Le sport préserve notre santé.
Un réflexe à (faire) adopter dès le plus jeune âge !
L'environnement scolaire doit intégrer cette nécessité en prenant pour exemple la Finlande.
La politique sociale francaise tiraillée de toutes parts !
Le sport dynamise et préserve la santé !
1. Le Parisien
Mardi 30 juin 2015
(Institut de recherche biomédicale et
d’épidémiologie du sport), qui parti-
cipe à l’enquête. Les motivations va-
rient d’une génération à l’autre. Se-
lon le baromètre, si l’adulte se bouge
par raison parce que c’est bon pour
sa santé, les plus jeunes adhèrent par
plaisir. « Combiner les deux est le
gage d’une poursuite de l’activité à
l’âge adulte », fait remarquer Bernard
Spitz, vice-président d’Assureurs
Prévention qui lancera une campa-
gne destinée aux 6-10 ans à la fin de
l’année à la télé.
En effet, pour l’instant, bien que
les effets bénéfiques de l’activité
physique soient prouvés sur les ma-
ladies cardiovasculaires, le diabète,
l’obésité, l’hypertension et certains
cancers, les chiffres sont plutôt dé-
primants. Avec 7 525 pas quotidiens
en moyenne, les Français sont 25 %
en dessous des 10 000 prônés par
l’Organisation mondiale de la santé
(OMS). Un chiffre en baisse de 8 %
par rapport au baromètre de l’an der-
nier. « En matière de prévention, il
faut du temps, et nous n’en sommes
qu’au début », nuance Bernard Spitz.
Alors comment faire mieux ?
« L’Europe réfléchit à recommander
cinq heures de sport à l’école par se-
maine. Et, en Finlande, on en vient à
faire sortir les élèves des classes pour
lutter contre la sédentarité. Par
exemple, en allant compter les ar-
bres à l’extérieur pour apprendre les
additions », indique le professeur
Jean-François Toussaint. En atten-
dant, « dès la maternelle, il faut inci-
ter les petits à pratiquer une activité.
La baby gym ou les bébés nageurs
existent déjà, mais toutes les fédéra-
tions devraient penser à adapter leur
sport pour les plus jeunes », poursuit-
il. Autre levier, les transports : aller à
l’école (ou au travail !) à pied ou à
vélo. Et, en famille, pourquoi ne pas
rétablir la balade dominicale en forêt
ou au parc plutôt que de succomber
à un après-midi tablette-ordi ?
LAURENCE VOYER
CE N’EST PAS PARCE que maman
est championne d’athlétisme que Ju-
nior battra des records au 100 m. Ce-
pendant, si les parents bougent au
quotidien, leurs enfants auront net-
tement plus de chances d’être actifs.
C’est ce que montre la dernière
cuvée du baromètre Assureurs Pré-
vention sur les niveaux d’activité
physique ou sportive des Français,
présenté ce matin.
72 % des enfants qui pratiquent
une activité en dehors de l’école
ont des parents sportifs. Cette
proportion est de seu-lement 56 %
chez les rejetons de non-sportifs.
Au contraire, lorsque les parents
passent plus de deux heures par
jour devant un écran, le nombre
d’enfants qui consomment éga-
lement plus de deux heures
d’écran par jour est en
augmentation de 20 % ! « Ce
n’est pas vrai partout mais, en
matière d’activité physique,
l’attitude des parents joue un
rôle majeur. Or c’est important de
construire des repères précoces.
Les habitudes de l’enfance vont
s’inscrire durablement », constate
le Pr Jean-François Toussaint, de
l’Irmes
Les enfants qui ont des parents sportifs passent moins de temps derrière des
écrans. (LP/Thomas Morel-Fort.)
Onbouge
depèreenfils
DYNAMISME. L’exemplarité des parents en matière d’activité
physique joue un rôle important, selon une étude.
« L’Europe réfléchit
à recommander
cinq heures de sport
à l’école par semaine »
Pr Jean-François Toussaint
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