Cette semaine au menu de la veille :
L’actu mise à nu :
Le search marketing est trusté
Le printemps de Pinterest
Quel appétit !
Point de vue : La sharing economy
Innovations et tendances :
Aide-toi et le ciel TEDera
Hemingway vous aide à écrire plus simplement
Mille bornes et 60 balais
La veille de Red Guy du 26.03.14 - Sharing Economy
1. La veille de
Red Guy
du 26-03-2014
Vieille pub
(10.000 km)
Une vision
intégrée de la
com…
2. Au menu cette semaine
• L’actu mise à nu :
– Le search marketing est trusté
– Le printemps de Pinterest
– Quel appétit !
• Point de vue : La sharing economy
• Innovations et tendances :
– Aide-toi et le ciel TEDera
– Hemingway vous aide à écrire plus simplement
– Mille bornes et 60 balais
4. Le search marketing est trusté
• Une étude menée par Kantar Media en
France, aux US et en Angleterre montre
que le marché des liens sponsorisés (le
search marketing) est trusté par un petit
nombre d’annonceurs.
• Sur la dizaine de secteurs couverte par
l’étude, 1% des annonceurs ont généré
en moyenne 80% des clics payants.
• Un bilan de l’agence Kenshoo montre
qu’au niveau mondial, le taux de clic des
liens sponsorisés est de 1,26% en Asie,
1,17% en Amérique et 1,11% en EMEA
(Europe Moyen-Orient Afrique).Cliquez sur l’image pour lire l’article
5. Le printemps de Pinterest
• Après une phase test, Pinterest vient
d’annoncer qu’il allait généraliser la
présence de publicités sur son réseau.
• Opposé à l’origine à la présence de pub
dans ses pages, le réseau social des
passionnés a rendu les armes face à la
logique économique.
• Mais, juré-craché, les publicités admises
seront forcément belles et pas flashy ni
intrusives, à l’image de celles testées
avec des grandes marques pendant la
phase test. Ah oui ? (cf image ci-contre).
À suivre…Cliquez sur l’image pour lire l’article
6. Quel appétit !
• Un nouveau palmarès vient couronner,
en principe, les "marques préférées des
consommateurs".
• Les marques lauréates qui « sortent du
lot » comprennent, la brioche tressée
Carrefour, le rôti de porc Fleury Michon,
les Pringles Texas BBQ, le poulet à la
provençale Ducros ou encore les
cacahuète grillées Menguy’s, entre
autres produits d’exception…
• Ce palmarès hyper-sélectif comprend…
plus de 160 lauréats !
7. L’œil de Red Guy sur "les marques
préférées des consommateurs"
• Ce palmarès, restreint à la grande conso, est fondé sur
des données recueillies par une entité de conseil pour
la grande distribution. C’est sans doute ce qui explique
que la liste des gagnants soit « hyper » large…
• A la lecture de cette litanie de gagnants, il est difficile
de ne pas s’interroger sur les critères permettant à ces
produits très banals d’être distingués. Si on retient la
définition de la préférence par de respectables sociétés
comme Millward Brown ou Kantar, celle-ci devrait se
traduire par une part de porte-monnaie de 50% en
moyenne en faveur de la marque préférée. Il va y avoir
des surprises dans les parts de marché !…
• Sauf que ce classement est peu sérieux, voire risible,
dans sa méthodologie comme dans ses intentions. A ce
rythme, ce seront bientôt les packagings sans macaron
de ce type qui se verront le plus dans les linéaires…
10. Share, mesh, collaborative…
• Favorisée par la crise et l'essor d'Internet, la consommation
collaborative, ou « économie du partage » (« sharing economy »
aux USA, où le concept est né, ou encore mesh economy) est en
passe d’imprégner tous les secteurs de l'économie traditionnelle.
• D’ailleurs certains économistes français comme Nicolas Bouzou
et Christophe Marquès n'hésitent pas à en faire le symbole du
passage d'une économie de masse, issue des Trente Glorieuses,
à un monde de la « très haute valeur ajoutée, des micromarchés,
de l'individualisation de l'offre, du développement durable et de
l'accès », par opposition à la propriété matérielle.
11. Origines et définition
• Le terme collaborative consumption (consommation collaborative) a
été employé pour la 1ère fois par Marcus Felson et Joe L. Spaeth
dans le titre d’un article (Community structure and collaborative
consumption: a routine activity approach – 1978, American
Behavioral Scientist) qui traitait du co-voiturage.
