoire et à la défiance envers les institutions européennes.
https://fr.kantar.com/opinion-publique/politique/2018/inegalites-en-europe-de-l-ouest-des-differences-de-perceptions-un-defi-commun/#notes
Les tensions couvent en Europe, et se manifestent, d'élection en élection, par des bouleversements qui affaiblissent les partis traditionnels et redessinent les paysages politiques. Le terme générique de populisme masque trop souvent la diversité de ces phénomènes. De la même manière, les motivations associées à ces mouvements émergents sont parfois trop exclusivement associées à la question migratoire et à la défiance envers les institutions européennes.
https://fr.kantar.com/opinion-publique/politique/2018/inegalites-en-europe-de-l-ouest-des-differences-de-perceptions-un-defi-commun/#notes
Observatoire Cetelem 2016 : Vers l'âge d'or de la silver economie ?Kantar
A l’heure où la croissance repart doucement et où les Européens semblent plus confiants sur leur avenir et la santé de leur pays, une frange de la population se démarque par son enthousiasme et son activité de consommation : les seniors. Leur poids démographique va fortement augmenter au cours des prochaines décennies pour représenter environ 1/3 de la population européenne à l’horizon 2050. Ils ont des revenus plus stables et prévisibles ainsi qu’un pouvoir d’achat supérieur à la moyenne de la population… ils étaient baby-boomers, les voilà seniors en position de devenir les moteurs de la consommation. Les 4 points clefs à retenir :
http://www.tns-sofres.com/etudes-et-points-de-vue/observatoire-cetelem-2016-vers-lage-dor-de-la-silver-economie
Les réformes des marchés du travail en Europe, Synthèse PDF - Pole mobilité emploi
Le Conseil d'orientation pour l'emploi (COE)
vient d'adopter un rapport consacré aux
réformes des marchés du travail en Europe
Ce rapport constitue à ce jour le seul document analysant de façon globale le mouvement de réformes qui s'est accéléré avec la crise dans les pays européens.
Il se fonde notamment sur une analyse approfondie des réformes conduites dans dix pays : Allemagne, Autriche, Danemark, Espagne, Irlande, Italie, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni et Suède.
Le rapport identifie les orientations communes des réformes mises en oeuvre en Europe ces dernières années :
• assouplissement du droit du contrat de travail, marqué pour les emplois permanents, moins net pour les emplois temporaires ou atypiques ;
• décentralisation de la négociation collective et assouplissement des mécanismes de flexibilité interne ;
• recherche de modération salariale et de baisse du coût du travail, mise en place ou refonte récentes du salaire minimum national dans certains pays ;
• réforme des règles des régimes d'assurance chômage et d'assistance pour les rendre plus incitatifs au retour à l'emploi et souvent accessibles à un plus grand nombre ;
• accent mis sur les gains d'efficacité au sein des services publics de l'emploi et la dynamisation des politiques actives du marché du travail.
Le rapport effectue également une première analyse des effets des réformes sur l'emploi et le chômage ainsi que sur la compétitivité. Il pointe aussi d'autres effets potentiels des réformes sur la productivité, sur les inégalités et sur la pauvreté.
Il comprend un premier tome, consacré à l'analyse globale des réformes, et un second rassemblant dix monographies consacrées aux pays étudiés.
Harris Interactive pour l'Observatoire Cetelem - Le sans contact prend la mai...Harris Interactive France
Cette année l’Observatoire Cetelem explore plus particulièrement l’enjeu du « sans contact », afin de mieux comprendre sa place dans la vie quotidienne des consommateurs et citoyens européens.
Etude d'Ernst and Young pour l'Institut Economique Molinari
OBJECTIF DE L’ÉTUDE
L’objectif de cette étude est de comparer le fardeau fiscal et social qui pèse sur le salarié moyen des 28 pays membres de l’Union européenne (UE) et de déterminer ainsi le « jour de libération fiscale et sociale » des personnes qui travaillent au sein de l’UE.
SPÉCIFICITÉ DE LA DÉMARCHE
De nombreuses études classent les pays en fonction de leur niveau de prélèvements obligatoires ou du degré de liberté économique perçu.
Très utiles aux économistes, ces travaux reposent pour autant sur des données chiffrées agrégeant la fiscalité pesant sur tous les agents économiques ou se focalisent sur des thématiques (la fiscalité du travail, la fiscalité sur la consommation...) au détriment d’une vision globale.
Ce faisant, ils occultent la part des revenus des salariés consacrée au financement des services publics et à la sécurité sociale obligatoire, ou rendent difficiles les comparaisons d’un pays à un autre.
Cette étude vise à surmonter ces difficultés, en comparant la pression fiscale et sociale réellement supportée par le salarié moyen dans chaque pays composant l’UE.
Cette pression est calculée en agrégeant les principaux impôts ou charges que supportent, directement ou indirectement, les salariés moyens. Elle prend en compte les charges sociales patronales, les charges sociales salariales, l’impôt sur le revenu et la TVA. Tous ces prélèvements obligatoires sont pris au titre du travail effectué par le salarié, sont intégralement financés par les fruits de son activité et réduisent in fine d’autant son pouvoir d’achat réel. Ils sont rapportés au salaire complet du salarié moyen, parfois appelé « super brut », calculé en additionnant les impôts et charges et ce qui reste, une fois ces prélèvements obligatoires sur le travail ou la consomma on réglés.
Cette étude permet ainsi de mesurer le coût réel des services publics et de la sécurité sociale pour le salarié moyen. Elle permet aussi d’en déduire le moment à partir duquel il recouvre la liberté d’utiliser, comme il veut, son pouvoir d’achat, en consommant ou épargnant.
Similaire à Les divergences sociales en Europe après la crise (20)
Quelle place pour les compétences dans l’entreprise ?France Stratégie
Les approches fondées sur les compétences occupent une place centrale dans les discours propres au monde de l’entreprise, devenant un objet de dialogue social et un composant central de la gestion des ressources humaines. La compétence est aussi devenue une référence pour les politiques de formation et d’emploi. Pourtant, dans les faits, on constate que la gestion des compétences reste encore largement minoritaire en entreprise, où prédominent des logiques de postes et de qualification.
En savoir plus :
https://www.strategie.gouv.fr/publications/place-competences-lentreprise
Évaluation de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauv...France Stratégie
Emmanuel Macron a présenté le 13 septembre 2018 la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté. D’après l’estimation avancée de l’Insee, le taux de pauvreté monétaire en 2019 en France métropolitaine serait de 14,5%, soit 9,1 millions personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Si les chiffres pour 2020 ne sont pas encore connus, il apparait dès à présent que la crise sanitaire a et aura des conséquences économiques et sociales très importantes.
