#VILLE_MOYENNES #METROPOLES
✅ La crise pandémique a remis au goût du jour l'attrait pour les "villes moyennes" à moins de deux heures des méga(métro)poles.
A taille humaine, offrant tous les services nécessaires à la vie quotidienne, proposant un prix de l'immobilier accessible, moins de stress, plus de facilités dans les échanges et/ou les rencontres, un plus grand respect de l'environnement local, etc.
Face à ces innombrables avantages, La mobilité des personnes reste aujourd'hui encore fortement dictée par l'activité économique et la présence d'emplois durables.
️ Un mouvement se crée mais il faut attendre de savoir quelle sortie de crise nous devrons affronter et, pour les salariés, si le télétravail va s'installer durablement.
A l'occasion du forum Smart City Marseille qui s'est déroulé le 25 septembre 2015, La Tribune a sorti une édition spéciale : "Les défis de la ville-port-monde du XXIème siècle."
A l'occasion du forum Smart City Marseille qui s'est déroulé le 25 septembre 2015, La Tribune a sorti une édition spéciale : "Les défis de la ville-port-monde du XXIème siècle."
Le résultat n’est pourtant pas à la hauteur de cet effort. Dans les zones tendues, où la crise du logement se concentre, la puissance publique est incapable de trancher entre loger les plus pauvres et « faire de la mixité sociale ». D’où un paradoxe stupéfiant. En zone urbaine, les locataires les plus pauvres (premier décile de revenus) sont majoritairement logés dans le parc privé tandis que 25 % des occupants de logements sociaux appartiennent aux cinq derniers déciles de revenus.
Dès lors, la construction de logements sociaux est une fuite en avant : il en faut toujours plus. Entre 1985 et 2011, on observe une augmentation de 53 % du parc social. Sur la même période, les bailleurs privés ont été peu à peu dégoûtés à cause d’une fiscalité exorbitante passée de 37 milliards d’euros en 2000 à 63 milliards en 2013. Avec la loi SRU renforcée en 2013 et aujourd’hui le projet de loi « égalité et citoyenneté », c’est une nouvelle étape qui est franchie dans la bureaucratisation du logement. On a trop longtemps stérilisé l’épargne des Français en canalisant subventions et prêts sur fonds du livret A. Simplification des structures, simplification des financements, baisse des coûts de gestion, il est temps de poser la question de la réforme du logement social.
La politique publique du logement coûte 2,3 % du PIB, un chiffre deux fois supérieur à la moyenne européenne ;
500 organismes de logement social gère un parc de 4,7 millions de logements. En Île-de-France ils sont 143 organismes ;
Les aides publiques en direction des bailleurs sociaux représentent 9 milliards d’euros, auxquels s’ajoutent 7 milliards d’aides personnelles que perçoivent directement les bailleurs sociaux ;
Les HLM présentent une trésorerie égale à sept mois de loyers, soit 10 milliards d’euros, ou l’équivalent de 20 années d’aides à la pierre ;
Les aides personnelles au logement sont avant tout des aides sociales : leur montant (17 milliards d’euros) est supérieur aux allocations familiales (12,5 Mds) ou encore au RSA socle (7,8 Mds).
Note d'analyse - Quelle évolution de la ségrégation résidentielle en France ?France Stratégie
Comment se répartissent cadres et ouvriers, immigrés d’Europe et d’ailleurs, ou encore logements sociaux, entre les quartiers de France métropolitaine ? Cette répartition est-elle plus inégale aujourd’hui qu’il y a 25 ans ?
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/evolution-de-segregation-residentielle-france
Pro'commerce : les nouvelles tendances de consommationCCI de Nîmes
Jean-Luc PINSON, Directeur du développement et de la prospective du CEFAC (Centre d’Etudes et de Formation des Assistants au Commerce) a animé la soirée Pro'commerce sur le thème "Comment booster son chiffre d'affaires ?".
Voici sa présentation où il point les nouvelles tendances de consommation liées à la transformation de la population française : famille monoparentale, famille recomposée, une France de plus en plus âgée, une nouvelle structure de la consommation, de nouveaux postes de consommation, la nouvelle concurrence…
À la demande de Procivis, Harris Interactive a interrogé un large échantillon représentatif de la population française pour mieux comprendre les trajectoires d’habitation des Français, ainsi que l’impact qu’a pu avoir la crise sanitaire sur leurs aspirations et leurs comportements.
#CapCom14 : GF1 – Démêler les relations avec les médias Cap'Com
Le monde des médias, locaux comme nationaux, est soumis à de grandes mutations qui bouleversent la manière de produire et diffuser l’information. La fracture des modèles économiques, l’impact du numérique, l’émergence d’acteurs nouveaux (gratuits, bloggeurs, chaînes d’info…), les changements d’habitudes de consommation d’information n’ont pas suffisamment été intégrés dans les relations qu’entretiennent presse et collectivités territoriales. D’autant que celles-ci occupent une place de plus en plus importante dans le paysage médiatique local. Les anciens réflexes prévalent et le sempiternel débat journaliste vs communicant n’est jamais très loin. Il convient d’en sortir pour mettre à plat l’ensemble des relations entre la presse et les collectivités : les relations presse bien entendu mais aussi l’achat d’espace, ses différentes formes et ses incidences ; les partenariats éditoriaux ou événementiels ; la coédition de supports. Comment, dans ce contexte, déployer de nouvelles collaborations dans le respect des prérogatives de ceux qui informent et de ceux qui communiquent ? L’enjeu est partagé : éclairer les citoyens.
