Conférence du 11 mars 2014 à la Maison des Sciences Economiques, 106 - 112 boulevard de L'Hôpital - Paris 13ème.
Mouvement UTOPIA, Mediapart, Alternatives Economiques et le Centre d'économie de Paris Nord
Présentation C3R Débat Incinération de nos déchets
Conférence UTOPIA "Les Villes Zéro déchets, un objectif réalisable?"
1. ZÉRO
DÉCHETS:
Principes
et
exemples
concrets
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
1
Sandro
De
Cecco
sandro.dececco@gmail.com
Info:
zerodechets.wordpress.com!
2. Par5e
1:
Revue
cri5que
du
cycle
des
déchets,
comparaisons
interna5onales
• Par;e
1)
Revue
cri;que
du
cycle
des
déchets,
comparaisons
na;onales
et
interna;onales
• Par;e
2)
Sor;r
du
modèle
basé
sur
le
couple
incinérateurs/décharges,
le
cas
de
l’
I-‐d-‐F.
• Par;e
3)
Changement
de
paradigme,
vers
une
société
zéro-‐dechéts,
exemples
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
2
Sandro
De
Cecco
sandro.dececco@gmail.com
Info:
zerodechets.wordpress.com!
3. Revue
des
stratégies
de
ges;on
des
déchets
municipaux
comparaisons
na;onales
et
interna;onales
Managing municipal solid waste
— a review of achievements in 32 European countries
EEA Report No 2/2013
ISSN 1725-9177
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
3
Sources:
Etat de l’art de la collecte séparée et de la gestion de proximité des biodéchets – Analyse comparative 1
Étude réalisée pour le compte de l’ADEME par AWIPLAN
(Jean-Michel SIDAINE, Magali GASS)
Contrat n° 1006C0038
Coordination technique : Olga KERGAVARAT – Service Prévention et Gestion des
Déchets - Direction Consommation Durable et Déchets - ADEME Angers
RAPPORT FINAL
Juin 2013
ÉTAT DE L’ART DE LA COLLECTE SÉPARÉE ET DE
LA GESTION DE PROXIMITÉ DES BIODÉCHETS
PARTIE 1 : ANALYSE COMPARATIVE
Juin 2013
Étude réalisée pour le compte de l’ADEME par AWIPLAN
(Jean-Michel SIDAINE, Magali GASS)
Contrat n° 1006C0038
Coordination technique : Olga KERGAVARAT – Service Prévention et Gestion des
Déchets - Direction Consommation Durable et Déchets - ADEME Angers
“Zero
Waste
France”
1
fev.
2014
Bobigny
4. Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
4
d’un
Français
588
kg
Ordures
ménagères
résiduelles
:
298
kg/hab/an
Collectes
sélec;ves
:
106
kg/hab/an
Déchèteries
:
184
kg/hab/an
37,8
millions
de
tonnes
Panorama
des
déchets
en
France
Zoom
sur
les
déchets
ménagers
et
assimilés
Impact
économique:
Ges5on
des
déchets
municipaux
=
7,8
milliards
d'euros
en
2010
TEOM
:
+
154
%
entre
2001
et
2008
5. Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
5
22%
de
carton
et
papier
11%
d’emballages
plas5que
13%
de
verre
10%
de
tex5les
3%
de
métal
32
%
de
déchets
organiques
9%
de
déchets
non
valorisables
Panorama
des
déchets
en
France
Le
contenu
de
nos
poubelles
500
kg
de
déchets
municipaux
3500
kg
de
déchets
industriels
50
000
kg
de
ressources
dont
16
000
kg
de
ma;ères
premières
6. Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
6
3
243
1
1
3
1
17
14
12
22
26
1
3
3
3
2
0
0
50
100
150
200
250
Agriculture
pêche
Industrie
Construc;on
BTP
Traitement
déchets/eau
Ter;aire
Ménages
Déchets
minéraux
Déchets
non
minéraux
non
dangereux
Déchets
dangereux
Soit
355
millions
de
tonnes
de
déchets
•
250,8
millions
de
tonnes
déchets
minéraux
•
92,7
millions
de
tonnes
de
déchets
non
minéraux
non
dangereux
•
11,5
millions
de
tonnes
de
déchets
dangereux
Panorama
des
déchets
en
France
La
produc5on
de
déchets
en
France
en
2010
7. Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
7
antillons d’ordures ménagères résiduelles ont été séchés, en 1993.
part des déchets d’activités économiques représente
0
5
10
15
20
25
30
35
%
Déchetsputrescibles
Cartons
Papiers
Plastiques
Verre
Métaux
Textiles
sanitaires
Textiles
Autres
DEME «La composition des ordures ménagères et assimilées en France - Campagne nationale de caractérisation 2007» - www.ademe.fr/publicat
ce : ADEME - MODECOM™ - Campagne nationale de caractérisation 2007. www.ademe.fr/dechets
Figure 6 - Composition des ordures ménagères
Collectes des ordures ménagères résiduelles (OMR) et collectes séparées
Composi;on
des
déchets
municipaux
8. 11Managing municipal solid waste
0
100
200
300
400
500
600
700
800
2001 2010
Kg per capita
Austria
Belgium
Czech
Republic
G
erm
any
D
enm
ark
Finland
France
G
reece
H
ungary
Italy
Sw
itzerland
Luxem
bourg
Latvia
N
etherlands
Rom
ania
Sw
eden
Slovenia
Slovakia
Estonia
Ireland
Cyprus
Poland
Portugal
Spain
Lithuania
Bulgaria
U
nited
Kingdom
Iceland
*
N
orw
ay
EU
-2
7
Croatia
**
Turkey
M
altaFigure 2.2 Municipal waste generated per capita, 2001 and 2010
Note: (*) 2008 data used for 2010. (**) 2004 data used for 2001. According to Eurostat the comparability of the data over time is
high. However, some breaks in the time series are documented, which can influence the comparability between countries and
within a country. Generally, the quality of the data has improved during the period 2001–2010.
Source: Eurostat, 2012c; ETC/SCP, 2013b.
municipal waste generation. If the figures are
compared for the years 2001 and 2008, 26 countries
recorded an increase and six countries a decrease.
This suggests that the economic downturn that
started in 2008 may have caused a reduction in
municipal waste generation per capita. Overall,
however, the picture is mixed and there is no clear
evidence of improved waste prevention across
countries between 2001 and 2010.
recycled has declined slightly since 2008.
0
50
100
150
200
250
300
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Million tonnes
No information about treatment
Landfilling
Incineration
Recycling
Figure 2.3 Development of municipal waste
management in 32 European
countries, 2001–2010
Note: The figure covers the EU-27 Member States, Croatia,
Iceland, Norway, Switzerland and Turkey.
Source: Eurostat, 2012a, 2012c; ETC/SCP, 2013a, 2013b,
2013d, 2013e, 2013f.
Produc;on
et
ges;on
des
D.M.
en
Europe
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
8
9. Note: Recycling includes material recycling and composting/digestion. Recycling rates are calculated as a percentage of municipal
solid waste generated. 2008 data were used for Belgium, Germany, France, Hungary, Romania and Slovenia. 2009 data were
Map 2.1 Regional recycling rates for municipal solid waste, 2008/2009
70°60°50°
40°
40°
30°
30°
20°
20°
10°
10°
0°
0°-10°-20°-30°
60°
50°
50°
40°
40°
0 500 1000 1500 km
Recycling of municipal waste, 2008/2009
30–< 40 %
40–< 50 %
50–< 60 %
60–< 70 %
70–< 80 %
80–< 90 %
90–100 %
Outside data
coverage
20–< 30 %
10–< 20 %
0–< 10 %
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
9
Taux
de
Recyclage
par
région
en
Europe
10. Modes
de
ges;on
des
D.M.
-‐
Europe
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
10
Incinéra;on
~
33%,
enfouissement
~
33%,
compostage+recyclage
~
33%
11. CHIFFRES CLÉS DÉCHETS - ÉDITION 2012
11
d’activités économiques représente
s en charge par le service public, soit
s en 2007. Selon le type d’habitat, la
re 17% en rural et 24,6% en urbain.
0
5
10
15
20
25
30
35
%
Déchetsputrescibles
Cartons
Papiers
Plastiques
Verre
Métaux
Textiles
sanitaires
Textiles
Autres
n des ordures ménagères et assimilées en France - Campagne nationale de caractérisation 2007» - www.ademe.fr/publications
OM™ - Campagne nationale de caractérisation 2007. www.ademe.fr/dechets
Figure 6 - Composition des ordures ménagères
Collectes des ordures ménagères résiduelles (OMR) et collectes séparées
CHIFFRES CLÉS DÉCHETS - ÉDITION 2012
11
La part des déchets d’activités économiques représente
22% des déchets pris en charge par le service public, soit
4,4 millions de tonnes en 2007. Selon le type d’habitat, la
proportion oscille entre 17% en rural et 24,6% en urbain.
0
5
10
15
20
Déchetsputres
Cartons
Papiers
Plastiques
Textiles
sanitaires
Textiles
Autres
Source : ADEME - MODECOM™ - Campagne nationale de caractérisation 2007. www.ademe.fr/dechets
En millions de tonnes
Déchets organiques municipaux (1)
34,7
Déchets d’assainissement collectif 9,0
Déchets de cuisine (DC) (1)
7,4
0,6
(1)
6,8
Papiers cartons textiles sanitaires(1)
7,5
Déchets verts des collectivités 0,9
Déchets verts des ménages (DV) 10,0
1,2
3,1
1,1
4,5
Autres déchets organiques(2)
6,5
Déchets verts des entreprises 0,9
IAA 3,0
Papetiers 1,8
Autres industries 0,8
TOTAL DÉCHETS ORGANIQUES (hors agriculture) 41,2
La production de déchets organiques en France en 2007
Figure 9 - Production des déchets organiques
hors déchets de l’agriculture et de la sylviculture
(1)Y compris déchets des activités économiques collectés séparément ou avec les ordures ménagères
(2) Hors papiers et cartons en recyclage matière
Source : ADEME
La production de déchets en France
Produc;on
de
déchets
municipaux
en
France
mance des collectes de déchets par habitant
type de collecte
En kg/hab./an
Ordures ménagères résiduelles (OMR) 298,3
Matériaux secs 45,9
Verre 29,0
Biodéchet et/ou déchets verts 18,1
Encombrants 12,3
Déchèteries 184,0
TOTAL 587,6
habitant en 2009
Figure 12 - Performance des collectes de déchets
Figure 13 - Évolution des déchets collectés par type de collecte
collecte des OMR a tendance à baisser, les
Q 2005
Q 2007
Q 2009
0
50
100
150
200
250
300
350
DéchèteriesEncombrantsBiodéchetsMatériaux secsVerreOMR
Kg/hab./an
CHIFFRES CLÉS DÉCHETS - ÉDITION 2012
9
Figure 3 - Collecte des déchets par le service public
2005 2007 2009
0
100
200
300
400
500
600
700
181
396
203
391
214
374
Q Ordures ménagères
Q Autres (Déchets verts,
encombrants, apports
en déchèteries)
Kg
Avertissement
Depuis la mise en place de l’enquête collecte 2005,le calcul de la production d’ordures ménagères par habitant se base
sur les résultats obtenus depuis 2005. Les résultats obtenus (figure 3) ne sont pas directement comparables aux séries
précédentes qui utilisaient une méthode basée sur l’exploitation des données issues des enquêtes sur les installations
de traitement des ordures ménagères (ITOM).
