SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  78
1
5.1 Commercialisation des produits IG
5.2 Organisation des producteurs
5.3 Le contrôle et la certification
5.4 Les démarches en Tunisie
Module 5 :
Rémunération
2
Module 5.1
Commercialisation des produits IG
Jean Claude Pons
3
La création de valeur
Organisation des
producteurs
Définition du produit
et des règles Dispositif de contrôle
VALEUR
Maîtrise de la qualité
Niveau d’exigences
Appui technique
Source C de Sainte Marie cité par Boutonnet/Duvautour -INRA
4
Phase « Rémunération » du cercle
de création de la valeur
Étapes à suivre pour la commercialisation
1) Connaitre le marché : la demande des
consommateurs, exigences du marché...
2) Cibler : choisir un segment de marché ( urbain,
nostalgique, connaisseurs …)
3) Choisir le circuit de distribution
4) Promotion, communication et certification :
étiquetage et garantie.
Objectif : Valoriser le produit sur le marché afin
d’améliorer les revenus des producteurs et ainsi assurer
la durabilité économique
5
Les consommateurs sont ils prêts à payer
plus?
6
Quels sont les
consommateurs?
7
Quelques exemples
Le fromage français sous IG a un prix moyen de vente de 2€ de
plus par kg par rapport aux autres fromages
Le prix du poulet de Bresse AOC est 4 fois supérieur à celui
d’un poulet normal
Les producteurs de lait utilisé pour le fromage AOC Comté ont
un prix de vente de +10%
Les producteurs d’huile d’olive “Tuscano” ont gagné +20% sur
le prix de leur huile depuis qu’ils sont en IG , en 1998
8
Source : Case study « Baena » PDO extra virgin olive oil. F. Caceres Clavero, C. Riccioli, E. Martinez Navarro, R.
Garcia Collado. Junta de Andalucia/JRC-ITPS
9
La différenciation :
une valorisation sur le marché national
Prix de vente au détail (en euros)
Niveau national Niveau régional Niveau local
1
2
Fromage de chèvre de pays
Pélardon AOC
Autres AOC caprines (prix
équivalent pour un fromage
de même poids)
²
10
Prix du lait payé au producteur, en €/1000 l courants (net)
200
225
250
275
300
325
350
375
400
425
450
475
500
525
550
575
600
national
IGP
Reblochon
Beaufort
11
12
Impact d’un signe de qualité
Effet stimulant sur la production
Effet stimulant sur la filière
13
Quel effet?
-effet protecteur
-effet stimulant sur la productivité
-effet de résistance
14
15
16
17
En guise de conclusion
 Primauté du marché
 Le marché tunisien reste à explorer
 la commercialisation doit être le résultat d’une
stratégie (en partie collective)
 Un signe de qualité est aussi
 Un outil pour l’aménagement du territoire
 Un outil pour le développement local
18
Module 5.2
Organisation des producteurs
Exemple français :
les Organismes de Défense et de Gestion
Imen JAOUADI
19
Les rôles de l’organisation de
producteurs
 Définir les règles et mettre en place le système de
contrôle interne.
 Participer à la production ( en effectuant une étape) ou
en oeuvrant pour l’amélioration de la qualité des
produits ( recherche et développement, innovations…)
 Mettre en place une stratégie marketing collective et
faire la promotion du produit IG.
 Coordonner et améliorer la communication entre les
acteurs internes, représenter l’IG auprès des acteurs
externes ( autorités publiques …)
 Oeuvrer pour la durabilité, prise en compte de critères
sociaux et environnementaux.
20
La constitution de l’ODG en France (1)
L’appellation d’origine constitue un patrimoine collectif.
En France, il est prévu que la démarche en appellation d’origine soit portée
par une structure collective : l'Organisme de Défense et de Gestion
(ODG)
Qu’est ce qu’un Organisme de Défense et de Gestion ?
L’ODG est une structure généralement de forme associative, qui regroupe
les différents opérateurs d'une filière : Un engagement collectif
Opérateur : toute personne qui participe effectivement aux activités de
production, transformation prévues par le cahier des charges
Exemple français :
les ODG
21
Exemple français :
les ODG
La constitution de l’ODG en France (2)
Lors de la création d’une indication géographique, il apparaît important
que les producteurs se regroupent en association ou groupement afin de:
- prendre les décisions et gérer collectivement la demande de
reconnaissance, la rédaction du cahier des charges …
- constituer une entité unique et représentative, qui devient l’interlocuteur
légitime des autorités publiques et autres partenaires de la filière.
22
La constitution de l’ODG en France (3)
 En ce qui concerne l'ODG, il s’agit d’exigence
communautaire en la matière (demande portée par un
groupement) : il s'agit d'une condition nécessaire à
une éventuelle inscription sur le registre
communautaire.
23
Organisation de l’ODG
L’ODG est une structure qui est en général de forme
juridique syndicale (syndicats professionnels) ou
associative.
Le terme « groupement » correspond à toute
organisation de producteurs et/ou de transformateurs
concernés par le produit
Exemple français :
les ODG
24
La reconnaissance de la structure d’ODG
La reconnaissance en ODG est subordonnée à des
règles de composition et de fonctionnement, telles que :
- la représentativité des opérateurs,
- une représentation équilibrée des différentes
catégories d’opérateurs pour le produit en cause
Exemple français :
les ODG
25
Rôles et Missions de l’ODG
- élaboration du projet de cahier des charges,
- assure l'application de ce cahier des charges et sa maîtrise dans
la filière.
- participation à la mise en œuvre des plans de contrôle et
d’inspection,
- sollicite un organisme certificateur pour l'aider à contrôler
l'application de ce cahier des charges
- identification des opérateurs et transmission périodique des listes
d’opérateurs à l’organisme de contrôle
Exemple français :
les ODG
26
Conclusion
Dans le contexte Tunisien, la création d’une ODG n’est pas
obligatoire.
L’ODG permet l’organisation collective des acteurs qui pourrait être
recommandée car c’est un facteur clé pour la réussite des
démarches AO ou IGP.
Si l’on souhaite enregistrer une AO ou une IGP Tunisienne dans le
registre européen, alors la création d’un ODG devient nécessaire
pour faire cette demande de reconnaissance au niveau de l’Europe.
Exemple français :
les ODG
27
EXERCICE PRATIQUE
Étape 3 : Rémunération et organisation des
producteurs
Organiser la filière pour gérer et
commercialiser le produit
3.1 Groupe de producteurs pour la gestion
3.2 Déposer la demande de reconnaissance
28
étape 3.1: pour gérer ensemble…
 Qui sera dans mon groupe de producteurs
(GDA?), avec moi?
 Les autres producteurs,
 Les transformateurs,
 Les distributeurs,
 Les stockeurs /plate forme de
conditionnement
 Les exportateurs
 Les importateurs
29
Ensemble pour quoi faire?
 Déposer la demande
 Gérer le cahier des charges
 Surveiller que le cahier des charges est appliqué
 Promouvoir et/ou commercialiser l’IG
 Rassembler tous les adhérents au cahier des
charges
30
Module 5.3
Le Contrôle et la Certification
Imen JAOUADI
31
Le Contrôle et la Certification
 Définition et objectifs
 Plan de contrôle
 Exemple de plan de contrôle
 Différents systèmes de contrôle
 Principe de la Certification
 Echelle des sanctions et actions correctives
 Grille de sanctions
32
Mettre en place un système local de
garantie = le contrôle
Définition: une vérification de la conformité d'un produit
Objectif : s’assurer que les produits sont conformes aux règles
établies dans le Cahier des charges :
- permet une juste concurrence entre les producteurs
- offre une garantie aux consommateurs sur la qualité du produit.
Le challenge est de créer un système de garantie efficace,
crédible et financièrement accessible.
Contrôle et
Certification
33
Plan de contrôle
Le Plan de contrôle = Élément essentiel de la mise en
place du Contrôle.
Contenu du Plan de contrôle :
- Points critiques qui doivent être contrôlés, (et leur
valeur)
- Méthodes de contrôle et le moment
- Fréquences des contrôles et l’échantillonnage (tous
les producteurs, ou xx% par an)
- les sanctions en cas de non conformité
Contrôle et
Certification
34
Contrôle et
Certification
Exemple résumé de
Plan de Contrôle :
Huile de d’Olive de
Nyons
Les contrôles
concernent :
- les méthodes de
production ( les
process),
- mais aussi le produit
fini.
35
Type de système Qui effectue le contrôle ? Adapté pour
Système de garantie de
type “Première partie”
Autocontrôle par les
producteurs ou par
l’association de
producteurs
Marché locaux
Système de garantie de
type “Seconde partie”
Intermédiaire commercial Souvent utilisé par les
supermarchés
Système de garantie de
type “Tierce partie”
= Certification
Organisme de contrôle
externe et indépendant
Exigé pour les
marchés
internationaux
Système de garantie
participatif
Producteurs +
acheteurs+
consommateurs +
autorité publique
Marché locaux
Pour bien gérer les coûts : choisir le système le mieux adapté
à chaque situation spécifique.
Contrôle et
Certification
Différents systèmes de
contrôle sont possibles :
36
Contrôle par organisme
d’accréditation
Contrôle des autorités compétentes
Contrôle Externe: OCC
Contrôle Interne: producteurs
Opérateur
Contrôle et
Certification
Superposition de différents niveaux de contrôle
37
La certification
La certification est une procédure par laquelle une tierce partie,
l’organisme certificateur, donne une assurance écrite qu’un système
d’organisation, un processus, une personne, un produit ou un
service est conforme à des exigences spécifiées dans une norme
ou un référentiel.
La certification est obligatoire pour avoir accès à certains marchés
(Export).
Contrôle et
Certification
38
Echelle des sanctions et actions correctives
 Les contrôles internes peuvent donner lieu à des mesures
correctives.
 Les contrôles externes peuvent conduire à des sanctions.
Barème de sanctions ( exemple français)
 5 niveaux de sanctions
 Le catalogue de sanction est fonction de chaque cahier des charge
Contrôle et
Certification
39
Grille de sanctions (1)
Type de non-conformité et exemple d’échelle de sanctions (exemple
français)
1 - Remarque = demande d’amélioration ou d’actions correctives
→ Au-delà de 2 remarques consécutives – donc 2 années de suite, la
remarque devient un avertissement
2 – Avertissement = analyses supplémentaires (ex. isotope si nécessaire)
→ Situation qui ne peut pas se reproduire au-delà d’une année, après un
avertissement on passe au niveau 3.
Les non conformités peuvent remettre en cause la qualité intrinsèque du
produit mais la sincérité de l’opérateur n’est pas manifestement mise en
cause :
Contrôle et
Certification
40
4- Exclusion du bénéfice de la certification temporaire =
suspension temporaire
La durée dépend de la gravité de la non-conformité elle est fixé par
l’OC
Décision en Comité de certification
5– Exclusion définitive du bénéfice de la certification =
suspension définitive
Décision en Comité de certification
Contrôle et
Certification
Grille de sanctions (2)
Type de non-conformité et exemple d’échelle de sanctions
(exemple français)
41
Grille de sanctions (3)
 Inventaire des cas des non conformités en référence aux cahiers
de charges applicables
 La description précise des situations rencontrées permet
d’appliquer le même traitement à tous les opérateurs
 Les sanctions décidées sont supervisées par le comité de
certification
Contrôle et
Certification
42
Conclusion
- Le Contrôle est une étape importante car il garantit le
sérieux de la démarche, notamment auprès des
consommateurs.
- L’implication des producteurs dans l’écriture du Plan
de contrôle permet de créer un système de contrôle
adapté et qui sera mieux accepté.
- Penser aux modalités de contrôle, au plus tôt dans le
process ( lors rédaction des règles du cahier des
charges).
- Gérer les coûts du contrôle afin de le rendre
