Knight Frank explore pour la première fois le sujet des locaux d’enseignement, pan souvent méconnu de l’immobilier mais dont l’importance ne cessera de croître dans les prochaines années.
Projet de structure du rapport - Concertation sur l'insertion professionnelle...France Stratégie
Lors de la sixième séance du groupe de travail sur l’insertion professionnelle des jeunes, le projet de structure du rapport final a été discuté. Il s'agit d'un document de travail non-définitif.
Éducation : l'enseignement public beaucoup plus cher que le privéFondation iFRAP
Nos premiers chiffrages issus des données statistiques du ministère de l'Éducation nationale font ainsi apparaître que l'enseignement public serait entre 30 et 40 % plus cher que le privé, même en intégrant les dépenses des familles, pour des résultats sensiblement similaires – voire meilleurs – dans le privé.
Question : d'où viennent ces écarts très importants ?
Certainement d'une addition de facteurs qui renchérissent fortement l'enseignement public par rapport à l'enseignement privé sous contrat. Nous avons cherché à montrer et expliquer la nature de ces écarts, en consultant les meilleurs experts des enseignements public et privé sur ce sujet. Plusieurs pistes d'explications de l'écart de dépenses sont possibles : les salaires, les retraites, les investissements... Nous avons suivi ces pistes afin d'expliquer l'écart de coût entre enseignement public et enseignement privé. Au final : 1.951 euros de surdépense par élève du premier degré et 2.788 euros de surdépense dans le second degré. En cause : le coût des retraites publiques ; des investissements plus importants pour les écoles, collèges et lycées publics et le coût des personnels techniques dans le public.
Mais même en supprimant ces « biais », l'enseignement public reste 1.313 euros plus cher dans le premier degré et 721 euros plus cher dans le second degré.
A lire dans ce dossier :
- Comparaison des retraites des enseignants du public et du privé
- Le coût de l'enseignement pour les familles
- Le financement de l'éducation par les collectivités locales
- Les propositions de la Fondation iFRAP
Les transitions entre la formation et l’emploi : quels sont les obstacles et ...France Stratégie
Les transitions entre la formation et l’emploi : quels sont les obstacles et facteurs de réussite ? Des enjeux d’insertion différenciés selon le niveau de diplôme (à 3 ans taux d’emploi des non diplômés deux fois inférieur à celui des diplômés du supérieur court – moindre accès à l’emploi stable)
La transition vers l’emploi ne s’effectue plus uniquement en fin de cursus mais elle est de plus en plus intégrée dans les cursus éducatifs (stages, apprentissage) professionnalisation croissante de notre système éducatif
Cette professionnalisation n’a pas forcément bénéficié aux jeunes qui en avaient le plus besoin
Le diplôme reste un rempart contre le chômage mais ce qui joue aussi c’est la manière dont il est acquis (apprentissage vs scolaire) et sa spécialité
Enjeux dépassent la question adéquation formation/emploi et interrogent plus globalement la place du diplôme en France et les compétences que doivent posséder les jeunes pour s’insérer dans l’emploi
Knight Frank explore pour la première fois le sujet des locaux d’enseignement, pan souvent méconnu de l’immobilier mais dont l’importance ne cessera de croître dans les prochaines années.
Projet de structure du rapport - Concertation sur l'insertion professionnelle...France Stratégie
Lors de la sixième séance du groupe de travail sur l’insertion professionnelle des jeunes, le projet de structure du rapport final a été discuté. Il s'agit d'un document de travail non-définitif.
Éducation : l'enseignement public beaucoup plus cher que le privéFondation iFRAP
Nos premiers chiffrages issus des données statistiques du ministère de l'Éducation nationale font ainsi apparaître que l'enseignement public serait entre 30 et 40 % plus cher que le privé, même en intégrant les dépenses des familles, pour des résultats sensiblement similaires – voire meilleurs – dans le privé.
Question : d'où viennent ces écarts très importants ?
Certainement d'une addition de facteurs qui renchérissent fortement l'enseignement public par rapport à l'enseignement privé sous contrat. Nous avons cherché à montrer et expliquer la nature de ces écarts, en consultant les meilleurs experts des enseignements public et privé sur ce sujet. Plusieurs pistes d'explications de l'écart de dépenses sont possibles : les salaires, les retraites, les investissements... Nous avons suivi ces pistes afin d'expliquer l'écart de coût entre enseignement public et enseignement privé. Au final : 1.951 euros de surdépense par élève du premier degré et 2.788 euros de surdépense dans le second degré. En cause : le coût des retraites publiques ; des investissements plus importants pour les écoles, collèges et lycées publics et le coût des personnels techniques dans le public.
