KA1 COURS CONFIRMÉ À GRENADE, ESPAGNE.
« Pourquoi nous mangeons ce que nous mangeons ».
Alimentation et santé
Destiné aux enseignants, aux éducateurs, au personnel des centres d'éducation et responsable de l'éducation.
L’étude de ces grands thèmes aide à mieux comprendre le lien entre santé et alimentation, les enjeux autour du surpoids et de l’obésité, notamment infantile, ainsi que les autres maladies liées à l’alimentation. On verra ainsi combien, par exemple, la réussite d’un régime médical dépend étroitement des contextes sociaux (famille, école) dans lesquels vivent les individus.
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2. ALIMENTATION ET SANTÉ
« POURQUOI NOUS
MANGEONS CE QUE
NOUS MANGEONS ».
DU 26 AU 30 NOVEMBRE 2018
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3. OBJECTIF DE LA FORMATION
• Pourquoi le surpoids et l’obésité touchent plutôt les pauvres ? Pourquoi les
messages de santéne sont-ils pas toujours compris et quand ils le sont, ne sont-ils
pas forcément appliqués ?Pourquoi notre environnement social détermine-t-il en
grande partie ce que nous mangeons ?Pour répondre à ces questions et bien
d’autres encore, l’objectif de la formation est de mieux comprendre en quoi notre
environnement influe fortement sur le contenu de notre assiette et, par extension,
sur notre santé. Pour cela, quatre grands thèmes seront abordés nous aidant à
comprendre « pourquoi nous mangeons ce que nous mangeons »
4. CONTENUS DE LA FORMATION
• Les modes de production agricole et de consommation et leurs transformations au cours des 30
dernières années dans un contexte de globalisation du marché alimentaire et qui influencent
fortement nos choix alimentaires.
• L’émergence de politiques publiques nutritionnelles et la profusion de messages de santé en lien avec
l’alimentation, qui confèrent parfois à la cacophonie, même si l’ensemble des actions nutritionnelles
ont vocation à améliorer l’alimentation des individus et de leurs ménages.
• Les évolutions des habitudes alimentaires des individus, mais également des ménages, dont on sait
qu’elles varient fortement selon les milieux sociaux mais également entre les hommes et les femmes.
• Et si la famille reste une institution importante, l’école en est une autre qui de plus en plus a vocation à
diffuser les messages et les « bonnes pratiques » nutritionnels. Pour autant, ce rôle attribué à l’école ne
va pas de soi car les conditions de diffusion dépendent notamment des relations entre enseignants et
élèves ainsi qu’entre les élèves.
5. MÉTHODOLOGIE
• Basée sur une pédagogie interactive, la formation se construit dans le jeu des
questions – réponses entre le public et le formateur enseignant. Partant d’un
enseignement structuré autour des pôles thématiques évoqués ci-dessus,
l’objectif est de laisser place à la discussion et aux échanges. Cela permet au
formateur de préciser des éléments de la formation, voire d’aborder de nouveaux
éléments qui intéressent particulièrement le public.
6. PROFESSEUR
• Philippe Cardon, Maître de conférences en sociologie - Habilité à Diriger des
Thèses à l’Université de Lille et en visiting profesor à l’Université de Grenade, est
spécialisé en sociologie de l’alimentation. Ses travaux portent tout à la fois sur les
évolutions des habitudes alimentaires des individus (selon l’origine sociale, le
sexe, l’âge notamment) et des ménages à différents cycles de la vie (jeunes
couples, couples avec enfants, retraités), sur les politiques publiques
nutritionnelles, ainsi que sur les liens entre santé et alimentation dans un contexte
de transformation de la production agricole et du marché alimentaire à l’échelle
mondiale.