accessible à tous les producteurs.
Contrôle et
Certification
43
Module 5.4
Rémunération
Exemples de démarches et actions collectives en
Tunisie
44
Le nombre d’adhérents signataires du cahier de charge:
 38 adhérents à l’I.P Grenade de Gabès.
 23 adhérents à l’I.P Pommes de Sbiba.
Un plan de contrôle a été élaboré et exposé à la
commission technique consultative des A.O.C.
Le contrôle de l’exploitation agricole effectué aux mois
d’aout et septembre par une commission désignée par arrêté.
 Un programme de promotion commerciale aux produits
des I.P.
 Un Logo collectif pour tous les produits de l’I.P.
Production Végétales :
Avancées des démarches
45
46
Etapes Opérateur Points à contrôler
Implantation
des vergers
Producteurs -déclaration d’identification
-situation de la parcelle
-conformité variétal
-densité
-âge de plantation
-eaux d’irrigation
Ces données vont être consignées dans le
système G.I.S du G.i.Fruits ( tous
adhérents)
Pratiques
culturales
Producteurs -taille et élimination des rejets
-régularité de l’irrigation
-fumier et engrais
-lutte phytosanitaire
-propreté du sol
-maturité des fruits
-méthode de cueillette
Contenu du plan d’inspection
•Indication de provenance
47
Conditionnement Station de
conditionnement
- analyses physicochimiques
-classement
-mise en caisse
-étiquetage
Stockage Unité frigorifique -température
-humidité
-période de stockage
48
Sites thèmes Fréquence mini
C.Interne
Fréquence mini
C.Externe
Fréquence mini
Global Contrôle
Vergers
Identification
Contrôle sur site 50%
des surfaces /an.
Contrôle sur site 50%
des surfaces/an.
Contrôle sur site
100% des demandes
d’identification
Pratiques
culturales
Contrôle inopiné sur
site 10% des
opérateurs par an
Contrôle inopiné sur
site 10% des
opérateurs par an
Contrôle inopiné sur
site 20% des
opérateurs par an
conditionnement Contrôle inopiné sur
site de 20% des
opérateurs
Contrôle inopiné sur
site de 20% des
opérateurs
Contrôle inopiné sur
site de 40% des
opérateurs
Le contenu du plan d’inspection
Organisation du contrôle des indications de provenance:
49
Point à contrôler Autocontrôlés Contrôles internes Contrôles externes
Conformité de
l’habilitation de
l’opérateur +
L’opérateur doit
déclarer toutes les
modifications
majeures
10% producteurs
50% conditionneurs
10% producteurs
50% conditionneurs
Réception des lots
aux centres de
conditionnement
Enregistrement
des dates,
indication de la
parcelle, du poids
du lot, de la
variété, de la
maturité et de
l’état sanitaire
Contrôle inopiné sur
site pour vérifier la
tenue et la
conformité des
enregistrements
50% opérateurs /an.
Contrôle inopiné sur
site pour vérifier la
tenue et conformité
des enregistrements
50% opérateurs/an.
Modalité des autocontrôles, contrôles interne et contrôles
externes
50
Point à contrôler Autocontrôles Contrôles internes Contrôles externes
Analyse Vérification par
l’opérateur des
analyses chimiques
effectuées par le
producteur
Vérification de la
réalisation des analyses
chimiques.
Contrôles sur site 50%
des opérateurs
Vérifier la conformité du
produit aux
critères analytiques du
cahier de charge
Vérification de la
réalisation des analyses
chimiques sur le produit.
Contrôles sur site 50% des
opérateurs.
Evaluation de l’acceptation
des caractéristiques du
produit par le laboratoire.
Examen
organoleptique
Vérification par
l’opérateur de
l’acceptabilité du
produit dans l’espace
sensoriel de l’IP pour
chaque lot
Vérification de la
réalisation de
l’évaluation
organoleptique
Contrôle sur site 50%
des opérateurs.
Organisation d’un
diagnostic conseil pour
évaluer la conformité
produit aux critères du
cahier de charge.
Vérification de la
réalisation de l’évaluation
organoleptique contrôle de
50% des opérateurs.
Evaluation de
l’acceptabilité produits
dans l’espace sensoriel
avant ou après
conditionnement par un
jury.
Modalités d’organisation des examens analytiques et organoleptiques
51
Point à contrôler Manquement Suites et observations
Déclaration
d’identification
Imprimé mal rempli Mineur, avertissement
(entraînant un contrôle
plus poussé).
Conformité
habilitation opérateur
Habilitation non
conforme
-Majeur, perte bénéfice IP tant
que l’opérateur ne s’est pas
mis en conformité.
Habilitation opérateur Absence
habilitation
-Grave, perte bénéfice IP
interdiction demande
pendant 1 an.
Le contenu du plan d’inspection
Traitement des manquements
•Trois exemples de manquements, mineur, majeur, grave
52
•Avant 1999 le contrôle des A.O.C vigne était confié à
l’office national de la vigne.
• En 1999 et avec l’apparition de la loi 57 relative au
A.O.C et I.P des produits agricoles, le contrôle est
devenu du ressort du ministère de l’agriculture et des
ressources hydrauliques ( D.G.P.A et D.G.P.C.Q.P.A)
avec l’utilisation des outils de contrôle disponibles au
GIFruits.
•Actuellement le contrôle est effectué par une
commission de suivi et de contrôle désignée par
arrêté du ministre de l’agriculture et des ressources
hydrauliques n 1420
Le contrôle
53
Les opérations de contrôle sont définies par un plan de contrôle
Pour les jeunes plantations vérification de l’équilibre variétal et des
densités de plantation.
Pour les plantations en production contrôle de l’opération de la
taille, la maturité des fruits et les bonnes pratiques…
Contrôle des déplacements des fruits d’une A.O.C et/ou IP à une
autre
Contrôle des normes microbiologiques du produit
Contrôle des normes physiques du produit (corps étrangers)
Contrôle des normes physicochimiques du produit ( LMR)
Aux centres de collectes et de conditionnements le contrôle est
assuré par une commission groupant le Ministère de commerce et le
GIFruits qui a pour rôle de contrôler l’état des lieux de stockage et de
conservation
Contrôle au niveau des points de vente par prélèvement
d’échantillons et pratique des analyses chimiques pour revoir la
qualité et détecter les fraudes
Détails sur le suivi et les controles
54
Commercialisation et programme
promotionnel des produits des I.P
55
ActionsActions
promotionnelles enpromotionnelles en
marge la foiremarge la foire
organisé par l’UTAPorganisé par l’UTAP
qui se déroulera auqui se déroulera au
lac le 17 et le 18lac le 17 et le 18
octobre 2009octobre 2009
Journées deJournées de
dégustationdégustation
dans lesdans les
grandesgrandes
surfaces Géantsurfaces Géant
ou carrefourou carrefour
*Le choix de la date des journées doit*Le choix de la date des journées doit
coïncider avec un événement pourcoïncider avec un événement pour
attirer le Maximum de visiteurs vers laattirer le Maximum de visiteurs vers la
grande surface choisiegrande surface choisie
*le lancement de la vente du produit*le lancement de la vente du produit
dans la grande surface doit coïnciderdans la grande surface doit coïncider
avec les journées sus mentionnéesavec les journées sus mentionnées
Action 1: Promotion des grenades de Gabes
56
Moyens à élaborer pour entreprendre les dites actionsMoyens à élaborer pour entreprendre les dites actions
Concevoir un présentoir personnalisé pour présenter les grenadesConcevoir un présentoir personnalisé pour présenter les grenades
Quantité: 5Quantité: 5
Concevoir des affichettesConcevoir des affichettes
 Quantité: 100 (format 34/42cm recto verso arabe/ français)Quantité: 100 (format 34/42cm recto verso arabe/ français)
Concevoir des affiches 190/80 qui rappellent l’origine desConcevoir des affiches 190/80 qui rappellent l’origine des
grenadesgrenades
Quantité: 2Quantité: 2
Concevoir et imprimer des étiquettes personnalisées IP grenadesConcevoir et imprimer des étiquettes personnalisées IP grenades
Format: 2cmFormat: 2cm
Quantité: 1.millionQuantité: 1.million
57
Action 2: Promotion des pommes de
Sbiba
Les mêmes moyens élaborés pour l’IPLes mêmes moyens élaborés pour l’IP
grenadesgrenades
58
59
60
Les produits d’origine animale
- Viande d’agneau de race Noir de Thibar BEJA
- Fromage au lait de Brebis de race Sicilo-Sarde BEJA
- Ricotte au lait de Brebis de race Sicilo-sarde BEJA
- Viande d’agneau de race Barbarine du Centre
Tunisien (Sidi Bouzid / Kairouan)
- Crevettes Royales de Gabes
Avancées des démarches en Production
animale
61
Exemple
SQLO : IP
Produit : Viande ovine NT de Béja
Il s’agit de deux produits
1. Viande d’agneau sous la mère
2. Viande de mouton
-Cahier des charges : Deux CC
62
Exemple
Demandeur : GDE ovins de race NT
Gouvernorat : Béja
Membres : 30 Eleveurs
Signataires : 90% (en cours)
Etat d’avancement : Version 04
Validation : Test de commercialisation
63
But : Evaluer la démarche SQLO
- Produit : Viande ovine NT de Béja
- Participants : 5 Eleveurs
- Durée du test : 45 jours
- Période : 15 Avril à 30 Mai 2009
- Nombre d’agneaux : 100
Test de commercialisation
64
- Fournisseur : GDE NT
- Client : Ulysse Hyper Distribution
- Abattoir : Oued Ellil (Manouba)
-Livreur/carcasses : Ste L’Hima
- Contrôle CC : Commission interne
- Contrôle sanitaire : Vétérinaires (2)
Partenaires
65
- Partenaires : GDE NT/ Ulysse HD,
- Abattoir : Oued Ellil (Manouba)
- Ressuyage et transport : Ste L’Hima
- Contrôle CC : Commission interne
- Contrôle sanitaire : Vétérinaires (2)
- Contrôle Traçabilité : Etudiant INAT
66
- Suivi de la démarche : FAO
- Impression logo : GIVR Lait
- Résultats :
-1. Comité d’agréage : 04 membres
-2. Implication : 01 réunion/semaine
-3. Prix : Négocié GDE NT/Ulysse
67
Activités réalisées
-Pesée (P Vif ferme)
- Identification (vérification)
- Contrôle documentaire
- vaccination, âge inf 12 mois
-Traçabilité : Amont de la filière
- Communication sur le produit
Comité d’agréage
68
3. Prix : Négociation directe GDE NT/Ulysse
Prix de vente (animal sur pied : ferme)
5600 TND/kg (+1 TND/ prix saison)
Prix de vente en carcasse chaude (abattoir)
11600 TND/kg
(Rd en Carcasse supposé de 48%)
69
Traçabilité : de la fourche …………………… ..à la fourchette
Suivi continu de l’ensemble des maillons de la filière
70
FARAH (adresse et n° de téléphone) + Logo de la Sté Farah
Identification de l'animal :
Race : Ovine Noir de Thibar  + Logo de la race NT
Catégorie : Agneau sevré / agneau sous la mère
Age : Poids vif :
Date de la pesée en vif :
Origine Lieu de l’Elevage
Eleveur  N° Adhérant au GDE NT de Béja
Date d’abattage : Lieu d'abattage :
Poids carcasse chaude : Code à barres :
Identification
71
Traçabilité : de la fourche ……………………..à la fourchette
1. Identification : Animaux , locaux, opérateurs, véhicules
2. Suivi des mouvements et transmission des documents
3. Base de données (GDE NT + L’Hima + Ulysse HD)
4. Communication continue entre les partenaires
72
Communication Logo + Affiche
73
74
Morceaux Prix de vente
Gigot semi raccourci 23. 340
Gigot en tranche 16.790
Epaule semi raccourci 18.960
Epaule en tranche à os 13.180
Selle en tranche sans os 18.490
Selle entier 18.190
Cote filet de 6 à 8 17.490
Cote première 17.190
Collier en tranche 13.790
75
Morceaux Prix de vente
Poitrine en tranche 8.190
Ragout 12.490
Manche de gigot 14 .290
Merguez 13.500
Rognon 14 .990
Différence de prix (+1 à 2 TND/kg)
Produit très apprécié par le consommateur !!!
76
Possibilités d’ améliorations
1. Regrouper les animaux dans un point (logistique)
2. Harmoniser les procédures de contrôle de poids
3. Maintenir la communication entre les partenaires
4. Améliorer la communication sur le produit (viande)
77
Conclusions
1. Opération rentable pour les deux partenaires
2. Bilan équilibré pour la société de transport et ressuyage
3. Communication sur la viande de la race Noir de Thibar
4. Montage d’un circuit court de distribution
78
Conclusions
Traçabilité des viandes ovines de l’étable à la table :
Une première en Tunisie !
Prix de vente supérieur 1, 5 TND en moyenne (UH D)
Prix de vente supérieur de 0, 8 à 1 TND à la ferme

