2. Mensuel avril 2011
Commentaire de marché 3
• Une évolution en dents de scie 3
• Un marché en manque de profondeur 4
• Les minières à l’honneur 5
Classement du mois 6
• Screening de la liquidité de la Bourse de Casablanca 6
• Le triptyque des Top 20 7
Analyse technique 8
• Une évolution en Trading Range 8
Aperçu économique 9
• Une économie toujours résiliente 9
Faits marquants 11
• Eco-News 11
• Nouveautés sectorielles 16
• Nouvelles de sociétés 21
• Opérations sur le capital 22
• Publication des résultats 25
Sélection de valeurs BMCE Capital Bourse 38
Tableau de bord 40
ANALYSE & RECHERCHE 2
3. Mensuel avril 2011
Commentaire de Marché
Une évolution en dents de scie
Après un mois de mars plutôt morose, les deux indices de référence poursuivent leur
trend baissier subissant de plein fouet l’impact des attentats de Marrakech en fin de
mois. Dans ce sillage, le Moroccan All Shares Index, le Moroccan Most Active Shares
Index et le BCEI 20 affichent des contre-performances respectives de –5,11% à
11 551,5 points, de –5,18% à 9 431,99 points et de –5,66% à 1 190,71 points
respectivement. Toutefois, cette évolution recouvre cinq phases distinctes :
MASI, MADEX et BCEI 20
depuis le 31/12/2010 Durant le mois d’avril 2011
Base 100 MASI MADEX BCEI 20
Base 100 MASI MADEX BCEI 20
109 102
107
105 Phase II
Phase I Phase V
103 Phase III
100 Phase IV
101
99
97
98
95
93
91
96
89
87
85
94
31-12 13-01 26-01 08-02 21-02 06-03 19-03 01-04 14-04 27-04
31-03 05-04 10-04 15-04 20-04 25-04
• Une première phase de forte baisse s’étalant du 1er au 4 avril, où l’indice de
toutes les valeurs cotées, le baromètre des Blue Chips et le BCEI 20 se
délestent respectivement de –3,25%, de –3,30% et de –3,46% à 11 777,84 points
pour le MASI, à 9 618,91 points pour le MADEX et à 1 218,58 points pour le
benchmark de BMCE CAPITAL ;
• Une seconde phase de rebond technique allant jusqu’au 7 avril au terme de
laquelle le MASI, le MADEX et le BCEI 20 s’établissent à 12 174,22 points, à
9 945,34 points et à 1 258,90 points, déterminant des contre-performances
year-to-date de –3,80%, de –3,77% et de –5,01% respectivement ;
• S’ensuit une troisième séquence entre le 8 et le 14 avril où le MASI perd –2,73%
à 11 841,44 points, tandis que le MADEX et le BCEI 20 se contractent de -2,76%
chacun à 9 670,64 points et à 1 224,13 points ;
• Une quatrième phase de reprise, dénotant d’un regain de confiance des
investisseurs où le MASI, le MADEX et le BCEI 20 s’apprécient de +1,80% à
12 064,47 points, de +1,83% à 9 854,74 et de +1,87% à 1 245,95 points ;
• Enfin, une dernière étape de forte baisse suite notamment à l’effet de
l’attentat de Marrakech. Dans ce contexte, le MASI, le MADEX et le BCEI 20
clôturent le mois sur des contre-performances respectives de –8,72% à
11 551,5 points, de –8,74% à 9 431,99 points et de –10,15% à 1 190,71 points.
ANALYSE & RECHERCHE 3
4. Mensuel avril 2011
Commentaire de Marché
Dans ce sillage, la capitalisation boursière recule de MAD 17,8 Md à MAD 529,6 Md.
A ce niveau de valorisation, le Marché traite à 15,9x et à 14,5x ses résultats
prévisionnels 2011 et 2012 et offre un Dividend Yield estimé à 4,1% en 2011. Hors
E P
immobilier, le PER du marché s’établit à 15,5x en 2011 et à 14,4x en 2012 .E P
Un marché en manque de profondeur
Peu dynamique, le volume des transactions s’établit à MAD 2,3 Md (sens unique),
contre MAD 3,3 Md en mars 2011. Drainé exclusivement sur le Marché Central, ce flux
a été accaparé par les échanges sur les valeurs BCP, ITISSALAT AL-MAGHRIB et
ADDOHA lesquelles concentrent conjointement 52% du négoce global avec des
volumes respectifs de M MAD 464,9 Md (20,0%), de M MAD 394,8 (17,0%) et de
M MAD 348,0 (15,0%).
Volumes traités au cours du mois d’avril 2011
M M AD
300
250
200
150
100
50
0
01-04 06-04 11-04 14-04 19-04 22-04 27-04
Volume M C Volume M B
ANALYSE & RECHERCHE 4
5. Mensuel avril 2011
Commentaire de Marché
Les minières à l’honneur
En tête d’affiche, et porté par les performances de SMI, l’indice du secteur des
mines s’affermit de 12,8% à 19 992,95 points, affichant, de facto, l’unique
performance positive durant ce mois d’Avril.
En revanche, le secteur des « Services aux collectivités » demeure plombé par le
repli du titre LYDEC (-15,6%). Pour sa part, l’indice des « Logiciels et services
informatiques » se contracte de 10% à 835,9 points. Non loin derrière, le secteur de
« l’industrie pharmaceutique » s’effrite de 9,4% à 2 048,35 points, suite notamment
aux pertes accusées par le titre SOTHEMA (-13,4%).
Par valeur et portée par la flambée des cours d’argent SMI affiche la plus forte
hausse avec une performance mensuelle de 34,2% à MAD 2 950. A ce niveau de
cours, la filiale Mines du Groupe MANAGEM traite à 16,3x et à 15,5x ses
capacités bénéficiaires prévisionnelles en 2011 et en 2012. Loin
derrière, SCE se bonifie de 8,9% à MAD 306. De son côté, ACRED s’affermit de 6,2% à
MAD 828.
En bas du tableau, et suite aux difficultés financières que connaît la société,
MEDIACO se détériore de 19,7% à MAD 65,32. Dans une proportion similaire, ENNAKL
perd 19,7% à MAD 37,6, en raison des incertitudes sur l’avenir de la société
notamment avec la révolution tunisienne. Enfin, SOFAC subit l’impact de ses
réalisations financières décevantes et se déleste de 16,6% à MAD 250, traitant à
32,4x sa capacité bénéficiaire prévisionnelle en 2012.
Les plus fortes variations du mois d’avril 2011
M ED IA C O M A R OC
E N N A KL
SOFA C
C IH
LY D E C
M 2 M G r o up
S O T HE M A
LE S I E U R C R I S T A L
HO LC I M ( M ar o c)
IB M A R OC .C OM
A U T O N E JM A
EQD OM
T A S LI F
M IC R OD A T A
U N IM ER
M A N A GEM
Z E LLI D JA S . A
A C R ED
SC E
SM I
-30% -20% -10% 0% 10% 20% 30% 40%
ANALYSE & RECHERCHE 5
8. Mensuel avril 2011
Analyse technique
Une évolution en Trading Range
Le MASI accélère au cours du mois d’avril son downward trend, clôturant la séance du
4 avril à son plus bas depuis le début de l’année de 11 778 points. Après avoir rebondi
la séance d’après sur les 11 700 points, seuil correspondant au retracement à 50,0%
de la vague corrective entamée depuis le 13 janvier, le baromètre de toutes
les valeurs cotées s’oriente vers les 12 100 points, avant de corriger sévèrement les
28 et 29 avril à 11 552 points, consécutivement à l’attentat perpétré à Marrakech.
