SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  44
Communiquer
avec son enfant sur
la vie sexuelle et
affective
Référent : Monsieur Valière
UE 4 - Projet tuteuré
GIBRAT Aurore
ROPERS Perrine
MALSERT Lisa
PONSAR Flora
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 2
Sommaire
Introduction 3
I. Mise en place du projet : une approche par les parties prenantes 4
A. Recherche de structures : création d’un partenariat avec la MAGIC 4
B. Implication du public : place centrale dans le projet 5
C. Contexte particulier 5
II. Les éléments de diagnostic 6
A. Les données chaudes 6
B. Les données froides 7
C. Synthétisation et problématisation 8
III. Planification et conception du projet 10
A. Rétroplanning 10
B. La Webconférence 10
C. La capsule 14
IV. Continuité 16
V. Évaluation du projet 16
VI. Analyse de notre travail partenarial 17
Conclusion 18
Remerciements 19
Bibliographie 20
Annexes 22
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 3
Introduction
Nous avons choisi de mener notre projet tuteuré sur la thématique de la vie sexuelle et
affective. Ce choix s’est fait d’un accord commun des membres du groupe. En effet, nous
avons recensé tous les thèmes susceptibles de nous plaire et nous avons été unanimes sur
“la vie sexuelle et affective”. Pour définir ce que l’on entendait par ce thème, nous avons fait
un brainstorming (Annexe 1), qui nous a permis de mettre exergue tout ce qui fait référence
aux sentiments, aux émotions mais aussi tout ce qui est lié de près ou de loin à la sexualité :
contraception, pornographie, masturbation, entre autres. Nous avons ensuite décidé de
mener ce projet en direction d’un public de parents d’enfants, dans l’idéal d’adolescents.
C’est un public qui nous semblait intéressant à sensibiliser. En effet, c’est une thématique qui
fait souvent controverse au sein de la famille, mais également au sein de la société de par sa
complexité. L’éducation passe avant tout par les parents, c’est pour cela que les informer sur
la thématique de la vie sexuelle et affective peut permettre d’enrichir leur modèle éducatif.
Nous nous sommes donc demandées de quelle manière pouvons-nous agir afin de leur
parler de l’éducation à la sexualité ?
Nous verrons dans une première partie l’approche que nous avons privilégiée, puis, nous
détaillerons et analyserons notre méthodologie de projet, en passant du diagnostic, à
l’évaluation de notre projet. Nous terminerons enfin par une analyse de notre travail collectif.
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 4
I. Mise en place du projet : une approche par
les parties prenantes
Afin de mener à bien notre projet, nous avons favorisé une approche partenariale, c’est à dire
via une structure qui souhaiterait mener des actions d’éducation à la santé mais aussi, qui
serait en relation avec un public de parents. Il était évident pour nous d’avoir cette approche
collaborative dès le début afin d’adapter notre projet à la structure et aux réels besoins et
demandes du public visé.
A. Recherche de structures : création d’un partenariat avec la
MAGIC
Volontairement, nous nous sommes dirigées vers des structures (hors établissements
scolaires) présentes sur le département de l’Allier pouvant être en contact avec des parents
directement ou indirectement via leur réseau. Nous avons choisi de mobiliser les outils
suivants pour lister les partenaires potentiels : Internet, Facebook, réseau professionnel et
personnel, et en demandant à certains de nos professeurs.
Plusieurs échanges n’ont pas donné suite, notamment La Cahute des parents et la FCPE de
Moulins. Nous avons également contacté la coordinatrice du pôle action sociale de la CAF
de Moulins (Aude EUGÈNE) qui nous a réorienté vers des structures (Annexe 2) accueillant
un public d’adultes mais aussi disposant de locaux dans lesquels nous pourrions mettre en
place notre projet.
Nous sommes ainsi entrées en contact avec le Centre social rural La Magic, basé à Broût-
Vernet (03). Lors d’un premier entretien avec le directeur du centre, la référente famille et
deux personnes de notre groupe de projet, nous avons pu exposer nos attentes universitaires
et notre volonté de co-construire un projet avec eux mais également, avec les parents
fréquentant ce centre social.
L’analyse de cet entretien nous a permis de faire ressortir l'intérêt du centre social de co-
construire ce projet autour de questions d’éducation à la sexualité intrafamiliale, d’autant plus
que celui-ci pourrait s'inscrire dans la continuité de leur projet déjà réalisé au sein du Centre
Social. Par ailleurs, la volonté d’inclure, autant que faire se peut, les parents dans le comité
de pilotage les a fortement motivés.
En effet, à l’issue de ce premier échange, le directeur et la référente famille nous ont suggéré
de prendre connaissance du Projet Social de La MAGIC afin de connaître davantage leurs
actions ainsi que leur territoire. Nous avons ainsi mis en exergue leurs ressources humaines,
leurs partenaires (financier, institutionnel et associé), leur secteur d’activité (territoire de 24
communes,réparties sur 2 intercommunalités) mais aussi leurs diverses actions. Nous avons
ainsi pris connaissancede l’axe “famille” que le centre socialdéveloppe depuis le projet social
de 2017-2020. C’est au sein de cet axe-là, que La MAGIC avait déjà déployé un atelier
parents autour de la communication avec son adolescent via une approche analytique des
pratiques familiales. Lors de cette session d’ateliers, qui s’est déroulée en 2018, 10 parents
étaient présents, dont 9 mamans et 1 papa.
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 5
B. Implication du public : place centrale dans le projet
L’idée initiale était de créer un groupe de parents pilotes qui nous aurait aidé à monter le
projet. Ce groupe de parents nous aurait aussi permis d’élaborer un diagnostic précis :
recueillir les caractéristiques du public accueilli au sein de la structure, connaitre leurs
attentes, leurs besoins dans le but de pouvoir les impliquer par la suite. Ceci aurait permis de
construire un projet au plus près des aspirations des parents, et favorisera ainsi leur
participation (cf. Échelle d'Arnstein). Nous avions également entendu la mise en garde du
centre social (CS), qui nous indiquait que la méthode par questionnaire, afin de réaliser un
diagnostic auprès du public, n’était pas une méthode à privilégier. En effet, avoir recours à
cette méthode ne faciliterait pas leur implication future : cette dernière est très peu utilisée par
le CS et peu familière pour les parents. Edith Singlard, référente parentalité au sein du centre
social, était donc chargée de créer et de rassembler des parents.
Cependant, au bout d’environ trois semaines, nous n’avons eu le retour que d’un seul parent.
Nous avons donc essayé de comprendre en quoi cela n’avait pas abouti, et par quel biais
nous pouvions essayer de mobiliser des parents.
C.Contexte particulier
Aux vues de la situation sanitaire qui a débutée mi-mars, nous n’avons pas pu assurer la
continuité de notre projet tel que nous l'entendions. En effet, suite au COVID-19, des mesures
de précautions ont été instaurées afin de limiter la contamination du virus (confinement,
distanciation, etc) et les modalités de présentielles furent remplacées par du distanciel. Ainsi,
les interventions que nous souhaitions mettre en place fin-avril et début mai ne pouvant plus
s’effectuer, nous avons dû nous adapter au contexte et donc, modifier notre façon
d’appréhender et de mettre en place ce projet. De plus, nous avons dû remettre en question
le projet, à la vue du manque de parents impliqués dans le projet.
Toujours enthousiaste à l’idée de continuer le projet même à distance, nous sommes restées
en contact avec la référente Famille du Centre Social Rural “La Magic” : Edith Singlard. Ainsi,
en collaboration et pour adapter au mieux notre projet aux circonstances, nous avons opté
pour une intervention via le format d’une visioconférence interactive. Celle-ci se voulant
toujours participative et au plus proche des attentes des bénéficiaires.
Nous avons également souhaité intégrer un professionnel du champ de la sexualité à notre
projet pour enrichir nos connaissances ainsi que pour nourrir notre conférence de la meilleure
façon possible. Ainsi, nous avons contacté une sexologue qui nous a elle-même conseillé de
contacter Monsieur Réjean Tremblay, sexothérapeute et responsable du diplôme universitaire
d’éducation sexuelle à l’université Toulouse Paul Sabatier, qui lui semblait être plus apte à
prendre part à notre projet. Nous avons donc pris connaissance de son parcours, puis nous
sommes rentrées en contact avec lui via Facebook, où celui-ci s’est tout de suite proposé
d’échanger par téléphone.
C’est alors que nous sommes entrés en contact avec Monsieur Tremblay afin de lui exposer
notre projet et de lui proposer s’il voulait y prendre part : co-construire la visioconférence avec
nous (quatre étudiantes et le Centre Social de Broût-Vernet) mais aussi intervenir lors de celle-
ci. Il a tout de suite accepté et nous a grandement suggéré de prendre connaissance de son
manuel à l’intention de professionnels souhaitant mettre en place des actions d’éducation à
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 6
la sexualité humaine, pour que nous prenions conscience de sa démarche éducative et des
valeurs qui sous-tendent son positionnement vis-à-vis de la thématique.
II. Les éléments de diagnostic
A. Les données chaudes
En vue de la situation sanitaire, la co-construction avec notre public et notre partenaire,
initialement prévue en présentielle, a dû être adaptée. Pour recueillir les demandes ainsi que
les besoins du public nous avons privilégié la méthode par questionnaire, réalisé grâce à
Google Forms (Annexe 3). Ainsi, via les réseaux sociaux du Centre Social de Broût-Vernet
(Annexe 4), nous avons diffusé ce questionnaire. Celui-ci a été construit à la suite d’un recul
des premières données froides (données générales sur l’éducation à la sexualité), mais
également grâce au soutien de Monsieur Valière, qui nous a apporté son œil orienté autour
des problématiques de psychologie sociale. Le questionnaire est resté deux semaines en
ligne, avec plusieurs relances de la publication par le centre social. A l’issu, nous avons pu
recueillir 7 réponses, dont 1 homme et 6 femmes. Les résultats nous révèlent une grande
diversité au niveau des âges, autant pour les adultes/parents que pour les enfants. Les
multiples profils énoncent se préoccuper de la thématique, même si 3 personnes sur 7 ne l’ont
pas encore abordé avec leurs enfants, soit parce qu’ils n’en ont pas (1/7) ou encore, qu’un ou
plusieurs frein(s) se sont opposés à cette communication.
Pour ceux où, une ou des discussions ont eu lieu (4/7), l'initiative a été engagée soit par les
parents (2/4), soit par les adolescents eux-mêmes (2/4). Ce qui nous fait dire qu’il existe bien
une demande des deux parties, même si le thème reste compliqué à aborder et que la notion
de “gène” est fortement mentionnée. En effet, la majorité des parents interrogés (6/7) ne se
sentent pas “armés” et ont du mal à trouver leurs mots pour dialoguer sur ce sujet, s’estimant
pourtant comme premier médiateur pour parler de la vie sexuelle et affective avec leurs
enfants, en omettant la place des éducateurs santé, des travailleurs sociaux ou encore des
sites internet. L’idée donc que l’éducation à la sexualité doit se faire au sein du cercle
familial ressort de ces questionnaires. Les thèmes les plus abordés sont ceux des
sentiments et de tout ce qui à un rapport à la vie amoureuse, mais aussi la contraception, les
maladies et infections sexuellement transmissibles ainsi que le développement des organes
génitaux. La pornographie, les nouvelles technologies, les questions de genre et d’attirance
sexuelle ne sont pas énoncées.
De plus , nous observons que leurs demandes ne se situent pas non plus sur ces thèmes,
peut-être par peur de bousculer leurs certitudes et leurs projections de l’enfant parfait
fantasmé. Celles-ci sont davantage orientées sur des questions de contraception ainsi que de
maladies et d’infections sexuellement transmissibles, thèmes qui ont, pour la plupart du
temps, été déjà abordés à l’école.
Par ailleurs, nous avons également construit un questionnaire à destination de professionnels
afin de pouvoir recueillir leurs avis et observations quant à la communication intrafamiliale vis-
à-vis de la sexualité (Annexe 5). Nous avons ainsi obtenu 4 réponses issues de divers profils
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 7
: une infirmière scolaire, une psychologue clinicienne et sexologue, une médecin de
l’éducation nationale ainsi qu’une psychothérapeute. L’analyse de ces questionnaires nous a
permis de confirmer que les thèmes tels que l’identité de genre, la pornographie ou encore le
respect de l’intégrité sont des sujets sensibles et compliqués à aborder pour un parent, mais
qui sont, selon les professionnels, importants voire une priorité à traiter. Pourtant ce sont des
notions d’actualité où le dialogue est de plus en plus nécessaire. Ceux-ci énoncent également
que les traumatismes (violences, agressions, relations amoureuses post-agression) sont des
sujets délicats et que les parents peuvent se sentir démunis quand il s’agit d’en parler.
Une professionnelle a aussi noté que la prévention des risques (contraception) pose aussi
question, mêmesi le sujet est souvent abordé à l’école, lieu caractéristique de la coéducation.
Les parents ont, en effet, une image des actions d’éducation à la sexualité en milieu scolaire
qui les effraie, dans le sens, où ils ne connaissent pas réellement le contenu, et ont peur que
les informations transmises soient en désaccord avec leurs valeurs, croyances, religions. Les
autres obstacles au dialogue identifiés sont aussi le vécu des parents et leur propre histoire
d'adolescents qui peuvent donc avoir des influences sur leurs représentations, les difficultés
relationnelles et de communication rencontrées mais aussi, le manque de connaissance sur
le sujet.
B. Les données froides
En vue de la complexité du sujet, nous avons souhaité diriger nos recherches en fonction des
principaux thèmes qui ont pu ressortir des questionnaires réalisés envers les parents.
Avant le contexte lié au COVID-19, la mise en place des questionnaires ainsi que notre
collaboration avec Monsieur Tremblay, nous avons tout de même étudié le thème afin
d’identifier par quelle entrée nous pourrions appréhender le sujet. Nous avons ainsi ressorti
la définition suivante : « La santé sexuelle est un état de bien-être physique, mental et social
dans le domaine de la sexualité́. Elle requiert une approche positive et respectueuse de la
sexualité́ et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité́ d’avoir des expériences sexuelles
qui soient sources de plaisir et sans risque, libres de toute coercition, discrimination ou
violence. Afin d'atteindre et de maintenir la santé sexuelle, les droits sexuels de toutes les
personnes doivent être respectés, protégés et assurés » (Organisation Mondiale de la Santé,
2002). Cette première prospection nous a permis de partir du constat que, quel que soit la
thématique que nous allons aborder, l’essentiel sera d’intervenir par une approche positive et
globale comprenant les 3 principaux champs de connaissances et de compétences (Annexe
6).
Via notre collaboration avec Monsieur Tremblay notre vision a évolué. En prenant appui sur
le « Guide d’éducation à la sexualité humaine » suggéré, nous avons compris l’importance
d’intégrer la notion de plaisir sexuel au centre de nos interventions, tout en restant sur une
démarche positive et globale. En effet, l'éducation à la sexualité a plusieurs objectifs :
● L'autonomie, qui comprend la capacité́ de choisir, d'agir librement, de se déterminer
en toute indépendance. Cela sous-entend le fait d'avoir à sa disposition les outils
nécessaires pour faire des choix éclairés.
● La sécurité, c’est à dire pouvoir avancer dans la vie à l'abri de tout danger et se sentir
à l'abri de tous dangers. Cela suppose une société où les conditions matérielles,
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 8
économiques et politiques mises en place entraînent l'absence de danger pour les
personnes.
● La satisfaction, sera le résultat d'une vie libre et sans danger, une vie faite de plaisirs.
En exposant ces différents objectifs, la complexité, qu’est le thème de la sexualité humaine,
se dessine. Afin de prendre en compte tous ces aspects, elle doit se faire via une approche
pluridisciplinaire et systémique, comme l’est l’éducation à la santé. Elle doit aussi donc se
faire, au possible, dès l’enfance, en adoptant une attitude chaleureuse et permissive, dans le
but d’accompagner l’individu vers son autonomie (Annexe 7). En effet, adopter une attitude
dite “chaleureuse” c’est à dire, riche en affection et en tendresse, permettra plus ou moins
d’ouvrir le dialogue et d’amener à différents échanges. A l’inverse, une attitude dite ‘hostile’,
manifestant de la répulsion ou du dégoût, pourra rendre le dialogue plus difficile. La qualité
des échanges est donc guidée par l’encouragement ou la restriction manifestés.
Nos données se sont également étayées de diverses recherches, et notamment d’un
enseignement sur la santé sexuelle dispensé par Monsieur Galtier lors de notre Licence
professionnelle. Cet enseignement nous a permis de construire une réflexion, pas seulement
basée sur un seul ouvrage, ni une seule façon de penser l’éducation à la sexualité.
Aussi, en milieu scolaire, des actions d’éducation à la sexualité sont proposées, à un âge plus
ou moins avancé, sans être tout le temps intégré à tous les niveaux du parcours scolaire, et
en traitant de près ou de loin de cette notion de plaisir. L’approche proposée, estgénéralement
ponctuelle et dénigre toute notion de plaisir car concentrés essentiellement sur le savoir ainsi
que sur une approche via les risques et les dangers liés à la pratique sexuelle. Une
intervention ponctuelle donnerait des résultats ponctuels, comme le précise la promotion de
la santé.
Sur un plan sociologique : si les leviers de changements sociaux ne sont pas actés par des
modifications dans les programmes scolaires, c’est à dire, si l’éducation nationale ne fait pas
