Cette semaine au menu de la veille :
L’actu mise à nu :
Toi, tu vaux combien ?
Et elles, elles font combien ?
Foodwatch s’installe en fanfare
Point de vue : NOW / NEXT / WHY (part 2)
Innovations et tendances :
Enfin un outil pour préserver la productivité
Tremblez, L’Oréal, Maybelline, Revlon, MAC… !
À la baguette 24 heures sur 24
La veille de red guy du 18.02.15 la musique rythme la pub
La veille de Red Guy du 14.05.14 - Now - Next - Why (part 2)
1. La veille de
Red Guy
du 14-05-2014
entre 2 ponts
Vieille pub
(10 000km)
2. Au menu cette semaine
• L’actu mise à nu :
– Toi, tu vaux combien ?
– Et elles, elles font combien ?
– Foodwatch s’installe en fanfare
• Point de vue : NOW / NEXT / WHY (part 2)
• Innovations et tendances :
– Enfin un outil pour préserver la productivité
– Tremblez, L’Oréal, Maybelline, Revlon, MAC… !
– À la baguette 24 heures sur 24
4. Toi, tu vaux combien ?
• Chaque individu a une valeur, aux yeux
de sa famille, de son employeur mais
aussi du marketing qui n’en finit pas de
mesurer la valeur marchande des gens.
• Selon le cabinet IHS Technology, qui
fonde son calcul sur la valeur boursière
des entreprises techno, voici les prix :
– Facebook : 105 €
– Twitter : 93 €
– LinkedIn : 64 €
– Instagram : 5 €
– WhatsApp : 25 €…
• À vos calculettes !...Cliquez sur l’image pour lire l’article
5. Et elles, elles font combien ?
• Un site s’est amusé à évaluer combien
les Gafa et autres technos engrangent
de revenu et profit à chaque seconde.
Les résultats parlent d’eux-mêmes ($) :
Revenus Profits
Google 3.035 620
Apple 8.671 1.879
Facebook 399 76
Amazon 3.777 38
Microsoft 3.950 1.109
Twitter 34 -33
LinkedIn 78 1
Yahoo! 237 24
Samsung 10.907 1.450Cliquez sur l’image pour voir le décompte
6. Foodwatch s’installe en fanfare
• Cette ONG allemande qui défend la
qualité des aliments a levé quelques
lièvres pour son implantation en France.
• À son 1er menu : Leclerc (rôti de dinde
gonflé à l’eau), Maggi/Nestlé (bœuf-
carottes sans bœuf), Lustucru/Panzani
(tortellini jambon cru parmesan, peu de
jambon cru, encore moins de parmesan),
Vrai/Triballat (yaourt arôme naturel de
fruits rouges sans une once de fruits
rouges) et Puget/Lesieur (vinaigrette
huile d’olive extra et tomates séchées
avec 1% de tomates séchées et pas mal
d’huile de colza).Cliquez sur l’image pour lire l’article
7. L’œil de Red Guy sur Foodwatch
• Une ONG créée dans un pays cherche naturellement
à faire du bruit pour se faire connaître. Or il n’y a rien
de tel qu’un petit scandale alimentaire pour s’attirer
une couverture éditoriale un peu conséquente !
• Mais il faut reconnaître que l’alimentation est un terrain
de rêve en ce domaine. La malbouffe est un fléau qui
est installé pour longtemps dans nos économies, pour
de multiples raisons : recherche du profit, pression des
lobbies, attirance des prix bas, politique de défense du
pouvoir d’achat... On connait ses ravages sur la santé
publique, le monde agricole, le petit commerce de
bouche ou le tissu des PME agroalimentaires, comme
l’a justement fait remarquer… Serge Papin (patron de
Système U). Donc les coupables abondent.
• C’est pourquoi ce coup de gueule sonne comme une
saine alerte : certains veillent encore !
10. Les sujets du moment…
• La semaine dernière, nous avons synthétisé deux sujets chaud du
moment qui ont été traités dans le cadre d’un séminaire de
Contagious à Londres.
• Deux autres sujets, non des moindres, ont été couverts lors de cet
échange : le respect de la vie privée + l’expérience consommateur
en distribution.
• Deuxième étape de notre investigation sur les sujet qui fâchent…
et stimulent le monde du marketing et de la communication pour
les années à venir.
