Comment faire de l’espace de travail un outil stratégique pour l’entreprise en favorisant à la fois la concentration, la collaboration et la cohésion des salariés ?
1. Mélanie WAREMBOURG - Juin 2016 - Institut CREAD - Titre d’architecte d’intérieur designer
Comment faire
de l’espace de travail
un outil stratégique
pour l’entreprise
en favorisant à la fois
la concentration,
la collaboration
et la cohésion
des salariés ?
2. /
Remerciements
Je ne vais pas pouvoir nommer chacune
des personnes qui m’a apporté son aide durant
la rédaction de ce mémoire. Il y en a tout simple-
ment beaucoup trop !
Avant tout, je me dois de remercier Mic-
kaële Lapierre pour ses encouragements lors de
nos entretiens.
Un grand merci à Anaïs, Ségolène, An-
ne-Charlotte et Justine, qui ont été présentes,
même à distance, dans les bons et les mauvais
moments, avant, pendant et après ce mémoire !
Au sein de La Cordée, tous ceux que j’ai pu
croiser autour d’un thé à la pause goûter, avec
qui j’ai pu partager un croissant au petit-déjeu-
ner, ou avec qui j’ai déjeuné les midis m’ont tous
aidé à leur façon, souvent en me tirant un sou-
rire, en partageant leur expérience, en confron-
tant mes propositions, ... et toujours par leur
sympathie !
Plus particulièrement, je tiens à remercier
Michael et Julie pour l’opportunité qu’ils m’ont
donné de faire mon stage à La Cordée et de profi-
ter de conditions de travail inégalées ; Philippe,
mon Directeur de Mémoire, pour sa patience,
son regard expert et sa bienveillance ; Delphine
pour son soutient moral et nos instants de com-
plicité entre architectes d’intérieur ; Lionel qui a
toujours, toujours, toujours, réussi à me remon-
ter le moral.
Nos séances de yoga hebdomadaires à
Liberté, les jeux de société à la fin de la pause
déjeuner à Perrache, les débats animés pendant
les repas à Opéra, la terrasse de Jean Macé, ...
tous ces moments partagés avec l’équipe de La
Cordée et les encordés ont réellement compté
parce qu’ils ont franchement adouci les mo-
ments difficiles.
Je tiens à remercier sincèrement mon si
cher Geoffrey pour son soutient indéfectible,
sa patience, son dévouement et sa capacité à
prendre du recul quand je ne l’avais pas.
Je me dois de rassurer mes parents, qui
se sont un peu inquiétés pour moi au cours des
quelques dernières semaines en voyant mes
cernes et parfois mes larmes. Et les remercier car
ils n’ont jamais douté, ni maintenant, ni au cours
de ces quatre années et qu’ils m’ont soutenue à
chaque instant du périple qu’a représenté mon
choix de carrière.
3. /
Sommaire
/ introduction 7
1/ analyse préalable 11
01. Le local et son environnement 12
02. Le client et son projet 20
03. Les tendances sociétales 22
2/ ALLIER LES ESPACES DE TRAVAIL 25
01. Les concepts, les idées 26
02. L’agencement et l’aménagement 28
03. Favoriser la concentration 32
04. Stimuler la collaboration 34
05. Renforcer la cohésion 38
3/ identité visuelle 51
01. La charte graphique 52
02. La signalétique intérieure 54
03. La signalétique Extérieure 55
4/ Assistance à maîtrise d’ouvrage
57
01. Dossiers administratifs 58
02. Chiffrage et descriptif 66
03. Planning des travaux 68
/ Conclusion 71
/ Annexes 75
A. Documents complémentaires 76
B. Interviews 144
C. Bibliographie / webographie 146
5. 8
INTRODUCTION
9
INTRODUCTION
Dès la présentation des quatre sujets de mé-
moire-projet en décembre dernier, le choix
du projet d’aménagement de bureaux m’est ap-
paru comme évident.
En effet, les projets d’aménagements d’ERP1
sur lesquels j’ai pu travailler pendant mes troi-
sième et quatrième années d’études à l’Institut
CREAD et au cours de mon stage auprès d’Yves
Lacroix dans son agence d’architecture d’inté-
rieur annécienne Copernic, m’ont particulière-
ment intéressé. J’ai appris a apprécier le design
global, à travailler non seulement pour le client
mais aussi pour les consommateurs et a donner
une identité plus forte aux espaces étudiés pour
procurer à l’entreprise et au lieu une image de
marque puissante.
Afin de mieux appréhender le sujet, j’ai cher-
ché à comprendre en quoi consistent les
évolutions récentes du milieu professionnel.
Pour cela, j’ai lu des documents sur la Généra-
tion Y, son fonctionnement, ses attentes envers
l’entreprise, la place qu’elle prend au sein de la
société.
