10. Narratologie
A) la discipline qui B) L’analyse du
étudie les discours narratif
techniques et les
structures du récit
11. Narratologie
A) la discipline qui B) L’analyse du
étudie les discours narratif
techniques et les
structures du récit
12. Narratologie
A) la discipline qui B) L’analyse du
étudie les discours narratif
techniques et les
structures du récit
13. Récit 1
nd
une qua ver,
ne fois e, i
I l était u on llag it arr oilà
vi ya
ille qu' Au sv
petite f r on l a vo t: Tien n
t Chape on isai ro
appelai d ape
on tit Ch
Rouge, nné ce e
lui ava
it do le P ge. ron
on a ma n u ape e
ce sa m Ro etit Ch t un
om par rès i ui
n
it fait un
t Le p ge ava an q re
lui ava e. Et, à Rou d-ma à l'au
m t
n et roug
joli bon ets n e
gra it seul orêt.
e, l es bonn
l'époqu s
a
viv de la
f
ient de t
s'appela bou
ns .
chapero s âgée,
ame trè
vielle d
Dans un premier sens, récit désigne l’énoncé narratif, le discours oral ou écrit qui assume la
relation d’un événement ou d’une série d’événements.
14. Récit 1 Récit
nd
une qua ver,
ne fois e, i
I l était u on llag it arr oilà
vi ya
ille qu' Au sv
petite f r on l a vo t: Tien n
t Chape on isai ro
appelai d ape
on tit Ch
Rouge, nné ce e
lui ava
it do le P ge. ron
on a ma n u ape e
ce sa m Ro etit Ch t un
om par rès i ui
n
it fait un
t Le p ge ava an q re
lui ava e. Et, à Rou d-ma à l'au
m t
n et roug
joli bon ets n e
gra it seul orêt.
e, l es bonn
l'époqu s
a
viv de la
f
ient de t
s'appela bou
ns .
chapero s âgée,
ame trè
vielle d
Dans un premier sens, récit désigne l’énoncé narratif, le discours oral ou écrit qui assume la
relation d’un événement ou d’une série d’événements.
15. Récit 2
Dans un second sens, récit désigne la succession d’événements, réels ou fictifs, qui font l’objet de ce
discours, et leurs diverses relations d’enchaînement, d’opposition, de répétition.
16. Récit 2
Dans un second sens, récit désigne la succession d’événements, réels ou fictifs, qui font l’objet de ce
discours, et leurs diverses relations d’enchaînement, d’opposition, de répétition.
17. Récit 2
Dans un second sens, récit désigne la succession d’événements, réels ou fictifs, qui font l’objet de ce
discours, et leurs diverses relations d’enchaînement, d’opposition, de répétition.
18. Récit 2
Dans un second sens, récit désigne la succession d’événements, réels ou fictifs, qui font l’objet de ce
discours, et leurs diverses relations d’enchaînement, d’opposition, de répétition.
19. Récit 2
Dans un second sens, récit désigne la succession d’événements, réels ou fictifs, qui font l’objet de ce
discours, et leurs diverses relations d’enchaînement, d’opposition, de répétition.
20. Récit 2
Dans un second sens, récit désigne la succession d’événements, réels ou fictifs, qui font l’objet de ce
discours, et leurs diverses relations d’enchaînement, d’opposition, de répétition.
21. Récit 2
Dans un second sens, récit désigne la succession d’événements, réels ou fictifs, qui font l’objet de ce
discours, et leurs diverses relations d’enchaînement, d’opposition, de répétition.
22. Récit 2
Dans un second sens, récit désigne la succession d’événements, réels ou fictifs, qui font l’objet de ce
discours, et leurs diverses relations d’enchaînement, d’opposition, de répétition.
23. Récit 2
Dans un second sens, récit désigne la succession d’événements, réels ou fictifs, qui font l’objet de ce
discours, et leurs diverses relations d’enchaînement, d’opposition, de répétition.
