Marché européen du carbone par Benoît Leguet et Jean-Marc JancoviciThe Shift Project
Présentation du marché européen du Carbone par Benoît Leguet, Directeur de Recherche à la CDC Climat et Jean-Marc Jancovici, Président The Shift Project
Ateliers du Shift 26 novembre 2013
Marché européen du carbone par Benoît Leguet et Jean-Marc JancoviciThe Shift Project
Présentation du marché européen du Carbone par Benoît Leguet, Directeur de Recherche à la CDC Climat et Jean-Marc Jancovici, Président The Shift Project
Ateliers du Shift 26 novembre 2013
Les enjeux majeurs des décennies à venir pour le secteur de l’énergie sont ceux de la lutte contre le changement climatique et de la performance économique (compétitivité et dynamisme industriel). Ils donnent donc le cap de la transition énergétique. Celle-ci doit répondre à ces défis en visant l’instauration d’un modèle de développement « bas carbone » qui minimise les émissions de gaz à effet de serre, qui soit un facteur de compétitivité de l’économie, et qui contribue à la renaissance industrielle nationale. L’électricité peut y apporter un concours significatif. Un engagement ferme de la France et de l’Union européenne dans cette direction serait un symbole fort à la veille de la tenue, en France, en 2015, de la conférence internationale sur le climat (COP 21).
Les enjeux majeurs des décennies à venir pour le secteur de l’énergie sont ceux de la lutte contre le changement climatique et de la performance économique (compétitivité et dynamisme industriel). Ils donnent donc le cap de la transition énergétique. Celle-ci doit répondre à ces défis en visant l’instauration d’un modèle de développement « bas carbone » qui minimise les émissions de gaz à effet de serre, qui soit un facteur de compétitivité de l’économie, et qui contribue à la renaissance industrielle nationale. L’électricité peut y apporter un concours significatif. Un engagement ferme de la France et de l’Union européenne dans cette direction serait un symbole fort à la veille de la tenue, en France, en 2015, de la conférence internationale sur le climat (COP 21).
Séminaire sur les difficultés scientifiques et technologiques, mais aussi économiques, sociales, géopolitiques et culturelles qu'impliquent la rupture avec ce noyau du modèle énergétique mondial, maintenant qu'il est devenu un facteur clé du changement climatique.
Lors du conseil des ministres du 18 juin, Ségolène Royal a présenté les grands axes du projet de loi de programmation pour la transition énergétique transmis au Parlement en juillet, ainsi que les actions qui la mettent concrètement en œuvre.
Voir aussi : http://reseauxchaleur.wordpress.com/2014/06/26/les-reseaux-de-chaleur-dans-le-projet-de-loi-de-transition-energetique/
Le gaz naturel, un non-sens pour la transition énergétique du QuébecFélix Lebrun-Paré
Le gaz naturel, un non-sens pour la transition énergétique du Québec ... La Politique énergétique du Québec en panne ...
Avec Bernard Saulnier, ing., dans le cadre d'une soirée-conférence organisée par le Collectif scientifique - Gaz de schiste et enjeux énergétiques au Québec, intitulée Enjeux du gaz naturel au Québec : Le cas d'Énergie Saguenay
Réussir la transition énergétique - Présentation pour CapitalatWork au Châtea...bernardcarnoy
Comment concilier énergie et environnement ou comment aller vers une économie bas carbone sans crise majeure?
Présentation pour CapitalatWork au Château Saint-Anne Auderghem 10/10/16
Grands barrages : enjeux et stratégies - Analyse du projet « Grand Inga »KAMITIS
Si les grandes entreprises du Nord et les institutions financières internationales se ruent vers les fleuves des pays du Sud pour y édifier de gigantesques barrages c'est en raison de la perspective de créer de nouveaux marchés autour de l’énergie hydroélectrique.
En effet, l’édification des grands barrages est l’une des solutions permettant de relever les grands défis de gestion de l’eau et de production d’énergie. Cependant leur construction engendre très souvent des impacts socio-économiques et environnementaux importants qui nécessitent de lourds investissements financiers et humains pour les atténuer.
La rentabilité de ces ouvrages n’est donc pas uniquement assurée par le marché de l’énergie hydroélectrique qui en découle. Elle nécessite également l’exploitation des richesses minières des pays du Sud.
Remettre la transition énergétique dans la bonne voie - Cahier d'acteur EdEn PPEequilibre_des_energies
Remettre la transition énergétique dans la bonne voie : Le présent cahier présente la vision globale d’EdEn sur la façon dont la transition énergétique devrait être conduite par le canal de la PPE, en tenant compte des résultats très préoccupants enregistrés à fin 2017. Deux cahiers d’acteur sectoriels viennent le compléter, l’un relatif à la mobilité électrique , l’autre relatif au secteur du bâtiment
www.equilibredesenergies.org/
Les enjeux majeurs des décennies à venir pour le secteur de l’énergie sont ceux de la lutte contre le changement climatique et de la performance économique (compétitivité et dynamisme industriel). Ils donnent donc le cap de la transition énergétique. Celle-ci doit répondre à ces défis en visant l’instauration d’un modèle de développement « bas carbone » qui minimise les émissions de gaz à effet de serre, qui soit un facteur de compétitivité de l’économie, et qui contribue à la renaissance industrielle nationale. L’électricité peut y apporter un concours significatif. Un engagement ferme de la France et de l’Union européenne dans cette direction serait un symbole fort à la veille de la tenue, en France, en 2015, de la conférence internationale sur le climat (COP 21).
