2. PLAN
Introduction
Définition et principe
Différents formes de la phytoremédiation
Stratégie de développement des plantes adaptés à la
phytoremédiation
Critères d’utilisation des espèces en phytoremédiation
Avantages
Limites
Conclusion
3. Introduction
La nécessité de dépolluer les sites contaminés a
conduit au développement de nouvelles
technologies de l’environnement qui ont pour
objectif de détruire les composés xénobiotiques
plutôt que de les accumuler dans les décharges.
4. Qu'est-ce que la phytoremédiation ?
La phytoremédiation repose essentiellement sur les
plantes, les micro-organismes rhizospériques
associés et leurs interactions avec le sol.
Utilisation de végétaux et de leurs
microorganismes associés pour la dépollution de
l’environnement
5. Principe
Certains plantes peuvent absorber ou réduire la
toxicité de différents polluants organiques ou de
métaux et radioéléments, présents dans les sols.
Elles les accumulent, transforment, dégradent,
concentrent, stabilisent ou volatilisent…
Il s’agir de choisir la stratégie la plus efficace , tout
en sachant qu’il est possible de les cumuler
8. rhizofiltration
C'est une technique qui utilise des plantes terrestres capables
de développer leur système racinaire dans des eaux polluées
et d'y concentrer de grandes quantités de contaminants, par
exemple des métaux lourds, du fait de leur forte biomasse
racinaire
9. Phytotransformation (phytodégradation) :
Certaines plantes produisent des enzymes (déhalogénase,
oxygénase,...) qui catalysent la dégradation des substances
absorbées ou adsorbées.
Les polluants concernés : Hydrocarbures, pesticides, explosifs
10. Phytostabilisation :
Les racines des plantes absorbent et séquestrent les
polluants dans le sol, les empêchant de remonter à la
surface puis d’être dispersés ou lessivés par la pluie, et
préservent ainsi la chaîne alimentaire et les nappes
phréatiques.
les polluants concernés : Arsenic, nickel et radioéléments (uranium)
11. Phytoextraction :
Les racines des plantes extraient les polluants du sol
puis les accumulent dans les tiges et les feuilles.
L’amélioration se fait soit par l’ajout des molécules
chélatrices ou bien d’être par certains plante et
parfois par les champignons
Les polluants concernés : Métaux (cadmium, zinc, cuivre, or…) et radioéléments
(césium, strontium, uranium…)
12. phytovolatilisation:
Les polluants migrent des racines vers les feuilles en se
transformant en éléments volatils moins nocifs qui seront
libérés dans l’atmosphère par transpiration de la plante.
Les polluants concernés : Quelques composés organiques (trichloréthylène, pesticides),
explosifs et métaux (sélénium, mercure)
13. Stratégie de développement des plantes adaptés
à la phytoremédiation
Augmentant la biodisponibilité des polluants
Favorisant les processus rhizosphériques qui se
caractérisent par l’action combinée de la plante et
de la faune microbienne présente autour des racines
Optimisant les mécanismes d’absorption des
polluants au niveau racinaire.
14. Augmentant le transport du polluant vers les
parties aériennes pour son stockage ou sa
volatilisation
Favorisant la séquestration du polluant dans les
racines (phytostabilisation) ou dans les parties
aériennes (phytoextraction) par l’augmentation du
nombre de molécules chélatrices
favorisant les processus de dégradation ou de
modification des polluants par l’induction des
enzymes responsables
15. Critères d’utilisation des espèces en
phytoremédiation
Adaptation au milieu
vitesse de croissance rapide
Tolérance aux polluants
Capacités d’accumulation ou de dégradation ou de
stabilisation des polluants
18. Les avantages
Cette technique de dépollution par les plantes est
considérée comme une solution d'avenir car elle
présente de nombreux avantages, à savoir :
Coût modère par rapport aux autres techniques de
dépollution
Technique adapté à une pollution faible sur une
grande surface
Prévient l’érosion du sol pollué, n’affecte pas la
fertilité du sol
c'est la méthode la moins destructrice car elle
utilise des organismes naturels et préserve l'état
naturel de l'environnement
19. limites
Nécessite une étude au cas par cas : choix des
espèces, traitement du sol….
Efficacité variable suivant les saisons .
Peu applicable en cas de pollution aigue ou
multiple .
Transfert possible du contaminant dans la chaine
trophique.
20. Conclusion
La phytoremédiation présente de nombreux
intérêts, d'ordre environnemental et économique.
Elle permet d'abord de conserver le paysage
agréable, contrairement à d'autres méthodes de
dépollution qui le transforment.
Economiquement, elle est souvent plus
avantageuse que les autres méthodes.