24. Récit 2
Dans un second sens, récit désigne la succession d’événements, réels ou fictifs, qui font l’objet de ce
discours, et leurs diverses relations d’enchaînement, d’opposition, de répétition.
25. Récit 2 Histoire ou diégèse
Dans un second sens, récit désigne la succession d’événements, réels ou fictifs, qui font l’objet de ce
discours, et leurs diverses relations d’enchaînement, d’opposition, de répétition.
26. Récit 3
Dans un premier sens, récit désigne l’énoncé narratif, le discours oral ou écrit qui assume la
relation d’un événement ou d’une série d’événements.
27. Récit 3
Il était une fois une
petite fille qu'on appelait
Chaperon Rouge,
on lui avait donné ce nom parce
sa maman lui avait fait un très joli bonnet
rouge. Et, à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons.
.............................. .......................... ............... ..........
Dans un premier sens, récit désigne l’énoncé narratif, le discours oral ou écrit qui assume la
relation d’un événement ou d’une série d’événements.
28. Récit 3 Narration
Il était une fois une
petite fille qu'on appelait
Chaperon Rouge,
on lui avait donné ce nom parce
sa maman lui avait fait un très joli bonnet
rouge. Et, à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons.
.............................. .......................... ............... ..........
Dans un premier sens, récit désigne l’énoncé narratif, le discours oral ou écrit qui assume la
relation d’un événement ou d’une série d’événements.
29. Histoire et narration n’existe pour nous que par
le truchement du récit. Mais réciproquement le
récit, le discours narratif ne peut être tel qu’il
raconte une histoire, faute de quoi il ne serait pas
narratif. L’analyse du discours narratif sera
donc essentiellement l’étude des relations entre
récit et histoire, entre récit et narration, entre
histoire et narration.
Gérard Genette
30. truchement [tYyGmS] n. m.
◊ Cour. Par le truchement de
qqch., qqn, par l'intermédiaire de.
31. Narration: Narrateur,
focalisation, point de
vue, son rapport à
l’histoire ou diégèse
Récit : l’ordre et durée
du discours,
Histoire ou diégèse : les
personnages, les
espaces
32. Narrateur
On m’appelait Chaperon
Rouge,
on m’avait donné ce nom parce
ma maman m’avait fait un très joli bonnet
rouge. Et, à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons.
.............................. .......................... ............... ..........
Narrateur extradiégétique
Narrateur intradiégétique
33. Narrateur
Il était une fois une
On m’appelait Chaperon petite fille qu'on appelait
Rouge, Chaperon Rouge,
on m’avait donné ce nom parce on lui avait donné ce nom parce
ma maman m’avait fait un très joli bonnet sa maman lui avait fait un très joli bonnet
rouge. Et, à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons.
rouge. Et, à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons.
.............................. .......................... ............... ..........
.............................. .......................... ............... ..........
Narrateur extradiégétique
Narrateur intradiégétique
34. Narrateur et diégèse
Il était une fois une
On m’appelait Chaperon petite fille qu'on appelait
Rouge, Chaperon Rouge,
on m’avait donné ce nom parce on lui avait donné ce nom parce
ma maman m’avait fait un très joli bonnet sa maman lui avait fait un très joli bonnet
rouge. Et, à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons.
rouge. Et, à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons.
.............................. .......................... ............... ..........
.............................. .......................... ............... ..........
Narrateur extradiégétique
Narrateur intradiégétique
35. Narrateur
Je vais vous parler
d’une petite fille qu’on
l’appelait Chaperon Rouge,
on lui avait donné ce nom parce
sa maman lui avait fait un très joli bonnet
rouge. Et, à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons.
.............................. .......................... ............... ..........
Narrateur extradiégétique
Narrateur intradiégétique
36. Narrateur
Je vais vous parler Il était une fois une
petite fille qu'on appelait
d’une petite fille qu’on Chaperon Rouge,
l’appelait Chaperon Rouge, on lui avait donné ce nom parce
on lui avait donné ce nom parce sa maman lui avait fait un très joli bonnet
sa maman lui avait fait un très joli bonnet rouge. Et, à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons.