En écho, un atelier sera organisé sur la même thématique lors des 8e Assises du journalisme et de l’information qui se tiendront à Metz en octobre prochain. Les travaux des Assises feront l’objet d’une restitution lors des débats du Forum. Une manière originale d’organiser l’écoute et la compréhension de chacun.
Dans le prolongement des débats, une visite inédite de l’Est Républicain sera proposée à la suite du Grand Format : rencontre avec la rédaction et visite des installations à l’heure du bouclage.
Avec :
Alain DOUDIÈS, consultant en communication publique et ancien journaliste
Alain DUSART, rédacteur en chef adjoint de L'Est Républicain
Emmanuel DESHAYES, rédacteur en chef de France 3 Lorraine
Jean BREILLAT, chef de cabinet de la ville de Tours
Jean DE LEGGE, ancien directeur de la communication de Rennes et Rennes Métropole, auteur des "Propagandes nécessaires"
Jean-Marie CHARON, sociologue, spécialisé dans l'étude des médias et du journalisme
Marjorie VOLLAND, déléguée du Syndicat Télévisions Locales de France
Philippe LANCELLE, directeur de la communication de la Région Franche-Comté
Fuir Paris ? Ou pas // Supplément des Echos START du 23 novembre 2020Julia Lemarchand
Tout plaquer, pour (re)construire sa vie loin de la capitale. Beaucoup y songent depuis longtemps, la nouveauté c’est que de plus en plus sautent le pas. Les confinements ont nourri les rêves d'évasion, et le télétravail rend l'exode urbain plus accessible que jamais. Les territoires sont en ordre de bataille et font valoir leurs atouts pour attirer les candidats à une meilleure qualité de vie. Mais Paris n’a pas dit son dernier mot ! La capitale est bien décidé à se transformer pour être plus vivable. Paris, je te re-aime ?
Au menu de ce supplément :
Page 2-3 – Enquête : Paris, tu l’aimes ou tu la quittes
Page 4 – Avis aux Parisiens : les campagnes vous attendent
+ Tribune « Jeunes diplômés et jeunes actifs : osons le retour dans nos territoires ! » Bixente Etcheçaharreta, Président de l’association Des territoires aux grandes écoles
Page 5 - “Ils adorent travailler à La Défense”
Page 6 - Infographie Les villes les plus attractives sont... 4ème édition du Baromètre d'attractivité des métropoles françaises d’Arthur Loyd
Page 7 - Fuir Paris, un nouveau business pour les start-up
+ Entreprendre en région, le bon filon ?
Page 8 - Ils ont quitté Paris, et n'avaient pas anticipé toutes ces galères
Page 9 – Vivre en régions tout en travaillant à Paris, LA bonne idée ?
#REVES #SECRETS #EXISTENCE #SAVOIR
"Les #rêves sont des moments de grande lucidité, où l'on se parle cash, où se révèle ce que l'on se cache", selon bernard lahire, sociologue.
易 Il existe une certaine forme de "vérité du rêve", car "notre #conscience, libérée de toute censure, va plus directement au cœur des problèmes, en exagérant les situations."
️ Des #vérités perçues qui se libèrent mais qui nécessitent un "travail de déchiffrage, d’interprétation" pour ne pas rester "enfermées dans un coffre" car "il nous faut quelques clés pour déceler ces #révélations".
Faut-il chercher à comprendre ce que signifient ces rêves ?
⏩ Bernard Lahire estime que "la #connaissance est d'abord une douche froide" mais qu'il faut "faire reculer le sentiment de #culpabilité, réaliser que cette #souffrance que vous croyez intime, ne tenant qu'à vous, qu'à votre #caractère, est le fruit de votre #expérience, de votre rapport aux autres". "Etre lucide sur ce qui nous travaille, cela donne du #pouvoir pour reprendre le contrôle de notre #existence".
Extraits de bernard lahire - La part rêvée (07/01/2021)
https://lnkd.in/dzYFZFP
#sociologie #psychologie #neurosciences #savoir #sciencessociales #positif #sociothérapie #identité
#CRISE #CERVEAU #SENTIMENT #AVENIR
裂 Parmi les leçons à tirer de la crise #sanitaire, "le réel (qui) se rappelle à nous et peut-être (nous) rendre plus #solidaires" précise Christophe André, #psychiatre à l'Hôpital sainte anne.
✅♀ Une acceptation du réel qui nous pousse à mettre notre énergie dans l'adaptation puis dans le combat.
⚡❤️ Cette crise révèle des clivages, des lignes de fracture, à la fois par la richesse des #ressources intérieures et extérieures de chaque personne ainsi que par leur âge.
Pour créer un mouvement de #réouverture, il faut reconnaître qu'on ne sait pas et ne pas mentir, dépasser tout scepticisme en allant vers une #médecine de la #santé, de la #personne, de la #prévention.
露♀♻️ Il faut changer nos façons de fonctionner, combattre nos fragilités pour un monde "plus joyeux et plus épanouissant".
https://lnkd.in/dZbjmsa
.