Mais même en supprimant ces « biais », l'enseignement public reste 1.313 euros plus cher dans le premier degré et 721 euros plus cher dans le second degré.
A lire dans ce dossier :
- Comparaison des retraites des enseignants du public et du privé
- Le coût de l'enseignement pour les familles
- Le financement de l'éducation par les collectivités locales
- Les propositions de la Fondation iFRAP
Les transitions entre la formation et l’emploi : quels sont les obstacles et ...France Stratégie
Les transitions entre la formation et l’emploi : quels sont les obstacles et facteurs de réussite ? Des enjeux d’insertion différenciés selon le niveau de diplôme (à 3 ans taux d’emploi des non diplômés deux fois inférieur à celui des diplômés du supérieur court – moindre accès à l’emploi stable)
La transition vers l’emploi ne s’effectue plus uniquement en fin de cursus mais elle est de plus en plus intégrée dans les cursus éducatifs (stages, apprentissage) professionnalisation croissante de notre système éducatif
Cette professionnalisation n’a pas forcément bénéficié aux jeunes qui en avaient le plus besoin
Le diplôme reste un rempart contre le chômage mais ce qui joue aussi c’est la manière dont il est acquis (apprentissage vs scolaire) et sa spécialité
Enjeux dépassent la question adéquation formation/emploi et interrogent plus globalement la place du diplôme en France et les compétences que doivent posséder les jeunes pour s’insérer dans l’emploi
C’était une des onze mesures pour la jeunesse promises par le gouvernement au printemps 2016. La concertation en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes, lancée en septembre dernier, s’est conclue mardi 24 janvier 2017 par la remise d’un rapport de diagnostic à la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.
En savoir plus :
http://strategie.gouv.fr/publications/linsertion-professionnelle-jeunes
L'apprentissage, un vaccin contre le chômage des jeunes - RésuméHortense Billot
Présentant une comparaison inédite des systèmes français et allemand d’apprentissage, cette étude formule des propositions pour amener davantage de jeunes vers l’apprentissage, augmenter la capacité des entreprises à les accueillir et à les former dans de bonnes conditions.
Libérer nos écoles, nos collèges et nos lycéesFondation iFRAP
En juillet dernier, une hausse du budget éducation de 2 milliards d’euros a été annoncée pour 2017. Une annonce qui résume bien la politique éducative des derniers gouvernements successifs : le saupoudrage de chèques, c’est la seule solution quand on ne veut pas lancer les réformes nécessaires et qu’on craint des grèves d’enseignants particulièrement médiatisées. Et pourtant, plus personne n’est satisfait : ni élèves, ni enseignants, ni parents d’élèves. Tous se plaignent des classes surchargées. Et pourtant, 855 028 enseignants, cela revient à compter 15,3 élèves par enseignant. Tous se plaignent du manque de moyens. Et pourtant, en comparant la dépense d’éducation des enseignements public et privé, on constate que ce dernier produit le même résultat pour 34,5 milliards d’euros de moins. La vérité, c’est que la France a fait le choix d’une fausse décentralisation. On a multiplié les strates, les niveaux de décision avec l’État qui emploie les enseignants aux travers de ses 30 académies (et 17 nouvelles régions académiques !) et 97 directions académiques. Les communes ont en charge uniquement les bâtiments des écoles et leurs effectifs techniques, les départements pour leur part, les bâtiments des collèges et les transports d’élèves handicapés, les régions supervisent les bâtiments des lycées et les effectifs techniques, une partie de la formation en alternance, des lycées professionnels et des transports scolaires… Une organisation unique en son genre et que personne ne nous envie. La réforme de notre système éducatif est une question capitale à laquelle les gouvernements n’ont pas voulu s’atteler. Plus inquiétant, pour l’instant on entend trop peu les candidats à la présidence de la République proposer vraiment des réformes structurelles.
Pourtant, si nous voulons un système éducatif dont les résultats ne s’enfoncent plus année après année, les maîtres mots doivent être :
La décentralisation du pilotage de l’Éducation au niveau des régions et des communes ;
La responsabilisation des chefs d’établissement qui doivent devenir les vrais managers des équipes ;
L’autonomisation grandissante des établissements sur la gestion RH et la gestion du budget ;
La délégation de gestion des établissements publics doit être possible quand les décideurs locaux le souhaitent ;
La suppression du « plafond de verre » des accords Lang-Couplet (1993) qui fixent les moyens du privé sous contrat à 20 % du budget global de l’action éducatrice de l’État ;
L’innovation en encourageant la créativité pédagogique des enseignants et en facilitant la création d’écoles hors contrat.