• En clair (et selon la définition de Wikipédia), la consommation
collaborative désigne « un modèle économique où l'usage
prédomine sur la propriété : l’usage d’un bien, service, privilège,
peut être augmenté par le partage, l’échange, le troc, la vente ou la
location de celui-ci. »
12. Un phénomène industrialisé
• Le phénomène n'est pas nouveau : le covoiturage existait avant
Internet et eBay, par ex., a compris dès les débuts du réseau le
potentiel de la vente d'objets entre particuliers.
• Mais les développements technologiques fulgurants de ces
dernières années ont permis au phénomène de s’industrialiser.
• La spécialiste américaine de l'économie collaborative Rachel
Botsman évalue ainsi aujourd’hui le marché à 26 milliards de
dollars et, d'après une étude récente d’Altimeter, plus de 200
start-up (allant de la location d'outils à celle de places de parking)
se sont déjà créées dans le secteur du partage.
13. Airbnb
• Le premier exemple qui vient à l’esprit lorsque l’on parle de la
sharing economy est bien sûr celui d’Airbnb.
• La société californienne, inventée en 2007 à San Francisco par
trois jeunes colocataires sans le sou, propose aujourd’hui des
annonces dans 192 pays et 34.000 villes. Selon les analystes,
elle réaliserait un chiffre d'affaires de 1 milliard de dollars.
• Son « ancêtre » Couchsurfing, qui propose, lui, des
hébergements gratuits, compte 400.000 hôtes dans plus de
100.000 villes à travers le monde. Il a permis à ses membres de
réserver plus de 10 millions de nuitées l'an dernier.
14. De la gastronomie aux transports…
• Mais le phénomène ne se cantonne pas au tourisme, tous les
secteurs sont concernés. Pour y voir plus clair, R. Botsman
propose de distinguer 3 systèmes de consommation collaborative :
– Les product service systems qui permettent d’utiliser un produit
sans avoir besoin d’en être le propriétaire,
– Les redistribution markets qui permettent en peer-to-peer la
transmission (payante ou non) de biens d’une personne à une
autre,
– Et les collaborative lifestyles concernant quant à eux l’échange
et le partage de ressources moins tangibles (temps, espace,
argent et compétences).
15. … les 3 piliers de la sharing economy
1. Product service systems
2. Redistribution markets3. Collaborative lifestyles
16. 1. Product Service Systems
• Cette 1ère catégorie symbolise bien ce
que certains appellent l’ère de l’accès.
On prête, on loue (en C to C, en
majorité), on ne possède pas.
• On y trouve les systèmes de location de
voiture entre particuliers, tels Drivy ou
Buzzcar, mais aussi les véhicules en
libre-service ou le prêt de matériel, tels
Zilok, E.Loue, l’américain Lendingclub
(+ de 150.000 prêts en 6 ans…) ou
encore le dernier né de
KissKissBankBank, Hellomerci.
17. 2. Redistribution markets (1)
• Dans la seconde catégorie, qui vise
principalement à donner une 2ème vie aux
objets, on trouve bien sûr les géants
PriceMinister ou LeBonCoin, mais aussi des
sites de ventes de vêtements d’occasions
comme Vide dressing, Buymywardrobe,
GrandCircle, Copious ou encore Vestiaire
Collective.
• On répertorie également des sites d’échange
de vêtements, comme thredUP, ou de
produits culturels, comme SwapTree, qui
permet d’échanger livres, CDs, DVDs, jeux
vidéo, etc.
18. 2. Redistribution markets (2)
• On trouve également d’autres sites
spécifiques comme, par ex., ceux
dédiés exclusivement à l’échange de
livres : c’est le cas de Paperbackswap
ou Whatsonmybookshelf.
• Mais aussi des sites de dons comme
Freecycle ou feu Kashless, qui
permettait de trouver ou redistribuer
gratuitement n’importe quel objet. Ce
dernier a dû fermer en 2011 faute de
financements. Les bonnes intentions
ne suffisent pas toujours !