une éducation à la sexualité via une approche chaleureuse et permissive,alors il sera toujours
difficile de communiquer sur la sexualité avec les enfants et adolescents.
C. Synthétisation et problématisation
Les questionnaires administrés nous ont permis de mettre en lumière que la communication
intrafamiliale est compliquée et que le sujet est souvent embarrassant à aborder. En effet,
la notion de gêne est ressortie dans la majorité des questionnaires des parents. Ils estiment
cependant avoir une place centrale au sein de l’éducation à la sexualité de leur enfant, au
même titre que l’éducation scolaire ou encore des médecins et spécialistes. En omettant ainsi
le rôle des professionnels issus d’un milieu plus “marginalisé”, l’idée qui ressort est que
l’éducation à la sexualité s’effectue principalement en milieu ordinaire (école, médecins,
famille).
La principale thématique sur laquelle les parents souhaitent communiquer est la
contraception, même si elle fut déjà abordée auparavant pour deux d’entre eux. Ceux-ci nous
ont également montrés que la pornographie, l’identité de genre ainsi que les nouvelles
technologies ne sont pas sujets à la discussion au sein de la famille, ni même des
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 9
préoccupations. Pourtant, ces derniers font souvent controverse et sont importants à traiter,
selon les professionnels que nous avons pu interroger.
Malgré l’intégration de l’éducation à la sexualité en milieu scolaire, il serait important d’agir sur
le cercle familial, pour que les informations transmises aient un autre impact sur le
développement de l’individu : sans réduire l’éducation sexuelle aux dangers ou aux risques
que les enfants et/ou adolescents pourront rencontrer.
Les lectures scientifiques, ainsi que les apports appris en licence professionnelle nous ont
permis de mettre en lumière l’importance d’une action d’éducation à la santé basée sur une
approche globale et positive.
Nous nous sommes donc questionnées quant à la place que l’éducation à la santé pouvait
jouer au sein de la famille autour des questions de sexualité notamment. En corrélant les
données froides et les données chaudes, nous avons pu trouver une faille au niveau de la
communication : en effet, outre le fait que la thématique et les sujets sous-jacents soient des
sujets sensibles, les parents ne sont pas toujours armés en termes de “techniques” de
communication pour aborder le sujet, et ainsi éduquer leur enfant à la sexualité. Apporter des
éléments sur la communication formelle et informelle (attitudes) et sur la posture à adopter,
pourrait effectivement permettre un accompagnement positif de la part des parents. Celle-ci
ne serait donc pas uniquement basée sur la sexualité comme un danger, mais plutôt comme
une recherche du plaisir, d’autonomie et donc un accompagnement global vers différentes
notions (contraception, développement du corps, identité de genre, entre autres).
C’est donc autour de cet axe là que nous avons choisi d’aborder le sujet qu’ils souhaitaient
traiter, soit la contraception. Nous avons ainsi tenté d’élaborer les objectifs de ce projet afin
qu’ils prennent en compte l’intégralité de ces aspects.
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 10
III. Planification et conception du projet
A. Rétroplanning
Nous avons mis en place un rétroplanning type GANTT qui résumait les grandes étapes du
projet. Cependant, nous n’avons pas vraiment mobilisé cet outil dans notre méthode de travail,
c’est pourquoi nous pouvons voir en annexe 8 uniquement une ébauche.
Nous avons cependant eu beaucoup d’échanges informels via Messenger et nous avons
planifier des réunions formelles en fonction des besoins et de l’avancée du projet.
Le suivi du projet a été notamment facilité par la tenue d’un carnet de bord tout au long de ce
travail collaboratif. Cela nous permettait de formaliser à chaque réunion les prochaines étapes
à effectuer, celles déjà réalisées ou encore, celles en cours. La plupart du temps, nous nous
répartissions à l’oral le travail à effectuer, et si nécessaire, nous écrivions les prénoms de
chacune suivant la tâche que nous nous étions affiliés, dans un accord commun.
A la vue du contexte et de nos partenaires, nous n’avions pas une vision sur du long terme
stable, c’est pourquoi cette organisation a bien fonctionné dans l’ensemble et que la tenue
d’un rétroplanning a été difficile.
Lors de projet de plus grande envergure, la tenue d’un rétroplanning est nécessaire afin de
coordonner toutes les actions et de serépartir les tâches,en particulier lors d’une collaboration
où plusieurs acteurs sont impliqués. Cette étape participe à la dynamique partenariale
B. La Webconférence
Nous allons détailler dans cette partie les fiches actions qui nous ont permis de répondre à
nos objectifs.
1. Conception
Afin de répondre aux objectifs ciblés, nous avons élaboré une première fiche action,
correspondant à notre première activité, afin de rédiger de façon claire et étayée une première
trame, modulable, dans le but d’avoir une base sur laquelle nous pourrons travailler avec les
partenaires. C’était également l’occasion pour nous de mettre en abîme les compétences
acquises lors de cette année de licence professionnelle.
Pour ce faire, nous avons pris appui surle webinaire de la Chaire Unesco réalisé par Monsieur
Jourdan et Madame Mignot surla sexualité des adolescents mais également sur nos diverses
lectures et cours dispensés dans le cadre de nos parcours professionnels. Nous avons
également pris en compte les thèmes les plus demandés par le public afin d’être au plus près
de leurs attentes.
Lors d’une première visioconférence, nous avons ensuite partagé notre première trame à
Monsieur Tremblay et Madame Singlard dans le but d’avoir leurs avis (pertinence des thèmes,
outils utilisés…) mais aussi de co-construire ensemble le contenu. Lors de cette réunion
d’1h45 nous avons réalisé que nous avions été trop ambitieuses en voulant aborder plusieurs
thèmes. En effet, pour 1h30 d’intervention et pour que celle-ci soit constructive, il était
important de structurer l’intervention autour d’un seul et unique thème et de la notion de plaisir
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 11
sexuel afin que les parents puissent communiquer de façon positive et libérée avec leurs
enfants/adolescents.
Ensemble, il nous a semblé important que la Webconférence soit interactive et participative.
Pour ce faire, nous avons souhaité que chaque participant puisse se présenter de manière
active et amusante afin de mettre en place un climat positif et propice aux échanges. Ensuite,
nous avons proposé, par le biais de la plateforme “Wooclap”, un brainstorming afin de définir
ensemble le thème de la vie sexuelle et affective. Puis, pour faire réfléchir les participants sur
leurs représentations et leurs positionnements vis-à-vis de la sexualité, nous avons souhaité
partir de leurs pratiques, craintes et expériences en les questionnant sur leur vécu. La
contraception étant le sujet le plus demandé, nous avons également souhaité l’amener dans
le débat en le rapportant à la notion de plaisir sexuel. Puis enfin, pour connaître les
impressions des participants nous avons proposé un Abaque de Régnier (remanié) nous
permettant d’évaluer notre action et d’envisager la suite.
Après avoir créé ensemble le contenu de l’intervention, nous avons pu réfléchir aux aspects
logistiques. Nous avons convenu de la plateforme à utiliser ainsi que du jour et de l’horaire de
la Webconférence. Madame Singlard nous a ainsi suggéré les mardis et les jeudis, jours où
le public du Centre social est le plus actif sur les interventions proposées, ainsi que l’horaire
de début d’après-midi. C’est donc, d’un accord commun que nous avons convenu du jeudi 7
mai à 14h. Nous avons opté pour l’utilisation de la plateforme “Zoom” pour être en adéquation
avec les outils exploités par la Magic.
Pour communiquer les modalités de la conférence au public de la Magic, nous avons proposé
à Madame Singlard de lui soumettre une affiche avec les informations nécessaires : date,
horaire, liens pour accéder à l’atelier. (Annexe 9)
Pour la webconférence, nous nous sommes également réparties les rôles et avons fait le choix
qu’une seule d’entre nous animerait, avec Monsieur Tremblay, cette intervention afin que le
discours engagé soit clair et fluide. D’un accord commun, nous avons décidé que Lisa
animerait ce temps : en effet, afin de permettre à chacune de tirer profit de ce projet, il nous
semblait important que Lisa puisse consolider ses compétences en animation, étant donné
que les 3 autres camarades du groupe avaient eu plus l'occasion d’animer des temps auprès
de publics dans le cadre de leur stage. Pour les autres camarades du groupe, nous avons mis
en place une grille d’observation dans le but d’analyser la Webconférence, la posture
d’animateur, les échanges, etc. (Annexe 10) Une d’entre nous sera également sur la gestion
technique de la visioconférence : diaporama, Wooclap, durée de la Webconférence.
Le compte rendu de cette réunion de travail a permis de rédiger la fiche action finale que nous
avons diffusé auprès de nos partenaires en amont de l’intervention. (Annexe 11)
2. Réalisation
Pour vérifier si la plateforme Zoom était accessible gratuitement pour un temps supérieur de
40 minutes, nous l’avons au préalable testé avec un nouveau compte. En effet, lors de la
première inscription, Zoom propose une réunion illimitée. Dès lors, nous avons édité un
nouveau compteafin de générer un lien pour l’intervention. Celui-ci fut donc diffusé sur la fiche
action, ainsi que l’affiche pour le public.
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 12
Le jour de l’intervention, nous avons convié nos partenaires à 13h30, soit une demi-heure
avant l’arrivée des participants, afin de partager un temps convivial (café à distance) mais
également pour faire les réglages techniques : son, voix, diaporama, caméra, afin de prendre
nos marques et d’appréhender au mieux l’intervention.
Les participants, au nombre de 6, sont arrivés au compte-goutte, c’est pour cela que nous
avons débuté l’intervention à 14h10. Dès lors, nous leur avons indiqué que la réunion serait
enregistrée à des fins universitaires, en respectant l’anonymat des participants et que si cela
les dérangeait il ne fallait pas hésiter à nous le dire. Lisa ainsi que Monsieur Tremblay se sont
alors présentées puis ont invité les participants à faire de même, grâce à une technique
d’animation. C’est ainsi que nous avons pris connaissance du public auquel nous nous
adressions. Nous avons joui de la présence de Monsieur Valière lors de notre intervention,
qui s’est positionné en tant que parent. Pour la majorité d’entre eux (4/6), leurs motivations à
participer à la Webconférence était pour leur pratique professionnelle où la sexualité est un
sujet qu’ils abordent au quotidien avec les adolescents fréquentant leur établissement. Ceux-
ci se sont également présentés comme étant parents et que l’intervention pourrait aussi leur
permettre d’avoir des billes, car même s’ils parlent de sexualité avec les adolescents de leur
structure, la communication avec leurs enfants n’est néanmoins pas la même chose.
La web conférence s’est déroulée dans le respect de la parole et du positionnement de
chacun. Tous les participants ont pu s’exprimer librement afin d’amener des échanges
constructifs, et parfois même d’arriver à des échanges et de l’analyse de pratique.
En vue de leurs connaissances et de leurs pratiques déjà aguerries, nous avons ainsi dû
adapter notre discours ainsi que notre positionnement. En effet, les demandes formulées par
les professionnels s’orientaient plus sur leurs façons d’intervenir en tant qu’éducateur à la
santé : “Quelle posture devons-nous adopter ? Comment devons-nous intervenir ? ”
C’est ainsi que nous avons eu des échanges constructifs sur les positionnements possibles
des professionnels, tout en touchant également du doigt la posture à adopter en tant que
parents pour parler de sexualité.
Cependant, nous n’avons pas abordé le sujet de la contraception comme initialement prévue.
En effet, le “débat” ne se dirigeait pas forcément vers cette thématique et donc, il nous a
semblé important de prendre en compte les besoins et les demandes identifiées au moment
T, et ainsi de calibrer notre intervention. Après avoir consulté Mme Singlard, celle-ci nous a
confirmé que les participants de la Webconférencen’avaient pas répondu aux questionnaires,
et donc que leurs demandent ne situaient pas forcémentsur la thématique de la contraception.
Même si l’intervention a pris un tout autre chemin, celle-ci nous a permis d’avoir un autre angle
de vue sur le sujet. Cela confirme donc le fait que l’éducation à la sexualité est un sujet
complexe, voire un défi qui suscite de nombreux questionnements, tant pour les
parents que pour des professionnels de santé ou du social.
3. Évaluation et pistes d’améliorations
Évaluation auprès du public : La phase finale de la Webconférence, soit l’évaluation de
l’intervention auprès du public, nous a permis de mettre en lumière les points positifs et
négatifs de la séance ainsi que d’envisager au mieux la poursuite de ce projet. Dans la
majorité, les participants ont été satisfaits et contents d’avoir pu se questionner sur leurs
représentations et leur pratique professionnelle. Toutefois, l’un d’entre eux aurait souhaité que
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 13
l’on puisse l’informer et l’orienter vers des structures ressources quant à la question de
l'éducation à la sexualité.
Les postures des participants et des animateurs : la grille d’observation nous a permis de
mettre en lumière les différentes prises de parole du public, ainsi que la posture des
animateurs au sein de l'atelier. Nous avons ainsi pu apprécier que tous les participants
s’étaient exprimés dans des échanges fluides et cordiaux. L’animatrice a notamment su
s’adapter et rebondir, en vues des caractéristiques du public. Elle s’est plutôt bien sentie en
posture d’animatrice, mais aurait souhaité davantage permettre aux parents de s’exprimer et
parfois, recentrer le débat sur la notion de plaisir par exemple. Monsieur Tremblay a
également tenu son rôle en tant que co-animateur, en laissant place à Lisa de s’exprimer et
d’animer, au possible, le débat. La posture professionnelle qu’il a adopté au sein de l’atelier,
a été un réel support de rebondissements aux prises de paroles engagées.
Les postures d'observateurs : à la suite de la webconférence, trois d’entre nous ont pu faire
un retour quant à leur posture d'observatrices lors de l’intervention. En effet, nous avons
ressorti un sentiment de “frustration” quant au fait de ne pas s’intégrer dans les échanges et
dans les débats, d’autant plus que nos caméras étaient allumées, rendant ainsi notre place
inconnue aux vues des participants, et inconfortables. Un autre aspect est que, le nombre de
participants aurait pu permettre à ce que nous prenions part aux échanges et au débat. En
effet, en amont nous n’avions pas prévu cette éventualité. La technique du “scénario
catastrophe” nous aurait permis d’appréhender l’intervention dans sa globalité.
L’évaluation par les partenaires :
Nos échanges avec Edith Singlard, nous ont permis également de comprendre les faits : selon
elle, la météo n’a pas joué en notre faveur, mais également que les parents fréquentant le
centre social se sentaient aussigênés de participer à cette Webconférence. Aussi, le nombre
de participants lui a paru important aux vues du public qui a l’habitude d’être présent aux
activités dont le centre social est à l'initiative. Enfin, le fait d’avoir fait connaissance avec de
nouveaux professionnels du domaine de l’éducation à la santé du territoire, a permis d’enrichir
le réseau du centre social, aspect important pour cette structure, qui prône le partenariat avec
une diversité d’acteur.
Monsieur Tremblay a ressorti l’idée générale que communiquer avec son enfant est un défi.
Outre cette phrase qui peut définir l'intégralité du projet, il lui a paru intéressant d’avoir une
telle diversité de point de vue de la part des participants. Il a alerté sur le fait qu’il faudrait,
dans la continuité de ce projet, travailler autour des tabous, des croyances et ainsi que des
représentations pour proposer un accompagnement autour de la posture chaleureuse et
permissive.
Monsieur Valière, participant au titre de parent, a trouvé que nous nous étions bien adaptées
à la tournure du projet et a soulevé que notre adaptation décrit notre manière de travailler
depuis le début de ce projet. Il a aussi relevé un point négatif cependant : le débat s’est
principalement orienté autour de comment intervenir en tant que professionnel, ce qui l’a
quelque peu perturbé dans sa place prise au sein de la Webconférence.
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 14
C.La capsule
1. Conception
Notre deuxième objectif opérationnel était de créer des capsules vidéo. Malheureusement,
dans le temps imparti de notre cursus universitaire, nous avons eu le temps d’en réaliser
qu’une. L’analyse de la Web Conférence interactive, ci-dessus, nous a permis de faire
ressortir des éléments importants comme le fait que les parents, qui avaient répondu à notre
questionnaire, n'étaient pas présents lors de l’atelier. Aussi, du fait de l’importance du nombre
de professionnels de l’éducation, les différents participants n’ont peu ou pas joui
d’informations pour leur posture parentale. Ainsi, dans la continuité de la première activité, il
était, , nécessaire de proposer aux parents un support qu’ils puissent regarder depuis chez
eux, sans condition de participation, sans obligation de prise de paroles et d’échanges. Aussi,
n’ayant pu aborder le sujet de la contraception au sein de la première activité car la plupart
des participants n’avaient pas spécialement le souhait d’en parler, nous avons fait le choix de
réinvestir ce sujet dans la capsule. Nous avons donc souhaité l’utiliser comme support, en
prenant donc en compte l’avis des parents (ressorti des questionnaires).
Les connaissances transmises ont été construites en partenariat avec Monsieur Tremblay,
qui a pu nous orienter : nous avons croisé ses conseils avec ceux de Monsieur Valière, mais