Avec une forte tendance à reproduire les inégalités sociales et avec des performances globales qui ne dépassent pas celles de la moyenne des pays de l’OCDE, le système éducatif français ne parvient aujourd’hui ni à tenir la promesse républicaine d’égalité et d’émancipation, ni à doter tous les jeunes des compétences nécessaires pour maintenir notre niveau de vie dans un contexte de compétition économique aiguisée. Que faut-il changer dans l’École pour qu’elle fasse progresser l’ensemble des élèves et réduise le poids des déterminismes sociaux ? Faut-il investir davantage ? Enseigner autrement ?
Avec une baisse de 8 %, c’est-à-dire - 24.000 jeunes, l’apprentissage a connu en 2013 un recul historique.
Si la crise a évidemment joué un rôle négatif, ce décrochage s’explique avant tout par les six erreurs accumulées du Gouvernement en la matière.
Mais au-delà de la conjoncture, cette situation dramatique pour les jeunes et les entreprises doit être l’occasion de lancer, enfin, une réflexion en profondeur et une action en vue de refondre l’apprentissage durablement pour en faire à tous niveaux et pour chaque jeune une voie pédagogique d’excellence, une voie pédagogique recherchée.
Depuis le début des années 2000 en effet, les gouvernements n’ont eu de cesse de vanter ses mérites. Pourtant, mis à part dans les niveaux supérieurs, l’apprentissage a stagné depuis 15 ans, et même reculé depuis l’année dernière. Force est de constater qu’au-delà de la conjoncture économique et des politiques conduites, des facteurs structurels de blocage sont à l’oeuvre.
La volonté du MEDEF, c’est d’identifier ces blocages et de soumettre au débat des propositions pour les surmonter.
Les entreprises, notamment dans le cadre du pacte de responsabilité, sont prêtes à s’investir davantage dans la formation des jeunes en apprentissage. C’est leur nécessaire contribution à l’intérêt général, c’est leur intérêt économique impératif.
Encore faut-il leur en donner les moyens, c’est-à-dire la liberté, de le faire.
Tel est l’objet du présent document : formuler des propositions esquissant un nouveau modèle d’apprentissage fondé sur les besoins des jeunes et des entreprises, pour donner à plus de jeunes la chance de réussir par l’apprentissage, pour donner à plus d’entreprises l’opportunité d’utiliser ce levier formidable de compétitivité.
Le MEDEF veut également, à travers sa réflexion, contribuer positivement au pacte de responsabilité proposé par le Gouvernement : si les premières discussions ou négociations de branche relatives au pacte de responsabilité mettent toutes en lumière une tendance à la baisse de l’alternance et de l’apprentissage
en particulier, cette tendance n’a rien de fatal. Nous en avons la forte conviction et volonté.
Il est possible de la corriger rapidement, par une réforme structurelle d’une part et des mesures d’urgence d’autre part.
Si ces conditions sont remplies, alors les branches seront en situation de s’engager, positivement, dans le cadre du pacte de responsabilité, des objectifs chiffrés en matière d’apprentissage.
L’apprentissage est un atout et une force pour notre jeunesse et nos entreprises.
L’article que nous présentons dans ce numéro d’Opinions et Débats va à l’encontre des idées
reçues. Idées que nous avons tous, puisqu’elles portent sur l’une des pierres angulaires de
notre société : l’école. Il démontre comment ses manquements, ses défauts, conduisent des
pans entiers de la jeunesse, génération après génération, à se retrouver marginalisés : ni à
l’école, ni en formation et encore moins en entreprise
Dossier de présentation - L'insertion professionnelle des jeunesFrance Stratégie
C’était une des onze mesures pour la jeunesse promises par le gouvernement au printemps 2016. La concertation en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes, lancée en septembre dernier, s’est conclue mardi 24 janvier 2017 par la remise d’un rapport de diagnostic à la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.