Par la suite, le MASI enregistre une reprise de forte amplitude, clôturant la séance du
4 mai à 11 950 points, soit une contre-performance annuelle de –5,58% .
MASI Index
En termes de prévisions, les indicateurs mathématiques ressortent globalement
mitigés, ne permettant pas de confirmer la reprise enregistrée depuis le 2 mai. Dans
ces conditions, le MASI devrait continuer d’évoluer à court terme dans un Trading
Range compris entre 11 700 points et 12 100 points, soit des performances respectives
de –2,09% et de +1,26% par rapport au cours du 04 mai.
ANALYSE & RECHERCHE 8
9. Mensuel avril 2011
Aperçu économique
Une économie toujours résiliente
Evolution mensuelle du taux d'utilisation des capacités Evolution mensuelle de l'Indic e des prix à la consommation
de production à fin mars 2011 à fin mars 2011
120
77% +1,7%
76% 76%
118 -1,6%
75% +2,6 1,8% -0,3%
75%
75% 116 -0,7% +0,0%
-2,1% +0,4%
+2,2%
74% 114 -2,3% -1,2%
73% 74%
112
73% +0,8%
72% +1,4% -0,6%
110 0,8% -0,1%
72% -0,3% +0,0% +0,9% -0,9% +0,2%
71% -1,0%-0,6%
71% 71% 108
106
69% +0,0 +0,1% -0,1% 0,0%
0,0% +0,0%
104 % +0,1% +0,1% +0,1%
+0,0% +0,1% +0,4%
67% 102
100
65% a-10 m-10 j-10 j-10 a-10 s-10 o-10 n-10 d-10 j-11 f-11 m-11
a-10 m-10 j-10 j-10 a-10 s-10 o-10 n-10 d-10 j-11 f-11 m-11 Alimentation Produits Non Alimentaires Indice Général
Evolution des flux extérieurs à fin mars 2011 Evolution mensuelle de l'Indice des prix à la production
M AD M d
industrielle à fin mars 2011
8 160 +2,9%
155 5,6%
7
150 0,9%
6
145 -0,3%
1,3%
5 +0,3% -0,1% +2,1%
140
+1,2% -1,2% -0,3% -1,1%
4 135
3 130
125
2 +0,1% -0,1% +0,1% -0,3% 0,3% +0,6%
120
1 0,3% -0,2% +0,0% -0,1% 0,2% +0,1%
115
0 110
a-10 m-10 j-10 j-10 a-10 s-10 o-10 n-10 d-10 j-11 f-11 m-11 a-10 m-10 j-10 j-10 a-10 s-10 o-10 n-10 d-10 j-11 f-11 m-11
Recettes M RE Recettes voyages IDE Industries Extractives Industries M anufacturières
Variation de l'agrégat de monnaie M3 et de ses contreparties Evolution mensuelle de la balanc e commerciale
M AD M d M AD M d
à fin mars 2011 à fin mars 2011
20 30 60%
15 25
55%
10 20 49,6%
49,4%
48,3% 50%
48,9%
46,9% 49,9%
5 15 46,0% 48,9%
48,3% 48,6%
45,9% 47,4%
45%
0 10
-5 40%
5
-10 0 35%
a-10 m-10 j-10 j-10 a-10 s-10 o-10 n-10 d-10 j-11 f-11 m-11 a-10 m-10 j-10 j-10 a-10 s-10 o-10 n-10 d-10 j-11 f-11 m-11
Importations CAF Exportations FOB Taux de couverture
Avoirs extérieurs nets Concours à l'économie Agrégat de monnaie M 3
ANALYSE & RECHERCHE 9
10. Mensuel avril 2011
Aperçu économique
En dépit de la persistance des tensions géopolitiques dans la région MENA combinée à une
reprise toujours apathique pour ses principaux partenaires économiques, le Maroc semble
avoir fait preuve d’une résilience confirmée, enregistrant au terme des trois premiers
mois de l’année un taux de croissance honorable de son économie.
Ainsi et selon le haut Commissariat au Plan –HCP-, le PIB national aurait progressé au
T1 2011 de 4,6% en glissement annuel, compte tenu d'une hausse de 4,7% de la valeur
ajoutée agricole et d’un élargissement de 4,5% du PIB non agricole. Les perspectives du
HCP demeurent globalement favorables pour le deuxième trimestre, avec une croissance
escomptée de 4,5% en T2 2011.
L’orientation favorable de l’économie marocaine est notamment redevable à la bonne
tenue des exportations en ce début d’année (+23,1%) et ce, grâce à la poursuite
de la reprise des écoulements de phosphates et dérivées (+55,6% à MAD 10,2 Md).
L’amélioration des ventes à l’étranger ont permis de compenser la hausse des
importations de 23,9% en raison principalement de l’alourdissement des achats de
produits alimentaires et énergétiques (+66,9% et 30,3% respectivement). Dans ce sillage,
le taux de couverture CAF/FOB de la Balance Commerciale ressort à 48,6%, en
quasi-stagnation comparativement aux trois premiers mois de 2010.
Au volet paiements, les conflits politiques que connaissent les pays du Maghreb ne
semblent pas avoir dissuader les touristes à se rendre au Maroc, puisque les recettes de
voyages s’améliorent de 6,9% d’un mois à l’autre et de 26,9% par rapport au trois
premiers mois de 2010. Même constat pour les transferts MRE et les Investissements
et prêts privés étrangers qui s’apprécient de 13,9% et de 18,8% comparativement à
la même période une année auparavant.
Dans ces conditions et après avoir accusé une baisse de 8,9% la même période une année
auparavant, les avoirs extérieurs ressortent en hausse à fin mars 2011 attribuable à
l’augmentation de 4,5% des avoirs extérieurs de la Banque Centrale.
La résilience de l’économie marocaine a été également étayée par l’enquête de
conjoncture de BANK AL-MAGHRIB, laissant apparaitre un taux d’utilisation des capacités
de production en amélioration de 2 points d’un mois à l’autre à 76%.
Seul bémol, l’indicateur de création monétaire M3 ressort en quasi-stagnation à
MAD 909,6 Md, tandis qu’au niveau de ses contreparties, l’encours des crédits bancaires
se hisse de +1,5% seulement par rapport à fin décembre 2010. Le ralentissement de la
croissance des crédits bancaires reflète ainsi la prudence des opérateurs bancaires face
aux mutations politiques que connaît le pays, dans un contexte de persistance des
pressions sur les liquidités bancaires.
Pour sa part, la baisse de 0,1% qu’a enregistré l’indice des prix à la consommation résulte
principalement du repli de 4,3% des prix des légumes .
ANALYSE & RECHERCHE 10
11. Mensuel avril 2011
Faits marquants
Eco-News
ECONOMIE : Un taux de croissance de 3,2% en 2010 selon le HCP ...
Selon le Haut Commissariat au Plan –HCP- l’économie marocaine aurait progressé,
au terme du quatrième trimestre 2010, de 2,8% contre 8,7% une année auparavant.
Ce ralentissement de la croissance tient compte d’un élargissement de 4,4% du PIB
hors agriculture (+5,3% précédemment) contre un repli de la Valeur Ajoutée agricole
de 7,5% (+31,1% en T4-2009).
A prix courant, le PIB augmente de 4,4% par rapport au même trimestre de l’année
précédente et ce, compte tenu d’un taux d’inflation de 1,6%.