Source : ADEME - Enquête collecte
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
11
12. Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
12
Les
objec5fs
français
ü Déchets
ménagers
:
-‐
7
%/hab.
entre
2010
et
2020
ü Recyclage
:
45
%
en
2015
pour
les
ménages
ü Recyclage
des
déchets
banals
des
entreprises
:
75
%
en
2012
ü Recyclage
des
emballages
:
75
%
en
2012
ü Incinéra;on
et
stockage
:
-‐
15
%
entre
2008
et
2012
ü Tri
et
collecte
séparée
des
biodéchets
des
gros
producteurs
Les
objec5fs
européens
ü
Recyclage
de
50
%
des
déchets
municipaux
en
2020
ü
Détournement
des
déchets
organiques
de
la
mise
en
décharge
«
Le
Parlement
européen
est
d’avis
que
le
7ème
programme
d’ac;on
devrait
prévoir
la
mise
en
œuvre
intégrale
de
la
législa;on
sur
les
déchets,
notamment
le
respect
de
la
hiérarchie
dans
le
traitement
des
déchets,
tout
en
veillant
à
la
cohérence
avec
les
autres
poli;ques
européennes;
es;me
qu’il
devrait
fixer
des
objec1fs
plus
ambi1eux
en
ma1ère
de
préven1on,
de
réemploi,
de
recyclage,
notamment
une
ne<e
diminu1on
de
la
produc1on
de
déchets,
un
refus
d’incinérer
les
déchets
suscep1bles
d’être
recyclés
ou
compostés.
»
Résolu;on
du
Parlement
européen
du
20/04/12
Priorités
pour
le
7ème
programme
d’ac;on
13. Par5e
2:
Sor5r
du
modèle
basé
sur
les
incinérateurs,
le
cas
de
l’IDF
• Par;e
1)
Revue
cri;que
du
cycle
des
déchets,
comparaisons
na;onales
et
interna;onales
• Par;e
2)
Sor;r
du
modèle
basé
sur
le
couple
incinérateurs/décharges,
le
cas
de
l’
I-‐d-‐F.
• Par;e
3)
Changement
de
paradigme,
vers
une
société
zéro-‐dechéts,
exemples
Sandro
DE
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-‐
sandro.dececco@gmail.com
13
Sandro
De
Cecco
sandro.dececco@gmail.com
Info:
zerodechets.wordpress.com!
14. CHIFFRES CLÉS DÉCHETS - ÉDITION 2012
26
en grande partie vendue. Sur les sites de stockage, le cap-
tage du biogaz permet une valorisation possible selon le
contexte local et les conditions économiques (valorisation
industries agro-alimentaires (IAA) ainsi que des boues
urbaines.Toutefois, ce procédé s’étend peu à peu au traite-
ment des ordures ménagères.
3762 GWh
Incinération
63 GWh
Valorisation de biogaz
de méthanisation
636 GWh
Valorisation biogaz de stockage
Production d’électricité: 4461 GWh
Figure 30 - Production d’électricité
Sources : SOeS - SDSE et ADEME
Ensemble de l’énergie produite (renouvelable ou non renouvelable)
9 365 GWh
Incinération
336 GWh
Valorisation biogaz de stockage
662 GWh
Valorisation de biogaz de méthanisation
Production thermique: 10373 GWh
Figure 31 - Production thermique
Sources : SOeS - SDSE et ADEME
Le recyclage et la valorisa
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
14
La
“valorisa;on”
énergé;que
des
déchets
en
France
15. Figure 19 - Unités d’incinération des ordures ménagères
129 UIOM(Unités d’incinération des ordures ménagères)
Alors que début 1993 le parc des incinéra-
teurs comprenait encore 300 installations, dont
beaucoup de très faible capacité, 129 sont en
fonctionnement en 2008 (figure 19), la plupart
étant des installations récentes et de capacité uni-
taire plus importante que par le passé. La baisse
du nombre d’installations constatée depuis 2005
résulte pour partie de la fermeture d’anciennes
usines dont la mise en conformité n’était pas
pertinente en raison notamment de son coût.
Source : ADEME - ITOM 2008
Mode d’élimination
Q Incinération avec valorisation énergétique (112 UIOM)
Q Incinération sans valorisation énergétique (17 UIOM)
Tonnages traités (tonnes)
700000
350000
70000
Parc
d’incinérateurs
-‐
France
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
15
16. chefers d’incinération).
Récupération énergétique
L’énergie dégagée par la combustion des déchets est
récupérée au moyen d’une chaudière qui a en outre
comme fonction de refroidir les fumées. La récupéra-
tion de l’énergie se fait sous forme de chaleur et/ou
d’électricité selon trois modes différents:
L’eau ou la vapeur sont directement utilisées pour
chauffer des habitations ou des locaux d’activités ou
pour des applications industrielles («vapeur de pro-
cess ») : on parle alors de récupération d’énergie
sous forme de chaleur. Les rendements (énergie ré-
cupérée par rapport à l’énergie introduite (issue des
déchets)) étant de 70 à 90 %, on peut ainsi produire
environ 1 500 kWh thermiques par tonne d’ordures
ménagères. Ce procédé nécessite un réseau de dis-
tribution de chaleur (donc une situation urbaine le
plus souvent). Les utilisations en habitat se
concentrent sur les mois d’hiver alors que la quantité
de chaleur provenant de la combustion des déchets
est constante. Il faut donc trouver des clients dont la
consommation en été est plus constante (hôpitaux,
piscines, industries). Trois installations en Île-de-
France produisent uniquement de la chaleur: l’UIDND
de Rungis (94), l’UIDND de Massy (91) et l’UIDND de
Villejust (91), ainsi que l’UIDND de Pithiviers dans le
Loiret (45).
La production de vapeur à haute pression (30 bars et
plus) permet de produire, via un turboalternateur, de
l’électricité. C’est la récupération d’énergie sous for-
me d’électricité, qui est possible soit en remplace-
ment total soit en complément de la récupération de
chaleur. Elle est handicapée par des rendements
faibles (de l’ordre de 20%) permettant de produire
300 kWh électriques par tonne d’ordures ména-
2
Le parc francilien
En 2010, l’Île-de-France comptait 19 incinérateurs(1)
en fonctionnement pour une capacité technique de
3 959 900 tonnes.
Deux incinérateurs, à Créteil (94) et à Saint-Ouen-
l’Aumône (95) traitent des Déchets d’Activités
de Soins à Risques Infectieux (DASRI). Ces installa-
tions sont autorisées à traiter respectivement
42 000 tonnes (22 500 tonnes par co-incinération,
et 19 500 tonnes sur à une ligne dédiée) et 12 000
tonnes (co-incinération) de DASRI.
Deux autres unités(2)
hors Île-de-France (à Ouarville en
Eure-et-Loir et Pithiviers dans le Loiret), pouvaient
accueillir des déchets ménagers franciliens au
31décembre2010.Ellesontreçudesdépartements
limitrophes franciliens que sont les Yvelines
(24 000 t), l’Essonne (29 000 t) et la Seine-et-Marne
(16 000 t), soit environ 69 000 tonnes de déchets
ménagers au titre de l’année 2010. En 2011, ces
19 usines d’incinération représentaient alors une ca-
pacité technique de 3 977 900 t/an, de part l’aug-
mentation de l’usine de Montereau-Fault-Yonne de
27 000 t/an à 72 000 t/an et le retour d’Argenteuil
à 173 000 t/an.
84 % des capacités en incinération de la région sont
localisées en zone urbaine: sur 19 unités, 14 sont si-
tuées dans une agglomération dont 5 en cœur d’ag-
glomération représentant 30% de la capacité totale
francilienne.
(1)
Ne sont pas ici, et par la suite, considérées les usines d’incinération traitant exclusivement des boues de station d’épuration.
(2)
L’UIDND de Pithiviers 2 a été mise en service en janvier 2009, en remplacement de l’UIDND de Pithiviers 1, ayant cessé son activité en juin 2009.
Les capacités d’incinération
de déchets non dangereux
n 2010, les incinérateurs franciliens ont totalisé une
apacité technique en exploitation de traitement des
échets non dangereux de 3,96 millions de tonnes
our une capacité autorisée de 4,2 millions de tonnes,
oit 93% de la capacité totale autorisée sur la région,
t 4,18 millions de tonnes autorisées en 2011. En ef-
et, en 2011, l’usine de Vert-le-Grand n’ayant que
fours de 110 000 t/an chacun de construits, son
rrêté préfectoral a été rétabli à 220 000 t/an,
ontre 330 000 t/an jusqu’en 2010, et la nouvelle
sine de Montereau-Fault-Yonne de 72 000 t/an a
uvert en remplacement de l’usine n°1 de 27 000 t/
n. Il n’y a pas eu de diminution de capacité technique
es UIDND pour gros arrêts techniques (mises aux
ormes…). Cependant, une hausse de la capacité a
té accordée au titre des années 2009 et 2010 à
usine d’Argenteuil afin de pouvoir absorber les ton-
ages du SYCTOM et de Sarcelles. Les capacités
echniques du SYCTOM ont également été revues à la
aisse. Ceci est dû notamment à des installations
eillissantes, ainsi qu’à des PCI en hausse en raison
une augmentation des tonnages reçus de refus de
i* de centres privés.
SYCTOM de la Région Parisienne à Ivry-sur-Seine
(94), Saint-Ouen (93) et Issy-les-Moulineaux (92),
totalisent un peu moins de la moitié des capacités
techniques, soit 45 % des capacités en incinération
d’Île-de-France.