#healthcare #patientcentric #prevention #Miloé #environnement #écologie #sportsanté #inclusion #diversité
Le résultat n’est pourtant pas à la hauteur de cet effort. Dans les zones tendues, où la crise du logement se concentre, la puissance publique est incapable de trancher entre loger les plus pauvres et « faire de la mixité sociale ». D’où un paradoxe stupéfiant. En zone urbaine, les locataires les plus pauvres (premier décile de revenus) sont majoritairement logés dans le parc privé tandis que 25 % des occupants de logements sociaux appartiennent aux cinq derniers déciles de revenus.
Dès lors, la construction de logements sociaux est une fuite en avant : il en faut toujours plus. Entre 1985 et 2011, on observe une augmentation de 53 % du parc social. Sur la même période, les bailleurs privés ont été peu à peu dégoûtés à cause d’une fiscalité exorbitante passée de 37 milliards d’euros en 2000 à 63 milliards en 2013. Avec la loi SRU renforcée en 2013 et aujourd’hui le projet de loi « égalité et citoyenneté », c’est une nouvelle étape qui est franchie dans la bureaucratisation du logement. On a trop longtemps stérilisé l’épargne des Français en canalisant subventions et prêts sur fonds du livret A. Simplification des structures, simplification des financements, baisse des coûts de gestion, il est temps de poser la question de la réforme du logement social.
La politique publique du logement coûte 2,3 % du PIB, un chiffre deux fois supérieur à la moyenne européenne ;
500 organismes de logement social gère un parc de 4,7 millions de logements. En Île-de-France ils sont 143 organismes ;
Les aides publiques en direction des bailleurs sociaux représentent 9 milliards d’euros, auxquels s’ajoutent 7 milliards d’aides personnelles que perçoivent directement les bailleurs sociaux ;
Les HLM présentent une trésorerie égale à sept mois de loyers, soit 10 milliards d’euros, ou l’équivalent de 20 années d’aides à la pierre ;
Les aides personnelles au logement sont avant tout des aides sociales : leur montant (17 milliards d’euros) est supérieur aux allocations familiales (12,5 Mds) ou encore au RSA socle (7,8 Mds).
Note d'analyse - Quelle évolution de la ségrégation résidentielle en France ?France Stratégie
Comment se répartissent cadres et ouvriers, immigrés d’Europe et d’ailleurs, ou encore logements sociaux, entre les quartiers de France métropolitaine ? Cette répartition est-elle plus inégale aujourd’hui qu’il y a 25 ans ?
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/evolution-de-segregation-residentielle-france
Pro'commerce : les nouvelles tendances de consommationCCI de Nîmes
Jean-Luc PINSON, Directeur du développement et de la prospective du CEFAC (Centre d’Etudes et de Formation des Assistants au Commerce) a animé la soirée Pro'commerce sur le thème "Comment booster son chiffre d'affaires ?".
Voici sa présentation où il point les nouvelles tendances de consommation liées à la transformation de la population française : famille monoparentale, famille recomposée, une France de plus en plus âgée, une nouvelle structure de la consommation, de nouveaux postes de consommation, la nouvelle concurrence…
À la demande de Procivis, Harris Interactive a interrogé un large échantillon représentatif de la population française pour mieux comprendre les trajectoires d’habitation des Français, ainsi que l’impact qu’a pu avoir la crise sanitaire sur leurs aspirations et leurs comportements.
#CapCom14 : GF1 – Démêler les relations avec les médias Cap'Com
Le monde des médias, locaux comme nationaux, est soumis à de grandes mutations qui bouleversent la manière de produire et diffuser l’information. La fracture des modèles économiques, l’impact du numérique, l’émergence d’acteurs nouveaux (gratuits, bloggeurs, chaînes d’info…), les changements d’habitudes de consommation d’information n’ont pas suffisamment été intégrés dans les relations qu’entretiennent presse et collectivités territoriales. D’autant que celles-ci occupent une place de plus en plus importante dans le paysage médiatique local. Les anciens réflexes prévalent et le sempiternel débat journaliste vs communicant n’est jamais très loin. Il convient d’en sortir pour mettre à plat l’ensemble des relations entre la presse et les collectivités : les relations presse bien entendu mais aussi l’achat d’espace, ses différentes formes et ses incidences ; les partenariats éditoriaux ou événementiels ; la coédition de supports. Comment, dans ce contexte, déployer de nouvelles collaborations dans le respect des prérogatives de ceux qui informent et de ceux qui communiquent ? L’enjeu est partagé : éclairer les citoyens.
En écho, un atelier sera organisé sur la même thématique lors des 8e Assises du journalisme et de l’information qui se tiendront à Metz en octobre prochain. Les travaux des Assises feront l’objet d’une restitution lors des débats du Forum. Une manière originale d’organiser l’écoute et la compréhension de chacun.
Dans le prolongement des débats, une visite inédite de l’Est Républicain sera proposée à la suite du Grand Format : rencontre avec la rédaction et visite des installations à l’heure du bouclage.
