1. Suivi et analyse des
politiques agricoles et
alimentaires (SAPAA)
Atelier de présentation et de partage des outils
d’analyses sur les politiques publiques agricoles
Dakar, 28 septembre
2. Plan
1. Le SAPAA : un outil pour améliorer les
politiques agricoles et alimentaires
2. Approche et méthodologie du SAPAA
3. Analyses ex-post : quelques résultats
4. Analyses ex-ante : quelques pistes
3. 1. Le SAPAA : un outil pour améliorer
les politiques agricoles et alimentaires
4. A. Plusieurs initiatives d’évaluation des politiques dans les
PED mais :
• Pas de systèmes durables ≠ pays OCDE
• Appropriation et institutionalisation limitées
1. L’outil SAPAA : pourquoi ?
5. 1. L’outil SAPAA : pourquoi ?
B. Systèmes de suivi dans certains pays
émergents mais pas en Afrique
• Manque de données et analyses quantitatives pour
soutenir un dialogue politique et décisions
d’investissements
6. C. Prioriser le développement des capacités institutionelles
sur les politiques agricoles et leurs effets
1. L’outil SAPAA : pourquoi ?
7. A. Institutionnalisation et pérennité
B. Prise de décision sur la base de données fiables
C. Développement des capacités
SAPAA opérationnel dans certains
pays en Afrique a partir de 2012
1. L’outil SAPAA : pourquoi ?
8. Mise en œuvre 12 pays Court terme Moyen terme
1. L’outil SAPAA : mise en œuvre
9. Au Sénégal, depuis Octobre 2015.
4 notes d’analyse des incitations par les prix filières.
1 note d’analyse dépenses publiques agricoles
4 policy briefs.
3 formations équipe SAPAA.
1 analyse dépenses publiques sécurité alimentaire et
nutrition
1 base de données dépenses publiques agricoles, sécurité
alimentaire, prix et coûts d’accès.
1. L’outil SAPAA : pourquoi ?
11. 2. Approche SAPAA : 4 pilliers
Conseil
et
plaidoyer
Analyses
ex-post
Gestion des
données
Analyses
ex-ante
12. • Prix FOB/CAF, de gros, à la consommation,
au producteur pour les chaînes de valeur
sélectionnées
• Coûts de mise en marché
• Dépenses publiques en soutien à l’agriculture
et l’alimentation désagrégées, classification
fonctionnelle
• 2005-2015, actualisation une année sur
deux.
• Base de données Excel aux niveaux national
et global
2. Approche SAPAA :
Gestion des données
13. • Méthodologie issue de l’OCDE (estimation du
soutien aux producteurs)
• Incitations par les prix à la
production/consommation pour les chaînes de
valeur clé
• Analyse des dépenses publiques agricoles
• Notes techniques actualisées une année sur
deux
• Notes d’orientation de politique
2. Approche SAPAA :
Analyses ex-post
14. • Requête du Gouvernement pour des diagnostics
approfondis sur des problématiques spécifiques pour
informer les politiques (ex: taxes illicites sur les
corridors routiers, cohérence entre les dépenses
publiques et le PNIA)
• Requête du Gouvernement pour articuler les options
de réformes de politique concernant des
problématiques spécifiques (efficience des politiques
de subventions d’intrants, politiques de stockage…)
2. Approche SAPAA :
Analyses ex-ante
15. 2. Approche SAPAA :
Conseil et plaidoyer
• Portage des analyses ex-post et ex-
ante dans les fora politiques adaptés et
auprès des partenaires pertinents
16. 2. Méthodologie SAPAA
Analyse cohérence pour reformuler les objectifs et politiques
Objectifs et priorités politiques
générales
Effets sur les principales
filières agricoles (prix)
Politiques macro
économiques
Politiques
réglementaires
Politiques
budgétaires
Environnement
du marché
COHERENCE DES
POLITIQUES
Diagnostic de
problèmes de politiques
Evaluation d’options de
politique pour réformes
19. 3.1 Résultats ex-post :
incitations par les prix
Taux nominal de protection observé au point de compétition et au producteur
pour le riz au Sénégal, 2006-2015 (%)
20. Principales conclusions et recommandations :
1. les producteurs de riz irrigué ont perçu des prix
incitatifs sur la période 2006-2015 (sauf en 2009),
conformément avec l’objectif affiché dans le
PRACAS de développer la production de cette
filière prioritaire.