Par composantes, (i) les dépenses de consommation finale des ménages se sont
accrues de 2,2% (vs. une baisse de 0,6% en T4-2009), (ii) celles des administrations
publiques reculent de 2,4% (vs. une hausse de 9,6% précédemment) tandis que
(iii) la Formation Brute de Capital Fixe –FBCF- se défait de 0,2% (vs. une
augmentation de 6,7% une année auparavant).
Dans ces conditions, le PIB 2010 aurait enregistré une progression de 3,2%, en repli de
1,7 points comparativement à 2009. L’inflation se serait bonifiée, quant à elle,
de 0,8% d’une année à l’autre.
… Un taux de croissance estimé à 3,9% du PIB en 2011 selon le FMI ...
D’après le Fonds Monétaire International –FMI-, le Maroc devrait enregistrer des taux
de croissance de 3,9% en 2011 et de 4,6% en 2012, contre 4,5% en 2011 et en 2012
pour l’économie mondiale.
Au cours de cette même période, le PIB des pays émergents et en voie de
développement devrait progresser en moyenne de 6% (dont 4,1% pour la région MENA)
tandis que celui des pays avancés devrait augmenter de 2,5% seulement.
Sur le plan de l’inflation, le Fonds Monétaire table pour le Maroc sur un taux de 2,9%
en 2011 et en 2012 au moment où le taux de chômage devrait se fixer à 8,9% et à
8,7% respectivement.
… Et, une croissance escomptée de 4,5% en variation annuelle pour le second
trimestre 2011 selon le HCP
Au premier trimestre 2011 et selon le HCP, le PIB du Maroc aurait progressé de 4,6%
en glissement annuel, compte tenu d'une hausse de 4,7% de la valeur ajoutée agricole
et d’un élargissement de 4,5% du PIB non agricole.
Pour le deuxième trimestre, les perspectives du HCP demeurent globalement
favorables. En effet, l’économie marocaine devrait s’accroître de 4,5% en T2-2011,
profitant de la croissance escomptée de 4,5% des activités non-agricoles, lesquelles
devraient bénéficier de la bonne orientation du secteur tertiaire ainsi que de la
reprise des activités de BTP.
ANALYSE & RECHERCHE 11
12. Mensuel avril 2011
Faits marquants
BANK AL-MAGHRIB : Des investissements de MAD 106 Md prévus en 2011 pour les
établissements publics
Sur la base du dernier rapport de BANK AL-MAGHRIB publié durant le mois de mars
2011, les investissements des établissements publics devraient se hisser de 60% à
MAD 106 Md en 2011 et ce, comparativement à la moyenne des investissements du
secteur durant ces cinq dernières années. Signalons que ce montant global devrait
être alloué principalement aux secteurs des phosphates et des énergies
renouvelables.
En parallèle, les investissements privés devraient également afficher un trend
haussier sur la même période, capitalisant principalement sur le renforcement de
l’activité dans les principaux secteurs porteurs, notamment le bâtiment et les
travaux publics.
BUDGET : Un déficit de MAD 3,4 Md en janvier 2011
Selon le Ministère des Finances, l’exécution de la Loi de Finances à fin janvier 2011
laisse apparaître une progression de 2,4% à MAD 15,9 Md des recettes ordinaires
comparativement au même mois de l’année précédente (dont MAD 13,6 Md de
recettes fiscales, en légère hausse de 1,9%). Cette évolution tient compte du repli de
18,1% à MAD 4,1 Md des impôts directs, en raison de la baisse de 52,2% à M MAD 884
des recettes de l’IS, ayant été partiellement compensée par la hausse de 2,3% à
MAD 3,0 Md de celles de l’IR.
Les recettes des impôts indirects ressortent, quant à elles, à MAD 8,2 Md,
en augmentation de 5,3% en glissement annuel. En tête d’affiche, les recettes de la
TVA progressent de 8% à MAD 6,4 Md tandis que les recettes des TIC accusent une
baisse de 3,5% à MAD 1,8 Md.
De leur côté, les dépenses ordinaires inscrivent une augmentation de 18,9% à
MAD 18,5 Md (dont MAD 13,0 Md pour les dépenses de biens et services, en hausse de
5,1%). Cet alourdissement provient de la hausse de 5,4% des dépenses du personnel
et de 4,6% de celles des autres biens et services. Les charges en intérêts marquant un
bond de 62,2%, sous l’effet de l’alourdissement de 58,4% du service de la dette
intérieure et de 120,8% de celui de la dette extérieure.
Talon d’Achille du budget 2011, les dépenses de compensation atteignent
MAD 3,4 Md, en progression de 80,2% en glissement annuel suite à la flambée des
cours internationaux des matières premières tandis que les dépenses
d’investissement atteignent MAD 7,3 Md, en amélioration de 4,9%, pour un taux de
réalisation de 15,2%.
Dans ces conditions, le déficit budgétaire ressort à MAD 3,4 Md, contre MAD 2,4 Md
un an auparavant.
ANALYSE & RECHERCHE 12
13. Mensuel avril 2011
Faits marquants
BALANCE COMMERCIALE : Un déficit en aggravation de 33,3% à MAD 25,6 Md à fin
février 2011
Au terme du mois de février 2011, les exportations marocaines de marchandises
totalisent MAD 26,2 Md, en hausse de près de 28% comparativement à une année
auparavant. Hors phosphates, les exportations enregistrent une progression de 17,5%
à MAD 19,7 Md tandis que les ventes de phosphates et dérivées se sont établies à
MAD 6,5 Md, réalisant un bond de 75,8% à fin février 2011. Cette performance est
notamment redevable à la bonne tenue des produits finis d’équipements (+40,2%),
des produits bruts (+39,1%) et des produits de consommation (+13%). A contrario,
les exportations des produits alimentaires reculent de 10,2%.
Plus dynamique, les importations de marchandises affichent une croissance de 30,5%
à MAD 51,8 Md, contre MAD 39,6 Md en février 2010. Hors pétrole, les importations se
hissent de 27,8% à MAD 47 Md tandis que les achats de pétrole s’élargissent de 67,9%
à MAD 4,7 Md (vs. MAD 2,8 Md en février 2010). Dans ce sillage, le taux de couverture
ressort à 50,7%, contre 51,7% une année auparavant.
Par conséquent, le déficit de la balance commerciale ressort en aggravation de 33,3%
à MAD 25,6 Md, contre MAD 19,2 Md en février 2010.
IDE : Repli de 14,7% des recettes des investissements et prêts privés étrangers à
MAD 3,19 Md à fin février 2011
Selon l’Office des Changes, les recettes au titre des investissements et prêts privés
étrangers s’établissent à MAD 3,19 Md à fin février 2011, en baisse de 14,7% par
rapport à une année auparavant. Comparativement à la moyenne des deux premiers
mois des années 2006 à 2010, qui se monte à MAD 4,84 Md, ces recettes enregistrent
un repli plus important de 34,1%.
La ventilation des investissements et prêts privés étrangers laisse apparaître une
prédominance des investissements directs avec 80,3%, suivis des investissements de
portefeuille avec 11,6% et des prêts privés étrangers avec 8,1%.
Sur la même période, les dépenses d’investissements reculent de 87,8% à
MAD 1,64 Md et sont constituées à hauteur de 66% des cessions d’investissements
directs étrangers.
INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION : Léger repli de 0,1% en mars 2011
comparativement à un mois auparavant
D’après le HCP, l’Indice des Prix à la Consommation –IPC- aurait accusé, au cours du
mois de mars 2011, une baisse de 0,1% par rapport au mois précédent.