.............................. .......................... ............... ..........
rouge. Et, à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons.
.............................. .......................... ............... ..........
Narrateur extradiégétique
Narrateur intradiégétique
37. Narrateur et diégèse
Je vais vous parler Il était une fois une
petite fille qu'on appelait
d’une petite fille qu’on Chaperon Rouge,
l’appelait Chaperon Rouge, on lui avait donné ce nom parce
on lui avait donné ce nom parce sa maman lui avait fait un très joli bonnet
sa maman lui avait fait un très joli bonnet rouge. Et, à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons.
.............................. .......................... ............... ..........
rouge. Et, à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons.
.............................. .......................... ............... ..........
Narrateur extradiégétique
Narrateur intradiégétique
38. Narrateur
Je vais vous parler
Je vais vous parler d’une petite fille qu’on
l’appelait Chaperon Rouge,
d’une petite fille qu’on on lui avait donné ce nom parce
l’appelait Chaperon Rouge, sa maman lui avait fait un très joli bonnet
rouge. Et, à l'époque,
on lui avait donné ce nom parce les bonnets s'appelaient des chaperons.
.............................. .......................... ............... ..........
sa maman lui avait fait un très joli bonnet
rouge. Et, à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons.
.............................. .......................... ............... ..........
Narrateur hétérodiégétique
Narrateur homodiégétique
39. Narrateur et diégèse
Je vais vous parler
Je vais vous parler d’une petite fille qu’on
l’appelait Chaperon Rouge,
d’une petite fille qu’on on lui avait donné ce nom parce
l’appelait Chaperon Rouge, sa maman lui avait fait un très joli bonnet
rouge. Et, à l'époque,
on lui avait donné ce nom parce les bonnets s'appelaient des chaperons.
.............................. .......................... ............... ..........
sa maman lui avait fait un très joli bonnet
rouge. Et, à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons.
.............................. .......................... ............... ..........
Narrateur hétérodiégétique
Narrateur homodiégétique
40. Narrateur
- Le narrateur des romans sur Harry Potter
- Le narrateur dans Du côté de chez Swann
- Anne Frank dans Le journal d’Anne Frank
- Shérézade dans les Mille et une nuits
- Le narrateur dans l’Odyssée
41. Narrateur et diégèse
- Le narrateur des romans sur Harry Potter
- Le narrateur dans Du côté de chez Swann
- Anne Frank dans Le journal d’Anne Frank
- Shérézade dans les Mille et une nuits
- Le narrateur dans l’Odyssée
42. Narrateur
- Le narrateur des romans sur Harry Potter
Extradiégétique
- Le narrateur dans Du côté de chez Swann
Intradiégétique
- Anne Frank dans Le journal d’Anne Frank
Intradiégétique
- Shérézade dans les Mille et une nuits
Intradiégétique
- Le narrateur dans l’Odyssée
Extradiégétique
43. Narrateur et diégèse
- Le narrateur des romans sur Harry Potter
Extradiégétique
- Le narrateur dans Du côté de chez Swann
Intradiégétique
- Anne Frank dans Le journal d’Anne Frank
Intradiégétique
- Shérézade dans les Mille et une nuits
Intradiégétique
- Le narrateur dans l’Odyssée
Extradiégétique
44. Narrateur
- Le narrateur des romans sur Harry Potter
Extradiégétique
- Le narrateur dans Du côté de chez Swann
Intradiégétique, homodiégétique
- Anne Frank dans Le journal d’Anne Frank
Intradiégétique, homodiégetique
- Shérézade dans les Mille et une nuits
Extradiégétique, hétérodiégétique
- Homère dans l’Odyssée
Extradiégétique
45. Narrateur et diégèse
- Le narrateur des romans sur Harry Potter
Extradiégétique
- Le narrateur dans Du côté de chez Swann
Intradiégétique, homodiégétique
- Anne Frank dans Le journal d’Anne Frank
Intradiégétique, homodiégetique
- Shérézade dans les Mille et une nuits
Extradiégétique, hétérodiégétique
- Homère dans l’Odyssée
Extradiégétique
46. Narrateur
La focalisation zéro
C’est lorsque le narrateur connaît tout de l’histoire racontée. On parle aussi de « narrateur omniscient ».