Contenu connexe

Similaire à Module 5: Remuneration

le systeme participatif de garantie dans le reseau amap benin
le systeme participatif de garantie dans le reseau amap beninle systeme participatif de garantie dans le reseau amap benin
le systeme participatif de garantie dans le reseau amap beninExternalEvents
 
Profluid infos Numéro 77 - Octobre 2016
Profluid infos Numéro 77 - Octobre 2016Profluid infos Numéro 77 - Octobre 2016
Profluid infos Numéro 77 - Octobre 2016PROFLUID
 
Cours_de_Marketing_International.pdf
Cours_de_Marketing_International.pdfCours_de_Marketing_International.pdf
Cours_de_Marketing_International.pdfOfzorztpzppztpz
 
Atelier 2 Le système de garantie: contrôle interne, contrôle externe, répress...
Atelier 2 Le système de garantie: contrôle interne, contrôle externe, répress...Atelier 2 Le système de garantie: contrôle interne, contrôle externe, répress...
Atelier 2 Le système de garantie: contrôle interne, contrôle externe, répress...ExternalEvents
 
La mise en place d’un tableau de bord de veille commerciale : Les opérateurs ...
La mise en place d’un tableau de bord de veille commerciale : Les opérateurs ...La mise en place d’un tableau de bord de veille commerciale : Les opérateurs ...
La mise en place d’un tableau de bord de veille commerciale : Les opérateurs ...Seifeddine Dridi
 
Module 2 Développement d’Indications Géographiques durables au niveau local :
Module 2  Développement d’Indications Géographiques durables au niveau local : Module 2  Développement d’Indications Géographiques durables au niveau local :
Module 2 Développement d’Indications Géographiques durables au niveau local : ExternalEvents
 
ISO 22000 en 10 questions
ISO 22000 en 10 questions ISO 22000 en 10 questions
ISO 22000 en 10 questions Groupe AFNOR
 
Petit Déjeuner du Commerce 4.0. - Présentation Francois Attali
Petit Déjeuner du Commerce 4.0. - Présentation Francois AttaliPetit Déjeuner du Commerce 4.0. - Présentation Francois Attali
Petit Déjeuner du Commerce 4.0. - Présentation Francois AttaliChaire_Retailing 4.0
 
Etude d'impact Economique de la Normalisation 2016 : synthèse. AFNOR Normalis...
Etude d'impact Economique de la Normalisation 2016 : synthèse. AFNOR Normalis...Etude d'impact Economique de la Normalisation 2016 : synthèse. AFNOR Normalis...
Etude d'impact Economique de la Normalisation 2016 : synthèse. AFNOR Normalis...Groupe AFNOR
 
Livret AFNOR "Parler normes couramment", pour tout savoir sur la norme
Livret AFNOR "Parler normes couramment", pour tout savoir sur la norme Livret AFNOR "Parler normes couramment", pour tout savoir sur la norme
Livret AFNOR "Parler normes couramment", pour tout savoir sur la norme Groupe AFNOR
 
Mise en place d'une chaîne de production durable - Leo Ghysels (Vredeseilande...
Mise en place d'une chaîne de production durable - Leo Ghysels (Vredeseilande...Mise en place d'une chaîne de production durable - Leo Ghysels (Vredeseilande...
Mise en place d'une chaîne de production durable - Leo Ghysels (Vredeseilande...BTC CTB
 
Guide commerce produits bio ifoam
Guide commerce produits bio ifoamGuide commerce produits bio ifoam
Guide commerce produits bio ifoamPatrickTanz
 
Cours de stratégies d'internationalisation
Cours de stratégies d'internationalisation Cours de stratégies d'internationalisation
Cours de stratégies d'internationalisation musand281
 
La norme volontaire pour innover et gagner en compétitivité : faites entendre...
La norme volontaire pour innover et gagner en compétitivité : faites entendre...La norme volontaire pour innover et gagner en compétitivité : faites entendre...
La norme volontaire pour innover et gagner en compétitivité : faites entendre...Groupe AFNOR
 
PFE chiraz .ppt gjhghyjgyutgyugkhkhghjghjgh
PFE chiraz .ppt gjhghyjgyutgyugkhkhghjghjghPFE chiraz .ppt gjhghyjgyutgyugkhkhghjghjgh
PFE chiraz .ppt gjhghyjgyutgyugkhkhghjghjghtakwagrouchi
 
feki_ppt_fr.pptx feki_ppt_fr. Le compétitivité des PME : Enjeux et Défis
feki_ppt_fr.pptx feki_ppt_fr. Le compétitivité des PME : Enjeux et Défisfeki_ppt_fr.pptx feki_ppt_fr. Le compétitivité des PME : Enjeux et Défis
feki_ppt_fr.pptx feki_ppt_fr. Le compétitivité des PME : Enjeux et DéfisJoseMba2
 
Approche plurilatérale en faveur du commerce équitable
Approche plurilatérale en faveur du commerce équitableApproche plurilatérale en faveur du commerce équitable
Approche plurilatérale en faveur du commerce équitableEuforic Services
 

Similaire à Module 5: Remuneration (20)

le systeme participatif de garantie dans le reseau amap benin
le systeme participatif de garantie dans le reseau amap beninle systeme participatif de garantie dans le reseau amap benin
le systeme participatif de garantie dans le reseau amap benin
 
Profluid infos Numéro 77 - Octobre 2016
Profluid infos Numéro 77 - Octobre 2016Profluid infos Numéro 77 - Octobre 2016
Profluid infos Numéro 77 - Octobre 2016
 
Cours_de_Marketing_International.pdf
Cours_de_Marketing_International.pdfCours_de_Marketing_International.pdf
Cours_de_Marketing_International.pdf
 
Atelier 2 Le système de garantie: contrôle interne, contrôle externe, répress...
Atelier 2 Le système de garantie: contrôle interne, contrôle externe, répress...Atelier 2 Le système de garantie: contrôle interne, contrôle externe, répress...
Atelier 2 Le système de garantie: contrôle interne, contrôle externe, répress...
 