11. Pour mémoire, les 4 sujets du séminaire
Le planning contextuel Le respect de la vie privée
L’expérience distributionLa culture de marque
13. La vie privée en perspective
• Il s’agit d’un sujet qui nous tient à cœur et que nous abordons
abondamment dans ces pages. Et nous aurons l’occasion de le
refaire à mainte reprise. Il est toutefois intéressant de reprendre
les points de vue exprimés au sein du séminaire Contagious.
• Selon eux, les marques ne peuvent plus faire l’impasse sur les
implications du data marketing sur la vie privée des gens. Même
si Mark Zuckerberg (Facebook) ou Eric Schmidt (Google) ont
souvent jugé qu’il s’agissait d’un concept dépassé.
• Ce dernier a pourtant déclaré récemment : « fight for your privacy
or lose it ». Est-ce un changement de fond ?
14. Le « tout data » n’aura qu’un temps
• Alors que certains acteurs, et certains annonceurs, foncent tête
baissée dans la course aux données, exploitables sans scrupules,
le concept de vie privée commence à relever la sienne chez les
professionnels qui comment à entrevoir les effets pervers du
« tout data ».
• La notion de « données privées », qui avait été reconfigurée par le
monde digital, refait surface sous une forme renouvelée, nourrie
justement par les effets bénéfiques des nouvelles technologies,
mais en essayant d’en éliminer les aspects les plus discutables…
15. L’autonomie vs. l’anonymat
• Aujourd’hui, l’autonomie prend le pas sur l’anonymat et l’effet de
contexte (cf la veille de Red Guy de la semaine dernière) devient
crucial.
• En effet, avec la prolifération des objets communicants (même si
on n’atteint pas les 50 Mds d’objets connectés en 2017 prévus par
Cisco), l’acceptation de confier ses données personnelles contre
la gratuité de certains services suscite de nouveaux débats (cf le
commentaire d’un responsable du constructeur au CES de cette
année : « Ford connait tous ceux qui enfreignent la loi… ») !
16. La confiance dans les marques se mérite
• Dans cette nouvelle configuration, les marques qui souhaitent
susciter la confiance de leurs clients – bien sûr, certaines se
contenteront toujours de leur aspirer le porte-monnaie sans
fioritures… – doivent intégrer le besoin de confidentialité à
chaque étape du parcours consommateur.
• Et elles doivent s’assurer d’une relation gagnant-gagnant lorsque
les gens acceptent de confier leurs données personnelles. Tous
les signes avant-coureurs d’un rejet des pratiques à courte vue
des marques sont là (cf page suivante).
• Raison de plus pour respecter quelques principes…
17. Pourcentage de consommateurs qui …
USA UK
ü … pensent qu’il est irréaliste que leurs informations personnelles online restent anonymes 28% 35%
ü … estiment contrôler parfaitement les informations online à leur sujet 11% 8%
ü … sont prêts à payer pour la confidentialité des infos données lors de l’achat de produits
et services en ligne 44% 30%
ü … choisiront systématiquement les marques ayant une politique de confidentialité claire 83% 83%
ü … sont aussi inquiets de la confidentialité offline que online 49% 45%
ü … dépensent du temps et de l’argent à protéger leur anonymat online 57% 49%
ü … estiment qu’ils ne devraient rien avoir à faire pour que leur intimité online soit protégée 89% 91%
Enquête Opinium pour
Contagious portant
sur 2000 interview aux
USA et autant au UK
Mars 2014
18. 1. Être très clair sur la philosophie
vs. le respect de la vie privée
• L’étude de Contagious montre que 90%
des Anglais et 88% des Américains
souhaitent que les marques fassent
preuve de transparence sur ce sujet. Et
plus de 4 sur 5 menacent de lâcher une
marque qui ne le ferait pas.
• D’ailleurs, déjà 2 sur 5 ont déjà arrêté
d’acheter un produit ou un service qu’ils
soupçonnaient d’utiliser leurs données
personnelles d’une manière discutable.
• Tumblr a été donné en exemple d’une
société dont les conditions d’utilisation
sont claires et loyales.
19. 2. Assurer une garantie de
confidentialité absolue
• La garantie de confidentialité n’a de
sens que si elle est totale et que les
données clients sont protégées des
hackers et autres prédateurs digitaux.