En savoir plus :
https://www.strategie.gouv.fr/publications/evaluation-de-strategie-nationale-de-prevention-de-lutte-contre-pauvrete-rapport-2021
Avis de la Plateforme RSE - Labels RSE. Propositions pour des labels RSE sect...France Stratégie
Parmi les outils permettant de structurer une démarche de RSE pertinente, la labellisation permet de garantir et valoriser, sous certaines conditions et de manière volontaire, un engagement en matière de RSE. On constate toutefois ces dernières années une multiplication de « labels RSE » qui n’ont pas tous la même robustesse. La Plateforme RSE a constitué un groupe de travail « Labels RSE » afin de pouvoir établir un diagnostic sur les labels RSE, et plus particulièrement les labels sectoriels. Elle formule ainsi 24 recommandations, adressées au gouvernement, aux entreprises, aux fédérations professionnelles et aux chercheurs.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/labels-rse-propositions-labels-rse-sectoriels-destines-aux-tpe-pme-eti
Le programme de France Stratégie pour 2021 a une ambition simple mais exigeante : que nos travaux contribuent utilement à l’action publique à un moment où celle-ci doit faire face à des difficultés sans précédent. La crise sanitaire, économique et sociale de 2020 a représenté un double défi pour France Stratégie : la prendre en compte dans ses travaux pour apporter aux décideurs publics et à l’opinion des éléments d’information à jour sur des sujets d’actualité, et ne pas relâcher l’effort sur les travaux de moyen et long terme.
En savoir plus
https://www.strategie.gouv.fr/actualites/programme-de-travail-2021
Note d'analyse - Quelle sécurité d’approvisionnement électrique en Europe à h...France Stratégie
Après qu'à l'automne le gestionnaire de réseau a mis en garde sur de potentielles difficultés d'approvisionnement en électricité en cas de grand froid cet hiver, la question d’éventuelles défaillances des systèmes électriques en Europe et en particulier en France a été remise dans le débat alors qu’elle avait quasiment disparu des préoccupations du grand public.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/securite-dapprovisionnement-electrique-europe-horizon-2030
Document de travail - Une nouvelle approche de l’inadéquation des compétencesFrance Stratégie
L’inadéquation de compétences – c’est-à-dire l’utilisation sous-optimale des compétences d’un individu dans l’activité qu’il exerce – peut constituer un facteur d’insatisfaction pour les travailleurs et un frein à la progression de la productivité.
En savoir plus :
https://www.strategie.gouv.fr/publications/une-nouvelle-approche-de-linadequation-competences
Note d'analyse - Polarisation du marché du travail : Y a-t-il davantage d’emp...France Stratégie
À en croire les comparaisons internationales, la France serait un des pays d’Europe où la polarisation de l’emploi est la plus marquée. On assisterait à l’affaissement des emplois moyennement qualifiés "typiquement les employés et ouvriers qualifiés" accompagnée de la montée symétrique aux extrémités des plus qualifiés et des moins qualifiés.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/polarisation-marche-travail-y-t-davantage-demplois-qualifies
Document de travail - Évolution tendancielle de la productivité du travail en...France Stratégie
Les économies avancées ont connu plusieurs phases de ralentissement des gains de productivité depuis les années 1970. Le taux de croissance de la productivité horaire du travail est ainsi passé de plus de 4 % pour les pays européens et 2,5 % pour les États-Unis, en 1971, à moins de 1 % en 2018 pour l’ensemble de ces pays.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/role-capital-humain-ralentissement-de-productivite-france
Note de synthèse - Les politiques industrielles en France - Évolutions et com...France Stratégie
À l’heure où la crise sanitaire met en lumière nos difficultés d’approvisionnement, France Stratégie publie un diagnostic approfondi de la désindustrialisation en France. Ce rapport pointe notamment l’impact des prélèvements obligatoires pénalisants, les efforts faits depuis une dizaine d’années pour y remédier et améliorer l’environnement des entreprises industrielles, avec des focus sur sept secteurs où l’État joue un rôle majeur, et une approche comparative permettant de situer la France par rapport à ses voisins européens.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/politiques-industrielles-france-evolutions-comparaisons-internationales
Document de travail - Inégalités primaires, redistribution : une comparaison ...France Stratégie
Les inégalités de revenu disponible sont en France plus faibles que dans une majorité de pays européens. Cette performance s’explique par une redistribution plus élevée dans notre pays, mais aussi par de moindres inégalités avant prélèvements et transferts sociaux.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/inegalites-primaires-redistribution-france-se-situe-europe
Note d'analyse - Inégalités primaires, redistribution : comment la France se ...France Stratégie
Les inégalités de revenu disponible sont en France plus faibles que dans une majorité de pays européens. Cette performance s’explique par une redistribution plus élevée dans notre pays, mais aussi par de moindres inégalités avant prélèvements et transferts sociaux.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/inegalites-primaires-redistribution-france-se-situe-europe
Note de synthèse - Les facteurs d’attractivité des sites de production, d’in...France Stratégie
La mondialisation a très largement renforcé en quelques décennies les possibilités de servir un marché national à partir de sites à l’étranger et donc d’optimiser les coûts de production des différents composants, ce qui a contribué à la fragmentation des chaînes de valeur.
Document de travail - Les facteurs de localisation des investissements direct...France Stratégie
La mondialisation a très largement renforcé en quelques décennies les possibilités de servir un marché national à partir de sites à l’étranger et donc d’optimiser les coûts de production des différents composants, ce qui a contribué à la fragmentation des chaînes de valeur.