La mise en place d’un tableau de bord de veille commerciale : Les opérateurs ...
La mise en place d’un tableau de bord de veille commerciale : Les opérateurs ...La mise en place d’un tableau de bord de veille commerciale : Les opérateurs ...
La mise en place d’un tableau de bord de veille commerciale : Les opérateurs ...
 
Module 2 Développement d’Indications Géographiques durables au niveau local :
Module 2  Développement d’Indications Géographiques durables au niveau local : Module 2  Développement d’Indications Géographiques durables au niveau local :
Module 2 Développement d’Indications Géographiques durables au niveau local :
 
Guide Oea.pdf
Guide Oea.pdfGuide Oea.pdf
Guide Oea.pdf
 
ISO 22000 en 10 questions
ISO 22000 en 10 questions ISO 22000 en 10 questions
ISO 22000 en 10 questions
 
Petit Déjeuner du Commerce 4.0. - Présentation Francois Attali
Petit Déjeuner du Commerce 4.0. - Présentation Francois AttaliPetit Déjeuner du Commerce 4.0. - Présentation Francois Attali
Petit Déjeuner du Commerce 4.0. - Présentation Francois Attali
 
Etude d'impact Economique de la Normalisation 2016 : synthèse. AFNOR Normalis...
Etude d'impact Economique de la Normalisation 2016 : synthèse. AFNOR Normalis...Etude d'impact Economique de la Normalisation 2016 : synthèse. AFNOR Normalis...
Etude d'impact Economique de la Normalisation 2016 : synthèse. AFNOR Normalis...
 
Les certifications du commerce équitable
Les certifications du commerce équitableLes certifications du commerce équitable
Les certifications du commerce équitable
 
Livret AFNOR "Parler normes couramment", pour tout savoir sur la norme
Livret AFNOR "Parler normes couramment", pour tout savoir sur la norme Livret AFNOR "Parler normes couramment", pour tout savoir sur la norme
Livret AFNOR "Parler normes couramment", pour tout savoir sur la norme
 
Journal spécial sirha 2015
Journal spécial sirha 2015Journal spécial sirha 2015
Journal spécial sirha 2015
 
Mise en place d'une chaîne de production durable - Leo Ghysels (Vredeseilande...
Mise en place d'une chaîne de production durable - Leo Ghysels (Vredeseilande...Mise en place d'une chaîne de production durable - Leo Ghysels (Vredeseilande...
Mise en place d'une chaîne de production durable - Leo Ghysels (Vredeseilande...
 
Guide commerce produits bio ifoam
Guide commerce produits bio ifoamGuide commerce produits bio ifoam
Guide commerce produits bio ifoam
 
Cours de stratégies d'internationalisation
Cours de stratégies d'internationalisation Cours de stratégies d'internationalisation
Cours de stratégies d'internationalisation
 
La norme volontaire pour innover et gagner en compétitivité : faites entendre...
La norme volontaire pour innover et gagner en compétitivité : faites entendre...La norme volontaire pour innover et gagner en compétitivité : faites entendre...
La norme volontaire pour innover et gagner en compétitivité : faites entendre...
 
PFE chiraz .ppt gjhghyjgyutgyugkhkhghjghjgh
PFE chiraz .ppt gjhghyjgyutgyugkhkhghjghjghPFE chiraz .ppt gjhghyjgyutgyugkhkhghjghjgh
PFE chiraz .ppt gjhghyjgyutgyugkhkhghjghjgh
 
feki_ppt_fr.pptx feki_ppt_fr. Le compétitivité des PME : Enjeux et Défis
feki_ppt_fr.pptx feki_ppt_fr. Le compétitivité des PME : Enjeux et Défisfeki_ppt_fr.pptx feki_ppt_fr. Le compétitivité des PME : Enjeux et Défis
feki_ppt_fr.pptx feki_ppt_fr. Le compétitivité des PME : Enjeux et Défis
 
Approche plurilatérale en faveur du commerce équitable
Approche plurilatérale en faveur du commerce équitableApproche plurilatérale en faveur du commerce équitable
Approche plurilatérale en faveur du commerce équitable
 

Plus de ExternalEvents (20)

Mauritania
Mauritania Mauritania
Mauritania
 
Malawi - M. Munthali
Malawi - M. MunthaliMalawi - M. Munthali
Malawi - M. Munthali
 
Malawi (Mbewe)
Malawi (Mbewe)Malawi (Mbewe)
Malawi (Mbewe)
 
Malawi (Desideri)
Malawi (Desideri)Malawi (Desideri)
Malawi (Desideri)
 
Lesotho
LesothoLesotho
Lesotho
 
Kenya
KenyaKenya
Kenya
 
ICRAF: Soil-plant spectral diagnostics laboratory
ICRAF: Soil-plant spectral diagnostics laboratoryICRAF: Soil-plant spectral diagnostics laboratory
ICRAF: Soil-plant spectral diagnostics laboratory
 
Ghana
GhanaGhana
Ghana
 
Ethiopia
EthiopiaEthiopia
Ethiopia
 
Item 15
Item 15Item 15
Item 15
 
Item 14
Item 14Item 14
Item 14
 
Item 13
Item 13Item 13
Item 13
 
Item 7
Item 7Item 7
Item 7
 
Item 6
Item 6Item 6
Item 6
 
Item 3
Item 3Item 3
Item 3
 
Item 16
Item 16Item 16
Item 16
 
Item 9: Soil mapping to support sustainable agriculture
Item 9: Soil mapping to support sustainable agricultureItem 9: Soil mapping to support sustainable agriculture
Item 9: Soil mapping to support sustainable agriculture
 
Item 8: WRB, World Reference Base for Soil Resouces
Item 8: WRB, World Reference Base for Soil ResoucesItem 8: WRB, World Reference Base for Soil Resouces
Item 8: WRB, World Reference Base for Soil Resouces
 
Item 7: Progress made in Nepal
Item 7: Progress made in NepalItem 7: Progress made in Nepal
Item 7: Progress made in Nepal
 
Item 6: International Center for Biosaline Agriculture
Item 6: International Center for Biosaline AgricultureItem 6: International Center for Biosaline Agriculture
Item 6: International Center for Biosaline Agriculture
 

Dernier

CompLit - Journal of European Literature, Arts and Society - n. 7 - Table of ...
CompLit - Journal of European Literature, Arts and Society - n. 7 - Table of ...CompLit - Journal of European Literature, Arts and Society - n. 7 - Table of ...
CompLit - Journal of European Literature, Arts and Society - n. 7 - Table of ...Universidad Complutense de Madrid
 
Formation échiquéenne jwhyCHESS, parallèle avec la planification de projet
Formation échiquéenne jwhyCHESS, parallèle avec la planification de projetFormation échiquéenne jwhyCHESS, parallèle avec la planification de projet
Formation échiquéenne jwhyCHESS, parallèle avec la planification de projetJeanYvesMoine
 
les_infections_a_streptocoques.pptkioljhk
les_infections_a_streptocoques.pptkioljhkles_infections_a_streptocoques.pptkioljhk
les_infections_a_streptocoques.pptkioljhkRefRama
 
Intégration des TICE dans l'enseignement de la Physique-Chimie.pptx
Intégration des TICE dans l'enseignement de la Physique-Chimie.pptxIntégration des TICE dans l'enseignement de la Physique-Chimie.pptx
Intégration des TICE dans l'enseignement de la Physique-Chimie.pptxabdououanighd
 
L'expression du but : fiche et exercices niveau C1 FLE
L'expression du but : fiche et exercices  niveau C1 FLEL'expression du but : fiche et exercices  niveau C1 FLE
L'expression du but : fiche et exercices niveau C1 FLElebaobabbleu
 
STRATEGIE_D’APPRENTISSAGE flee_DU_FLE.pdf
STRATEGIE_D’APPRENTISSAGE flee_DU_FLE.pdfSTRATEGIE_D’APPRENTISSAGE flee_DU_FLE.pdf
STRATEGIE_D’APPRENTISSAGE flee_DU_FLE.pdfGamal Mansour
 
Apolonia, Apolonia.pptx Film documentaire
Apolonia, Apolonia.pptx         Film documentaireApolonia, Apolonia.pptx         Film documentaire
Apolonia, Apolonia.pptx Film documentaireTxaruka
 
658708519-Power-Point-Management-Interculturel.pdf
658708519-Power-Point-Management-Interculturel.pdf658708519-Power-Point-Management-Interculturel.pdf
658708519-Power-Point-Management-Interculturel.pdfMariaClaraAlves46
 
Copie de Engineering Software Marketing Plan by Slidesgo.pptx.pptx
Copie de Engineering Software Marketing Plan by Slidesgo.pptx.pptxCopie de Engineering Software Marketing Plan by Slidesgo.pptx.pptx
Copie de Engineering Software Marketing Plan by Slidesgo.pptx.pptxikospam0
 
GIÁO ÁN DẠY THÊM (KẾ HOẠCH BÀI DẠY BUỔI 2) - TIẾNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...
GIÁO ÁN DẠY THÊM (KẾ HOẠCH BÀI DẠY BUỔI 2) - TIẾNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...GIÁO ÁN DẠY THÊM (KẾ HOẠCH BÀI DẠY BUỔI 2) - TIẾNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...
GIÁO ÁN DẠY THÊM (KẾ HOẠCH BÀI DẠY BUỔI 2) - TIẾNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...Nguyen Thanh Tu Collection
 