En savoir plus :
http://strategie.gouv.fr/publications/linsertion-professionnelle-jeunes
L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en FranceCollectif PAPERA
Comme les éditions précédentes, cette 6e édition de L’état de l’enseignement supérieur et de la recherche présente un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en oeuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 45 fiches présente sur double page au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires,
les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet. Ces données sont issues des services statistiques ministériels de différents ministères (MESR, MEN, MEFI…) mais aussi d’autres organismes comme le CEREQ, l’OVE, l’INSEE, l’OST ou l’OCDE. (...) - MESR, n°6, février 2013
L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (n°6 - février 2013)Collectif PAPERA
La 6e édition de l'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche présente un état des lieux annuel et chiffré du système français d'enseignement supérieur et de recherche, ses évolutions, les moyens mis en oeuvre et leurs résultats. Ces données sont issues des services statistiques ministériels de différents ministères (M.E.S.R., MEN, MEFI...) mais aussi d'autres organismes comme le CEREQ, l'O.V.E., l'INSEE, l'O.S.T. ou l'O.C.D.E.
Investir dans l'internationalisation de l'enseignement supérieurFrance Stratégie
Les processus d’internationalisation sont de plus en plus au cœur des systèmes d’enseignement supérieur (mobilité des étudiants et des formations, Moocs). Cette note d'analyse dresse les enjeux pour l’enseignement supérieur français et propose une réforme au service de l’amélioration de sa qualité.
Pour une société apprenante - propositions pour une stratégie nationale de l...Collectif PAPERA
Inscrite dans la loi pour l’enseignement supérieuret la recherche du 22 juillet 2013, la stratégie nationale de l'enseignement supérieur (StraNES) a pour ambition de définir les objectifs nationaux engageant l'avenir à l'horizon des 10 prochaines années et de proposer les moyens de les atteindre. Cette page présente le rapport de propositions issu d'une large concertation.
Observatoire de l'aide française à l'éducation : une réalité encore décevant...Léa Rambaud
La Coalition Education publie l’édition 2016 de l’Observatoire de l’aide publique française à l’éducation dans les pays en développement, un outils d'information et de plaidoyer que nous avons à coeur de renouveler chaque année.
C’était une des onze mesures pour la jeunesse promises par le gouvernement au printemps 2016. La concertation en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes, lancée en septembre dernier, s’est conclue mardi 24 janvier 2017 par la remise d’un rapport de diagnostic à la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.
En savoir plus :
http://strategie.gouv.fr/publications/linsertion-professionnelle-jeunes
L'apprentissage, un vaccin contre le chômage des jeunes - RésuméHortense Billot
Présentant une comparaison inédite des systèmes français et allemand d’apprentissage, cette étude formule des propositions pour amener davantage de jeunes vers l’apprentissage, augmenter la capacité des entreprises à les accueillir et à les former dans de bonnes conditions.
Libérer nos écoles, nos collèges et nos lycéesFondation iFRAP
En juillet dernier, une hausse du budget éducation de 2 milliards d’euros a été annoncée pour 2017. Une annonce qui résume bien la politique éducative des derniers gouvernements successifs : le saupoudrage de chèques, c’est la seule solution quand on ne veut pas lancer les réformes nécessaires et qu’on craint des grèves d’enseignants particulièrement médiatisées. Et pourtant, plus personne n’est satisfait : ni élèves, ni enseignants, ni parents d’élèves. Tous se plaignent des classes surchargées. Et pourtant, 855 028 enseignants, cela revient à compter 15,3 élèves par enseignant. Tous se plaignent du manque de moyens. Et pourtant, en comparant la dépense d’éducation des enseignements public et privé, on constate que ce dernier produit le même résultat pour 34,5 milliards d’euros de moins. La vérité, c’est que la France a fait le choix d’une fausse décentralisation. On a multiplié les strates, les niveaux de décision avec l’État qui emploie les enseignants aux travers de ses 30 académies (et 17 nouvelles régions académiques !) et 97 directions académiques. Les communes ont en charge uniquement les bâtiments des écoles et leurs effectifs techniques, les départements pour leur part, les bâtiments des collèges et les transports d’élèves handicapés, les régions supervisent les bâtiments des lycées et les effectifs techniques, une partie de la formation en alternance, des lycées professionnels et des transports scolaires… Une organisation unique en son genre et que personne ne nous envie. La réforme de notre système éducatif est une question capitale à laquelle les gouvernements n’ont pas voulu s’atteler. Plus inquiétant, pour l’instant on entend trop peu les candidats à la présidence de la République proposer vraiment des réformes structurelles.