TAB 2 - RÉPARTION DÉPARTEMENTALE DES CAPACITÉS
D’INCINÉRATION EN ÎLE-DE-FRANCE
Installations aux 31 décembre 2010 et 2011
0000
0000
0000
0000
2011
2010
FIG 3 - LES CAPACITÉS TECHNIQUES EN EXPLOITATION
DES USINES D’INCINÉRATION DE DÉCHETS NON DANGEREUX
FRANCILIENNES EN 2010-2011
stallations aux 31 décembre 2010 et 2011
CAPACITÉ
ANNUELLES
AUTORISÉES
2010/2011
CAPACITÉS ANNUELLES
TECHNIQUES EN EXPLOITATION
2010/2011
NOMBRE
D’USINES
QUI ONT
FONCTIONNÉ
EN 2010
TONNES/AN
RÉPARTITION
DES CAPACITÉS
DE TRAITEMENT
(%)
HAUTS-DE-
SEINE
460 000 460 000 11 1
SEINE-SAINT-
DENIS
650 000 605 000 15 1
VAL-DE-MARNE 1 105 000 1 025 000 26 3
SEINE-ET-
MARNE
439 900/
484 900(1)
439 900/
484 900
11 4
YVELINES 601 000 528 000 13 4
ESSONNE
507 000/
397 000
392 000 10 3
VAL-D’OISE 483 000
510 000/
483 000
13 3
TOTAL
ÎLE-DE-FRANCE
2010
4 245 900 3 959 900 100 19
TOTAL
ÎLE-DE-FRANCE
2011
4 180 900 3 977 900 100 19
Parc
d’incinérateurs
en
IDF
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
16
14 Atlas des installations de traitement de déchets 2011 SÉRIE ENQUÊTES
COMMUNE
MAÎTRE
D’OUVRAGE
EXPLOITANT
DATE DE MISE EN SERVICE OU
MODERNISATION DES LIGNES*
DATE DE DERNIÈRE
PRESCRIPTION IMPORTANTE
CAPACITÉ
AUTORISÉE
EN 2010 (T/AN)
CAPACITÉ
TECHNIQUE EN
EXPLOITATION
EN 2010 (T/AN)
CAPACITÉ
AUTORISÉE
EN 2011
(T/AN)
CAPACITÉ TECHNIQUE
EN EXPLOITATION
EN 2011 (T/AN)
PAS D’USINE D’INCINÉRATION DE DÉCHETS NON DANGEREUX DANS LE 75
DÉPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE (92): 1 UIDND 460 000 460 000 460 000 460 000
ISSY-LES-MOULINEAUX SYCTOM
TSI
(TIRU-SITA)
01/12/2007 23/04/2007 460 000 460 000 460 000 460 000
TAB 1 - LES USINES D’INCINÉRATION DE DÉCHETS NON
DANGEREUX RECEVANT DES DÉCHETS FRANCILIENS (2010-2011)
Installations aux 31 décembre 2010 et 2011
COMMUNE
MAÎTRE
D’OUVRAGE
EXPLOITANT
DATE DE MISE EN SERVICE OU
MODERNISATION DES LIGNES*
DATE DE DERNIÈRE
PRESCRIPTION IMPORTANTE
CAPACITÉ
AUTORISÉE
EN 2010 (T/AN)
CAPACITÉ
TECHNIQUE EN
EXPLOITATION
EN 2010 (T/AN)
CAPACITÉ
AUTORISÉE
EN 2011
(T/AN)
CAPACITÉ TECHNIQUE
EN EXPLOITATION
EN 2011 (T/AN)
PAS D’USINE D’INCINÉRATION DE DÉCHETS NON DANGEREUX DANS LE 75
DÉPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE (92): 1 UIDND 460 000 460 000 460 000 460 000
ISSY-LES-MOULINEAUX SYCTOM
TSI
(TIRU-SITA)
01/12/2007 23/04/2007 460 000 460 000 460 000 460 000
DÉPARTEMENT DE SEINE-SAINT-DENIS (93): 1 UIDND 650 000 605 000 650 000 605 000
SAINT-OUEN SYCTOM TIRU 01/01/1990 03/03/2005 650 000 605 000 650 000 605 000
DÉPARTEMENT DU VAL-DE-MARNE (94): 3 UIDND 1 105 000 1 025 000 1 105 000 1 025 000
CRÉTEIL SMITDUVM
SITA
NOVERGIE CRÉTEIL
INCINÉRATION
ÉNERGIE
- MISE EN SERVICE
LE 01/01/1978
- MODIFICATIONS EN 2000
10/06/2004 225 000 225 000 225 000 225 000
IVRY-SUR-SEINE SYCTOM TIRU 01/01/1969
16/06/2004 MODIFIÉ PAR
L’AP DU 26/12/2005
730 000 670 000 730 000 670 000
RUNGIS SIEVD
VEOLIA
PROPRETÉ
GENERIS
08/04/1985 02/06/2004 150 000 130 000 150 000 130 000
DÉPARTEMENT DE SEINE-ET-MARNE (77): 4 UIDND 439 900 439 900 484 900 484 900
MONTEREAU-FAULT-YONNE 1 SIRMOTOM
VEOLIA
PROPRETÉ
GENERIS
01/01/1973 23/06/2004 (COMPLET) 27 000 27 000
MONTEREAU-FAULT-YONNE 2 SIRMOTOM
VEOLIA
PROPRETÉ
GENERIS
JUIN 2011 31/03/2009 72 000 72 000
MONTHYON
SMITOM
NORD
VEOLIA
PROPRETÉ
SOMOVAL
01/01/1998
02/11/2005 ABROGÉ
PAR AP DU 03/05/2011
135 000 135 000 135 000 135 000
SAINT-THIBAULT-DES-VIGNES SIETREM
SITA
NOVERGIE
- LIGNE 1: 1985
- LIGNE 2: 1995
10/12/2002 140 000 140 000 140 000 140 000
VAUX-LE-PÉNIL
SMITOM
LOMBRIC
VEOLIA
PROPRETÉ
GENERIS
01/01/2003
31/07/2008 ABROGÉ PAR
AP DU 19/06/2009 ET
COMPLÉTÉ LE 01/07/2011
137 900 137 900 137 900 137 900
DÉPARTEMENT DES YVELINES (78): 4 UIDND 601 000 528 000 601 000 528 000
Atlas des installations de traitement de déch
PRODUCTION
ÉNERGÉTIQUE
SOURCE INFO REMARQUES
COGÉNÉRATION
(53 MWÉ INSTALLTÉE)
- DRIEE
- MAÎTRE D’OUVRAGE
- AP
2 FOURS DE 2X30,5T/H
COGÉNÉRATION DRIEE 3 FOURS DE 3X28T/H
COGÉNÉRATION
(53 MWÉ INSTALLTÉE)
- DRIEE
- MAÎTRE D’OUVRAGE
- AP
2 FOURS DE 2X30,5T/H
COGÉNÉRATION DRIEE 3 FOURS DE 3X28T/H
COGÉNÉRATION
- DRIEE
- EXPLOITANT
2 FOURS À GRILLE HORIZONTALE DE 2X15T/H (OM + 10% DASRI = 225 000T/H) + 1 FOUR ROTATIF DE 1 X 2,6T/H (DASRI = 19
CAPACITÉ TOTALE DE 244 500 T/AN DONT : CAPACITÉ DE CO-INCINÉRATION DE 22 500 T/AN DE DÉCHETS D’ACTIVITÉ DE SOIN
(AU MAXIMUM 10% DE LA QUANTITÉ TRAITÉE PAR L’UIDND) + 1 LIGNE SPÉCIFIQUE D’INCINÉRATION DES DASRI D’UNE CAPAC
42 000 T/AN DE DASRI
COGÉNÉRATION
- DRIEE
- AP
2 FOURS DE 2X50T/H
CHALEUR
- DRIEE
- MAÎTRE D’OUVRAGE
- AP
DONT DÉCHETS DU MIN DE RUNGIS
2 FOURS DE 2X8,5T/H
PAS DE VALORISATION
ÉNERGÉTIQUE
- DRIEE
- EXPLOITANT
- AP
1 FOUR DE 4,2 T/H ET PUISSANCE THERMIQUE NOMINALE DE 8 050 KW
CETTE USINE A FERMÉ EN JUIN 2011 ET A ÉTÉ REMPLACÉE PAR UNE NOUVELLE INSTALLATION MISE EN SERVICE EN JUIN 201
AUTORISÉE LE 31/03/2009 À 72 000 TONNES (SOIT + 45 000 T/AN) AVEC VALORISATION ÉNERGÉTIQUE (1 FOUR DE 9 T/H)
ÉLECTRICITÉ
- DRIEE
- EXPLOITANT
- AP
NOUVELLE INSTALLATION MISE EN SERVICE EN JUIN 2011, D’UNE CAPACITÉ ANNUELLE AUTORISÉE LE 31/03/2009 À 72 000
(SOIT + 45 000 T/AN) AVEC VALORISATION ÉNERGÉTIQUE (1 FOUR DE 9 T/H)
ÉLECTRICITÉ
- DRIEE
- EXPLOITANT
- AP
2 FOURS À GRILLE DE 2X7T/H (37,5 MW) + 1 FOUR À LIT FLUIDISÉ DENSE DE 4T/H (10 MW)
ÉLECTRICITÉ
- DRIEE
- EXPLOITANT
- AP
2 FOURS DE 1X8T/H ET 1X12T/H
COGÉNÉRATION
SELON ITOM 2010
- DRIEE
- EXPLOITANT
- AP
- 2 FOURS POUR 17,2 T/H
- MESURE EN SEMI-CONTINU DES DIOXINES
ÉLECTRIQUE
- DRIEE
- EXPLOITANT
- AP
2 FOURS DE 2X7,5T/H (BASE DE 7650H DE FONCTIONNEMENT)
COGÉNÉRATION
- DRIEE
- EXPLOITANT
REMPLACEMENT DE LA LIGNE 1 PAR LIGNE 1 BIS DÉMARRÉE EN 2008
- 2 FOURS DE 2X8 T/H ET PUISSANCE THERMIQUE TOTALE DE 35,2 MW"
Incinérateur
de
Vaux-‐le-‐Pénil:
17. Taux
d’incinéra;on
–
IDF
~
70%
de
déchets
municipaux
incinérés
!
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
17
18. Les
incinérateurs
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
18
une trentaine de ces incinérateurs ne respectant alors
pas dans les délais impartis les nouvelles normes de re-
jets notamment.
Procédé technique
L’incinération des déchets ménagers peut avoir lieu se-
lon les étapes suivantes (des procédés divergents
existent selon la technologie choisie):
1
2
3
4 5
6 7
8
9
10
FIG 1 - FONCTIONNEMENT ÉTAPE PAR ÉTAPE D’UNE
INCINÉRATION D’ORDURES MÉNAGÈRES
Source: INOVA France
Atlas des installations de traitement de déchets 2011 SÉRIE ENQUÊTES 11
Les 3 étapes principales de l’incinération des déchets Résidus générés
4
Une fosse de réception des déchets: lieu étanche de déchargement des véhicules de collecte. La répartition
homogène des déchets est effectuée par des grappins;
Un système d’alimentation: (trémie, goulotte, tapis roulant…);
Un four d’incinération: les déchets y brûlent de 2 à 3 heures.
Après la dernière injection d’air de combustion, les gaz de combustion sont portés à une température d’au
moins 850°C pendant 2 secondes minimum en présence d’au moins 6% d’oxygène. À cette température,
bactéries, microbes et virus sont détruits. Les principaux paramètres à prendre en considération dans le
dimensionnement d’un four sont le pouvoir calorifique inférieur (PCI ) des déchets, et la capacité nécessaire
en t/h de déchets (débit);
Un stockage pour la récupération des mâchefers (déchets résiduels incombustibles) qui seront déferraillés
puis envoyés vers des filières de valorisation;
Une chaudière de récupération d’énergie: les fumées y sont refroidies par échange thermique qui produit soit
de l’eau surchauffée, soit de la vapeur (possibilité de production électrique par le biais d’une turbine);
Un système de traitement des fumées:
Des gaz acides (par ajout d’une base, par exemple l’hydroxyde de calcium);
Des dioxines et furanes (fixés sur charbon actif ou par pot catalytique) et oxydes d’azote (NOx);
Un silo pour la récupération des REFIOM* (cendres et autres) qui seront envoyés vers des filières de retrai-
tement (Installation de Stockage de Déchets Dangereux) (Cf. Chapitre XI.2 – Les Installations de stockage
de déchets dangereux);
Des poussières: dépoussiérage par des électrofiltres ou filtres à manche (80 à 90% des métaux lourds
(plomb, cuivre, cadmium, mercure, nickel, arsenic) sont captés dans les poussières (le plomb et le mercure
sont sublimés à relativement basse température);
Une cheminée: après épuration par lavage et dépoussiérage, les fumées sont dirigées vers la cheminée. Là,
des analyseurs mesurent et contrôlent en continu la qualité des rejets pour s’assurer de leur conformité.
1
2
3
5
6
7
8
9
10
127
En 2011, la France compte
127 incinérateurs d’ordures
ménagères sur son territoire
(soit 1/3 du parc européen).350 L’incinération de
1000 tonnes de
déchets ménagers
produit 350 tonnes
de déchets toxiques.
30%Les biodéchets compostables,
qui représentent en moyenne 30%
de nos poubelles, n’ont rien à faire
dans un incinérateur!
150kgAvec des gestes simples
chaque Français peut réduire
ses déchets de 150 kg par an,
soit l’équivalent de la capacité
de 98 incinérateurs français.
2,3Les incinérateurs français
rejettent chaque année
l’équivalent en CO2 de
2,3 millions de voitures.
INCINÉRATION:
nos ressources
partent en fumée
www.cniid.org
Centre national
d’information
indépendante
sur les déchets
3
127
En 2011, la France compte
127 incinérateurs d’ordures
ménagères sur son territoire
(soit 1/3 du parc européen).350 L’incinération de
1000 tonnes de
déchets ménagers
produit 350 tonnes
de déchets toxiques.
30%Les biodéchets compostables,
qui représentent en moyenne 30%
de nos poubelles, n’ont rien à faire
dans un incinérateur!
150kgAvec des gestes simples
chaque Français peut réduire
ses déchets de 150 kg par an,
soit l’équivalent de la capacité
de 98 incinérateurs français.
2,3Les incinérateurs français
rejettent chaque année
l’équivalent en CO2 de
2,3 millions de voitures.
