Éducation : l'enseignement public beaucoup plus cher que le privéFondation iFRAP
Nos premiers chiffrages issus des données statistiques du ministère de l'Éducation nationale font ainsi apparaître que l'enseignement public serait entre 30 et 40 % plus cher que le privé, même en intégrant les dépenses des familles, pour des résultats sensiblement similaires – voire meilleurs – dans le privé.
Question : d'où viennent ces écarts très importants ?
Certainement d'une addition de facteurs qui renchérissent fortement l'enseignement public par rapport à l'enseignement privé sous contrat. Nous avons cherché à montrer et expliquer la nature de ces écarts, en consultant les meilleurs experts des enseignements public et privé sur ce sujet. Plusieurs pistes d'explications de l'écart de dépenses sont possibles : les salaires, les retraites, les investissements... Nous avons suivi ces pistes afin d'expliquer l'écart de coût entre enseignement public et enseignement privé. Au final : 1.951 euros de surdépense par élève du premier degré et 2.788 euros de surdépense dans le second degré. En cause : le coût des retraites publiques ; des investissements plus importants pour les écoles, collèges et lycées publics et le coût des personnels techniques dans le public.
Mais même en supprimant ces « biais », l'enseignement public reste 1.313 euros plus cher dans le premier degré et 721 euros plus cher dans le second degré.
A lire dans ce dossier :
- Comparaison des retraites des enseignants du public et du privé
- Le coût de l'enseignement pour les familles
- Le financement de l'éducation par les collectivités locales
- Les propositions de la Fondation iFRAP
Libérer nos écoles, nos collèges et nos lycéesFondation iFRAP
En juillet dernier, une hausse du budget éducation de 2 milliards d’euros a été annoncée pour 2017. Une annonce qui résume bien la politique éducative des derniers gouvernements successifs : le saupoudrage de chèques, c’est la seule solution quand on ne veut pas lancer les réformes nécessaires et qu’on craint des grèves d’enseignants particulièrement médiatisées. Et pourtant, plus personne n’est satisfait : ni élèves, ni enseignants, ni parents d’élèves. Tous se plaignent des classes surchargées. Et pourtant, 855 028 enseignants, cela revient à compter 15,3 élèves par enseignant. Tous se plaignent du manque de moyens. Et pourtant, en comparant la dépense d’éducation des enseignements public et privé, on constate que ce dernier produit le même résultat pour 34,5 milliards d’euros de moins. La vérité, c’est que la France a fait le choix d’une fausse décentralisation. On a multiplié les strates, les niveaux de décision avec l’État qui emploie les enseignants aux travers de ses 30 académies (et 17 nouvelles régions académiques !) et 97 directions académiques. Les communes ont en charge uniquement les bâtiments des écoles et leurs effectifs techniques, les départements pour leur part, les bâtiments des collèges et les transports d’élèves handicapés, les régions supervisent les bâtiments des lycées et les effectifs techniques, une partie de la formation en alternance, des lycées professionnels et des transports scolaires… Une organisation unique en son genre et que personne ne nous envie. La réforme de notre système éducatif est une question capitale à laquelle les gouvernements n’ont pas voulu s’atteler. Plus inquiétant, pour l’instant on entend trop peu les candidats à la présidence de la République proposer vraiment des réformes structurelles.
Pourtant, si nous voulons un système éducatif dont les résultats ne s’enfoncent plus année après année, les maîtres mots doivent être :
La décentralisation du pilotage de l’Éducation au niveau des régions et des communes ;
La responsabilisation des chefs d’établissement qui doivent devenir les vrais managers des équipes ;
L’autonomisation grandissante des établissements sur la gestion RH et la gestion du budget ;
La délégation de gestion des établissements publics doit être possible quand les décideurs locaux le souhaitent ;
La suppression du « plafond de verre » des accords Lang-Couplet (1993) qui fixent les moyens du privé sous contrat à 20 % du budget global de l’action éducatrice de l’État ;
L’innovation en encourageant la créativité pédagogique des enseignants et en facilitant la création d’écoles hors contrat.
Pourquoi veut on faire mourir les grandes écoles dec 2013SANKARA CONSEIL
Les Grandes Ecoles françaises ont toujours été plus ou moins attaquées sans que, pour l'instant, ces agressions nuisent à leur développement ; mais on peut constater que depuis quelques mois elles s'amplifient singulièrement. Quelles sont ces attaques ? Les solutions ?