La mondialisation avantages et inconvénients
La mondialisation avantages et inconvénientsLa mondialisation avantages et inconvénients
La mondialisation avantages et inconvénientsJaouadMhirach
 
Les roches magmatique géodynamique interne.pptx
Les roches magmatique géodynamique interne.pptxLes roches magmatique géodynamique interne.pptx
Les roches magmatique géodynamique interne.pptxShinyaHilalYamanaka
 
RAPPORT DE STAGE D'INTERIM DE ATTIJARIWAFA BANK
RAPPORT DE STAGE D'INTERIM DE ATTIJARIWAFA BANKRAPPORT DE STAGE D'INTERIM DE ATTIJARIWAFA BANK
RAPPORT DE STAGE D'INTERIM DE ATTIJARIWAFA BANKNassimaMdh
 
L application de la physique classique dans le golf.pptx
L application de la physique classique dans le golf.pptxL application de la physique classique dans le golf.pptx
L application de la physique classique dans le golf.pptxhamzagame
 
Cours Généralités sur les systèmes informatiques
Cours Généralités sur les systèmes informatiquesCours Généralités sur les systèmes informatiques
Cours Généralités sur les systèmes informatiquesMohammedAmineHatoch
 
Télécommunication et transport .pdfcours
Télécommunication et transport .pdfcoursTélécommunication et transport .pdfcours
Télécommunication et transport .pdfcourshalima98ahlmohamed
 
Formation qhse - GIASE saqit_105135.pptx
Formation qhse - GIASE saqit_105135.pptxFormation qhse - GIASE saqit_105135.pptx
Formation qhse - GIASE saqit_105135.pptxrajaakiass01
 
Neuvaine de la Pentecôte avec des textes de saint Jean Eudes
Neuvaine de la Pentecôte avec des textes de saint Jean EudesNeuvaine de la Pentecôte avec des textes de saint Jean Eudes
Neuvaine de la Pentecôte avec des textes de saint Jean EudesUnidad de Espiritualidad Eudista
 
Bilan énergétique des chambres froides.pdf
Bilan énergétique des chambres froides.pdfBilan énergétique des chambres froides.pdf
Bilan énergétique des chambres froides.pdfAmgdoulHatim
 

Dernier (20)

CompLit - Journal of European Literature, Arts and Society - n. 7 - Table of ...
CompLit - Journal of European Literature, Arts and Society - n. 7 - Table of ...CompLit - Journal of European Literature, Arts and Society - n. 7 - Table of ...
CompLit - Journal of European Literature, Arts and Society - n. 7 - Table of ...
 
Formation échiquéenne jwhyCHESS, parallèle avec la planification de projet
Formation échiquéenne jwhyCHESS, parallèle avec la planification de projetFormation échiquéenne jwhyCHESS, parallèle avec la planification de projet
Formation échiquéenne jwhyCHESS, parallèle avec la planification de projet
 
les_infections_a_streptocoques.pptkioljhk
les_infections_a_streptocoques.pptkioljhkles_infections_a_streptocoques.pptkioljhk
les_infections_a_streptocoques.pptkioljhk
 
Intégration des TICE dans l'enseignement de la Physique-Chimie.pptx
Intégration des TICE dans l'enseignement de la Physique-Chimie.pptxIntégration des TICE dans l'enseignement de la Physique-Chimie.pptx
Intégration des TICE dans l'enseignement de la Physique-Chimie.pptx
 
L'expression du but : fiche et exercices niveau C1 FLE
L'expression du but : fiche et exercices  niveau C1 FLEL'expression du but : fiche et exercices  niveau C1 FLE
L'expression du but : fiche et exercices niveau C1 FLE
 
STRATEGIE_D’APPRENTISSAGE flee_DU_FLE.pdf
STRATEGIE_D’APPRENTISSAGE flee_DU_FLE.pdfSTRATEGIE_D’APPRENTISSAGE flee_DU_FLE.pdf
STRATEGIE_D’APPRENTISSAGE flee_DU_FLE.pdf
 
Apolonia, Apolonia.pptx Film documentaire
Apolonia, Apolonia.pptx         Film documentaireApolonia, Apolonia.pptx         Film documentaire
Apolonia, Apolonia.pptx Film documentaire
 
658708519-Power-Point-Management-Interculturel.pdf
658708519-Power-Point-Management-Interculturel.pdf658708519-Power-Point-Management-Interculturel.pdf
658708519-Power-Point-Management-Interculturel.pdf
 
Copie de Engineering Software Marketing Plan by Slidesgo.pptx.pptx
Copie de Engineering Software Marketing Plan by Slidesgo.pptx.pptxCopie de Engineering Software Marketing Plan by Slidesgo.pptx.pptx
Copie de Engineering Software Marketing Plan by Slidesgo.pptx.pptx
 
Echos libraries Burkina Faso newsletter 2024
Echos libraries Burkina Faso newsletter 2024Echos libraries Burkina Faso newsletter 2024
Echos libraries Burkina Faso newsletter 2024
 
GIÁO ÁN DẠY THÊM (KẾ HOẠCH BÀI DẠY BUỔI 2) - TIẾNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...
GIÁO ÁN DẠY THÊM (KẾ HOẠCH BÀI DẠY BUỔI 2) - TIẾNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...GIÁO ÁN DẠY THÊM (KẾ HOẠCH BÀI DẠY BUỔI 2) - TIẾNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...
GIÁO ÁN DẠY THÊM (KẾ HOẠCH BÀI DẠY BUỔI 2) - TIẾNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...
 
La mondialisation avantages et inconvénients
La mondialisation avantages et inconvénientsLa mondialisation avantages et inconvénients
La mondialisation avantages et inconvénients
 
Les roches magmatique géodynamique interne.pptx
Les roches magmatique géodynamique interne.pptxLes roches magmatique géodynamique interne.pptx
Les roches magmatique géodynamique interne.pptx
 
RAPPORT DE STAGE D'INTERIM DE ATTIJARIWAFA BANK
RAPPORT DE STAGE D'INTERIM DE ATTIJARIWAFA BANKRAPPORT DE STAGE D'INTERIM DE ATTIJARIWAFA BANK
RAPPORT DE STAGE D'INTERIM DE ATTIJARIWAFA BANK
 
L application de la physique classique dans le golf.pptx
L application de la physique classique dans le golf.pptxL application de la physique classique dans le golf.pptx
L application de la physique classique dans le golf.pptx
 
Cours Généralités sur les systèmes informatiques
Cours Généralités sur les systèmes informatiquesCours Généralités sur les systèmes informatiques
Cours Généralités sur les systèmes informatiques
 
Télécommunication et transport .pdfcours
Télécommunication et transport .pdfcoursTélécommunication et transport .pdfcours
Télécommunication et transport .pdfcours
 
Formation qhse - GIASE saqit_105135.pptx
Formation qhse - GIASE saqit_105135.pptxFormation qhse - GIASE saqit_105135.pptx
Formation qhse - GIASE saqit_105135.pptx
 
Neuvaine de la Pentecôte avec des textes de saint Jean Eudes
Neuvaine de la Pentecôte avec des textes de saint Jean EudesNeuvaine de la Pentecôte avec des textes de saint Jean Eudes
Neuvaine de la Pentecôte avec des textes de saint Jean Eudes
 
Bilan énergétique des chambres froides.pdf
Bilan énergétique des chambres froides.pdfBilan énergétique des chambres froides.pdf
Bilan énergétique des chambres froides.pdf
 

