Une brochure permet de donner le choix aux femmes: visitez http://cancer-rose.fr/
Le dépistage organisé du cancer du sein, généralisé en France depuis 2004 et proposé aux femmes de 50 à 74 ans, fait l’objet de controverses. Celles-ci, publiées dans des revues scientifiques de premier plan, ont été longtemps minimisées auprès du grand public.
Les doutes portent sur un faible bénéfice et des risques avérés. Ces derniers sont essentiellement les fausses alertes, c’est à dire l’annonce d’une lésion mammographique qui ne s’avère pas réelle, et le surdiagnostic. Le surdiagnostic est la découverte d’un cancer qui n’aurait pas affecté la santé de la femme de son vivant, s’il n’avait pas été détecté. Le bénéfice s’avère beaucoup plus faible que présenté officiellement, en raison notamment du faible risque en valeur absolue de mourir de ce cancer, et de la faible efficacité du dépistage.
De ce constat est née une brochure indépendante, délivrant une information claire, qui se veut loyale, aussi complète que possible et facilement accessible. Elle est téléchargeable gratuitement directement sur la page d’accueil de "cancer rose".
Seize auteurs l’ont élaborée. Destinée à la lectrice concernée par le dépistage, elle est aussi pensée comme aide au praticien démuni face aux interrogations d’une patiente.
L’objectif de cette brochure, (unique en langue française alors qu’il en existe p.ex. en Allemagne pour les femmes) est de donner aux femmes le pouvoir de décider de façon rationnelle et sans être culpabilisées. Chacune se fera ainsi son opinion au travers des meilleures sources scientifiques disponibles. Même si le dépistage du cancer du sein est un programme dit de santé publique, il n’en reste pas moins que la participation est une décision individuelle qui ne peut être prise qu’en connaissance de cause, ni imposée ni subie.
Spécialiste de la mammographie, le Dr Bernard Duperray apporte aux radiologues francophones un enseignement indépendant des politiques de santé à la mode. Les observations cliniques et les résultats scientifiques présentés apportent la preuve des contradictions entre la représentation classique du cancer du sein et l’histoire naturelle des maladies cancéreuses du sein, hétérogène et imprévisible.
Consultez et téléchargez ci dessous le fichier de 76 diapositives passionnantes de la conférence de Bernard DUPERRAY et vous n’aurez plus de doutes sur la réalité du surdiagnostic dans le dépistage organisé du cancer du sein.
Sources:
http://www.formindep.org/Cours-de-senologie-de-Bernard.html
Une brochure permet de donner le choix aux femmes: visitez http://cancer-rose.fr/
Le dépistage organisé du cancer du sein, généralisé en France depuis 2004 et proposé aux femmes de 50 à 74 ans, fait l’objet de controverses. Celles-ci, publiées dans des revues scientifiques de premier plan, ont été longtemps minimisées auprès du grand public.
Les doutes portent sur un faible bénéfice et des risques avérés. Ces derniers sont essentiellement les fausses alertes, c’est à dire l’annonce d’une lésion mammographique qui ne s’avère pas réelle, et le surdiagnostic. Le surdiagnostic est la découverte d’un cancer qui n’aurait pas affecté la santé de la femme de son vivant, s’il n’avait pas été détecté. Le bénéfice s’avère beaucoup plus faible que présenté officiellement, en raison notamment du faible risque en valeur absolue de mourir de ce cancer, et de la faible efficacité du dépistage.
De ce constat est née une brochure indépendante, délivrant une information claire, qui se veut loyale, aussi complète que possible et facilement accessible. Elle est téléchargeable gratuitement directement sur la page d’accueil de "cancer rose".
Seize auteurs l’ont élaborée. Destinée à la lectrice concernée par le dépistage, elle est aussi pensée comme aide au praticien démuni face aux interrogations d’une patiente.
L’objectif de cette brochure, (unique en langue française alors qu’il en existe p.ex. en Allemagne pour les femmes) est de donner aux femmes le pouvoir de décider de façon rationnelle et sans être culpabilisées. Chacune se fera ainsi son opinion au travers des meilleures sources scientifiques disponibles. Même si le dépistage du cancer du sein est un programme dit de santé publique, il n’en reste pas moins que la participation est une décision individuelle qui ne peut être prise qu’en connaissance de cause, ni imposée ni subie.
Spécialiste de la mammographie, le Dr Bernard Duperray apporte aux radiologues francophones un enseignement indépendant des politiques de santé à la mode. Les observations cliniques et les résultats scientifiques présentés apportent la preuve des contradictions entre la représentation classique du cancer du sein et l’histoire naturelle des maladies cancéreuses du sein, hétérogène et imprévisible.