Cette évolution tient compte d’un repli de 0,3% de l’indice des produits alimentaires
contre une hausse de 0,1% de celui des produits non alimentaires. En effet, les prix
des légumes reculent de 4,3% tandis que ceux des poissons et fruits de mer
augmentent de 2,3% et ceux des viandes se hissent de 0,5%.
ANALYSE & RECHERCHE 13
14. Mensuel avril 2011
Faits marquants
Par région, les baisses les plus importantes ont été enregistrées à Oujda avec -1,4%, à
Fès et Béni Mellal avec -0,5% et à Al-Hoceima avec -0,4%. A l’opposé, l’IPC ressort
stable dans plusieurs villes du Royaume dont Casablanca. Il affiche une progression
de 0,5% à Marrakech, à Laâyoune et à Guelmim et de 0,4% à Settat.
Comparé à mars 2010, l’indice des prix à la consommation enregistre une hausse de
0,6% suite à l’élargissement de 0,3% de l’indice des produits alimentaires et de 0,8%
de celui des produits non alimentaires.
Dans ces conditions, l’inflation sous-jacente, excluant les produits à prix volatiles et
les produits à tarifs publics, se bonifie de 0,2% par rapport à février 2011 et de 1,6%
par rapport à mars 2010.
CREDITS A L’ECONOMIE : Quasi-stagnation des crédits à fin mars 2011
comparativement au 31/12/2010
Selon la presse économique, les crédits à l’économie marquent à fin mars 2011 une
progression limitée de 0,76% comparativement au 31/12/2010. Cette quasi-stagnation
intègre essentiellement :
• Une amélioration de 9,12% des comptes chèques débiteurs ;
• Une hausse de 5,5% des comptes courants débiteurs ;
• Un repli de 4,5% des crédits de trésorerie ;
• Une contraction de 0,83% des crédits à l’équipement ;
• Une progression de 2,44% des crédits immobiliers particuliers ;
• Et, une quasi-stagnation des crédits immobiliers promoteurs.
Sur une année glissante, les crédits bancaires cantonnent leur évolution à +2,6%,
recouvrant notamment un accroissement de 19,45% des comptes chèques débiteurs,
une expansion de 12,37% des crédits immobiliers particuliers et une quasi-stagnation
des crédits immobiliers promoteur.
SMIG : Une hausse prévue de 15% à horizon 2012 selon la presse économique
Suite à des discussions avec les partenaires sociaux dans un contexte de pression
politique intense, le Gouvernement aurait décidé de :
• Augmenter le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti -SMIG- de 15% en
deux temps : 10% en 2011 et 5% en 2012 ;
• Accroître le Salaire Minimum Agricole Garanti -SMAG- de 15% en trois temps :
10% en 2011 et 2,5% en 2012 et en 2013 ;
• Rajouter un nouveau grade au niveau de l’administration publique, lié à un
éventuel rallongement du départ à la retraite à 62 ans.
ANALYSE & RECHERCHE 14
15. Mensuel avril 2011
Faits marquants
ACCORD DE LIBRE-ECHANGE : Hausse de 51% des exportations américaines en
produits agricoles au Maroc à M USD 766
Au terme de l’année 2010, les exportations américaines en produits agricoles vers le
Maroc se hissent de 51% à M USD 766 (et de près de 4x comparativement à l’année
2005), capitalisant principalement sur les accords de libre échange établis entre les
deux pays.
Par produits, l’huile de soja, le tourteau de soja et le blé accaparent conjointement
plus de 60% de ses achats, à respectivement M MAD 197,6, M MAD 164,9 et
M MAD 101,4. Les produits agricoles américains représentent ainsi en 2010 près de
19% des importations agricoles du Maroc contre seulement 8% en 2005.
En parallèle, les exportations marocaines de produits agricoles vers les États-Unis
ressortent à M USD 168 contre M USD 90 à fin 2005 et concernent principalement
l’huile d’olive, les produits de la mer et les agrumes frais.
RISQUE PAYS : Maintien de la notation COFACE pour le Maroc
Le Groupe Français d’Assurance Crédit à l’Exportation COFACE a maintenu la notation
du Maroc inchangée à A4. En effet et dans un contexte régional marqué par la
persistante des tensions géopolitiques, la COFACE justifie la notation du Maroc par la
stabilité politique dont bénéficie le Pays ainsi que par les progrès effectués en
matière d'environnement des affaires.
Parallèlement, la COFACE a revu à la baisse les notes de plusieurs pays de la région
Moyen-Orient et Afrique du Nord notamment le Bahreïn et la Libye. Les notes
concernant la Tunisie et l’Égypte et la Syrie ont été, quant à elles, placées sous
surveillance négative.
Notons que la COFACE a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour
l’économie mondiale en 2011 à 3,2%, contre 3,4% précédemment.
ANALYSE & RECHERCHE 15
16. Mensuel avril 2011
Faits marquants
Nouveautés Sectorielles
Banques
CREDITS BANCAIRES : Hausse annuelle de 6,6% à MAD 625,0 Md à fin février 2011
Au terme du deuxième mois de l’année 2011, les crédits bancaires s’inscrivent en
hausse de 6,6% comparativement à février 2010 pour s’établir à MAD 625,0 Md. Sur un
mois, ces derniers progressent de 1,5% entre janvier 2011 et février 2011.
Par type, les crédits immobiliers s’apprécient de 8,9% à MAD 192,0 Md par rapport à
février 2011 (dont +12,4% pour les crédits à l’habitat et +2,3% pour les crédits
promoteurs) tandis que les crédits à l’équipement se bonifient de 14,6% à
MAD 133,7 Md. Les comptes débiteurs/crédits de trésorerie et les crédits à la
consommation s’élargissent, quant à eux, de 7,1% à MAD 144,6 Md et de 7,7% à
MAD 32,7 Md respectivement. En revanche, les créances diverses sur la clientèle
enregistrent une baisse de 5,7% à MAD 91,7 Md à fin février 2011.
Pour leur part, les créances en souffrance ressortent en quasi-stagnation (-0,7%) à
MAD 30,2 Md sur la même période (vs. MAD 29,4 Md en janvier 2010).
Assurances
Des pouvoirs plus élargis pour la nouvelle autorité de régulation
Le projet de Loi réglementant l’autorité de contrôle et de régulation des assurances
et de la prévoyance sociale devrait être soumis incessamment au Secrétariat Général
du Gouvernement –SGG-. Ce projet devrait avoir pour objectif premier de garantir un
équilibre des pouvoirs au sein de l’autorité de régulation afin de lui permettre de
jouer pleinement son rôle et surtout d’assurer son indépendance par rapport au
Ministère des Finances.
Ce projet prévoit également l’octroi davantage de liberté au Président, qui selon le
texte, devrait trancher en matière des sanctions disciplinaires. De même, l’octroi ou
le retrait d’agrément relèverait désormais de l’autorité et non plus du Ministère des
Finances.
Enfin, le projet vise l’extension des attributions de l’autorité de régulation aux
secteurs des mutuelles et de la retraite.
Capital investissement
Une levée de près de MAD 7,2 Md sur la période 1999-2010
A fin 2010 et selon l’Association Marocaine des Investisseurs en Capital –AMIC-,
le montant cumulé des capitaux levés depuis 1999 totalise MAD 7,2 Md, dont
MAD 3 Md (soit 42%) collectés par des fonds transrégionaux, principalement dans les
secteurs de l’agriculture, l’agroalimentaire, la santé et les NTIC.
