1. 1
5.1 Commercialisation des produits IG
5.2 Organisation des producteurs
5.3 Le contrôle et la certification
5.4 Les démarches en Tunisie
Module 5 :
Rémunération
3. 3
La création de valeur
Organisation des
producteurs
Définition du produit
et des règles Dispositif de contrôle
VALEUR
Maîtrise de la qualité
Niveau d’exigences
Appui technique
Source C de Sainte Marie cité par Boutonnet/Duvautour -INRA
4. 4
Phase « Rémunération » du cercle
de création de la valeur
Étapes à suivre pour la commercialisation
1) Connaitre le marché : la demande des
consommateurs, exigences du marché...
2) Cibler : choisir un segment de marché ( urbain,
nostalgique, connaisseurs …)
3) Choisir le circuit de distribution
4) Promotion, communication et certification :
étiquetage et garantie.
Objectif : Valoriser le produit sur le marché afin
d’améliorer les revenus des producteurs et ainsi assurer
la durabilité économique
7. 7
Quelques exemples
Le fromage français sous IG a un prix moyen de vente de 2€ de
plus par kg par rapport aux autres fromages
Le prix du poulet de Bresse AOC est 4 fois supérieur à celui
d’un poulet normal
Les producteurs de lait utilisé pour le fromage AOC Comté ont
un prix de vente de +10%
Les producteurs d’huile d’olive “Tuscano” ont gagné +20% sur
le prix de leur huile depuis qu’ils sont en IG , en 1998
8. 8
Source : Case study « Baena » PDO extra virgin olive oil. F. Caceres Clavero, C. Riccioli, E. Martinez Navarro, R.
Garcia Collado. Junta de Andalucia/JRC-ITPS
9. 9
La différenciation :
une valorisation sur le marché national
Prix de vente au détail (en euros)
Niveau national Niveau régional Niveau local
1
2
Fromage de chèvre de pays
Pélardon AOC
Autres AOC caprines (prix
équivalent pour un fromage
de même poids)
²
10. 10
Prix du lait payé au producteur, en €/1000 l courants (net)
200
225
250
275
300
325
350
375
400
425
450
475
500
525
550
575
600
national
IGP
Reblochon
Beaufort
17. 17
En guise de conclusion
Primauté du marché
Le marché tunisien reste à explorer
la commercialisation doit être le résultat d’une
stratégie (en partie collective)
Un signe de qualité est aussi
Un outil pour l’aménagement du territoire
Un outil pour le développement local
19. 19
Les rôles de l’organisation de
producteurs
Définir les règles et mettre en place le système de
contrôle interne.
Participer à la production ( en effectuant une étape) ou
en oeuvrant pour l’amélioration de la qualité des
produits ( recherche et développement, innovations…)
Mettre en place une stratégie marketing collective et
faire la promotion du produit IG.
Coordonner et améliorer la communication entre les
acteurs internes, représenter l’IG auprès des acteurs
externes ( autorités publiques …)
Oeuvrer pour la durabilité, prise en compte de critères
sociaux et environnementaux.
20. 20
La constitution de l’ODG en France (1)
L’appellation d’origine constitue un patrimoine collectif.
En France, il est prévu que la démarche en appellation d’origine soit portée
par une structure collective : l'Organisme de Défense et de Gestion
(ODG)
Qu’est ce qu’un Organisme de Défense et de Gestion ?
L’ODG est une structure généralement de forme associative, qui regroupe
les différents opérateurs d'une filière : Un engagement collectif
Opérateur : toute personne qui participe effectivement aux activités de
production, transformation prévues par le cahier des charges
Exemple français :
les ODG
21. 21
Exemple français :
les ODG
La constitution de l’ODG en France (2)
Lors de la création d’une indication géographique, il apparaît important
que les producteurs se regroupent en association ou groupement afin de:
- prendre les décisions et gérer collectivement la demande de
reconnaissance, la rédaction du cahier des charges …
- constituer une entité unique et représentative, qui devient l’interlocuteur
légitime des autorités publiques et autres partenaires de la filière.