Pourtant, si nous voulons un système éducatif dont les résultats ne s’enfoncent plus année après année, les maîtres mots doivent être :
La décentralisation du pilotage de l’Éducation au niveau des régions et des communes ;
La responsabilisation des chefs d’établissement qui doivent devenir les vrais managers des équipes ;
L’autonomisation grandissante des établissements sur la gestion RH et la gestion du budget ;
La délégation de gestion des établissements publics doit être possible quand les décideurs locaux le souhaitent ;
La suppression du « plafond de verre » des accords Lang-Couplet (1993) qui fixent les moyens du privé sous contrat à 20 % du budget global de l’action éducatrice de l’État ;
L’innovation en encourageant la créativité pédagogique des enseignants et en facilitant la création d’écoles hors contrat.
Avec une forte tendance à reproduire les inégalités sociales et avec des performances globales qui ne dépassent pas celles de la moyenne des pays de l’OCDE, le système éducatif français ne parvient aujourd’hui ni à tenir la promesse républicaine d’égalité et d’émancipation, ni à doter tous les jeunes des compétences nécessaires pour maintenir notre niveau de vie dans un contexte de compétition économique aiguisée. Que faut-il changer dans l’École pour qu’elle fasse progresser l’ensemble des élèves et réduise le poids des déterminismes sociaux ? Faut-il investir davantage ? Enseigner autrement ?
Avec une baisse de 8 %, c’est-à-dire - 24.000 jeunes, l’apprentissage a connu en 2013 un recul historique.
Si la crise a évidemment joué un rôle négatif, ce décrochage s’explique avant tout par les six erreurs accumulées du Gouvernement en la matière.
Mais au-delà de la conjoncture, cette situation dramatique pour les jeunes et les entreprises doit être l’occasion de lancer, enfin, une réflexion en profondeur et une action en vue de refondre l’apprentissage durablement pour en faire à tous niveaux et pour chaque jeune une voie pédagogique d’excellence, une voie pédagogique recherchée.
Depuis le début des années 2000 en effet, les gouvernements n’ont eu de cesse de vanter ses mérites. Pourtant, mis à part dans les niveaux supérieurs, l’apprentissage a stagné depuis 15 ans, et même reculé depuis l’année dernière. Force est de constater qu’au-delà de la conjoncture économique et des politiques conduites, des facteurs structurels de blocage sont à l’oeuvre.
La volonté du MEDEF, c’est d’identifier ces blocages et de soumettre au débat des propositions pour les surmonter.
Les entreprises, notamment dans le cadre du pacte de responsabilité, sont prêtes à s’investir davantage dans la formation des jeunes en apprentissage. C’est leur nécessaire contribution à l’intérêt général, c’est leur intérêt économique impératif.
Encore faut-il leur en donner les moyens, c’est-à-dire la liberté, de le faire.
Tel est l’objet du présent document : formuler des propositions esquissant un nouveau modèle d’apprentissage fondé sur les besoins des jeunes et des entreprises, pour donner à plus de jeunes la chance de réussir par l’apprentissage, pour donner à plus d’entreprises l’opportunité d’utiliser ce levier formidable de compétitivité.
Le MEDEF veut également, à travers sa réflexion, contribuer positivement au pacte de responsabilité proposé par le Gouvernement : si les premières discussions ou négociations de branche relatives au pacte de responsabilité mettent toutes en lumière une tendance à la baisse de l’alternance et de l’apprentissage
en particulier, cette tendance n’a rien de fatal. Nous en avons la forte conviction et volonté.
Il est possible de la corriger rapidement, par une réforme structurelle d’une part et des mesures d’urgence d’autre part.
Si ces conditions sont remplies, alors les branches seront en situation de s’engager, positivement, dans le cadre du pacte de responsabilité, des objectifs chiffrés en matière d’apprentissage.
L’apprentissage est un atout et une force pour notre jeunesse et nos entreprises.
L’article que nous présentons dans ce numéro d’Opinions et Débats va à l’encontre des idées
reçues. Idées que nous avons tous, puisqu’elles portent sur l’une des pierres angulaires de
notre société : l’école. Il démontre comment ses manquements, ses défauts, conduisent des
pans entiers de la jeunesse, génération après génération, à se retrouver marginalisés : ni à
l’école, ni en formation et encore moins en entreprise
Dossier de présentation - L'insertion professionnelle des jeunesFrance Stratégie
C’était une des onze mesures pour la jeunesse promises par le gouvernement au printemps 2016. La concertation en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes, lancée en septembre dernier, s’est conclue mardi 24 janvier 2017 par la remise d’un rapport de diagnostic à la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.