Les enjeux majeurs des décennies à venir pour le secteur de l’énergie sont ceux de la lutte contre le changement climatique et de la performance économique (compétitivité et dynamisme industriel). Ils donnent donc le cap de la transition énergétique. Celle-ci doit répondre à ces défis en visant l’instauration d’un modèle de développement « bas carbone » qui minimise les émissions de gaz à effet de serre, qui soit un facteur de compétitivité de l’économie, et qui contribue à la renaissance industrielle nationale. L’électricité peut y apporter un concours significatif. Un engagement ferme de la France et de l’Union européenne dans cette direction serait un symbole fort à la veille de la tenue, en France, en 2015, de la conférence internationale sur le climat (COP 21).
Séminaire sur les difficultés scientifiques et technologiques, mais aussi économiques, sociales, géopolitiques et culturelles qu'impliquent la rupture avec ce noyau du modèle énergétique mondial, maintenant qu'il est devenu un facteur clé du changement climatique.
Lors du conseil des ministres du 18 juin, Ségolène Royal a présenté les grands axes du projet de loi de programmation pour la transition énergétique transmis au Parlement en juillet, ainsi que les actions qui la mettent concrètement en œuvre.
Voir aussi : http://reseauxchaleur.wordpress.com/2014/06/26/les-reseaux-de-chaleur-dans-le-projet-de-loi-de-transition-energetique/
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En effet, l’édification des grands barrages est l’une des solutions permettant de relever les grands défis de gestion de l’eau et de production d’énergie. Cependant leur construction engendre très souvent des impacts socio-économiques et environnementaux importants qui nécessitent de lourds investissements financiers et humains pour les atténuer.
La rentabilité de ces ouvrages n’est donc pas uniquement assurée par le marché de l’énergie hydroélectrique qui en découle. Elle nécessite également l’exploitation des richesses minières des pays du Sud.
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Call of Duty: Advanced Warfare es un juego de disparos en primera persona ambientado en un futuro con tecnología avanzada. Fue desarrollado por Sledgehammer Games y lanzado en 2014 para consolas de nueva generación y PC. Presenta al actor Kevin Spacey en un papel secundario y cuenta la historia de un soldado que usa trajes mecánicos para ganar habilidades sobrehumanas.
Este documento proporciona instrucciones para crear un jardín en miniatura en un frasco de vidrio. Se debe colocar arena o piedras en el fondo del frasco, luego agregar tierra negra que no llegue a la mitad del frasco. Se deben hacer agujeros con una cuchara y plantar esquejes de helechos u otras plantas pequeñas. El frasco debe regarse una vez y mantenerse en un lugar con luz indirecta, donde las plantas crecerán juntas creando su propio microclima.
Este documento presenta un resumen del trabajo final de un curso de maestría sobre entornos virtuales de aprendizaje. Brevemente describe cómo la tecnología ha creado nuevos espacios para el aprendizaje y la comunicación a través de Internet y las redes sociales, representando un cambio en cómo las personas acceden al conocimiento. También discute los desafíos de implementar las tecnologías en la enseñanza y la importancia del rol del tutor en entornos virtuales.
Este documento describe las características y funcionalidades de la aplicación Twitter. Explica que Twitter es una aplicación gratuita disponible para dispositivos móviles que permite a los usuarios publicar y compartir actualizaciones de texto, fotos y videos, y seguir las actualizaciones de otros usuarios. Además, proporciona instrucciones sobre cómo crear una cuenta, publicar tweets, seguir cuentas y usar las diferentes funciones y pantallas de la aplicación.
Il a été préparé par un groupe de travail animé par Jean-Marie Brom, physicien au CNRS, et Anne Henry, ingénieure de recherche chez EDF.
Il a été rendu public à l'occasion de la journée de l'écologie de la France insoumise organisée le samedi 25 février 2017.
Chapitre 2 Energie : demande, consommations et précarité énergétique Isam Shahrour
Ce cours présente la consommation de l’énergie dans le monde, en France et aux Etats Unis. Il présente aussi la précarité énergétique et les principales problématiques de l’énergie
L’industrie face aux prix de l’énergie - Les marchés européens sont-ils en dé...La Fabrique de l'industrie
Entre la mi-2021 et la mi-2022, les prix du gaz et les coûts de production de l’électricité ont été multipliés par quatre. Cette situation exceptionnelle a eu un impact considérable sur les industriels, dont la facture énergétique totale a été multipliée par deux dans tous les secteurs d’activité et dans tous les pays européens. Dans ce contexte inédit, le fonctionnement du marché européen de l’électricité a pu être remis en cause par certains observateurs qui craignaient une « inflation importée » du fait de la forte consommation de gaz ailleurs en Europe, et regrettaient que les industriels français ne profitent pas assez de la compétitivité de « notre » électricité nucléaire.
Cette Note montre que la réalité est tout autre. Pendant les quatorze années qui ont précédé la crise, les industriels français ont bien bénéficié d’un prix de l’électricité plus faible qu’en Allemagne. Mais la pénurie d’offre, principalement du fait de l’indisponibilité des centrales nucléaires, se faisait déjà sentir dès 2016. L’envolée du prix du gaz n’est responsable que pour moitié de l’augmentation récente des prix de l’électricité en France, qui tient tout autant à des déséquilibres spécifiquement nationaux et ne doit rien à l’intégration des marchés européens.
À l’heure où notre pays s’apprête à investir dans le renouvellement de ses moyens de production d’électricité, il convient de se demander quels sont les effets de son mix électrique sur la compétitivité de son industrie. Cette étude permet notamment de dissocier les impacts respectifs de la hausse généralisée des prix de l’énergie et ceux du mix électrique français sur les tarifs imputés aux industriels. Elle examine dans un premier temps la hausse récente de la facture énergétique des industriels. Dans un second temps, elle analyse les prix de l’électricité payés par les industriels en Europe et leurs déterminants.