Avec :
Alain DOUDIÈS, consultant en communication publique et ancien journaliste
Alain DUSART, rédacteur en chef adjoint de L'Est Républicain
Emmanuel DESHAYES, rédacteur en chef de France 3 Lorraine
Jean BREILLAT, chef de cabinet de la ville de Tours
Jean DE LEGGE, ancien directeur de la communication de Rennes et Rennes Métropole, auteur des "Propagandes nécessaires"
Jean-Marie CHARON, sociologue, spécialisé dans l'étude des médias et du journalisme
Marjorie VOLLAND, déléguée du Syndicat Télévisions Locales de France
Philippe LANCELLE, directeur de la communication de la Région Franche-Comté
Fuir Paris ? Ou pas // Supplément des Echos START du 23 novembre 2020Julia Lemarchand
Tout plaquer, pour (re)construire sa vie loin de la capitale. Beaucoup y songent depuis longtemps, la nouveauté c’est que de plus en plus sautent le pas. Les confinements ont nourri les rêves d'évasion, et le télétravail rend l'exode urbain plus accessible que jamais. Les territoires sont en ordre de bataille et font valoir leurs atouts pour attirer les candidats à une meilleure qualité de vie. Mais Paris n’a pas dit son dernier mot ! La capitale est bien décidé à se transformer pour être plus vivable. Paris, je te re-aime ?
Au menu de ce supplément :
Page 2-3 – Enquête : Paris, tu l’aimes ou tu la quittes
Page 4 – Avis aux Parisiens : les campagnes vous attendent
+ Tribune « Jeunes diplômés et jeunes actifs : osons le retour dans nos territoires ! » Bixente Etcheçaharreta, Président de l’association Des territoires aux grandes écoles
Page 5 - “Ils adorent travailler à La Défense”
Page 6 - Infographie Les villes les plus attractives sont... 4ème édition du Baromètre d'attractivité des métropoles françaises d’Arthur Loyd
Page 7 - Fuir Paris, un nouveau business pour les start-up
+ Entreprendre en région, le bon filon ?
Page 8 - Ils ont quitté Paris, et n'avaient pas anticipé toutes ces galères
Page 9 – Vivre en régions tout en travaillant à Paris, LA bonne idée ?
#REVES #SECRETS #EXISTENCE #SAVOIR
"Les #rêves sont des moments de grande lucidité, où l'on se parle cash, où se révèle ce que l'on se cache", selon bernard lahire, sociologue.
易 Il existe une certaine forme de "vérité du rêve", car "notre #conscience, libérée de toute censure, va plus directement au cœur des problèmes, en exagérant les situations."
️ Des #vérités perçues qui se libèrent mais qui nécessitent un "travail de déchiffrage, d’interprétation" pour ne pas rester "enfermées dans un coffre" car "il nous faut quelques clés pour déceler ces #révélations".
Faut-il chercher à comprendre ce que signifient ces rêves ?
⏩ Bernard Lahire estime que "la #connaissance est d'abord une douche froide" mais qu'il faut "faire reculer le sentiment de #culpabilité, réaliser que cette #souffrance que vous croyez intime, ne tenant qu'à vous, qu'à votre #caractère, est le fruit de votre #expérience, de votre rapport aux autres". "Etre lucide sur ce qui nous travaille, cela donne du #pouvoir pour reprendre le contrôle de notre #existence".
Extraits de bernard lahire - La part rêvée (07/01/2021)
https://lnkd.in/dzYFZFP
#sociologie #psychologie #neurosciences #savoir #sciencessociales #positif #sociothérapie #identité
#CRISE #CERVEAU #SENTIMENT #AVENIR
裂 Parmi les leçons à tirer de la crise #sanitaire, "le réel (qui) se rappelle à nous et peut-être (nous) rendre plus #solidaires" précise Christophe André, #psychiatre à l'Hôpital sainte anne.
✅♀ Une acceptation du réel qui nous pousse à mettre notre énergie dans l'adaptation puis dans le combat.
⚡❤️ Cette crise révèle des clivages, des lignes de fracture, à la fois par la richesse des #ressources intérieures et extérieures de chaque personne ainsi que par leur âge.
Pour créer un mouvement de #réouverture, il faut reconnaître qu'on ne sait pas et ne pas mentir, dépasser tout scepticisme en allant vers une #médecine de la #santé, de la #personne, de la #prévention.
露♀♻️ Il faut changer nos façons de fonctionner, combattre nos fragilités pour un monde "plus joyeux et plus épanouissant".
https://lnkd.in/dZbjmsa
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#healthcare #patientcentric #prevention #Miloé #environnement #écologie #sportsanté #inclusion #diversité
#MUSCLES #POUMONS #SANTE
✅ Un article tout en recherche d'équilibre et d'harmonie, telle une magnifique thématique pour cette nouvelle année 2️⃣0️⃣2️⃣1️⃣
Un moyen détourner pour remercier tous les acteurs, naturopathes, enseignants d'activité sportives et physiques adaptées aux personnes qu'ils.elles soutiennent au quotidien. Leur permettre de grandir, de vivre, d'être.
Sante au Travail - Maladies professionnelles - De la Prevention a la ReparationMiloé Santé
#MALADIE #ACCIDENT #TRAVAIL #PREVENTION #REPARATION
Depuis la loi n°76-1106 du 6 décembre 1976 relative au développement de la #prévention des #accidents du travail, au sujet de la réparation des atteintes à la santé professionnelle, les règles de #tarification appliquées sont jugées peu efficaces comme outil de prévention des AT-MP, explique Morane Keim-Bagot, professeure de droit privé à l'Université de Bourgogne.
️ Parmi les pistes d'amélioration dans la reconnaissance des maladies professionnelles, renforcer la #santé au travail des #femmes et étendre la gamme des #pathologies reconnues qui les concernent, selon Laurent Vogel, chercheur au European Trade Union Institute (ETUI).
