2. Ronan GUILLAMET
ronan@meziant.biz
• Consultant en architecture IT et en développement depuis 14 ans.
• Agiliste convaincu, pratiquant la méthode Scrum et Kanban.
• 7 ans d’expérience dans le secteur de l’énergie.
!2
Disclaimers
• Vocabulaire Français / Anglais
• Outils présentés
6. Quelques statistiques
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Source : PMI's Pulse of the profession study « Capturing the value of project management » 2015
Sur 3000 organisations (petites, grandes, tous secteurs, tous pays)
39% des projets aboutissent (livrés dans les délais dans le respect du
budget et des fonctionnalités requises).
43% des projets sont livrés en rencontrant des problèmes
18% échouent (abandonnés ou non utilisés)
7. Les grandes étapes
Cahier des charges.
Comprendre les exigeances métiers et les analyser en terme de fonctionnalités.
Proposer une architecture répondant aux besoins fonctionnels (métiers) et non fonctionnels (sécurité,
performance…).
Planification
Réalisation
Tests
Déploiement
Maintenance
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9. Waterfall
• Approche séquentielle et systématique.
• Pas ou peu d’intéractions avec le clients qui
réceptionnera le projet à date fixée par le
contrat.
• Tout doit être prévu dans les moindres détails.
Ainsi, le client doit savoir exactement ce qu’il
veut.
• Ne prend pas en compte les changements de
périmètres qui pourraient intervenir en cours
de réalisation.
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10. Points positifs
Convient pour les projets long terme évoluant dans
un marché stable comme
La fabrication de composants électroniques
La fabrication de voitures
L’industrie du jeux video
Simple a mettre en oeuvre, logique, intuitif et
structuré
Facilite (théoriquement) l’estimation du budget, du
temps et des ressources nécessaires
!10
https://unsplash.com/photos/FG1h_fj9WHc
11. Points négatifs
Manque de flexibilité
Risques importants de déception des clients si la réalisation ne
correspond pas finalement aux besoins réels.
Risque important de dépassement des coûts. Chaque changement
peut remettre en cause le planning puisque chaque étape est
concerné par le moindre changement.
!11
13. Aujourd’hui, la réalité de nombreux marchés…
!13
Les sociétés doivent s’adapter de plus en plus vite à la réalité des
marchés.
Les sociétés doivent s’adapter rapidement aux changements de
législation.
Dans beaucoup de secteurs très concurrentiels, la notion de Time to
Market est essentielle : être présent avant les autres.
Dans ces conditions, les clients ne savent pas exactement ce qu’ils
veulent parce qu’ils explorent de nouvelles manières d’aborder leurs
marchés grâce à l’essort de la tech (data driven, machine learning, AI).
14. Le triangle du projet
Budget Périmètre (fonctionalités)
Temps
Un projet consiste à développer
des fonctionnalités dans une
limite de temps et de budget.
Sur le terrain, on s’aperçoit qu’il
est très difficile de fixer ces 3
paramètres.
!14
15. Business IT
• On a tendance souvent à opposer “Business” et “IT”…
• “Le Business” désigne les personnes qui ont la connaissance métier et
“l’IT” désigne les informaticiens qui réalise la solution.
• C’est vrai que sur le terrain, ce sont des gens qui ont des profils très
différents, qui n’ont pas les mêmes motivations.
!15
Ce sont souvent les incompréhensions et le manque de communication
entre ces personnes qui sont a l’origine de leurs échecs
18. Historique
• 1886 - Première utilisation de la métaphore de la mêlée dans une publication intitulée The
New Product Development Game par Hirotaka Takeuchi et Ikujira Nonaka.
• 1991 - La méthode RAD : amène pour la première fois les notions itératif, incrémental et
adaptatif.
• 1995 - Ken Schwaber et Jeff Sutherland présente les grands principes de la méthodologie
Scrum
• 1999 - Extreme Programming (XP) : met en avant des pratiques de développement et non
organisationnelles.
• 2001 - Sortie du Manifeste agile, texte rédigé par 17 experts en développement logiciel
estimant que la méthode Waterfall n’était plus en phase avec les exigences de beaucoup
d’organisations.
• 2002 - La méthodologie Scrum est décrite en détails dans le livre Agile Software Development
with Scrum par Ken Schwaber et Mike Beedle
!18
19. Facile à comprendre et intuitif, non ?
!19
Mais en pratique, au quotidien ce sont des principes difficiles
à mettre en oeuvre car ils nous demandent d’agir sur notre
comportement.