Cette Note s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens souhaitant comprendre les effets de la crise énergétique sur l’industrie française.
• Les contraintes qui pèsent sur les opérateurs, les investissements requis pour financer l’évolution de leurs activités, et les réflexions autour du développement durable et du « mix énergétique » de demain…
• …Qui se traduisent par un double défi immobilier : accompagner la croissance, tout en maîtrisant les coûts.
• Demain : des enjeux de croissance durable qui s’accentueront, et pourront inciter les plus ambitieux à adopter le « smart-building » afin de réconcilier rationalisation et exemplarité.
Position de FO dans le débat sur la transition énergétiqueSociété Tripalio
Document récapitulant les positions du syndicat FO sur la transition énergétique. Ce document soutient la place du nucléaire et préconise l'évaluation des réserves en gaz de schiste.
The document is ExxonMobil's response to the European Commission's Green Paper on energy strategy. It summarizes ExxonMobil's global energy outlook for the next 25 years and provides comments on 6 priority areas in the Commission's paper. The summary highlights that energy demand will continue growing in Europe, oil and gas will remain primary energy sources, and meeting future needs will require large investments and a diversity of energy sources and suppliers. ExxonMobil supports open, competitive energy markets, stable regulation to attract investment, and the key role of gas in Europe's energy future.
The document is a position paper from the American Chamber of Commerce to the European Union responding to the EU's Green Paper on energy policy. It summarizes the organization's views on key areas of the Green Paper, including: support for completing the EU's internal energy market; ensuring secure, competitive energy supplies for industry; promoting energy efficiency; tackling climate change through international cooperation; and diversifying the EU's energy mix through a stable regulatory framework. The position paper provides detailed comments on policies regarding gas, electricity, energy security, and a sustainable energy mix.
The document is the UK's supplementary response to the EU's Green Paper on energy policy. It discusses several key points:
1) It reaffirms the UK's commitment to competitive energy markets to deliver secure, affordable energy and reduce carbon emissions. An effective EU Emissions Trading Scheme is important for incentivizing energy efficiency and low-carbon investments.
2) It calls for ambitious EU action on energy efficiency, including more stringent product standards. It also supports continued negotiations on vehicle emission targets.
3) It emphasizes the need to strengthen the EU's leadership on sustainable energy, including finalizing the Renewables Roadmap and improving the EU ETS for post-2012. It also supports including aviation and potentially
The European and External Relations Committee of the Scottish Parliament conducted an inquiry into energy efficiency measures in response to the European Commission's Green Paper on energy policy. The Committee identified several key themes through evidence gathered. It found that integrating energy efficiency into new building design is most effective, and new Scottish standards appear close to Finnish levels. Retrofitting existing buildings is more challenging, particularly for tenement structures. Barriers to greater efficiency include costs and a lack of incentives for developers or tenants to invest. The Committee considers the EU has an important role in setting energy efficiency standards.
This document provides the UK government's response to the EU's Green Paper on energy policy. It welcomes the framework provided by the Green Paper to discuss European energy policy. The UK recognizes the need for a new, cooperative approach to energy at the EU level to address challenges like climate change and increasing energy imports. However, it also believes that the energy mix should not be determined centrally at the EU level. The UK supports further liberalization of the EU's energy markets and increased cooperation on issues like renewable energy and energy efficiency. It agrees an annual strategic energy review could help the EU develop its long-term energy policy.
This document outlines the Scottish National Party's response to the European Commission's Green Paper on a European strategy for sustainable, competitive and secure energy. It discusses Scotland's significant energy resources and potential, particularly for renewable energy. It expresses the SNP's vision for Scotland's energy future, including becoming a leader in renewable and clean energy technologies. The document also provides the SNP's views on key themes in the Commission's Green Paper, including competitiveness, security of supply, energy mix diversification, and sustainable development.
This document summarizes a report by the House of Lords European Union Committee on the European Commission's Green Paper, "A European Strategy for Sustainable, Competitive and Secure Energy." The report considers whether the Commission has correctly identified the key objectives of energy policy in the EU and the priority areas for action. It evaluates what policies are best enacted at the EU level versus member state level. It recommends that the Commission provide more justification for moving towards a single EU energy policy and recognize that markets are best placed to deliver objectives efficiently. The report stresses the need for policy sensitivity to national/regional differences and a stable, long-term framework to encourage innovation.
The document discusses renewable energy development in the Highlands and Islands region of Scotland. It notes that the region has significant renewable energy resources, including wind, wave, tidal and biomass. Highlands and Islands Enterprise (HIE) supports developing these resources to create jobs and economic opportunities for the region. HIE has invested in manufacturing, testing facilities and community-owned renewable projects. The document responds to questions in the EU Green Paper, emphasizing the importance of developing renewable energy and completing the internal energy market while protecting remote communities.
1. The British Psychological Society provided comments on the EU Green Paper on sustainable energy. It notes that behavioral changes by consumers and producers are essential to achieving carbon reduction goals, in addition to technological developments. Psychological research can help policymakers understand how to influence energy behaviors.
2. The document expresses concern that the Green Paper places little attention on controlling and reducing energy demand. A strategy for sustainable energy consumption across Europe is needed to balance the current focus on supply.
3. For a sustainable energy policy, equal priority should be given to carbon emissions as to economic costs when evaluating policy options. This would encourage consideration of alternative energy sources beyond current emphases on economic growth and energy prices.
This document proposes creating a Middle East Energy Community (MEEC) based on the European model of economic integration. The MEEC would initially focus on jointly managing oil and gas production/transportation to improve regional stability, resolve disputes over resource ownership, and encourage investment/trade. It would establish a new regional entity and legal framework to oversee the energy sector while respecting states' sovereignty. The goals are to reduce dependence on oil revenues, encourage political reform, and enable peaceful development in the region. The MEEC could eventually integrate other industries and partner with the EU, US, and other interested parties to further promote regional stability and prosperity.