• On l’a vu avec Target, à qui un incident
a coûté 50 M€ plus 45% de ses profits
au 4e trim 2013. Les exemples des
banques en Corée (cf veille du 14/01),
de WhatsApp ou d’Orange récemment
le démontrent : en captant des données
clients, le marketeur en prend aussi la
responsabilité. Il doit désormais avoir
un lien direct et un dialogue ouvert avec
le DSI…
20. 3. En faire la base de la stratégie
• Il convient d’être proactif et non réactif
quand il s’agit de protéger les données
consommateur. Il faut mettre en place
des mesures de sécurité au niveau de
la conception des systèmes de gestion
de l’activité et des finances.
• Certains groupes seront sans doute
contraints de refondre largement leur
système IT actuel. Mais ce surcroît de
dépense sera amplement récompensé
s’ils en font une stratégie car celle-ci
sera à l’avenir un indubitable avantage
concurrentiel.
21. 4. Mesurer le ROPI
• Le Return On Personal Information
(ROPI) est un concept qui fait florès en
ce moment dans le monde anglo-saxon.
• L’enjeu est de mettre en place des
« metrics » pour mesurer la vraie valeur
ajoutée de la data : quelles données
sont collectées ? Dans quel but ? Quel
profit en tire réellement la marque ? Et
les consommateurs ?
• Il faut y inclure aussi bien le profit direct,
le gain en fidélité mais aussi les effets
pervers et les risques encourus en cas
de dysfonctionnement (réel ou perçu).
23. La bataille des anciens et des modernes
• L’intégration par la distribution de la révolution numérique impacte
toutes les étapes du parcours consommateur, de la considération
de l’enseigne à la livraison en passant par la conversion.
• En même temps, une étude d’Accenture montre que 91% des
consommateurs trouvent qu’il est plus facile d’acheter des choses
dans un magasin physique qu’en ligne, contre 32% pour le mobile.
• Alors que les start-up du e-commerce refondent les modes d’achat
à coup de technologie, les distributeurs intègrent le numérique
dans leur système traditionnel et testent comment le mobile ou la
reconnaissance visuelle peuvent améliorer l’expérience acheteur.* Enquête sur 6.000
interviews dans 8 pays
(USA, UK, Allemagne,
Japon, France, Chine,
Brésil & Suède).
2013
24. La « convenience », moteur du choix
• L’exigence croissante des gens impose aux distributeurs de
privilégier la « convenience » (mélange de confort et de praticité)
de l’acheteur au détriment de ses contraintes logistiques. L’enjeu
est de se connecter à lui au moment où apparait le besoin. Selon
McKinsey, cette capacité offre 35% plus de chances de susciter la
satisfaction du consommateur qu’une gestion optimisée des
touchpoints. Encore l’effet de contexte…
• Alors que les formes d’accès aux produits se démultiplient, ceux
qui offriront l’expérience d’achat la plus cohérente – du dévelop-
pement produit à la livraison en passant par l’expérience online et
magasin – tireront leur épingle du jeu.
25. Le graal de la complémentarité online/offline
• L’enjeu est bien sûr de trouver la parfaite interaction entre le rôle
du magasin et du online sous toutes ses formes. Les systèmes
doivent être passés au crible de la demande de « convenience »
par les acheteurs, que ce soit en conquête ou en fidélisation. Ce
qui n’est pas sans causer quelques migraines aux distributeurs qui
se débattent avec des problèmes logistiques, financiers, humains...
• Le rythme sera donné par les plus innovants ou les plus audacieux.
Ce sont eux qui feront évoluer le niveau d’exigence des gens et
donc leur recherche de solutions plus commodes pour eux.
• Voici quelques suggestions pour faire face…
26. 1. Être intégré
• Le e-commerce n’a pas tué la
distribution « brick-and-mortar », il l’a
juste démodée en imposant l’idée (plus
que la réalité, pour le moment) que tout
produit ou service doit être disponible à
tout moment depuis n’importe où.
• Les gens considèrent que les enseignes
sont des marques (certaines l’ignorent
encore !) et font fi de l’organisation
nécessaire à leur (ré)activité.
• Rendre les efforts inhérents au process
imperceptibles pour le client final est un
enjeu marketing pour les enseignes.
vs.