Beaucoup d’incinérateurs possèdent des systèmes de
renouvelable, sous prétexte qu’elle résulte à 50%
de la combustion de biomasse (biodéchets, papier,
bois). Ces déchets contiennent majoritairement
de l’eau et ne peuvent brûler que grâce à la présence
de matériaux non renouvelables issus du pétrole, comme
les plastiques.
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Traitement coûteux
pour la collectivité….
Gaspillage des ressources
Risques pour la santé
et pollution de l’environnement
Impact sur le changement
climatique
RÉDUCTION D’IMPÔT
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cotisations que vous
versez au Cniid sont
déductibles de votre
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(dans la limite de
20% de vos revenus).
est envoyé au début
de l’année suivant
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Le Centre national d’information indépendante sur les déchets
est une association loi 1901 fondée en 1997.
Grâce à ses adhérents et donateurs, le Cniid est indépendant
des pouvoirs publics et des industriels, ce qui lui permet de jouer
un rôle de contre-pouvoir indispensable dans le monde complexe
et opaque de la gestion des déchets.
La gestion des déchets mérite toute notre attention.
www.cniid.org
d’information
indépendante
sur les déchets
19. Résidus
de
l’incinéra;on:
les
mâcheferts
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
19
Atlas des installations de traitement de déchets 2011 SÉRIE ENQUÊTES 21
FIG 8 - UTILISATION DES MÂCHEFERS DANS LE CAS
DU SCÉNARIO ROUTIER
Source: Projet de guide d’application sur l’utilisation des mâchefers en technique routière
1 65432
Remblai et assise de parking1
Remblai de tranchée en zone revêtue2
Couche de forme et assise de chaussée3
Remblai et couche de forme de
voie de tramway
5
Piste cyclable revêtue6
Remblai en zone revêtue4
Catégorie 2: «Scénario péri-routier»: pour les «usages d’au plus six mètres de hauteur en remblai technique connexe
Dans l’attente de l’application de l’arrêté ministériel ap-
plicable à partir du 1er
juillet 2012, les mâchefers étaient
en 2010 et 2011 classés en catégories V, S ou M, selon
les taux obtenus après les tests de lixiviation* conformé-
ment demandés par la circulaire du 9 mai 1994, et par
la suite être orientés vers les filières de traitement
adaptées:
Mâchefers V: valorisables. À faible fraction lixiviable,
peuvent être utilisés en sous couche routière (si tout
contact des mâchefers avec de l’eau (pluie, superfi-
cielle…) est évité);
Mâchefers S: stockables. À forte fraction lixiviable,
doivent être stockés en Installation de Stockage de
Déchets Non Dangereux (ISDND) ou de Déchets
Dangereux (ISDD), selon les cas, car trop de risque de
lixiviation, donc de transfert des polluants contenus;
Mâchefers M: maturables. Intermédiaires, peuvent
être stockés directement dans des ISDND (cher),
mais peuvent également être acheminés vers un
Centre de Maturation et de Valorisation des
Mâchefers (CTVM) pour réduire au préalable leur
potentiel polluant: les mâchefers seront alors soit de
catégorie S (et devront donc être enfouis en ISDND),
soit de catégorie V (et pourront être valorisés en
technique routière). Les mâchefers peuvent égale-
ment subirent un traitement secondaire dans une
centrale aux liants hydrauliques.
On détermine ainsi le mode de valorisation (techniques
routières…) ou d’élimination (installations de stockage
de déchets non dangereux).
Cependant, en Île-de-France, près de 98% des mâche-
fers sont orientés au préalable vers des Centres de
Traitement et de Valorisation des Mâchefers (les res-
tants étant envoyés directement en ISDND) où leur po-
tentiel polluant va être réduit et leurs caractéristiques
physiques homogénéisées en vue d’une réutilisation.
Les mâchefers vont dans un premier temps y subir des
traitements mécaniques permettant d’élaborer des
matériaux aux caractéristiques mécaniques suffisantes
pour l’utilisation en technique routière. On peut citer:
Déferraillage par tri magnétique séparant les métaux
Destination des flux sortants
des UIDND
FIG 6 - DESTINATION DES FLUX SORTANTS DES UIDND
FRANCILIENNES EN 2010
0
100000
200000
300000
400000
500000
600000
700000
800000
Mâcheferts REFIOMMétaux
(ferreux et non ferreux)
104 473
694 551
61 093
ISDD
Maturation
Régénération
ISDND
Industries métallurgiques
Mines de sel (Allemagne)
vue de la jurisprudence actuelle et de la circulaire du
25 juin 2008, cette opération de remblaiement, réali-
sée sous couvert de notifications en application du règle-
ment de 2006 relatif aux transferts transfrontaliers de
déchets, est considérée comme de la valorisation.
5
Évolutions des capacités
d’incinération et des tonnages
traités entre 2002 et 2011
En 2011, les capacités d’incinération en Île-de-France se
rapprochent du niveau de 2003.
TAB 3 - ÉVOLUTION DES CAPACITÉS TECHNIQUES
D’INCINÉRATION EN ÎLE-DE-FRANCE ENTRE 2002 ET 2011
860 117 t de déchets et matériaux résultent de l’inciné-
ration en 2010.
Les mâchefers, 694 551 t, représentent environ 20%
du tonnage de déchets incinérés. Seulement 1% de
ceux-ci sont encore envoyés en stockage. Le reste est
valorisé après avoir été réceptionné sur des centres de
traitement dédiés (Centre de Traitement et de
Valorisation des Mâchefers dits CTVM*).
En 2010, au sein même des usines d’incinération, il a pu
être extrait des mâchefers 58 997 t de métaux ferreux,
ainsi que 2 096 t de métaux non ferreux, valorisés par la
CAPACITÉ
ANNUELLE
TECHNIQUE EN
EXPLOITATION
EN IDF
NOMBRE
D’USINES
EVÈNEMENTS MARQUANTS
2002 3 912 000 19
2003 4 006 900 19
FERMETURE DE L’USINE DE MELUN
ET MISE EN SERVICE DE L’USINE
DE VAUX-LE-PÉNIL EN 2003
2004 4 006 900 19
2005 4 026 900 19
AUGMENTATION DE 20 000 TONNES/AN
DE LA CAPACITÉ TECHNIQUE DE L’USINE
DE GUERVILLE SUITE À DES TRAVAUX DE
MODERNISATION
2006 3 591 900 18
FERMETURE D’ISSY-LES-MOULINEAUX
EN FÉVRIER
2007 3 545 900 18
MISE EN SERVICE D’ISSÉANE EN FIN
D’ANNÉE, D’UNE CAPACITÉ INFÉRIEURE
À L’USINE ISSY-LES-MOULINEAUX (1)
2008 3 966 900 19
FONCTIONNEMENT EN ANNÉE PLEINE
D’ISSÉANE
2009 3 959 900 19
AUGMENTATION TEMPORAIRE DE
+ 27 000 TONNES POUR L’USINE
D’ARGENTEUIL (ANNÉE 2009 ET 2010);
RÉTABLISSEMENT DE LA CAPACITÉ
TECHNIQUE DE VERT-LE-GRAND À
220 000 T/AN AU LIEU DE 195 000 T/AN
2010 3 959 900 19
AUGMENTATION TEMPORAIRE DE
+ 27 000 TONNES POUR L’USINE
D’ARGENTEUIL (ANNÉE 2009 ET 2010
2011 3 977 900 19
AUGMENTATION DE + 45 000 TONNES
POUR L’USINE DE MONTEREAU;
RETOUR DE LA CAPACITÉ TECHNIQUE
D’ARGENTEUIL À 173 000 T/AN
20. p. 34 / Étude d’imprégnation par les dioxines des populations vivant à proximité d’usines d’incinération d’ordures ménagères — Institut de veille sanitaire
Figure 3F Modèle de dispersion aérienne des dioxines et furanes de l’UIOM de Vaux-le-Pénil :
dépôt cumulé de 1994 à 2004 (TEQOMS
)
Impact
écologique
avant/après
filtrage
des
fumées:
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
20
Tableau 1 Périodes de fonctionnement et flux moyen en dioxines et furanes en µg/h
(non corrigé des périodes d’arrêt)
UIOM
Période 1
(ouverture)
Période 2 Période 3 Période 4 Période 5
Bessières 08/01/2001 à 2004
1,57 µg/h
Pluzunet 01/04/1997 01/07/2000 à 2004 inclus
36,43 µg/h 1,67 µg/h
Cluny 1986 à 2001 Mars à juin 2002
444 µg/h 1477,66 µg/h
Senneville-sur-Fécamp 1974 à 1991 1992 au 30 juin 1999 Juillet 1999 à mai 2002
777 µg/h 1160 µg/h 611,7 µg/h
Gilly-sur-Isère 1971 à 1984 1985 à 1998 Début 1999 à octobre 2001
443 µg/h 10859 µg/h 10491 µg/h
Vaux-le-Pénil 1975 à 1980 1981 à 1996 1997 à mai 1999 Juin 1999 à juin 2002 Janvier 2004
ouverture nouvelle
UIOM SMITOM
3851,95 µg/h 3851,95 µg/h 4674 µg/h 4524 µg/h 9,46 µg/h
Dijon 1974 à 1981 1982 à 1988 1989 à juin 1998 Juillet 1998 à fin 2002 Janvier 2003 à 2004
968,4 µg/h 820,1 µg/h 1346 µg/h 2725 µg/h 229 µg/h
Maubeuge 1981 à 1991 1992 à mars 2001
Septembre 2001 nouvel
incinérateur jusqu’à 2004
1056 µg/h 1849 µg/h 4,1 µg/h
Cases en grisé : période à la suite de laquelle l’UIOM a fermé.
Les données utilisées pour la modélisation sont disponibles sur demande auprès de l’Afssa.
Le nombre de données disponibles concernant les dioxines et furanes
était très limité, et la variabilité forte entre deux valeurs. Par exemple,
à Gilly-sur-Isère l’écart entre les deux valeurs mesurées était très
important, de 75 ng I-TEQOTAN
/Nm3
à 11 % d’O2
sur gaz sec à 1285
ng/Nm3
. La représentativité de telles valeurs est difficile à établir ;
cependantselonl’analyseduBureauVeritas,pouruneUIOMdemoins
de 6 t/h peu équipée pour le traitement des fumées des valeurs de
cent à plusieurs centaines de nanogrammes sont cohérentes. Pour
Choix méthodologiques pour3.2.1.3
la modélisation des panaches
Les recommandations de l’Inéris sur la modélisation des panaches
ont été suivies. Le type de modèle à utiliser pour chaque site, le ratio
particules/gaz, la taille des particules à prendre en considération ont
été définies par l’Inéris [Rouil 2004]. La modélisation effectuée sur
Maubeuge en 2004 par Aria ayant été évaluée satisfaisante [Rouil
Source:
Ins;tut
Na;onal
de
Veille
Sanitaire
21. Résidus
de
l’incinéra;on:
les
REFIOM
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
21
valorisé après avoir été réceptionné sur des centres de
traitement dédiés (Centre de Traitement et de
Valorisation des Mâchefers dits CTVM*).
En 2010, au sein même des usines d’incinération, il a pu
être extrait des mâchefers 58 997 t de métaux ferreux,
ainsi que 2 096 t de métaux non ferreux, valorisés par la
suite en industries métallurgiques. Ces mâchefers sont
ensuite envoyés sur un centre de valorisation, où des
métaux ferreux et non ferreux seront à nouveau extraits
(Cf. Chapitre III – Les centres de traitement des mâche-
fers d’incinération).
Les REFIOM (Résidus d’Epuration des Fumées d’Inciné-
ration des Ordures Ménagères) partent principalement
Entre 2005 et 2006, une période de transition mar-
quée par une baisse conjoncturelle des capacités (-12%
des capacités techniques) est cependant observée.