Module 5: Remuneration

  • 1. 1 5.1 Commercialisation des produits IG 5.2 Organisation des producteurs 5.3 Le contrôle et la certification 5.4 Les démarches en Tunisie Module 5 : Rémunération
  • 2. 2 Module 5.1 Commercialisation des produits IG Jean Claude Pons
  • 3. 3 La création de valeur Organisation des producteurs Définition du produit et des règles Dispositif de contrôle VALEUR Maîtrise de la qualité Niveau d’exigences Appui technique Source C de Sainte Marie cité par Boutonnet/Duvautour -INRA
  • 4. 4 Phase « Rémunération » du cercle de création de la valeur Étapes à suivre pour la commercialisation 1) Connaitre le marché : la demande des consommateurs, exigences du marché... 2) Cibler : choisir un segment de marché ( urbain, nostalgique, connaisseurs …) 3) Choisir le circuit de distribution 4) Promotion, communication et certification : étiquetage et garantie. Objectif : Valoriser le produit sur le marché afin d’améliorer les revenus des producteurs et ainsi assurer la durabilité économique
  • 5. 5 Les consommateurs sont ils prêts à payer plus?
  • 7. 7 Quelques exemples Le fromage français sous IG a un prix moyen de vente de 2€ de plus par kg par rapport aux autres fromages Le prix du poulet de Bresse AOC est 4 fois supérieur à celui d’un poulet normal Les producteurs de lait utilisé pour le fromage AOC Comté ont un prix de vente de +10% Les producteurs d’huile d’olive “Tuscano” ont gagné +20% sur le prix de leur huile depuis qu’ils sont en IG , en 1998
  • 8. 8 Source : Case study « Baena » PDO extra virgin olive oil. F. Caceres Clavero, C. Riccioli, E. Martinez Navarro, R. Garcia Collado. Junta de Andalucia/JRC-ITPS
  • 9. 9 La différenciation : une valorisation sur le marché national Prix de vente au détail (en euros) Niveau national Niveau régional Niveau local 1 2 Fromage de chèvre de pays Pélardon AOC Autres AOC caprines (prix équivalent pour un fromage de même poids) ²
  • 10. 10 Prix du lait payé au producteur, en €/1000 l courants (net) 200 225 250 275 300 325 350 375 400 425 450 475 500 525 550 575 600 national IGP Reblochon Beaufort
  • 11. 11
  • 12. 12 Impact d’un signe de qualité Effet stimulant sur la production Effet stimulant sur la filière
  • 13. 13 Quel effet? -effet protecteur -effet stimulant sur la productivité -effet de résistance
  • 14. 14
  • 15. 15
  • 16. 16
  • 17. 17 En guise de conclusion  Primauté du marché  Le marché tunisien reste à explorer  la commercialisation doit être le résultat d’une stratégie (en partie collective)  Un signe de qualité est aussi  Un outil pour l’aménagement du territoire  Un outil pour le développement local
  • 18. 18 Module 5.2 Organisation des producteurs Exemple français : les Organismes de Défense et de Gestion Imen JAOUADI
  • 19. 19 Les rôles de l’organisation de producteurs  Définir les règles et mettre en place le système de contrôle interne.  Participer à la production ( en effectuant une étape) ou en oeuvrant pour l’amélioration de la qualité des produits ( recherche et développement, innovations…)  Mettre en place une stratégie marketing collective et faire la promotion du produit IG.  Coordonner et améliorer la communication entre les acteurs internes, représenter l’IG auprès des acteurs externes ( autorités publiques …)  Oeuvrer pour la durabilité, prise en compte de critères sociaux et environnementaux.
  • 20. 20 La constitution de l’ODG en France (1) L’appellation d’origine constitue un patrimoine collectif. En France, il est prévu que la démarche en appellation d’origine soit portée par une structure collective : l'Organisme de Défense et de Gestion (ODG) Qu’est ce qu’un Organisme de Défense et de Gestion ? L’ODG est une structure généralement de forme associative, qui regroupe les différents opérateurs d'une filière : Un engagement collectif Opérateur : toute personne qui participe effectivement aux activités de production, transformation prévues par le cahier des charges Exemple français : les ODG
  • 21. 21 Exemple français : les ODG La constitution de l’ODG en France (2) Lors de la création d’une indication géographique, il apparaît important que les producteurs se regroupent en association ou groupement afin de: - prendre les décisions et gérer collectivement la demande de reconnaissance, la rédaction du cahier des charges … - constituer une entité unique et représentative, qui devient l’interlocuteur légitime des autorités publiques et autres partenaires de la filière.
  • 22. 22 La constitution de l’ODG en France (3)  En ce qui concerne l'ODG, il s’agit d’exigence communautaire en la matière (demande portée par un groupement) : il s'agit d'une condition nécessaire à une éventuelle inscription sur le registre communautaire.
  • 23. 23 Organisation de l’ODG L’ODG est une structure qui est en général de forme juridique syndicale (syndicats professionnels) ou associative. Le terme « groupement » correspond à toute organisation de producteurs et/ou de transformateurs concernés par le produit Exemple français : les ODG
  • 24. 24 La reconnaissance de la structure d’ODG La reconnaissance en ODG est subordonnée à des règles de composition et de fonctionnement, telles que : - la représentativité des opérateurs, - une représentation équilibrée des différentes catégories d’opérateurs pour le produit en cause Exemple français : les ODG
  • 25. 25 Rôles et Missions de l’ODG - élaboration du projet de cahier des charges, - assure l'application de ce cahier des charges et sa maîtrise dans la filière. - participation à la mise en œuvre des plans de contrôle et d’inspection, - sollicite un organisme certificateur pour l'aider à contrôler l'application de ce cahier des charges - identification des opérateurs et transmission périodique des listes d’opérateurs à l’organisme de contrôle Exemple français : les ODG
  • 26. 26 Conclusion Dans le contexte Tunisien, la création d’une ODG n’est pas obligatoire. L’ODG permet l’organisation collective des acteurs qui pourrait être recommandée car c’est un facteur clé pour la réussite des démarches AO ou IGP. Si l’on souhaite enregistrer une AO ou une IGP Tunisienne dans le registre européen, alors la création d’un ODG devient nécessaire pour faire cette demande de reconnaissance au niveau de l’Europe. Exemple français : les ODG
  • 27. 27 EXERCICE PRATIQUE Étape 3 : Rémunération et organisation des producteurs Organiser la filière pour gérer et commercialiser le produit 3.1 Groupe de producteurs pour la gestion 3.2 Déposer la demande de reconnaissance
  • 28. 28 étape 3.1: pour gérer ensemble…  Qui sera dans mon groupe de producteurs (GDA?), avec moi?  Les autres producteurs,  Les transformateurs,  Les distributeurs,  Les stockeurs /plate forme de conditionnement  Les exportateurs  Les importateurs
  • 29. 29 Ensemble pour quoi faire?  Déposer la demande  Gérer le cahier des charges  Surveiller que le cahier des charges est appliqué  Promouvoir et/ou commercialiser l’IG  Rassembler tous les adhérents au cahier des charges
  • 30. 30 Module 5.3 Le Contrôle et la Certification Imen JAOUADI
  • 31. 31 Le Contrôle et la Certification  Définition et objectifs  Plan de contrôle  Exemple de plan de contrôle  Différents systèmes de contrôle  Principe de la Certification  Echelle des sanctions et actions correctives  Grille de sanctions
  • 32. 32 Mettre en place un système local de garantie = le contrôle Définition: une vérification de la conformité d'un produit Objectif : s’assurer que les produits sont conformes aux règles établies dans le Cahier des charges : - permet une juste concurrence entre les producteurs - offre une garantie aux consommateurs sur la qualité du produit. Le challenge est de créer un système de garantie efficace, crédible et financièrement accessible. Contrôle et Certification
  • 33. 33 Plan de contrôle Le Plan de contrôle = Élément essentiel de la mise en place du Contrôle. Contenu du Plan de contrôle : - Points critiques qui doivent être contrôlés, (et leur valeur) - Méthodes de contrôle et le moment - Fréquences des contrôles et l’échantillonnage (tous les producteurs, ou xx% par an) - les sanctions en cas de non conformité Contrôle et Certification
  • 34. 34 Contrôle et Certification Exemple résumé de Plan de Contrôle : Huile de d’Olive de Nyons Les contrôles concernent : - les méthodes de production ( les process), - mais aussi le produit fini.
  • 35. 35 Type de système Qui effectue le contrôle ? Adapté pour Système de garantie de type “Première partie” Autocontrôle par les producteurs ou par l’association de producteurs Marché locaux Système de garantie de type “Seconde partie” Intermédiaire commercial Souvent utilisé par les supermarchés Système de garantie de type “Tierce partie” = Certification Organisme de contrôle externe et indépendant Exigé pour les marchés internationaux Système de garantie participatif Producteurs + acheteurs+ consommateurs + autorité publique Marché locaux Pour bien gérer les coûts : choisir le système le mieux adapté à chaque situation spécifique. Contrôle et Certification Différents systèmes de contrôle sont possibles :
  • 36. 36 Contrôle par organisme d’accréditation Contrôle des autorités compétentes Contrôle Externe: OCC Contrôle Interne: producteurs Opérateur Contrôle et Certification Superposition de différents niveaux de contrôle
  • 37. 37 La certification La certification est une procédure par laquelle une tierce partie, l’organisme certificateur, donne une assurance écrite qu’un système d’organisation, un processus, une personne, un produit ou un service est conforme à des exigences spécifiées dans une norme ou un référentiel. La certification est obligatoire pour avoir accès à certains marchés (Export). Contrôle et Certification
  • 38. 38 Echelle des sanctions et actions correctives  Les contrôles internes peuvent donner lieu à des mesures correctives.  Les contrôles externes peuvent conduire à des sanctions. Barème de sanctions ( exemple français)  5 niveaux de sanctions  Le catalogue de sanction est fonction de chaque cahier des charge Contrôle et Certification
  • 39. 39 Grille de sanctions (1) Type de non-conformité et exemple d’échelle de sanctions (exemple français) 1 - Remarque = demande d’amélioration ou d’actions correctives → Au-delà de 2 remarques consécutives – donc 2 années de suite, la remarque devient un avertissement 2 – Avertissement = analyses supplémentaires (ex. isotope si nécessaire) → Situation qui ne peut pas se reproduire au-delà d’une année, après un avertissement on passe au niveau 3. Les non conformités peuvent remettre en cause la qualité intrinsèque du produit mais la sincérité de l’opérateur n’est pas manifestement mise en cause : Contrôle et Certification
  • 40. 40 4- Exclusion du bénéfice de la certification temporaire = suspension temporaire La durée dépend de la gravité de la non-conformité elle est fixé par l’OC Décision en Comité de certification 5– Exclusion définitive du bénéfice de la certification = suspension définitive Décision en Comité de certification Contrôle et Certification Grille de sanctions (2) Type de non-conformité et exemple d’échelle de sanctions (exemple français)
  • 41. 41 Grille de sanctions (3)  Inventaire des cas des non conformités en référence aux cahiers de charges applicables  La description précise des situations rencontrées permet d’appliquer le même traitement à tous les opérateurs  Les sanctions décidées sont supervisées par le comité de certification Contrôle et Certification
  • 42. 42 Conclusion - Le Contrôle est une étape importante car il garantit le sérieux de la démarche, notamment auprès des consommateurs. - L’implication des producteurs dans l’écriture du Plan de contrôle permet de créer un système de contrôle adapté et qui sera mieux accepté. - Penser aux modalités de contrôle, au plus tôt dans le process ( lors rédaction des règles du cahier des charges). - Gérer les coûts du contrôle afin de le rendre accessible à tous les producteurs. Contrôle et Certification