27. 2. Personnaliser
• 35% des achats sur Amazon et 75%
des programmes vus sur Netflix sont
issus de recommandations fondées sur
les comportements passés des clients.
• Cette capacité à envoyer un message
personnalisé à la bonne personne au
bon moment – l’inverse reste très vrai
hélas ! – offre un double avantage : elle
provoque une vente supplémentaire et
installe la confiance avec le distributeur.
• … À condition de respecter le minimum
de confidentialité au passage (cf plus
haut).
28. 3. Gérer le besoin de flexibilité
• Les efforts du e-commerce pour abolir
la dimension « temps », illustrée jusqu’à
l’absurde par le projet d’Amazon de
livrer les produits avant qu’on les ait
commandés, fait penser que c’est la
clef du succès. Mais plus "convenient"
ne signifie pas forcément plus rapide.
• Selon le cabinet Forrester, 3/4 des
acheteurs en ligne préfèrent être livrés
au bon moment plutôt que très vite.
Encore une fois, il convient de faciliter
la vie des gens, pas de gagner une
course de vitesse.
29. 4. Nourrir la curiosité
• L’une des supériorités du e-commerce
réside dans sa capacité à offrir de
multiple façon de nourrir la séduction à
partir d’un premier signe d’intérêt :
mettre le produit en scène, mettre en
avant un ambassadeur de la marque ou
des avis consommateurs, faire une offre
complémentaire intéressante, etc.
• Cette capacité à capter, à approfondir
puis à étendre le champ de curiosité de
l’internaute, facilitée par l’exploitation de
données directes ou indirectes, est un
moteur fort d’achat et de fidélisation.
30. • Et voilà, vous savez tout !
• En plus, vous avez économisé une journée de travail, un aller-
retour en Eurostar et une nuit d’hôtel à Londres, sans compter le
prix de l’inscription à ce séminaire.
• À vous de jouer !
32. Enfin un outil pour préserver la productivité
• Ce caleçon à l’air banal va garantir votre descendance… Pour £14, le wireless
armour crée une cage de Faraday (oui, comme pour la foudre) pour protéger
des ondes électromagnétiques ce qui garantit votre descendance…
Cliquez sur les images pour voir la vidéo
33. Tremblez, L’Oréal, Maybelline, Revlon, MAC… !
• Pour les inconditionnelles du maquillage personnalisé, cette imprimante 3D
est un rêve. La Mink permet de reproduire n’importe quelle teinte qui pigmente
des ingrédients standards pour fond de teint, rouge à lèvres, etc.
Cliquez sur les images pour voir l’article et la vidéo
34. À la baguette, 24 heures sur 24
• Nouvelles formes de distribution (cf notre point de vue page 26) : le concours
Lépine vient de décerner son 1er prix à un boulanger mosellan inventeur d'un
automate capable de cuire et vendre des baguettes chaudes en 24/7.
Cliquez sur les images pour lire l’article
35. Index des liens
• Toi, tu vaux combien ? :
http://www.huffingtonpost.fr/2014/02/23/valeur-reseaux-sociaux-big-
data_n_4831351.html
• Et elles, elles font combien ?: https://www.worldpayzinc.com/tech-wealth/
• Foodwatch s’installe en fanfare :
http://www.foodwatch.org/fr/s-informer/topics/des-ruses-legales/dernieres-actus/
comment-eleclerc-maggi-lustucru-vrai-et-puget-induisent-les-consommateurs-en-erreur/
• Enfin un outil pour protéger la productivité ! :
https://www.youtube.com/watch?v=9H8l7jm0G6Q#t=12
• Tremblez, L’Oréal, Maybelline, Revlon, MAC… ! :
http://www.3dnatives.com/mink-revolutionner-maquillage/
• À la baguette, 24 heures sur 24 :
http://www.leparisien.fr/societe/video-concours-lepine-un-boulanger-sacre-pour-son-
automate-de-pain-chaud-10-05-2014-3830561.php
37. Cette semaine à la une :Pas de fusion entre égos pourPublicis et Omnicom…Quand Red Guy suggère queles problèmes d’égo freinentl’intégration, au détriment del’intérêt des annonceurs, lesagences protestent. Ce projet,
annoncé comme bénéfique aux
clients, l’illustre pourtant trèsbien !
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