Questions entretient master de gestion www.learneconomie.blogspot.comjamal yasser
Réaliser par : BELECHGUER Fahd
Analyse financière et gestion financière
1*Qu’est-ce que l’analyse financière ? :
Une analyse financière est une étude évaluant la situation financière d'une société à un moment défini. Elle est réalisée à partir de documents comptables et d'un ensemble de données économiques et financières récentes liées tant à la société qu'à son secteur d'activité.
2*Qu’est-ce que c’est un état des soldes de gestion ?
Permet de visualiser à travers les soldes de gestion comment l’entreprise a généré son bénéfice et sa capacité d’autofinancement (CAF). Il est composé de deux sous tableaux Tableau de formation des résultats et Capacité d’autofinancement.
3*Donner les différents soldes de gestion ?
La marge brute ou commerciale, La production, La Valeur ajoutée, Excédent brut d’exploitation, Résultat d’exploitation, Résultat financier, Résultat courant, Résultat non courant, Résultat net.
4*La marge brute ou commerciale ?
La marge brute ou commerciale est le premier solde intermédiaire. Elle indique la marge réalisée par une entreprise sur sa seule activité de négoce. Elle est essentiellement d’ordre comparatif et constitue un indicateur fondamental de la performance d’une entreprise commerciale. Elle s’obtient par la
différence entre : D’une part, les ventes de marchandises. Nettes des RRR accordés par l’entreprise.
Et, d’autre part, les achats revendus de marchandises, nets des RRR obtenus sur achats.
Marge brute = Vente de marchandises en l’état – Achats revendus de marchandises
5*La production ?
La notion de la production ne se limite pas, comme le chiffre d’affaire, à ce que l’entreprise vendu. Le
solde de production permet de mesurer ou de comparer une productivité, non une rentabilité. La
production de l’exercice résulte de trois composantes principales : les ventes (la production vendue), le
variation de stocks de produits en cours et de produits finis (production stockée) et la production
réalisée par l’entreprise pour elle-même en vue d’être immobilisée.
Questions entretient master de gestion www.learneconomie.blogspot.comjamal yasser
Réaliser par : BELECHGUER Fahd
Analyse financière et gestion financière
1*Qu’est-ce que l’analyse financière ? :
Une analyse financière est une étude évaluant la situation financière d'une société à un moment défini. Elle est réalisée à partir de documents comptables et d'un ensemble de données économiques et financières récentes liées tant à la société qu'à son secteur d'activité.
2*Qu’est-ce que c’est un état des soldes de gestion ?
Permet de visualiser à travers les soldes de gestion comment l’entreprise a généré son bénéfice et sa capacité d’autofinancement (CAF). Il est composé de deux sous tableaux Tableau de formation des résultats et Capacité d’autofinancement.
3*Donner les différents soldes de gestion ?
La marge brute ou commerciale, La production, La Valeur ajoutée, Excédent brut d’exploitation, Résultat d’exploitation, Résultat financier, Résultat courant, Résultat non courant, Résultat net.
4*La marge brute ou commerciale ?
La marge brute ou commerciale est le premier solde intermédiaire. Elle indique la marge réalisée par une entreprise sur sa seule activité de négoce. Elle est essentiellement d’ordre comparatif et constitue un indicateur fondamental de la performance d’une entreprise commerciale. Elle s’obtient par la
différence entre : D’une part, les ventes de marchandises. Nettes des RRR accordés par l’entreprise.
Et, d’autre part, les achats revendus de marchandises, nets des RRR obtenus sur achats.
Marge brute = Vente de marchandises en l’état – Achats revendus de marchandises
5*La production ?
La notion de la production ne se limite pas, comme le chiffre d’affaire, à ce que l’entreprise vendu. Le
solde de production permet de mesurer ou de comparer une productivité, non une rentabilité. La
production de l’exercice résulte de trois composantes principales : les ventes (la production vendue), le
variation de stocks de produits en cours et de produits finis (production stockée) et la production
réalisée par l’entreprise pour elle-même en vue d’être immobilisée.