En savoir plus :
http://strategie.gouv.fr/publications/linsertion-professionnelle-jeunes
L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en FranceCollectif PAPERA
Comme les éditions précédentes, cette 6e édition de L’état de l’enseignement supérieur et de la recherche présente un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en oeuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 45 fiches présente sur double page au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires,
les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet. Ces données sont issues des services statistiques ministériels de différents ministères (MESR, MEN, MEFI…) mais aussi d’autres organismes comme le CEREQ, l’OVE, l’INSEE, l’OST ou l’OCDE. (...) - MESR, n°6, février 2013
L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (n°6 - février 2013)Collectif PAPERA
La 6e édition de l'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche présente un état des lieux annuel et chiffré du système français d'enseignement supérieur et de recherche, ses évolutions, les moyens mis en oeuvre et leurs résultats. Ces données sont issues des services statistiques ministériels de différents ministères (M.E.S.R., MEN, MEFI...) mais aussi d'autres organismes comme le CEREQ, l'O.V.E., l'INSEE, l'O.S.T. ou l'O.C.D.E.
Investir dans l'internationalisation de l'enseignement supérieurFrance Stratégie
Les processus d’internationalisation sont de plus en plus au cœur des systèmes d’enseignement supérieur (mobilité des étudiants et des formations, Moocs). Cette note d'analyse dresse les enjeux pour l’enseignement supérieur français et propose une réforme au service de l’amélioration de sa qualité.
Pour une société apprenante - propositions pour une stratégie nationale de l...Collectif PAPERA
Inscrite dans la loi pour l’enseignement supérieuret la recherche du 22 juillet 2013, la stratégie nationale de l'enseignement supérieur (StraNES) a pour ambition de définir les objectifs nationaux engageant l'avenir à l'horizon des 10 prochaines années et de proposer les moyens de les atteindre. Cette page présente le rapport de propositions issu d'une large concertation.
Observatoire de l'aide française à l'éducation : une réalité encore décevant...Léa Rambaud
La Coalition Education publie l’édition 2016 de l’Observatoire de l’aide publique française à l’éducation dans les pays en développement, un outils d'information et de plaidoyer que nous avons à coeur de renouveler chaque année.
L’école maternelle française serait-elle dépassée ? Encadrement insuffisant, focalisation sur les enseignements académiques, approche pédagogique trop rigide : analyse des difficultés et propositions pour changer la donne.
En savoir plus :
http://strategie.gouv.fr/publications/un-nouvel-age-lecole-maternelle
L'enseignement supérieur français par-delà les frontières : l'urgence d'une s...France Stratégie
Avec plus de 600 programmes à l’étranger, l’enseignement supérieur français s’exporte bien mais reste loin derrière les pionniers anglo-saxons. Un retard concurrentiel qui traduit l’absence de stratégie affirmée des établissements.
Ce rapport propose quatre scénarios pour sortir de l'ornière et positionner clairement l'offre française.
Rapporteurs : Bernard Ramanantsoa, Quentin Delpech, Marième Diagne
Les boîtes noires de la formation professionnelleFondation iFRAP
Tout juste réformés en 2015, notre système de formation professionnelle et son financement restent incompréhensibles pour nombre d’acteurs et d’observateurs. La dernière réforme n’aura rien modifié sur le fond et s’est encore moins attaquée au tabou de la répartition des milliards de la formation professionnelle versés par les entreprises aux organismes collecteurs qui sont devenus, au fil des années, les véritables pilotes de cette politique publique. Aujourd’hui, on compte plus de 100 organismes collecteurs publics et privés en train de se constituer des réserves financières grâce aux contributions versées par plus de 3 millions d’entreprises, travailleurs indépendants et plus de 36 000 employeurs publics, qui doivent ensuite s’y retrouver entre les plus de 62 600 organismes de formations reconnus
Définition, chiffres clés, références réglementaires et commentaires autour de l'apprentissage.
Les acteurs, les aides, l'alternance, la Contribution au développement de l'apprentissage, le Centre de Formation d'Apprentis, les conditions de travail, les Contrats, la contributions des entreprises, les coûts de formation, le crédit d'impôt apprentissage, la Contribution Supplémentaire à l'Apprentissatge, le diplôme, le Fonds National de Développement et
de Modernisation de l'Apprentissage, l'insertion professionnelle, les Olympiades des Métiers, les
Points A....
Matinale Tourisme de l'Observatoire Économique Social et Territorial de la Vendée. Le tourisme en Vendée. Tendances récentes et enjeux à court, moyen et long termes.