ANALYSE & RECHERCHE 16
17. Mensuel avril 2011
Faits marquants
Pour la seule année 2010, une enveloppe de M MAD 665 a été investie dans 32 actes
d’investissement (19 entreprises nouvellement investies dont 6 co-investies et
7 réinvesties).
Notons que la durée moyenne d’accompagnement sur 36 entreprises désinvesties est
de 4,5 ans pour un taux de rentabilité interne moyen de 17% à fin 2010.
Pour 2011, l’AMIC table sur la réalisation d’un montant d’investissement de
MAD 1,5 Md pour les fonds en phase d’investissement.
Tourisme
Amélioration de 7,2% des arrivées à 1,83 millions de touristes à fin mars 2011
Au titre du premier trimestre 2011, les recettes générées par les touristes
non-résidents s’élèvent à MAD 11,1 Md, en accroissement de 7,2% comparativement à
une année auparavant. Cette performance demeure attribuable à l’amélioration de
6% de la fréquentation touristique à 1,83 millions.
Concernant les nuitées dans les établissements d’hébergement classés, celles-ci ont
progressé de 7%. Par ville, les plus fortes augmentations ont été enregistrées à Agadir
(+22%), à Ouarzazate (+7%) et à Casablanca (+4%). En revanche, Tanger et Fès
affichent des contre-performances de -5% et de -7% respectivement. Il en ressort un
taux d’occupation moyen de 41%, en appréciation de 2 points comparativement au
T1-2010.
Sur le seul mois de mars, les nuitées s’affaissent de 5% par rapport à la même
période en 2010, suite notamment au repli des touristes non-résidents. Le taux
moyen d’occupation des chambres a connu, quant à lui, une baisse de 3 points à 42%.
Télécoms
Accroissement de 4,36% du parc abonnés à 33,3 millions à fin mars 2011 ...
Selon les dernières statistiques de l’Agence Nationale de Réglementation des
Télécommunications –ANRT-, le parc global de la téléphonie mobile s’est apprécié de
4,36% à 33,3 millions de clients à fin mars 2011 comparativement à fin
décembre 2010 (contre une évolution significative de 23,4% par rapport à fin
mars 2010), établissant le taux de pénétration à 104,78% contre 101,49% à fin 2010 et
85,82% une année auparavant. La structure de ce parc demeure quasiment inchangée
avec 96% en prépayé contre seulement 4% en post payé.
Par opérateur, et en dépit de la perte de près de 3 points comparativement à fin
décembre 2010 et de 7,7 points par rapport à une année auparavant, MAROC
TELECOM maintient son leadership avec un total de 16,655 millions d’abonnés
(-235 000 comparativement à fin 2010 et +1,076 millions par rapport à fin mars 2010),
correspondant à une market share de 49,9%. Sur la seconde marche du podium,
MEDITELECOM affiche une part de marché de 33,3% contre 33,7% à fin décembre 2010
ANALYSE & RECHERCHE 17
18. Mensuel avril 2011
Faits marquants
et 37,6% une année auparavant. A contrario, WANA voit sa part de marché se hisser
durant cette période, passant de 4,8% en mars 2010, à 13,5% à fin 2010 et à 16,8% à
fin mars 2011 (+1,296 millions d’abonnées en séquentiel et +4,309 millions par
rapport à fin mars 2010).
Pour sa part, le parc global de la téléphonie fixe se replie de 2,8% à 3,643 millions de
clients et ce, comparativement à fin décembre 2010, contre une évolution de +5,8%
comparativement à une année auparavant. Par conséquent, le taux de pénétration
s’établit à 11,44% à fin mars 2011 contre 11,90% à fin 2010 et 10,93% une année
auparavant. Par opérateur, WANA CORPORTE accapare une part de marché de 65,5%
contre 34,02% pour MAROC TELECOM et 0,48% pour MEDITELECOM.
En parallèle, le nombre de publiphone recule à fin mars 2011 de 3,6%
comparativement à fin 2010, pour se fixer à 175 090 unités, dont 79,40% détenus par
MAROC TELECOM et 20,6% par MEDITELECOM.
Concernant le segment Internet, le nombre total des abonnés à l’ensemble des
services enregistre une hausse significative de 16,4% à 2 172 903 connexions à fin
mars 2011 contre +59,5% comparativement à une année auparavant. MAROC TELECOM
confirme sa position de leader avec une part de marché de 57,46%, suivi par WANA
CORPORATE avec 26,21% et MEDI TELECOM avec 16,33%. Par type d’accès, l’Internet
3G représente 76,2% du parc global contre 23,72% pour l’ADSL. Signalons que MAROC
TELECOM affiche une hausse de 4,05 points sur ce segment à fin mars 2011
comparativement à fin décembre 2010, établissant sa market share à 44,23%,
au détriment de WANA CORPORATE dont la part de marché s’affaisse de 6,35 points à
34,33% sur la même période. De son côté, MEDITELECOM voit sa part de marché
s’apprécier 2,3 points à 21,44%.
… Et, davantage d’attributions pour le régulateur
Dans le cadre de la nouvelle vision du secteur à horizon 2013, l’ANRT a remis un
avant-projet de loi et trois avants-projets de décrets auprès du Secrétariat Général
du Gouvernement.
Le premier texte concerne la modification et la complétion de la loi n° 24-96 relative
à la poste et aux télécommunications.
Pour leur part, les avants-projets de décrets concernent principalement
l’interconnexion, les conditions générales d’exploitation des réseaux publics de
Télécoms, la procédure à suivre devant l’ANRT en matière de litiges et de pratiques
concurrentielles ainsi que l’élargissement des attributions du régulateur.
Automobiles
Des écoulements de 26 625 unités en progression de 9,52% à fin mars 2011
Au terme des trois premiers mois de l’année 2011, les ventes des véhicules toutes
catégories confondues (Voiture Particulière –VP- et Véhicule Utilitaire Léger –VUL-)
ANALYSE & RECHERCHE 18
19. Mensuel avril 2011
Faits marquants
enregistrent une progression de 9,52% à 26 625 immatriculations comparativement à
la même période en 2010 dont 23 130 unités VP (+9,88%) et 3 495 unités VUL
(+7,24%). Pour le seul mois de mars, les écoulements ressortent à 10 231 unités,
en augmentation de 19,03% comparativement à la même période en 2010.
Par segment, la commercialisation des VP s’élargit de 17,64% à 8 855 voitures, portée
principalement par le bon comportement des ventes de (i) DACIA avec 1 974 unités
(+37,47%), (ii) RENAULT avec 1 659 unités (+20,13%), (iii) FORD avec 509 unités
(+32,21%), (iv) TOYOTA avec 322 unités (+55,56%) et (v) CITROEN avec 526 (+13,12%).
Les ventes VUL se hissent, quant à elle, de 28,84% à 1 376 unités grâce à
l’accroissement des écoulements des marques (i) FORD de 2,5x à 206 unités,
(ii) RENAULT de 3,0x à 157 unités et (iii) PEUGEOT de 3,2x à 149 unités.
Transports
TRAFIC AERIEN : Hausse de 2,7% en mars 2011 à 1 265 379 passagers par rapport
à mars 2010
Selon les dernières statistiques de l’Office National des Aéroports –ONDA-, le trafic
global de passagers s’est apprécié de 2,7% en mars 2011 pour s’établir à
1 265 379 personnes et ce, comparativement à une année auparavant.