Cette baisse est essentiellement liée à la fermeture
de l’UIDND d’Issy-les-Moulineaux. Entre 2005 et 2007,
toutes les UIDND ont eu des fermetures ponctuelles
(1)
L’ancienne usine d’Issy-les-Moulineaux n’a fonctionné que deux mois au début de l’année 2006. Isséane (également à Issy-les-Moulineaux) n’a été mise en
service qu’en fin d’année 2007.
2010 3 959 900 19
AUGMENTATION TEMPORAIRE DE
+ 27 000 TONNES POUR L’USINE
D’ARGENTEUIL (ANNÉE 2009 ET 2010
2011 3 977 900 19
AUGMENTATION DE + 45 000 TONNES
POUR L’USINE DE MONTEREAU;
RETOUR DE LA CAPACITÉ TECHNIQUE
D’ARGENTEUIL À 173 000 T/AN
ts 2011 SÉRIE ENQUÊTES
en stockage de déchets dangereux (ISDD), passant au
préalable par une stabilisation (sur l’ISDD directement,
ou par une installation intermédiaire). Ils sont également
pour partie envoyés en régénération ou pour servir
de remblais dans les mines de sels allemandes. Au
vue de la jurisprudence actuelle et de la circulaire du
25 juin 2008, cette opération de remblaiement, réali-
sée sous couvert de notifications en application du règle-
ment de 2006 relatif aux transferts transfrontaliers de
déchets, est considérée comme de la valorisation.
5
Évolutions des capacités
d’incinération et des tonnages
traités entre 2002 et 2011
En 2011, les capacités d’incinération en Île-de-France se
rapprochent du niveau de 2003.
TAB 3 - ÉVOLUTION DES CAPACITÉS TECHNIQUES
D’INCINÉRATION EN ÎLE-DE-FRANCE ENTRE 2002 ET 2011
CAPACITÉ
ANNUELLE
TECHNIQUE EN
EXPLOITATION
EN IDF
NOMBRE
D’USINES
EVÈNEMENTS MARQUANTS
2002 3 912 000 19
2003 4 006 900 19
FERMETURE DE L’USINE DE MELUN
ET MISE EN SERVICE DE L’USINE
22. Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
22
Compostage
en
IDF
23. Une
alterna;ve
viable
pour
les
biodéchets
municipaux
:
la
méthanisa5on
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
23
Les procédés de méthanisation peuvent être classés
selon plusieurs critères:
Concentration: la teneur en matière sèche: on parle
de voie humide pour un pourcentage de matière
sèche < 15% (pour les effluents dits liquides (boues,
lisiers, …) (ils peuvent être utilisés pour les déchets
solides nécessitant alors une dilution), et les procé-
dés à voie sèche (% Matière Sèche entre 15 % et
40%).
Selon la température de réaction: la digestion anaé-
robie mésophile (température moyenne = 35° C ;
temps de séjour moyen = 3 semaines), la digestion
anaérobie thermophile (température moyenne
55 à 60° C ; temps de séjour moyen réduit = 10 à
15 jours), différentes populations microbiennes aux
cadences plus ou moins élevées (3 semaines ou
15 jours) et des résultats d’hygiénisation plus ou
moins bons mais aussi plus ou moins faciles à contrô-
ler. Cependant, la flore microbiologique en jeu est
également réputée plus fragile.
Selon la circulation du substrat : pour assurer une
bonne fermentation, le substrat doit être ensemencé
de façon homogène en flore microbiologique. Il
convient également d’assurer un temps de séjour mi-
nimal. En sortie du digesteur, une partie du substrat
est réinjectée en tête, pour améliorer sa dégradation
et recycler la flore microbienne. Il existe des diges-
teurs dits « infiniment mélangés » : le substrat est
brassé en permanence par des agitateurs mécani-
ques internes, ou par injection de gaz. Dans d’autres
digesteurs, appelés «piston», c’est le substrat intro-
duit qui pousse le substrat en place, l’évacuation se
fait de façon continue à l’autre extrémité du
digesteur.
Résidus générés
Au même titre que le compostage, si la méthanisation se
fait sur des déchets non exclusivement biodégradables,
telles que les OMr par exemple, il subsistera du Tri-
Mécano-Biologique des résidus de tri qui seront éliminés
en incinération ou en stockage.
Produits générés et récupérés
La méthanisation est un procédé de dégradation de la
matière fermentescible. Il en résulte donc une transfor-
mation de la matière organique sous forme de digestat
qui pourra faire l’objet d’un plan d’épandage, ou être
composté s’il est choisi de réaliser un compostage addi-
tionnel, le compost pouvant alors être vendu ou cédé en
tant qu’amendement organique dès lors qu’il répond à la
norme NFU-44-051.
Récupération énergétique
La méthanisation produit également du biogaz plus
concentré en méthane (60% environ). Il contient égale-
ment 40% de CO2 et des composés gazeux à l’état de
traces (H2, NH3…). Il est capté dans les digesteurs et
est ensuite valorisé énergétiquement (électricité ou gaz,
réinjecté dans les réseaux).
2
Le parc francilien et la capacité
de méthanisation de déchets
ménagers
La deuxième unité française de méthanisation de dé-
chets ménagers a été créée en 2003 à Varennes-Jarcy
(91) en remplacement d’une unité de tri-compostage
sur ordures ménagères. Elle dispose d’une capacité an-
nuelle de 100 000 tonnes. Le biogaz produit est valorisé
en électricité. La production électrique alimente le site et
le surplus est vendu à EDF.
Source: Installation aux 31 décembre 2010 et 2011
TAB 20 - UNITÉ DE TRI-MÉTHANISATION-COMPOSTAGE
DES DÉCHETS MÉNAGERS
24. Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
24
Figure 9 : Limites des éléments traces métalliques (ETM) dans le compost produit dans les différents pays
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
1,2
1,4
1,6
1,8
2
Cadmium (Cd) Chrome (Cr) Cuivre (Cu) Mercure (Hg) Nickel (Ni) Plomb (Pb) Zinc (Zn)
Comparaison des limitesen ETM
en% des valeurs de lanorme française NFU44051 (traitrouge)
Sortie statut dedéchetEU
Eco Label EU
Allemagne
Autriche
Classe A
Autriche Classe A+
GB
Italie
Espagne
Classe A
Espagne classe C
Belgique Flandre
Belgique WallonieClasse
A
Belgique WallonieClasse
B1
Suisse
Canada type A
Australie
Warning Level
France (= 100%)
Comparaison
des
normes
sur
le
compost
25. Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
25
3
Trois scénarios énergétiques pour la France, Commissariat Général du Plan
2. Evaluation des émissions de CO2 liées au secteur électrique
2.1. Les émissions de CO2 liées à la production d'électricité
Les centrales électriques génèrent des émissions de CO2 différentes suivant le
combustible utilisé. Les niveaux d'émissions relatifs à chacun des modes de production possibles
sont récapitulés dans le tableau 4.
Tableau 4 : Émissions de CO2 des centrales électriques (en gCO2/kWh)
Charbon Fioul Gaz/cycle
combiné
Cogénération
gaz
UIOM* Nucléaire Éolien Hydraulique
915 676 404 230 à 3803
860 à 1548 0 0 0
L'importance de la différence d'émissions entre les divers moyens de production
d'électricité souligne l'importance de savoir vers quelles centrales sont orientés les derniers
appels de puissance, et donc d'approcher de plus près la teneur en carbone des derniers kWh
appelés pour, de manière symétrique, connaître les économies d'émission de CO2 qui seraient
réalisées par de la baisse d'utilisation du parc de production centralisé.
2. Il s'agit d'une convention relative aux émissions. Cependant, si, dans un bilan global, la captation du carbone par
les puits est comptabilisée indépendamment, les émissions de la combustion du bois devront également être
comptabilisées, sous peine de comptabiliser la captation deux fois.
* UIOM : Unité d'incinération des ordures ménagères
3. Les émissions de la cogénération gaz dépendent des techniques (turbines ou moteurs) et des rendements.
Incinération et bilan carbone
source
Ademe
2008
26. Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
26
n alternatives.
quantity of carbon dioxide than originally
mark to miss its Kyoto Protocol GHG reduction
.S. GHG emissions could be impacted through
low calorific value of waste, incinerators are
amounts of reusable materials. While older
7%, a recent UK study13
found that
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
Incineration Coal-fired Oil-fired Natural Gas
Carbon Dioxide Emissions by Energy
Sources (lbs/MWh)
Source: U.S. EPA, 2007.
GAIA (Global Alliance for Incinerator Alternatives) | www.no-burn.org | February 2012 2
recently discovered that its incinerators were releasing double the quantity of carbon dioxide than originally
estimated, and had probably been doing so for years, causing Denmark to miss its Kyoto Protocol GHG reduction
targets.11
In contrast, a 2009 study by the EPA concluded that up to 42% of U.S. GHG emissions could be impacted through
zero waste strategies such as recycling and composting.12
MYTH 4: Modern incinerators efficiently produce electricity.
FACT: All incinerators are a massive waste of energy. Due to the low calorific value of waste, incinerators are
only able to make small amounts of energy while destroying large amounts of reusable materials. While older
incinerators generate electricity at very low efficiency rates of 19-27%, a recent UK study13
found that
conversion efficiencies of new incineration technologies are even lower. Conversely, zero waste practices such
as recycling and composting serve to conserve three to five times the amount of energy produced by waste
incineration.14
The amount of energy wasted in the U.S. by not recycling aluminum and steel cans, paper,
printed materials, glass, and plastic is equal to the annual output of 15 medium-sized power plants.15
MYTH 5: Incinerators provide jobs for
communities.
FACT: Recycling creates 10-20 times more
jobs than incinerators. Incinerators require
huge capital investment, but they offer
relatively few jobs when compared to
recycling. With a national recycling rate of
less than 33%, the U.S. recycling industries
currently provide over 800,000 jobs. A
national recycling rate of 75% would create
1.5 million jobs.16
0 10 20 30 40 50 60 70
Incineration
Landfilling
Recycling sorting
Recycling manufacturing
Durables reuse
Jobs per 10,000 tons of materials
Jobs Creation:
Recycling & Reuse vs Disposal
Source: ILSR
Incinéra;on
vs
ges;ons
alterna;ves
Le
bilan
écologique
et
social
est
sans
appel
…
…
l’incinéra;on
est
un
modèle
d’arrière
garde
27. Par5e
3:
Vers
une
société
zéro
déchets,
exemples
• Par;e
1)
Revue
cri;que
du
cycle
des
déchets,
comparaisons
na;onales
et
interna;onales
• Par;e
2)
Sor;r
du
modèle
basé
sur
le
couple
incinérateurs/décharges,
le
cas
de
l’
I-‐d-‐F.
• Par;e
3)
Changement
de
paradigme,
vers
une
société
zéro-‐dechéts,
exemples
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
27
Sandro
De
Cecco
sandro.dececco@gmail.com
Info:
zerodechets.wordpress.com!
28. Sandro
DE
CECCO
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sandro.dececco@gmail.com
28
1.
2.
3.
Produire sobrement
Optimiser et allonger l’usage
Préserver la matière
Eco-conception et allongement de la durée de vie
Réemploi, réutilisation, réparation, seconde main, mutualisation
Tri à la source, collecte séparée, recyclage, compostage
Les principes du Zero Waste:
29. Les principes du Zero Waste:
des 3 aux 5 “R”
• Réduire
• Réutiliser
• Recycler
• “Rot”
(faire
du
compost!)