Il est comme un Dieu, il sait tout, et il en sait plus que les personnages eux-mêmes.
47. Narrateur et focalisation
La focalisation zéro
C’est lorsque le narrateur connaît tout de l’histoire racontée. On parle aussi de « narrateur omniscient ».
Il est comme un Dieu, il sait tout, et il en sait plus que les personnages eux-mêmes.
48. Narrateur
Exemple focalisation zéro
Une Vie, de Guy de Maupassant
« Le baron Simon-Jacques Le Perthuis des Vauds était un gentilhomme de l'autre siècle, maniaque et bon.
Disciple enthousiaste de J.-J. Rousseau, il avait des tendresses d'amant pour la nature, les champs, les bois, les
bêtes. […]
Sa grande force et sa grande faiblesse, c'était la bonté, une bonté qui n'avait pas assez de bras pour caresser,
pour donner, pour étreindre, une bonté de créateur, éparse, sans résistance, comme l'engourdissement d'un nerf
de la volonté, une lacune dans l'énergie, presque un vice.
Homme de théorie, il méditait tout un plan d'éducation pour sa fille, voulant la faire heureuse, bonne, droite et
tendre.
[…]
Elle [Jeanne] sortait maintenant du couvent, radieuse, pleine de sèves et d’appétits de bonheur, prête à toutes
les joies, à tous les hasards charmants que dans le désœuvrement des jours, la longueur des nuits, la solitude
des espérances, son esprit avait déjà parcourus».
49. Narrateur et focalisation
Exemple focalisation zéro
Une Vie, de Guy de Maupassant
« Le baron Simon-Jacques Le Perthuis des Vauds était un gentilhomme de l'autre siècle, maniaque et bon.
Disciple enthousiaste de J.-J. Rousseau, il avait des tendresses d'amant pour la nature, les champs, les bois, les
bêtes. […]
Sa grande force et sa grande faiblesse, c'était la bonté, une bonté qui n'avait pas assez de bras pour caresser,
pour donner, pour étreindre, une bonté de créateur, éparse, sans résistance, comme l'engourdissement d'un nerf
de la volonté, une lacune dans l'énergie, presque un vice.
Homme de théorie, il méditait tout un plan d'éducation pour sa fille, voulant la faire heureuse, bonne, droite et
tendre.
[…]
Elle [Jeanne] sortait maintenant du couvent, radieuse, pleine de sèves et d’appétits de bonheur, prête à toutes
les joies, à tous les hasards charmants que dans le désœuvrement des jours, la longueur des nuits, la solitude
des espérances, son esprit avait déjà parcourus».
50. Narrateur
Exemple focalisation zéro
Une Vie, de Guy de Maupassant
« Le baron Simon-Jacques Le Perthuis des Vauds était un gentilhomme de l'autre siècle, maniaque et bon.
Disciple enthousiaste de J.-J. Rousseau, il avait des tendresses d'amant pour la nature, les champs, les bois, les
bêtes. […]
Sa grande force et sa grande faiblesse, c'était la bonté, une bonté qui n'avait pas assez de bras pour caresser,
pour donner, pour étreindre, une bonté de créateur, éparse, sans résistance, comme l'engourdissement d'un nerf
de la volonté, une lacune dans l'énergie, presque un vice.
Homme de théorie, il méditait tout un plan d'éducation pour sa fille, voulant la faire heureuse, bonne, droite et
tendre.
[…]
Elle [Jeanne] sortait maintenant du couvent, radieuse, pleine de sèves et d’appétits de bonheur, prête à toutes
les joies, à tous les hasards charmants que dans le désœuvrement des jours, la longueur des nuits, la solitude
des espérances, son esprit avait déjà parcourus».