L’aéroport de Casablanca Mohamed V arrive à la première place du podium avec
565 247 passagers, suivi par l’aéroport de Marrakech-Ménara avec 303 343 passagers,
en quasi-stagnation comparativement à la même période 2010. De son côté,
l’aéroport Agadir-Al Massira affiche une légère baisse de 0,59% à 138 751 passagers.
En parallèle, le trafic international commercial s’est hissé de 5,81% à
1 127 422 passagers sur la même période contre une contraction de 18,67% du trafic
domestique commercial.
TANGER MED : Hausse de 106% du trafic à 8 millions de tonnes à fin mars 2011
A fin mars 2011 et selon l’Autorité Portuaire de TANGER MED –TMPA-, le port aurait
enregistré un trafic de 8 millions de tonnes, en augmentation de 106% par rapport au
premier trimestre de 2009.
En effet, 602 000 conteneurs auraient transité par les quais du port de
transbordement, en hausse de 48% par rapport à la même période de 2010.
Par région, les lignes desservant l’Afrique de l’Ouest arrivent en tête de peloton avec
une progression de 70%, suivie de celles à destination de l’Amérique avec une
amélioration de 30%.
Pour sa part, l’activité import-export poursuit son orientation favorable avec
15 000 conteneurs transités, en bonification de 31% (vs. une moyenne nationale de
4% seulement), tandis que le trafic TIR transféré sur le port de TANGER MED depuis
mai 2010 ressort à 48 563 unités, en élargissement de 15% par rapport à mars 2010.
ANALYSE & RECHERCHE 19
20. Mensuel avril 2011
Faits marquants
Au volet passagers, près de 266 814 passagers et 101 812 véhicules ont transité par le
port au cours du premier trimestre 2011.
Dans ces conditions, le chiffre d’affaires généré par le port au cours des trois
premiers mois de l’année s’établit à M MAD 234,8, en expansion de 124% par rapport
à la même période de 2010.
BTP & Matériaux de Construction
VENTES DE CIMENTS : Accroissement de 11,46% des ventes à près 3,7 millions de
tonnes à fin mars 2011
Au terme des trois premiers mois de l’année 2011, la consommation du ciment
ressort en expansion de 11,46% par rapport à la même période en 2010, s’établissant
à 3,7 millions de tonnes.
Par région, la plus importante hausse a été relevée à Tadla-Azilal (+66,9% à
156 496 tonnes) qui profite notamment de la construction du tronçon autoroutier
Berrechid-Azilal. Non loin derrière, les ventes de ciments au niveau de la région
Fès-Boulemane s’apprécient de 53,4% à 190 449 tonnes, grâce au lancement de
plusieurs projets de logements sociaux ainsi qu’à la construction de l’autoroute
Fès-Oujda. Enfin, la région du Grand Casablanca marque une amélioration de 13,9% à
573 954 tonnes.
En revanche, Marrakech-Tensift-Al Haouz affiche une évolution négative de -10,8%,
suite essentiellement à la crise immobilière que connaît la ville.
ANALYSE & RECHERCHE 20
21. Mensuel avril 2011
Faits marquants
Nouvelles de Sociétés
Infrastructures
DITEMA MAROC : Lancement des travaux de construction d’un parc
entrepreneurial et résidentiel prévu en juillet dans la région de Settat
Selon la presse économique, la société DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET
TECHNOLOLOGIQUE MAROC –DITEMA- MAROC SA, filiale de DITEMA Espagne, devrait
lancer en juillet 2011 les travaux de construction d’un parc entrepreneurial et
résidentiel baptisé ENTRETRÉS dans la région de Settat.
Ce projet consiste en la réalisation d’une ville industrielle, technologique, logistique
et résidentielle intégrée sur une superficie de 4 000 000 m². Il devrait également
comprendre un centre d’affaires, un palais des congrès, des hôtels, etc.
Cette nouvelle citée serait inspirée du modèle développé à la ville de Grenade par la
Société PARQUE METROPOLITANO INDUSTRIAL Y TECHNOLOGICO DE GRENADA créée
en 2001.
L’actionnariat de DITEMA MAROC est composé de près de 200 sociétés, dont
150 espagnoles et le reste marocaines, qui devraient s’implanter sur le site du projet.
ANALYSE & RECHERCHE 21
22. Mensuel avril 2011
Faits marquants
Opérations sur le Capital
Augmentation de capital
AUTO HALL : Convocation à l’Assemblée Générale Mixte du 31 mai 2011
Au terme de la réunion du Conseil d’Administration du Groupe AUTO HALL, tenue le
25 avril courant, il a été décidé de proposer aux Assemblées Générales Ordinaire et
Extraordinaire convoquées le 31 mai 2011 :
• De se prononcer sur l’attribution, outre d’un dividende de MAD 3,5,
d’un dividende exceptionnel de MAD 2,5 (soit un total de MAD 6) ;
• Et, de décider d’une augmentation du capital (d’après nos estimations d’un
maximum de M MAD 118), en laissant à chaque actionnaire une option de
paiement du dividende exceptionnel soit en numéraire soit en actions ou les
deux à la fois.
Rappelons qu’à fin 2010, la filiale du Groupe AMANA draine un chiffre d’affaires
consolidé de M MAD 2 627,0 pour un résultat net consolidé de M MAD 191,9.
En terme de performances boursières, AUTO HALL affiche des gains annuels en 2010
de +28,19% à MAD 90,50 et une contre performance year-to-date de –12,71% à MAD 79
en date du 29 avril 2011.
Fusions / Acquisitions
CELLULOSE DU MAROC : Prise de contrôle par le Groupe SAUDI PAPER COMPANY
CDG DEVELOPPEMENT, filiale de la CAISSE DE DEPOT ET DE GESTION –CDG-, a signé un
mémorandum d’entente avec le Groupe SAUDI PAPER COMPANY, à travers sa filiale
SAUDI INVESTMENT AND INDUSTRIAL DEVELOPMENT COMPANY. Au terme de cet
accord, le Groupe saoudien devrait prendre le contrôle de CELLULOSE DU MAROC
tandis que CDG DEVELOPPEMENT devrait maintenir une participation minoritaire dans
cette société. Cette opération, qui valorise 100% des fonds propres de CELLULOSE DU
MAROC à un montant variant entre M MAD 505 et M MAD 620, devrait être achevée à
fin juillet 2011.
L’entrée de SAUDI PAPER COMPANY dans le capital de CELULLOSE DU MAROC devrait
permettre à cette dernière d’accélérer son développement dans un contexte de
fortes tensions concurrentielles sur le marché. Pour CDG DEVELOPPEMENT,
cette opération traduit sa volonté de se recentrer sur ses métiers de base, à savoir
(i) l’aménagement et le développement urbain, (ii) la promotion et le développement
immobilier, (iii) les services aux collectivités et (iv) les infrastructures.
Créé en 1989, le Groupe saoudien SAOUDI PAPER est leader dans la fabrication de
mouchoirs en papier au niveau du monde arabe et important producteur de papier
mouchoirs haut de gamme sur les marchés national et international. Parmi les
principales marques du Groupe (i) MANADEEL, (ii) EXCELLENCE, (iii) MOUCHOIR,
ANALYSE & RECHERCHE 22
23. Mensuel avril 2011
Faits marquants
(iv) ZAMAN, (v) CITY, (vi) PURE et (vii) WEEKEND. Le Groupe dispose également de
plusieurs filiales, opérant dans le recyclage et dans la collecte de papiers, implantées
notamment aux Émirats Arabes Unis, au Maroc (AL MADAR PAPER TRADING),
au Bahreïn, en Jordanie et en Algérie. Enfin, le Groupe saoudien détient un fonds
d’investissement baptisé SAUDI INVESTMENT AND INDUSTRIAL DEVELOPMENT
COMPANY dont l’objectif et d’optimiser les opportunités d’investissements du Groupe
dans le Royaume d’Arabie Saoudite et dans le Monde.