22. 22
La constitution de l’ODG en France (3)
En ce qui concerne l'ODG, il s’agit d’exigence
communautaire en la matière (demande portée par un
groupement) : il s'agit d'une condition nécessaire à
une éventuelle inscription sur le registre
communautaire.
23. 23
Organisation de l’ODG
L’ODG est une structure qui est en général de forme
juridique syndicale (syndicats professionnels) ou
associative.
Le terme « groupement » correspond à toute
organisation de producteurs et/ou de transformateurs
concernés par le produit
Exemple français :
les ODG
24. 24
La reconnaissance de la structure d’ODG
La reconnaissance en ODG est subordonnée à des
règles de composition et de fonctionnement, telles que :
- la représentativité des opérateurs,
- une représentation équilibrée des différentes
catégories d’opérateurs pour le produit en cause
Exemple français :
les ODG
25. 25
Rôles et Missions de l’ODG
- élaboration du projet de cahier des charges,
- assure l'application de ce cahier des charges et sa maîtrise dans
la filière.
- participation à la mise en œuvre des plans de contrôle et
d’inspection,
- sollicite un organisme certificateur pour l'aider à contrôler
l'application de ce cahier des charges
- identification des opérateurs et transmission périodique des listes
d’opérateurs à l’organisme de contrôle
Exemple français :
les ODG
26. 26
Conclusion
Dans le contexte Tunisien, la création d’une ODG n’est pas
obligatoire.
L’ODG permet l’organisation collective des acteurs qui pourrait être
recommandée car c’est un facteur clé pour la réussite des
démarches AO ou IGP.
Si l’on souhaite enregistrer une AO ou une IGP Tunisienne dans le
registre européen, alors la création d’un ODG devient nécessaire
pour faire cette demande de reconnaissance au niveau de l’Europe.
Exemple français :
les ODG
27. 27
EXERCICE PRATIQUE
Étape 3 : Rémunération et organisation des
producteurs
Organiser la filière pour gérer et
commercialiser le produit
3.1 Groupe de producteurs pour la gestion
3.2 Déposer la demande de reconnaissance
28. 28
étape 3.1: pour gérer ensemble…
Qui sera dans mon groupe de producteurs
(GDA?), avec moi?
Les autres producteurs,
Les transformateurs,
Les distributeurs,
Les stockeurs /plate forme de
conditionnement
Les exportateurs
Les importateurs
29. 29
Ensemble pour quoi faire?
Déposer la demande
Gérer le cahier des charges
Surveiller que le cahier des charges est appliqué
Promouvoir et/ou commercialiser l’IG
Rassembler tous les adhérents au cahier des
charges
31. 31
Le Contrôle et la Certification
Définition et objectifs
Plan de contrôle
Exemple de plan de contrôle
Différents systèmes de contrôle
Principe de la Certification
Echelle des sanctions et actions correctives
Grille de sanctions
32. 32
Mettre en place un système local de
garantie = le contrôle
Définition: une vérification de la conformité d'un produit
Objectif : s’assurer que les produits sont conformes aux règles
établies dans le Cahier des charges :
- permet une juste concurrence entre les producteurs
- offre une garantie aux consommateurs sur la qualité du produit.
Le challenge est de créer un système de garantie efficace,
crédible et financièrement accessible.
Contrôle et
Certification
33. 33
Plan de contrôle
Le Plan de contrôle = Élément essentiel de la mise en
place du Contrôle.
Contenu du Plan de contrôle :
- Points critiques qui doivent être contrôlés, (et leur
valeur)
- Méthodes de contrôle et le moment
- Fréquences des contrôles et l’échantillonnage (tous
les producteurs, ou xx% par an)
- les sanctions en cas de non conformité
Contrôle et
Certification
34. 34
Contrôle et
Certification
Exemple résumé de
Plan de Contrôle :
Huile de d’Olive de
Nyons
Les contrôles
concernent :
- les méthodes de
production ( les
process),
- mais aussi le produit
fini.