Note d'analyse - Comment évaluer l’externalité carbone des métauxFrance Stratégie
À eux seuls, l’extraction et le raffinage des métaux sont à l’origine d’un dixième des émissions mondiales de gaz à effet de serre, avec toutefois des variations considérables. Certains métaux rares ou précieux ont ainsi une très grande intensité en carbone : 20 600 tonnes de CO2 émises pour une tonne extraite et raffinée de platine, 5 100 tonnes de CO2 pour une tonne d’or, quand l’acier ne consomme que 2 tonnes de CO2 et l’aluminium 17. En volume, deux métaux concentrent l’essentiel des émissions : l’acier et l’aluminium produisent à eux seuls près des neuf dixièmes des émissions de CO2 des dix-sept métaux étudiés dans cette note.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/evaluer-lexternalite-carbone-metaux
Document de travail - Maîtriser la consommation énergétique du numérique : le...France Stratégie
Avec un double phénomène d’augmentation du nombre des internautes et d’explosion des usages mobiles, le secteur numérique vit un âge d’or qui se traduit dans les faits par une croissance exponentielle du nombre d’équipements connectés à internet et par une explosion du trafic IP dans les réseaux télécoms et les data centers.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/maitriser-consommation-energetique-numerique-progres-technologique-ny-suffira
Document de travail - Accroître l’investissement dans la rénovation énergétiq...France Stratégie
Le plan de relance dégage des fonds publics supplémentaires pour la rénovation énergétique des logements. Pour que cet effort se traduise par une accélération du rythme des rénovations conforme aux objectifs, cette note propose un dispositif innovant qui informerait les ménages de la rentabilité de la rénovation de leur logement, et leur permettrait de la réaliser sans avance de frais ni endettement, en contrepartie d’une rétrocession de 75% de l’économie réalisée sur leur facture d’énergie.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/accelerer-renovation-energetique-logements
Note d'analyse - Comment accélérer la rénovation énergétique des logementsFrance Stratégie
Le plan de relance dégage des fonds publics supplémentaires pour la rénovation énergétique des logements. Pour que cet effort se traduise par une accélération du rythme des rénovations conforme aux objectifs, cette note propose un dispositif innovant qui informerait les ménages de la rentabilité de la rénovation de leur logement, et leur permettrait de la réaliser sans avance de frais ni endettement, en contrepartie d’une rétrocession de 75% de l’économie réalisée sur leur facture d’énergie.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/accelerer-renovation-energetique-logements
Comité d’évaluation des réformes de la fiscalité du capital – Deuxième rapport France Stratégie
Le comité d’évaluation, piloté par France Stratégie sous la présidence de Fabrice Lenglart, publie un nouveau rapport, dans la continuité du précédent présenté il y a un an.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/comite-devaluation-reformes-de-fiscalite-capital-deuxieme-rapport
Évaluation du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi. Synthèse des ...France Stratégie
Dans le prolongement du dernier rapport du comité de suivi et d’évaluation du CICE en 2018, France Stratégie a souhaité poursuivre la démarche d’évaluation entamée en 2013, qui s’est traduite par la publication de six rapports du comité jusqu’en 2018.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/evaluation-credit-dimpot-competitivite-lemploi-synthese-travaux-dapprofondissement
Note de synthèse - Les solidarités entre territoires : un levier pour la tran...France Stratégie
L’action des collectivités territoriales est essentielle à la conduite de la transition écologique. Elle implique de rendre cohérentes l’ensemble des politiques publiques territoriales autour de ces enjeux et de coordonner l’action des différentes collectivités. Alors que les élections municipales de 2020 ont mis en place de nouveaux exécutifs locaux, les retours d’expérience des collectivités étudiées par France Stratégie - Albi, Grand Genève, Brest, Hauts-de-France - permettent de formuler des recommandations pour une gouvernance adaptée et des moyens d’intervention accrus à l’échelle locale.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/solidarites-entre-territoires-un-levier-transition-ecologique
1. FEV.
2015
N°25
LANOTED’ANALYSE
www.strategie.gouv.fr
Les évolutions récentes en matière sociale et d’emploi en Europe ne sont plus caractérisées par
une convergence progressive des situations entre les États membres, contrairement à ce qui
s’observait jusqu’à la crise. Depuis 2008, les pays du Nord ainsi que certains pays de l’Est se
sont montrés plus résistants face à la crise que les pays du Sud de l’Europe, engagés dans un
processus d’ajustement aux résultats incertains. Les écarts se creusent dans plusieurs
domaines – le niveau de richesse des États, l’emploi, la pauvreté, la situation de la jeunesse.
Ce phénomène de divergence sociale s’explique en partie par la trajectoire non soutenable des
pays du Sud dans les années 2000 : la convergence sociale apparente – évolution des salaires,
niveau de dépenses sociales publiques, taux de chômage – s’est produite parallèlement à un recul
de la productivité globale des facteurs et à une divergence réelle entre les économies du Sud et
du Nord de la zone euro. Depuis 2010, l’impact différencié des plans d’ajustement a contribué à
creuser les écarts de performances sociales entre ces pays, sans que soient redéfinis les
fondements d’une convergence réelle des économies.
Graphique 1. Niveaux de richesse par habitant en Europe :
écarts à la moyenne européenne, 1998-2016
RNB par habitant en euros courants (base 100 = UE-28)
Les divergences sociales
en Europe après la crise
* France Stratégie.
** Directeur de recherche du CNRS à Sciences Po (Centre d’études européennes - CEE),
co-directeur du Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (LIEPP) et conseiller scientifique à France Stratégie.
Marine Boisson-Cohen, Céline Mareuge, David Marguerit* et Bruno Palier**
Euro Nord
Euro Sud et Irlande
Europe de l’Est
L’Euro Nord regroupe l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Finlande, la France, les Pays-Bas.
L’Euro Sud regroupe la Grèce, l’Espagne, l’Italie, le Portugal.
L’Europe de l’Est regroupe la Bulgarie, l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne,
la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie.
Source : données et prévisions AMECO, calculs Cécile Jolly pour France Stratégie
20
30
40
50
60
70
80
90
100
110
120
130
140
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2. LA NOTE D’ANALYSE
FÉVRIER 2015 - N°25
FRANCE STRATÉGIE
www.strategie.gouv.fr
2
INTRODUCTION
Depuis l’institution de la Communauté économique euro-
péenne, l’intégration économique a été conçue comme le
vecteur d’un processus de rattrapage et de convergence « par
le haut » entre régions et entre États membres aux niveaux
de richesse hétérogènes. Ce projet a réussi pour les pays
issus des différentes vagues d’adhésion avant la crise de
la fin des années 2000, notamment en termes de niveau
de richesse et de taux d’emploi, et en dépit d’une plus
forte hétérogénéité après les élargissements à l’Est.
L’après-crise fait apparaître plusieurs ruptures. Sur le
critère du niveau de richesse, la convergence marque une
pause dans les pays de l’Est, après une décennie de rattra-
page (1999-2008), tandis que les pays du Sud et l’Irlande
présentent un décrochage progressif à la moyenne
européenne (graphique 1). Sur les critères d’emploi et de
réduction de la pauvreté, les objectifs de convergence
que l’Europe s’était assignés en 2010 à un horizon de dix
ans ne seront vraisemblablement pas atteints1
. Les écarts
entre les États membres les plus performants et ceux les
plus éloignés des cibles se creusent sur plusieurs dimen-
sions — dont la situation de la jeunesse2
.
Les phénomènes de divergence sociale et d’emploi, qui
sont particulièrement marqués dans la zone euro, sont-ils
conjoncturels ou de nature plus structurelle ? Globale-
ment, les pays du Nord, mais également une partie de
ceux de l’Est, ont été plus résistants face à la crise que les
pays du Sud de l’Europe. La divergence des trajectoires
après 2008 s’enracine dans la non-soutenabilité des
évolutions au sein de la zone euro dans les années 2000.
À partir de 2010, l’impact des plans de consolidation
budgétaire a contribué à creuser les écarts entre les pays.
Engagés dans un processus d’ajustement de longue
durée, les pays du Sud apparaissent les plus exposés à un
risque d’affaiblissement de leur potentiel de croissance,
dont une érosion de leur capital humain.
DIVERGENCES SOCIALES ET D’EMPLOI
Crise de l’emploi en Europe :
des situations nationales contrastées
Six ans après la déstabilisation initiale des économies
européennes par le séisme bancaire et financier de 2008,
l’Europe reste aux prises avec d’importantes difficultés
d’emploi. Fin 2014, la Commission européenne a révisé à la
baisse ses prévisions de croissance pour la zone euro et
l’UE-28 à respectivement 1,1 % et 1,5 % en 2015. Au
niveau agrégé, le chômage et l’emploi s’améliorent
légèrement depuis 2013, mais les taux de chômage
demeurent historiquement élevés, en particulier celui des
jeunes (en progression fin 2014) : ils s’élèvent respective-
ment à 10 % et 21,9 % dans l’UE-28, à 11,5 % et 23,7 % dans
la zone euro.