INGELIANCE : Renforcement de sa participation dans sa filiale marocaine
Selon la presse économique, INGELIANCE, l’ingénieriste français, vient de renforcer
sa participation dans sa filiale marocaine INTERFACE INGENIERIE MAROC –IIM- pour un
contrôle à 100%. Basée à Mohammedia, IIM a été créée en 2007 pour accompagner
certains clients de la maison mère présents au Maroc à savoir le Groupe SAFRAN
(notamment ses filiales SNECMA, et AIRCELLE), DAHER ainsi que EADS. Active dans
l’ingénierie documentaire destinée principalement aux sociétés opérant dans les
secteurs de l’aéronautique, des équipements industriels, de l’automobile et de
l’industrie ferroviaire, IIM réalise un chiffre d’affaires de M MAD 3 à fin 2009.
Depuis 2005, INGELIANCE, fruit du regroupement d’INTERFACE France et d’autres
cabinets d’ingénierie industrielle, dispose de plusieurs implantations en Europe
notamment dans l’Hexagone, en Roumanie, en Espagne et en Allemagne. A fin 2009,
le Groupe français affiche des revenus de M EUR 35 soit près de M MAD 400.
Programme de rachat
MAROC TELECOM : Reconduction du programme de rachat de ses propres actions
Désirant mieux réguler l’évolution du cours de son titre en Bourse, MAROC TELECOM a
lancé un programme de rachat de ses propres actions dont les caractéristiques sont
les suivantes :
• Nombre maximum d’actions à détenir : 16 000 000 actions, soit 1,82% du
capital ;
• Prix maximum d’achat : MAD 210 par action ou sa contre-valeur en Euro ;
• Prix minimum de vente : MAD 135 par action ou sa contre-valeur en Euro ;
• Somme maximale à engager : La valeur de l’ensemble des actions MAROC
TELECOM détenues par la société, ne pourrait être supérieure au montant
des réserves, autres que la réserve légale, soit M MAD 2 564. Toutefois,
dans le cas où la société procéderait, pendant la durée du présent
programme de rachat, à l’augmentation de ses réserves autres que légales,
elle pourrait accroître la valeur globale de ses actions propres en
conséquence, sans pour autant dépasser MAD 3,4 Md, montant maximum du
programme de rachat ;
ANALYSE & RECHERCHE 23
24. Mensuel avril 2011
Faits marquants
• Durée du programme : Une période maximale de 18 mois, du 13 juin 2011
au 13 décembre 2012 ;
• Mode de financement du programme : par ses ressources propres.
BMCI : Renouvellement de son programme de rachat d’actions
BMCI a obtenu le visa du Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières -CDVM- pour le
renouvellement du programme de rachat de ses propres actions, afin de régulariser le
cours de son titre en Bourse. Les caractéristiques de ce programme sont fixées
comme suit :
• Nombre maximum d’actions à détenir : 663 942 actions, soit 5% du capital ;
• Prix maximum d’achat : MAD 1 250 par action ;
• Prix minimum de vente : MAD 900 par action ;
• Somme maximale à engager : M MAD 829,9 ;
• Durée du programme : 12 mois à compter du 2 mai 2011 ;
• Mode de financement du programme : par la trésorerie disponible.
ANALYSE & RECHERCHE 24
25. Mensuel avril 2011
Faits marquants
Publication des résultats
Sociétés cotées
AFRIQUIA GAZ : Progression du RNPG 2010 de 17,3% à M MAD 333,9
A l’instar des comptes sociaux, les indicateurs consolidés de la société AFRIQUIA GAZ
ressortent en progression en 2010, bénéficiant principalement d’un effet prix
favorable ainsi que de la hausse des écoulements.
Les produits des activités de la société s’établissent ainsi à M MAD 3 245,6,
en appréciation de 24,6% comparativement à une année auparavant.
De son côté et suite principalement à l’alourdissement de 30,6% à M MAD 2 288,3 des
coût des biens et services vendus, le résultat d’exploitation consolidé limite sa
hausse à 17,4% à M MAD 480,5, réduisant néanmoins la marge opérationnelle de près
de 1 point à 14,8%.
Dans une proportion quasi-identique, le RNPG augmente de 17,3% à M MAD 333,9,
établissant la marge nette à 10,3% contre 10,9% à fin décembre 2009.
Rappelons que les comptes sociaux laissent apparaître un chiffre d’affaires de
M MAD 3 447,2 (+23,5%), un résultat d’exploitation de M MAD 429,7 (+13%) et un
résultat net de M MAD 329,3 (+12%).
MAGHREB OXYGENE : Bonification du RNPG 2010 de 2,4% à M MAD 17,0 pour des
revenus consolidés en quasi-stagnation à M MAD 208,9
En 2010 et après intégration des comptes des filiales PROACTIS (25%), TAFRAOUTI
(24%) et SODEGIM (50%), MAGHREB OXYGENE affiche des réalisations consolidées en
quasi-stagnation et ce, au même titre que les comptes sociaux.
Ainsi, le chiffre d’affaires consolidé de la filiale fluide du Groupe AKWA se stabilise
en 2010 à M MAD 208,9 contre M MAD 207,2 une année auparavant.
Dans une proportion quasi-identique, le résultat d’exploitation ressort à M MAD 30,1
(contre M MAD 30 une année auparavant), établissant la marge opérationnelle à
14,4% contre 14,5% à fin décembre 2009.
Néanmoins et suite principalement à la baisse de l’impôt sur les sociétés de 6,3% à
M MAD 6,9, le RNPG de la société s’apprécie légèrement de 2,4% à M MAD 17,0, fixant
la marge nette à 8,2% contre 8,0% à fin 2010.
Rappelons que les comptes sociaux laissent apparaître un chiffre d’affaires de
M MAD 208,2 (en quasi-stagnation), un résultat d’exploitation de M MAD 30,5 (+4,5%)
et un résultat net de M MAD 18 (+3,9%).
ANALYSE & RECHERCHE 25
26. Mensuel avril 2011
Faits marquants
SAMIR : Un RNPG 2010 de M MAD 727,1 contre un déficit de M MAD –145,9 en
2009
La filiale marocaine du Groupe CORRAL affiche, au terme de l’année 2010, un chiffre
d’affaires consolidé de M MAD 37 Md en progression de 37,3% comparativement à une
année auparavant, capitalisant tant sur la hausse des cours du pétrole au niveau
international que sur l’augmentation de 4% des écoulements de la société à 6,8 mil-
lions de tonnes.
Intégrant des autres produits de l’activité de M MAD 2 417,9 (contre M MAD 952,7 une
année auparavant), le résultat d’exploitation s’apprécie de 12,6x à M MAD 1 410,6 en
dépit de l’alourdissement de 36,6% à MAD 37,2 Md des achats et autres charges
externes. Par conséquent, la marge opérationnelle se bonifie de 3,4 points pour se
fixer à 3,8%.
De son côté, le résultat financier creuse son déficit à M MAD -563,7 contre
M MAD -328,2 une année auparavant, suite probablement à l’alourdissement des
charges d’intérêts et à la détérioration du bilan de change.