35. 35
Type de système Qui effectue le contrôle ? Adapté pour
Système de garantie de
type “Première partie”
Autocontrôle par les
producteurs ou par
l’association de
producteurs
Marché locaux
Système de garantie de
type “Seconde partie”
Intermédiaire commercial Souvent utilisé par les
supermarchés
Système de garantie de
type “Tierce partie”
= Certification
Organisme de contrôle
externe et indépendant
Exigé pour les
marchés
internationaux
Système de garantie
participatif
Producteurs +
acheteurs+
consommateurs +
autorité publique
Marché locaux
Pour bien gérer les coûts : choisir le système le mieux adapté
à chaque situation spécifique.
Contrôle et
Certification
Différents systèmes de
contrôle sont possibles :
36. 36
Contrôle par organisme
d’accréditation
Contrôle des autorités compétentes
Contrôle Externe: OCC
Contrôle Interne: producteurs
Opérateur
Contrôle et
Certification
Superposition de différents niveaux de contrôle
37. 37
La certification
La certification est une procédure par laquelle une tierce partie,
l’organisme certificateur, donne une assurance écrite qu’un système
d’organisation, un processus, une personne, un produit ou un
service est conforme à des exigences spécifiées dans une norme
ou un référentiel.
La certification est obligatoire pour avoir accès à certains marchés
(Export).
Contrôle et
Certification
38. 38
Echelle des sanctions et actions correctives
Les contrôles internes peuvent donner lieu à des mesures
correctives.
Les contrôles externes peuvent conduire à des sanctions.
Barème de sanctions ( exemple français)
5 niveaux de sanctions
Le catalogue de sanction est fonction de chaque cahier des charge
Contrôle et
Certification
39. 39
Grille de sanctions (1)
Type de non-conformité et exemple d’échelle de sanctions (exemple
français)
1 - Remarque = demande d’amélioration ou d’actions correctives
→ Au-delà de 2 remarques consécutives – donc 2 années de suite, la
remarque devient un avertissement
2 – Avertissement = analyses supplémentaires (ex. isotope si nécessaire)
→ Situation qui ne peut pas se reproduire au-delà d’une année, après un
avertissement on passe au niveau 3.
Les non conformités peuvent remettre en cause la qualité intrinsèque du
produit mais la sincérité de l’opérateur n’est pas manifestement mise en
cause :
Contrôle et
Certification
40. 40
4- Exclusion du bénéfice de la certification temporaire =
suspension temporaire
La durée dépend de la gravité de la non-conformité elle est fixé par
l’OC
Décision en Comité de certification
5– Exclusion définitive du bénéfice de la certification =
suspension définitive
Décision en Comité de certification
Contrôle et
Certification
Grille de sanctions (2)
Type de non-conformité et exemple d’échelle de sanctions
(exemple français)
41. 41
Grille de sanctions (3)
Inventaire des cas des non conformités en référence aux cahiers
de charges applicables
La description précise des situations rencontrées permet
d’appliquer le même traitement à tous les opérateurs
Les sanctions décidées sont supervisées par le comité de
certification
Contrôle et
Certification
42. 42
Conclusion
- Le Contrôle est une étape importante car il garantit le
sérieux de la démarche, notamment auprès des
consommateurs.
- L’implication des producteurs dans l’écriture du Plan
de contrôle permet de créer un système de contrôle
adapté et qui sera mieux accepté.
- Penser aux modalités de contrôle, au plus tôt dans le
process ( lors rédaction des règles du cahier des
charges).
- Gérer les coûts du contrôle afin de le rendre
accessible à tous les producteurs.
Contrôle et
Certification
44. 44
Le nombre d’adhérents signataires du cahier de charge:
38 adhérents à l’I.P Grenade de Gabès.
23 adhérents à l’I.P Pommes de Sbiba.
Un plan de contrôle a été élaboré et exposé à la
commission technique consultative des A.O.C.
Le contrôle de l’exploitation agricole effectué aux mois
d’aout et septembre par une commission désignée par arrêté.
Un programme de promotion commerciale aux produits
des I.P.
Un Logo collectif pour tous les produits de l’I.P.
