AdCF - Grand Paris : la métropole aura besoin d’intercommunalités
Conseil communautaire du mardi 17 septembre 2013 Adoption d’un voeu sur la métropole du Grand Paris
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Saint-Denis, le 17 septembre 2013
COMMUNIQUE DE PRESSE
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Mélina COHEN-SETTON
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Conseil communautaire du mardi 17 septembre
2013
Adoption d’un vœu sur la métropole du Grand
Paris
Suite au conseil extraordinaire sur le projet de loi du Grand Paris, qui s’est tenu le 10 juillet dernier
au Stade de France et alors que le projet de loi d’affirmation des Métropoles sera prochainement
examiné en deuxième lecture au Sénat, le conseil communautaire de Plaine Commune a examiné en
séance publique ce mardi 17 septembre, un vœu sur la Métropole du Grand Paris qui a recueilli le
soutien des élus communistes, verts, de la droite ainsi que de certains élus membres du groupe
socialiste dont le Maire d’Aubervilliers.
A la suite d’un débat constructif qui a permis à chacun de réaffirmer ses positions, le vœu suivant a
été adopté à la majorité par 50 voix contre 13.
Face aux enjeux sans précédents notamment en matière de logement mais aussi de solidarité et
péréquation financière qui se posent aux élus franciliens, une majorité d’élus communautaires ont
réaffirmé la nécessité de sortir du statut quo et d’aboutir à un vote du texte.
Pour ce faire, le vœu adopté propose concrètement à l’examen des sénateurs des amendements
notamment sur l’achèvement de la carte intercommunale et le statut des conseils de territoires.
Ces amendements rejoignent les prises de position en faveur des intercommunalités de
l’Association des Communautés de France (ADCF) et de l’Association des Maires des Grandes Villes
de France (AMGVF) qui ont été publiées aujourd’hui et portées à connaissance des élus
communautaires.
2. 2
Vœu du conseil communautaire de Plaine Commune sur la
Métropole de Paris
Vu l’article L 2121‐29 du CGCT ;
Vu le projet de loi de modernisation de l’action publique et d’affirmation des métropoles ;
Considérant les enjeux de construction du Grand Paris et notre fort engagement en faveur de la
construction d’une métropole solidaire, écologique et attractive ;
Considérant l’implication forte des élus de Plaine Commune dans les débats depuis plusieurs années,
notamment au sein du Syndicat Mixte Paris Métropole ;
Considérant le rejet par le Sénat en première lecture des dispositions spécifiques à l’Ile de France du
projet de loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles ;
Considérant l’amendement présenté par le Gouvernement, modifiant l’article 12 sur les dispositions
spécifiques à l’Ile de France, du projet de loi, adopté lors de l’examen du projet en première lecture à
l’Assemblée Nationale, au mois de juillet 2013 ;
Considérant que cet article prévoit la création d’un Etablissement public de coopération
intercommunale (EPCI), la Métropole du Grand Paris, rassemblant Paris et les 123 communes des
trois départements de la petite couronne et la disparition des intercommunalités existantes dans ces
trois départements, au 1er
janvier 2016 ;
Considérant que cet article diffère significativement du projet de loi initial qui prévoyait
l’achèvement de la carte intercommunale en Ile de France et de construire la Métropole à partir des
dynamiques territoriales existantes, scénario porté par le Syndicat d’études Paris Métropole, fruit
d’un travail réalisé pendant plusieurs années et dans un esprit de consensus ;
Considérant que le projet actuel remet en cause le mouvement intercommunal initié depuis 2000
avec Plaine Commune, suivi par 18 autres intercommunalités couvrant actuellement 67 % des 3
départements limitrophes ;
Considérant que le projet interrompt un processus de construction métropolitaine fondé sur les
dynamiques territoriales et la coopération intercommunale pour lui substituer une métropole de plus
de six millions d’habitants, exerçant en lieu et place des communes et de leur groupement,
l’essentiel de leurs compétences avant d’éventuels transferts vers ces dernières ;
Considérant que la suppression des EPCI en petite couronne et leur transformation en conseils de
territoires, sans personnalité morale ni ressources propres ne garantit pas le maintien des
dynamiques territoriales à l’œuvre et des projets d’envergure qui s’y déploient ;