This document summarizes the response from the Association of Electricity Producers (AEP) to the EU's Green Paper on energy policy. Some key points:
- AEP welcomes efforts for a more consistent EU energy policy but believes the focus should also include competitiveness and sustainability, not just security of supply.
- Full implementation of the existing energy market liberalization package is crucial, including ensuring non-discriminatory network access and removing barriers to cross-border trade.
- AEP does not see the need for a European energy regulator at this stage. Instead, greater cooperation between national regulators is needed.
- New interconnectors or gas storage should be built on a commercial basis, not
This document is a submission by Royal Dutch Shell to the EU's Green Paper on energy policy. It summarizes Shell's operations in Europe and views itself as a long-term partner in both upstream and downstream operations. The submission provides comments on six priority areas defined in the Green Paper: 1) Shell supports free and competitive energy markets that encourage investment; 2) Shell supports the establishment of an integrated European gas market but believes the existing Gas Directive is sufficient; and 3) Shell believes energy security is best achieved through a diversity of supply sources and maintains the current EU/IEA framework on oil stocks is effective.
- ScottishPower is an international energy company operating in the UK, Ireland, US and Canada. They welcome the EU's Green Paper on energy policy.
- They support the EU's emphasis on open energy markets, cost-effective policies, and impact assessments of major proposals. They agree debate is needed on the role of EU institutions in meeting energy and climate goals.
- Their response provides detailed comments on the EU's six priority areas for energy policy, including support for liberalized energy markets, concerns about new proposed institutions, and the importance of the Emissions Trading Scheme in addressing climate change.
This document contains submissions from several Scottish organizations in response to the European Commission's 2006 Green Paper on a strategy for sustainable, competitive and secure energy. The Scottish Natural Heritage submission emphasizes that EU policy should allow flexibility for individual member states to decide on issues like nuclear energy based on their own circumstances. It also argues the strategy should place more emphasis on renewable sources for heating buildings and on distributed generation. The submission further states the strategy should encourage reducing energy demand and non-essential air travel in addition to pursuing energy efficiency.
National Grid provides a response to the European Commission's Green Paper on energy strategy. They support completing the internal energy market through rigorous enforcement of existing legislation. Non-discriminatory access to energy networks is vital. Significant investment is needed to replace aging infrastructure and adapt to changes in energy sources and flows. Flexible funding mechanisms like long-term contracts and exemptions are important to support needed investments. Compatibility and cooperation between national energy systems is more important than full harmonization.
The Energy Networks Association (ENA) supports establishing a coherent EU energy policy with a strategic approach and market framework. However, the ENA questions some Green Paper proposals including a European Centre for Energy Networks and Regulator, a European Grid Code, and a Priority Interconnection Plan. The ENA believes the key priority is completing integrated EU gas and electricity markets by fully implementing 2003 directives. While cooperation between regulators and network operators needs improving, new EU bureaucracy should be avoided. Investment is also needed to replace aging infrastructure across Europe.
The document discusses the UK chemical industry's views on the European Commission's Green Paper on energy strategy. It supports the key goals in the paper, including: (1) completing the EU's internal gas and electricity markets to increase competition; (2) ensuring security of energy supply and solidarity between member states; and (3) developing a strategic energy technology plan to promote low-carbon technologies. However, it also expresses concerns about rising energy costs and the need to balance climate policy with maintaining industrial competitiveness.
The document summarizes Centrica's position on the European Commission's Green Paper on energy policy. Some key points:
- Centrica supports the Commission's objectives of energy security, competitiveness, and sustainability, and believes open energy markets are needed to achieve these goals.
- The EU should ensure an effective internal energy market and set a common climate policy framework, while member states retain control over fuel mix and energy infrastructure investment.
- Full implementation of gas and electricity directives is a priority to complete the internal energy market. More transparency is also needed in gas and electricity network information in Europe.
BG Group, an international natural gas company, supports the creation of a single European gas market to improve energy security. However, each member state should retain autonomy over its energy mix. BG Group believes that liberalizing the gas market through measures like ownership unbundling of pipelines from suppliers, effective third-party access to pipelines and storage facilities, and consistent regulation across member states would help create an open European gas market. While identifying important infrastructure projects, the European Commission should recognize that private investors will ultimately decide which projects proceed based on viability.
1. PROPOSITION DES VERTS POUR UNE POLITIQUE
ENERGETIQUE EUROPEENNE
Pierre RADANNE
5 janvier 2006
1 - Une nouvelle donne énergétique
Nous sommes entrés maintenant dans une nouvelle conjoncture énergétique. Elle
se caractérise par :
Une forte hausse de la consommation énergétique mondiale du fait que le
processus d’industrialisation concerne maintenant près de 3 milliards
d’habitants et non plus un seul milliard (Europe+Amérique du Nord+ex
URSS) ;
Cette hausse de la demande, essentiellement de la part de la Chine et de
l’Inde, pourtant prévisible, n’a pas été accompagnée par des
investissements suffisants d’extraction, de production, de transport et de
raffinage ; il en résulte une hausse des prix des hydrocarbures qui ne pourra
se résorber qu’après la réalisation des investissements nécessaires soit au
mieux d’ici 5 à 10 ans ; L’offre et la demande mondiale de pétrole
s’équilibrent à 85 Mbl/Jour sans plus aucune marge de réserve.