Production Végétales :
Avancées des démarches
46. 46
Etapes Opérateur Points à contrôler
Implantation
des vergers
Producteurs -déclaration d’identification
-situation de la parcelle
-conformité variétal
-densité
-âge de plantation
-eaux d’irrigation
Ces données vont être consignées dans le
système G.I.S du G.i.Fruits ( tous
adhérents)
Pratiques
culturales
Producteurs -taille et élimination des rejets
-régularité de l’irrigation
-fumier et engrais
-lutte phytosanitaire
-propreté du sol
-maturité des fruits
-méthode de cueillette
Contenu du plan d’inspection
•Indication de provenance
48. 48
Sites thèmes Fréquence mini
C.Interne
Fréquence mini
C.Externe
Fréquence mini
Global Contrôle
Vergers
Identification
Contrôle sur site 50%
des surfaces /an.
Contrôle sur site 50%
des surfaces/an.
Contrôle sur site
100% des demandes
d’identification
Pratiques
culturales
Contrôle inopiné sur
site 10% des
opérateurs par an
Contrôle inopiné sur
site 10% des
opérateurs par an
Contrôle inopiné sur
site 20% des
opérateurs par an
conditionnement Contrôle inopiné sur
site de 20% des
opérateurs
Contrôle inopiné sur
site de 20% des
opérateurs
Contrôle inopiné sur
site de 40% des
opérateurs
Le contenu du plan d’inspection
Organisation du contrôle des indications de provenance:
49. 49
Point à contrôler Autocontrôlés Contrôles internes Contrôles externes
Conformité de
l’habilitation de
l’opérateur +
L’opérateur doit
déclarer toutes les
modifications
majeures
10% producteurs
50% conditionneurs
10% producteurs
50% conditionneurs
Réception des lots
aux centres de
conditionnement
Enregistrement
des dates,
indication de la
parcelle, du poids
du lot, de la
variété, de la
maturité et de
l’état sanitaire
Contrôle inopiné sur
site pour vérifier la
tenue et la
conformité des
enregistrements
50% opérateurs /an.
Contrôle inopiné sur
site pour vérifier la
tenue et conformité
des enregistrements
50% opérateurs/an.
Modalité des autocontrôles, contrôles interne et contrôles
externes
50. 50
Point à contrôler Autocontrôles Contrôles internes Contrôles externes
Analyse Vérification par
l’opérateur des
analyses chimiques
effectuées par le
producteur
Vérification de la
réalisation des analyses
chimiques.
Contrôles sur site 50%
des opérateurs
Vérifier la conformité du
produit aux
critères analytiques du
cahier de charge
Vérification de la
réalisation des analyses
chimiques sur le produit.
Contrôles sur site 50% des
opérateurs.
Evaluation de l’acceptation
des caractéristiques du
produit par le laboratoire.
Examen
organoleptique
Vérification par
l’opérateur de
l’acceptabilité du
produit dans l’espace
sensoriel de l’IP pour
chaque lot
Vérification de la
réalisation de
l’évaluation
organoleptique
Contrôle sur site 50%
des opérateurs.
Organisation d’un
diagnostic conseil pour
évaluer la conformité
produit aux critères du
cahier de charge.
Vérification de la
réalisation de l’évaluation
organoleptique contrôle de
50% des opérateurs.
Evaluation de
l’acceptabilité produits
dans l’espace sensoriel
avant ou après
conditionnement par un
jury.
Modalités d’organisation des examens analytiques et organoleptiques
51. 51
Point à contrôler Manquement Suites et observations
Déclaration
d’identification
Imprimé mal rempli Mineur, avertissement
(entraînant un contrôle
plus poussé).
Conformité
habilitation opérateur
Habilitation non
conforme
-Majeur, perte bénéfice IP tant
que l’opérateur ne s’est pas
mis en conformité.
Habilitation opérateur Absence
habilitation
-Grave, perte bénéfice IP
interdiction demande
pendant 1 an.
Le contenu du plan d’inspection
Traitement des manquements
•Trois exemples de manquements, mineur, majeur, grave
52. 52
•Avant 1999 le contrôle des A.O.C vigne était confié à
l’office national de la vigne.
