On en parle dans la presse ...
Cinquième Sens dévoilera en septembre, le premier espace de travail partagé consacré à l’olfaction, à deux pas de son adresse historique, au pied de la Tour Eiffel.
Pionnier en 1976, Cinquième Sens Création, est l’une des premières maisons de composition hébergeant une parfumeur indépendante.
Pionnier en 1983, Cinquième Sens crée Cinquième Sens Formation, le tout premier organisme de formation professionnel spécialisé en parfumerie.
Pionnier en 2018, Cinquième Sens propose pour la première fois un laboratoire de formulation, et des salles d’olfaction partagés.
1. Date : JUIL/AOUT 18
Pays : France
Périodicité : Mensuel
Journaliste : AUDREY FRÉEL
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CINQUIEME 4987764500501Tous droits réservés à l'éditeur
VLESACTEURS/RH,/
L'entrepriseséduiteparLes espaces debureaux
partagés ontle vent
enpoupe. Cephénomène
ne concerne plus
seulement les freelances
oulesstart-up,maîs
également les entreprises.
T
errasse, restau-
rant, bar, salle de
fitness, mobilier
design, décora-
tion soignée...
À première viie,
l'espace de cowor-
king The Bureau a tout l'air d'un
hôtel parisien de grand standing.
Pourtant, aux étages l'ambiance cst
bel et bien studieuse Les membres
peuvent travailler en open space ou
dans des bureaux fermés. Des salles
de réunion et de conférence sont
également mises à leur disposition.
Tout cela à deux pas des Champs-
Elysées, avec vue sur la Tour Eiffel et
la Seine. C'est dans cet espace pre-
mium qu'évolué Vanessa Lecomptc,
qui occupe la fonction de respon-
sable commerciale pour Cosmo
International Fragrances depuis
un an. « J'ai rejoint Cosmo pour
mettre en place le bureau parisien
et m'occuper des marchés de la
France et du Benelux, raconte-t-elle.
Je nuis la seule salariée localisée
àParis.Commejereçoisréguliè-
rement des clients, U mefallait un
espace cle travailadapté. Nous
avons très vite opté pour ce lieu qui
offre la possibilité de réserver des
salles de réunion dans un cadre très
agréable », poursuit-elle. Vanessa
Lecompte est entièrement convain-
cue par le concept. « C'est le plus
bel espace de travail quej'ai pu
expérimenter durant ma carrière, ll
s'agit d'un lieu de rencontre, nous
pouvons échanger avec des per-
sonnes d'entreprises et de secteurs
différents, ll y règne un esprit de
dynamisme qui est très motivant »,
explique-t-elle. Elle côtoie des entre-
preneurs et des indépendants, mais
également des employés dc groupes,
comme Les Sources de Caudalie
ou encore IVMII. Ouvert en 2016,
cet espace de 3000 m2
recense
déjà 300 membres. « La plupart de
nos clients sont des indépendants.
Mais nous observons une demande
croissante de la part des groupes
qui souhaitent installer certaines
de leurs équipes au sein de The
Bureau », confie Laurent Genes-
lay, le cofondateur. Une tendance
également perçue par Christophe
Le centre Réaumur
Spaces de Regus, à
Paris, offre plus de
4 500 mètres carrés
d'espacesdetravail.
À droite, un espace
d'InnovaGrasse.
Buckart, le directeur général de
Regus, qui compte parmi ses clients
quèlques grands noms de la cosmé-
tique. « Dans notre offie de location
d'espaces de coworking, la part des
grands comptes est passé de 15 %
à 25 % en deux ans », souligne-t-il.
Regus possède aujourd'hui 112 sites
de coworking dans le monde.
Une alternative au télétravail.
Plusieurs facteurs expliquent cet
engouement. Il offrirait d'abord une
alternative séduisante au travail
2. Date : JUIL/AOUT 18
Pays : France
Périodicité : Mensuel
Journaliste : AUDREY FRÉEL
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le coworking
£
à domicile pour les salariés on
télétravail. « Cela leur permet de
ne pas être isolés toute lajournée
et d'avoir un meilleur équilibre vie
privée-vie professionnelle », précise
Baptiste Broughton, cofondateur
de LBMG Worklabs, un cabinet
spécialisé dans la mise en place de
solutions de travail collaboratives
(télétravail, coworking, flex office,
etc.). Avant d'ajouter : « En outre,
certains collaborateurs en télétra-
vail peuvent être moins bien équipes
« Dans notre offre de location d'espaces
decoworking,lapartdesgrandscomptes
estpasséde15%à25%endeuxans.»
Christophe Buckart, Ic directeurgeneral de Regus
que d'autres, notamment lesjeunes
qui vivent dans de petits espaces
ouencolocation. »Ces tiers-lieux
permettent aussi de rendre une
marque employeur plus attractive
« Certaines entreprises louent
ce type d'espace pour attirer les
talents, notamment les millennials
qui accordent beaucoup d'impor-
tance à la localisaMon età la qualité
des services de leurs espaces de
travail», pointe Baptiste Broughton.
L'aspect financier constituerait égale-
ment un argument de poids. « Pour
un employeur, un abonnement dans
un espace de coworking est en géné-
ral moins coûteux qu'un poste dè
travail dans un immeuble de bureau
classique », affirme Christophe Buc-
kart. Même avis chez The Bureau.
« Les entreprises clientes n'ont plus
besoin de gérer les dépenses liées
aux services généraux (courrier,
hôtesses d'accueil, etc.). Nous
pouvons aussi nous substituer aux
comités d'entreprise en proposant
des cours de sport,
des sorties et
divers services »,
souligne Laurent
Geneslay. Le
coworking permet
aussi de partager
des outils techniques, comme le
propose depuis peu Cinquième Sens.
L'agence spécialiste du parfum met à
disposition un espace de coworking
avec, selon les forfaits, des accès aux
bases de données, des outils pédago-
giques, ainsi qu'un laboratoire avec
un orgue et des postes de pesées.
Ce mode de travail apporte un
nouveau souffle à l'immobilier de
bureau et semble avoir de beaux
jours devant lui.
AUDREY PRÊEL