Éducation : l'enseignement public beaucoup plus cher que le privéFondation iFRAP
Nos premiers chiffrages issus des données statistiques du ministère de l'Éducation nationale font ainsi apparaître que l'enseignement public serait entre 30 et 40 % plus cher que le privé, même en intégrant les dépenses des familles, pour des résultats sensiblement similaires – voire meilleurs – dans le privé.
Question : d'où viennent ces écarts très importants ?
Certainement d'une addition de facteurs qui renchérissent fortement l'enseignement public par rapport à l'enseignement privé sous contrat. Nous avons cherché à montrer et expliquer la nature de ces écarts, en consultant les meilleurs experts des enseignements public et privé sur ce sujet. Plusieurs pistes d'explications de l'écart de dépenses sont possibles : les salaires, les retraites, les investissements... Nous avons suivi ces pistes afin d'expliquer l'écart de coût entre enseignement public et enseignement privé. Au final : 1.951 euros de surdépense par élève du premier degré et 2.788 euros de surdépense dans le second degré. En cause : le coût des retraites publiques ; des investissements plus importants pour les écoles, collèges et lycées publics et le coût des personnels techniques dans le public.
Mais même en supprimant ces « biais », l'enseignement public reste 1.313 euros plus cher dans le premier degré et 721 euros plus cher dans le second degré.
A lire dans ce dossier :
- Comparaison des retraites des enseignants du public et du privé
- Le coût de l'enseignement pour les familles
- Le financement de l'éducation par les collectivités locales
- Les propositions de la Fondation iFRAP
Libérer nos écoles, nos collèges et nos lycéesFondation iFRAP
En juillet dernier, une hausse du budget éducation de 2 milliards d’euros a été annoncée pour 2017. Une annonce qui résume bien la politique éducative des derniers gouvernements successifs : le saupoudrage de chèques, c’est la seule solution quand on ne veut pas lancer les réformes nécessaires et qu’on craint des grèves d’enseignants particulièrement médiatisées. Et pourtant, plus personne n’est satisfait : ni élèves, ni enseignants, ni parents d’élèves. Tous se plaignent des classes surchargées. Et pourtant, 855 028 enseignants, cela revient à compter 15,3 élèves par enseignant. Tous se plaignent du manque de moyens. Et pourtant, en comparant la dépense d’éducation des enseignements public et privé, on constate que ce dernier produit le même résultat pour 34,5 milliards d’euros de moins. La vérité, c’est que la France a fait le choix d’une fausse décentralisation. On a multiplié les strates, les niveaux de décision avec l’État qui emploie les enseignants aux travers de ses 30 académies (et 17 nouvelles régions académiques !) et 97 directions académiques. Les communes ont en charge uniquement les bâtiments des écoles et leurs effectifs techniques, les départements pour leur part, les bâtiments des collèges et les transports d’élèves handicapés, les régions supervisent les bâtiments des lycées et les effectifs techniques, une partie de la formation en alternance, des lycées professionnels et des transports scolaires… Une organisation unique en son genre et que personne ne nous envie. La réforme de notre système éducatif est une question capitale à laquelle les gouvernements n’ont pas voulu s’atteler. Plus inquiétant, pour l’instant on entend trop peu les candidats à la présidence de la République proposer vraiment des réformes structurelles.
Pourtant, si nous voulons un système éducatif dont les résultats ne s’enfoncent plus année après année, les maîtres mots doivent être :
La décentralisation du pilotage de l’Éducation au niveau des régions et des communes ;
La responsabilisation des chefs d’établissement qui doivent devenir les vrais managers des équipes ;
L’autonomisation grandissante des établissements sur la gestion RH et la gestion du budget ;
La délégation de gestion des établissements publics doit être possible quand les décideurs locaux le souhaitent ;
La suppression du « plafond de verre » des accords Lang-Couplet (1993) qui fixent les moyens du privé sous contrat à 20 % du budget global de l’action éducatrice de l’État ;
L’innovation en encourageant la créativité pédagogique des enseignants et en facilitant la création d’écoles hors contrat.
Pourquoi veut on faire mourir les grandes écoles dec 2013SANKARA CONSEIL
Les Grandes Ecoles françaises ont toujours été plus ou moins attaquées sans que, pour l'instant, ces agressions nuisent à leur développement ; mais on peut constater que depuis quelques mois elles s'amplifient singulièrement. Quelles sont ces attaques ? Les solutions ?
