L'introduction du permis B dans la liste des formations éligibles au CPF : le vecteur d'une recomposition du secteur des auto-écoles ?

1. Permis B et CPF : Les conséquences
pour la Branche des auto-écoles ?
La loi Égalité et Citoyenneté du 26 janvier 2017 élargit la liste des
formations éligibles au CPF avec la préparation au permis B.
« Le permis de conduire est un élément essentiel à l’insertion sociale
et professionnelle » mais son coût élevé peut être un obstacle à son
obtention pour certains jeunes d’origine modeste, affirmait Jean-
Patrick Gille, député et coauteur de l’amendement.
800 000 personnes se présentent chaque année à l’examen du permis
B. Ce dispositif pourra être utilisé par tous les publics, salariés ou
demandeurs d’emploi.
Or, la majorité des auto-écoles ne devrait pas pouvoir proposer la
préparation du permis B dans le cadre d’une formation
professionnelle et d’une prise en charge par les OPCA.
Au point d’aboutir à une recomposition du secteur des auto-écoles ?
Difficile aujourd’hui d’en évaluer l’ampleur.
En tout cas, à l’heure où l’État examine la pertinence et l’efficacité
des branches professionnelles, cela va encore alimenter
l’incompréhension devant le rattachement des Écoles de conduite
aux Garages et non pas à la Formation professionnelle.
Le décret d’application n’est pas paru. Il doit résoudre quelques difficultés comme
la question de l’exonération de TVA, propre à la Formation professionnelle.