• “Re-‐design”
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
29
30. ZW comment le réaliser?
20 %
40 %
50 %
70 %
> 80 %Collecte porte à porte poussée
incluant biodéchets + tarif incitative
Collecte porte à porte poussée
incluant biodéchets
Points apport volontaire+ porte à porte
pour quelques recyclables (papier)
Biodéchets en points d’apport
volontaire
Recyclables secs en points d’apport
volontaire
on
est
ici
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
30
31. Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
31
“Zero
Waste
is
a
goal
that
is
ethical,
economical,
efficient
and
visionary,
to
guide
people
in
changing
their
lifestyles
and
prac;ces
to
emulate
sustainable
natural
cycles,
where
all
discarded
materials
are
designed
to
become
resources
for
others
to
use.
Zero
Waste
means
designing
and
managing
products
and
processes
to
systema;cally
avoid
and
eliminate
the
volume
and
toxicity
of
waste
and
materials,
conserve
and
recover
all
resources,
and
not
burn
or
bury
them.
Implemen5ng
Zero
Waste
will
eliminate
all
discharges
to
land,
water
or
air
that
are
a
threat
to
planetary,
human,
animal
or
plant
health.”
This
is
the
goal
we
are
striving
for.
Measures
of
success
in
mee;ng
this
goal
are
outlined
in
the
Zero
Waste
Business
Principles
and
the
Global
Principles
for
Zero
Waste
Communi;es.
Businesses
and
communi;es
that
achieve
over
90%
diversion
of
waste
from
landfills
and
incinerators
are
considered
to
be
successful
in
achieving
Zero
Waste,
or
darn
close.
Et
aussi:
(Mar;n
Bourque,
Berkeley
Ecology
Center,
2005)
“If
a
product
can’t
be
reused,
repaired,
rebuilt,
refurbished,
refinished,
resold,
recycled
or
composted,
then
it
should
be
restricted,
redesigned,
or
removed
from
produc;on.”
(*)
Planning
Group
of
the
Zero
Waste
Interna;onal
Alliance
adopted
the
first
peer-‐reviewed
interna;onally
accepted
defini;on
of
Zero
Waste
on
November
29,
2004.
A
revised
defini;on
adopted
by
the
Zero
Waste
Interna;onal
Alliance
on
August
12,
2009
is
given
here.
Défini;on(*)
de
Zero
Waste
32. s established itself as a global leader
ent. The city has achieved 77 percent
highest in the United States, with a three-
nacting strong waste reduction legislation,
e-minded waste management company to
ams, and working to create a culture of
sting through incentives and outreach.
ng a Culture of Zero Waste
s
sting on a San Francisco bus. (photo: Larry Strong, courtesy Recology)
SAN FRANCISCO
State of California
Population: 805,235
Area: 121 km2
Population density: 6,633/km2
Average annual rainfall: 518.16 mm
Average temperature range: 8ºC to 21ºC
Altitude: 16 meters above sea level
La
“culture”
Zero
Waste
aux
US
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
32
ON THE ROAD
TO ZERO WASTE
SUCCESSES AND LESSONS
FROM AROUND THE WORLD
Global Alliance for
Incinerator Alternatives
Global Anti-Incinerator Alliance
Global Alliance for Incinerator Alternatives
Global Anti-Incinerator Alliance
Table of Contents
Introduction: Stories From the Front Lines of the Zero Waste Movement ................................. 2
Pune, India: Waste Pickers Lead the Way to Zero Waste ............................................................... 6
San Francisco, USA: Creating a Culture of Zero Waste ...............................................................14
Alaminos, Philippines: Zero Waste, from Dream to Reality ..........................................................22
Hernani, Spain: Door-to-Door Collection as a Strategy to Reduce Waste Disposal .................... 30
La Pintana, Chile: Prioritizing the Recovery of Vegetable Waste ............................................... 38
Mumbai, India: Waste Picker-Run Biogas Plants as a Decentralized Solution .............................. 44
Flanders, Belgium: Europe’s Best Recycling and Prevention Program ....................................... 54
Taiwan: Community Action Leads Government toward Zero Waste ................................................ 64
Buenos Aires City, Argentina: Including Grassroots Recyclers ................................................... 74
Glossary ....................................................................................................................................... 82
Figure 1. San Francisco Waste Legislation and Diversion Rates
Source: Adapted from San Francisco Planning and Urban Research Association, 2010.
2009
SF adopts
mandatory
recycling and
composting
2010
Plastic Bag
Reduction
Ordiance
Passed
2007
Food Service
Waste Reduction
Ordinance Passed
2007
Food Service
Waste Reduction
Ordinance Passed
2006
Construction
and Demolition
Debris Recovery
Ordinance Passed
2002
SF Board of
Supervisors
adopt 75%
waste
diversion
goal by
2012
2001
SF adopts
city-wide
compost
colection
14 | ON THE ROAD TO ZERO WASTE: SUCCESSES AND LESSONS FROM AROUND THE WORLD
San Francisco has established itself as a global leader
in waste management. The city has achieved 77 percent
waste diversion, the highest in the United States, with a three-
pronged approach: enacting strong waste reduction legislation,
partnering with a like-minded waste management company to
innovate new programs, and working to create a culture of
recycling and composting through incentives and outreach.
Advertisement for composting on a San Francisco bus. (photo: Larry Strong, courtesy Recology)
SAN FRAN
State of Cali
Population: 8
Area: 121 km
Population de
Average annu
Average temp
Altitude: 16 m
Waste divers
Waste genera
urtesy Recology)
SAN FRANCISCO
State of California
Population: 805,235
Area: 121 km2
Population density: 6,633/km2
Average annual rainfall: 518.16 mm
Average temperature range: 8ºC to 21ºC
Altitude: 16 meters above sea level
Waste diversion rate: 77%
Waste generation: 1.7 kg/capita/day
33. Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
33
construc on and soon spread to three other
communi es threatened with incinera on in
the region.
What’s the alterna ve?
Tasked with implemen ng an alterna ve to
incinera on, Ercolini decided that the only
approach was that of waste reduc on. He
took over the running of the local waste col
lec on corpora on, ASCIT, to create a door
to door waste collec on pilot scheme. A er
town council of Capannori to be the first in Eu
rope to sign up to the Zero Waste Strategy in
2007, commi ng to sending zero waste to
landfill by 2020.
Door to door collec on was introduced in
stages across the municipality between 2005
and 2010, star ng with small villages, where
any mistakes could be iden fied and corrected
early on, then extended to cover the en re mu
nicipal area in 2010. By that me, 82% of mu
nicipal waste was separated at source, leaving
just 18% of residual waste to go to landfill. In
2012 a number of villages in the municipality
became subject to a new ‘Pay As You Throw’
waste tari , where the frequency of collec on
per household is measured using microchips in
s ckers on residual waste bags, scanned by a
reader on the collec on vehicle. In those areas
the new tari incen vized be er separa on
and preven on, driving local source separa on
rates up to 90%.
0
100
200
300
400
500
600
700
800
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Disposal
Recycling
Evolution of separate collection and waste generation in Capannori 2004 2013
(in Kg/person/year)
39% waste
reduction!
82% separately
collectedwaste
Source: Tuscanyregion
Designing waste out of the system
In 2010 Capannori set up the first Zero
Waste Research Centre in Europe, where
waste experts iden fy what is s ll being
thrown in the grey residual waste bags and
come up with solu ons to get that 18%
figure down even further. Finding that items
such as co ee capsules were among the
most commonly discarded items, the Re
search Centre held mee ngs with co ee
manufacturers such as Nespresso and Illy to
work on biodegradable or recyclable alterna
ves.
The high volume of disposable nappies in re
sidual waste led the municipality to o er
subsidized washable nappies to local par
ents. Taking a collabora ve rather than com
ba ve approach has meant that manufactur
ers have responded posi vely, with co ee
manufacturers ini a ng research into alter
na ves to capsules.
One man’s trash is another’s treasure
Not only has work been done to improve re
cycling rates – emphasis has also been
placed on reuse. The municipality opened its
own Reuse Centre in the village of Lammari
in 2011, where items such as clothes, foot
wear, toys, electrical appliances and furni
ture that are no longer needed but s ll in
good condi on can be repaired where neces
sary and sold to those in need, thereby di
ver ng them from landfill and serving a vital
social func on. The centre is steadily ex
panding its ac vity in 2012, 93 tonnes of ob
jects were dropped at the centre and in 2013
those figures look set to rise.
According to Rossano Ercolini, “The record
figures from the Lammari ‘Ecology Is
land’ (drop o point for bulky waste and re
usable items, ed.) show that our culture is
changing, partly due to the municipality’s
policies. Whereas before people threw eve
rything away, now they realize that recover
ing things not only benefits the environment,
but also those who can buy them at a orda
ble prices”.
The centre also provides training in upcycling
skills such as sewing, upholstery and wood
work, so as to spread the values and prac ce
of reuse as far as possible.
Waste preven on pioneers
Where Capannori is truly leading the field is
in the area of waste preven on – between
2004 and 2012 the overall volume of waste
generated per person dropped by 39% (from
1,92kg to 1,18 kg/person/year) and it is fore
seen that it will con nue to go down thanks
to the extension of pay as you throw
scheme to all the municipality. More impres
sively, the rate of unseparated –or residual
waste per capita was reduced from 340 kg
Un
cas
d’école
en
Europe:
Capannori
(Italie)
Date d’achèvement : En cours
CONTEXTE
CONTEXTE GOUVERNEMENTAL
Contexte de la ville
Capannori, avec une population de 45 800 habitants, est une municipalité de taille moyenne du
centre de l’Italie appartenant à la province de Lucca, l’une des dix provinces de la région de
Toscane (dont la capitale est Florence) (cf. Tableau 1 et Figure 1).
1
L’Observatoire Villes Inclusives est un espace d’analyse et de réflexion sur des politiques locales d’inclusion
sociale. Il contient plus de soixante études de cas sur des politiques innovatrices en matière de développement
communautaire, d’accès aux services de base, d’égalité des genres, de protection de l’environnement ou d’éradication
de la pauvreté, entre autres. L’initiative a été mise en œuvre avec le soutien scientifique du Professeur Yves Cabannes
de la University College of London (15 études de cas) et de l’équipe de chercheurs du Centre des Études Sociales
(CES) de l’Université de Coimbra, qui a travaillé sous la direction du Professeur Boaventura de Sousa Santos (50
études de cas). Cet Observatoire a permis de détecter et d’étudier des expériences réussies susceptibles d’apporter
des éléments capables d’inspirer d’autres villes dans la conception et la mise en place de leurs politiques d’inclusion
sociale.
L’Observatoire Villes Inclusives a été crée par la Commission d’inclusion sociale, de démocratie participative et des
droits humains de CGLU. Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU) est la plateforme mondiale qui représente et
défend les intérêts des gouvernements locaux auprès de la communauté internationale et travaille pour donner aux
villes un plus grand poids politique dans la gouvernance mondiale. La Commission d’Inclusion Sociale, de
Démocratie Participative et des Droits Humains a pour mission de contribuer à la voix commune des villes de CGLU
en matière d’inclusion sociale, de démocratie participative et de droits humains. Elle vise aussi à guider les
gouvernements locaux dans la conception de ces politiques et, dans ce sens, promeut des débats politiques, l’échange
d’expériences et l’apprentissage mutuel entre villes du monde entier.
Pour de plus amples informations: www.uclg.org/cisdp/observatory
région est le plus grand producteur de déchets urbains par habitant d’Italie (cf. aussi Tableau 2).
Généralement cette tendance est liée au PIB par habitant (le PIB régional dépassant la
moyenne nationale), mais il existe aussi d’autres facteurs qui pourraient avoir un impact sur ces
données, comme un flux de population (par exemple, les touristes) et différentes méthodes de
calcul, telles que l’inclusion dans le calcul des déchets (artisanaux et industriels) de la
production urbaine. La production de déchets est en train de diminuer à cause de multiples
facteurs, dont la crise économique et l’augmentation des mesures de prévention comme le taux
de recyclage de matériaux (cf. Tableau 3).