  • 43. 43 Module 5.4 Rémunération Exemples de démarches et actions collectives en Tunisie
  • 44. 44 Le nombre d’adhérents signataires du cahier de charge:  38 adhérents à l’I.P Grenade de Gabès.  23 adhérents à l’I.P Pommes de Sbiba. Un plan de contrôle a été élaboré et exposé à la commission technique consultative des A.O.C. Le contrôle de l’exploitation agricole effectué aux mois d’aout et septembre par une commission désignée par arrêté.  Un programme de promotion commerciale aux produits des I.P.  Un Logo collectif pour tous les produits de l’I.P. Production Végétales : Avancées des démarches
  • 45. 45
  • 46. 46 Etapes Opérateur Points à contrôler Implantation des vergers Producteurs -déclaration d’identification -situation de la parcelle -conformité variétal -densité -âge de plantation -eaux d’irrigation Ces données vont être consignées dans le système G.I.S du G.i.Fruits ( tous adhérents) Pratiques culturales Producteurs -taille et élimination des rejets -régularité de l’irrigation -fumier et engrais -lutte phytosanitaire -propreté du sol -maturité des fruits -méthode de cueillette Contenu du plan d’inspection •Indication de provenance
  • 47. 47 Conditionnement Station de conditionnement - analyses physicochimiques -classement -mise en caisse -étiquetage Stockage Unité frigorifique -température -humidité -période de stockage
  • 48. 48 Sites thèmes Fréquence mini C.Interne Fréquence mini C.Externe Fréquence mini Global Contrôle Vergers Identification Contrôle sur site 50% des surfaces /an. Contrôle sur site 50% des surfaces/an. Contrôle sur site 100% des demandes d’identification Pratiques culturales Contrôle inopiné sur site 10% des opérateurs par an Contrôle inopiné sur site 10% des opérateurs par an Contrôle inopiné sur site 20% des opérateurs par an conditionnement Contrôle inopiné sur site de 20% des opérateurs Contrôle inopiné sur site de 20% des opérateurs Contrôle inopiné sur site de 40% des opérateurs Le contenu du plan d’inspection Organisation du contrôle des indications de provenance:
  • 49. 49 Point à contrôler Autocontrôlés Contrôles internes Contrôles externes Conformité de l’habilitation de l’opérateur + L’opérateur doit déclarer toutes les modifications majeures 10% producteurs 50% conditionneurs 10% producteurs 50% conditionneurs Réception des lots aux centres de conditionnement Enregistrement des dates, indication de la parcelle, du poids du lot, de la variété, de la maturité et de l’état sanitaire Contrôle inopiné sur site pour vérifier la tenue et la conformité des enregistrements 50% opérateurs /an. Contrôle inopiné sur site pour vérifier la tenue et conformité des enregistrements 50% opérateurs/an. Modalité des autocontrôles, contrôles interne et contrôles externes
  • 50. 50 Point à contrôler Autocontrôles Contrôles internes Contrôles externes Analyse Vérification par l’opérateur des analyses chimiques effectuées par le producteur Vérification de la réalisation des analyses chimiques. Contrôles sur site 50% des opérateurs Vérifier la conformité du produit aux critères analytiques du cahier de charge Vérification de la réalisation des analyses chimiques sur le produit. Contrôles sur site 50% des opérateurs. Evaluation de l’acceptation des caractéristiques du produit par le laboratoire. Examen organoleptique Vérification par l’opérateur de l’acceptabilité du produit dans l’espace sensoriel de l’IP pour chaque lot Vérification de la réalisation de l’évaluation organoleptique Contrôle sur site 50% des opérateurs. Organisation d’un diagnostic conseil pour évaluer la conformité produit aux critères du cahier de charge. Vérification de la réalisation de l’évaluation organoleptique contrôle de 50% des opérateurs. Evaluation de l’acceptabilité produits dans l’espace sensoriel avant ou après conditionnement par un jury. Modalités d’organisation des examens analytiques et organoleptiques
  • 51. 51 Point à contrôler Manquement Suites et observations Déclaration d’identification Imprimé mal rempli Mineur, avertissement (entraînant un contrôle plus poussé). Conformité habilitation opérateur Habilitation non conforme -Majeur, perte bénéfice IP tant que l’opérateur ne s’est pas mis en conformité. Habilitation opérateur Absence habilitation -Grave, perte bénéfice IP interdiction demande pendant 1 an. Le contenu du plan d’inspection Traitement des manquements •Trois exemples de manquements, mineur, majeur, grave
  • 52. 52 •Avant 1999 le contrôle des A.O.C vigne était confié à l’office national de la vigne. • En 1999 et avec l’apparition de la loi 57 relative au A.O.C et I.P des produits agricoles, le contrôle est devenu du ressort du ministère de l’agriculture et des ressources hydrauliques ( D.G.P.A et D.G.P.C.Q.P.A) avec l’utilisation des outils de contrôle disponibles au GIFruits. •Actuellement le contrôle est effectué par une commission de suivi et de contrôle désignée par arrêté du ministre de l’agriculture et des ressources hydrauliques n 1420 Le contrôle
  • 53. 53 Les opérations de contrôle sont définies par un plan de contrôle Pour les jeunes plantations vérification de l’équilibre variétal et des densités de plantation. Pour les plantations en production contrôle de l’opération de la taille, la maturité des fruits et les bonnes pratiques… Contrôle des déplacements des fruits d’une A.O.C et/ou IP à une autre Contrôle des normes microbiologiques du produit Contrôle des normes physiques du produit (corps étrangers) Contrôle des normes physicochimiques du produit ( LMR) Aux centres de collectes et de conditionnements le contrôle est assuré par une commission groupant le Ministère de commerce et le GIFruits qui a pour rôle de contrôler l’état des lieux de stockage et de conservation Contrôle au niveau des points de vente par prélèvement d’échantillons et pratique des analyses chimiques pour revoir la qualité et détecter les fraudes Détails sur le suivi et les controles
  • 55. 55 ActionsActions promotionnelles enpromotionnelles en marge la foiremarge la foire organisé par l’UTAPorganisé par l’UTAP qui se déroulera auqui se déroulera au lac le 17 et le 18lac le 17 et le 18 octobre 2009octobre 2009 Journées deJournées de dégustationdégustation dans lesdans les grandesgrandes surfaces Géantsurfaces Géant ou carrefourou carrefour *Le choix de la date des journées doit*Le choix de la date des journées doit coïncider avec un événement pourcoïncider avec un événement pour attirer le Maximum de visiteurs vers laattirer le Maximum de visiteurs vers la grande surface choisiegrande surface choisie *le lancement de la vente du produit*le lancement de la vente du produit dans la grande surface doit coïnciderdans la grande surface doit coïncider avec les journées sus mentionnéesavec les journées sus mentionnées Action 1: Promotion des grenades de Gabes
  • 56. 56 Moyens à élaborer pour entreprendre les dites actionsMoyens à élaborer pour entreprendre les dites actions Concevoir un présentoir personnalisé pour présenter les grenadesConcevoir un présentoir personnalisé pour présenter les grenades Quantité: 5Quantité: 5 Concevoir des affichettesConcevoir des affichettes  Quantité: 100 (format 34/42cm recto verso arabe/ français)Quantité: 100 (format 34/42cm recto verso arabe/ français) Concevoir des affiches 190/80 qui rappellent l’origine desConcevoir des affiches 190/80 qui rappellent l’origine des grenadesgrenades Quantité: 2Quantité: 2 Concevoir et imprimer des étiquettes personnalisées IP grenadesConcevoir et imprimer des étiquettes personnalisées IP grenades Format: 2cmFormat: 2cm Quantité: 1.millionQuantité: 1.million
  • 57. 57 Action 2: Promotion des pommes de Sbiba Les mêmes moyens élaborés pour l’IPLes mêmes moyens élaborés pour l’IP grenadesgrenades
  • 58. 58
  • 59. 59
  • 60. 60 Les produits d’origine animale - Viande d’agneau de race Noir de Thibar BEJA - Fromage au lait de Brebis de race Sicilo-Sarde BEJA - Ricotte au lait de Brebis de race Sicilo-sarde BEJA - Viande d’agneau de race Barbarine du Centre Tunisien (Sidi Bouzid / Kairouan) - Crevettes Royales de Gabes Avancées des démarches en Production animale
  • 61. 61 Exemple SQLO : IP Produit : Viande ovine NT de Béja Il s’agit de deux produits 1. Viande d’agneau sous la mère 2. Viande de mouton -Cahier des charges : Deux CC
  • 62. 62 Exemple Demandeur : GDE ovins de race NT Gouvernorat : Béja Membres : 30 Eleveurs Signataires : 90% (en cours) Etat d’avancement : Version 04 Validation : Test de commercialisation
  • 63. 63 But : Evaluer la démarche SQLO - Produit : Viande ovine NT de Béja - Participants : 5 Eleveurs - Durée du test : 45 jours - Période : 15 Avril à 30 Mai 2009 - Nombre d’agneaux : 100 Test de commercialisation
  • 64. 64 - Fournisseur : GDE NT - Client : Ulysse Hyper Distribution - Abattoir : Oued Ellil (Manouba) -Livreur/carcasses : Ste L’Hima - Contrôle CC : Commission interne - Contrôle sanitaire : Vétérinaires (2) Partenaires
  • 65. 65 - Partenaires : GDE NT/ Ulysse HD, - Abattoir : Oued Ellil (Manouba) - Ressuyage et transport : Ste L’Hima - Contrôle CC : Commission interne - Contrôle sanitaire : Vétérinaires (2) - Contrôle Traçabilité : Etudiant INAT
  • 66. 66 - Suivi de la démarche : FAO - Impression logo : GIVR Lait - Résultats : -1. Comité d’agréage : 04 membres -2. Implication : 01 réunion/semaine -3. Prix : Négocié GDE NT/Ulysse
  • 67. 67 Activités réalisées -Pesée (P Vif ferme) - Identification (vérification) - Contrôle documentaire - vaccination, âge inf 12 mois -Traçabilité : Amont de la filière - Communication sur le produit Comité d’agréage
  • 68. 68 3. Prix : Négociation directe GDE NT/Ulysse Prix de vente (animal sur pied : ferme) 5600 TND/kg (+1 TND/ prix saison) Prix de vente en carcasse chaude (abattoir) 11600 TND/kg (Rd en Carcasse supposé de 48%)
  • 69. 69 Traçabilité : de la fourche …………………… ..à la fourchette Suivi continu de l’ensemble des maillons de la filière
  • 70. 70 FARAH (adresse et n° de téléphone) + Logo de la Sté Farah Identification de l'animal : Race : Ovine Noir de Thibar  + Logo de la race NT Catégorie : Agneau sevré / agneau sous la mère Age : Poids vif : Date de la pesée en vif : Origine Lieu de l’Elevage Eleveur  N° Adhérant au GDE NT de Béja Date d’abattage : Lieu d'abattage : Poids carcasse chaude : Code à barres : Identification
  • 71. 71 Traçabilité : de la fourche ……………………..à la fourchette 1. Identification : Animaux , locaux, opérateurs, véhicules 2. Suivi des mouvements et transmission des documents 3. Base de données (GDE NT + L’Hima + Ulysse HD) 4. Communication continue entre les partenaires
  • 73. 73
  • 74. 74 Morceaux Prix de vente Gigot semi raccourci 23. 340 Gigot en tranche 16.790 Epaule semi raccourci 18.960 Epaule en tranche à os 13.180 Selle en tranche sans os 18.490 Selle entier 18.190 Cote filet de 6 à 8 17.490 Cote première 17.190 Collier en tranche 13.790
  • 75. 75 Morceaux Prix de vente Poitrine en tranche 8.190 Ragout 12.490 Manche de gigot 14 .290 Merguez 13.500 Rognon 14 .990 Différence de prix (+1 à 2 TND/kg) Produit très apprécié par le consommateur !!!
  • 76. 76 Possibilités d’ améliorations 1. Regrouper les animaux dans un point (logistique) 2. Harmoniser les procédures de contrôle de poids 3. Maintenir la communication entre les partenaires 4. Améliorer la communication sur le produit (viande)
  • 77. 77 Conclusions 1. Opération rentable pour les deux partenaires 2. Bilan équilibré pour la société de transport et ressuyage 3. Communication sur la viande de la race Noir de Thibar 4. Montage d’un circuit court de distribution
  • 78. 78 Conclusions Traçabilité des viandes ovines de l’étable à la table : Une première en Tunisie ! Prix de vente supérieur 1, 5 TND en moyenne (UH D) Prix de vente supérieur de 0, 8 à 1 TND à la ferme