également avec nos apports de licence professionnelle, notamment autour de la question de
la littératie en santé. Le but de cette capsule est également de permettre à chaque parent d’en
comprendre le contenu : il était donc évident pour nous de ne pas utiliser de mots trop
scientifiques par exemple, qui auraient pu faire émerger un sentiment de violence symbolique
et de culpabilisation chez les parents.
Nous nous sommes également interrogées sur le public destinataire de ces capsules : lors
d’un échange avec nos partenaires, nous avons pu nous rendre compte que quelque soit les
caractéristiques du spectateur (parents et professionnels) le problème de la communication
était central dans les deux cas. Ainsi, la capsule s'orientera, autant vers des professionnels
pouvant accompagner des enfants ou des adolescents, que des parents, public cible à notre
projet. En effet, même si nous nous sommes centrées sur les parents, nous nous apercevons
que la demande est multiple et provient également de d’autres profils que celui que nous
avions ciblé.
2. Réalisation
La réalisation de cette première capsule s’est déroulée de la façon suivante : nous avons
commencé par penser à 4 questions que des parents pourraient se poser. Celles-ci ont été
construites grâce à l’analyse de la première activité avec le public et avec nos partenaires.
Nous avons rédigé ces questions de telle manière à ce que ce soit les parents eux même qui
parlent, et que la réponse apportée, soit au plus près d’un langage oral, comme s’il existait un
réel dialogue. La rédaction de ces dialogues a été soumise à Monsieur Tremblay. Celui-ci a
pu nous guider et nous assurer que le message que nous souhaitions transmettre était clair.
(Annexe 12)
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 15
Par la suite, nous avons commencé à élaborer une trame sur le logiciel en ligne Powtoon afin
de réaliser le design de notre première capsule vidéo : volontairement, nous avons fait le choix
d’un logiciel d’infographie, pour réaliser un support ludique et interactif, où nous allions mettre
en mouvement des personnages. Malheureusement, après un long temps de travail, nous
nous sommes rendues compte que le logiciel ne permettait pas de faire des vidéos de plus
de 3 minutes et qu’on on pouvait l’exporter uniquement via une plateforme tel que Youtube.
Nous sommes donc reparties de zéro, grâce à la plateforme Animaker (conseillée par
Monsieur Dejoux). Nous avons alors élaboré une nouvelle trame. Par le biais de podcast,
nous avons ainsi enregistré nos voix respectives, afin de les animer. Lors de la création du
storyboard, nous avons tenté d’adopter la stratégie pouvant mettre en lumière :
- Notre volonté de faire intervenir deux “professionnels”, afin de montrer qu’il n’existe
pas une seule vérité, mais que notre vision de l’éducation à la sexualité est systémique
et pluridisciplinaire.
- Notre volonté de casser les représentations qui peuvent émaner de la société, soit
entre autres, d'institutionnaliser l’éducation à la sexualité. Ainsi, les décors de la
capsule seront sur fond neutre, dans le but de donner un côté informel aux échanges.
- L’utilisation de personnages non stéréotypés, afin de lutter contre l’idée que le savoir
est forcément détenu par des personnes issues d’une catégorie socioprofessionnelle
élevée ou un genre en particulier
Le choix d’une vidéo n’excédant pas les 6 minutes a aussi été fait, en prenant en compte les
avis de nos partenaires. Cette capsule sera diffusée via les réseaux sociaux du Centre social
la Magic principalement. Cependant, lors d’échanges avec Monsieur Jourdan (dans le but
d’enrichir notre capsule), c’est avec surprise que celui-ci nous a proposé sa diffusion sur le
site de la Chaire Unesco ainsi que de l’OMS (Annexe : 13), si celle-ci est en adéquation avec
leurs valeurs. L’enjeu est donc encore plus important pour nous, de voir notre travail, valoriser
à aussi grande échelle.
3. Évaluation
A ce jour, il nous est encore impossible d’évaluer le caractère probant de notre capsule.
Cependant, nous avons prévu de faire l’évaluation grâce à plusieurs indicateurs, posés au
préalable, qui sont :
● Le nombre de visionnage : en effet, lorsque le centre social va poster la vidéo, il nous
sera possible de regarder le nombre de personnes qui auront visionné la capsule :
cependant, nous aurons récolté une donnée quantitative et non qualitative, ce qui ne
nous assure pas la bonne compréhension du message.
● Une évaluation avec la référente famille du centre social, afin de savoir, si en interne
de la structure, elle a pu avoir des retours sur cette capsule.
● La diffusion d’un sondage via les réseaux sociaux, afin de connaître l’avis des parents
et leurs ressentis vis-à-vis du support (Annexe 14 )
Si nous devions critiquer le choix du format ‘capsule vidéo’ nous dirions que celle-ci ne s’inscrit
pas, par exemple, dans les 3 axes de la promotion de la santé, car elle est principalement
basée sur de la transmission (prévention) et a donc un caractère descendant : ce qui va à
l’encontre de notre dynamique de travail choisie depuis le début, basée essentiellement sur
la participation.
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 16
IV. Continuité
Le partenariat avec le CS nous permet d’assurer une continuité dans ce projet. L’idée de créer
de nouvelles capsules nous a semblé intéressante. Celles-ci seraient tournées autour de
sujets qui peuvent faire controverse dans le cercle familial (selon les professionnels interrogés
dans notre phase de diagnostic), comme par exemple la pornographie, ou encore la question
de genre. L’avantage d’un support comme la capsule, permettrait aux parents, d’avoir accès
à des informations autour de ces thématiques. Les contraintes de temps auxquelles nous
faisons face avec la licence vont plus ou moins orientées leur avancée. Dans tous les cas, le
CS sera en mesure de reprendre le projet. En effet, nous nous sommes engagées à produire
du contenu qui leur permettra de finaliser ces supports. Ce projet a également aspiré à de
nouvelles envies au sein du CS, comme élargir le projet à un autre public (entrée via les
adolescents).
V. Évaluation du projet
Dès la construction de ce projet, nous nous sommes centrées sur le public de parents afin de
promouvoir l’éducation à la sexualité avec leurs enfants. Toutefois, nous nous sommes
rendues compte que l’éducation à la sexualité interroge nombre de personnes. En effet, le fait
que la Webconférence ait dévié, de par de la présence de professionnels, ceci nous a montré
que la question se posait également pour eux. C’est donc, par le biais de cette intervention
que nous nous sommes questionnées sur nos représentations et que nous avons pu les faire
évoluer. La continuité de notre projet s’est donc orientée sur un public étant en relation de
près ou de loin avec des enfants/adolescents, comprenant et les parents et les professionnels
de l’éducation à la santé.
Aussi, d’avoir fait le choix d’une méthode par questionnaire pour notre phase de diagnostic au
détriment d’un comité de pilotage, nous a amené à rassembler moins de parents que nous
souhaitions. Ainsi, nous avons pu nous rendre compte de l’importance du choix de la méthode
d’approche du public afin de favoriser au maximum leur participation.
Le projet, étant encore en cours, nous n’avons pas encore pu réaliser une évaluation finale
de toutes les activités avec le public et avec nos partenaires, et donc voir le réel impact des
objectifs. Cependant, nous savons déjà, qu’aux vues des modalités de distancielles, le format
d’évaluation participative, comme nous le souhaitions à l’origine, ne pourra être réalisé.
Enfin, afin de mesurer l’impact de notre projet, nous avons pu nous interroger si celui-ci
répondait, d’une part, aux trois axes de la promotion de la santé, et d’autre part s’il répondait
aux objectifs posés (annexe 15).
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 17
VI. Analyse de notre travail partenarial
Nous avons choisi de présenter notre analyse sous forme de tableau, avec les leviers et les
obstacles à notre projet.
Leviers Obstacles
Mise en place d’une intelligence collective :
compétences de chacune réparties sur le
projet (divers profils)
Du fait que nous ne nous soyons pas forcément
familiarisés avec le rétro planning a perturbé
notre rythme de travail.
Les relations interpersonnelles et intra
groupe ont fait la force de notre dynamique de
travail.
Travail à distance complexe au début de
l’année : rendez-vous avec les partenaires
légèrement tardif.
Partenariat : nous avons eu la chance d’avoir
une multiplicité de contacts qui nous a permis à
la suite de construire des partenariats solides
avec la Magic ainsi qu’avec Monsieur Tremblay,
et donc avec des professionnels de différents
secteurs (éducation, social, santé)
La crise sanitaire (COVID-19) a été un
obstacle qu’en à notre volonté première
d’arriver à un fort niveau de participation du
public
Choix des méthodologies et des outils de
travail : brainstorming, GoogleDrive (Annexe
16), Discussion et échange par
Messenger, feeling, confrontation des points de
vue…
Logiciel Powtoon avec lequel nous avons
commencé à faire la première capsule qui s’est
avéré être trop compliquée (exportation
impossible, prix élevé…)
Thème de la vie sexuelle et affective, public
et structure adaptable à la situation sanitaire :
modalités à distance possible.
Le questionnaire à destination du public : un
questionnaire plus étayé aurait permis de
comprendre certains phénomènes.
Positionnement divers : le public ciblé dans le
projet s’est élargi aux parents et aux éducateurs
jeunesse
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 18
Conclusion
Ce projet nous a permis de mettre à profit des connaissances et compétences acquises au
cours de cette année de licence. Notamment par la mobilisation de cours autour de la
méthodologie de projet (Mme Decottignies), de la méthodologie de diagnostic (Mme
Decottignies et Mme Dollet), de la littératie en santé (Mme Gamblin), de l’intervention en
promotion de la santé (M Cury), de la pédagogie active (M Darphin) ainsi que des techniques
d’animations (Mme Simar). Le travail dirigé sur la dynamique partenariale nous a également
aidé dans l’élaboration de ce projet.
Le fait d’avoir appréhender un aspect de l’éducation à la santé, autour de l’éducation à la
sexualité, nous a permis d’enrichir le parcours professionnel de chacune, mais également de
nous questionner vis-à-vis de nos représentations ainsi qu’autour de notre posture en tant que
futures professionnelles de santé.
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 19
Remerciements
Un grand merci au centre social la MAGIC de Broût-Vernet (03), qui s’est montré coopératif
tout au long du projet, et qui a su rebondir face à la situation sanitaire. Nous avons construit
un partenariat riche, qui nous a permis de collaborer et d’appréhender au mieux ce projet.
Merci également à Monsieur Réjean Tremblay, qui s’est impliqué dans notre projet et qui a su
nous accompagner, tout en respectant notre méthodologie de travail, nos valeurs et nos
envies, en apportant son professionnalisme et son expertise autour de l’éducation à la
sexualité.
Merci enfin à Monsieur Valière, notre tuteur, d’avoir apporté son œil en tant que psychologue
social, qui a pu nous permettre d’analyser notre projet dans un autre angle de vue. Merci
également d’avoir participé à la Webconférence et d’avoir s’y être impliqué.
Nous remercions également tous les professionnels de santé qui nous ont permis de collecter
des informations cruciales pour réaliser notre diagnostic, ainsi qu’à Monsieur Jourdan pour
son intérêt envers notre travail et notre thématique, abordée via une approche positive.
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 20
Bibliographie
Abramow, C. (2020). LE PETIT MANUEL SEX EDUCATION.
Amsellem-mainguy Y. (ccord.), Cheynel C., Fouet A. (2015). Entrée dans la sexualité des
adolescent·e·s: la question du consentement. Enquête auprès des jeunes et des
intervenant·e·s en éducation à la sexualité, Rapport d’études. INJEP.
Apostolidis, T. (2000). Le rapport au sexuel et la « sémiotique » de l’amour : Marquage
socioculturel et climats relationnels. Journal des anthropologues, 82‑ 83, 339‑ 356.
Chaire UNESCO ÉducationS & Santé. (2020,17 mars). Webinaire Adolescence et sexualité :
parlons en ! [Vidéo]. Youtube. https://www.youtube.com/watch?v=-8OKQfwgGwg&t=363s
Dagorn, J. & Alessandrin, A. (2018). Nos fantasmes, leurs réalités. L'école des parents,
626(1), 42-43.
Ministère de la Santé et des Services sociaux. (2014). Entre les transformations, les frissons,
les passions… et toutes les questions. Petit guide à l’usage des parents. La Direction des
communications du ministère de la Santé et des Services sociaux.
Nathalie Bajos & Michel Bozon (dir.). (2008). Enquête sur la sexualité en France. Pratiques,
genre et santé, Paris, La Découverte.
Nicolaïdis, N. & Atlan, J. (2018). Les pratiques des adolescents. L'école des parents, 626(1),
44-47.
Tremblay, R. (2020). Guide d’éducation à la sexualité humaine à l’usage des professionnels :
accompagnement à la vie affective et sexuelle, un droit tout au long de la vie : enfants,
adolescents, adultes, seniors, personnes en situation de handicap. Edition ERES.
Viguier-Vinson, S & Comblez S. (2019). Dossier : La sexualité des ados aujourd'hui, pp. 18-
39 , Le Cercle psy.
Yeni, P., Artières, P., Couteron, J.-P., Favier, C., Foulquier-Gazagnes, T., Goujard, C.,
Hesnault-Pruniaux, N., Musso, S., Rouzioux, C., Silvain, C., Vana, L., Weber, M., Celse, M.,
Geffroy, L., & Kramdi, F. (s. d.). MEMBRES DE LA COMMISSION « JEUNES ». 81.
Enseignements de la licence professionnelle :
Cury, P. Unité d’enseignement 2, Données probantes et interventions efficaces.
Darphin, J. Unité d’enseignement 1, Pédagogie active.
Decottignies, AS. Unité d’enseignement 3, Caractéristiques du diagnostic.
Decottignies, AS. Unité d’enseignement 3, Méthodologie de projet.
Dollet, A. Unité d’enseignement 1, Diagnostic de territoire.
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 21
Galtier, F. Unité d’enseignement 1, Promotion de la santé sexuelle : cadre et enjeux.
Gamblin, V. Unité d’enseignement 1, Littératie en santé.
Simar, C. Unité d’enseignement 1, Promotion et éducation à la santé.
Valière, E. Unité d’enseignement 2, Gestion des ressources documentaires.
Valière, E. Unité d’enseignement 4, Projet tuteuré.
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 22
Annexes
Annexe 1 : Brainstorming collectif pour définir la thématique
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 23
Annexe 2 : Tableau de potentielles structures partenaires de notre projet
Partenaires
potentiels
Lieu Informations Numéro
Contact
Personne en
charge du
contact
Actions réalisées
(mail…)
La MAGIC -
Centre social
28 Rue de la
Chaume,
03110 Broût-
Vernet
Edith Singlard
Johanie
Groupe parents
ados
déja
sensibilisé,
déja eu des
formations
04 70 58 20
68
contact@lama
gic.fr
https://www.fa
cebook.com/c
entresocial.la
magic/
Lisa
Aurore
Mail envoyé
Appel échangé
Rencontre lundi
10 février 2020 à
15h00 au centre
social
Validation de
partenariat
Sherpa -
association
Vichy Nathalie
Thomas
0781134748
9 mois et plus -
association
Bellerive Alexandra
Caullaud
Plutôt parents
de petits
0663358446
Centre Social
l’ESCALE
Souvigny (03) https://souvigny
.centres-
sociaux.fr/pres
entation →
toutes sortes
d’animation
04 70 43 10
67
Aurore Pas de réponses
La Cahute des
parents
Moulins Contact via leur page Facebook Aurore Divers échanges
mais qui n’ont pas
abouti
Annexe 3 : Questionnaire à destination du public de parents
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 24
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 25
Annexe 3 : Questionnaire à destination du public de parents
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 26
Annexe 3 : Questionnaire à destination du public de parents
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 27
Annexe 3 : Questionnaire à destination du public de parents
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 28
Annexe 3 : Questionnaire à destination du public de parents
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 29
Annexe 4 : Diffusion du questionnaire sur les réseaux sociaux du Centre Social
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 30
Annexe 5 : Questionnaire à destination de professionnels
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 31
Annexe 5 : Questionnaire à destination de professionnels
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 32
Annexe 6 : Les 3 principaux champs de connaissances et de compétences de l’éducation à
la sexualité
Source : Éduscol, récupéré à l’adresse: https://eduscol.education.fr/cid46864/les-enjeux-de-l-
education-a-la-sexualite.html
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 33
Annexe 7 : Les différentes attitudes éducatives
Source: issu d’un diaporama
ressource donnée par
Monsieur Tremblay
Annexe 8 : Ébauche rétroplanning
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 34
Annexe 9 : Affiche de communication de la webconférence
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 35
Annexe 10 : Grille d’observation
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 36
Annexe 11 : Fiche action web conférence
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 37
Annexe 11 : Fiche action web conférence
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 38
Annexe 11 : Fiche action web conférence
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 39
Annexe 12 : Fiche action Capsule
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 40
Annexe 12 : Fiche action Capsule
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 41
Annexe 12 : Fiche action Capsule
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 42
Annexe 12 : Fiche action Capsule
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 43
Annexe 13 : Extrait d’un échange de mails avec Monsieur Jourdan
Annexe 14 : Exemple de sondage sur le réseau social : Instagram
GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 44
Annexe 15 : Schéma des trois axes de la promotion de la santé
Analyse selon les différents axes d’une action de promotion de la santé, selon le modèle de
Downie et Tannahill, 1996
Annexe 16 : Extrait de drive partagé