Comme le précise Magalie Cayon, responsable du service prévention MSA - Mutualité Sociale Agricole, l'enjeu est d'agir plus en amont par une prévention primaire en coopération avec les Services de Santé au Travail, médecins, infirmier(ère)s et assistant(e)s sociales.
❤️ Miloé s'insère parfaitement dans cette approche par l'anticipation, la #sérénité afin de mieux protéger au quotidien
https://lnkd.in/dxD2wc9
https://lnkd.in/dJ-EVab
#healthcare #qvt #tms #bienetre #assurance #mutuelle #innovation #entrepreneure
Sante au Travail - Maladies professionnelles - De la Prevention a la ReparationMiloé Santé
#MALADIE #ACCIDENT #TRAVAIL #PREVENTION #REPARATION
Depuis la loi n°76-1106 du 6 décembre 1976 relative au développement de la #prévention des #accidents du travail, au sujet de la réparation des atteintes à la santé professionnelle, les règles de #tarification appliquées sont jugées peu efficaces comme outil de prévention des AT-MP, explique Morane Keim-Bagot, professeure de droit privé à l'Université de Bourgogne.
️ Parmi les pistes d'amélioration dans la reconnaissance des maladies professionnelles, renforcer la #santé au travail des #femmes et étendre la gamme des #pathologies reconnues qui les concernent, selon Laurent Vogel, chercheur au European Trade Union Institute (ETUI).
Comme le précise Magalie Cayon, responsable du service prévention MSA - Mutualité Sociale Agricole, l'enjeu est d'agir plus en amont par une prévention primaire en coopération avec les Services de Santé au Travail, médecins, infirmier(ère)s et assistant(e)s sociales.
❤️ Miloé s'insère parfaitement dans cette approche par l'anticipation, la #sérénité afin de mieux protéger au quotidien
https://lnkd.in/dxD2wc9
https://lnkd.in/dJ-EVab
#healthcare #qvt #tms #bienetre #assurance #mutuelle #innovation #entrepreneure
#MONTAGNE #NATURE #PERSONNALITE
Il existe des variations géographiques dans la façon dont les personnes pensent, ressentent et se comportent.
易 Des études* ont indiqué que l’influence sociale et écologique est un mécanisme clé qui contribue à l'interaction des individus avec les caractéristiques de l’environnement local pour avoir un impact sur le développement psychologique et le bien-être.
⛰️✅ Friedrich Götz, University of Cambridge, et ses collègues ont analysé le caractère #montagnard parmi 3,39 millions d'Américains, selon 5️⃣ dimensions de la #personnalité : agréabilité, névrosisme, extraversion, ouverture à l'expérience et caractère consciencieux.
♻️ Le fait de vivre à la montagne génèrerait une forte ouverture à la curiosité et créativité, à travers des valeurs de conquête, d'exploration et de découverte.
️ Les #citadins possèderaient une ouverture aux expériences nouvelles avec une composante plus sociale, liée à la facilité de proximité ou via les réseaux sociaux.
❤️ La #pandémie a prouvé qu'au-delà des cultures locales, une grande cause #solidaire pouvait gommer les accentuations de personnalité vers plus de #positif et de #bienveillance.
https://lnkd.in/dYBMDQZ
#COMPLEMENTS #ALIMENTAIRES
Le marché des compléments alimentaires explose. Majoritairement à base de plantes (64%), pour soutenir des défenses immunitaires (41%), sa règlementation semble peu contraignante.
L'Inserm rappelle que les réels besoins sont en #vitamines D, B9 et B12.
❤️綾 "Il est démontré qu'une #alimentation équilibrée a un effet protecteur et qu'aucune étude n'a encore jamais conclu que la consommation de compléments augmente l'espérance de vie" rappelle le Dr Jacques Fricker, nutritionniste.
♨️ Contre tout #risque lié à une surconsommation, des ingrédients douteux, des effets indésirables #nutrivigilance ou contre-productifs, l'Agence nationale de sécurité sanitaire - Anses livre ses recommandations :
Demander #conseil à un professionnel de santé
Eviter des prises prolongées, répétées ou multiples
Respecter les conditions d'emploi
Etre vigilant face aux produits annoncés comme miraculeux
Privilégier les produits en #pharmacie
Notre solution de #prevention #santé Miloé permet d'avoir son essentiel santé à portée de main, pour rassurer et protéger au quotidien. Découvrez nos produits !
https://lnkd.in/dxD2wc9
#ROBOT #IA #CUISINE
烙 Sony IA a dévoilé son "Gastronomy Flagship Project", un projet dédié à la gastronomie qui se compose d'une Intelligence Artificielle pour la création des recettes, d'un robot pour les réaliser et d'un réseau social de cuisiniers pour une création communautaire.
Parmi les objectifs, celui d'améliorer la créativité et les techniques des chefs du monde entier.
️ Ce "Chef Assisting Cooking Robot" annonce être capable, à distance, de préparer des plats tenant compte de contraintes comme le climat, la saison et les préférences en matière de santé et d'alimentation.
Bien ou mal, se profile un marché de la foodtech dans lequel les robots proposeront un vaste éventail de services et produits, où l’humain partagera la cuisine avec un robot.