Consultez et téléchargez ci dessous le fichier de 76 diapositives passionnantes de la conférence de Bernard DUPERRAY et vous n’aurez plus de doutes sur la réalité du surdiagnostic dans le dépistage organisé du cancer du sein.
Sources:
http://www.formindep.org/Cours-de-senologie-de-Bernard.html
Prise en charge d’une maladie rare d’origine génétiquePasteur_Tunis
Présentation : Prise en charge d’une maladie rare d’origine génétique. Dr Ridha M'rad, Chef du Service des Maladies Héréditaires et Congénitales à l’Hôpital Charles Nicolle
Dépister le cancer du sein? Une décision qui appartient à chaque femme-Brochu...Cancer Rose
Brochure pour l'information des femmes sur le dépistage du cancer du sein. Cancer Rose est un collectif de professionnels de la santé rassemblés en association.
Des médecins indépendants, ainsi qu’un docteur en toxicologie ont créé le site d’information www.cancer-rose.fr pour vous faire connaître les données scientifiques les plus objectives et les plus récentes sur le dépistage de masse du cancer du sein.
En décryptant et vulgarisant les études scientifiques les plus récentes, publiées dans les plus grandes revues médicales internationales, en analysant la controverse et en en proposant une analyse sociale et féminine, notre objectif est d’informer les femmes concernées par le dépistage de masse afin de les aider dans leur choix et de mettre à disposition des médecins intéressés des outils d’information indépendants.
Cancer Rose fonctionne sans publicité, sans conflits d’intérêt, sans subvention.
Recherche en médecine générale surmédicalisation, surdiagnostics, surtraite...Réseau Pro Santé
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°9" Juillet 2014
Le risque de surdiagnostics, alias diagnostics par excès est un élément à prendre en compte dans la prise en charge des patients pour leur éviter des surtraitements, alias traitements par excès. Le surdiagnostic peut se définir comme la transformation en pathologie de phénomènes biologiques, ou la découverte d’anomalies d’imagerie qui sont sans implications délétères pour la santé des individus. La conséquence en est la prescription de traitements inadaptés ou inutiles avec des conséquences néfastes pour la santé individuelle et la santé publique.
Ce dysfonctionnement de la médecine constitue la surmédicalisation. Elle consiste à fabriquer des pathologies à partir de phénomènes sociaux, psychologiques, ou d’anomalies issues du champ de la biologie ou de l’imagerie médicale. Elle se manifeste de façon protéiforme et est associée à plusieurs phénomènes qui contribuent à la provoquer et la développer. Elle est intimement liée au développement des dépistages, des notions de facteurs de risque, du façonnage des maladies, de la manipulation des normes biologiques.
La croyance en l’efficacité générale des dépistages des cancers et des maladies chroniques est mise à mal quand on analyse les données issues de la littérature scientifique quand elle n’est pas biaisée par des conflits d’intérêt.
reseauprosante.fr
L'Institut national du cancer, la Fondation Arc et la Ligue contre le cancer ont organisé le séminaire de préparation à l'appel à projet "Programme d'Actions Intégrées de Recherche (PAIR) sur les cancers de l'enfant" qui s'est tenu le 13 avril 2016 à Paris.
Le cancer Colo-Rectal est un enjeu de santé publique. Il touche plus de 42.000 nouvelles personnes chaque année en France, et en tue plus du tiers. Pourtant, dépisté tôt, à un stade précoce, on peut en guérir plus de 9 fois sur 10. Dépister au stade tardif, moins d’une personne sur 100 survit au delà de cinq ans après le diagnostic.
Dépistage du cancer du col , frottis cervico vaginal Islem Soualhi
La prévention du cancer du col de l'utérus, cancer sexuellement transmissible, passe par le dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses provoquées par le virus du papillome humain, HPV. Le cancer du col de l'utérus est un cancer sexuellement transmissible provoqué dans la très grande majorité des cas par une infection par le virus du papillome humain(HPV).
La pratique régulière d'un frottis cervical est la meilleure méthode pour dépister un cancer du col de l'utérus ou une lésion précancéreuse.
Intervention du médecin Laurent Abramowitz, proctologue, service d'hépato-gastro-entérologie à l'hôpital Bichat lors de la 92ème rencontre du Crips Ile-de-France "HPV : où en sommes-nous?"