Contenu connexe

Similaire à Dossier projet tuteuré - Vie sexuelle et affective des adolescents

La petite histoire du pi
La petite histoire du piLa petite histoire du pi
La petite histoire du pirecitpi
 
Synthese evaluation pedt rennes
Synthese evaluation pedt rennesSynthese evaluation pedt rennes
Synthese evaluation pedt rennesrennesmetropole
 
La communication interne comsup final
La communication interne comsup finalLa communication interne comsup final
La communication interne comsup finalasmaeb
 
Présentation du projet
Présentation du projetPrésentation du projet
Présentation du projetMartine Voidey
 
Restitution générale de diagnostic des projets d'établissements pour enfants ...
Restitution générale de diagnostic des projets d'établissements pour enfants ...Restitution générale de diagnostic des projets d'établissements pour enfants ...
Restitution générale de diagnostic des projets d'établissements pour enfants ...Fouad Madec
 
Espoir 93 livret accueil
Espoir 93   livret accueilEspoir 93   livret accueil
Espoir 93 livret accueilASSOJAVOUHEY
 
Full Informatiu (Fr)
Full Informatiu (Fr)Full Informatiu (Fr)
Full Informatiu (Fr)ProjecteICI
 
Projet social 2011-2015
Projet social 2011-2015Projet social 2011-2015
Projet social 2011-2015csgrainedevie
 
JDCHE 20-21 - Mieux soutenir l'autonomie et le pouvoir d'agir des jeunes de l...
JDCHE 20-21 - Mieux soutenir l'autonomie et le pouvoir d'agir des jeunes de l...JDCHE 20-21 - Mieux soutenir l'autonomie et le pouvoir d'agir des jeunes de l...
JDCHE 20-21 - Mieux soutenir l'autonomie et le pouvoir d'agir des jeunes de l...Synhera
 
#PortraitDeStartuper #6 - Lunii - Maëlle Chassard
#PortraitDeStartuper #6 - Lunii - Maëlle Chassard#PortraitDeStartuper #6 - Lunii - Maëlle Chassard
#PortraitDeStartuper #6 - Lunii - Maëlle ChassardSébastien Bourguignon
 
Le petit guide survie
Le petit guide survieLe petit guide survie
Le petit guide survieElodie Jaeger
 
Book Equipe innovation - Pays de la Loire (sept 2014)
Book Equipe innovation - Pays de la Loire  (sept 2014)Book Equipe innovation - Pays de la Loire  (sept 2014)
Book Equipe innovation - Pays de la Loire (sept 2014)Stéphane VINCENT
 
Pédagogie d’enseignement et éducation des enfants aux médias sociaux, à l’èr...
Pédagogie d’enseignement  et éducation des enfants aux médias sociaux, à l’èr...Pédagogie d’enseignement  et éducation des enfants aux médias sociaux, à l’èr...
Pédagogie d’enseignement et éducation des enfants aux médias sociaux, à l’èr...Nouha Belaid
 
Présentation pour le salon des usages numériques et des ressources pour l'édu...
Présentation pour le salon des usages numériques et des ressources pour l'édu...Présentation pour le salon des usages numériques et des ressources pour l'édu...
Présentation pour le salon des usages numériques et des ressources pour l'édu...nvolpato
 
Plantilla...ppt boukrissa a a
Plantilla...ppt boukrissa a aPlantilla...ppt boukrissa a a
Plantilla...ppt boukrissa a aboukhrissa Naila
 

Similaire à Dossier projet tuteuré - Vie sexuelle et affective des adolescents (20)

La petite histoire du pi
La petite histoire du piLa petite histoire du pi
La petite histoire du pi
 
Synthese evaluation pedt rennes
Synthese evaluation pedt rennesSynthese evaluation pedt rennes
Synthese evaluation pedt rennes
 
La communication interne comsup final
La communication interne comsup finalLa communication interne comsup final
La communication interne comsup final
 
Présentation du projet
Présentation du projetPrésentation du projet
Présentation du projet
 
Restitution générale de diagnostic des projets d'établissements pour enfants ...
Restitution générale de diagnostic des projets d'établissements pour enfants ...Restitution générale de diagnostic des projets d'établissements pour enfants ...
Restitution générale de diagnostic des projets d'établissements pour enfants ...
 