Les évolutions récentes témoignent de grands contrastes
entre les marchés du travail en Europe (cartes 1 et 2). Depuis
2008, les disparités de taux d’emploi se sont accrues et
les taux de chômage ont évolué de façon divergente en
Europe. Si les taux d’emploi n’ont pas retrouvé leur niveau
d’avant-crise dans une majorité de pays, ils ont à l’inverse
progressé dans six d’entre eux : l’Allemagne, l’Autriche, la
République tchèque, le Luxembourg, la Hongrie et Malte.
Carte 1. Taux d’emploi (20-64 ans), 2013
1. Commission européenne (2014), État des lieux de la stratégie Europe 2020, http://ec.europa.eu/europe2020/pdf/europe2020stocktaking_fr.pdf.
2. Commission européenne (2015), Employment and Social Developments in Europe 2014, http://ec.europa.eu/social/main.jsp?catId=738&langId=en&pubId=7736&visible=1.
Carte 2. Variation du taux de chômage, 2008-2013
< 60
60 - 65
65 - 70
70 - 75
75 - 80
> 80
% de la
population
âgée de
20-64 ans
UE-28 = 68,3
L’objectif
Europe 2020 est 75 %
< -4
-4 - -2
-2 - -1
-1 - 0
0 - 1
1 - 2
2 - 4
4 - 10
> 10
pas de données
Variation
en point
de chômage
Source : Eurostat, DG Regio
Source : Eurostat, DG Regio
3. FRANCE STRATÉGIE
www.strategie.gouv.fr
3
0,0
5,0
10,0
15,0
20,0
98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13
Euro Nord et Luxembourg
Euro Sud et Irlande
Moyenne UE-28 Source : Eurostat, calculs DG Empl
Évolution des indicateurs de performances sociales dans l’UE-28, 2008-2013
Lecture : en bleu, les évolutions positives ; en rose, les évolutions négatives ; * NEET : Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire).
Source : Eurostat
Le phénomène de divergence de l’emploi est plus marqué
au sein de la zone euro que dans l’UE-28. L’écart de taux
de chômage entre le Nord et le Sud (plus l’Irlande) de la
zone euro, après être passé de 3,2 points en 1998 à zéro
en 2004, est monté à 11,3 points en 2013 (graphique 2).
Fin 2014, les taux de chômage s’échelonnaient de 5 % en
Allemagne (mieux qu’avant-crise) et en Autriche, à 24 %
en Espagne et 25,7 % en Grèce. Pour le chômage des jeunes,
les taux à la même date étaient de 7,4 % en Allemagne,
9,4 % en Autriche et 9,7 % aux Pays-Bas, contre 43,9 %
en Italie, 49,8 % en Grèce et 53,5 % en Espagne.
Performances sociales dans la crise :
un accroissement des disparités
À l’exception de la montée en qualifications dont la
dynamique n’a pas été interrompue3
, on observe une
dégradation moyenne des performances sociales dans la
crise, qu’il s’agisse d’emploi, de situation de la jeunesse,
de pauvreté des ménages, d’inégalités, de santé et
d’accès aux soins. Les objectifs sociaux que l’Europe
s’était assignés en 2010 s’éloignent (encadré 1). Cette
évolution est associée à un accroissement des écarts
entre les États. Certains pays — l’Allemagne et l’Autriche —
progressent sur l’ensemble des dimensions considérées.
Des pays de l’Est connaissent un recul simultané de la
pauvreté et des inégalités — c’est le cas de la Pologne, de
la Lettonie et de la Roumanie (voir tableau).
Graphique 2. Évolution des taux de chômage
en Europe, 1998-2013
3. La part des personnes âgées de 30 à 34 ans dotées d’un diplôme de l’enseignement supérieur a augmenté régulièrement au sein de l’Union, pour atteindre 36,8 %
en 2013 (22,4 % en 2000). La proportion de jeunes ayant quitté l’enseignement prématurément n’a cessé de diminuer, pour atteindre 12 % en 2013 (17,6 % en 2000).
Taux d'emploi
(20 à 64 ans)
en %
NEET
(15-24 ans)
en %
Niveau d'études
supérieures
en %
Personnes en
risque de pauvreté ou
d'exclusion sociale
en milliers
Rapport S80/S20
interquintile
de revenu
Examen ou traitement
médical non satisfaits
en % pop. totale
2008 2013 2008 2013 2008 2013 2008 2013 2008 2013 2008 2012
Suède
Danemark
Pays-Bas 3,4
Estonie
Chypre
Finlande
Lettonie
Royaume-Uni
Autriche 7,1 7,1
Allemagne 8,4 6,3
Portugal
Slovénie
Rép. tchèque 3,4
Irlande
Lituanie
Bulgarie
France
Luxembourg
Slovaquie
Espagne
Belgique
Grèce
Pologne
Roumanie
Italie
Croatie 1 271 3,6
Hongrie
Malte
3,4
70,7 63,5 17,4
0,6 1,2
0,3 0,5
7,3 8,3
2,8 3,5
0,8 4,6
9,7 12,3
1,0 1,4
1,1 3,3
0,7 1,0
1,8 2,2 (2011)
1,9 2,2
0,6 0,7
1,3 2,2
0,4 0,7
80,4 79,8 1 367 1 602 3,5 3,7
79,7 75,6 4,3 6,0 887 1 059 3,6 4,3
78,9 76,5 5,1 2 432 2 650
77,1 73,3 8,7 11,3 291 313 5,0 5,5
76,5 67,2 9,7 18,7 181 240 4,3 4,9
75,8 73,3 7,8 9,3 45,7 45,1
75,4 69,7 11,8 13,0
75,2 74,9 12,1 13,3 14 069 15 586
73,1 65,4 10,2 14,1 2 757 2 877
73,0 67,2 6,5 9,2 361 410 3,4 3,6
6,7 9,1
72,3 65,5 14,9 16,1 1 050 1 378 (2012) 4,4 4,7 (2012)
72,0 69,9 8,8 11,1 5,9 6,1
21,6 3 421 3 493 6,5 6,6
70,4 69,6 10,2 11,2 11 150 11 229 4,4 4,5
72 96 4,1 4,6
68,8 65,0 11,1 13,7 3,4 3,6
68,5 58,6 14,3 18,6 11 124 12 630 5,7 6,3
68,0 67,2 10,1 12,7 42,9 42,7 2 194 2 286 0,5 1,7
66,3 52,9 11,4 20,4 3 046 3 904 5,9 6,6 5,4 8,0
65,0 64,9 9,0 12,2 6,0 9,0
64,4 63,9 11,6 17,2
63,0 59,8 16,6 22,2 15 099 17 326 5,1 5,7 5,2 5,6
62,9 57,2 10,1 19,6 4,5 5,3
11,5 15,4 2 794 3 285 3,6 4,2
8,3 10,0 81 99 0,7 1,1
7,8 7,5 42,0 48,3 2,4 1,3
39,2 43,4
40,2 43,1 4,0 3,6
34,4 43,7
47,1 47,8
910 854 3,8 3,6
26,3 40,7 740 702 7,3 6,3
39,7 47,6 5,6 4,6
75,1 75,5 22,2 27,3 1 699 1 572 4,2 4,1 0,7 0,3
74,0 77,1 27,7 33,1 16 345 16 212 4,8 2,2 1,6
21,6 30,0 6,1 6,0
30,9 40,1 0,2 0,1
15,4 26,7 1 566 1 508
46,1 52,6
39,9 51,3 928 917 5,5 2,3
27,1 29,4 15,3 8,2
41,2 44,1
68,8 71,1 6,2 5,0 39,8 52,5
15,8 26,9 1 111 1 070
41,3 42,3
4,1 3,8
25,7 34,9
29,7 40,5 11 491 9 748 5,1 4,9
16,0 22,8 9 418 8 601 7,0 6,6 10,8 10,7
19,2 22,4
18,5 25,6
61,9 63,2 22,4 31,9 3,4 2,8
59,2 64,8 21,0 26,0 4,3 4,1
72,4 72,5
4,6
4. FRANCE STRATÉGIE
www.strategie.gouv.fr
4
LA NOTE D’ANALYSE
FÉVRIER 2015 - N°25
Encadré 1. La stratégie Europe 2020
compromise dans son volet social
Plus modeste dans ses ambitions que la précédente
stratégie commune de Lisbonne (adoptée en 2000), la
stratégie Europe 2020 (adoptée en 2010) définit cinq
objectifs principaux pour 2020, établis à l’échelle de
l’Union européenne et déclinés en cibles nationales4
.