La confrontation aux limites de la planète que constitue le défi du
changement climatique exige à terme une division au moins par 4 des
émissions européennes de gaz à effet de serre par habitant pour permettre
une stabilisation du climat mondial après une hausse de la température
limitée à 2 °C;
Se profile également la perspective du déclin des ressources pétrolières les
plus accessibles et les moins chères avec déjà dans de nombreux pays une
production qui connaît un processus de déplétion (USA, UK, Indonésie…) ;
les experts débattent maintenant de la date d’échéance du peak oil où la
production de nouveaux puits ne parviendra plus à compenser le
tarissement des anciens.
L’approvisionnement énergétique repose maintenant sur un nombre réduit
de pays, la plupart dans des zones politiquement très instables : Moyen-
Orient pour le pétrole et ex-URSS pour le gaz.
Ce changement de contexte après un répit de 20 ans depuis le contrechoc
pétrolier de 1985 intervient dans une phase de désengagement des pouvoirs
publics et de libéralisation du secteur. Résultat, les prix grimpent, les émissions de
CO2 dérapent par rapport aux engagements de Kyoto sans que des décisions
adaptées soient prises tant au plan européen que national.
2. Il convient d’analyser l’évolution des politiques énergétiques et en parallèle le
mode de gestion du secteur.
2 - Une Europe, caractérisée par un destin commun
Si les pays européens présentent des politiques énergétiques très contrastées :
place des combustibles fossiles, engagement nucléaire, effort vers les
renouvelables et l’efficacité énergétique, ils n’en partagent pas moins la même
contrainte sur l’approvisionnement extérieur et la même vulnérabilité.
L’ensemble de l’Europe (jusqu’à l’Ukraine) présente pour caractéristique un
épuisement quasi-total des ressources en combustibles fossiles sur son territoire ; de
fait, les renouvelables constituent les seules ressources européennes 1 .
Bien évidemment, aucun Etat-membre ne dispose d’une capacité propre pour
peser au plan international sur ces questions stratégiques. Seule une réponse
européenne est possible.
Il faut noter que cette dépendance énergétique commune européenne tranche
avec la situation d’autres pays, notamment la Russie et les Etats-Unis à la densité
de population plus faible et aux ressources énergétiques importantes (charbon et
hydrocarbures). Cette différence explique l’opposition de politiques entre
l’Europe et l’Amérique concernant le Protocole de Kyoto. En revanche, la
pauvreté en énergie de l’Europe la rapproche des pays asiatiques, du Japon mais
aussi de la Chine et de l’Inde sans hydrocarbures.
Contrainte par sa dépendance à une nécessité de sobriété énergétique, l’Europe
est déjà en fait placée devant l’obligation d’inventer un mode de
développement et de vie qui tienne compte de la limitation de ses ressources.
Cela place l’Europe en avant-garde par rapport aux enjeux de ce siècle et la
met en convergence d’intérêt avec les pays en développement.
3 - La difficile constitution d’un espace énergétique européen
Le secteur de l’énergie a été partout perçu comme stratégique, il en a résulté un
engagement fort des Etats notamment après la seconde guerre mondiale. Mais,
dans de nombreux pays, les Etats n’ont eu ensuite de cesse de freiner
l’émergence d’une réelle politique européenne en se crispant sur la défense de
leurs priorités, de leurs entreprises publiques nationales (souvent en situation de
monopole) et de leurs priorités technologiques. Ainsi, l’énergie est restée absente
des traités européens successifs récents.
Ainsi, depuis le traité de Rome de 1957, jamais les Etats n’ont engagé le débat
pour reconstituer au plan européen la qualité des services public qu’ils avaient
développée au plan national. Parallèlement, les entreprises privées savent depuis
1 - Les statistiques officielles comptent le nucléaire comme ressource contribuant à
l’indépendance énergétique. Or, il n’y a quasiment plus d’uranium extrait du sol
européen. Bien sûr, la part de l’uranium dans le prix du kWh est très faible, dès lors des
stocks importants peuvent être constitués. Néanmoins, en cas de conflit mondial grave,
l’uranium sera bien évidemment la première matière première placée sous embargo. On
ne peut donc honnêtement considérer le nucléaire comme une source d’énergie
européenne.
3. toujours enjamber les frontières nationales. Ainsi, faute d’un engagement des
acteurs publics, c’est par une libéralisation du marché qu’une Europe de l’énergie
n’a pu progressivement se constituer en arguant de réduction de coûts, de la
nécessité d’une concurrence plus ouverte, d’une équité d’accès, d’une meilleure
transparence et d’une plus grande égalité de conditions économiques.
La libéralisation du secteur de l’énergie a été facilitée par un épuisement relatif
du modèle public national ancien :
D’abord, les monopoles nationaux ont largement atteint les objectifs
initiaux fixés : donner accès à l’électricité à toute la population ;
Les entreprises publiques ont utilisé leur situation de monopole pour imposer
des choix technologiques : le nucléaire et, plus souvent, une priorité aux
moyens de production centralisés concentrant ainsi le pouvoir ;
La centralisation de la plupart des systèmes publics (en dehors de
l’Allemagne) les a détourné de leur projet démocratique initial et mépriser
les ressources diffuses ;
Une priorité a été donnée à la production au détriment de l’efficacité de
l’usage de l’énergie et donc de l’intérêt économique et social des
consommateurs ;
La routine s’est installée petit à petit entraînant un laxisme de gestion et des
gaspillages financiers.