51. Narrateur et focalisation
Exemple focalisation zéro
Une Vie, de Guy de Maupassant
« Le baron Simon-Jacques Le Perthuis des Vauds était un gentilhomme de l'autre siècle, maniaque et bon.
Disciple enthousiaste de J.-J. Rousseau, il avait des tendresses d'amant pour la nature, les champs, les bois, les
bêtes. […]
Sa grande force et sa grande faiblesse, c'était la bonté, une bonté qui n'avait pas assez de bras pour caresser,
pour donner, pour étreindre, une bonté de créateur, éparse, sans résistance, comme l'engourdissement d'un nerf
de la volonté, une lacune dans l'énergie, presque un vice.
Homme de théorie, il méditait tout un plan d'éducation pour sa fille, voulant la faire heureuse, bonne, droite et
tendre.
[…]
Elle [Jeanne] sortait maintenant du couvent, radieuse, pleine de sèves et d’appétits de bonheur, prête à toutes
les joies, à tous les hasards charmants que dans le désœuvrement des jours, la longueur des nuits, la solitude
des espérances, son esprit avait déjà parcourus».
52. Narrateur
La focalisation externe
C’est lorsque le narrateur ne rapporte que les apparences extérieures de l’histoire. Le narrateur
tient ainsi le lecteur en attente. Il est un simple observateur étranger à l'action, en sait moins que les
personnages eux-mêmes et se fonde uniquement sur leur comportement.
53. Narrateur et focalisation
La focalisation externe
C’est lorsque le narrateur ne rapporte que les apparences extérieures de l’histoire. Le narrateur
tient ainsi le lecteur en attente. Il est un simple observateur étranger à l'action, en sait moins que les
personnages eux-mêmes et se fonde uniquement sur leur comportement.
54. Narrateur
Exemple focalisation externe
«Et la lourde machine se mit en route. Elle descendit la rue Grand-Pont, traversa la place des Arts, le quai
Napoléon, le pont Neuf et s'arrêta court devant la statue de Pierre Corneille.
- Continuez! fit une voix qui sortait de l'intérieur. La voiture repartit, et, se laissant, dès le carrefour La Fayette,
emporter par la descente, elle entra au grand galop dans la gare du chemin de fer"
Flaubert, Madame Bovary
55. Narrateur et focalisation
Exemple focalisation externe
«Et la lourde machine se mit en route. Elle descendit la rue Grand-Pont, traversa la place des Arts, le quai
Napoléon, le pont Neuf et s'arrêta court devant la statue de Pierre Corneille.
- Continuez! fit une voix qui sortait de l'intérieur. La voiture repartit, et, se laissant, dès le carrefour La Fayette,
emporter par la descente, elle entra au grand galop dans la gare du chemin de fer"
Flaubert, Madame Bovary
56. Narrateur et focalisation
Exemple focalisation externe
«Et la lourde machine se mit en route. Elle descendit la rue Grand-Pont, traversa la place des Arts, le quai
Napoléon, le pont Neuf et s'arrêta court devant la statue de Pierre Corneille.
- Continuez! fit une voix qui sortait de l'intérieur. La voiture repartit, et, se laissant, dès le carrefour La Fayette,
emporter par la descente, elle entra au grand galop dans la gare du chemin de fer"
Flaubert, Madame Bovary
Le narrateur n’est pas présent
57. Narrateur et focalisation
Exemple focalisation externe
«Et la lourde machine se mit en route. Elle descendit la rue Grand-Pont, traversa la place des Arts, le quai
Napoléon, le pont Neuf et s'arrêta court devant la statue de Pierre Corneille.