Trois de ces objectifs ou regroupements d’objectifs
relèvent du domaine social : un emploi pour 75 % de la
population âgée de 20 à 64 ans ; la réduction d’au moins
20 millions du nombre de personnes touchées ou
menacées par la pauvreté et l’exclusion sociale ; enfin
l’abaissement du taux de sortie précoce du système
scolaire à moins de 10 % et un diplôme de
l’enseignement supérieur pour au moins 40 % de la
population âgée de 30 à 34 ans5
.
En 2013, cinq pays — l’Allemagne, les Pays-Bas, le
Danemark, l’Autriche et la Suède — ont atteint l’objectif
d’un taux d’emploi supérieur à 75 %, un seul y parvenant
en matière d’emploi féminin (la Suède). Certains pays qui
avaient atteint cet objectif en 2008 (dont la Finlande, le
Royaume-Uni, l’Estonie et la Lettonie) ont décroché de la cible.
Le nombre de personnes en risque de pauvreté et
d’exclusion sociale est passé de 116 à 122 millions entre
2008 et 2013 (UE-28). Cette progression affecte parti-
culièrement les actifs de 25 à 49 ans (+ 3,5 millions) et les
enfants de moins de 18 ans (+ 1 million). Le risque de
pauvreté et d’exclusion a augmenté dans la majorité des
pays européens, y compris en France, et de façon parti-
culièrement importante en Grèce, en Espagne, en Italie et
au Royaume-Uni. Le phénomène de pauvreté laborieuse a
progressé et concerne près d’une personne en emploi sur
dix. Il est susceptible de perdurer, du fait notamment de la
polarisation des salaires et d’une dégradation de la qualité
des emplois (les emplois nouvellement créés sont dans
une proportion importante à temps partiel ou temporaires)6
.
Alors que la stratégie Europe 2020 n’établit pas de suivi
de la qualité des emplois, la fixation d’un objectif commun et
de cibles nationales en la matière serait à reconsidérer dans
le cadre de sa révision à mi-parcours programmée en 2015.
Ces constats convergent avec les résultats des indica-
teurs composites. L’indice de développement humain de
l’Union européenne (IDH UE) — qui réunit la santé,
l’éducation, le revenu et l’emploi — fait apparaître
d’importants progrès depuis 2008 en Allemagne ou en
Pologne (qui n’a pas connu de récession), mais aussi,
en dépit des difficultés économiques, dans les pays
nordiques et de l’Est (République tchèque, pays baltes,
Hongrie, Slovaquie, Roumanie et Bulgarie). L’indicateur
s’est en revanche significativement dégradé en Grèce,
Espagne, Irlande, Croatie et dans le Sud de l’Italie (de
façon beaucoup plus limitée au Portugal)7
. S’agissant de la
zone euro, le phénomène de divergence sociale, amorcé
dès 2007, se distingue par son intensité et par la
combinaison de plusieurs dimensions8
.
LES STRATÉGIES DE SORTIE DE CRISE
ONT-ELLES ACCRU LES DIVERGENCES
SOCIALES ?
Il convient de distinguer, dans les trajectoires par pays, les
facteurs de divergence qui préexistaient à la crise de ce
qui résulte de l’impact des programmes d’ajustement et
de sortie de crise. À partir de 2009-2010, les plans de
consolidation budgétaire, adoptés dans le cadre du pacte
de stabilité et de croissance, ont contribué à creuser les
écarts en matière de taux de croissance et d’activité,
notamment en raison de leurs effets procycliques, ainsi
qu’en matière de dépenses sociales.
Pays du Sud de l’Europe :
une convergence sociale non soutenable avant la crise
Dans les années 2000, la convergence sociale apparente
entre le Nord et le Sud (niveaux des salaires, des dépenses
sociales publiques, taux de chômage) s’est faite parallèle-
ment à un recul de la productivité globale des facteurs
dans les pays du Sud et à une divergence réelle avec les
économies du Nord de la zone euro9
. En l’absence de
convergence économique réelle, les évolutions en
matière sociale ont de facto contribué à dégrader la
compétitivité relative du Sud (déséquilibre progressif de
4. Pour une comparaison détaillée, voir Lundvall B.-A. et Lorenz E. (2012), « From the Lisbon Strategy to EUROPE 2020 », in Morel N., Palier B. et Palme J., Towards a
Social Investment Welfare State?, Bristol, Policy Press.
5. Les deux autres objectifs sont relatifs à l’investissement dans la recherche et développement et à la lutte contre le changement climatique.
6. Commission européenne (2014), EU Employment and Social Situation. Quarterly Review, septembre.
7. Commission européenne (2014), Sixième rapport sur la cohésion économique, sociale et territoriale, p. 96-97. Voir aussi le EU Social Justice Index qui désigne la Suède, la
Finlande, le Danemark, les Pays-Bas, la Rép. tchèque, l’Autriche, l’Allemagne, le Luxembourg, la Slovénie et l’Estonie comme les dix pays les plus performants en 2014
en matière de justice sociale (la Belgique, la France et le Royaume-Uni restant au-dessus de la moyenne en dépit de performances plus médiocres). Six dimensions sont
retenues par cet indice : la prévention de la pauvreté, une éducation équitable, la participation au marché du travail, la cohésion sociale, la santé, la justice intergénérationnelle.