• En 1999 et avec l’apparition de la loi 57 relative au
A.O.C et I.P des produits agricoles, le contrôle est
devenu du ressort du ministère de l’agriculture et des
ressources hydrauliques ( D.G.P.A et D.G.P.C.Q.P.A)
avec l’utilisation des outils de contrôle disponibles au
GIFruits.
•Actuellement le contrôle est effectué par une
commission de suivi et de contrôle désignée par
arrêté du ministre de l’agriculture et des ressources
hydrauliques n 1420
Le contrôle
53. 53
Les opérations de contrôle sont définies par un plan de contrôle
Pour les jeunes plantations vérification de l’équilibre variétal et des
densités de plantation.
Pour les plantations en production contrôle de l’opération de la
taille, la maturité des fruits et les bonnes pratiques…
Contrôle des déplacements des fruits d’une A.O.C et/ou IP à une
autre
Contrôle des normes microbiologiques du produit
Contrôle des normes physiques du produit (corps étrangers)
Contrôle des normes physicochimiques du produit ( LMR)
Aux centres de collectes et de conditionnements le contrôle est
assuré par une commission groupant le Ministère de commerce et le
GIFruits qui a pour rôle de contrôler l’état des lieux de stockage et de
conservation
Contrôle au niveau des points de vente par prélèvement
d’échantillons et pratique des analyses chimiques pour revoir la
qualité et détecter les fraudes
Détails sur le suivi et les controles
55. 55
ActionsActions
promotionnelles enpromotionnelles en
marge la foiremarge la foire
organisé par l’UTAPorganisé par l’UTAP
qui se déroulera auqui se déroulera au
lac le 17 et le 18lac le 17 et le 18
octobre 2009octobre 2009
Journées deJournées de
dégustationdégustation
dans lesdans les
grandesgrandes
surfaces Géantsurfaces Géant
ou carrefourou carrefour
*Le choix de la date des journées doit*Le choix de la date des journées doit
coïncider avec un événement pourcoïncider avec un événement pour
attirer le Maximum de visiteurs vers laattirer le Maximum de visiteurs vers la
grande surface choisiegrande surface choisie
*le lancement de la vente du produit*le lancement de la vente du produit
dans la grande surface doit coïnciderdans la grande surface doit coïncider
avec les journées sus mentionnéesavec les journées sus mentionnées
Action 1: Promotion des grenades de Gabes
56. 56
Moyens à élaborer pour entreprendre les dites actionsMoyens à élaborer pour entreprendre les dites actions
Concevoir un présentoir personnalisé pour présenter les grenadesConcevoir un présentoir personnalisé pour présenter les grenades
Quantité: 5Quantité: 5
Concevoir des affichettesConcevoir des affichettes
Quantité: 100 (format 34/42cm recto verso arabe/ français)Quantité: 100 (format 34/42cm recto verso arabe/ français)
Concevoir des affiches 190/80 qui rappellent l’origine desConcevoir des affiches 190/80 qui rappellent l’origine des
grenadesgrenades
Quantité: 2Quantité: 2
Concevoir et imprimer des étiquettes personnalisées IP grenadesConcevoir et imprimer des étiquettes personnalisées IP grenades
Format: 2cmFormat: 2cm
Quantité: 1.millionQuantité: 1.million
57. 57
Action 2: Promotion des pommes de
Sbiba
Les mêmes moyens élaborés pour l’IPLes mêmes moyens élaborés pour l’IP
grenadesgrenades
60. 60
Les produits d’origine animale
- Viande d’agneau de race Noir de Thibar BEJA
- Fromage au lait de Brebis de race Sicilo-Sarde BEJA
- Ricotte au lait de Brebis de race Sicilo-sarde BEJA
- Viande d’agneau de race Barbarine du Centre
Tunisien (Sidi Bouzid / Kairouan)
- Crevettes Royales de Gabes