Je me suis renseignée sur les tendances en
termes d’aménagement de sièges sociaux d’en-
treprises de plus ou moins grande envergure, en
France et à l’étranger.
J’ai voulu mieux comprendre les notions de ma-
nagement, de culture d’entreprise, d’engage-
ment des salariés et de bien-être sur le lieu de
travail.
Il me semble que ce sujet, à cheval entre la prise
en compte des facteurs de bien-être des sala-
riés au sein de l’entreprise et la performance au
1 ERP : Etablissement Recevant du Public
travail, est un sujet d’avenir.
En effet, pendant plusieurs décennies, les entre-
prises ont cherché à diminuer les dépenses im-
mobilières en rassem-
blant leurs équipes
dans ce qu’on appelle
des « open spaces ».
Les entreprises s’ins-
tallant dans de grands
plateaux décloison-
nés.
En 2001, M. Bloom-
berg, homme d’affaire américain tout juste élu
Maire de la ville de New‑York, décide de revoir
entièrement l’aménagement de ses bureaux2
.
Il rejette le bureau qu’occupait son prédéces-
seur et choisit de placer son espace de travail
au centre d’un large plateau. Il positionne les
bureaux de ses plus proches collaborateurs en
cercle autour de lui et organise les autres suc-
cessivement autour. Il prône la transparence et
affirme : « Les gens veulent aussi se sentir inclus,
et tout le monde - je le dis et le répète - veut être
reconnu et respecté. ». Avec son expérience en
tant qu’homme d’affaire et chef d’entreprise, il
opère un changement radical dans le manage-
ment de ses équipes en leur fixant des objectifs
et en étant plus regardant sur leurs résultats que
sur leur présence au bureau.
En 2004, Google et Facebook installent leurs
sièges sociaux à Palo Alto, en Californie et
marquent les débuts d’espaces de travail alliant
des zones de travail classiques nécessaires au
bon fonctionnement de l’entreprise (salles de
2 Jim RUTENBERG (18/10/2005) « Bloomberg
lives by statistics and gives aides a free hand », www.
nytimes.com. Consulté le 8/04/2016. [http://www.
nytimes.com/2005/10/18/nyregion/bloomberg-lives-by-
statistics-and-gives-aides-a-free-hand.html]
réunion, salles de conférence et bureaux), à des
zones de travail collaboratif (pour pousser les
salariés à se rencontrer, à réfléchir ensemble
et doper la créativité) et à des espaces de dé-
tente (où l’on retrouve
pianos, tables de bil-
lard, jeux vidéos, pis-
cines, salles de sieste,
salles de sports, can-
tines et restaurants
d’entreprise propo-
sant des produits
sains, ...) qui ouvrent la
porte à la notion du bien-être des employés et
du divertissement dans un lieu qui ne s’y prête
traditionnellement pas. En plus de réduire la sur-
face de bureau consacrée à chaque employé, on
pousse les collaborateurs à travailler ensemble,
à échanger.
Loin d’être absolument inadaptée, cette solution
ne convient cependant pas à toutes les person-
nalités, ni à toutes les professions, ni à toutes
les tâches. Les employés souffrant de cette nou-
velle organisation spatiale évoquent un besoin
d’intimité, ils veulent pouvoir s’isoler pour tra-
vailler en silence et se concentrer.
Lindsey Kaufman, journaliste au Washington
Post, explique3
que lors du déménagement
du journal dans de nouveaux locaux en 2013,
elle a dû délaisser son bureau privé et partager
l’espace d’une grande table avec six autres ré-
dacteurs. En plus de la gène occasionnée par
les habitudes bruyantes de ses collègues, elle
3 Lindsey KAUFMAN, The Washington Post
(30/12/2014) « Google got it wrong. The open-
office trend is destroying the workplace. », www.
washingtonpost.com. Consulté le 26/02/2016.
[https://www.washingtonpost.com/posteverything/
wp/2014/12/30/google-got-it-wrong-the-open-office-
trend-is-destroying-the-workplace/]
se sent constamment jugée, que ce soit pour
ses pauses-pipi régulières ou pour l’heure à
laquelle elle part en fin de journée. « J’ai créé
des liens intéressants et inattendus avec mes
collègues de tablée. Mais mes performances
personnelles au travail sont au plus bas. » ex-
plique-t-elle. Effectivement, cette configuration
facilite les échanges mais ne garantit pas que
ceux-ci soient exclusivement professionnels.
Elle conseille de proposer aux salariés plus d’es-
paces réellement privés pour améliorer leur ef-
ficacité. Elle propose aussi de définir des codes
qui permettent a chacun d’émettre des signaux
qui illustrent son état d’esprit et de choisir les
moments où il estime pouvoir être dérangé et
ceux qui sont incompatibles avec des échanges,
notamment avant un rendu pressant.