Infographie - Comment calculer les soldes intermédiaires de gestion ?FIDAQUITAINE
Les soldes intermédiaires de gestion - SIG permettent de comprendre la construction du résultat de votre entreprise. En calculant la marge, l’excédent brut d’exploitation ou encore le résultat d’exploitation vous aurez une meilleure idée de comment améliorer la rentabilité de votre entreprise.
LE BILAN COMPTABLE
Il se compose de l’actif et du passif. L’actif, c’est ce que l’entreprise possède et le
passif, c’est ce que l’entreprise doit aux sociétaires, aux tiers, aux actionnaires, aux
fournisseurs, etc…
I – L’actif
Il est lui-même composé de l’actif immobilisé (emplois durables dans
l’entreprise ; ils ne se consomment pas dès la première utilisation) et de l’actif
circulant (éléments qui ne font que transiter dans l’entreprise et qui se renouvellent).
A – L’actif immobilisé
Les immobilisations incorporelles : ce sont des investissements immatériels
(¹ investissements physiques). On y trouve les brevets, licences de marques,
les frais d’établissement (frais de constitution de la société et frais
d’augmentation du capital), les frais de recherche et de développement et le
fonds commercial (valeur de la clientèle) qui sont des dépenses figurant dans
le Bilan car trop importants pour figurer sur un résultat. Ils sont donc considérés comme des investissements, comme des non-valeurs. Ils ne rapportent pas d’argent à l’entreprise.
The document discusses balance of payments and exchange rates. It defines balance of payments as a systematic record of all economic transactions between a country's residents and foreign countries. It includes visible items like exports and imports as well as invisible items and capital transfers. The balance of payments has three types: balanced, favorable, and unfavorable. Exchange rates are the rate at which one country's currency can be exchanged for another's. Rates are determined by supply and demand in foreign exchange markets, which facilitate international trade and investment flows.
This document discusses the different types of participants involved in international business transactions. It identifies three main types: 1) The focal firm, such as multinational enterprises and small-medium enterprises, that initiate transactions. 2) Distribution channel intermediaries like agents and online marketplaces that provide logistics and marketing services. 3) Facilitators like banks, lawyers, and consultants that offer specialized expertise to support cross-border deals. It provides examples and characteristics of each type of participant.
Infographie - Comment calculer les soldes intermédiaires de gestion ?FIDAQUITAINE
Les soldes intermédiaires de gestion - SIG permettent de comprendre la construction du résultat de votre entreprise. En calculant la marge, l’excédent brut d’exploitation ou encore le résultat d’exploitation vous aurez une meilleure idée de comment améliorer la rentabilité de votre entreprise.
LE BILAN COMPTABLE
Il se compose de l’actif et du passif. L’actif, c’est ce que l’entreprise possède et le
passif, c’est ce que l’entreprise doit aux sociétaires, aux tiers, aux actionnaires, aux
fournisseurs, etc…
I – L’actif
Il est lui-même composé de l’actif immobilisé (emplois durables dans
l’entreprise ; ils ne se consomment pas dès la première utilisation) et de l’actif
circulant (éléments qui ne font que transiter dans l’entreprise et qui se renouvellent).
A – L’actif immobilisé
Les immobilisations incorporelles : ce sont des investissements immatériels
(¹ investissements physiques). On y trouve les brevets, licences de marques,
les frais d’établissement (frais de constitution de la société et frais
d’augmentation du capital), les frais de recherche et de développement et le
fonds commercial (valeur de la clientèle) qui sont des dépenses figurant dans
le Bilan car trop importants pour figurer sur un résultat. Ils sont donc considérés comme des investissements, comme des non-valeurs. Ils ne rapportent pas d’argent à l’entreprise.
The document discusses balance of payments and exchange rates. It defines balance of payments as a systematic record of all economic transactions between a country's residents and foreign countries. It includes visible items like exports and imports as well as invisible items and capital transfers. The balance of payments has three types: balanced, favorable, and unfavorable. Exchange rates are the rate at which one country's currency can be exchanged for another's. Rates are determined by supply and demand in foreign exchange markets, which facilitate international trade and investment flows.