OESTV - Matinale inflation - Juillet 2022.pdfOESTV
Diaporama projeté lors de notre Matinale Inflation du 8 juillet 2022. L'inflation dans tous ses états par Isabelle JOB-BAZILLE, Directrice des Études économiques du Groupe Crédit Agricole SA.
Impact des Critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur les...mrelmejri
J'ai réalisé ce projet pour obtenir mon diplôme en licence en sciences de gestion, spécialité management, à l'ISCAE Manouba. Au cours de mon stage chez Attijari Bank, j'ai été particulièrement intéressé par l'impact des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur les décisions d'investissement dans le secteur bancaire. Cette étude explore comment ces critères influencent les stratégies et les choix d'investissement des banques.
Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 12-06-24BenotGeorges3
Les informations et évènements agricoles en province du Luxembourg et en Wallonie susceptibles de vous intéresser et diffusés par le SPW Agriculture, Direction de la Recherche et du Développement, Service extérieur de Libramont.
Le fichier :
Les newsletters : https://agriculture.wallonie.be/home/recherche-developpement/acteurs-du-developpement-et-de-la-vulgarisation/les-services-exterieurs-de-la-direction-de-la-recherche-et-du-developpement/newsletters-des-services-exterieurs-de-la-vulgarisation/newsletters-du-se-de-libramont.html
Bonne lecture et bienvenue aux activités proposées.
#Agriculture #Wallonie #Newsletter #Recherche #Développement #Vulgarisation #Evènement #Information #Formation #Innovation #Législation #PAC #SPW #ServicepublicdeWallonie
Cycle de Formation Théâtrale 2024 / 2025Billy DEYLORD
Pour la Saison 2024 / 2025, l'association « Le Bateau Ivre » propose un Cycle de formation théâtrale pour particuliers amateurs et professionnels des arts de la scène enfants, adolescents et adultes à l'Espace Saint-Jean de Melun (77). 108 heures de formation, d’octobre 2024 à juin 2025, à travers trois cours hebdomadaires (« Pierrot ou la science de la Scène », « Montage de spectacles », « Le Mime et son Répertoire ») et un stage annuel « Tournez dans un film de cinéma muet ».
Conseils pour Les Jeunes | Conseils de La Vie| Conseil de La JeunesseOscar Smith
Besoin des conseils pour les Jeunes ? Le document suivant est plein des conseils de la Vie ! C’est vraiment un document conseil de la jeunesse que tout jeune devrait consulter.
Voir version video:
➡https://youtu.be/7ED4uTW0x1I
Sur la chaine:👇
👉https://youtube.com/@kbgestiondeprojets
Aimeriez-vous donc…
-réussir quand on est jeune ?
-avoir de meilleurs conseils pour réussir jeune ?
- qu’on vous offre des conseils de la vie ?
Ce document est une ressource qui met en évidence deux obstacles qui empêchent les jeunes de mener une vie épanouie : l'inaction et le pessimisme.
1) Découvrez comment l'inaction, c'est-à-dire le fait de ne pas agir ou d'agir alors qu'on le devrait ou qu'on est censé le faire, est un obstacle à une vie épanouie ;
> Comment l'inaction affecte-t-elle l'avenir du jeune ? Que devraient plutôt faire les jeunes pour se racheter et récupérer ce qui leur appartient ? A découvrir dans le document ;
2) Le pessimisme, c'est douter de tout ! Les jeunes doutent que la génération plus âgée ne soit jamais orientée vers la bonne volonté. Les jeunes se sentent toujours mal à l'aise face à la ruse et la volonté politique de la génération plus âgée ! Cet état de doute extrême empêche les jeunes de découvrir les opportunités offertes par les politiques et les dispositifs en faveur de la jeunesse. Voulez-vous en savoir plus sur ces opportunités que la plupart des jeunes ne découvrent pas à cause de leur pessimisme ? Consultez cette ressource gratuite et profitez-en !
En rapport avec les " conseils pour les jeunes, " cette ressource peut aussi aider les internautes cherchant :
➡les conseils pratiques pour les jeunes
➡conseils pour réussir
➡jeune investisseur conseil
➡comment investir son argent quand on est jeune
➡conseils d'écriture jeunes auteurs
➡conseils pour les jeunes auteurs
➡comment aller vers les jeunes
➡conseil des jeunes citoyens
➡les conseils municipaux des jeunes
➡conseils municipaux des jeunes
➡conseil des jeunes en mairie
➡qui sont les jeunes
➡projet pour les jeunes
➡conseil des jeunes paris
➡infos pour les jeunes
➡conseils pour les jeunes
➡Quels sont les bienfaits de la jeunesse ?