#CANCER #VIE_PROFESSIONNELLE #INSERTION #PREVENTION #SANTE
✅⚕⚕ Grâce aux progrès de la médecine, environ un tiers des #patients guérissent désormais du cancer. Un ratio à rapprocher aux 360 000 personnes qui apprennent chaque année qu'elles sont touchées, dont plus d'un tiers sont en activité professionnelle, selon l'Institut national du cancer.
♨️ S'il est un fait que leur #maladie ait constitué une étape de leur vie qui les ait renforcés, réintégrer une activité professionnelle fait surgir de nombreuses difficultés.
️ Se sentir épaulé.e est la base de tout rebond.
⚡ Entre lourdeurs administratives, déconnexion, traitements médicaux, etc., le trajet positif vers une réintégration adaptée (poste, temporalité) ne s'improvise pas.
隸♀️隸♂️ Remercions tous les professionnels en entreprise (assistante sociale, psychologue, médecine du travail, RH), en milieu hospitalier, bénévoles (association, mentorat), souvent dans une ombre bienveillante, qui favorisent leur maintien et retour au travail !
Ligue contre le cancer Réseau Régional de Cancérologie OncoPaca-Corse Cancer Patient Support Entreprise et Cancer Cancer at Work Jean-Daniel Jean-Marc Clara Alain Christelle Véronique philippe Ellie Mario Institut national du cancer Alice Geraldine Mathilde Marie-Ange
#CANCER #VIE_PROFESSIONNELLE #INSERTION #PREVENTION #SANTE
✅⚕⚕ Grâce aux progrès de la médecine, environ un tiers des #patients guérissent désormais du cancer. Un ratio à rapprocher aux 360 000 personnes qui apprennent chaque année qu'elles sont touchées, dont plus d'un tiers sont en activité professionnelle, selon l'Institut national du cancer.
♨️ S'il est un fait que leur #maladie ait constitué une étape de leur vie qui les ait renforcés, réintégrer une activité professionnelle fait surgir de nombreuses difficultés.
️ Se sentir épaulé.e est la base de tout rebond.
⚡ Entre lourdeurs administratives, déconnexion, traitements médicaux, etc., le trajet positif vers une réintégration adaptée (poste, temporalité) ne s'improvise pas.
隸♀️隸♂️ Remercions tous les professionnels en entreprise (assistante sociale, psychologue, médecine du travail, RH), en milieu hospitalier, bénévoles (association, mentorat), souvent dans une ombre bienveillante, qui favorisent leur maintien et retour au travail !
Ligue contre le cancer Réseau Régional de Cancérologie OncoPaca-Corse Cancer Patient Support Entreprise et Cancer Cancer at Work Jean-Daniel Jean-Marc Clara Alain Christelle Véronique philippe Ellie Mario Institut national du cancer Alice Geraldine Mathilde Marie-Ange
#ETRE_VIVANT #NATURE #BIODIVERSITE
✅☀️ Notre meilleur moyen de changer notre rapport au monde, pour lutter contre le #réchauffement climatique, est de comprendre que la nature peut être considérée comme un être vivant.
流♻️ Les #icebergs sont des #écosystèmes mobiles qui embarquent une riche #biodiversité.
❤️ Ils naissent #vélage, vivent, se déplacent, respirent, bruissent. Leurs couleurs changent au fil des saisons et des époques.
️ "A chaque fonte nouvelle, les êtres vivants sur la #planète respirent un peu moins bien" précise Olivier Remaud.
☑️ "L’avenir de la planète se joue dans les glaces". Notre avenir se joue au travers de chacun de nos actes. Par le #respect, nous découvrons, apprenons et grandissons !
https://lnkd.in/dF34YHZ
#SECONDE_MAIN #RE_COMMERCE
✅ La crise du coronavirus a boosté le marché de l’occasion. Dans un souci de protection de la planète ♻️ pour des raisons financières l'exemple du textile où un produit sur 2 est acheté d'occasion est représentatif d'autres secteurs, comme celui des articles de sport et de loisirs ♀ (cf. notre membre Sophie Fehringer avec LinkNsport).
Plusieurs modèles existent : uniquement en ligne ou aussi en magasins, avec ou sans commissions, en payant le vendeur en cash ou en bon d'achat avec un bonus, cette nouvelle alternative de consommation permet de fidéliser sa clientèle par les valeurs que portent ce type de re-commerce.
Parmi les gages de succès, la qualité des produits revendus, l'expertise et la simplification du choix ("le bon produit"), les services (pouvant intégrer de la co-réparation, des animations sportives, etc.).
2021 devrait donc être l'année du re-sport main, éthique et solidaire !
#ATTAQUE #CLONE
Entrons-nous dans l'heure de "l'Attaque des clones", imaginée par le Comte Dooku ?
Le Pr de philosophie Dominique Lestel précise, dans Libération*, que le clone "autonome" n'est plus un concept mais une réalité.
數 Un #clonage, créé à partir de ses propres cellules, matérialisé par Andrew Pelling dans son "Ouroboros Steak".
Se pose la question de ce que signifie être #humain.
Le premier clone numérique humain autonome "Douglas" de l'entreprise Doug Roble ouvre la notion d'#éthique, de #respect, de #droit et de #morale.
Une révolution anthropologique qui va susciter de nombreux débats sur les modèles de #société qui seront choisis et préférés à d’autres a priori tout aussi plausibles...