This document discusses the different types of participants involved in international business transactions. It identifies three main types: 1) The focal firm, such as multinational enterprises and small-medium enterprises, that initiate transactions. 2) Distribution channel intermediaries like agents and online marketplaces that provide logistics and marketing services. 3) Facilitators like banks, lawyers, and consultants that offer specialized expertise to support cross-border deals. It provides examples and characteristics of each type of participant.
This document outlines different demand-side and supply-side economic policies. It discusses fiscal policy, monetary policy, expansionary and contractionary policies. It also examines interventionist supply-side policies like investment in education and infrastructure, as well as market-based policies such as reducing taxes and deregulation to increase competition.
This document summarizes 10 principles of economics from Chapter 1 of an economics textbook:
1. It introduces economics as the study of how society manages scarce resources to meet unlimited wants.
2. It explains the first 4 principles around how people make decisions - facing tradeoffs, costs being opportunities forgone, thinking at the margin, and responding to incentives.
3. It then covers principles around how people interact through trade, markets, and governments improving market outcomes.
4. The final 4 principles address how the economy works as a whole - standard of living depending on production, prices rising with too much money printing, and a short-run tradeoff between inflation and unemployment.
This document outlines different demand-side and supply-side economic policies. It discusses fiscal policy, monetary policy, expansionary and contractionary policies. It also examines interventionist supply-side policies like investment in education and infrastructure, as well as market-based policies such as reducing taxes and deregulation to increase competition.
Dans un marché du travail tendu, les demandeurs d'emploi acquièrent un pouvoir de négociation qui leur permet d'améliorer la qualité de leurs emplois — c'est du moins ce que l'on croit généralement.
Michael Willcox, économiste, CIMT, a présenté des résultats qui révèlent un affaiblissement de la relation entre le resserrement du marché du travail et les indicateurs de qualité de l'emploi à la suite de la pandémie. Le resserrement du marché du travail a coïncidé avec la croissance des salaires réels pour une partie seulement des travailleurs : ceux qui occupent des emplois peu rémunérés nécessitant peu d'éducation. Plusieurs facteurs — notamment la composition du marché du travail, le comportement des travailleurs et des employeurs, et les pratiques du marché du travail — ont contribué à l'absence d'avantages pour les travailleurs. Ces facteurs feront l'objet d'une étude plus approfondie dans le cadre de travaux futurs.
Les données de Vicinity Jobs englobent plus de trois millions d'offres d'emploi en ligne pour 2023 ainsi que des milliers de compétences. La plupart des compétences apparaissent dans moins de 0,02 % des offres d'emploi, de sorte que la plupart des offres reposent sur un petit sous-ensemble de termes couramment utilisés, comme le travail en équipe.
Laura Adkins-Hackett, économiste, CIMT, et Sukriti Trehan, scientifique de données, CIMT, ont présenté leurs recherches sur les tendances relatives aux compétences répertoriées dans les offres d’emploi en ligne afin de mieux comprendre les compétences les plus en demande. Ce projet de recherche utilise l'information mutuelle spécifique et d'autres méthodes pour extraire davantage d'informations sur les compétences communes à partir des relations entre les compétences, les professions et les régions.
Comment réindustrialiser la France et « sauver l’humanité » grâce à un club c...Nicolas Meilhan
Huit ans après la COP21, la transition énergétique est en panne sèche. Malgré les bonnes volontés, des normes de plus en plus sévères et des investissements pharaoniques dans les énergies renouvelables, nous échouons à décarboner l’économie mondiale. Huit ans après Le Bourget, l’Humanité persiste dans sa schizophrénie climatique. Alors que le réchauffement s’accélère en rythmant notre quotidien, la consommation mondiale de combustibles fossiles bat des records d’année en année.
Et le ciel continue de s’assombrir. Tandis que les pays émergents, Chine et Inde en tête, continuent de privilégier légitimement leur développement en augmentant significativement leur consommation de fossiles, une « bulle verte » est en train d’exploser en Europe. Eoliennes, panneaux solaires, hydrogène, voitures électriques et même Pompes à Chaleur tous les indicateurs sont dans le rouge vif. La faute notamment au prix des matières premières et aux taux d’intérêts qui ont érodé un peu plus la rentabilité déjà faible de projets verts.