L'enseignement supérieur dans le pays de Lorient. Communication AudéLor n°100...AudéLor
L’offre de formation dans le supérieur est un levier important du développement des territoires. Elle apporte les compétences nécessaires aux entreprises, favorise l’innovation, participe à la montée en compétences de la population et contribue au rayonnement et à l’attractivité du territoire en attirant jeunes et/ou actifs en formation.
C’est pourquoi à la demande de Lorient Agglomération, AudéLor a dressé un panorama des formations du supérieur dispensées dans le Pays de Lorient.
Cette note présente les principales caractéristiques de l’enseignement supérieur (formation initiale) et une liste exhaustive des formations dispensées localement.
L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (n°6 - février 2013)Collectif PAPERA
La 6e édition de l'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche présente un état des lieux annuel et chiffré du système français d'enseignement supérieur et de recherche, ses évolutions, les moyens mis en oeuvre et leurs résultats. Ces données sont issues des services statistiques ministériels de différents ministères (M.E.S.R., MEN, MEFI...) mais aussi d'autres organismes comme le CEREQ, l'O.V.E., l'INSEE, l'O.S.T. ou l'O.C.D.E.
L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en FranceCollectif PAPERA
Comme les éditions précédentes, cette 6e édition de L’état de l’enseignement supérieur et de la recherche présente un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en oeuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 45 fiches présente sur double page au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires,
les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet. Ces données sont issues des services statistiques ministériels de différents ministères (MESR, MEN, MEFI…) mais aussi d’autres organismes comme le CEREQ, l’OVE, l’INSEE, l’OST ou l’OCDE. (...) - MESR, n°6, février 2013
Garantie Jeunesse. Libérer tout son potentiel. Agenda Social nº 46. Décembre ...Dominique Gross
Une offre d’emploi, de formation continue, d’apprentissage ou de stage de qualité dans les quatre mois
suivant la sortie de l’enseignement formel ou après quatre mois de chômage: tel était l’engagement ambitieux de la «garantie jeunesse» pris par les chefs d’État et de gouvernement de l’UE en 2013.
Aujourd’hui, l’UE compte 1,5 million de jeunes chômeurs en moins. 14 millions de jeunes ont adhéré à des programmes de la garantie jeunesse et 9 millions ont accepté une offre. En 2015, près des deux tiers des jeunes quittant un programme ont accepté une offre d’emploi, d’enseignement, de stage ou d’apprentissage.
La situation reste malgré tout critique. En septembre 2016, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a demandé aux pays de l’UE de «continuer à déployer la garantie pour la jeunesse dans toute l’Europe et à tendre la main aux régions et aux jeunes qui en ont le plus besoin».
La commissaire européenne Marianne Thyssen, quant à elle, a appelé à «maintenir avec détermination notre engagement et à l’accompagner de ressources suffisantes» afin de permettre aux États membres d’élargir et d’approfondir leur mise en oeuvre de la garantie jeunesse.
Le taux de chômage des jeunes dans l’UE a chuté plus que prévu, mais il n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant la crise.
La Commission européenne propose d’augmenter les ressources budgétaires en faveur de l’initiative pour l’emploi des jeunes qui, aux côtés du Fonds social européen, finance la mise en oeuvre de la garantie jeunesse dans les régions les plus durement touchées par le chômage des jeunes en se concentrantsur les jeunes sans emploi et qui ne suivent aucun enseignement ni aucune formation.
Pour relever ce défi, les États membres de l’UE doivent élargir les partenariats entre tous les acteursconcernés par le chômage des jeunes et approfondir les réformes structurelles suscitées par la garantie jeunesse et l’initiative pour l’emploi des jeunes, comme l’indiquent les données recueillies en 2014 et 2015. Outre les chiffres susmentionnés, voici vraiment la bonne nouvelle: nous avançons dans la bonne direction, le moment est venu d’accélérer.