23. !23
Scrum master
Est le liant entre tous les membres de l’équipe. C’est un facilitateur, un coach
pour les membres de son équipe pour les guider dans leurs rôles respectifs.
C’est lui qui représente l’équipe auprès des autres équipes et de la hiérarchie.
A une autorité sur l’application de la méthodologie Scrum
N’est pas un manager!
C’est un “servant leader” : Il se met à la disposition de l’équipe pour
organiser les rituels et maintenir les délivrables
garantir que l’équipe puisse avancer sereinement sans pressions externes
de maintenir une vélocité optimale en taclant les points de blocages
24. !24
Equipe de développement
L’équipe de développement est auto-organisée et choisi la
façon d’accomplir le travail.
L’équipe est pluri-disciplinaire
Composée de 3 à 7 développeurs
L’équipe s’engage a délivrer un produit en fin de sprint
25. !25
Product Owner (PO)
C’est la voix du client, en capturant ses besoins et ses attentes.
Il est responsable de traduire les besoins du clients en fonctionnalités
claires que l’équipe de développement peut estimer et tester : les user
stories.
Le PO se met au service de l’équipe de développement pour clarifier la
teneur des User Stories
26. !26
Key users
Ce sont des utilisateurs sélectionnés et qui vont représenter l’ensemble
des utilisateurs.
Leur implication est essentielle dans la phase de capture des besoins
mais aussi lorsqu’un incrément (le produit d’un sprint) doit être
démontré.
27. Les rituels Scrum
!27
• Ce sont des rencontres codifiées entres tous les intervenants d’un projet.
• Chaque rituel a un objectif précis et produit un ou plusieurs délivrables
• Les rituels Scrum sont :
Le sprint planning meeting
Le daily standup
La revue de sprint
La retrospective
31. Le PO a la charge d’établir un product backlog
!31
https://unsplash.com/photos/mh0j74mGeco
• Le product backlog garde tous les
besoins clients exprimés au PO.
• Le PO a la responsabilité de prioriser
le product backlog.
• Seules les stories “complète”
intégreront le sprint.
32. Les stories
Les stories représentent les fonctionnalités
qui doivent être développées. Elles expriment
une idée et répondent à un besoin du client.
!32
https://unsplash.com/photos/mh0j74mGeco
Les stories contiennent les informations
minimales pour que la charge de travail soit
raisonnablement estimées par l’équipe.
33. “En tant que client, je veux suivre ma consommation
afin de maitriser mon budget”
!33
Critères I.N.V.E.S.T d’une story :
Independent
Negociable
Valuable
Estimable
Small
Testable
Critères 3C d’une story :
Card : la story est écrite
sur une carte
Conversation : Le détail
de la story est discutée
Confirmation : des critères
d’acceptation sont
formulés.
Qui et Quand ?
Tout le monde est
légitime pour écrire une
story qui alimentera le
product backlog. Le PO
valide sa pertinence.
N’importe quand
34. !34
https://unsplash.com/photos/mh0j74mGeco
DOR - Definition Of Ready
Quels sont les critères
permettant d’affirmer qu’une
“user story” est prête à être
développée.
DOD - Definition Of Done
Quels sont les critères
permettant d’affirmer qu’une
“user story” est réalisée.
Délivrable de l’équipe
35. !35
https://burst.shopify.com/photos/tech-group-meeting-flatlay
Sprint planning
• Marque le début d’un sprint.
• Organisé par le Scrum master
• Le PO a la responsabilité d’alimenter le
contenu du sprint (sprint backlog)
• Dialogue entre le PO et l’équipe pour estimer
au mieux les stories.
• L’estimation des stories est réalisée en Story
Points.
• Tout le monde doit être d’accord sur les
estimations avant de commencer le sprint.
36. !36
https://unsplash.com/photos/mh0j74mGeco
Le sprint backlog
• Le sprint backlog accueille toutes les User
stories qui seront réalisées lors d’un
sprint.
• Il est créé à l’occasion du Sprint planning
meeting.
• La taille du Sprint backlog est négocié
avec l’équipe en fonction du nombre de
story points que l’équipe est capable de
traiter sur la durée d’un sprint.
• Dès que le sprint commence, le Sprint
backlog ne doit plus changer.