Les politiques publiques aujourd’hui engagées nous dirigent vers le scénario SSP4 du GIEC correspondant à un réchauffement de 2,7° à l’horizon 2100. Un scénario principalement dans les mains des pays émergents. Comptant aujourd’hui pour 82% de la population mondiale, ils représenteront 90% des émissions à l’horizon 2050.
Face à cette situation il est impératif de changer de logiciel s’attaquant en priorité à l’électricité charbonnière (27% des émissions mondiales) concentrée à 93% dans un « club » de 14 pays produisant plus de 100 TWh/an. Parallèlement il faudrait constituer un « fonds climat » permettant d’aider les pays les plus pauvres à s’adapter aux conséquences du réchauffement dont 90% des victimes se situent dans les pays émergents.
Pour conjuguer les deux objectifs, nous proposons d’instaurer une taxe à l’importation égale à un quart du pourcentage électrique charbonnier sur les biens en provenance du « club des 14 ». Collectés par un organisme international, les fonds seraient ensuite redistribués aux pays les plus pauvres pour qu’ils puissent à la fois assurer leur transition et surtout s’adapter au réchauffement.
La méthode est triplement vertueuse. Renchérissant le prix des produits exportés, elle encouragerait le « Club 14 » à déplacer rapidement son électricité charbonnière vers des sources décarbonées, elle inciterait le consommateur à réorienter ses achats vers
des produits à empreinte carbone plus faible, elle permettrait aux pays les plus pauvres de financer massivement leurs projets d’atténuation et surtout d’adaptation indispensables à leur survie face au réchauffement climatique. Elle ne pourrait toutefois s’appliquer qu’avec un assentiment mondial voté au niveau de la Conférence des Parties.
Les offres d’emploi en ligne deviennent une ressource essentielle pour les décideurs et les chercheurs qui étudient le marché du travail. Le CIMT continue de travailler avec les données de Vicinity Jobs tirées des offres d’emploi en ligne, qui peuvent être analysées dans notre
tableau de bord des tendances de l'emploi au Canada. Notre analyse des données provenant des offres d’emploi en ligne a permis d'obtenir des informations précieuses, notamment le
récent rapport
de Suzanne Spiteri sur l'amélioration de la qualité et de l'accessibilité des offres d'emploi afin de réduire les obstacles à l'emploi pour les personnes neurodivergentes.
Les données d’offres d’emplois en ligne d'entreprises telles que Vicinity Jobs servent de plus en plus de complément aux sources traditionnelles de données sur la demande de main-d'œuvre, telles que les enquêtes sur les postes vacants et les salaires (EPVS). Ibrahim Abuallail, candidat au Ph. D., Université d’Ottawa, a présenté la recherche relative aux biais dans les offres d’emploi en ligne et une approche proposée pour rajuster efficacement les données de ces offres d’emploi afin de compléter les données officielles existantes (telles que celles des EPVS) et d'améliorer la mesure de la demande de main-d'œuvre.
2. Les objectifs de l’analyse du compte de
résultat (1)
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
2
Mettre en évidence les trois composantes du résultat
Le résultat d'exploitation
Le résultat financier
Le résultat exceptionnel
Pour :
Se concentrer sur le résultat d’exploitation
Mettre en évidence sa constitution
Éliminer l’incidence des opérations exceptionnelles
3. Marge Commerciale Production de l’exercice
Valeur ajoutée produite
Résultat d’exploitation
Résultat Courant
avant impôts
Résultat
Exceptionnel
Résultat Net
Excédent Brut d’Exploitation
Les outils d’analyse du compte de
résultat
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
3
+/- value sur cession d’actifs
4. La marge commerciale (1)
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
4
Uniquement pour les entreprises commerciales et
industrielles assurant une activité de négoce
Représente l'excédent du montant des ventes sur le
coût d'achat des marchandises vendues
Paramètre de gestion essentiel des entreprises de
distribution
5. La marge commerciale (2)
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
5
Coût d'achat des marchandises = Achats de
marchandises de l'exercice + frais accessoires d'achat
Coût d'achat des marchandises vendues = coût
d'achat des marchandises – Variation des stocks de
marchandise
Marge commerciale = Vente de marchandises – coût
d'achat des marchandises vendues
N.B.: Les ventes et les achats sont nets de rabais et de ristournes.