Apprentissage :
- les chiffres clefs de l'action des CCI de France
- les raisons d'un succès,
- Zoom sur les filières de formation, l'évolution des effectifs
Pour plus d'informations : http://www.cci.fr/web/apprentissage
Présentation de l'Etat des lieux du Renforcement de la gouvernance du système éducatif haïtien à travers la mise en œuvre du PO par le Professeur Narcisse Fièvre (UEH), Cabinet du Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle aux Assises Nationales sur la qualité de l’éducation, Hôtel OASIS, 8-11 avril 2014 1
Missions de l’enseignement supérieur • Missions de l’enseignant-chercheur • L’enseignement supérieur en Haïti • L’enseignant-chercheur en Haïti • Questionnements sur la profession d’enseignant-chercheur en Haïti • Stratégies de valorisation
Présentation du Projet de Loi Portant Reconnaissance et Validation des Acquis de l‘Expérience Professionnelle (VAEP) par Guichard Doré, membre du Cabinet du Président de la République
Présentation de la Commission Éducation du CLIO. Étude menée sur le temps d’ apprentissage et son impact sur la qualite de l’éducation (de février 2012 a juin 2013). ECHANTILLON: 100 ecoles publiques et non publiques dans 7 departements 44% ecoles rurales/56% ecoles urbaines / 91% ecoles publiques et 9% ecoles non publiques
L'enseignement supérieur dans le pays de Lorient. Communication AudéLor n°100...AudéLor
L’offre de formation dans le supérieur est un levier important du développement des territoires. Elle apporte les compétences nécessaires aux entreprises, favorise l’innovation, participe à la montée en compétences de la population et contribue au rayonnement et à l’attractivité du territoire en attirant jeunes et/ou actifs en formation.
C’est pourquoi à la demande de Lorient Agglomération, AudéLor a dressé un panorama des formations du supérieur dispensées dans le Pays de Lorient.
Cette note présente les principales caractéristiques de l’enseignement supérieur (formation initiale) et une liste exhaustive des formations dispensées localement.
L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (n°6 - février 2013)Collectif PAPERA
La 6e édition de l'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche présente un état des lieux annuel et chiffré du système français d'enseignement supérieur et de recherche, ses évolutions, les moyens mis en oeuvre et leurs résultats. Ces données sont issues des services statistiques ministériels de différents ministères (M.E.S.R., MEN, MEFI...) mais aussi d'autres organismes comme le CEREQ, l'O.V.E., l'INSEE, l'O.S.T. ou l'O.C.D.E.
L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en FranceCollectif PAPERA
Comme les éditions précédentes, cette 6e édition de L’état de l’enseignement supérieur et de la recherche présente un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en oeuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 45 fiches présente sur double page au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires,
les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet. Ces données sont issues des services statistiques ministériels de différents ministères (MESR, MEN, MEFI…) mais aussi d’autres organismes comme le CEREQ, l’OVE, l’INSEE, l’OST ou l’OCDE. (...) - MESR, n°6, février 2013
Garantie Jeunesse. Libérer tout son potentiel. Agenda Social nº 46. Décembre ...Dominique Gross
Une offre d’emploi, de formation continue, d’apprentissage ou de stage de qualité dans les quatre mois
suivant la sortie de l’enseignement formel ou après quatre mois de chômage: tel était l’engagement ambitieux de la «garantie jeunesse» pris par les chefs d’État et de gouvernement de l’UE en 2013.
Aujourd’hui, l’UE compte 1,5 million de jeunes chômeurs en moins. 14 millions de jeunes ont adhéré à des programmes de la garantie jeunesse et 9 millions ont accepté une offre. En 2015, près des deux tiers des jeunes quittant un programme ont accepté une offre d’emploi, d’enseignement, de stage ou d’apprentissage.
La situation reste malgré tout critique. En septembre 2016, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a demandé aux pays de l’UE de «continuer à déployer la garantie pour la jeunesse dans toute l’Europe et à tendre la main aux régions et aux jeunes qui en ont le plus besoin».
La commissaire européenne Marianne Thyssen, quant à elle, a appelé à «maintenir avec détermination notre engagement et à l’accompagner de ressources suffisantes» afin de permettre aux États membres d’élargir et d’approfondir leur mise en oeuvre de la garantie jeunesse.
Le taux de chômage des jeunes dans l’UE a chuté plus que prévu, mais il n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant la crise.
La Commission européenne propose d’augmenter les ressources budgétaires en faveur de l’initiative pour l’emploi des jeunes qui, aux côtés du Fonds social européen, finance la mise en oeuvre de la garantie jeunesse dans les régions les plus durement touchées par le chômage des jeunes en se concentrantsur les jeunes sans emploi et qui ne suivent aucun enseignement ni aucune formation.
Pour relever ce défi, les États membres de l’UE doivent élargir les partenariats entre tous les acteursconcernés par le chômage des jeunes et approfondir les réformes structurelles suscitées par la garantie jeunesse et l’initiative pour l’emploi des jeunes, comme l’indiquent les données recueillies en 2014 et 2015. Outre les chiffres susmentionnés, voici vraiment la bonne nouvelle: nous avançons dans la bonne direction, le moment est venu d’accélérer.