Espoir 93 livret accueil
Espoir 93   livret accueilEspoir 93   livret accueil
Espoir 93 livret accueil
 
Evaluation PEDT
Evaluation PEDTEvaluation PEDT
Evaluation PEDT
 
Full Informatiu (Fr)
Full Informatiu (Fr)Full Informatiu (Fr)
Full Informatiu (Fr)
 
Rapport d'activité 2013 Fréquence écoles
Rapport d'activité 2013 Fréquence écolesRapport d'activité 2013 Fréquence écoles
Rapport d'activité 2013 Fréquence écoles
 
Projet social 2011-2015
Projet social 2011-2015Projet social 2011-2015
Projet social 2011-2015
 
JDCHE 20-21 - Mieux soutenir l'autonomie et le pouvoir d'agir des jeunes de l...
JDCHE 20-21 - Mieux soutenir l'autonomie et le pouvoir d'agir des jeunes de l...JDCHE 20-21 - Mieux soutenir l'autonomie et le pouvoir d'agir des jeunes de l...
JDCHE 20-21 - Mieux soutenir l'autonomie et le pouvoir d'agir des jeunes de l...
 
#PortraitDeStartuper #6 - Lunii - Maëlle Chassard
#PortraitDeStartuper #6 - Lunii - Maëlle Chassard#PortraitDeStartuper #6 - Lunii - Maëlle Chassard
#PortraitDeStartuper #6 - Lunii - Maëlle Chassard
 
Le petit guide survie
Le petit guide survieLe petit guide survie
Le petit guide survie
 
Intervention Mode d'emploi 2014
Intervention Mode d'emploi 2014 Intervention Mode d'emploi 2014
Intervention Mode d'emploi 2014
 
Book Equipe innovation - Pays de la Loire (sept 2014)
Book Equipe innovation - Pays de la Loire  (sept 2014)Book Equipe innovation - Pays de la Loire  (sept 2014)
Book Equipe innovation - Pays de la Loire (sept 2014)
 
Bulletin MeM PPEM mars 2014
Bulletin MeM PPEM mars 2014Bulletin MeM PPEM mars 2014
Bulletin MeM PPEM mars 2014
 
Pédagogie d’enseignement et éducation des enfants aux médias sociaux, à l’èr...
Pédagogie d’enseignement  et éducation des enfants aux médias sociaux, à l’èr...Pédagogie d’enseignement  et éducation des enfants aux médias sociaux, à l’èr...
Pédagogie d’enseignement et éducation des enfants aux médias sociaux, à l’èr...
 
Bulletin octobre 2016
Bulletin octobre 2016Bulletin octobre 2016
Bulletin octobre 2016
 
Présentation pour le salon des usages numériques et des ressources pour l'édu...
Présentation pour le salon des usages numériques et des ressources pour l'édu...Présentation pour le salon des usages numériques et des ressources pour l'édu...
Présentation pour le salon des usages numériques et des ressources pour l'édu...
 
Plantilla...ppt boukrissa a a
Plantilla...ppt boukrissa a aPlantilla...ppt boukrissa a a
Plantilla...ppt boukrissa a a
 

Dernier

1-Introduction du anatomie pathologie .pdf
1-Introduction du anatomie pathologie .pdf1-Introduction du anatomie pathologie .pdf
1-Introduction du anatomie pathologie .pdfhibahaouimi18
 
Microscopie et Macroscopie mycosique.pptx
Microscopie et Macroscopie mycosique.pptxMicroscopie et Macroscopie mycosique.pptx
Microscopie et Macroscopie mycosique.pptxMohammedTakherboucht
 
Epidémiologie des Maladies transmissibles .ppt
Epidémiologie des Maladies transmissibles .pptEpidémiologie des Maladies transmissibles .ppt
Epidémiologie des Maladies transmissibles .pptPizongoRamdhino
 
Vaccination : un déficit d’information chez les parents d’enfants et les seniors
Vaccination : un déficit d’information chez les parents d’enfants et les seniorsVaccination : un déficit d’information chez les parents d’enfants et les seniors
Vaccination : un déficit d’information chez les parents d’enfants et les seniorsIpsos France
 
En 12 ans, les Français ont doublé leur temps consacré au sport
En 12 ans, les Français ont doublé leur temps consacré au sportEn 12 ans, les Français ont doublé leur temps consacré au sport
En 12 ans, les Français ont doublé leur temps consacré au sportIpsos France
 
les formes galéniques.pptxForme sous lequel sont associés principes actifs et...
les formes galéniques.pptxForme sous lequel sont associés principes actifs et...les formes galéniques.pptxForme sous lequel sont associés principes actifs et...
les formes galéniques.pptxForme sous lequel sont associés principes actifs et...SidahmedZerroukisba
 

Dernier (6)

1-Introduction du anatomie pathologie .pdf
1-Introduction du anatomie pathologie .pdf1-Introduction du anatomie pathologie .pdf
1-Introduction du anatomie pathologie .pdf
 
Microscopie et Macroscopie mycosique.pptx
Microscopie et Macroscopie mycosique.pptxMicroscopie et Macroscopie mycosique.pptx
Microscopie et Macroscopie mycosique.pptx
 
Epidémiologie des Maladies transmissibles .ppt
Epidémiologie des Maladies transmissibles .pptEpidémiologie des Maladies transmissibles .ppt
Epidémiologie des Maladies transmissibles .ppt
 
Vaccination : un déficit d’information chez les parents d’enfants et les seniors
Vaccination : un déficit d’information chez les parents d’enfants et les seniorsVaccination : un déficit d’information chez les parents d’enfants et les seniors
Vaccination : un déficit d’information chez les parents d’enfants et les seniors
 
En 12 ans, les Français ont doublé leur temps consacré au sport
En 12 ans, les Français ont doublé leur temps consacré au sportEn 12 ans, les Français ont doublé leur temps consacré au sport
En 12 ans, les Français ont doublé leur temps consacré au sport
 
les formes galéniques.pptxForme sous lequel sont associés principes actifs et...
les formes galéniques.pptxForme sous lequel sont associés principes actifs et...les formes galéniques.pptxForme sous lequel sont associés principes actifs et...
les formes galéniques.pptxForme sous lequel sont associés principes actifs et...
 