Schraad-Tischler D. et Kroll C. (2014), Social Justice in the EU – A Cross-national Comparison. Social Inclusion Monitor Europe (SIM) – Index Report, Bertelsmann Stiftung.
8. Commission européenne (2014), Employment and Social Developments in Europe 2013, p. 21-24 et p. 279 et suivantes.
9. S’agissant de la convergence réelle entre les pays de la zone euro, dans un premier temps (1995-2001), l’investissement a plus augmenté dans les pays en rattrapage
et les flux de capitaux se sont orientés vers les secteurs les plus productifs. Après la mise en place de l’euro (2001-2007), les flux de capitaux vers les pays du Sud ont
plutôt privilégié le secteur abrité à faible productivité (dont le secteur de la construction). Entre 1999 et 2007, partant d’un niveau plus élevé de productivité horaire du
travail, les pays du Nord de la zone euro (à l’exception de la Belgique) ont amélioré leur productivité globale des facteurs (PGF), quand les pays du Sud, partant d’un
plus bas niveau de productivité horaire du travail, ont enregistré un recul de la PGF ; voir Commission européenne (2013), « Catching-up processes in the euro area »,
Quarterly Report on the Euro Area, vol. 12, n° 1, et Husson M. et Chagny O. (2015), « Looking for an “optimal wage regime” for the Euro Zone », Working Paper, n° 1, IRES.
5. FRANCE STRATÉGIE
www.strategie.gouv.fr
5
la balance des paiements, augmentation des déficits
publics) et à renforcer celle du Nord (dont les coûts
relatifs baissaient par rapport au Sud).
La convergence des dépenses publiques entre le Nord et
le Sud de l’Europe dans les années 2000 s’est notamment
avérée non soutenable, en ne s’accompagnant pas d’une
convergence des modèles sociaux et des stratégies de
croissance. La structure des dépenses publiques est
restée très différente, avec des dépenses moins tournées
vers l’innovation et l’investissement social dans les pays
du Sud de l’Europe. Une première différence résulte du
niveau d’investissement public en recherche et déve-
loppement. Une seconde concerne la composition des
dépenses sociales publiques (graphique 3). Dans les
années 2000, les niveaux des dépenses d’indemnisation
du chômage et de retraite ont été relativement équiva-
lents au Nord et au Sud de l’Europe, mais les écarts de
niveau pour les dépenses d’investissement social (famille,
éducation, politiques actives du marché du travail) sont
restés importants. Les systèmes de protection sociale du
Sud de l’Europe ont moins réussi à tourner leurs dépenses
sociales vers la qualification et la mobilisation de la
main-d’oeuvre, donc à les rendre soutenables, que les
systèmes du Nord de l’Europe (encadré 2).
Graphique 3. Dépenses d’investissement social et
dépenses sociales totales*, en pourcentage du PIB, 2012
Encadré 2.
Distinguer les dépenses d’investissement social
Les travaux relatifs à l’investissement social différen-
cient les systèmes de protection sociale selon le degré
d’investissement dans le capital humain qu’ils génèrent
et leur capacité à favoriser des taux d’emploi élevés ou
non. Le concept d’investissement social peut être
objectivé dans un indicateur composite qui comprend (le
plus largement possible) les dépenses sociales orientées
vers les politiques de la petite enfance, l’éducation, la
formation tout au long de la vie, les politiques d’aide aux
jeunes, les politiques actives du marché du travail, les
politiques de conciliation entre vie familiale et vie
professionnelle, la prise en charge des personnes
handicapées et dépendantes. Ces dépenses sont
retenues en ce qu’elles visent à soutenir le développe-
ment de l’économie de la connaissance et la participa-
tion du plus grand nombre au marché du travail, dans
des emplois de qualité (via notamment le développe-
ment, le maintien et le renforcement des capacités
cognitives, des qualifications, des compétences et de
l’autonomie des individus tout au long du cycle de vie).
La distinction entre dépenses sociales et dépenses
d’investissement social n’est cependant pas évidente au
niveau de désagrégation qu’impose le benchmark. Elle
soulève le même type de problèmes méthodologiques
que la distinction entre politiques dites actives et
passives du marché du travail10
.
Un impact différencié de la consolidation budgétaire
À partir de 2010 et dans le cadre du pacte de stabilité et
de croissance renforcé en 2011 et 2013, l’ensemble des
États européens ont adopté des plans de consolidation
budgétaire et des mesures d’ajustement visant à réduire
les déficits publics et sauvegarder leur capacité à
emprunter (encadré 3). Si l’ampleur et la vitesse de ces
plans d’ajustement ont été considérablement plus
importantes dans les pays de la périphérie européenne
(de l’Irlande à l’Europe du Sud et de l’Est), plus endettés,
leurs axes stratégiques sont relativement homogènes. Un
examen des programmes de stabilité sur la période 2010
à 2014 fait apparaître que l’effort structurel a été
supporté par la réduction des dépenses publiques plutôt
que par l’augmentation des recettes dans la majorité des
10. Pour une théorisation générale, voir Morel N., Palier B. et Palme J. (2012), op.cit. ; Palier B. (2014), La stratégie d’investissement social, CESE, février. Pour la
construction d’un indicateur, voir Hemerijck A. (2012), « When changing welfare states and the Eurocrisis meet », Sociologica 1/2012, et la critique méthodologique de
De Deken J. (2014), « Identifying the skeleton of the social investment state: Defining and measuring patterns of social policy change on the basis of expenditure data »,
in Cantillon B. et Vandenbroucke F. (eds), Reconciling Work and Poverty Reduction: How Successful Are European Welfare States?, Oxford University Press.
L’agrégat des dépenses publiques d’investissement social n’intègre pas à ce stade la prévention de la santé, en raison de la difficulté à distinguer ce type de dépenses.
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
Roumanie
Bulgarie
Lettonie
Croatie
Rép.tchèque
Slovaquie
Pologne
Italie
Lituanie
Portugal
Estonie
Espagne
Hongrie
Royaume-Uni
Slovénie
Irlande
Malte
France
Belgique
Allemagne
Chypre
Pays-Bas
Autriche
Finlande
Suède
Danemark
Dépenses d’investissement social Dépenses sociales
(*) Dépenses de protection sociale, d’éducation et de santé.