Avancées des démarches en Production
animale
61. 61
Exemple
SQLO : IP
Produit : Viande ovine NT de Béja
Il s’agit de deux produits
1. Viande d’agneau sous la mère
2. Viande de mouton
-Cahier des charges : Deux CC
62. 62
Exemple
Demandeur : GDE ovins de race NT
Gouvernorat : Béja
Membres : 30 Eleveurs
Signataires : 90% (en cours)
Etat d’avancement : Version 04
Validation : Test de commercialisation
63. 63
But : Evaluer la démarche SQLO
- Produit : Viande ovine NT de Béja
- Participants : 5 Eleveurs
- Durée du test : 45 jours
- Période : 15 Avril à 30 Mai 2009
- Nombre d’agneaux : 100
Test de commercialisation
64. 64
- Fournisseur : GDE NT
- Client : Ulysse Hyper Distribution
- Abattoir : Oued Ellil (Manouba)
-Livreur/carcasses : Ste L’Hima
- Contrôle CC : Commission interne
- Contrôle sanitaire : Vétérinaires (2)
Partenaires
65. 65
- Partenaires : GDE NT/ Ulysse HD,
- Abattoir : Oued Ellil (Manouba)
- Ressuyage et transport : Ste L’Hima
- Contrôle CC : Commission interne
- Contrôle sanitaire : Vétérinaires (2)
- Contrôle Traçabilité : Etudiant INAT
66. 66
- Suivi de la démarche : FAO
- Impression logo : GIVR Lait
- Résultats :
-1. Comité d’agréage : 04 membres
-2. Implication : 01 réunion/semaine
-3. Prix : Négocié GDE NT/Ulysse
67. 67
Activités réalisées
-Pesée (P Vif ferme)
- Identification (vérification)
- Contrôle documentaire
- vaccination, âge inf 12 mois
-Traçabilité : Amont de la filière
- Communication sur le produit
Comité d’agréage
68. 68
3. Prix : Négociation directe GDE NT/Ulysse
Prix de vente (animal sur pied : ferme)
5600 TND/kg (+1 TND/ prix saison)
Prix de vente en carcasse chaude (abattoir)
11600 TND/kg
(Rd en Carcasse supposé de 48%)
69. 69
Traçabilité : de la fourche …………………… ..à la fourchette
Suivi continu de l’ensemble des maillons de la filière
70. 70
FARAH (adresse et n° de téléphone) + Logo de la Sté Farah
Identification de l'animal :
Race : Ovine Noir de Thibar + Logo de la race NT
Catégorie : Agneau sevré / agneau sous la mère
Age : Poids vif :
Date de la pesée en vif :
Origine Lieu de l’Elevage
Eleveur N° Adhérant au GDE NT de Béja
Date d’abattage : Lieu d'abattage :
Poids carcasse chaude : Code à barres :
Identification
71. 71
Traçabilité : de la fourche ……………………..à la fourchette
1. Identification : Animaux , locaux, opérateurs, véhicules
2. Suivi des mouvements et transmission des documents
3. Base de données (GDE NT + L’Hima + Ulysse HD)
4. Communication continue entre les partenaires
74. 74
Morceaux Prix de vente
Gigot semi raccourci 23. 340
Gigot en tranche 16.790
Epaule semi raccourci 18.960
Epaule en tranche à os 13.180
Selle en tranche sans os 18.490
Selle entier 18.190
Cote filet de 6 à 8 17.490
Cote première 17.190
Collier en tranche 13.790
75. 75
Morceaux Prix de vente
Poitrine en tranche 8.190
Ragout 12.490
Manche de gigot 14 .290
Merguez 13.500
Rognon 14 .990
Différence de prix (+1 à 2 TND/kg)
Produit très apprécié par le consommateur !!!
76. 76
Possibilités d’ améliorations
1. Regrouper les animaux dans un point (logistique)
2. Harmoniser les procédures de contrôle de poids
3. Maintenir la communication entre les partenaires
4. Améliorer la communication sur le produit (viande)
77. 77
Conclusions
1. Opération rentable pour les deux partenaires
2. Bilan équilibré pour la société de transport et ressuyage
3. Communication sur la viande de la race Noir de Thibar
4. Montage d’un circuit court de distribution
78. 78
Conclusions
Traçabilité des viandes ovines de l’étable à la table :
Une première en Tunisie !