Prise en charge d’une maladie rare d’origine génétiquePasteur_Tunis
Présentation : Prise en charge d’une maladie rare d’origine génétique. Dr Ridha M'rad, Chef du Service des Maladies Héréditaires et Congénitales à l’Hôpital Charles Nicolle
Dépister le cancer du sein? Une décision qui appartient à chaque femme-Brochu...Cancer Rose
Brochure pour l'information des femmes sur le dépistage du cancer du sein. Cancer Rose est un collectif de professionnels de la santé rassemblés en association.
Des médecins indépendants, ainsi qu’un docteur en toxicologie ont créé le site d’information www.cancer-rose.fr pour vous faire connaître les données scientifiques les plus objectives et les plus récentes sur le dépistage de masse du cancer du sein.
En décryptant et vulgarisant les études scientifiques les plus récentes, publiées dans les plus grandes revues médicales internationales, en analysant la controverse et en en proposant une analyse sociale et féminine, notre objectif est d’informer les femmes concernées par le dépistage de masse afin de les aider dans leur choix et de mettre à disposition des médecins intéressés des outils d’information indépendants.
Cancer Rose fonctionne sans publicité, sans conflits d’intérêt, sans subvention.
Recherche en médecine générale surmédicalisation, surdiagnostics, surtraite...Réseau Pro Santé
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°9" Juillet 2014
Le risque de surdiagnostics, alias diagnostics par excès est un élément à prendre en compte dans la prise en charge des patients pour leur éviter des surtraitements, alias traitements par excès. Le surdiagnostic peut se définir comme la transformation en pathologie de phénomènes biologiques, ou la découverte d’anomalies d’imagerie qui sont sans implications délétères pour la santé des individus. La conséquence en est la prescription de traitements inadaptés ou inutiles avec des conséquences néfastes pour la santé individuelle et la santé publique.
Ce dysfonctionnement de la médecine constitue la surmédicalisation. Elle consiste à fabriquer des pathologies à partir de phénomènes sociaux, psychologiques, ou d’anomalies issues du champ de la biologie ou de l’imagerie médicale. Elle se manifeste de façon protéiforme et est associée à plusieurs phénomènes qui contribuent à la provoquer et la développer. Elle est intimement liée au développement des dépistages, des notions de facteurs de risque, du façonnage des maladies, de la manipulation des normes biologiques.
La croyance en l’efficacité générale des dépistages des cancers et des maladies chroniques est mise à mal quand on analyse les données issues de la littérature scientifique quand elle n’est pas biaisée par des conflits d’intérêt.
reseauprosante.fr
L'Institut national du cancer, la Fondation Arc et la Ligue contre le cancer ont organisé le séminaire de préparation à l'appel à projet "Programme d'Actions Intégrées de Recherche (PAIR) sur les cancers de l'enfant" qui s'est tenu le 13 avril 2016 à Paris.
Le cancer Colo-Rectal est un enjeu de santé publique. Il touche plus de 42.000 nouvelles personnes chaque année en France, et en tue plus du tiers. Pourtant, dépisté tôt, à un stade précoce, on peut en guérir plus de 9 fois sur 10. Dépister au stade tardif, moins d’une personne sur 100 survit au delà de cinq ans après le diagnostic.
Dépistage du cancer du col , frottis cervico vaginal Islem Soualhi
La prévention du cancer du col de l'utérus, cancer sexuellement transmissible, passe par le dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses provoquées par le virus du papillome humain, HPV. Le cancer du col de l'utérus est un cancer sexuellement transmissible provoqué dans la très grande majorité des cas par une infection par le virus du papillome humain(HPV).
La pratique régulière d'un frottis cervical est la meilleure méthode pour dépister un cancer du col de l'utérus ou une lésion précancéreuse.
Intervention du médecin Laurent Abramowitz, proctologue, service d'hépato-gastro-entérologie à l'hôpital Bichat lors de la 92ème rencontre du Crips Ile-de-France "HPV : où en sommes-nous?"
1. Pourquoi j’ai eu le
cancer?