6. Production de l’exercice (1)
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
6
Ne concerne que :
les entreprises qui exercent une activité de
transformation de matières premières en produits finis
les entreprises de production de service
les entreprises commerciales qui ont une activité
industrielle annexe
Le solde mesure le niveau d'activité de
transformation de l'entreprise
7. Production de l’exercice (2)
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
7
Production de l'exercice = Production vendue +
Production stockée + Production immobilisée
Solde non homogène
la production vendue est évaluée au prix de vente
la production stockée et la production immobilisée sont
stockées au coût de production.
8. La valeur ajoutée
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
8
Mesure le surplus de richesse créé par l'entreprise
dans l'exercice de son activité.
Indicateur synthétique du poids économique de
l'entreprise.
Agrégat de comptabilité nationale dont la somme
pour l'ensemble des entreprises permet d'évaluer le
PIB.
9. La valeur ajoutée (2)
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
9
Valeur ajoutée = Marge commerciale + production de
l'exercice – consommation de l'exercice en provenance
de tiers
Consommation de l'exercice en provenance de tiers =
Achats stockés ou non de matières premières, fournitures et
approvisionnements, diminués des rabais, remises et ristournes
obtenus sur ces achats
+ variations de stocks
+ services extérieurs et autres services extérieurs (comptes 61
et 62).
10. L’excédent brut d’exploitation
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
10
Ressource résiduelle générée par l'exploitation.
Destinée à rémunérer les capitaux investis et à
accroître la capacité de production de l'entreprise
En économie, c'est ce que l'on appelle le profit
Quand il est négatif, on parle alors d'insuffisance
brute d'exploitation.
C'est à partir de l'EBE que l'on calcule la capacité
d'auto-financement (CAF)
12. Le résultat d’exploitation (1)
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
12
Mesure la performance de l'entreprise sur le plan
commercial et industriel.
Tient compte de la politique d'amortissements et de
dépréciations de l'entreprise calculé
indépendamment de sa politique fiscale et
financière.
Il s'agit du solde de toutes les opérations liées à
l'exploitation
13. Le résultat d’exploitation (2)
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
13
Résultat d'exploitation =
Excédent brut d'exploitation
+ reprises sur charges – transferts de charges
+ Autres produits (- poste 755)
- Dotations aux amortissements, dépréciations et
provisions
- Autres charges (- poste 655)
14. Le résultat courant avant impôts (1)
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
14
Mesure la performance de l'entreprise après la
prise en compte des éléments financiers
Permet d'apprécier la politique de financement
retenue par l'entreprise
Calculé avant impôt et avant les éléments
exceptionnels, ce solde indique le niveau des
ressources provenant de l'activité normale et
habituelle de l'entreprise.
15. Le résultat courant avant impôts (2)
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
15
résultat courant avant impôt =
résultat d'exploitation
+ quotes-parts de résultat sur opérations faites en
commun (poste 755)
+ produits financiers
- quotes-parts de résultat sur opérations faites en
commun (poste 655)
- charges financières
16. Le résultat exceptionnel
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
16
Solde autonome qui regroupe toutes les opérations
qui ne sont pas liées à l'activité courante de
l'entreprise.
c'est un indicateur fluctuant qui ne peut être utilisé
pour des raisons de prospective
Résultat exceptionnel =
produits exceptionnels
- charges exceptionnelles
17. Le résultat de l’exercice (1)
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
17
Solde résiduel qui regroupe différentes opérations
hétérogènes
Il correspond à la somme algébrique de tous les
produits et de toutes les charges.
Il correspond au résultat net qui figure dans le
document de synthèse compte de résultat et au
passif du bilan avant répartition.