Table 2. Production de déchets urbains par habitant
Production de déchets urbains par habitant
2006 2007 2008
Toscane 704 694 686
Centre de l’Italie 637 630 619
Italie 550 546 541
Source : Apat 2009
Table 3. Taux de recyclage
Taux de recyclage
2006 2007 2008
Toscane 30,9 31,3 33,6
Centre de l’Italie 20,0 20,8 22,9
Italie 25,8 27,5 30,6
Source: Apat 2009
DESCRIPTION DÉTAILLÉE
Présentation de la politique
La municipalité de Capannori est en train de développer un ensemble de politiques
environnementales pour devenir l’une des autorités locales les plus efficaces dans la mise en
œuvre de modes alternatifs de consommation et de gestion des ressources naturelles. Ses
efforts portent sur différents domaines, comme, par exemple, la promotion de l’eau comme bien
public et le refus de privatiser la ressource ; la promotion d’alternatives au pétrole comme
l’énergie solaire (la ville figure parmi les premières de la région en ce qui concerne la production
facteurs, dont la crise économique et l’augmentation des mesures de prévention comme le taux
de recyclage de matériaux (cf. Tableau 3).
Table 2. Production de déchets urbains par habitant
Production de déchets urbains par habitant
2006 2007 2008
Toscane 704 694 686
Centre de l’Italie 637 630 619
Italie 550 546 541
Source : Apat 2009
Table 3. Taux de recyclage
Taux de recyclage
2006 2007 2008
Toscane 30,9 31,3 33,6
Centre de l’Italie 20,0 20,8 22,9
Italie 25,8 27,5 30,6
Source: Apat 2009
DESCRIPTION DÉTAILLÉE
Présentation de la politique
La municipalité de Capannori est en train de développer un ensemble de politiques
environnementales pour devenir l’une des autorités locales les plus efficaces dans la mise en
œuvre de modes alternatifs de consommation et de gestion des ressources naturelles. Ses
efforts portent sur différents domaines, comme, par exemple, la promotion de l’eau comme bien
public et le refus de privatiser la ressource ; la promotion d’alternatives au pétrole comme
l’énergie solaire (la ville figure parmi les premières de la région en ce qui concerne la production
d’énergie issue des toits à panneaux photovoltaïques) ; et la promotion de la production de
produits alimentaires locaux (par exemple, un projet de vente de lait cru dans une fontaine à
lait). Or le résultat le plus surprenant concerne les changements dans la gestion des déchets :
Capannori est la première municipalité italienne ayant adhéré à la Stratégie Zéro Déchet, une
façon de gérer les matériaux et les déchets mise en place par plusieurs municipalités à l’échelle
internationale qui essaie de réduire la production de déchets et leur toxicité à des niveaux de
34. Sandro
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sandro.dececco@gmail.com
34
CAPANNORI:
La première ville italienne à adopter depuis 2007
le programme ZERO WASTE
A Capannori 80% des déchets sont recyclés par un tri sélectif.
La production des déchets a diminué de 39%
2004 > 1,92 kg par habitant
2013 > 1,18 kg par habitant
35. 0
100
200
300
400
500
600
700
800
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
Recycling
Disposal
Evolu5on
de
la
collecte
séparée
et
la
produc5on
de
déchets
à
Capannori
2004-‐2013
(Kg/person/an)
39%
reduc5on!
(2004-‐2013)
82%
déchets
collectés
séparement
Source:
Tuscany
region
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
35
37. Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
37
La spesa di conferimento agli impianti di riciclaggio di queste 17.549 tonnellate è stata
invece di 636.540 euro. Se confrontiamo questo dato con il costo che sarebbe derivato
dallo smaltimento nel ciclo dell’indifferenziato, il risparmio nel conferimento agli
impianti è dunque pari a 1.820.320 nel solo 2010. Fondo che è stato utilizzato per
l’acquisto dei materiali per le famiglie, le nuove assunzioni, i nuovi mezzi, la campagna
informativa.
In pratica confrontando tre diversi scenari questi sono i dati economici::
1) 30% di RD con cassonetto
2) 71% di RD con riduzione, situazione 2010;
3) previsione anno 2012 con 80% di RD effettiva, avvio della tariffazione puntuale
ed ulteriore riduzione dei rifiuti.
SCENARIO 1
Materiale Quantità (t) Costo (euro)
Organico 2.442 244.000
Multimateriale 1.009 40.360
Carta 4.832 -241.600
Indifferenziato 19.373 3.099.680
TOTALE 27.656 3.142.440
SCENARIO 2
Materiale Quantità (t) Costo (euro)
Organico 6.716 752.287
Multimateriale 3.270 163.530
Carta 5.973 - 279.277
Indifferenziato 6.892 930.420
TOTALE 22.851 1.566.960
SCENARIO 3
Materiale Quantità (t) Costo (euro)
Organico 7.000 784.000
Multimateriale 3.500 175.000
Carta 6.000 - 300.000
Indifferenziato 5.000 675.000
TOTALE 20.400 1.334.000
Avantages
économiques
Avantages
sociaux
Avantages
environnementaux
Soit
1,8
M
d’economies
en
2010
• 50
nouvelles
unités
de
personnel
affectées
à
la
collecte
differenciée
PAP.
Le
coût
est
compensé
par
les
economies.
• Réduc;on
de
~20%
de
la
taxe
municipales
de
collecte
et
ges;on
des
DM.
• Installa;on
de
PME
innovantes.
• un
calcul
complet
du
nouveau
système
montre
une
diminu;on
d’émission
de
CO2
de
13000
t
Le
cas
de
Capannori
-‐
détails
Créa;on
d’un
centre
de
recherche
ZW:
htp://www.rifiu;zerocapannori.it/
38. Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
38
205 municipalités italiennes ont suivi
l'exemple de Capannori. Plus de
4.000.000 d’habitants :
Naples, Parme, Benevento, Lucca, La
Spezia… 205 Villes aujourd’hui
Dans beaucoup de municipalités il y a eu
une forte mobilisation locale contre
l'incinération des déchets.
Les bonnes pratiques de gestion des
déchets ont pu démarrer car le projet
d’incinérateur a été abandonné
Pour d’autres la raison réside plutôt dans
la bataille pour la légalité à
39. Sandro
DE
CECCO
-‐
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39
“La
logica
dell'imprenditoria
criminale,
il
pensiero
dei
boss
coincide
col
più
spinto
neoliberismo.
Le
regole
de`ate,
le
regole
imposte,
sono
quelle
degli
affari,
del
profi`o,
della
vi`oria
su
ogni
concorrente.
Il
resto
vale
zero.”
Roberto
Saviano,
Gomorra,
2006
• Chiffre
d’affaire
de
la
camorra
napolitaine
dans
le
Waste
Management:
11
Milliards
euro
• Croissance
:
30%
annuelle
entre
1990
et
2000,
juste
après
le
marché
de
la
cocaine
EcoMafia
:
40. Sandro
DE
CECCO
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sandro.dececco@gmail.com
40
Articolato)del)disegno)di)legge) Pagina)1"
Disegno di legge d’iniziativa popolare,
a norma dell’articolo 71, comma 2, della Costituzione, e degli articoli 48 e 49 della legge 25 maggio 1970, n. 352
“Legge Rifiuti Zero: per una vera società sostenibile”
-------------------------------------
ARTICOLATO
Art. 1
Obiettivi e finalità
1. La presente legge persegue i seguenti obiettivi e finalità:
a) ricondurre il ciclo produzione-consumo all’interno dei limiti delle risorse del pianeta, tramite
l’eliminazione degli sprechi, massimizzando, nell’ordine, la riduzione dei rifiuti, il riuso dei
prodotti e dei componenti di prodotti e il riciclaggio, minimizzando il recupero di materia
diverso dal riuso e dal riciclaggio, lo smaltimento e il recupero di energia in modo da tendere a
zero nell’anno 2020. Tale percorso, inclusivo della fase di ricerca sul rifiuto residuale secco ai
fini della riprogettazione industriale di beni e di prodotti totalmente decostruibili e riciclabili, è
sinteticamente indicato come “Strategia Rifiuti Zero - Zero Waste”;
b) proteggere l’ambiente e la salute prevenendo e riducendo gli impatti negativi della produzione e
della gestione dei rifiuti, secondo gli indirizzi della Carta di Ottawa per la promozione della
salute del 21 novembre 1986;
c) rafforzare la prevenzione primaria delle malattie ascrivibili ai rischi indotti da inadeguate
modalità di gestione dei rifiuti;
d) favorire l’accesso all’informazione e la partecipazione dei cittadini in materia di ambiente e di
ciclo di trattamento dei rifiuti;
e) realizzare un programma di nuova occupazione articolato a livello regionale attraverso la
costituzione di distretti del riutilizzo, del riciclo, del recupero e della riprogettazione industriale
di beni e di prodotti totalmente decostruibili e riciclabili.
2. Ai fini della presente legge e degli obiettivi indicati al successivo comma 3, si applicano i criteri
di priorità nella gestione dei rifiuti di cui all’articolo 179 del decreto legislativo 3 aprile 2006, n.
152, e successive modificazioni, nonché le definizioni formulate dall’articolo 183 dello stesso
decreto legislativo e dall’articolo 1 della decisione 2011/753/UE della Commissione in data 18
novembre 2011.
3. Nell’ambito della previsione di cui al comma 1, lettera a), sono stabiliti per i rifiuti urbani i
seguenti obiettivi minimi, validi per ciascun ente locale:
a) entro il 2016: 75 per cento di raccolta differenziata, 2 per cento di riuso, 70 per cento di riciclato
e di compostato, 80 per cento di recupero di materia, 10 per cento di riduzione dei rifiuti rispetto
al 2000;
b) entro il 2020: 91 per cento di raccolta differenziata, 5 per cento di riuso, 85 per cento di riciclato
e di compostato, 95 per cento di recupero di materia, 20 per cento di riduzione dei rifiuti rispetto
al 2000;
c) entro il 2050: 50 per cento di riduzione dei rifiuti rispetto al 2000.
4. Con riferimento ai rifiuti speciali sono formulati i seguenti obiettivi minimi:
a) entro il 2020: riduzione del 30 per cento rispetto alla produzione del 2000, riciclaggio del 90 per
cento e recupero complessivo di materia al 95 per cento;
b) entro il 2050: riduzione del 50 per cento rispetto alla produzione del 2000.
• ~
200
communes
ZW
en
Italie
• Projet
de
loi
ZW
d’ini5a5ve
populaireà
• 80000
signatures
(sur
50000
nécéssaires)
41. 1.300 km2
Contarina Group dans la Province de Treviso (Venetie)
100% Organisme Public
50 communes
Habitants: ~ 554.000
Usagers: ~260.000
Contarina S.p.A. Est une entreprise publique appartenant à Consortia Priula and Tv Tre. Consortia est une
agglomération de commune. Contarina S.p.A gère le ramassage des déchets.
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41
42. Collecte en
porte à porte
Tarification
incitative
Communication
Contrôle
Système
d’information
Eléments
de base
Prevention,Traitement
Et Recyclage
The Contarina Model
Les éléments sont liés les uns aux autres et sont interdépendants. Chaque élément agit sur les autres en
créant une rétroaction à l'intérieur d'un système dynamique.
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42
43. Déchets
organiques
Déchets
résiduels
Verre,
plastique,
métal, alu
Papier Déchets verts
STANDARD
(zone faiblement peuplée )
ZONE URBAINE MIXTE
(centre historique et zone très
peuplée)
Types de poubelles
Chaque poubelle a son usage
Petites
poubelles et
sacs réservés
aux usagers
disposant de
peu d'espace
Le type de conteneur est défini par la taille de l'espace disponible.