3.1 Résultats ex-post :
incitations par les prix
21. Principales conclusions et recommandations :
2. pour renforcer l’attractivité de la filière et garantir
des prix plus élevés aux producteurs sans avoir d’effet
averse sur les prix aux consommateurs, il est conseillé
de continuer à compresser les coûts de production du
riz local décortiqué mais aussi d’améliorer les aspects
de commercialisation via des investissements ciblés et
adaptés en aval de la filière.
3.1 Résultats ex-post :
incitations par les prix
22. Principale conclusions et recommandations :
3. Ceci passe par :
La réduction des coûts de production et de transport
L’augmentation des rendements et la systématisation de la double
culture
L’appui à l’émergence d’unités de transformation modernes
Le renforcement de la politique de commercialisation du riz local
(facilités de financement de la commercialisation, construction de
plateformes de vente groupée, labellisation qualité, implication accrue
des importateurs dans la filière locale).
3.1 Résultats ex-post :
incitations par les prix
24. 3.2 Résultats ex-post :
dépenses publiques
Niveau et composition des dépenses publiques en soutien à l’agriculture et
l’alimentation (DPAA) au Sénégal, dépenses d’investissement décaissées
(ressources propres et externes) en milliards de FCFA, 2010-2015
432 milliards FCFA
Montant des DPAA en 2015
(+149% par rapport à 2010).
25. Principales catégories de dépenses spécifiques à l’agriculture et l’alimentation au
Sénégal, dépenses d’investissement décaissées (ressources propres et externes)
en milliards de FCFA, 2010-2015.
3.2 Résultats ex-post :
dépenses publiques
26. 3.2 Résultats ex-post :
dépenses publiques
Conclusions et recommandations
1. Les années 2012/2013 marquent un véritable
tournant dans l’allocation des DPAA, en lien avec
l’alternance politique et la mise en œuvre du PRACAS
qui s’est ensuivie.
Biens privés Biens collectifs
Pro-producteurs
Pro-
consommateurs
Type de soutien au
secteur agricole
Paiements aux
agents
27. Conclusions et recommandations
2. La hausse des DPAA s’est effectuée
principalement au profit du soutien direct au
secteur agricole.
- jusqu’en 2012 : ciblé sur les biens privés, avec les
subventions aux intrants variables du programme agricole
- à partir de 2013 : réorientation vers les biens collectifs
avec l’irrigation hors-ferme dans la Vallée du Fleuve
Sénégal
3.2 Résultats ex-post :
dépenses publiques
28. 3.2 Résultats ex-post :
dépenses publiques
Conclusions et recommandations
3. Le coût moyen des subventions aux intrants
variables reste élevé (environ 25 milliards de FCFA
chaque année en moyenne sur la période) par rapport
aux nombreuses inefficiences qui affectent le système
d’approvisionnement). Des mesures devraient être
prises afin d’optimiser l’utilisation du budget national à
leur égard.
30. Analyse coût/bénéfice d’options de politique
Mali, en appui à la formulation de la nouvelle
politique de sécurité alimentaire et nutritionnelle
(PolNSAN) :
Analyse coût/bénéfice de la politique de stockage
Analyse de l’ effet des tracasseries routières sur les
prix aux consommateurs pour les filières
sélectionnées
4. Pistes d’analyses ex-ante
31. Analyse prospective d’options d’investissement.
Burkina Faso, Modèle calculable d’équilibre général
(MCEG) pour déterminer les zones prioritaires
d’investissement dans le cadre du PNIA 2.
4. Pistes d’analyses ex-ante
32. Analyse d’impact.
Burkina Faso, Analyse économétrique de la causalité
entre certaines contraintes d’accès au crédit
(information, distance, garantie…) et la productivité
agricole.
4. Pistes d’analyses ex-ante
33. Possibilité d’appuyer dès à présent les
analyses en cours dans le cadre du PAPA sur
les thématiques identifiées (maîtrise de l’eau,
subvention des intrants, mécanisation, assurance agricole,
PPP)
Possibilité d’identifier dès à présent de
nouvelles thématiques
4. Pistes d’analyses ex-ante