En fait, la dérégulation actuelle du secteur enclenchée après la baisse du pétrole
de 1985 revenait à faire bénéficier les acteurs privés d’un contexte transitoire
d’abondance énergétique, de bas prix des énergies. Lors du contrechoc
pétrolier, la situation était la suivante : des investissements massifs réalisés jusqu’à
la surcapacité (parfois payés sur finances publiques), une clientèle captive, des
marges stables… Le secteur de l’énergie présente bien des avantages
considérables d’un point de vue capitaliste ; les milieux financiers ont donc lancé
une offensive pour privatiser les entreprises d’énergie de réseau.. Compte tenu
des oppositions rencontrées et des procédures décisionnelles, ce mouvement de
privatisation s’est étalé sur 20 ans.
Mais ce mouvement rencontre à son tour de profonds obstacles : des réalités
têtues s’imposent dans ce débat : les réseaux de transport de l’énergie
constituent des monopoles non pas seulement par la forme juridique de leur
gestionnaire mais par le caractère unique du lien physique qu’ils constituent.
Simultanément, l’organisation d’une pluralité de fournisseurs jusqu’à la clientèle
domestique ne modifie en rien la structure des coûts tout en instaurant un
brouillage par des offres commerciales aussi illisibles que concurrentes.
La période présente est donc caractérisée par une confrontation de systèmes de
valeur différents :
D’abord, s’appuyant sur une tradition politique forte, sont mis en avant des
principes de service public fondés notamment sur l’égalité d’accès de tous
à l’énergie, la péréquation des tarifs entre territoires et une planification à
long terme pour garantir l’approvisionnement. Ce sont les valeurs des
entreprises publiques nationales historiques. Ce modèle est définitivement
dépassé dans sa dimension géographique nationale exigüe. Mais il
présente de réelles capacités d’intervention en situation de crise.
4. Une autre conception du droit met en évidence la nécessité de la
concurrence pour lutter contre la corruption, les abus de position
dominante et faire baisser les prix dans l’intérêt du consommateur. Cette
vision a alimenté l’ouverture d’un marché de dimension européenne et un
mouvement de libéralisation. Elle pointe aussi l’intérêt de révision régulière
des contrats pour redéfinir les objectifs et les moyens. En ce sens, la
concurrence peut améliorer la régulation alors que souvent les entreprises
publiques en situation de monopole avaient imposé leurs objectifs à leur
ministère de tutelle de par leur puissance et leur maîtrise des informations.
Cette conception se traduit compte tenu de la vive concurrence entre
entreprises par une optimisation de gestion pour dégager des rentabilités à
court terme. Le passage d’une gestion par des monopoles publics vers des
entreprises privées a aussi pour effet de déplacer les centres de pouvoirs
vers les actionnaires.
Une troisième conception met en avant la subsidiarité et l’intérêt des
services publics locaux souvent à vocation multiple contrôlés par les
régions ou les villes pour assurer le meilleur service au consommateur, avec
un souci d’autonomie et de valorisation des ressources locales notamment
l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables.
Enfin, une dernière conception apporte une profonde mise à jour des
conceptions d’intérêt général autour du concept de développement
durable en pointant la nécessité d’économiser les ressources épuisables,
de réduire les risques technologiques, de lutter contre la dégradation de
l’environnement notamment le changement climatique et accorde une
priorité au long terme.
L’ouverture du marché européen aborde la question du passage de structures
nationales anciennes à un espace européen commun mais ne répond en soi en
rien aux enjeux énergétiques et environnementaux. Elle élude également la
question de la participation démocratique aux choix énergétiques.
4 – Le bilan de la libéralisation du secteur de l’énergie
Une expérience de plusieurs années de libéralisation du secteur de l’énergie est
maintenant derrière nous. Il est possible de faire le point.
• Avantages :
La remise à plat régulière des objectifs et des termes de contrat permise
par la libéralisation constitue une avancée réelle ;
La libéralisation est pour le moment défavorable à l’industrie nucléaire du
fait de son caractère capitalistique ;
Elle permet l’émergence du niveau européen.
• Inconvénients :
5. La concurrence acharnée entre entreprises débouche sur la recherche
d’un rendement financier élevé pour attirer les actionnaires ce qui se
ressent dans les prix ;
Ces priorités de court terme débouche sur un net ralentissement de
l’investissement dans les réseaux et dans la production (ou en privilégiant
les technologies les plus rapides à mettre en œuvre : cogénération
industrielles, turbines à gaz) ;
La perte de contrôle des compagnies par les Etats réduit fortement leurs
moyens de conduire une politique énergétique (tarifs, investissements) ;
Les Etats ont remis en cause leurs outils de planification énergétique ; les
mécanismes de régulation ensuite sont de qualité très inégale.
Les leçons de l’histoire ne doivent pas être oubliées. Au-delà des positions
idéologiques, le secteur de l’énergie vit une palpitation entre deux pôles : quand
les coûts baissent : on libéralise, quand les contraintes s’accroissent on rappelle
l’intervention publique.
5 – Libéralisation du secteur de l’énergie et nouvelle donne
énergétique
Nous entrons maintenant dans une période de contraintes multiples et durables
qui exige une complète réorientation de la politique énergétique.
Le répit offert depuis 1985 est terminé. La hausse des prix des hydrocarbures et la
nécessité de combattre l’effet de serre et bientôt la nécessité de renouveler
l’équipement de production électrique largement réalisé après le premier choc
de 1973 (notamment les parcs nucléaires).
Ce nouveau contexte exige :
de mettre l’efficacité énergétique au centre de la politique énergétique
ainsi que le recours aux énergies renouvelables ;
d’intégrer dans les coûts les impacts externes, ce que le marché ne peut
faire spontanément ;
de fixer une priorité au long terme dans les arbitrages économiques et
donc un retour à une planification.
Il faut donc à la fois construire une vraie Europe de l’énergie, ouvrir la production
d’énergie à la concurrence, refixer des objectifs d’intérêt général aux grands
réseaux et donner la priorité au long terme. C’est là la base d’une synthèse que le
nouveau contexte énergétique impose.