Dossier projet tuteuré - Vie sexuelle et affective des adolescents

  • 1. Communiquer avec son enfant sur la vie sexuelle et affective Référent : Monsieur Valière UE 4 - Projet tuteuré GIBRAT Aurore ROPERS Perrine MALSERT Lisa PONSAR Flora
  • 2. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 2 Sommaire Introduction 3 I. Mise en place du projet : une approche par les parties prenantes 4 A. Recherche de structures : création d’un partenariat avec la MAGIC 4 B. Implication du public : place centrale dans le projet 5 C. Contexte particulier 5 II. Les éléments de diagnostic 6 A. Les données chaudes 6 B. Les données froides 7 C. Synthétisation et problématisation 8 III. Planification et conception du projet 10 A. Rétroplanning 10 B. La Webconférence 10 C. La capsule 14 IV. Continuité 16 V. Évaluation du projet 16 VI. Analyse de notre travail partenarial 17 Conclusion 18 Remerciements 19 Bibliographie 20 Annexes 22
  • 3. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 3 Introduction Nous avons choisi de mener notre projet tuteuré sur la thématique de la vie sexuelle et affective. Ce choix s’est fait d’un accord commun des membres du groupe. En effet, nous avons recensé tous les thèmes susceptibles de nous plaire et nous avons été unanimes sur “la vie sexuelle et affective”. Pour définir ce que l’on entendait par ce thème, nous avons fait un brainstorming (Annexe 1), qui nous a permis de mettre exergue tout ce qui fait référence aux sentiments, aux émotions mais aussi tout ce qui est lié de près ou de loin à la sexualité : contraception, pornographie, masturbation, entre autres. Nous avons ensuite décidé de mener ce projet en direction d’un public de parents d’enfants, dans l’idéal d’adolescents. C’est un public qui nous semblait intéressant à sensibiliser. En effet, c’est une thématique qui fait souvent controverse au sein de la famille, mais également au sein de la société de par sa complexité. L’éducation passe avant tout par les parents, c’est pour cela que les informer sur la thématique de la vie sexuelle et affective peut permettre d’enrichir leur modèle éducatif. Nous nous sommes donc demandées de quelle manière pouvons-nous agir afin de leur parler de l’éducation à la sexualité ? Nous verrons dans une première partie l’approche que nous avons privilégiée, puis, nous détaillerons et analyserons notre méthodologie de projet, en passant du diagnostic, à l’évaluation de notre projet. Nous terminerons enfin par une analyse de notre travail collectif.
  • 4. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 4 I. Mise en place du projet : une approche par les parties prenantes Afin de mener à bien notre projet, nous avons favorisé une approche partenariale, c’est à dire via une structure qui souhaiterait mener des actions d’éducation à la santé mais aussi, qui serait en relation avec un public de parents. Il était évident pour nous d’avoir cette approche collaborative dès le début afin d’adapter notre projet à la structure et aux réels besoins et demandes du public visé. A. Recherche de structures : création d’un partenariat avec la MAGIC Volontairement, nous nous sommes dirigées vers des structures (hors établissements scolaires) présentes sur le département de l’Allier pouvant être en contact avec des parents directement ou indirectement via leur réseau. Nous avons choisi de mobiliser les outils suivants pour lister les partenaires potentiels : Internet, Facebook, réseau professionnel et personnel, et en demandant à certains de nos professeurs. Plusieurs échanges n’ont pas donné suite, notamment La Cahute des parents et la FCPE de Moulins. Nous avons également contacté la coordinatrice du pôle action sociale de la CAF de Moulins (Aude EUGÈNE) qui nous a réorienté vers des structures (Annexe 2) accueillant un public d’adultes mais aussi disposant de locaux dans lesquels nous pourrions mettre en place notre projet. Nous sommes ainsi entrées en contact avec le Centre social rural La Magic, basé à Broût- Vernet (03). Lors d’un premier entretien avec le directeur du centre, la référente famille et deux personnes de notre groupe de projet, nous avons pu exposer nos attentes universitaires et notre volonté de co-construire un projet avec eux mais également, avec les parents fréquentant ce centre social. L’analyse de cet entretien nous a permis de faire ressortir l'intérêt du centre social de co- construire ce projet autour de questions d’éducation à la sexualité intrafamiliale, d’autant plus que celui-ci pourrait s'inscrire dans la continuité de leur projet déjà réalisé au sein du Centre Social. Par ailleurs, la volonté d’inclure, autant que faire se peut, les parents dans le comité de pilotage les a fortement motivés. En effet, à l’issue de ce premier échange, le directeur et la référente famille nous ont suggéré de prendre connaissance du Projet Social de La MAGIC afin de connaître davantage leurs actions ainsi que leur territoire. Nous avons ainsi mis en exergue leurs ressources humaines, leurs partenaires (financier, institutionnel et associé), leur secteur d’activité (territoire de 24 communes,réparties sur 2 intercommunalités) mais aussi leurs diverses actions. Nous avons ainsi pris connaissancede l’axe “famille” que le centre socialdéveloppe depuis le projet social de 2017-2020. C’est au sein de cet axe-là, que La MAGIC avait déjà déployé un atelier parents autour de la communication avec son adolescent via une approche analytique des pratiques familiales. Lors de cette session d’ateliers, qui s’est déroulée en 2018, 10 parents étaient présents, dont 9 mamans et 1 papa.
  • 5. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 5 B. Implication du public : place centrale dans le projet L’idée initiale était de créer un groupe de parents pilotes qui nous aurait aidé à monter le projet. Ce groupe de parents nous aurait aussi permis d’élaborer un diagnostic précis : recueillir les caractéristiques du public accueilli au sein de la structure, connaitre leurs attentes, leurs besoins dans le but de pouvoir les impliquer par la suite. Ceci aurait permis de construire un projet au plus près des aspirations des parents, et favorisera ainsi leur participation (cf. Échelle d'Arnstein). Nous avions également entendu la mise en garde du centre social (CS), qui nous indiquait que la méthode par questionnaire, afin de réaliser un diagnostic auprès du public, n’était pas une méthode à privilégier. En effet, avoir recours à cette méthode ne faciliterait pas leur implication future : cette dernière est très peu utilisée par le CS et peu familière pour les parents. Edith Singlard, référente parentalité au sein du centre social, était donc chargée de créer et de rassembler des parents. Cependant, au bout d’environ trois semaines, nous n’avons eu le retour que d’un seul parent. Nous avons donc essayé de comprendre en quoi cela n’avait pas abouti, et par quel biais nous pouvions essayer de mobiliser des parents. C.Contexte particulier Aux vues de la situation sanitaire qui a débutée mi-mars, nous n’avons pas pu assurer la continuité de notre projet tel que nous l'entendions. En effet, suite au COVID-19, des mesures de précautions ont été instaurées afin de limiter la contamination du virus (confinement, distanciation, etc) et les modalités de présentielles furent remplacées par du distanciel. Ainsi, les interventions que nous souhaitions mettre en place fin-avril et début mai ne pouvant plus s’effectuer, nous avons dû nous adapter au contexte et donc, modifier notre façon d’appréhender et de mettre en place ce projet. De plus, nous avons dû remettre en question le projet, à la vue du manque de parents impliqués dans le projet. Toujours enthousiaste à l’idée de continuer le projet même à distance, nous sommes restées en contact avec la référente Famille du Centre Social Rural “La Magic” : Edith Singlard. Ainsi, en collaboration et pour adapter au mieux notre projet aux circonstances, nous avons opté pour une intervention via le format d’une visioconférence interactive. Celle-ci se voulant toujours participative et au plus proche des attentes des bénéficiaires. Nous avons également souhaité intégrer un professionnel du champ de la sexualité à notre projet pour enrichir nos connaissances ainsi que pour nourrir notre conférence de la meilleure façon possible. Ainsi, nous avons contacté une sexologue qui nous a elle-même conseillé de contacter Monsieur Réjean Tremblay, sexothérapeute et responsable du diplôme universitaire d’éducation sexuelle à l’université Toulouse Paul Sabatier, qui lui semblait être plus apte à prendre part à notre projet. Nous avons donc pris connaissance de son parcours, puis nous sommes rentrées en contact avec lui via Facebook, où celui-ci s’est tout de suite proposé d’échanger par téléphone. C’est alors que nous sommes entrés en contact avec Monsieur Tremblay afin de lui exposer notre projet et de lui proposer s’il voulait y prendre part : co-construire la visioconférence avec nous (quatre étudiantes et le Centre Social de Broût-Vernet) mais aussi intervenir lors de celle- ci. Il a tout de suite accepté et nous a grandement suggéré de prendre connaissance de son manuel à l’intention de professionnels souhaitant mettre en place des actions d’éducation à
  • 6. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 6 la sexualité humaine, pour que nous prenions conscience de sa démarche éducative et des valeurs qui sous-tendent son positionnement vis-à-vis de la thématique. II. Les éléments de diagnostic A. Les données chaudes En vue de la situation sanitaire, la co-construction avec notre public et notre partenaire, initialement prévue en présentielle, a dû être adaptée. Pour recueillir les demandes ainsi que les besoins du public nous avons privilégié la méthode par questionnaire, réalisé grâce à Google Forms (Annexe 3). Ainsi, via les réseaux sociaux du Centre Social de Broût-Vernet (Annexe 4), nous avons diffusé ce questionnaire. Celui-ci a été construit à la suite d’un recul des premières données froides (données générales sur l’éducation à la sexualité), mais également grâce au soutien de Monsieur Valière, qui nous a apporté son œil orienté autour des problématiques de psychologie sociale. Le questionnaire est resté deux semaines en ligne, avec plusieurs relances de la publication par le centre social. A l’issu, nous avons pu recueillir 7 réponses, dont 1 homme et 6 femmes. Les résultats nous révèlent une grande diversité au niveau des âges, autant pour les adultes/parents que pour les enfants. Les multiples profils énoncent se préoccuper de la thématique, même si 3 personnes sur 7 ne l’ont pas encore abordé avec leurs enfants, soit parce qu’ils n’en ont pas (1/7) ou encore, qu’un ou plusieurs frein(s) se sont opposés à cette communication. Pour ceux où, une ou des discussions ont eu lieu (4/7), l'initiative a été engagée soit par les parents (2/4), soit par les adolescents eux-mêmes (2/4). Ce qui nous fait dire qu’il existe bien une demande des deux parties, même si le thème reste compliqué à aborder et que la notion de “gène” est fortement mentionnée. En effet, la majorité des parents interrogés (6/7) ne se sentent pas “armés” et ont du mal à trouver leurs mots pour dialoguer sur ce sujet, s’estimant pourtant comme premier médiateur pour parler de la vie sexuelle et affective avec leurs enfants, en omettant la place des éducateurs santé, des travailleurs sociaux ou encore des sites internet. L’idée donc que l’éducation à la sexualité doit se faire au sein du cercle familial ressort de ces questionnaires. Les thèmes les plus abordés sont ceux des sentiments et de tout ce qui à un rapport à la vie amoureuse, mais aussi la contraception, les maladies et infections sexuellement transmissibles ainsi que le développement des organes génitaux. La pornographie, les nouvelles technologies, les questions de genre et d’attirance sexuelle ne sont pas énoncées. De plus , nous observons que leurs demandes ne se situent pas non plus sur ces thèmes, peut-être par peur de bousculer leurs certitudes et leurs projections de l’enfant parfait fantasmé. Celles-ci sont davantage orientées sur des questions de contraception ainsi que de maladies et d’infections sexuellement transmissibles, thèmes qui ont, pour la plupart du temps, été déjà abordés à l’école. Par ailleurs, nous avons également construit un questionnaire à destination de professionnels afin de pouvoir recueillir leurs avis et observations quant à la communication intrafamiliale vis- à-vis de la sexualité (Annexe 5). Nous avons ainsi obtenu 4 réponses issues de divers profils
  • 7. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 7 : une infirmière scolaire, une psychologue clinicienne et sexologue, une médecin de l’éducation nationale ainsi qu’une psychothérapeute. L’analyse de ces questionnaires nous a permis de confirmer que les thèmes tels que l’identité de genre, la pornographie ou encore le respect de l’intégrité sont des sujets sensibles et compliqués à aborder pour un parent, mais qui sont, selon les professionnels, importants voire une priorité à traiter. Pourtant ce sont des notions d’actualité où le dialogue est de plus en plus nécessaire. Ceux-ci énoncent également que les traumatismes (violences, agressions, relations amoureuses post-agression) sont des sujets délicats et que les parents peuvent se sentir démunis quand il s’agit d’en parler. Une professionnelle a aussi noté que la prévention des risques (contraception) pose aussi question, mêmesi le sujet est souvent abordé à l’école, lieu caractéristique de la coéducation. Les parents ont, en effet, une image des actions d’éducation à la sexualité en milieu scolaire qui les effraie, dans le sens, où ils ne connaissent pas réellement le contenu, et ont peur que les informations transmises soient en désaccord avec leurs valeurs, croyances, religions. Les autres obstacles au dialogue identifiés sont aussi le vécu des parents et leur propre histoire d'adolescents qui peuvent donc avoir des influences sur leurs représentations, les difficultés relationnelles et de communication rencontrées mais aussi, le manque de connaissance sur le sujet. B. Les données froides En vue de la complexité du sujet, nous avons souhaité diriger nos recherches en fonction des principaux thèmes qui ont pu ressortir des questionnaires réalisés envers les parents. Avant le contexte lié au COVID-19, la mise en place des questionnaires ainsi que notre collaboration avec Monsieur Tremblay, nous avons tout de même étudié le thème afin d’identifier par quelle entrée nous pourrions appréhender le sujet. Nous avons ainsi ressorti la définition suivante : « La santé sexuelle est un état de bien-être physique, mental et social dans le domaine de la sexualité́. Elle requiert une approche positive et respectueuse de la sexualité́ et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité́ d’avoir des expériences sexuelles qui soient sources de plaisir et sans risque, libres de toute coercition, discrimination ou violence. Afin d'atteindre et de maintenir la santé sexuelle, les droits sexuels de toutes les personnes doivent être respectés, protégés et assurés » (Organisation Mondiale de la Santé, 2002). Cette première prospection nous a permis de partir du constat que, quel que soit la thématique que nous allons aborder, l’essentiel sera d’intervenir par une approche positive et globale comprenant les 3 principaux champs de connaissances et de compétences (Annexe 6). Via notre collaboration avec Monsieur Tremblay notre vision a évolué. En prenant appui sur le « Guide d’éducation à la sexualité humaine » suggéré, nous avons compris l’importance d’intégrer la notion de plaisir sexuel au centre de nos interventions, tout en restant sur une démarche positive et globale. En effet, l'éducation à la sexualité a plusieurs objectifs : ● L'autonomie, qui comprend la capacité́ de choisir, d'agir librement, de se déterminer en toute indépendance. Cela sous-entend le fait d'avoir à sa disposition les outils nécessaires pour faire des choix éclairés. ● La sécurité, c’est à dire pouvoir avancer dans la vie à l'abri de tout danger et se sentir à l'abri de tous dangers. Cela suppose une société où les conditions matérielles,
  • 8. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 8 économiques et politiques mises en place entraînent l'absence de danger pour les personnes. ● La satisfaction, sera le résultat d'une vie libre et sans danger, une vie faite de plaisirs. En exposant ces différents objectifs, la complexité, qu’est le thème de la sexualité humaine, se dessine. Afin de prendre en compte tous ces aspects, elle doit se faire via une approche pluridisciplinaire et systémique, comme l’est l’éducation à la santé. Elle doit aussi donc se faire, au possible, dès l’enfance, en adoptant une attitude chaleureuse et permissive, dans le but d’accompagner l’individu vers son autonomie (Annexe 7). En effet, adopter une attitude dite “chaleureuse” c’est à dire, riche en affection et en tendresse, permettra plus ou moins d’ouvrir le dialogue et d’amener à différents échanges. A l’inverse, une attitude dite ‘hostile’, manifestant de la répulsion ou du dégoût, pourra rendre le dialogue plus difficile. La qualité des échanges est donc guidée par l’encouragement ou la restriction manifestés. Nos données se sont également étayées de diverses recherches, et notamment d’un enseignement sur la santé sexuelle dispensé par Monsieur Galtier lors de notre Licence professionnelle. Cet enseignement nous a permis de construire une réflexion, pas seulement basée sur un seul ouvrage, ni une seule façon de penser l’éducation à la sexualité. Aussi, en milieu scolaire, des actions d’éducation à la sexualité sont proposées, à un âge plus ou moins avancé, sans être tout le temps intégré à tous les niveaux du parcours scolaire, et en traitant de près ou de loin de cette notion de plaisir. L’approche proposée, estgénéralement ponctuelle et dénigre toute notion de plaisir car concentrés essentiellement sur le savoir ainsi que sur une approche via les risques et les dangers liés à la pratique sexuelle. Une intervention ponctuelle donnerait des résultats ponctuels, comme le précise la promotion de la santé. Sur un plan sociologique : si les leviers de changements sociaux ne sont pas actés par des modifications dans les programmes scolaires, c’est à dire, si l’éducation nationale ne fait pas une éducation à la sexualité via une approche chaleureuse et permissive,alors il sera toujours difficile de communiquer sur la sexualité avec les enfants et adolescents. C. Synthétisation et problématisation Les questionnaires administrés nous ont permis de mettre en lumière que la communication intrafamiliale est compliquée et que le sujet est souvent embarrassant à aborder. En effet, la notion de gêne est ressortie dans la majorité des questionnaires des parents. Ils estiment cependant avoir une place centrale au sein de l’éducation à la sexualité de leur enfant, au même titre que l’éducation scolaire ou encore des médecins et spécialistes. En omettant ainsi le rôle des professionnels issus d’un milieu plus “marginalisé”, l’idée qui ressort est que l’éducation à la sexualité s’effectue principalement en milieu ordinaire (école, médecins, famille). La principale thématique sur laquelle les parents souhaitent communiquer est la contraception, même si elle fut déjà abordée auparavant pour deux d’entre eux. Ceux-ci nous ont également montrés que la pornographie, l’identité de genre ainsi que les nouvelles technologies ne sont pas sujets à la discussion au sein de la famille, ni même des