Source : Eurostat 2014, calculs France Stratégie
6. FRANCE STRATÉGIE
www.strategie.gouv.fr
6
LA NOTE D’ANALYSE
FÉVRIER 2015 - N°25
États membres. Pour l’ensemble de la zone euro, l’effort
de consolidation a été porté à 80 % par la baisse des
dépenses (40 % dans le cas français)11
, essentiellement
sur l’emploi public, la protection sociale et l’investissement
public12
. L’emploi public a diminué en moyenne de 5,4 %
dans la zone euro entre 2009 et 2012, et jusqu’à 20 %
au Luxembourg (17 % au Portugal, 13 % en Grèce). En
matière de coupes dans la dépense sociale, l’effort est
globalement porté par la santé, le logement, les alloca-
tions chômage et les prestations familiales.
La majorité des pays ont engagé des réformes structurelles,
le plus souvent conformes aux orientations ou aux recom-
mandations de l’Union européenne adressées aux pays
placés sous procédure pour déséquilibres excessifs ou
sous surveillance renforcée : augmentation de l’âge de
départ à la retraite, flexibilisation accrue du marché du
travail, baisse des prestations chômage pour rendre le
travail plus attractif, compétition renforcée dans le
domaine des services sanitaires et sociaux13
.
Encadré 3. Les deux temps de la crise
Le premier temps de la crise en 2008-2009 fait suite
à un choc symétrique, la crise financière venue des
États-Unis et issue de l’effondrement des subprimes de
2007. Ce choc exogène a frappé l’ensemble des pays de
l’Union européenne. Pour y faire face, les États membres
ont d’abord réagi par une intervention coordonnée de
nature contracyclique visant à soutenir l’activité et les
revenus des populations les plus vulnérables. En
moyenne, les plans de relance ont injecté l’équivalent de
1 % du PIB dans l’économie européenne. En 2010 se
sont succédé plusieurs chocs asymétriques, avec une
dégradation rapide des finances publiques (en Espagne,
au Portugal, en Grèce, en Irlande) ainsi qu’un effondre-
ment de l’activité de construction et des crédits associés
en Espagne, en Irlande, en Grèce. Ces chocs ont ouvert
sur un deuxième temps de la crise en 2010-2011,
dominé par les difficultés de refinancement de la dette
de ces pays, ainsi que par une déstabilisation de l’Union
économique et monétaire dans son ensemble.
On constate une divergence entre les pays où le revenu
disponible par habitant a continué d’augmenter entre
2008 et 2013 (République tchèque, Belgique, Royaume-
Uni, France, Slovaquie, Allemagne, Finlande, Danemark,
Pologne et Suède — l’Autriche étant proche de la stagna-
tion) et ceux où il a baissé (Pays-Bas, Hongrie, Irlande,
Slovénie, Italie, Estonie, Portugal, Chypre, Espagne,
Lettonie et Grèce).
Dans certains pays, les réformes engagées depuis 2008
ont eu un impact négatif sur le revenu disponible des
ménages, particulièrement en Europe du Sud et en Irlande.
En France, leur impact a été de bien moindre ampleur
(comparable à celui observé au Royaume-Uni), et il
s’explique essentiellement par l’accroissement de la
pression fiscale. À l’inverse, en Allemagne, les réformes, dont
l’allègement de la fiscalité, ont eu un effet globalement
positif sur le revenu disponible (graphique 4)14
.
Graphique 4. Effets des réformes engagées entre
2008 et 2013 sur le revenu disponible des ménages
(taux de croissance et contribution en pourcentage)
Des mesures d’ajustement appliquées à des régimes de
croissance et des modèles socio-fiscaux hétérogènes ont
produit des effets différenciés qui ont pu accroître les
déséquilibres internes à l’Union et à la zone euro. Dans les
pays du Sud, la baisse des revenus primaires dans un
contexte de chômage élevé, associée à la contraction du
crédit et à la réduction des transferts sociaux (notamment
en Grèce), a produit un appauvrissement.
11. Ibrahim (A.) (2012), « Une comparaison des stratégies de consolidation en Europe », Document de travail, n° 2012-06, Centre d’analyse stratégique, juillet, p. 25.
12. Lorach N., Mareuge C. et Merckling C. (2014), « Réduction des dépenses publiques : les leçons de l’expérience », La Note d’analyse, France Stratégie, juillet.
13. OECD (2014), Society at a Glance.
14. Bontout O. et Lokajickova T. (2013), « Social protection budgets in the crisis in the EU », Working Paper, 1/2013, DG Empl, Commission européenne ; De Agostini P.,
Paulus A., Sutherland H. et Tasseva I.V. (2014), « The effect of tax-benefit changes on the income distribution in EU countries since the beginning of the economic
crisis », EUROMOD Working Paper, n° EM 9/14, mai.
Lecture : en Irlande, les mesures prises depuis 2008 ont eu au total un impact à
la baisse de 16,3 % sur le revenu disponible (variation déflatée de l’indice des
prix à la consommation).
Source : EU-SILC, simulation EUROMOD
10
5
0
-5
-10
-15
-20
Irlande
G
rècePortugalEspagneLituanieEstonie
ItalieFranceLettonie
Royaum
e-Uni
A
llem
agne
R
oum
anie
Pensions de retraite
Prestations sans conditions de ressources
Cotisations sociales
Prestations
avec conditions de ressources
Impôts
Effet total sur le
revenu disponible
7. FRANCE STRATÉGIE
www.strategie.gouv.fr
7
La divergence des dépenses sociales
dans l’après-crise
La Commission européenne a estimé la déviation de la
croissance des dépenses publiques de protection sociale
en Europe par rapport à son trend pré-crise à environ – 5 %
en 201215
. Cet ajustement de la trajectoire des dépenses
sociales dans la crise recouvre toutefois des évolutions
divergentes selon les pays. Les évolutions des dépenses
de santé, d’éducation, de politique active du marché du
travail et celles pour l’enfance et la famille sont
emblématiques. Par rapport à l’avant-crise, ces dépenses
diminuent en Europe du Sud (Grèce, Espagne, Portugal,
également Italie), en Irlande et dans certains pays de l’Est
(Lettonie, Roumanie) ; elles continuent de progresser,
voire progressent davantage, dans les pays continen-
taux, les pays nordiques mais aussi en République
tchèque et en Pologne.
Ce schéma est particulièrement marqué en santé et en
éducation. Ces deux postes sont, au sein de la dépense
sociale, ceux qui connaissent les plus gros différentiels de
taux de croissance annuel moyen sur la période 2008-2012
(voir graphiques 5 et 6). Ils distinguent nettement un
groupe essentiellement constitué des pays du Sud de
l’Europe, de l’Irlande, de la Lettonie et de la Roumanie,
dont les taux de croissance annuels moyens sont forte-
ment négatifs, de l’ordre de – 2 % à – 8 %. Parmi ces pays,
certains (Italie, Chypre, Luxembourg, Irlande, Portugal et
Grèce) affichent en 2012 des niveaux de dépenses en
santé par habitant ou en éducation par élève équivalents
ou plus faibles qu’en 2004, alors même que ces niveaux
avaient fortement augmenté entre 2004 et 2008. À
l’inverse, les pays continentaux et d’Europe du Nord ont
conservé une tendance à l’augmentation, mais plus faible
entre 2008 et 2012 qu’entre 2004 et 2008.