- Continuez! fit une voix qui sortait de l'intérieur. La voiture repartit, et, se laissant, dès le carrefour La Fayette,
emporter par la descente, elle entra au grand galop dans la gare du chemin de fer"
Flaubert, Madame Bovary
Le narrateur n’est pas présent
Ton neutre
58. Narrateur et focalisation
Exemple focalisation externe
«Et la lourde machine se mit en route. Elle descendit la rue Grand-Pont, traversa la place des Arts, le quai
Napoléon, le pont Neuf et s'arrêta court devant la statue de Pierre Corneille.
- Continuez! fit une voix qui sortait de l'intérieur. La voiture repartit, et, se laissant, dès le carrefour La Fayette,
emporter par la descente, elle entra au grand galop dans la gare du chemin de fer"
Flaubert, Madame Bovary
Le narrateur n’est pas présent
Ton neutre
Description des actions sans commentaire
59. Narrateur et focalisation
Exemple focalisation externe
«Et la lourde machine se mit en route. Elle descendit la rue Grand-Pont, traversa la place des Arts, le quai
Napoléon, le pont Neuf et s'arrêta court devant la statue de Pierre Corneille.
- Continuez! fit une voix qui sortait de l'intérieur. La voiture repartit, et, se laissant, dès le carrefour La Fayette,
emporter par la descente, elle entra au grand galop dans la gare du chemin de fer"
Flaubert, Madame Bovary
Le narrateur n’est pas présent
Ton neutre
Description des actions sans commentaire
Paroles en style direct
61. Narrateur et focalisation
La focalisation interne
C’est lorsque le narrateur raconte tout ce qu’il voit, tout ce qu’il sait et tout ce que pense un
personnage.
62. Narrateur
Exemple focalisation interne
«Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se
fermaient si vite que je n'avais pas le temps de me dire : « Je m'endors. » Et, une demi-heure après,
la pensée qu'il était temps de chercher le sommeil m'éveillait»
Marcel Proust, Du côté de chez Swann
63. Narrateur et focalisation
Exemple focalisation interne
«Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se
fermaient si vite que je n'avais pas le temps de me dire : « Je m'endors. » Et, une demi-heure après,
la pensée qu'il était temps de chercher le sommeil m'éveillait»
Marcel Proust, Du côté de chez Swann
64. Narrateur
Exemple focalisation interne
«Le plus clair, dans tout cela, c'est évidemment que tu n'es pas couché, ni sur le côté droit, ni sur le
côté gauche, les jambes légèrement repliées, les bras enserrant l'oreiller, mais que tu es suspendu la
tête en bas, comme une chauve-souris qui hiberne ou plutôt comme une poire trop mûre sur un poirier :
c'est dire qu'à tout instant tu peux tomber, ce qui d'ailleurs ne te semble pas autrement gênant, ta tête
étant parfaitement protégée par l'oreiller, mais, pourtant, il est de ton devoir d'échapper à ce péril, fût-
il minime. Mais si tu passes en revue les moyens que tu connais, tu ne tardes pas à te rendre compte
que la situation est plus grave que tu ne l'avais d'abord estimée, ne serait-ce que parce que la perte de
l'horizontalité est rarement propice au sommeil.»
Georges Perec, Un Homme qui dort. (1967)
65. Narrateur et focalisation
Exemple focalisation interne
«Le plus clair, dans tout cela, c'est évidemment que tu n'es pas couché, ni sur le côté droit, ni sur le
côté gauche, les jambes légèrement repliées, les bras enserrant l'oreiller, mais que tu es suspendu la
tête en bas, comme une chauve-souris qui hiberne ou plutôt comme une poire trop mûre sur un poirier :
c'est dire qu'à tout instant tu peux tomber, ce qui d'ailleurs ne te semble pas autrement gênant, ta tête
étant parfaitement protégée par l'oreiller, mais, pourtant, il est de ton devoir d'échapper à ce péril, fût-
il minime. Mais si tu passes en revue les moyens que tu connais, tu ne tardes pas à te rendre compte
que la situation est plus grave que tu ne l'avais d'abord estimée, ne serait-ce que parce que la perte de
l'horizontalité est rarement propice au sommeil.»
Georges Perec, Un Homme qui dort. (1967)