En 2016, pour la troisième année consécutive, les espoirs d’une croissance économique soutenue ne se sont pas concrétisés. Les aléas conjoncturels défavorables (conflits sociaux, intempéries, attentats) mais également les difficultés chroniques de l’économie française à améliorer son positionnement à l’international expliquent les faibles performances. Pour autant, l’histoire se répète en ce début d’année 2017 avec toutefois des signaux qui incitent à l’optimisme. Le bon positionnement de l’investissement des entreprises, dans un contexte de transformation numérique et énergétique, associé à des dépenses de consommation des ménages de nouveau bien orientées, pourrait permettre au train de la croissance économique d’être sur les bons rails avec une progression du PIB de +1,3 % en 2017. Avec la reprise qui se fait jour dans le secteur de la construction, un climat des affaires et des perspectives d’activités bien orientées, une croissance pérenne, à défaut d’être tonique, se mettrait en place. Puis, la progression du PIB pourrait osciller entre 1,3 % et 1,8 % en 2018 et 2019. Selon ce scénario privilégié par l’Apec, un peu plus de 212 000 cadres seraient recrutés en 2017 dans le secteur privé en France métropolitaine et près de 233 000 en 2019, horizon de la prévision. Ces prévisions restent toutefois tributaires d’aléas d’ordre politique. Les changements intervenus sur la scène internationale (Brexit, dernière élection américaine, référendum italien) et ceux à venir en France (élection présidentielle) pourraient rebattre les cartes.