La situation de la Grèce est particulièrement défavorable :
les dépenses de santé y ont chuté de 11 % sur la seule
année 2010, les dépenses d’éducation de 33 % entre
2009 et 2013.
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
-10
-8
-6
-4
-2
0
2
4
6
Grèce
Lettonie
Irlande
Portugal
Slovaquie
Espagne
Roumanie
Italie
Chypre
Luxembourg
Estonie
Slovénie
Bulgarie
Pologne
Royaume-Uni
Hongrie
Autriche
Suède
Danemark
France
Lituanie
Malte
Allemagne
Belgique
Rép.tchèque
Finlande
Pays-Bas
Euros
constants
En%
TCAM 2008/2012 Dépense en 2004 (éch. droite)
Dépense en 2008 (éch. droite) Dépense en 2012 (éch. droite)
Note : TCAM : taux de croissance annuel moyen.
Source : Eurostat, calculs France Stratégie
0
5000
10000
15000
20000
25000
-8
-6
-4
-2
0
2
4
6
8
Roumanie
Grèce
Espagne
Portugal
Irlande
Lettonie
Italie
Bulgarie
Royaume-Uni
Hongrie
Danemark
Chypre
Pays-Bas
Slovénie
Luxembourg
Suède
Belgique
Estonie
Finlande
Autriche
France
Lituanie
Rép.tchèque
Allemagne
Pologne
Malte
Slovaquie
Euros
constants
En%
Graphique 6. Évolution des dépenses d’éducation
par élève (2004/2008/2012)
Graphique 5. Évolution des dépenses de santé
par habitant (2004/2008/2012)
TCAM 2008/2012 Dépense en 2004 (éch. droite)
Dépense en 2008 (éch. droite) Dépense en 2012 (éch. droite)
Note : TCAM : taux de croissance annuel moyen.
Source : Eurostat, calculs France Stratégie
15. Commission européenne (2013), EU Employment and Social Situation. Quarterly Review, mars.
8. CONCLUSION
Peut-on conclure à un renversement durable des tendances sociales et de l’emploi en Europe, de la convergence
à la divergence ? En dépit des stratégies communes affichées (Stratégie de Lisbonne, Europe 2020), des modèles
de croissance et sociaux très différents, inégalement soutenables et compatibles, coexistent en Europe. La
diversité tient à la fois aux stratégies de croissance — tirées par la finance, par les exportations et l’innovation, par
la consommation intérieure ou encore par l’attractivité socio-fiscale — et aux modèles sociaux qui leur sont afférents.
Les déséquilibres macroéconomiques révélés par la crise ont conduit à une phase d’ajustement, marquée par la
nécessité de désendettement et de correction des écarts de compétitivité. La voie est étroite pour que les
modalités de sortie de crise ne rompent pas avec les objectifs sociaux et politiques que l’Europe s’est assignés.
Depuis 2010 et dans le cadre des orientations politiques européennes (recommandations et accords spécifiques
par pays), les divergences sociales se sont accrues en Europe. Engagés dans un processus d’ajustement de longue
durée, les pays du Sud sont les plus exposés à un risque d’affaiblissement de leur potentiel de croissance, dont
une érosion de leur capital humain : persistance du chômage et effet d’hystérèse, progression de la mobilité
intracommunautaire des Européens du Sud notamment vers l’Allemagne et le Royaume-Uni16
, réduction des
investissements sociaux et dans l’éducation. Par ailleurs, depuis la crise, les stratégies défensives et non
coopératives parmi les États membres de l’Union et de la zone euro se sont plutôt accentuées, bien au-delà des
pays économiquement les plus en difficulté : entre 2006 et 2014, quatorze pays ont ainsi réduit les prélèvements
sur le capital et le travail pour renforcer leur compétitivité externe17
. Ce mouvement pose question quant au
financement des systèmes de protection sociale et au maintien de standards sociaux élevés en Europe.
Une relance de la convergence sociale supposerait d’être soutenue par une convergence réelle des économies
(dont niveaux de productivité et structures économiques), et non seulement par une convergence nominale (dont
déficits et dettes publiques). Elle invite à des initiatives communes ou mieux coordonnées à l’échelle européenne.
Sont particulièrement à considérer : la mise en place d’un instrument de stabilisation économique pour la zone
euro, pouvant le cas échéant prendre la forme d’une « assurance chômage européenne » (dont les modalités et le
calibrage requièrent des investigations complémentaires) ; des instruments de soutien et d’orientation de
l’investissement public et privé, pour un rééquilibrage des modèles de croissance, une modernisation des États
providence et un comblement des retards en matière d’investissements productifs et sociaux ; enfin, une
coordination des évolutions salariales dans la zone euro18
.
Mots clés : convergence, divergence, Europe sociale, zone euro, ajustement, investissement social.
Premier ministre
RETROUVEZ LES DERNIÈRES ACTUALITÉS
DE FRANCE STRATÉGIE SUR :
www.strategie.gouv.fr CommissariatStrategieProspective @Strategie_Gouv
Directeur de la publication : Jean Pisani-Ferry, commissaire général ; directrice de la rédaction : Selma Mahfouz, commissaire adjointe ; secrétaires de rédaction :
Olivier de Broca, Sylvie Chasseloup ; impression : Commissariat général à la stratégie et à la prospective ; dépôt légal : février 2015 - N° ISSN 1760-5733 ;
contact presse : Jean-Michel Roullé, responsable du service Édition-Communication, 01 42 75 61 37, jean-michel.roulle@strategie.gouv.fr
France Stratégie est un organisme de concertation et de réflexion. Son rôle est de proposer une vision stratégique
pour la France, en expertisant les grands choix qui s’offrent au pays. Son action repose sur quatre métiers :
évaluer les politiques publiques ; anticiper les mutations à venir dans les domaines économiques, sociétaux
ou techniques ; débattre avec tous les acteurs pour enrichir l’analyse ; proposer des recommandations
au gouvernement. France Stratégie joue la carte de la transversalité, en animant un réseau de huit organismes
aux compétences spécialisées.
COMMISSARIAT GÉNÉRAL À LA STRATÉGIE ET À LA PROSPECTIVE - 18, RUE DE MARTIGNAC - 75700 PARIS SP 07 - TÉL. 01 42 75 60 00
16. Jolly C. (2015), « Profils migratoires européens dans la crise », La Note d’analyse, n° 21, France Stratégie, janvier.
17. Passet O. (2013), « Concurrence fiscale en Europe, la reprise des hostilités », Xerfi Synthèse, n° 4, décembre.
18. Pour aller plus loin, Enderlein H. et Pisani-Ferry J. (2014), Réformes, investissement et croissance : un agenda pour la France, l’Allemagne et l’Europe, novembre ;
Boisson-Cohen M. et Palier B. (2014), « Un contrat social pour l’Europe et la zone euro : priorités et pistes d’action », La Note d’analyse, n° 19, France Stratégie, décembre.