19. 3. Collaborative Lifestyles (1)
• Cette 3ème catégorie est sans doute la
plus importante. En effet elle regroupe
les plateformes de financement
participatif comme Kickstarter ou
Indiegogo aux USA, KissKissBankBank
(+ de 8 M€ collectés en 4 ans) ou Ulule
en France
• Cette catégorie concerne aussi le
couchsurfing, le co-lunching, le co-
housing, le co-voiturage, ou encore le
traditionnel prêt d’argent entre
particuliers…
20. 3. Collaborative Lifestyles (2)
• Côté co-voiturage on trouve Lyft ou
Blablacar (+ de 3 millions de membres
en Europe).
• Côté gastronomie, Kitchensurfing,
Cookening, Feastly, Homefood ou La
Ruche qui dit Oui ! promeuvent le plaisir
des petits plats et des bons produits
partagés.
• Et côté lopins de terre, Growfriend.org
ou Yardsharing se concentrent sur le
partage de jardins !
21. Un modèle plein d’avenir…
• Les exemples sont donc légion et nous n’avons recensé ici qu’une
infime partie de ce que le web propose en terme de consommation
collaborative.
• C’est un modèle économique qui semble plein d’avenir : les idées
ne manquent pas au sein d’une génération qui est à la fois un peu
fatiguée par les valeurs du consumérisme et concernée par la
préservation de la planète, mais aussi victime de la crise
économique et en recherche permanente de nouvelles façons de
gagner un peu d’argent et de consommer à moindre coût.
22. Mais pas à l’abri !
• Pour autant l’avenir de cette nouvelle économie collaborative n’est
pas assuré : il n’est pas dit que la loi sera réellement allégée dans
un futur proche pour lui permettre de continuer à se développer et
le cadre réglementaire est encore, dans la majorité des cas, bien
trop rigide.
• Airbnb a déjà été ainsi attaquée plusieurs fois aux USA et, en
France, le secteur hôtelier fait pression pour durcir les règles de
location entre particuliers (notamment en voulant imposer
l'application des mêmes taxes et obligations en vigueur dans les
hôtels.)
23. Des idées pour cohabiter ?
• Il existe cependant des exemples de cohabitation plus sereine
entre « ancienne » et « nouvelle » économie. Ainsi Wal-Mart a
lancé, aux Etats-Unis, un service de livraison le jour même qui
s'appuie... sur ses propres clients : ceux-ci peuvent assurer la
livraison de leurs courses aux personnes habitant dans leur
quartier en échange de bons d’achat.
• Mais cet exemple positif et ingénieux a bien évidemment fait bondir
les sociétés de livraison.
• Affaire à suivre… et exemple à suivre !
25. Aide-toi et le ciel TEDera
Cliquez sur cette image pour voir l’article et les vidéos
• La conférence TED de Vancouver parraine une installation cinétique de la
sculpteur Janet Echelman. Conçue en 3D avec Autodesk, l’œuvre s’anime la
nuit grâce à un lightshow monté avec le Creative Lab de Google.
26. Hemingway vous aide à écrire plus simplement
Cliquez sur cette image pour lire l’article
• La nouvelle appli Hemingway vise à aider les rédacteurs à écrire des textes
plus simples et plus clairs, en identifiant les zones d’optimisation : textes
obscurs, mots compliqués, adverbes ou passifs inutiles, etc.
27. Mille bornes et 60 balais
• Le jeu des Mille Bornes fête ses 60 ans. Existant depuis 1954, il est le jeu
français le plus vendu dans le monde ! Pour l’occasion, quelques rédactions
chanceuses ont reçu un cadeau gourmand.
Cliquez sur l’image pour voir une vieille pub sur l’INA
28. Index des liens
• Le search marketing est trusté :
http://www.journaldunet.com/ebusiness/publicite/liens-sponsos.shtml
• Le printemps de Pinterest :
http://www.01net.com/editorial/616658/pinterest-annonce-larrivee-de-la-
publicite-au-deuxieme-trimestre-2014/
• Aide-toi et le ciel TEDera :
http://www.echelman.com/project/skies-painted-with-unnumbered-sparks/
• Hemingway vous aide à écrire plus simplement :
http://www.npr.org/blogs/theprotojournalist/2014/03/05/282887992/
hemingway-doesnt-always-live-up-to-his-codeb
• Mille bornes et 60 balais : http://www.ina.fr/video/PUB3491038066
30. Cette semaine à la une :Le coût du panier moyen UDAdes annonceurs a augmentéde 2,5% en janvier. C’est unemauvaise nouvelle si lesmarques paient plus cherleurs espaces, et une bonne si
la demande augmente parcequ’une reprise du marché dela com s’annonce…
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