Facteurs de risque -
Préven7on - Dépistage
Dr Sophie Frank
Service d’oncologie médicale et
oncogéné7que clinique
10/12/2018
2. Epidémiologie en France
• 1er cancer chez la femme
• Une femme sur 8
• 58 968 nouveaux cas de cancer du sein en 2017
• Age médian au diagnos7c = 63 ans
Sur les données 2012
• Dont 168 <30 ans
• 507 entre 30-34 ans
• 1669 entre 35-39 ans
• Soit 4,8% des nouveaux cas de cancer <40 ans
E-cancer, données 2012 et 2017 ; Cardoso et al, EJC, 2012
4. Facteurs de risque de cancer du sein
• Sexe
• Age
• Ménarche précoce, ménopause tardive, nulliparité, première grossesse
tardive
• Traitement hormonal de la ménopause
• Densité mammaire
• Obésité, alcool
• ATCD personnel de cancer du sein, ou de lésion à risque (atypies, CLIS)
• ATCD d’irradia7on thoracique (ex: Hodgkin)
• ATCD familiaux de cancer du sein, prédisposi7on géné7que au cancer du
sein (BRCA 1, BRCA 2, PALB2)
• Facteur protecteur : allaitement prolongé (>1an)
5. Facteurs de risque : gynécologie
• Ménarche précoce/ ménopause tardive/nulliparité : exposi7on plus
longue aux œstrogènes
• Le risque diminue de 7% (IC95%:5-9 ; p<0,0001) pour chaque
naissance (en dehors de la réduc7on de risque liée à l’allaitement)
• Plus la femme est jeune lors de ses grossesses plus le risque décroît
(3% par année plus jeune p<0,0001)
• Le risque de cancer du sein diminue de 4,3% (IC:2,9-5,8) p< 0,0001
par année d’allaitement
Collabora7ve Group on Hormonal Factors in Breast Cancer, Lancet 2002
6. Pilule et risque de cancer du sein
Collabora7ve Group on Hormonal Factors in Breast Cancer (1996) : 54
études reprises; 53 297 cancers versus 100 239 témoins :
Très légère augmenta7on du risque de cancer du sein RR = 1,24
(1,15-1,33)
Le sur-risque décroît puis disparait à l’arrêt du traitement
Méta analyse de 2013 : 76 études
Pas d’augmenta7on du risque de cancer du sein
Etude danoise de 2017 : 1,8 millions de pa7entes
Légère augmenta7on du risque de cancer du sein (RR 1,2 ; IC95%
1,14-1,26)
Différent selon type de progesta7fs, effet durée, dispari7on du sur-
risque à l’arrêt la plupart du temps
Collabora7ve Group on Hormonal Factors in Breast Cancer, Lancet 1996 ; Gierisch J CEBP 2013 ; Morch LS et al, NEJM 2017
7. Traitement hormonal de la ménopause et
risque de cancer du sein
• Augmenta7on du risque de cancer du sein (étude WHI, MWS) avec
l’u7lisa7on d’estrogènes conjugués équins + acétate de
médroxyprogestérone : RR de 1,25 à 1,66 environ
• Etude E3N avec œstrogènes et progestérone naturels : pas
d’augmenta7on du risque de cancer du sein
Chlebowski RT et al, JAMA, 2010 ; Beral A et al, Lancet, 2003 ; Fournier A et al, BCRT 2008
11. Dépistage organisé du cancer du sein
• Dépistage organisé
• Femmes de 50 à 74 ans
• Reçoivent une convoca7on à domicile, pour une
mammographie prise en charge à 100%
• Tous les 2 ans , 2 incidences + examen clinique
• Double lecture si mammographie considérée
comme normale
• Centres de radiologies agréés
• But : détec7on de tumeurs à un stade infra-
clinique
• 6,84 cas pour 1000 femmes dépistées
• Diminu7on de la mortalité spécifique de 19%
après 13 ans
11/12/18
12. Autres modalités de dépistage
• Risque très élevé :
• Muta7on de BRCA1/BRCA2/PALB2
• Histoire familiale très évocatrice sans muta7on iden7fiée/iden7fiable selon
évalua7on oncogéné7que
• Antécédent d’irradia7on thoracique à haute dose (irradia7on en mantelet
pour maladie de Hodgkin)
• IRM/mammographie +/- échographie 1/an ; examen clinique x 2/an
• Risque élevé :
• Antécédents de lésions à risque histologique : HLA, HCA, CLIS
• Histoire familiale sans muta7on iden7fiée/iden7fiable selon évalua7on
oncogéné7que
• Mammographie +/- échographie 1/an à par7r de 40 ans et reprise du
dépistage organisé à 50 ans
Lili
Sohn
17. Conclusion : femme jeune
• Si cancer du sein : explora7on en oncogéné7que à discuter plus
souvent
• Le niveau de surveillance est à adapter en fonc7on
• Pas de preuve de bénéfice en préven7on des régimes alimentaires
• Eviter surcharge pondérale
• Intérêt de l’ac7vité physique en préven7on primaire et secondaire