18. Le résultat de l’exercice (2)
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
18
Résultat de l'exercice =
Résultat courant avant impôts
+ Résultat exceptionnel
- Participation des salariés
- impôts sur les bénéfices
19. Résultat sur cession d’éléments d’actifs
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19
Ce n'est pas un véritable solde (déjà compris dans
le résultat exceptionnel)
Information complémentaire utile à l'analyse du
résultat net.
Résultat sur cession d'éléments d'actif =
Produits des cessions d'éléments d'actifs
- valeurs comptables des éléments cédés
20. Le TSIG du Plan Comptable Général
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20
Produits Charges Soldes Intermédiaires
Vente de marchandises Coût d'achat des marchandises
vendues
Marge Commerciale
Production vendue
Production Stockée
Production immobilisé
Déstockage de production Production de l'exercice
Marge commerciale
Production de l'exercice
Consommation en provenance
de tiers
Valeur ajoutée
Valeur ajoutée
Subventions d'exploitation
Impôts et taxes
Charges de personnel
Excédent brut d'exploitation
EBE
Reprises sur charges et
transferts de charges
Autres produits
Dotations aux amt, dep et provs.
Autres charges
Résultat d'exploitation
Résultat d'exploitation
Produits financiers
Charges Financières Résultat courant avant impôts
Produits Exceptionnels Charges exceptionnelles Résultat exceptionnel
Rslt crt avt impôts
Résultat exceptionnel
Participation des salariés
Impôts sur le bénéfice
Résultat de l'exercice
Produits des cessions d'éléments
d'actif
Valeur comptable des éléments
cédés
+/- values sur cession
d'éléments d'actif
21. Comprendre le TSIG
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
21
Comprendre les causes de l’évolution :
Du chiffre d’affaire
De la valeur ajoutée
De l’excédent brut d’exploitation
22. Le modèle de Porter
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
22
Rivalité entre
concurrents
Menace de nouveaux
entrants
Menace de produits
de substitution
Profitabilité du secteur
Pouvoir de négociation clients et fournisseurs
Niveau des prix
Aptitude à maîtriser la marge
23. Analyse de la vulnérabilité du chiffre
d’affaire
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
23
Mesure dans laquelle la stratégie est influencée par
les variables extérieures liées à la nature du
secteur.
Il y a deux aspects à étudier :
Les facteurs de volatilité de la demande (exogène)
Les facteurs de dépendance (endogène)
24. La volatilité de la demande
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
24
Fluctuations de la conjoncture
Le caractère cyclique de la demande
Les aléas climatiques ou saisonniers
25. Facteurs de dépendance de l’activité
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
25
Dépendance à l'égard d'un secteur
Dépendance à l'égard d'une matière première ou
d'un composant
Existence d'une autorité extérieure (législation,
notation)
Existence d'un risque sanitaire
26. La marge brute
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
26
Augmentation du CA et baisse de la marge brute
l’entreprise vend plus, mais moins cher
On distingue deux effets :
L'effet prix (modification du prix de vente)
L'effet « termes de l'échange » (variation des coûts
d'achat)
27. Facteurs de variation de la marge brute
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
27
Facteurs externes
Fluctuation des prix de vente et des prix d'achat
Fluctuation des devises de facturation
Facteurs internes
Amélioration de la productivité dans la consommation
des matières premières
Atteinte d'une masse critique permettant de bénéficier
d'économie d'échelles
28. Analyse de la formation de l’EBE
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
28
EBE : capacité de l’entreprise à dégager du
profit d’exploitation (hors amortissement)
Permet de comprendre l'activité sans l'impact
de la politique fiscale et financière de
l'entreprise
29. Analyse de l’évolution de la productivité
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
29
Productivité apparente de la main d’œuvre.
