1. Les oiseaux (ou classe des Aves) sont des vertébrés tétrapodes ailés appartenant
au clade des dinosaures. S'il existe près de 10 000 espèces d'oiseaux, très différentes tant par
leur écologie que par leurs comportements, chacune d'elles présente un ensemble commun de
caractéristiques évidentes permettant de les regrouper. Les oiseaux ont notamment un bec,
des plumes, des ailes et pondent des œufs.
Les oiseaux sont remarquables par leur faculté à voler, à quelques exceptions près
(struthioniformes, manchots…), d'autant que cette caractéristique est particulièrement rare chez les
vertébrés. Ils peuplent tous les milieux, des glaces de l'Antarctique aux forêts équatoriales et aux
déserts. Ce fait a été rendu possible grâce à des adaptations anatomiques, physiologiques et
comportementales (en particulier le phénomène migratoire) variées. Toutes ces caractéristiques sont
étudiées par les ornithologues.
La nécessité de répertorier au niveau mondial les très nombreux oiseaux a nécessité rapidement la
création de noms scientifiques. Un nom scientifique international a été attribué à chacun d'eux et le
latin a été préféré pour cela. En français, les noms vernaculaires sont donc souvent accompagnés
d'un nom binomial en latin, de portée mondiale, écrit en italique, et construit selon un code précis,
le Code international de nomenclature zoologique.
Initialement, la langue française disposait, pour désigner les oiseaux, de noms génériques basés
uniquement sur la morphologie
comme rapace, vautour, échassier, canard, perroquet, hirondelle, oie, cygne, etc. ou sur leur usage
tels volaille ou sauvagine ; certains de ces termes ne désignant pas les mêmes oiseaux d'une région à
l'autre. Puis avec l'apparition de la systématique, les ornithologues ont créé des noms davantage
basés sur l'anatomie pour faire des regroupements adaptés à un classement taxinomique. Ceux-ci
sont passés dans le langage courant, mais beaucoup se sont avérés polyphylétiques, par exemple
e
palmipède. Au cours du XX siècle, la classification a évolué en regroupant les différentes espèces
selon des affinités plus subtiles. Une autre révolution dans la taxinomie s'est produite au cours
des années 1990, avec l'apparition d'une classification basée sur lagénétique, en l'occurrence des
techniques d'hybridation de l'ADN. Celle-ci est dans l'ensemble acceptée en Amérique tandis que les
réticences sont plus importantes en Europe.
Contrairement à la plupart des autres animaux, chacune des espèces d'oiseaux dispose d'un nom
scientifique français normalisé unique attribué par la Commission internationale des noms français
des oiseaux. Ces noms scientifiques normalisés en français n'ont pas le rayonnement mondial
des noms scientifiques en latin.