Apprentissage :
- les chiffres clefs de l'action des CCI de France
- les raisons d'un succès,
- Zoom sur les filières de formation, l'évolution des effectifs
Pour plus d'informations : http://www.cci.fr/web/apprentissage
Présentation de l'Etat des lieux du Renforcement de la gouvernance du système éducatif haïtien à travers la mise en œuvre du PO par le Professeur Narcisse Fièvre (UEH), Cabinet du Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle aux Assises Nationales sur la qualité de l’éducation, Hôtel OASIS, 8-11 avril 2014 1
Missions de l’enseignement supérieur • Missions de l’enseignant-chercheur • L’enseignement supérieur en Haïti • L’enseignant-chercheur en Haïti • Questionnements sur la profession d’enseignant-chercheur en Haïti • Stratégies de valorisation
Présentation du Projet de Loi Portant Reconnaissance et Validation des Acquis de l‘Expérience Professionnelle (VAEP) par Guichard Doré, membre du Cabinet du Président de la République
Présentation de la Commission Éducation du CLIO. Étude menée sur le temps d’ apprentissage et son impact sur la qualite de l’éducation (de février 2012 a juin 2013). ECHANTILLON: 100 ecoles publiques et non publiques dans 7 departements 44% ecoles rurales/56% ecoles urbaines / 91% ecoles publiques et 9% ecoles non publiques
Preparation de l’Avant-Projet de Loi Réorganisant Le MENFP. Ses fonctions stratégiques et normatives (au niveau central). Ses fonctions opérationnelles (au niveau départemental).
Présentation du Ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) aux Assises sur la qualité de l’éducation (http://www.assisesnationalessurlaqualitedeleducation.ht/) Présentation du Projet de Loi d’orientation de l’Éducation:
Loi d’orientation de l’Éducation; Vision de l’éducation; Organisation du système; Administration du système; Compétences du Ministre
Regards sur l’education 2017 - Conference de presse sur la FranceEduSkills OECD
Regards sur l’éducation : Les indicateurs de l’OCDE est la publication de référence sur l’état de l’éducation dans le monde. Avec plus de 125 graphiques et 145 tableaux, et un corpus encore plus riche de données consultables sur notre base de données consacrée à l’éducation, Regards sur l’éducation 2017 présente des données clés sur : les résultats des établissements d’enseignement ; l’impact de l’apprentissage dans les différents pays ; les ressources financières et humaines investies dans l’éducation ; l’accès, la participation et la progression au sein des systèmes d’éducation ; l’environnement d’apprentissage ; et l’organisation scolaire.
Knight Frank explore pour la première fois le sujet des locaux d’enseignement, pan souvent méconnu de l’immobilier mais dont l’importance ne cessera de croître dans les prochaines années.
Avec une forte tendance à reproduire les inégalités sociales et avec des performances globales qui ne dépassent pas celles de la moyenne des pays de l’OCDE, le système éducatif français ne parvient aujourd’hui ni à tenir la promesse républicaine d’égalité et d’émancipation, ni à doter tous les jeunes des compétences nécessaires pour maintenir notre niveau de vie dans un contexte de compétition économique aiguisée. Que faut-il changer dans l’École pour qu’elle fasse progresser l’ensemble des élèves et réduise le poids des déterminismes sociaux ? Faut-il investir davantage ? Enseigner autrement ?
Vous trouverez ci-joint le huitième numéro départemental de "l'appel du Coq".
Vos idées, vos suggestions sont les bienvenues,mobilisez vous avec force et conviction, prenez contact avec nous : 04.68.34.97.79
ou par émail à ump.66@orange.fr.
Merci de transmettre ce journal à vos amis.
Ensemble tout devient possible.
Avec L’APPEL DU COQ bonne lecture .
Meilleures salutations
Si des progrès ont pu être réalisés ces dernières années, les universités souffrent encore d’un déficit de pluridisciplinarité, d’internationalisation et de professionnalisation et notre système reste l’un des plus inégalitaires. Dans un contexte français marqué par de multiples fractures et segmentations, des gains d'efficacité importants sont possibles, à moyens budgétaires constants. Il en va du développement économique, social et intellectuel de notre pays.