6 – Les priorités d’une politique européenne de l’énergie
Toutes les formes d’énergie ne peuvent être considérées comme équivalentes en
termes de sécurité d’approvisionnement, d’impact environnemental, de risque
technologique et de vulnérabilité politique et économique.
6. Les choix énergétiques doivent être clairement répartis en deux niveaux de
priorité successifs :
Niveau 1 - Les politiques d’évitement et de réduction de
contraintes
4 politiques permettent de réduire les contraintes, qu’elles découlent de la rareté
des ressources, des risques technologiques, des pollutions et du changement
climatique :
Accroître l’efficacité de l’utilisation de l’énergie,
Adopter des comportements de consommation de plus grande sobriété,
Développer les énergies renouvelables,
Réorienter la politique des transports pour réduire sa dépendance
pétrolière et les émissions de polluants et de CO2 liées.
Ces 4 options constituent une priorité morale et donc politique puisqu’elles ne
substituent pas une contrainte par une autre.
Niveau 2 - Les politiques de répartition de contraintes
Malheureusement, pour longtemps encore, les énergies renouvelables ne
pourront assurer seules l’approvisionnement énergétique, même en économisant
l’énergie. Il faudra donc faire des choix complémentaires entre les combustibles
fossiles et le nucléaire.
A l’évidence, le gaz naturel a la faveur de beaucoup, mais il faut prendre en
compte sa rigidité d’approvisionnement surtout si tous les pays lui donnent la
priorité.
La question du recours au nucléaire – quel que soit l’avis que l’on ait – se situe au
second rang de priorité. Il est de toutes les façons totalement injustifiable
politiquement de faire peser des risques et des contraintes sur les populations tant
que toutes les actions accessibles de réduction de ces contraintes et risques n’ont
pas été mises en œuvre.
Le tronc commun d’une Europe de l’énergie
La politique énergétique européenne est empoisonnée par le débat sur le recours
ou non au nucléaire. Celui-ci, qui représente en énergie finale de l’ordre de 9% de
l’approvisionnement énergétique européenne, accapare en fait la quasi-totalité
du débat.
La politique énergétique européenne doit acter la hiérarchie qui précède de
rapport de priorité et prendre pour tâche première de construire le premier
niveau de priorité qui correspond à l’intérêt de tous du fait de notre dépendance
énergétique et de la nécessité de stabiliser le climat. C’est là un axe politique qui
peut réunir les opposants au nucléaire et ceux qui y sont résignent pour assurer
l’approvisionnement énergétique tout en voulant minimiser l’exposition à ses
risques.
7. 7 - La régulation du marché européen
Les enjeux d’approvisionnement énergétique, de lutte contre le changement
climatique et de réduction des risques technologiques exigent des choix
stratégiques clairs. C'est-à-dire un mouvement de rerégulation et non plus de
dérégulation.
La structuration du secteur européen de l’énergie doit donc s’appuyer sur les
principes suivants :
L’élaboration d’un plan énergétique européen
Ce plan doit :
coordonner les initiatives nationales en associant fortement les structures
nationales en charge de l’efficacité énergétique et du développement
des énergies renouvelables ; on ne peut se contenter d’initiatives
européennes déconnectées des actions conduites par les Etats-membres,
les deux niveaux doivent être coordonnés ;
coordonner les politiques d’approvisionnement par des partenariats
internationaux (OPEP, Russie…) ;
fixer par ce processus de planification énergétique des objectifs de long
terme qui constitueront le cadre des appels d’offre de capacités nouvelles
de production et du fonctionnement du marché européen ;
donner aux engagements nationaux de réduction d’émission du Protocole
de Kyoto une force juridique contraignante comme c’est le cas
habituellement pour le respect des directives européennes ;
lancer une initiative de recherche.
Une mise en concurrence bénéfique pour la production d’énergie
La mise en concurrence redonne pouvoir au consommateur par rapport à l’offre
du producteur. Elle permet également une renégociation des objectifs et des
modalités des contrats à périodicité régulière. Elle est nécessaire pour accroître la
transparence des comptes. Mais cette mise en concurrence ne doit pas être
détournée de ses objectifs par la constitution d’oligopoles et d’ententes entre
acteurs privés.
Un unbundling effectif
L’introduction de davantage de concurrence au plan de la production d’énergie
notamment dans le secteur électrique n’empêche pas que les réseaux
constituent des infrastructures uniques par essence monopolistique.
Il faut progresser dans le sens d’une claire séparation physique et comptable des
activités qui se situent en concurrence et celles qui concernent la gestion d’une
infrastructure unique et commune.
La mise en place d’un régulateur européen
8. L’intégration des grands réseaux de transport de l’énergie au plan européen
nécessite la constitution d’un régulateur européen qui coordonne les instances
nationales de régulation.
La création d’un statut d’intérêt général pour les entreprises ayant
à gérer des monopoles naturels
Les principes d’intérêt général, de service public et de développement durable
renvoient à un cadre d’objectifs et de règles qui ne se résume pas au
fonctionnement habituel du marché. Il est donc nécessaire de décider d’une
directive européenne exprimant des objectifs d’intérêt général de long terme et
qui constitue la fondation du droit des entreprises de gestion des grands réseaux.
Aux principes historiques des services publics, elle doit ajouter des critères de
développement durable : économique de ressources, réduction des risques et
des émissions, subsidiarité de gestion, participation des citoyens… Cette
architecture du secteur énergétique doit favoriser la production décentralisée qui
combine une meilleure participation démocratique et une moindre vulnérabilité.