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43
44. FREQUENCE DU RAMASSAGE ZONE URBAINE
STANDARD
RESIDUEL 2 /semaine 1 /semaine 0,5/semaine
ORGANIQUE 3 /semaine 3 /semaine 2 /semaine
PAPIER 2 /semaine 1 /semaine 0,5/semaine
VERRE, PLASTIQUE,
CANNETTE
3 /semaine 2 /semaine 1 /semaine
DECHET VERT 1 /semaine 1 /semaine 1 /semaine
Collecte sur la voie publique
Collecte sur la voie publique différenciée selon le type de déchets
La méthode de collecte dépend des caractéristiques du territoire.
45. Fêtes & Festivals
Ecole Bureaux
Hôpitaux
Recyclage en intérieur
438 Evénements
organisés en
2012
386 écoles
impliquées
Contarina S.p.A. Organise le ramassage des déchets dans les équipements publics et privés
et lors d'événements.
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45
46. 46
Tarification incitative
· Dans chaque conteneur un RFID (Radio Frequency IDentification) est installé
· Le code est enregistré dans un lecteur à mémoire
· Le système enregistre la date et l'heure du ramassage
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46
47. Usage domestique
Taxe fixe
Basé sur le nombre de personnes
du foyer
TaxeVariable
Basée sur le nombre de
ramassage de la poubelle de
« résiduels »
30% pour le compostage à la
maison
Tarification incitative
Quota fixé pour les déchets de
jardin
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47
48. Consortium Priula Coût par personne en comparaison avec le
modèle environnemental Regional (MUD) 2012 (Environmental
Statement Model or template), mise à jour ISTAT 2013
103,88 €/hbt*an
Coûts
Comparaison avec les données nationales
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48
49. Contarina Taxe domestique moyenne
€/famille*an
La taxe moyenne payée par les usagers de Contarina S.p.A. Est beaucoup plus faible que celle payée
par le reste de la population italienne.
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49
50. SOURCE:
Dati Contarina 2012, Rapporto Rifiuti ISPRA 2013, dati preliminari 2012; Relazione Rifiuti Urbani ARPAV 2013, dati 2012
* Depuis 2011 les déchets de nettoyage des rues sont envoyés au recyclage
PAYT
PAYT
CURBSIDE
COLLECTION
CURBSIDE
COLLECTION
Taux de recyclage dans les communes gérées par Contarina
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50
51. Production de déchets des communes gérées par
Contarina (kg*hbt/an)
SOURCE
dati Contarina 2012, Rapporto Rifiuti ISPRA 2013, dati preliminari 2012; Relazione Rifiuti Urbani ARPAV 2013, dati 2012
* Depuis 2011 les déchets de nettoyage des rues sont envoyés au recyclage
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51
52. Production de déchets résiduels dans les communes gérées
par Contarina (kg*hbt/an)
58
55
SOURCE
dati Contarina 2012, Rapporto Rifiuti ISPRA 2013, dati preliminari 2012; Relazione Rifiuti Urbani ARPAV 2013, dati 2012
*Depuis 2011 les déchets de nettoyage des rues sont envoyés au recyclage
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52
53. Données Lombardie : 10M hab. ; 1500 Municipalités
Frac;on
de
Collecte
Sélec;ve
Cout
total
normalisé
Porte
à
Porte
Points
de
récolte
Enzo Favoino
Scuola Agraria del Parco di Monza
Chair, Scientific Committee
Zero Waste Europe
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53
54. Coûts - Lombardie (1500 Municipalités)
Coût de collecte (en vert)
Et coût de traitement/élimination (en bleu)
Euro/personne/an
Coût de collecte (en vert)
et coût de traitement/élimination (en bleu)
par
tranches
de
%
Collecte
Sélec;ve
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54
55. GIPUZKOA
710
000
habitants
Superficie
:
1
909
km2
Densité
:
370
hab./km2
89
Communes
46
<
2000
habitants
Sandro
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55
57. Coûts
Coût
incinérateur
400
millions
€
contre
Planifica;on
actuelle
183
millions
€
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57
58. à
Refus
de
la
Société
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58
ons
locales
es
par
le
BILDU:
indépenden;ste
et
écologiste
du
PSE
…
59. Commune de HERNANI
20 000 habitants
Superficie : 39,81 km2
Zone urbaine : 1,5 km2
Sandro
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59
60. Évolu;on
du
ramassage
KG.
x
HABITANT
x
ANNÉE
Biodéchets
Papier
Condi;onn.
verre
Condi;onn.
Légers
Déchets
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60
61. Évolu;on
du
ramassage
RAMASSAGE
SÉLECTIF CONTRE DÉCHETS
RÉSIDUELS
32,09
%
77,74
%
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61
62. GUIPUZKOA - OBJECTIFS
-‐
Pas
de
remblais
polluants
-‐
Pas
de
brûlage
de
ma;ères
recyclables
-‐
Territoire
zéro
déchet
2016
2020
60%
75%
Recyclé
Recyclé
Sandro
DE
CECCO
-‐
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62
68. Déchets
10-‐20%
ZERO
WASTE
SCENARIO
–
UE
avec
u5lisa5on
efficace
des
ressources
Répara;on
&
Réu;lisa;on
10-‐20%
Recyclage
30-‐35%
Compostage
30-‐35%
Préven;on
10-‐20%
Sandro
DE
CECCO
-‐
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68
69. Evolu;on
du
taux
de
recyclage
dans
l’UE
27
324
314
298
301
302
300
267
235
205
176
149
123
101
80
198
210
215
201
201
200
218
235
250
264
276
287
304
320
-‐
100
200
300
400
500
600
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
Recycling
&
compos;ng
Disposal
(landfill
+
incinera;on)
EUROSTAT
DATA
PROGRESSION
RESOURCE
EFFICIENCY
ROADMAP
Kg/cap
EU
27
à
…
en
augmentant
le
recyclage
de
5%
par
an
Sandro
DE
CECCO
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69
70. Average
annual
percentage
point
increase
needed
in
32
European
countries
to
reach
50
%
recycling
by
2020
and
past
rates
achieved
Vers
50%
de
recyclage
en
2020
Sandro
DE
CECCO
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70
71. Réseau
de
communes
Zero
Waste
Plus
de
300
communes:
3
%
popula;on
EU
popula;on
Sandro
DE
CECCO
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71
72. Zero
Waste
Europe
un
réseau
interna5onal
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
72
76. Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
76
htp://www.zerowasteeurope.eu/2014/02/game-‐over-‐guipuzkoas-‐incinerator/
INCINERATOR
GAME
OVER
77. Taux
de
recyclage
global
and ten percentage points. This clearly indicates although in some cases successful measures
Note: The further from the centre in the radar chart, the better the waste management. The recycling rate is calculated as the
percentage of municipal waste generated that is recycled. Total recycling includes material recycling as well as composting
and digestion of bio-waste. According to Eurostat the comparability of the data over time is high. However, some breaks in
the time series are documented, which can influence the comparability between countries and within a country. Generally, the
quality of the data has improved during the period 2001–2010. For Iceland, 2008 data are used for 2010. For Slovenia, 2002
data are used for 2001 and 2009 data for 2010. Croatia is not included for 2001.
Source: Eurostat, 2012a, 2012c; ETC/SCP, 2013a, 2013b, 2013d, 2013e, 2013f.
Figure 2.5 Municipal waste recycling rates in 32 European countries, 2001 and 2010
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
70 %
Bulgaria
Turkey
Romania
Croatia
Lithuania
Slovakia
Latvia
Malta
Czech Republic
Greece
Portugal
Cyprus
Estonia
Poland
Hungary
Iceland
Slovenia
Finland
Spain
France
Italy
Ireland
United Kingdom
Norway
Denmark
Luxembourg
Sweden
Switzerland
Netherlands
Belgium
Germany
Austria
2001 2010
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
77
78. Recyclage
des
matériaux
2001 2010
0 %
5 %
10 %
15 %
20 %
25 %
30 %
35 %
40 %
45 %
Bulgaria
Turkey
Romania
Croatia
Lithuania
Slovakia
Malta
Latvia
Portugal
Estonia
Czech Republic
Poland
Spain
Cyprus
Greece
France
Iceland
Hungary
Finland
Italy
Denmark
United Kingdom
Luxembourg
Norway
Netherlands
Slovenia
Austria
Ireland
Switzerland
Sweden
Belgium
Germany
Figure 2.7 illustrates this positive transition. The
number of countries recycling less than 10 % of
increase of between five and ten percentage points
(Figure 2.8).
Figure 2.8 Material recycling as a percentage of municipal waste generation in 32 European
countries, 2001 and 2010
Note: The material recycling rate is calculated as the percentage of materials recycled per municipal waste generated. According to
Eurostat the comparability of the data over time is high. However, some breaks in the time series are documented, which can
influence the comparability between countries and within a country. Generally, the quality of the data has improved during
the period 2001–2010. For Iceland, 2008 data are used for 2010. For Slovenia, 2002 data are used for 2001 and 2009 data
for 2010. Croatia is not included for 2001.
Source: Eurostat, 2012a, 2012c; ETC/SCP, 2013a, 2013b, 2013d, 2013e, 2013f.
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
78
79. Taux
de
recyclage
bio-‐déchets
Figure 2.10 Bio-waste recycling as a percentage of municipal waste generation in 32 European
countries, 2001 and 2010
Note: The bio-waste recycling rate is calculated as percentage of recycled bio-waste per municipal waste generated. According to
Eurostat the comparability of the data over time is high. However, some breaks in the time series are documented, which can
influence the comparability between countries and within a country. Generally, the quality of the data has improved during
the period 2001–2010. For Iceland, 2008 data are used for 2010. For Slovenia, 2002 data are used for 2001 and 2009 data
for 2010. Croatia is not included for 2001.
Source: Eurostat, 2012a, 2012c; ETC/SCP, 2013a, 2013b, 2013d, 2013e, 2013f.
2001 2010
0 %
5 %
10 %
15 %
20 %
25 %
30 %
35 %
Bulgaria
Romania
Latvia
Turkey
Croatia
Greece
Lithuania
Iceland
Czech Republic
Slovenia
Hungary
Ireland
Cyprus
Slovakia
Malta
Poland
Portugal
Estonia
Italy
Finland
Sweden
United Kingdom
Norway
Switzerland
France
Germany
Spain
Denmark
Luxembourg
Belgium
Netherlands
Austria
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
79
80. Figure 2.13 Municipal waste landfilling rates in 32 European countries, 2001 and 2010
Note: The landfilling rate is calculated as a percentage of municipal waste landfilled per municipal waste generated. According to
Eurostat the comparability of the data over time is high. However, some breaks in the time series are documented, which can
influence the comparability between countries and within a country. Generally, the quality of the data has improved during
the period 2001–2010.
Source: Eurostat, 2012c; ETC/SCP, 2013a, 2013b, 2013d, 2013e, 2013f.
recycling of municipal waste has led to a reduction
2001 2010
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
70 %
80 %
90 %
100 %
Switzerland
Netherlands
Germany
Sweden
Belgium
Denmark
Norway
Austria
Luxembourg
France
Finland
Italy
United Kingdom
Ireland
Spain
Poland
Portugal
Estonia
Slovenia
Czech Republic
Iceland
Hungary
Slovakia
Romania
Cyprus
Greece
Malta
Turkey
Lithuania
Latvia
Croatia
Bulgaria
Results of the cross-country analysi
%
Austria
Belgium
Finland
D
enm
ark
France
N
etherlands
Luxem
bourg
Spain
Sw
eden
Italy
G
erm
any
H
ungary
0
10
20
30
40
50
60
70
80
2006 2009 2010
Target 2006 Target 2009
Target 2016
2010 estimated
Figure 2.14 Percentage of biodegradable municipal waste landfilled in 2006, 2009 and 2010
compared with the amount generated in 1995 — countries without derogation
periods
Note: 2010 data are estimated for all countries but Italy.
Taux
d’enfouissement
Sandro
DE
CECCO
-‐
sandro.dececco@gmail.com
80