2. L’Incorrect n°37 — décembre 2020 39
Dossier
es métropoles feraient-elles sécession? Dans l’en-
semble du monde occidental, la rupture culturelle
est consommée entre les populations des métro-
poles et les populations des campagnes ou des
périphéries. Cependant, les habitants des grandes
villes qui profitent des avantages de la mondialisation com-
mencent aussi à entrevoir le revers de la médaille: coût du
logement, difficultés à fonder une famille, vie passée dans
les transports, présence massive de l’immigration ou encore
insécurité. Et s’il existait une voie médiane avec les villes
moyennes? La France des sous-préfectures permettrait-elle
d’échapper aux métropoles tout en conservant les atouts
essentiels des villes? Enquête.
En juillet 2020, une étude de l’IFOP sur les villes moyennes
montrait que 84 % des Français interrogés trouvaient plus
enviable de vivre dans une ville aux dimensions modeste
que dans une grande métropole. Plus intéressant, 82 % des
18 -35 ans déclaraient aussi leur préférence pour les villes
moyennes, alors que cette catégorie d’âge a longtemps été
attirée par les métropoles qui permettent d’obtenir les plus
belles opportunités professionnelles en début de carrière.
Des résultats qui ont fait dire aux sondeurs de l’IFOP que
ces chiffres pouvaient « être annonciateurs d’un changement
de tendance en matière de dynamique démographique territo-
riale pour les années qui viennent ». S’ils en avaient le choix,
50 % des Français interrogés iraient y vivre prioritairement
selon l’étude.
Dans un article de février 2017 le New York Times s’éton-
nait pourtant du déclin de la France intérieure, celle de ces
sous-préfectures qui ont longtemps innervé le pays: « La
France perd ce qui a fait l’esprit de ces capitales provinciales
historiques – denses centres urbains perdus dans la campagne
où des juges jugeaient, où les préfets administraient et où les
citoyens avaient le choix entre une cinquantaine de variétés de
fromages chez le crémier, comme dans les romans de Balzac ».
Progressivement marginalisées et exclues du développe-
ment territorial, les villes moyennes ont souffert les maux
de la modernité comme la nouvelle donne économique
continentale. Parfois enclavées par une mauvaise desserte en
transports (aéroports lointains, diminutions des lignes fer-
roviaires), elles ont aussi pâti de la désindustrialisation, de
l’exode des jeunes et de la désertification des centres-villes
commerçants.
Durant les années 1960 et 1970, l’État a encou-
ragé le développement des grandes surfaces
commerciales en banlieues. Confrontés à une féroce
concurrence qui s’accompagnait d’un changement radical
du mode de vie des Français, les indépendants ont souvent
dû mettre la clé sous la porte. Une situation que la crise du
virus aura éclairée d’une lumière crue. Président de l’Ins-
titut des Territoires, Franck Gintrand l’explique dans Le
jour où les zones commerciales auront dévoré nos villes: « En
l’espace de quelques années, la multiplication des zones com-
merciales aura transformé la France plus radicalement que
l’exode rural d’après-guerre. Comment en sommes-nous arrivés
là et pourquoi cette folie des grandes surfaces dans un contexte
économique pour le moins atone? Contrairement à ce qui est si
souvent affirmé, la folie actuelle des grandes surfaces n’est pas le
résultat d’une réglementation qui serait allègrement détournée
mais le fruit d’une volonté politique délibérée remontant à 2007.
L
3. 40Dossier
En intensifiant la concurrence entre les
enseignes de la grande distribution, le
gouvernement d’alors espérait créer une
relance de l’économie. Ce fut un échec.
La relance ne s’est jamais produite mais
la libéralisation des implantations et la
guerre des prix, elles, ont littéralement
bouleversé le paysage ».
Paradoxalement, ce sont les mêmes
qui ont mis en place ce modèle qui
demandent aujourd’hui aux Français
de consentir des efforts toujours plus
importants, notamment en réduisant
leur temps de trajets et en se débarras-
sant de leurs diesels. Cette politique a
détruit ce qui était autrefois la France:
enlaidissement des paysages, exten-
sion perpétuelle du domaine de l’ur-
bain, agriculteurs désespérés, villes de
province mortes! Pourtant, ces villes
peuvent se targuer de ne pas ressem-
bler à des dystopies cyberpunk ou à
la ville nouvelle que craignait de voir
un jour Jacques Tati, qui désenchante
leurs populations.
Deux tiers des Parisiens envi-
sagent de quitter Paris à court,
moyen ou long terme, selon
l’étude Ipsos « Les Parisiens et Paris:
rapport à la ville, habitudes, opinions,
volet quantitatif » de septembre
2017 commandée par la Mairie. Dans
les métropoles gentrifiées, les élites
urbaines auraient-elles le mal de vivre?
Les grandes villes devenues ghettos
ont tout de la prison dorée. Paris perd
en ce moment autant d’habitants
chaque année depuis 2011 qu’elle en
gagnait durant la décennie précédente.
Vivre dans un arrondissement parisien
avec les atouts du village est une chose.
Emprunter les transports en commun
plusieurs heures par jour, s’épuiser
dans des stratégies d’évitement pour
que ses enfants ne soient pas dans
des classes remplies d’élèves étrangers
et subir l’insécurité en est une autre.
Pour les jeunes diplômés en quête de
vie en ville, les obstacles sont nom-
breux et le quotidien loin d’une siné-
cure. L’immobilier est d’ailleurs un des
principaux facteurs qui encouragent le
départ, l’accession à la propriété deve-
nant de plus en plus compliqué.