Prix de vente supérieur 1, 5 TND en moyenne (UH D)
Prix de vente supérieur de 0, 8 à 1 TND à la ferme
Notes de l'éditeur
La création de valeur ne peut se faire que lorsqu’un certain nombre de conditions sont réunies :
-l’organisation des producteurs et, au-delà, de la filière (voir S satisfaction et R régularité) est opérationnel, avec l’aide d’un appui technique efficace;
-le dispositif de contrôle suscite la confiance chez le consommateur, car il y a maîtrise de qualité
-Le produit est bien défini (S santé et S sécurité) et correspond à un niveau d’exigence.
Lors de cette enquête d’opinion, de 2006, une partie importante de la population se disait à payer plus pour plus de qualité ; cette frange des consommateurs qui ne rechigne pas à la dépense est considérable en terme de part de marché.
Une courte majorité de 52% croit aux produits llabellisés. Il s’agit des Confiants, (29 % de la population), des EngagésBio (15%) et des Convaincus terroir et traditions (8 %). Ces convaincus sont plus souvent des femmes.
Logiquement, c’est dans ces catégories que l’on trouve les consommateurs prêts à payer plus cher des produits alimentaires pour un signe officiel de qualité.48 % des consommateurs ne sont pas sensibles ou se méfient des labels de
qualité : ce sont les Désimpliqués (16 %), les Défiants (19 %) et les Anti-
Labels (13 %). Dans la vie de tous les jours, la cherté perçue de ces produits (à l’exception des vins AOC) peut s’avérer être un véritable frein pour ceux qui disposent de ressources faibles et privilégient les prix bas. Pour
les Désimpliqués (beaucoup de jeunes adultes, de retraités ainsi que les moins diplômés), la présence d’un signe officiel de qualité n’a pas d’importance ; d’ailleurs, ils les connaissent assez peu. Dans cette catégorie, 8% des individus ont des revenus
inférieurs à 750 euros nets par mois contre 4% en moyenne dans la population.
Les Défiants sont plus souvent des hommes (56 % contre 48 % dans la population), des catégories socioprofessionnelles supérieures (28% d’individus ayant un bac +2 contre 16 %, 35 % ayant au moins un bac +3 contre 23 %). Ils connaissent bien l’ensemble des signes officiels de qualité mais ne les approuvent pas nécessairement.
Parallèlement à cette désapprobation, les individus de cette catégorie considèrent plus souvent qu’un produit
sans marque n’est pas un produit de mauvaise qualité (89 % le déclarent,contre 79 %).
Les Anti-Labels enfin, rejoignent les Défiants sur ce dernier point. Ils sont
plus souvent non diplômés que le reste de la population (7 % contre 4%) et 20 % sont des employés (contre
17 %). Enfin, 8 % sont des artisans/commerçants.
Ces quelques exemples illustrent l’effet économique attendu sur les produits sous signe de qualité, mais ils illustrent aussi la variété des réponses économiques et cachent le fait qu’un signe de qualité ne bénéficie pas automatiquement d’une valeur ajoutée supplémentaire…
Si l’on en croit cet exemple, le signe de qualité ne protège pas des fluctuations du marché mais par contre il maintient un différentiel de prix constant durant les fluctuations.
Dans cette étude on voit que le fromage « chèvre du pays » ne va pas au-delà du niveau régional (organisation commerciale de la filière), fait partie au niveau régional de la partie basse de l’intervalle de prix.
Le Pélardon se défend mieux au niveau national que des AOC identiques, sans doute faut il y voir l’effet marketing habilement mené des promoteurs du Pélardon (étude Boutonnet INRA)
La valorisation en AOC est meilleure que celle en IG elle-même meilleure que celle du produit conventionnel (national) ; noter que depuis els années 2000 il y a une tendance commune à la baisse des prix.
Depuis 2000, la croissance de la sensibilité au prix s’oppose à la baisse de la sensibilité à la qualité.