Valeur ajoutée / effectifs
Ne tient pas compte du facteur capital
Exemple :
productivité dans la production de biens de conso
= 63 000 euros
Dans l'énergie = 137 000 euros
30. Intensité capitalistique
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
30
Immobilisations corporelles / Effectifs
Exemple :
biens de consommation = 55 000 euros
Energie = 970 000 euros
31. Autres ratios pour comprendre la
productivité
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31
Coût salarial unitaire = Frais de personnel /
effectifs
Productivité globale des facteurs
Valeur ajoutée / (Frais de personnel + Dotations aux
amortissements)
32. Répartition de la valeur ajoutée
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
32
Le taux d'intégration : valeur ajoutée / production
Industrie du verre = 41 %
Secteur de l'électronique = 12.6 %
Il n'a cessé de diminuer depuis la fin années 80.
Frais de personnel / valeur ajoutée
Dans l'industrie française, ce ratio est de 2/3
Un ratio > 0.75 indique des difficultés (sauf secteur des
services)
33. Autres ratios pour comprendre la valeur
ajoutée
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
33
Dotation aux amortissements / valeur ajoutée
Ce ratio mesure les coût des immobilisations
Il peut être supérieur à 25 % (automobile)
Frais financier / valeur ajoutée
Un taux normal va de 5 à 6 %
34. La capacité d’autofinancement
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
34
Flux potentiel de trésorerie dégagé par l'activité
propre de l'entreprise et destinée à son
autofinancement
Agrégat différent du résultat net
Différence entre les produits encaissables et les charges
décaissables
Éliminer les charges et les produits calculés (ne
correspondant pas à des sommes réelles).
35. Produits et charges calculés
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
35
Produits calculés
Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions
Produit des cessions d'immobilisation
Quote-part des subventions d'investissement virées au
résultat de l'exercice
Reprises sur dépréciations et provisions exceptionnelles
Charges calculées
Dotations aux amortissements, etc.
Valeur comptable des éléments d'actif cédés
Dotations aux amortissements, aux dépréciations et
provisions exceptionnelles
36. Méthode soustractive
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
36
CAF = EBE
+ transferts de charges d'exploitation
+ autres produits d'exploitation
- autres charges d'exploitation
+/- quote-part de résultat sur opérations faites en commun
+ produits financiers (- reprises sur amortissements)
- charges financières (- dotations aux amortissements)
+ produits exceptionnels (- autres produits calculés*)
- charges exceptionnelles (- autres charges calculées*)
- participation des salariés aux résultats
- impôts sur les bénéfices
37. Calcul de la CAF par la méthode
additive
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
37
CAF = Résultat net – produits calculés + charges
calculées
CAF =
Résultat net
+ dotations aux amortissements, etc.
– reprises sur amortissement, etc.
+/- value sur cessions d'éléments d'actif
– quote part des subventions d'investissement virées
au résultat de l'exercice.
38. Avantage et inconvénients des deux
méthodes de calcul
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
38
Méthode soustractive :
Elle décrit la formation de la CAF au cours de l'exercice
Elle est difficile à mettre en évidence
Méthode additive
Elle est plus rapide et plus simple
Elle ne permet pas de retrouver les flux potentiels de
trésorerie nés des opérations de gestion
39. De la CAF aux flux de trésoreries
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
39
La CAF représente un flux potentiel de trésorerie
Le flux réel de trésorerie doit tenir du décalage
entre les flux physiques et monétaires.
Donc du BFR
Flux de trésorerie =
CAF – Variation du BFR au cours de l’année.
40. De la CAF à l’autofinancement
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
40
La CAF ne peut être affectée totalement au
développement de l'entreprise.
Elle n'indique que les possibilités d'autofinancement
elle doit servir pour partie au paiement des dividendes
des actionnaires.
L'enrichissement réel de l'entreprise se mesure par
l'autofinancement.
Autofinancement = CAF – distribution de dividendes
41. Les usages de l’autofinancement
Yann Giraud - Université de Cergy-Pontoise
41
Il sert à financer :
Les investissements
Le FRNG
Le remboursement des emprunts
On distingue :
L'autofinancement de maintien : il permet de conserver le
niveau des moyens de production en valeur de
remplacement (dotation aux amortissements, etc.)
L'autofinancement d'expansion permet de financer une part
de la croissance (non distribution de bénéfice, réductions du
bénéfice grâce à divers artifices comptables).