41. !41
https://unsplash.com/photos/r6FbzziRN88
Daily standup
• C’est le rituel le plus connu de Scrum
• 3 questions pour chaque membre :
Qu’est ce que j’ai réalisé depuis le dernier standup
meeting ?
Qu’est ce que j’ai planifié jusqu’au prochain standup
meeting ?
Y a t’il quelque chose qui ralenti ou bloque ma
progression ?
• Debout
• 15 minutes max!
• Seuls le SM et les développeurs peuvent prendre la
parole
43. !43
https://unsplash.com/photos/mh0j74mGeco
L’équipe a pris l’engagement à
l’issue du sprint de délivrer un
produit, le product increment.
L’équipe s’engage à tenir à jour les
scrum boards (physique et virtuel).
Ainsi n’importe qui de l’organisation
peut constater l’avancement du
Sprint.
Délivrables de l’équipe
47. !47
https://unsplash.com/photos/bzdhc5b3Bxs
La revue de sprint (shippable product)
• C’est un moment de démonstration des
fonctionnalités développées pendant le Sprint.
• L’audience est idéalement composée du
sponsor, des utilisateurs clés, et de toute
personne concernée par le produit.
• Le PO rappel le contexte et l’objectif du Sprint
• Le Scrum Master fait le point sur le déroulement
du Sprint en présentant le burndown chart.
• Les membres de l’équipe réalisent la démo. Si
la démonstration n’est pas satisfaisante, la
story doit être réouverte.
49. !49
La revue de sprint
• Jira pour présenter les stories
à démontrer et présenter le
burndown chart
• La démonstration se réalise
sur le produit en live (pas de
slides ppt!)
Les outils
51. !51
Vélocité et planification
• Le calcul de la vélocité et l’activité de product backlog grooming
permettent au PO de planifier les sprints à venir.
• Le product backlog grooming est une activité récurrente consitant
à affiner, séparer, (re)prioritiser, nettoyer, estimer (grossièrement)
les user stories.
• Si une équipe est capable de traiter 50 story points, alors le PO
peut planifier des sprints d’une capacité de 50 story points.
52. !52
La rétrospective
Chaque membre s’exprime sur ce
qui a été et ce qui n’a pas été
durant le sprint.
C’est un rituel qui ne concerne que
l’équipe. C’est un moment qui peut
être émotionnel mais toujours dans
un esprit constructif.
C’est l’opportunité pour l’équipe
d’améliorer sa vélocité pour les
prochains sprints.
57. Kanban
!57
https://www.atlassian.com/agile/kanban/boards
• Kanban est une méthodologie qui s’applique aux
développements continus.
• Kanban est moins prescriptif que Scrum
• La notion de WIP (Work In Progress) Limit est centrale.
• La métrique importante est le Cycle time = temps
moyen entre la première colonne et la dernière colonne.
• Pour être efficace, les colonne du Kanban doivent
s’adapter à la réalité du terrain (exit Todo/Doing/Done).
• Le flux Kanban peut changer n’importe quand et les
éléments peuvent être ajoutés ou supprimés en
fonction des priorités.
59. !59
L’écriture des user stories doit être bien maitrisée. Une story qui est mal
écrite est difficile à estimer et à réaliser.
Les standup ne doivent pas durer plus de 15 minutes.
Attention l’agilité requiert une équipe stable. Si la composition de l’équipe
change d’un sprint à l’autre, le Scrum mater ne pourra jamais mesurer la
vélocité.
Lorsqu’un sprint a commencé, tout doit être mis en oeuvre pour ne pas en
changer son contenu.
Souvent les équipes ne font pas de rétrospectives. C’est une occasion
manquée d’amélioration des sprints suivants.
Un board Kanban sans WIP limit n’a pas d’intérêt.
62. !62
Les niveaux de maturité de l’agilité d’une organisation
Adopter une méthodologie
Coaching
Appliquer les principes agiles aux objectifs personnels
Adopter une stratégie d’entreprise agile
Utilisation de
techniques agiles.
L’agilité est seulement
présente dans certaines
parties de l’organisation.
Suivi et application des
principes agiles pour toutes
les initiatives de l’entreprise
Suivi et application des
principes agiles pour toutes
les initiatives de l’entreprise
Suivi et application des
principes agiles pour toutes
les initiatives de l’entreprise