Le ralentissement du pouvoir d’achat, cumulé avec la croissance des dépenses pré-engagées (logement par exemple) et celle de l’offre de produits et services de nouvelles technologies, intensifie les arbitrages entre les différents types de dépenses. De fait, les consommateurs arbitrent en défaveur de l’alimentation, qui est devenue la variable d’ajustement des dépenses de
consommation. L’augmentation du prix des matières premières a de plus créé une inflation forte sur les produits alimentaires
(+5,3 % sur un an en avril 2008), ce qui a eu pour conséquence de rendre les consommateurs encore plus
sensibles aux prix dans ce secteur.
Le Label Rouge (principalement des viandes et volailles) est largement apprécié pour les qualités gustatives qu’il offre mais aussi parce qu’il garantit un produit sûr. La perception très positive de ce label repose principalement sur sa fiabilité.
Les légumes certifiés issus de l’agriculture biologique (AB) sont perçus comme meilleurs pour la santé, bien plus que l’ensemble des autres produits. Les Français les jugent également plus savoureux et sûrs.
AO =patrimoine collectif : ne peut donc pas être la propriété d’opérateurs économiques à titre privatif, contrairement à une marque par exemple.
Tout producteur, situé dans l’aire géographique et respectant les conditions fixées par le cahier des charges de l’appellation peut en revendiquer le bénéfice.
Les diapositives suivantes illustrent l’exemple français des Organismes de Défense et de Gestion, créés pour gérer les signes de qualité liés à l’origine.
Sa forme juridique doit être compatible avec les missions et les conditions précitées. La forme associative semble la plus appropriée.
Toujours la notion d’associativité et de filière ; attention ce n’est pas une coopérative, pas d’obligation de participer ni d’apport, pas de role commercial
Faire discuter le public sur chacun des thèmes pour valoriser l’associativité – introduire la notion de bien collectif
Les différents niveaux de contrôle peuvent parfois etre combinés : par exemple une première partie du contrôle est effectué par les producteurs puis s’ajoute à cela la certification par un organisme de certification (1 + 3).
Les différents niveaux de contrôle peuvent parfois etre combinés : par exemple une première partie du contrôle est effectué par les producteurs puis s’ajoute à cela la certification par un organisme de certification (1 + 3).
L’échelle des sanctions est progressive et s’applique selon la gravité de la non-conformité relevée. Elle est appliquée par l’organisme certificateur, via son Comité de certification.
Il est à signaler que la grille de sanction fait partie du Plan de controle
C’est important de penser au contrôle dés la rédaction du CdC. Il faut choisir des règles simples et contrôlables. Les producteurs eux-mêmes doivent participer à l’élaboration pour garantir le sérieux de l’AO ou de l’IP.
-Les produits d'origine animale
(Crevette royale du Golfe de Gabés, Sicilien et Rigoutta de Béja, agneau de Sidi
Bouzid, agneau d'El Waara, agneau Noir de Thibar, race bovine tarentaise,…)
L’opération est assurée en collaboration avec les différentes parties :
Partenaires : Groupement des éleveurs de la race ovine noire de Thibar/ Ulysse Hyper Distribution (qui correspond à la marque Carrefour Tunisie)
L’abattoir de Oued Ellil (Manaouba) est un petit abattoir qui dispose de l’infrastructure minimale pour assurer l’abattage mais ne dipose pas des capacité de refroidissement requises.
C’est pour cette raison que les deux partenaires se sont mis d’accord pour impliquer un transporteuret qui asurera l’opération de ressuyage Ste L’Hima de ZI de Borj cedria.
Le contrôle vétérinaire est assuré à l’entrée de l’abattoir et à l’entrée de la sté de ressuyage (Ste L’hima).
Le contrôle de la traçabilité est assuré par deux étidiants de l’INAT : Melle Ines Kouki : pour le contrôle des producteurs, et Mr Imed DAMAK pour le contôle à la Ste de ressuyage.
La démarche de l’opération test est inscrite dans le cadre des objectifs du projet TCP/FAO TUN 3202.
Le GIVR Lait : Groupement interprofessionnel des viandes et du lait a participé par la subvention des logo autocollants de la race NT de Béja