  • 9. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 9 préoccupations. Pourtant, ces derniers font souvent controverse et sont importants à traiter, selon les professionnels que nous avons pu interroger. Malgré l’intégration de l’éducation à la sexualité en milieu scolaire, il serait important d’agir sur le cercle familial, pour que les informations transmises aient un autre impact sur le développement de l’individu : sans réduire l’éducation sexuelle aux dangers ou aux risques que les enfants et/ou adolescents pourront rencontrer. Les lectures scientifiques, ainsi que les apports appris en licence professionnelle nous ont permis de mettre en lumière l’importance d’une action d’éducation à la santé basée sur une approche globale et positive. Nous nous sommes donc questionnées quant à la place que l’éducation à la santé pouvait jouer au sein de la famille autour des questions de sexualité notamment. En corrélant les données froides et les données chaudes, nous avons pu trouver une faille au niveau de la communication : en effet, outre le fait que la thématique et les sujets sous-jacents soient des sujets sensibles, les parents ne sont pas toujours armés en termes de “techniques” de communication pour aborder le sujet, et ainsi éduquer leur enfant à la sexualité. Apporter des éléments sur la communication formelle et informelle (attitudes) et sur la posture à adopter, pourrait effectivement permettre un accompagnement positif de la part des parents. Celle-ci ne serait donc pas uniquement basée sur la sexualité comme un danger, mais plutôt comme une recherche du plaisir, d’autonomie et donc un accompagnement global vers différentes notions (contraception, développement du corps, identité de genre, entre autres). C’est donc autour de cet axe là que nous avons choisi d’aborder le sujet qu’ils souhaitaient traiter, soit la contraception. Nous avons ainsi tenté d’élaborer les objectifs de ce projet afin qu’ils prennent en compte l’intégralité de ces aspects.
  • 10. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 10 III. Planification et conception du projet A. Rétroplanning Nous avons mis en place un rétroplanning type GANTT qui résumait les grandes étapes du projet. Cependant, nous n’avons pas vraiment mobilisé cet outil dans notre méthode de travail, c’est pourquoi nous pouvons voir en annexe 8 uniquement une ébauche. Nous avons cependant eu beaucoup d’échanges informels via Messenger et nous avons planifier des réunions formelles en fonction des besoins et de l’avancée du projet. Le suivi du projet a été notamment facilité par la tenue d’un carnet de bord tout au long de ce travail collaboratif. Cela nous permettait de formaliser à chaque réunion les prochaines étapes à effectuer, celles déjà réalisées ou encore, celles en cours. La plupart du temps, nous nous répartissions à l’oral le travail à effectuer, et si nécessaire, nous écrivions les prénoms de chacune suivant la tâche que nous nous étions affiliés, dans un accord commun. A la vue du contexte et de nos partenaires, nous n’avions pas une vision sur du long terme stable, c’est pourquoi cette organisation a bien fonctionné dans l’ensemble et que la tenue d’un rétroplanning a été difficile. Lors de projet de plus grande envergure, la tenue d’un rétroplanning est nécessaire afin de coordonner toutes les actions et de serépartir les tâches,en particulier lors d’une collaboration où plusieurs acteurs sont impliqués. Cette étape participe à la dynamique partenariale B. La Webconférence Nous allons détailler dans cette partie les fiches actions qui nous ont permis de répondre à nos objectifs. 1. Conception Afin de répondre aux objectifs ciblés, nous avons élaboré une première fiche action, correspondant à notre première activité, afin de rédiger de façon claire et étayée une première trame, modulable, dans le but d’avoir une base sur laquelle nous pourrons travailler avec les partenaires. C’était également l’occasion pour nous de mettre en abîme les compétences acquises lors de cette année de licence professionnelle. Pour ce faire, nous avons pris appui surle webinaire de la Chaire Unesco réalisé par Monsieur Jourdan et Madame Mignot surla sexualité des adolescents mais également sur nos diverses lectures et cours dispensés dans le cadre de nos parcours professionnels. Nous avons également pris en compte les thèmes les plus demandés par le public afin d’être au plus près de leurs attentes. Lors d’une première visioconférence, nous avons ensuite partagé notre première trame à Monsieur Tremblay et Madame Singlard dans le but d’avoir leurs avis (pertinence des thèmes, outils utilisés…) mais aussi de co-construire ensemble le contenu. Lors de cette réunion d’1h45 nous avons réalisé que nous avions été trop ambitieuses en voulant aborder plusieurs thèmes. En effet, pour 1h30 d’intervention et pour que celle-ci soit constructive, il était important de structurer l’intervention autour d’un seul et unique thème et de la notion de plaisir
  • 11. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 11 sexuel afin que les parents puissent communiquer de façon positive et libérée avec leurs enfants/adolescents. Ensemble, il nous a semblé important que la Webconférence soit interactive et participative. Pour ce faire, nous avons souhaité que chaque participant puisse se présenter de manière active et amusante afin de mettre en place un climat positif et propice aux échanges. Ensuite, nous avons proposé, par le biais de la plateforme “Wooclap”, un brainstorming afin de définir ensemble le thème de la vie sexuelle et affective. Puis, pour faire réfléchir les participants sur leurs représentations et leurs positionnements vis-à-vis de la sexualité, nous avons souhaité partir de leurs pratiques, craintes et expériences en les questionnant sur leur vécu. La contraception étant le sujet le plus demandé, nous avons également souhaité l’amener dans le débat en le rapportant à la notion de plaisir sexuel. Puis enfin, pour connaître les impressions des participants nous avons proposé un Abaque de Régnier (remanié) nous permettant d’évaluer notre action et d’envisager la suite. Après avoir créé ensemble le contenu de l’intervention, nous avons pu réfléchir aux aspects logistiques. Nous avons convenu de la plateforme à utiliser ainsi que du jour et de l’horaire de la Webconférence. Madame Singlard nous a ainsi suggéré les mardis et les jeudis, jours où le public du Centre social est le plus actif sur les interventions proposées, ainsi que l’horaire de début d’après-midi. C’est donc, d’un accord commun que nous avons convenu du jeudi 7 mai à 14h. Nous avons opté pour l’utilisation de la plateforme “Zoom” pour être en adéquation avec les outils exploités par la Magic. Pour communiquer les modalités de la conférence au public de la Magic, nous avons proposé à Madame Singlard de lui soumettre une affiche avec les informations nécessaires : date, horaire, liens pour accéder à l’atelier. (Annexe 9) Pour la webconférence, nous nous sommes également réparties les rôles et avons fait le choix qu’une seule d’entre nous animerait, avec Monsieur Tremblay, cette intervention afin que le discours engagé soit clair et fluide. D’un accord commun, nous avons décidé que Lisa animerait ce temps : en effet, afin de permettre à chacune de tirer profit de ce projet, il nous semblait important que Lisa puisse consolider ses compétences en animation, étant donné que les 3 autres camarades du groupe avaient eu plus l'occasion d’animer des temps auprès de publics dans le cadre de leur stage. Pour les autres camarades du groupe, nous avons mis en place une grille d’observation dans le but d’analyser la Webconférence, la posture d’animateur, les échanges, etc. (Annexe 10) Une d’entre nous sera également sur la gestion technique de la visioconférence : diaporama, Wooclap, durée de la Webconférence. Le compte rendu de cette réunion de travail a permis de rédiger la fiche action finale que nous avons diffusé auprès de nos partenaires en amont de l’intervention. (Annexe 11) 2. Réalisation Pour vérifier si la plateforme Zoom était accessible gratuitement pour un temps supérieur de 40 minutes, nous l’avons au préalable testé avec un nouveau compte. En effet, lors de la première inscription, Zoom propose une réunion illimitée. Dès lors, nous avons édité un nouveau compteafin de générer un lien pour l’intervention. Celui-ci fut donc diffusé sur la fiche action, ainsi que l’affiche pour le public.
  • 12. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 12 Le jour de l’intervention, nous avons convié nos partenaires à 13h30, soit une demi-heure avant l’arrivée des participants, afin de partager un temps convivial (café à distance) mais également pour faire les réglages techniques : son, voix, diaporama, caméra, afin de prendre nos marques et d’appréhender au mieux l’intervention. Les participants, au nombre de 6, sont arrivés au compte-goutte, c’est pour cela que nous avons débuté l’intervention à 14h10. Dès lors, nous leur avons indiqué que la réunion serait enregistrée à des fins universitaires, en respectant l’anonymat des participants et que si cela les dérangeait il ne fallait pas hésiter à nous le dire. Lisa ainsi que Monsieur Tremblay se sont alors présentées puis ont invité les participants à faire de même, grâce à une technique d’animation. C’est ainsi que nous avons pris connaissance du public auquel nous nous adressions. Nous avons joui de la présence de Monsieur Valière lors de notre intervention, qui s’est positionné en tant que parent. Pour la majorité d’entre eux (4/6), leurs motivations à participer à la Webconférence était pour leur pratique professionnelle où la sexualité est un sujet qu’ils abordent au quotidien avec les adolescents fréquentant leur établissement. Ceux- ci se sont également présentés comme étant parents et que l’intervention pourrait aussi leur permettre d’avoir des billes, car même s’ils parlent de sexualité avec les adolescents de leur structure, la communication avec leurs enfants n’est néanmoins pas la même chose. La web conférence s’est déroulée dans le respect de la parole et du positionnement de chacun. Tous les participants ont pu s’exprimer librement afin d’amener des échanges constructifs, et parfois même d’arriver à des échanges et de l’analyse de pratique. En vue de leurs connaissances et de leurs pratiques déjà aguerries, nous avons ainsi dû adapter notre discours ainsi que notre positionnement. En effet, les demandes formulées par les professionnels s’orientaient plus sur leurs façons d’intervenir en tant qu’éducateur à la santé : “Quelle posture devons-nous adopter ? Comment devons-nous intervenir ? ” C’est ainsi que nous avons eu des échanges constructifs sur les positionnements possibles des professionnels, tout en touchant également du doigt la posture à adopter en tant que parents pour parler de sexualité. Cependant, nous n’avons pas abordé le sujet de la contraception comme initialement prévue. En effet, le “débat” ne se dirigeait pas forcément vers cette thématique et donc, il nous a semblé important de prendre en compte les besoins et les demandes identifiées au moment T, et ainsi de calibrer notre intervention. Après avoir consulté Mme Singlard, celle-ci nous a confirmé que les participants de la Webconférencen’avaient pas répondu aux questionnaires, et donc que leurs demandent ne situaient pas forcémentsur la thématique de la contraception. Même si l’intervention a pris un tout autre chemin, celle-ci nous a permis d’avoir un autre angle de vue sur le sujet. Cela confirme donc le fait que l’éducation à la sexualité est un sujet complexe, voire un défi qui suscite de nombreux questionnements, tant pour les parents que pour des professionnels de santé ou du social. 3. Évaluation et pistes d’améliorations Évaluation auprès du public : La phase finale de la Webconférence, soit l’évaluation de l’intervention auprès du public, nous a permis de mettre en lumière les points positifs et négatifs de la séance ainsi que d’envisager au mieux la poursuite de ce projet. Dans la majorité, les participants ont été satisfaits et contents d’avoir pu se questionner sur leurs représentations et leur pratique professionnelle. Toutefois, l’un d’entre eux aurait souhaité que
  • 13. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 13 l’on puisse l’informer et l’orienter vers des structures ressources quant à la question de l'éducation à la sexualité. Les postures des participants et des animateurs : la grille d’observation nous a permis de mettre en lumière les différentes prises de parole du public, ainsi que la posture des animateurs au sein de l'atelier. Nous avons ainsi pu apprécier que tous les participants s’étaient exprimés dans des échanges fluides et cordiaux. L’animatrice a notamment su s’adapter et rebondir, en vues des caractéristiques du public. Elle s’est plutôt bien sentie en posture d’animatrice, mais aurait souhaité davantage permettre aux parents de s’exprimer et parfois, recentrer le débat sur la notion de plaisir par exemple. Monsieur Tremblay a également tenu son rôle en tant que co-animateur, en laissant place à Lisa de s’exprimer et d’animer, au possible, le débat. La posture professionnelle qu’il a adopté au sein de l’atelier, a été un réel support de rebondissements aux prises de paroles engagées. Les postures d'observateurs : à la suite de la webconférence, trois d’entre nous ont pu faire un retour quant à leur posture d'observatrices lors de l’intervention. En effet, nous avons ressorti un sentiment de “frustration” quant au fait de ne pas s’intégrer dans les échanges et dans les débats, d’autant plus que nos caméras étaient allumées, rendant ainsi notre place inconnue aux vues des participants, et inconfortables. Un autre aspect est que, le nombre de participants aurait pu permettre à ce que nous prenions part aux échanges et au débat. En effet, en amont nous n’avions pas prévu cette éventualité. La technique du “scénario catastrophe” nous aurait permis d’appréhender l’intervention dans sa globalité. L’évaluation par les partenaires : Nos échanges avec Edith Singlard, nous ont permis également de comprendre les faits : selon elle, la météo n’a pas joué en notre faveur, mais également que les parents fréquentant le centre social se sentaient aussigênés de participer à cette Webconférence. Aussi, le nombre de participants lui a paru important aux vues du public qui a l’habitude d’être présent aux activités dont le centre social est à l'initiative. Enfin, le fait d’avoir fait connaissance avec de nouveaux professionnels du domaine de l’éducation à la santé du territoire, a permis d’enrichir le réseau du centre social, aspect important pour cette structure, qui prône le partenariat avec une diversité d’acteur. Monsieur Tremblay a ressorti l’idée générale que communiquer avec son enfant est un défi. Outre cette phrase qui peut définir l'intégralité du projet, il lui a paru intéressant d’avoir une telle diversité de point de vue de la part des participants. Il a alerté sur le fait qu’il faudrait, dans la continuité de ce projet, travailler autour des tabous, des croyances et ainsi que des représentations pour proposer un accompagnement autour de la posture chaleureuse et permissive. Monsieur Valière, participant au titre de parent, a trouvé que nous nous étions bien adaptées à la tournure du projet et a soulevé que notre adaptation décrit notre manière de travailler depuis le début de ce projet. Il a aussi relevé un point négatif cependant : le débat s’est principalement orienté autour de comment intervenir en tant que professionnel, ce qui l’a quelque peu perturbé dans sa place prise au sein de la Webconférence.