Compte tenu (i) de l’élargissement de 37,4% à M MAD 93,4 de l’IS, (ii) d’un impôt
différé de M MAD 120,5 et de (iii) l’appréciation de 36,6% de la part dans les résultats
des sociétés mises en équivalence, le RNPG ressort à M MAD 725,1 contre
M MAD -145,9 une année auparavant, portant la marge nette à près de 2%.
Rappelons que les comptes sociaux laissent apparaître un chiffre d’affaires de
MAD 37 Md, un résultat d’exploitation de M MAD 1 451 et une capacité bénéficiaire de
M MAD 836.
ENNAKL AUTOMOBILES : Repli du chiffre d’affaires de 64,7% à M TND 36,9 à fin
mars 2011
Suite aux événements survenus en Tunisie au cours du mois de Janvier 2011 affectant
l’activité économique globale du pays, la société ENNAKL AUTOMOBILES affiche,
au terme des trois premiers mois de l’année en cours, un chiffre d’affaires de
M TND 36,9 (soit M MAD 211,0), en régression de 64,7% comparativement à la même
période une année auparavant. Ce repli est imputable notamment au :
• Ralentissement de la demande sur le marché tunisien qui a enregistré une
baisse de près de 52% en terme de nouvelles immatriculations sur la même
période ;
• Déblocage courant mars de l’avance sur quota d’importation des véhicules
neufs au titre de l’année 2011 ;
• Et, à la non-récurrence des revenus de l’activité véhicules industriels, qui a
été transférée en avril 2010 à la société ENNAKL VEHICULES INDUSTRIELS
–EVI-. Retraité de ces revenus, le chiffre d’affaires d’ENNAKL ressortirait en
repli de 47,5%.
ANALYSE & RECHERCHE 26
27. Mensuel avril 2011
Faits marquants
Dans une proportion plus importante, le résultat opérationnel brut (hors autres
charges externes, impôts et taxes et dotations d’exploitation) se contracte de 76,1%
à M TND 2,2 (soit M MAD 12,4) et ce, en dépit de la diminution des charges salariales
suite au (i) transfert du personnel affecté à l’activité véhicules industriels à la
société EVI, (ii) départ de 3 hauts cadres de la société en fin d’année 2010 et
(iii) à la baisse de la prime sur revenus octroyée aux commerciaux. De ce fait,
la marge brute s’effrite de 2,8 points à 5,9%.
Pour sa part, le résultat financier recule de 61,2% à K TND 375,5 (soit M MAD 2,1).
Dans ce contexte difficile, la société a comptabilisé une provision de M TND 1,7 (soit
M MAD 9,7) relative aux dégâts constatés sur son stock de véhicules neufs notamment
(i) la disparition de 20 véhicules (8 PORSCHE et 12 SEAT) pour une valeur estimée à
M TND 1,5 et (ii) les divers dommages constatés sur d’autres véhicules stationnés au
port pour près de M TND 0,2.
La trésorerie nette s’élève, quant à elle, à M TND 37,1 contre M TND 9,9 au
31/03/2010.
HPS : Hausse de 16,4% à M MAD 188,0 des revenus consolidés à fin 2010
Au terme de l’année 2010, le Groupe HPS affiche un chiffre d’affaires consolidé de
M MAD 188,0, en appréciation de 16,4% comparativement à une année auparavant,
bénéficiant principalement de son dynamisme commercial matérialisé par :
• Le lancement en France du projet avec CEDICAM (centre opérationnel
monétique du Groupe Crédit Agricole, gérant toute la chaîne des flux ainsi
que l’activité de personnalisation des cartes bancaires) d’une taille de
M EUR 5,2 ;
• La consolidation de la présence en Asie à travers le lancement des activités
monétiques de SHINSEI BANK au Japon (pour M USD 1,8) et la signature d’un
contrat important avec CHINA TRUST aux Philippines ;
• Le démarrage avec succès de l’activité monétique d’EMBRATEC sur la
plate-forme POWERCARD ;
• La signature d’un nouveau contrat avec FIRST CARIBBEAN INTERNATIONAL
BANK (née de la fusion en 2002 entre BARCLAYS et CIBC) pour M MAD 1,6 ;
• La conclusion d’un contrat d’envergure avec BMCE BANK au Maroc pour la
gestion de l’ensemble de l’activité monétique sur GAB ;
• L’adjudication d’un premier contrat au Ghana pour équiper son switch
monétique GHIPSS (pour M USD 1,0) ;
• La signature d’un troisième contrat au Nigeria avec GUARANTY TRUST BANK
(pour M USD 1,0) ;
• Et, l’acquisition de 100% du capital de ACP QUALIFE.
ANALYSE & RECHERCHE 27
28. Mensuel avril 2011
Faits marquants
Néanmoins, le résultat d’exploitation consolidé ressort en baisse de 50,7% à
M MAD 19,2 suite principalement à (i) l’alourdissement de 97,2% à M MAD 19,5 des
achats consommés, (ii) l’augmentation de 43% à M MAD 108,5 des charges de
personnel et (iii) la hausse de 19,4% à M MAD 53,6 des charges externes. La marge
opérationnelle s’effrite, par conséquence, de 13,9 points pour se fixer à 10,2%.
Intégrant un résultat financier de M MAD -2,5 (vs. M MAD -5,8 une année auparavant),
un résultat non courant de M MAD 10,6 (dopé par la plus-value de cession réalisée sur
l’ancien siège) et de dotations aux amortissements des écarts d’acquisition de
M MAD 2,3, le RNPG s’apprécie de 19,5% pour s’établir à M MAD 22,9, renforçant de
près de 0,3 point la marge nette à 12,2%.
Signalons, par ailleurs, que le rapport des commissaires aux comptes –CAC- fait
ressortir deux principales réserves :
• La société a enregistré en produits de l’exercice 2010 un montant de
M MAD 25 correspondant à une vente de licence. Le contrat, en cours de
négociation finale, n’étant toujours pas signé entre les deux parties, les CAC
estiment que le produit de la vente ne doit pas figurer dans les comptes en
2010 ;
• HPS dispose de divers actifs (créances clients, factures à établir et stocks de
travaux en cours) anciens et jugés risqués, totalisant un montant de
M MAD 23 à fin 2010. Toutefois, le Management de la société n’estime pas
nécessaire de provisionner ces actifs.
Rappelons que les comptes sociaux laissent apparaître un chiffre d’affaires de
M MAD 164,1, un résultat d’exploitation de M MAD 15,1 et une capacité bénéficiaire
de M MAD 20,6.
SNEP : Un chiffre d’affaires consolidé en appréciation de 7,1% à M MAD 848,3 à
fin 2010, pour un RNPG de M MAD 57,7
Bénéficiant principalement de l’augmentation des prix de vente du PVC au niveau
international (+10%), la filiale du Groupe CHAABI affiche des revenus consolidés de
M MAD 848,3, en appréciation de 7,12% comparativement à une année auparavant.
Néanmoins et suite à l’alourdissement de 12,0% à M MAD 617,1 des achats consommés
dans le sillage du renchérissement de l’éthylène durant le 4ème trimestre,
non répercuté sur les prix de vente du PVC, le résultat d’exploitation consolidé
s’affaisse de 9,5% à M MAD 82,7. Par conséquent, la marge opérationnelle se replie
de 1,8 points pour se fixer à 11,5%.
Compte tenu d’un résultat financier de M MAD -10,9 (vs. M MAD -6,1 une année
auparavant), le RNPG ressort à M MAD 54,7, en dépréciation de 7,2%
comparativement à fin 2010, réduisant la marge nette de 1 point pour s’établir à
6,4%.
ANALYSE & RECHERCHE 28