8 – Les moyens d’une réelle priorité à l’efficacité énergétique et
aux énergies renouvelables
Les politiques énergétiques restent pourtant largement dominées par les
producteurs d’énergie, les Etats retranscrivant le plus souvent leurs intérêts
industriels et financiers.
Depuis 30 ans, jamais les politiques publiques n’ont réellement placé les
approches par la maîtrise de la demande d’énergie au centre et soutenu de
façon continue les énergies renouvelables. La faible implication des Etats résulte
non seulement de leur désengagement du secteur de l’énergie mais aussi de
leurs difficultés financières du fait du gonflement des dépenses liées au chômage
et à la protection sociale.
L’accord de Kyoto de 1997 constitue un acte décisif puisque le même jour, les
pays ont reconnu les limites de la planète, mis en place ce qu’il faut bien appeler
un rationnement global et inventé un mécanisme qui répartit la contrainte et fait
respecter celle-ci par le marché (les mécanismes de flexibilité).
Une politique européenne de l’énergie doit s’appuyer sur :
Un renforcement des normes de consommation d’énergie pour sortir du
marché les équipements les plus gaspilleurs,
L’extension du marché de permis au-delà des 6 branches industrielles
actuellement prises en compte,
L’instauration d’un système de certificats verts pour l’électricité produite à
partir des renouvelables quand la maturité des filières le permet,
L’instauration d’un système de certificats blancs par obligation
réglementaire des vendeurs d’énergie à économiser l’énergie et réduire les
émissions de CO2,
La mise en place complémentaire d’une fiscalité pour les secteurs non
couverts notamment les transports (taxation du kérosène…).
9. Ces points 3 et 4 concernant les certificats doivent faire l’objet de directives
européennes.
9 – La réorientation de la politique des transports
Le secteur des transports absorbe à la fois plus de la moitié du pétrole et émet
sans cesse davantage de CO2 neutralisant à lui seul l’essentiel des réductions
effectuées dans les autres secteurs.
L’Europe là encore constitue le seul niveau institutionnel permettant d’éviter de
créer des inégalités concurrentielles et donc où des décisions fortes peuvent être
prises.
Il faut donc notamment :
Harmoniser la fiscalité sur les carburants en intégrant leurs impacts
environnementaux ;
Plafonner la puissance et la vitesse des voitures par directive européenne
en concordance avec les limitations de vitesse de circulation ; il s’agit là de
toutes les mesures de réduction de la dépendance pétrolière et de lutte
contre l’effet de serre, celle qui a le résultat le plus important tout en étant
sans aucun coût ;
Engager la construction d’une infrastructure ferroviaire européenne pour le
déplacement des personnes et des biens apte à réduire la part de la route
et de l’avion.
10. Annexe – Les Verts et l’énergie
L’émergence des mouvements écologistes dans les années 70 avait été très liée à
trois débats énergétiques majeurs : la prise de conscience de la finitude des
ressources illustrée par les chocs pétroliers de 1973 et de 1979, la critique de
l’énergie nucléaire et la lutte contre la pollution.
Pourtant, la constitution des partis verts dans les différents pays a été postérieure
aux crises pétrolières et à la décision de construction des réacteurs nucléaires. Si
leur orientation politique en est restée fortement marquée, la pénétration des
idées vertes a été probablement ralentie par le fait que l’approvisionnement
énergétique était redevenu abondant après 1985 et les prix bas. L’énergie était
pour nos concitoyens sortie des priorités.
Le retour de tensions énergétiques et l’aggravation du changement climatique
constituent pour les Verts un fait majeur. Les événements récents prouvent la
justesse d’un diagnostic posé il y a près de 30 ans. La force de proposition des
Verts dans le domaine de l’énergie et du climat est probablement redevenue
l’une des clés de leur développement politique.
Toutefois, il faut prendre très au sérieux la tentation de réduire la dépendance
pétrolière et l’effet de serre par un engagement nouveau dans l’énergie
nucléaire. Si aujourd’hui les discours en faveur de sa relance n’ont guère encore
été suivis d’effet, la menace est sérieuse. Une remise à jour de l’argumentaire des
verts vis-à-vis du nucléaire est aujourd’hui nécessaire. Quel est le coût réel et
complet du kWh nucléaire comparé à celui d’autres sources en intégrant leurs
externalités ? 2 Comment gérer les déchets nucléaires déjà produits de la façon la
plus sûre ? Comment prendre en compte la menace accrue de prolifération
depuis le 11 septembre ? Que répondre à la perspective d’une 4ème génération
de réacteurs ?
Une relance de l’énergie nucléaire ne pourra être évitée qu’à la condition d’un
scénario de succès crédible à la fois concernant l’approvisionnement
énergétique, le coût économique et les impacts climatiques. Il existe un vrai risque
aujourd’hui que les Verts perdent le bénéfice de leur lucidité historique par des
exigences multiples jugées contradictoires : sécurité énergétique, refus du
nucléaire et lutte contre l’effet de serre.
L’ampleur de la mutation de civilisation à réussir génère de fait une angoisse sinon
un rejet que seule une ambition forte peut dépasser.
Dès lors, une initiative politique forte, commune, crédible et lisible doit être
prise par les verts :
Proposer un scénario de succès à la fois pour réduire la dépendance
énergétique, éviter les risques technologiques et le changement
climatique ;
Proposer un schéma général d’organisation du secteur énergétique ;
2 - De ce point de vue le rapport ExternE de la DG recherche constitue une caricature
puisqu’il attribue au kWh du chauffage bois un impact environnemental supérieur à celui
du nucléaire.
11. Lancer une campagne en direction de l’opinion publique en illustrant des
modes de vie à la fois responsables et agréables qui permettront d’éviter
les dommages et donc finalement des conflits au plan international
comme l’aggravation des inégalités sociales.