➡Quels sont les 3 qualités de la jeunesse ?
➡Comment gérer les problèmes des adolescents ?
➡les conseils de jeunes
➡guide de conseils de jeunes
Formation M2i - Onboarding réussi - les clés pour intégrer efficacement vos n...M2i Formation
Améliorez l'intégration de vos nouveaux collaborateurs grâce à notre formation flash sur l'onboarding. Découvrez des stratégies éprouvées et des outils pratiques pour transformer l'intégration en une expérience fluide et efficace, et faire de chaque nouvelle recrue un atout pour vos équipes.
Les points abordés lors de la formation :
- Les fondamentaux d'un onboarding réussi
- Les outils et stratégies pour un onboarding efficace
- L'engagement et la culture d'entreprise
- L'onboarding continu et l'amélioration continue
Formation offerte animée à distance avec notre expert Eric Collin
2. L’apprentissage est souvent plébiscité :
‐ pour ses vertus en matière d’insertion des jeunes, de satisfaction
des besoins des entreprises, de transmission des métiers & savoir‐faire
‐ comme étant un levier majeur pour améliorer l’emploi des jeunes, et
notamment pour les niveaux de diplômes les moins élevés
L’apprentissage c’est aussi :
‐ depuis 30 ans, un mobilisation répétée et prioritaire des pouvoirs
publics (multiplication des plans, rapports, lois sur le sujet)
‐ des moyens financiers qui y sont consacrés en vive progression
notamment sur la dernière décennie (+56% entre 2002 et 2013)
… et pourtant, depuis une 10aine d’années, l’apprentissage
marque le pas en France, sauf dans l’enseignement
supérieur ... il se replie même dernièrement.
14. Synthèse de ces quelques chiffres …
2 représentations sociales opposées de l’apprentissage
‐ une voie « normale » d’accès à l’emploi aux premiers niveaux de
qualification en Allemagne :
• une voie incontournable pour l’accès à la plupart des métiers (331)
d’employés et d’ouvriers qualifiés. Voie sélective, exigeante pour
l’apprenti (âge d’entrée, diplôme) et les entreprises (durée des contrats).
• une orientation beaucoup plus « métier » des enseignements.
‐ globalement encore perçu comme un outil de remédiation à
l’échec scolaire en France (pour les 1ers niveaux de qualification):
• toujours davantage considéré comme un outil de la politique de l’emploi
susceptible d’insérer les jeunes en échec/difficulté scolaire que comme
la voie normale d’un enseignement professionnel secondaire sélectif et
de qualité.
• développement dans le supérieur = voie noble … mais concerne le plus
souvent des bacheliers généraux et de l’enseignement prof … et ne
permet que rarement la promotion des apprentis du secondaire.
18. Pourquoi le modèle allemand est plus efficace ?
‐ Une organisation plus complexe en France
• Une séparation institutionnelle assez étanche entre apprentissage et
enseignement professionnel scolaire. Dualité des ministère compétents.
• Droit de l’apprentissage éclaté entre Code du travail et Code de l’éducation
• Les 2 ministères nationaux agissent également au niveau déconcentré
(Direccte sous l’autorité des préfets de Région, SAIA sous l’autorité du Recteur).
• Régions : compétence générale sur l’apprentissage (conventionnement
avec CFA et intervention financière, chef de file élaboration du contrat de
plan régional des formations et orientations prof. , …)
• Consulaires : enregistrement des contrats, collecte de la taxe, financement
• Branches professionnelles : pas suffisamment associées à ces questions
• Un cadre législatif singulièrement instable : à lui seul le financement de
l’apprentissage à fait l’objet de modifications plus ou moins importantes en
2005, 2009, 2011, 2013, 2014 … sans compter les lois de finances …
19. Pourquoi le modèle allemand est plus efficace ?
‐ Le financement de l’apprentissage en 2 mots …
• France :
• Existence d’une taxe d’apprentissage acquittée par les entreprises
• Consulaires (OCTA) : subventions aux CFA
• Régions : subventions aux CFA et aides diverses
• État : exonérations massives de charges sociales pour les entreprises
embauchant des apprentis et aides, primes diverses
• Allemagne :
• Très peu d’aides publiques aux entreprises qui, en contrepartie, ne
financent pas les CFA (pas de TA)
• Bund : des aides publiques très ciblées (publics spécifiques d’apprentis)
• Forte implication du service public de l’emploi au niveau du
versement de certaines subventions
• Les Länder sont les seuls financeurs des CFA