Notes de l'éditeur

  1. La création de valeur ne peut se faire que lorsqu’un certain nombre de conditions sont réunies : -l’organisation des producteurs et, au-delà, de la filière (voir S satisfaction et R régularité) est opérationnel, avec l’aide d’un appui technique efficace; -le dispositif de contrôle suscite la confiance chez le consommateur, car il y a maîtrise de qualité -Le produit est bien défini (S santé et S sécurité) et correspond à un niveau d’exigence.
  2. Lors de cette enquête d’opinion, de 2006, une partie importante de la population se disait à payer plus pour plus de qualité ; cette frange des consommateurs qui ne rechigne pas à la dépense est considérable en terme de part de marché.
  3. Une courte majorité de 52% croit aux produits llabellisés. Il s’agit des Confiants, (29 % de la population), des EngagésBio (15%) et des Convaincus terroir et traditions (8 %). Ces convaincus sont plus souvent des femmes. Logiquement, c’est dans ces catégories que l’on trouve les consommateurs prêts à payer plus cher des produits alimentaires pour un signe officiel de qualité.48 % des consommateurs ne sont pas sensibles ou se méfient des labels de qualité : ce sont les Désimpliqués (16 %), les Défiants (19 %) et les Anti- Labels (13 %). Dans la vie de tous les jours, la cherté perçue de ces produits (à l’exception des vins AOC) peut s’avérer être un véritable frein pour ceux qui disposent de ressources faibles et privilégient les prix bas. Pour les Désimpliqués (beaucoup de jeunes adultes, de retraités ainsi que les moins diplômés), la présence d’un signe officiel de qualité n’a pas d’importance ; d’ailleurs, ils les connaissent assez peu. Dans cette catégorie, 8% des individus ont des revenus inférieurs à 750 euros nets par mois contre 4% en moyenne dans la population. Les Défiants sont plus souvent des hommes (56 % contre 48 % dans la population), des catégories socioprofessionnelles supérieures (28% d’individus ayant un bac +2 contre 16 %, 35 % ayant au moins un bac +3 contre 23 %). Ils connaissent bien l’ensemble des signes officiels de qualité mais ne les approuvent pas nécessairement. Parallèlement à cette désapprobation, les individus de cette catégorie considèrent plus souvent qu’un produit sans marque n’est pas un produit de mauvaise qualité (89 % le déclarent,contre 79 %). Les Anti-Labels enfin, rejoignent les Défiants sur ce dernier point. Ils sont plus souvent non diplômés que le reste de la population (7 % contre 4%) et 20 % sont des employés (contre 17 %). Enfin, 8 % sont des artisans/commerçants.
  4. Ces quelques exemples illustrent l’effet économique attendu sur les produits sous signe de qualité, mais ils illustrent aussi la variété des réponses économiques et cachent le fait qu’un signe de qualité ne bénéficie pas automatiquement d’une valeur ajoutée supplémentaire…
  5. Si l’on en croit cet exemple, le signe de qualité ne protège pas des fluctuations du marché mais par contre il maintient un différentiel de prix constant durant les fluctuations.
  6. Dans cette étude on voit que le fromage « chèvre du pays » ne va pas au-delà du niveau régional (organisation commerciale de la filière), fait partie au niveau régional de la partie basse de l’intervalle de prix. Le Pélardon se défend mieux au niveau national que des AOC identiques, sans doute faut il y voir l’effet marketing habilement mené des promoteurs du Pélardon (étude Boutonnet INRA)
  7. La valorisation en AOC est meilleure que celle en IG elle-même meilleure que celle du produit conventionnel (national) ; noter que depuis els années 2000 il y a une tendance commune à la baisse des prix.
  8. Depuis 2000, la croissance de la sensibilité au prix s’oppose à la baisse de la sensibilité à la qualité. Le ralentissement du pouvoir d’achat, cumulé avec la croissance des dépenses pré-engagées (logement par exemple) et celle de l’offre de produits et services de nouvelles technologies, intensifie les arbitrages entre les différents types de dépenses. De fait, les consommateurs arbitrent en défaveur de l’alimentation, qui est devenue la variable d’ajustement des dépenses de consommation. L’augmentation du prix des matières premières a de plus créé une inflation forte sur les produits alimentaires (+5,3 % sur un an en avril 2008), ce qui a eu pour conséquence de rendre les consommateurs encore plus sensibles aux prix dans ce secteur.
  9. Le Label Rouge (principalement des viandes et volailles) est largement apprécié pour les qualités gustatives qu’il offre mais aussi parce qu’il garantit un produit sûr. La perception très positive de ce label repose principalement sur sa fiabilité. Les légumes certifiés issus de l’agriculture biologique (AB) sont perçus comme meilleurs pour la santé, bien plus que l’ensemble des autres produits. Les Français les jugent également plus savoureux et sûrs.
  10. AO =patrimoine collectif : ne peut donc pas être la propriété d’opérateurs économiques à titre privatif, contrairement à une marque par exemple. Tout producteur, situé dans l’aire géographique et respectant les conditions fixées par le cahier des charges de l’appellation peut en revendiquer le bénéfice.
  11. Les diapositives suivantes illustrent l’exemple français des Organismes de Défense et de Gestion, créés pour gérer les signes de qualité liés à l’origine.
  12. Sa forme juridique doit être compatible avec les missions et les conditions précitées. La forme associative semble la plus appropriée.
  13. Toujours la notion d’associativité et de filière ; attention ce n’est pas une coopérative, pas d’obligation de participer ni d’apport, pas de role commercial
  14. Faire discuter le public sur chacun des thèmes pour valoriser l’associativité – introduire la notion de bien collectif
  15. Les différents niveaux de contrôle peuvent parfois etre combinés : par exemple une première partie du contrôle est effectué par les producteurs puis s’ajoute à cela la certification par un organisme de certification (1 + 3).
  16. Les différents niveaux de contrôle peuvent parfois etre combinés : par exemple une première partie du contrôle est effectué par les producteurs puis s’ajoute à cela la certification par un organisme de certification (1 + 3).
  17. L’échelle des sanctions est progressive et s’applique selon la gravité de la non-conformité relevée. Elle est appliquée par l’organisme certificateur, via son Comité de certification.
  18. Il est à signaler que la grille de sanction fait partie du Plan de controle
  19. C’est important de penser au contrôle dés la rédaction du CdC. Il faut choisir des règles simples et contrôlables. Les producteurs eux-mêmes doivent participer à l’élaboration pour garantir le sérieux de l’AO ou de l’IP.
  20. -Les produits d'origine animale (Crevette royale du Golfe de Gabés, Sicilien et Rigoutta de Béja, agneau de Sidi Bouzid, agneau d'El Waara, agneau Noir de Thibar, race bovine tarentaise,…)
  21. L’opération est assurée en collaboration avec les différentes parties : Partenaires : Groupement des éleveurs de la race ovine noire de Thibar/ Ulysse Hyper Distribution (qui correspond à la marque Carrefour Tunisie) L’abattoir de Oued Ellil (Manaouba) est un petit abattoir qui dispose de l’infrastructure minimale pour assurer l’abattage mais ne dipose pas des capacité de refroidissement requises. C’est pour cette raison que les deux partenaires se sont mis d’accord pour impliquer un transporteuret qui asurera l’opération de ressuyage Ste L’Hima de ZI de Borj cedria. Le contrôle vétérinaire est assuré à l’entrée de l’abattoir et à l’entrée de la sté de ressuyage (Ste L’hima). Le contrôle de la traçabilité est assuré par deux étidiants de l’INAT : Melle Ines Kouki : pour le contrôle des producteurs, et Mr Imed DAMAK pour le contôle à la Ste de ressuyage.
  22. La démarche de l’opération test est inscrite dans le cadre des objectifs du projet TCP/FAO TUN 3202. Le GIVR Lait : Groupement interprofessionnel des viandes et du lait a participé par la subvention des logo autocollants de la race NT de Béja