Les transitions entre la formation et l’emploi : quels sont les obstacles et ...France Stratégie
Les transitions entre la formation et l’emploi : quels sont les obstacles et facteurs de réussite ? Des enjeux d’insertion différenciés selon le niveau de diplôme (à 3 ans taux d’emploi des non diplômés deux fois inférieur à celui des diplômés du supérieur court – moindre accès à l’emploi stable)
La transition vers l’emploi ne s’effectue plus uniquement en fin de cursus mais elle est de plus en plus intégrée dans les cursus éducatifs (stages, apprentissage) professionnalisation croissante de notre système éducatif
Cette professionnalisation n’a pas forcément bénéficié aux jeunes qui en avaient le plus besoin
Le diplôme reste un rempart contre le chômage mais ce qui joue aussi c’est la manière dont il est acquis (apprentissage vs scolaire) et sa spécialité
Enjeux dépassent la question adéquation formation/emploi et interrogent plus globalement la place du diplôme en France et les compétences que doivent posséder les jeunes pour s’insérer dans l’emploi
Presentation financement public enseignement superieur
1. Sergot Jacob
Narcisse Fièvre
Jacky Lumarque
(Correspondance: sergotjacob@gmail.com)
LE FINANCEMENT PUBLIC DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN HAÏTI,
UN ÉTAT DES LIEUX
2. Une croissance exponentielle en 30
ans dans la création des IES
8
16
28
60
95
140
165
187
y = 6.8465e0.4645x
R² = 0.9458
Jusqu’en 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2009 2014
100 000
étudiants
8 800
étudiants
0.985
etud./100
hab.
6. Un déséquilibre épouvantable entre l’offre
et la demande d’éducation supérieure,
2009 a titre d’illustration
IES Publiques 4,650 16%
IES privees
reconnues 7,500 25%
IES privées non
reconnues ???? 17,850 60%
Ensemble 30,000 100%
7. En 2009 seulement 16% (4 650 étudiants) de la
demande potentielle d’ éducation supérieure est
satisfaite par les IES publiques
8. Le financement public en question …
Une période: 1985-2014
Quatre indicateurs d’analyse:
Credits courants UEH (% du budget courant)
Credits ens. superieur (% du budget courant)
Credits courants MENFP (en % du budget courant)
Credits ens. superieur (% du PIB, prix courants)
9. Le financement public en question (entre stagnation et
insuffisance), 1985-2014: Le chemin est encore long
Moy.=
15%
Moy.=
0.20%
Moy=
1.67%
Moy.=
1.36%
11. La morale de l’histoire ?
LES RESSOURCES QUE NOUS DEDIONS A
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DETERMINENT …
QUEL ENSEIGNEMENT SUPERIEUR SE CREE ET
SE DEVELOPPE DANS NOTRE PAYS.
12. La dépense publique annuelle par
étudiant, 2010
Dépense publique totale : US$ 10,929,000.00;
Nombre d’ étudiants : 40 000;
Dépense par tête : US$273.22 (=.33 du PIB/cap).
13. Un détour par le PO relativement a l’enseignement
supérieur—(‘000 000 $US), 2010-2015
120
1 354
144
120
128
43
571
86
54
273
180
469
250
167
77
288
301
1 823
394
287
204
43
571
86
54
560
Education préscolaire
Fondamental 1 & 2
Fondamental 3
Secondaire
Formation technique et professionnelle
Formation initiale et continue des agents
éducatifs
Santé Nutrition
Alphabétisation et post-alphabétisation
Renforcement et Gouvernance
Enseignement supérieur
Fonctionnement Investissement TOTAL
Education préscolaire ,
301, 7%
Fondamental 1 & 2 , 1
823, 42%
Fondamental 3 ,
394, 9%
Secondaire , 287, 7%
Formation technique et
professionnelle, 204,
5%
Formation initiale et
continue des agents
éducatifs, 43, 1%
Santé Nutrition, 571,
13%
Alphabétisation et
post-
alphabétisation,
86, 2% Renforcement et
Gouvernance, 54, 1% Enseignement
supérieur,
560, 13%
14. Que faire? Quel mode de financement?
Une vérité : L’enseignement supérieur est un bien dont
le processus de production entraine des couts réels;
Nous sommes face a une double problématique :
Comment augmenter le niveau de la dépense d’enseignement
supérieur pour garantir la qualité?;
Comment repartir le fardeau?
Il faut financer, sur une base durable, l’enseignement
supérieur public et prive. Mais comment?
15. Diversifier les sources de financement
pour qui?
IES d’Haïti Effectifs Nbre total
d’étudiants
Pourcentages
IES Publiques 13 35,453 35,50%
IES Privées
reconnues
59 39,404 39,46%
IES Privees non
reconnues
115 25,000 25,04%
Ensemble 187 99,857 100%