Cette présentation traite du financement public des entreprises de commerce de détail, aussi bien que des défis pour les détaillants québécois, de l'impératif de croissance et d'entrepreneurship, des avantages et incvonvénients des sociétés publiques.
6. Quelques défis majeurs pour les
détaillants québécois: La démographie
Une croissance lente de la population... qui se traduit par une faible croissance
des ventes au détail
Évolution de la population Ventes au détail
Canada Québec Canada Québec
(millions) (milliars$)
40 500
34,5 450 437,6
35
400
30 27,3
350
25
300 288,5
20
250
15
200
9,2
10 6,9 150 104,3
5 8,0 100 67,2 98,4
0 50
1991 2011 1999 2009
Si la population du Québec avait crû au rythme de l’Ontario, il Si les ventes au détail au Québec avaient crû au même rythme
y aurait 1,2 millions de personnes de plus au Québec que dans le reste du Canada, les ventes au Québec auraient
été supérieures de 5,9 milliards $ en 2009
*Source: Statistiques Canada
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8. Quelques défis majeurs pour les
détaillants québécois: La productivité
La productivité des entreprises canadiennes
s’érode rapidement en comparaison de celle des
entreprises américaines Le secteur du commerce de détail ne
fait pas mieux*
US=100
100 % des USA
95
• Productivité du travail (2007) 75,6
90
85 • Investissement en machines et
équipements (2000‐2007) 70,4
80
75 • Investissement en technologie de
72.1%
l’information et communications
70 (2000 – 2007) 45,6
1981 1984 1987 1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008 2009
Les investissements des entreprises québécoises sont inférieurs à ceux dans le reste du Canada.
Ainsi, en 2010 seulement, ce déficit d’investissements s’élevait à 7,8 milliards $
*Source: State of the Nation 2010, Report by the Science, Technology and Innovation Council
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9. Quelques défis majeurs pour les
détaillants québécois: La productivité
• L’examen de la dynamique de la croissance de la productivité dans le secteur
du commerce de détail révèle:
– Le taux élevé de roulement des entreprises
• Environ 60% des entreprises présentes en 1984 avaient fermé leurs portes en 1998;
• En 1998, environ 70% des entreprises étaient entrées dans le secteur au cours des 15 années
précédentes. Elles représentaient 42% des ventes totales.
– Une diminution du nombre d’établissements
1999 2009
Canada 184,6 157,4
Québec 48,2 37,5
– La diminution du nombre d’établissements au Québec compte pour 40% du
total Canadien
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12. L’impératif de croissance et d’entrepreneurship
Les moteurs de la croissance : 4 % à 7 %
des entreprises – moyennes, grandes et petites – qui
connaissent du succès dans tous les
secteurs de l’économie
Génèrent entre 60 % et 80 % de
la croissance nette de l’emploi
Croissance économique
12
13. L’impératif de croissance et d’entrepreneurship
Productivité et taille des entreprises
500 employés et + 100 à 500 employés
30 % plus performant
20 % plus performant
que celles de moins
que celles de moins
de 100 employés
de 100 employés
Internalisation du savoir-faire, meilleures pratiques,
adaptation continue et... meilleure capitalisation
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14. Capital de risque vs Marché public des capitaux
Sources de financement en 2010
Capital de risque/ Sociétés inscrites au TSX Croissance
sociétés fermées
(M$) (%) (Nb de sociétés) (%)
Alberta 67 5,9 341 16
Colombie‐Britannique 216 18,9 1059 49
Ontario 424 37,2 391 18
Québec 391 34,2 161 7
Reste du Canada 44 3,8 60 2
Financement total 1 142M$ 9 831,7M$
14
15. Capital de risque vs Marché public des capitaux
• Le Canada se distingue des autres économies en ce que le financement des petites
sociétés, particulièrement celui des sociétés en croissance rapide, se fait
principalement par l’intermédiaire des marchés publics des capitaux
États‐Unis Canada
Nombre d’émetteurs inscrits en bourse (2012)* 4 161 3 848
• Malgré l’apport important des institutions québécoises, le fait demeure que les
entreprises québécoises sont sous‐capitalisées par rapport aux entreprises du même
secteur ailleurs au Canada
Sociétés fermées Sociétés ouvertes
(M$) (%) (M$) (%)
Financement total (2010) 1 142 9 832
Québec (actuel) 434 37,2 688,2 7
Québec (théorique) 263 23,0 2 261,4 23
Surplus (déficit) de financement 161 (1 573,2)
*Source: Fédération Internationale des bourses de valeurs. Émetteurs domestiques seulement.
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16. Importance relative des AVANTAGES
d’être une société publique
Selon les dirigeants de sociétés publiques et privées
Créer une monnaie d’échange pour 83 %
les acquisitions. 59%
Lever l’équité requise pour financer 77 %
la croissance ou une acquisition. 91 %
Renforcer la notoriété et l’image de la société 50 %
auprès des clients, fournisseurs, employés et
33 %
gouvernements.
Faciliter la mise en place de programmes 45 %
incitatifs pour les employés. 38 %
Permettre aux fondateurs/dirigeants de 38 %
monétiser leur investissement dans la société. 48 %
Réduire l’endettement de la société. 37 %
56 %
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17. Importance relative des INCONVÉNIENTS
d’être une société publique
Selon les dirigeants de sociétés publiques et privées
La nécessité de maintenir
56 %
des communications suivies avec les
investisseurs et les analystes financiers 71%
Le fardeau des exigences réglementaires 45 %
59 %
Les exigences de divulgation 43 %
63 %
Le coût d’un premier appel public à l’épargne 42 %
50 %
Fragilisation/perte du contrôle 38 %
de la compagnie 38 %
En conclusion, la grande majorité des dirigeants de sociétés publiques
“n’hésiterait pas à aller public” si c’était à recommencer
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18. Motifs des dirigeants de sociétés ouvertes
émergentes américaines
Pourquoi ont-elles fait un appel public à l’épargne
Renforcer leur bilan 89 %
Avoir accès à du capital de 83 %
croissance
Renforcer la notoriété et l’image de
la société auprès des clients et 63 %
fournisseurs 83% des dirigeants de sociétés
Créer une monnaie d’échange pour
émergentes qui sont ‘’aller public’’
60 %
les acquisitions affirment:
« Le fait de devenir une société
ouverte a été un événement
marquant positif dans l’histoire
de ma société. »
*Source: IPO Task Force, « Rebuilding the IPO On‐Ramp« , Report to the U.S. Department of the Treasury, October 20, 2011
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19. La présente présentation contient des
exemples de questions auxquelles risquent
de faire face certaines entreprises à l’égard
du sujet visé. Si vous êtes confronté à une
situation similaire à celles présentées ici,
veuillez demander l’aide d’un professionnel,
car chaque situation est unique.
20. Merci!
Pierre Lortie
pierre.lortie@fmc-law.com
+1 514 878 8863