Si 60,5 % des Français sont proprié-
tairesdeleurrésidenceprincipale,seuls
34 % des Parisiens l’étaient en 2015
selon l’Insee. Les prix augmentent
drastiquement, comme à Bordeaux qui
a connu une flambée du prix au mètre
carré de 23,8 % au cours des cinq der-
nières années, portant le prix moyen
d’un appartement de plus de 70 mètres
carrés à 300000 euros. Nul doute que
Cherbourg, Angers ou Cholet sont
autrement bon marché. Ajoutez à cela
le fameux « vivre ensemble », la para-
doxale solitude des villes surpeuplées,
les difficultés à fonder une famille,
l’éloignement des proches, et vous
aurez tous les ingrédients pour une
épidémie de « burn-out », maladie
des âmes de ce siècle.
Ce phénomène entamé au début
des années 2010 est renforcé par
les attentats terroristes qui frappent
majoritairement les grandes villes. La
« fatigue » de vivre en ville est tou-
tefois contrebalancée par l’exaltation,
Angoulême
4. 41
Dossier
la vie culturelle et sociale qu’on y
trouve. Les célibataires, par exemple,
jugent qu’il y est plus facile de rencon-
trer quelqu’un qu’au fin fond de l’Au-
vergne. Pour une nuit, c’est certain.
Pour la vie? Ça l’est moins. Reste que
la ville continue à offrir les activités,
les fêtes, les restaurants, les clubs de
sport et les théâtres qu’on ne trouve
pas ailleurs… du moins si nos épisodes
confinés ne deviennent pas la nouvelle
norme. Elles sont donc agréables aux
personnes seules, ou aux familles for-
tunées. Quid des autres? Elles rêvent
souvent d’en partir, de profiter d’une
grande maison avec jardin et d’écoles
de qualité.
Cherchant des témoignages de gens
ayant franchi le pas et s’étant installés
dans des villes moyennes, j’ai posté une
annonce sur une page Facebook consa-
crée aux familles. Les réponses multi-
ples ne se sont pas fait attendre: « J’ai
quitté Paris pour La Roche-sur-Yon.
Couple de profs, on pouvait pas survivre
en IDF! »; « Parti de Paris cet été pour
Angoulême. Projet familial, nous vou-
lions retourner en province pour une vie
plus « équilibrée »: moins de temps de
transport, plus de temps en famille. Dans
les faits, maintenant je vois mes enfants
matin, midi et soir, alors qu’à Paris je
ne les voyais que le WE. Le prix de l’im-
mobilier permet également de se loger
dans des conditions plus confortables »;
« L’an dernier nous avons quitté la ban-
lieue lyonnaise pour une ville moyenne.
Aucun regret. Aucun. Tout s’est amélioré:
l’école des enfants, notre rythme de vie,
notre pouvoir d’achat, notre confort... »;
« Paris pour Nancy il y a 5 ans. Pas près
de revenir. Ou si, à partir de 20000 euros
par mois. Et encore! ».
Les villes moyennes, quand elles
sont bien desservies et qu’elles
bénéficient d’un marché de
l’emploi dynamique, ont donc les
capacités de ressusciter la « France des
sous-préfectures » disparue. Le métro-
politain n’est en effet plus uniquement
ce « grand gagnant » de la mondialisa-
tion qui a fait sécession, qui ne se sent
plus appartenir à la grande famille fran-
çaise. Il est aussi désormais un perdant
de la mondialisation, sujet au stress et
aux maladies professionnelles, vivant
dans des appartements minuscules.
Il est déclassé ou en voie de déclas-
sement, surendetté pour un T2 ou
locataire dépensant ce qui lui reste de
revenus en chauffeurs Uber et en repas
commandés sur Deliveroo, quand ce
n’est pas dans un coûteux abonnement
Tinder.
Pour l’heure, le départ des métropoles
vers les villes moyennes n’est pas un
mouvement de masse. Certaines per-
sonnes ne peuvent se le permettre
ou doivent y renoncer à contrecœur,
comme le précise ce père de famille:
« Mon épouse a eu un mal fou à trouver
un boulot et nous revenons en région pari-
sienne au bout de quatre ans en raison de
ce manque d’opportunités profession-
nelles ». Évidemment, travailler dans
les médias ou dans la publicité sera un
frein. En revanche, les fonctionnaires
ou les professionnels de la santé n’ont
que des avantages à s’installer dans
une ville moyenne, a fortiori si celle-ci
se trouve près de la mer ou de la mon-
tagne, avec un marché de l’immobilier
abordable.
Attractives, les villes moyennes le
seront encore davantage avec la
généralisation du télétravail, qui per-
mettrait à certains salariés de n’être
présents au bureau qu’une moitié
de la semaine. Elles doivent aussi se
doter d’infrastructures culturelles, se
connecter aux transports, pratiquer
des politiques d’urbanisme et des poli-
tiques fiscales dynamiques. L’avenir
est en tout cas à elles quand nos métro-
poles se transforment en Gotham City.
◆ Gabriel Robin
Il est déclassé ou en
voie de déclassement,
surendetté pour un T2 ou
locataire dépensant ce
qui lui reste de revenus en
chauffeurs Uber et en repas
commandés sur Deliveroo,
quand ce n’est pas dans
un coûteux abonnement
Tinder.