  • 14. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 14 C.La capsule 1. Conception Notre deuxième objectif opérationnel était de créer des capsules vidéo. Malheureusement, dans le temps imparti de notre cursus universitaire, nous avons eu le temps d’en réaliser qu’une. L’analyse de la Web Conférence interactive, ci-dessus, nous a permis de faire ressortir des éléments importants comme le fait que les parents, qui avaient répondu à notre questionnaire, n'étaient pas présents lors de l’atelier. Aussi, du fait de l’importance du nombre de professionnels de l’éducation, les différents participants n’ont peu ou pas joui d’informations pour leur posture parentale. Ainsi, dans la continuité de la première activité, il était, , nécessaire de proposer aux parents un support qu’ils puissent regarder depuis chez eux, sans condition de participation, sans obligation de prise de paroles et d’échanges. Aussi, n’ayant pu aborder le sujet de la contraception au sein de la première activité car la plupart des participants n’avaient pas spécialement le souhait d’en parler, nous avons fait le choix de réinvestir ce sujet dans la capsule. Nous avons donc souhaité l’utiliser comme support, en prenant donc en compte l’avis des parents (ressorti des questionnaires). Les connaissances transmises ont été construites en partenariat avec Monsieur Tremblay, qui a pu nous orienter : nous avons croisé ses conseils avec ceux de Monsieur Valière, mais également avec nos apports de licence professionnelle, notamment autour de la question de la littératie en santé. Le but de cette capsule est également de permettre à chaque parent d’en comprendre le contenu : il était donc évident pour nous de ne pas utiliser de mots trop scientifiques par exemple, qui auraient pu faire émerger un sentiment de violence symbolique et de culpabilisation chez les parents. Nous nous sommes également interrogées sur le public destinataire de ces capsules : lors d’un échange avec nos partenaires, nous avons pu nous rendre compte que quelque soit les caractéristiques du spectateur (parents et professionnels) le problème de la communication était central dans les deux cas. Ainsi, la capsule s'orientera, autant vers des professionnels pouvant accompagner des enfants ou des adolescents, que des parents, public cible à notre projet. En effet, même si nous nous sommes centrées sur les parents, nous nous apercevons que la demande est multiple et provient également de d’autres profils que celui que nous avions ciblé. 2. Réalisation La réalisation de cette première capsule s’est déroulée de la façon suivante : nous avons commencé par penser à 4 questions que des parents pourraient se poser. Celles-ci ont été construites grâce à l’analyse de la première activité avec le public et avec nos partenaires. Nous avons rédigé ces questions de telle manière à ce que ce soit les parents eux même qui parlent, et que la réponse apportée, soit au plus près d’un langage oral, comme s’il existait un réel dialogue. La rédaction de ces dialogues a été soumise à Monsieur Tremblay. Celui-ci a pu nous guider et nous assurer que le message que nous souhaitions transmettre était clair. (Annexe 12)
  • 15. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 15 Par la suite, nous avons commencé à élaborer une trame sur le logiciel en ligne Powtoon afin de réaliser le design de notre première capsule vidéo : volontairement, nous avons fait le choix d’un logiciel d’infographie, pour réaliser un support ludique et interactif, où nous allions mettre en mouvement des personnages. Malheureusement, après un long temps de travail, nous nous sommes rendues compte que le logiciel ne permettait pas de faire des vidéos de plus de 3 minutes et qu’on on pouvait l’exporter uniquement via une plateforme tel que Youtube. Nous sommes donc reparties de zéro, grâce à la plateforme Animaker (conseillée par Monsieur Dejoux). Nous avons alors élaboré une nouvelle trame. Par le biais de podcast, nous avons ainsi enregistré nos voix respectives, afin de les animer. Lors de la création du storyboard, nous avons tenté d’adopter la stratégie pouvant mettre en lumière : - Notre volonté de faire intervenir deux “professionnels”, afin de montrer qu’il n’existe pas une seule vérité, mais que notre vision de l’éducation à la sexualité est systémique et pluridisciplinaire. - Notre volonté de casser les représentations qui peuvent émaner de la société, soit entre autres, d'institutionnaliser l’éducation à la sexualité. Ainsi, les décors de la capsule seront sur fond neutre, dans le but de donner un côté informel aux échanges. - L’utilisation de personnages non stéréotypés, afin de lutter contre l’idée que le savoir est forcément détenu par des personnes issues d’une catégorie socioprofessionnelle élevée ou un genre en particulier Le choix d’une vidéo n’excédant pas les 6 minutes a aussi été fait, en prenant en compte les avis de nos partenaires. Cette capsule sera diffusée via les réseaux sociaux du Centre social la Magic principalement. Cependant, lors d’échanges avec Monsieur Jourdan (dans le but d’enrichir notre capsule), c’est avec surprise que celui-ci nous a proposé sa diffusion sur le site de la Chaire Unesco ainsi que de l’OMS (Annexe : 13), si celle-ci est en adéquation avec leurs valeurs. L’enjeu est donc encore plus important pour nous, de voir notre travail, valoriser à aussi grande échelle. 3. Évaluation A ce jour, il nous est encore impossible d’évaluer le caractère probant de notre capsule. Cependant, nous avons prévu de faire l’évaluation grâce à plusieurs indicateurs, posés au préalable, qui sont : ● Le nombre de visionnage : en effet, lorsque le centre social va poster la vidéo, il nous sera possible de regarder le nombre de personnes qui auront visionné la capsule : cependant, nous aurons récolté une donnée quantitative et non qualitative, ce qui ne nous assure pas la bonne compréhension du message. ● Une évaluation avec la référente famille du centre social, afin de savoir, si en interne de la structure, elle a pu avoir des retours sur cette capsule. ● La diffusion d’un sondage via les réseaux sociaux, afin de connaître l’avis des parents et leurs ressentis vis-à-vis du support (Annexe 14 ) Si nous devions critiquer le choix du format ‘capsule vidéo’ nous dirions que celle-ci ne s’inscrit pas, par exemple, dans les 3 axes de la promotion de la santé, car elle est principalement basée sur de la transmission (prévention) et a donc un caractère descendant : ce qui va à l’encontre de notre dynamique de travail choisie depuis le début, basée essentiellement sur la participation.
  • 16. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 16 IV. Continuité Le partenariat avec le CS nous permet d’assurer une continuité dans ce projet. L’idée de créer de nouvelles capsules nous a semblé intéressante. Celles-ci seraient tournées autour de sujets qui peuvent faire controverse dans le cercle familial (selon les professionnels interrogés dans notre phase de diagnostic), comme par exemple la pornographie, ou encore la question de genre. L’avantage d’un support comme la capsule, permettrait aux parents, d’avoir accès à des informations autour de ces thématiques. Les contraintes de temps auxquelles nous faisons face avec la licence vont plus ou moins orientées leur avancée. Dans tous les cas, le CS sera en mesure de reprendre le projet. En effet, nous nous sommes engagées à produire du contenu qui leur permettra de finaliser ces supports. Ce projet a également aspiré à de nouvelles envies au sein du CS, comme élargir le projet à un autre public (entrée via les adolescents). V. Évaluation du projet Dès la construction de ce projet, nous nous sommes centrées sur le public de parents afin de promouvoir l’éducation à la sexualité avec leurs enfants. Toutefois, nous nous sommes rendues compte que l’éducation à la sexualité interroge nombre de personnes. En effet, le fait que la Webconférence ait dévié, de par de la présence de professionnels, ceci nous a montré que la question se posait également pour eux. C’est donc, par le biais de cette intervention que nous nous sommes questionnées sur nos représentations et que nous avons pu les faire évoluer. La continuité de notre projet s’est donc orientée sur un public étant en relation de près ou de loin avec des enfants/adolescents, comprenant et les parents et les professionnels de l’éducation à la santé. Aussi, d’avoir fait le choix d’une méthode par questionnaire pour notre phase de diagnostic au détriment d’un comité de pilotage, nous a amené à rassembler moins de parents que nous souhaitions. Ainsi, nous avons pu nous rendre compte de l’importance du choix de la méthode d’approche du public afin de favoriser au maximum leur participation. Le projet, étant encore en cours, nous n’avons pas encore pu réaliser une évaluation finale de toutes les activités avec le public et avec nos partenaires, et donc voir le réel impact des objectifs. Cependant, nous savons déjà, qu’aux vues des modalités de distancielles, le format d’évaluation participative, comme nous le souhaitions à l’origine, ne pourra être réalisé. Enfin, afin de mesurer l’impact de notre projet, nous avons pu nous interroger si celui-ci répondait, d’une part, aux trois axes de la promotion de la santé, et d’autre part s’il répondait aux objectifs posés (annexe 15).
  • 17. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 17 VI. Analyse de notre travail partenarial Nous avons choisi de présenter notre analyse sous forme de tableau, avec les leviers et les obstacles à notre projet. Leviers Obstacles Mise en place d’une intelligence collective : compétences de chacune réparties sur le projet (divers profils) Du fait que nous ne nous soyons pas forcément familiarisés avec le rétro planning a perturbé notre rythme de travail. Les relations interpersonnelles et intra groupe ont fait la force de notre dynamique de travail. Travail à distance complexe au début de l’année : rendez-vous avec les partenaires légèrement tardif. Partenariat : nous avons eu la chance d’avoir une multiplicité de contacts qui nous a permis à la suite de construire des partenariats solides avec la Magic ainsi qu’avec Monsieur Tremblay, et donc avec des professionnels de différents secteurs (éducation, social, santé) La crise sanitaire (COVID-19) a été un obstacle qu’en à notre volonté première d’arriver à un fort niveau de participation du public Choix des méthodologies et des outils de travail : brainstorming, GoogleDrive (Annexe 16), Discussion et échange par Messenger, feeling, confrontation des points de vue… Logiciel Powtoon avec lequel nous avons commencé à faire la première capsule qui s’est avéré être trop compliquée (exportation impossible, prix élevé…) Thème de la vie sexuelle et affective, public et structure adaptable à la situation sanitaire : modalités à distance possible. Le questionnaire à destination du public : un questionnaire plus étayé aurait permis de comprendre certains phénomènes. Positionnement divers : le public ciblé dans le projet s’est élargi aux parents et aux éducateurs jeunesse
  • 18. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 18 Conclusion Ce projet nous a permis de mettre à profit des connaissances et compétences acquises au cours de cette année de licence. Notamment par la mobilisation de cours autour de la méthodologie de projet (Mme Decottignies), de la méthodologie de diagnostic (Mme Decottignies et Mme Dollet), de la littératie en santé (Mme Gamblin), de l’intervention en promotion de la santé (M Cury), de la pédagogie active (M Darphin) ainsi que des techniques d’animations (Mme Simar). Le travail dirigé sur la dynamique partenariale nous a également aidé dans l’élaboration de ce projet. Le fait d’avoir appréhender un aspect de l’éducation à la santé, autour de l’éducation à la sexualité, nous a permis d’enrichir le parcours professionnel de chacune, mais également de nous questionner vis-à-vis de nos représentations ainsi qu’autour de notre posture en tant que futures professionnelles de santé.
  • 19. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 19 Remerciements Un grand merci au centre social la MAGIC de Broût-Vernet (03), qui s’est montré coopératif tout au long du projet, et qui a su rebondir face à la situation sanitaire. Nous avons construit un partenariat riche, qui nous a permis de collaborer et d’appréhender au mieux ce projet. Merci également à Monsieur Réjean Tremblay, qui s’est impliqué dans notre projet et qui a su nous accompagner, tout en respectant notre méthodologie de travail, nos valeurs et nos envies, en apportant son professionnalisme et son expertise autour de l’éducation à la sexualité. Merci enfin à Monsieur Valière, notre tuteur, d’avoir apporté son œil en tant que psychologue social, qui a pu nous permettre d’analyser notre projet dans un autre angle de vue. Merci également d’avoir participé à la Webconférence et d’avoir s’y être impliqué. Nous remercions également tous les professionnels de santé qui nous ont permis de collecter des informations cruciales pour réaliser notre diagnostic, ainsi qu’à Monsieur Jourdan pour son intérêt envers notre travail et notre thématique, abordée via une approche positive.
  • 20. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 20 Bibliographie Abramow, C. (2020). LE PETIT MANUEL SEX EDUCATION. Amsellem-mainguy Y. (ccord.), Cheynel C., Fouet A. (2015). Entrée dans la sexualité des adolescent·e·s: la question du consentement. Enquête auprès des jeunes et des intervenant·e·s en éducation à la sexualité, Rapport d’études. INJEP. Apostolidis, T. (2000). Le rapport au sexuel et la « sémiotique » de l’amour : Marquage socioculturel et climats relationnels. Journal des anthropologues, 82‑ 83, 339‑ 356. Chaire UNESCO ÉducationS & Santé. (2020,17 mars). Webinaire Adolescence et sexualité : parlons en ! [Vidéo]. Youtube. https://www.youtube.com/watch?v=-8OKQfwgGwg&t=363s Dagorn, J. & Alessandrin, A. (2018). Nos fantasmes, leurs réalités. L'école des parents, 626(1), 42-43. Ministère de la Santé et des Services sociaux. (2014). Entre les transformations, les frissons, les passions… et toutes les questions. Petit guide à l’usage des parents. La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux. Nathalie Bajos & Michel Bozon (dir.). (2008). Enquête sur la sexualité en France. Pratiques, genre et santé, Paris, La Découverte. Nicolaïdis, N. & Atlan, J. (2018). Les pratiques des adolescents. L'école des parents, 626(1), 44-47. Tremblay, R. (2020). Guide d’éducation à la sexualité humaine à l’usage des professionnels : accompagnement à la vie affective et sexuelle, un droit tout au long de la vie : enfants, adolescents, adultes, seniors, personnes en situation de handicap. Edition ERES. Viguier-Vinson, S & Comblez S. (2019). Dossier : La sexualité des ados aujourd'hui, pp. 18- 39 , Le Cercle psy. Yeni, P., Artières, P., Couteron, J.-P., Favier, C., Foulquier-Gazagnes, T., Goujard, C., Hesnault-Pruniaux, N., Musso, S., Rouzioux, C., Silvain, C., Vana, L., Weber, M., Celse, M., Geffroy, L., & Kramdi, F. (s. d.). MEMBRES DE LA COMMISSION « JEUNES ». 81. Enseignements de la licence professionnelle : Cury, P. Unité d’enseignement 2, Données probantes et interventions efficaces. Darphin, J. Unité d’enseignement 1, Pédagogie active. Decottignies, AS. Unité d’enseignement 3, Caractéristiques du diagnostic. Decottignies, AS. Unité d’enseignement 3, Méthodologie de projet. Dollet, A. Unité d’enseignement 1, Diagnostic de territoire.
  • 21. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 21 Galtier, F. Unité d’enseignement 1, Promotion de la santé sexuelle : cadre et enjeux. Gamblin, V. Unité d’enseignement 1, Littératie en santé. Simar, C. Unité d’enseignement 1, Promotion et éducation à la santé. Valière, E. Unité d’enseignement 2, Gestion des ressources documentaires. Valière, E. Unité d’enseignement 4, Projet tuteuré.
  • 22. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 22 Annexes Annexe 1 : Brainstorming collectif pour définir la thématique
  • 23. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 23 Annexe 2 : Tableau de potentielles structures partenaires de notre projet Partenaires potentiels Lieu Informations Numéro Contact Personne en charge du contact Actions réalisées (mail…) La MAGIC - Centre social 28 Rue de la Chaume, 03110 Broût- Vernet Edith Singlard Johanie Groupe parents ados déja sensibilisé, déja eu des formations 04 70 58 20 68 contact@lama gic.fr https://www.fa cebook.com/c entresocial.la magic/ Lisa Aurore Mail envoyé Appel échangé Rencontre lundi 10 février 2020 à 15h00 au centre social Validation de partenariat Sherpa - association Vichy Nathalie Thomas 0781134748 9 mois et plus - association Bellerive Alexandra Caullaud Plutôt parents de petits 0663358446 Centre Social l’ESCALE Souvigny (03) https://souvigny .centres- sociaux.fr/pres entation → toutes sortes d’animation 04 70 43 10 67 Aurore Pas de réponses La Cahute des parents Moulins Contact via leur page Facebook Aurore Divers échanges mais qui n’ont pas abouti Annexe 3 : Questionnaire à destination du public de parents
  • 25. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 25 Annexe 3 : Questionnaire à destination du public de parents
  • 26. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 26 Annexe 3 : Questionnaire à destination du public de parents
  • 27. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 27 Annexe 3 : Questionnaire à destination du public de parents
  • 28. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 28 Annexe 3 : Questionnaire à destination du public de parents
  • 29. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 29 Annexe 4 : Diffusion du questionnaire sur les réseaux sociaux du Centre Social
  • 30. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 30 Annexe 5 : Questionnaire à destination de professionnels
  • 31. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 31 Annexe 5 : Questionnaire à destination de professionnels
  • 32. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 32 Annexe 6 : Les 3 principaux champs de connaissances et de compétences de l’éducation à la sexualité Source : Éduscol, récupéré à l’adresse: https://eduscol.education.fr/cid46864/les-enjeux-de-l- education-a-la-sexualite.html
  • 33. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 33 Annexe 7 : Les différentes attitudes éducatives Source: issu d’un diaporama ressource donnée par Monsieur Tremblay Annexe 8 : Ébauche rétroplanning
  • 34. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 34 Annexe 9 : Affiche de communication de la webconférence
  • 35. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 35 Annexe 10 : Grille d’observation
  • 36. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 36 Annexe 11 : Fiche action web conférence
  • 37. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 37 Annexe 11 : Fiche action web conférence
  • 38. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 38 Annexe 11 : Fiche action web conférence
  • 39. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 39 Annexe 12 : Fiche action Capsule
  • 40. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 40 Annexe 12 : Fiche action Capsule
  • 41. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 41 Annexe 12 : Fiche action Capsule
  • 42. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 42 Annexe 12 : Fiche action Capsule
  • 43. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 43 Annexe 13 : Extrait d’un échange de mails avec Monsieur Jourdan Annexe 14 : Exemple de sondage sur le réseau social : Instagram
  • 44. GIBRAT-ROPERS-MALSERT-PONSAR _ 44 Annexe 15 : Schéma des trois axes de la promotion de la santé Analyse selon les différents axes d’une action de promotion de la santé, selon le modèle de Downie et Tannahill, 1996 Annexe 16 : Extrait de drive partagé