Pour pallier au manque d’intimité, les salariés
utilisent souvent des écouteurs pour écouter
de la musique, parfois ils placardent des post-its
sur les cloisons séparatives, certains vont même
jusqu’à porter des lunettes de soleil pour expri-
mer clairement leur indisponibilité.
Avoir son propre bureau, fermé et isolé, devient
un avantage et un élément marquant la réussite
sociale puisque seuls les managers et dirigeants
ont droit a ce privilège de privacité.
Beaucoup d’autres entreprises créeront ensuite
des concepts similaires, plus ou moins farfelus.
En mars 2015, Facebook emménage dans son
nouveau siège social, dessiné par Franck Gehry,
toujours à Palo Alto où les employés découvrent
« 40 000m² d’open space géant où évoluent des
milliers de gens » explique Mark Zuckerberg,
fondateur du réseau social, où notamment, une
salle de réunion a été convertie en piscine à
balles. Mais cela suffit-il à ce que les salariés de
l’entreprise se sentent bien au travail, considé-
rés et respectés ?
L’agence d’architecture et de design parisienne
Outsign4
a remporté le concours de la commer-
cialisation de la tour Sequana à Issy-les-Mouli-
neaux pour laquelle elle propose de nouveaux
formats d’espaces de vie et de travail dans le
but de répondre à une demande croissante de
modularité, de nomadisme et de confidentialité.
La société Tetris5
, spécialisée dans l’aménage-
ment d’espaces dans le tertiaire, le retail, l’ho-
tellerie et la logistique a, elle, investi 3 500 m²
d’une tour à La Défense. Pour rassembler les dif-
férents départements de son groupe, elle a créé
un concept d’aménagement qui favorise les
échanges et véhicule l’image et le savoir-faire
de l’entreprise.
Cette même société a été mandatée par le
groupe Covéa6
, réunissant les marques MAAF,
MMA et GMF pour le projet d’aménagement
de son siège social à Paris 9ème
en 2014. Tétris
a pris en compte les flux de collaborateurs qui
viennent ponctuelle-
ment de région et
leur a créé un espace
spécifique à l’entrée
du bâtiment, aisé-
ment accessible de-
puis la gare Saint‑La-
zare. Pour assurer la
confidentialité des
échanges, l’agence a pris le parti de créer des
petits bureaux pour trois personnes et d’autres
4 LECUPPRE Nathalie, CHEVROT Danielle. « Lieu
de travail réinventé », NDA Magazine. #22 (juillet août
septembre 2015), pages 24 à 26.
5 LECUPPRE Nathalie, CHEVROT Danielle. « Tétris »,
NDA Magazine. #22 (juillet août septembre 2015), pages
32 à 36.
6 LECUPPRE Nathalie, HUGRON Jean-Philippe.
« Quand Tétris assure ! », NDA Magazine. #23 (octobre
novembre décembre 2015), pages 30 à 33.
plus grands pour dix personnes. Mais un forum
avec une cafétéria et une brasserie incarne un
lieu de détente et de rencontres.
Comme l’explique Richard Branson, entrepre-
neur britannique et fondateur de la multinatio-
nale Virgin « Il est capital de prendre soin des
salariés car leur bien-être rejaillit sur la qualité
de leur travail et sur la marche de l’entreprise.7
»
Il s’agit aujourd’hui de fournir aux employés
un choix d’espaces où ils puissent travailler,
en fonction de leur humeur et des tâches attri-
buées.
On observe qu’avec le développement des tech-
nologies, le travail sort des frontières du bureau.
Les salariés (mais pas seulement) consultent
leurs e‑mails sur leurs téléphones portables, ils
travaillent dans le train, dans des cafés ou dans
des librairies. Ray Oldenburg, sociologue urba-
niste américain a défini ces lieux de travail alter-
natifs. Il appelle ces lieux secondaires, distincts
de la maison et du travail, des tiers‑lieux. Ici
les individus se ren-
contrent, partagent,
discutent, échangent
des compétences, dé-
veloppent des projets.
Il explique « Lorsque
l’on se rend dans un
tiers-lieu, on s’ouvre à
toutes les personnes
qui s’y trouvent déjà. Et elles peuvent être très
différentes de vous. ».
En réaction au développement excessif des
technologies, à l’augmentation de leur place
dans nos vies et à l’apparition d’un certain in-
7 BRANSON Richard. Le business sera humaniste ou
ne sera pas. Editions de la Martinière, 2012, 369 pages
dividualisme, on observe l’émergence d’actions
collectives, les individus se regroupent pour
globaliser leurs forces.
On apprend à tisser du lien social et on déve-
loppe une économie collaborative. Ce type
d’économie est une tendance qui s’inscrit dans
un désir de retour aux sources, dans une prise
de conscience écologique et dans la volonté
de recréer des relations sociales plus convi-
viales et plus fortes dans une époque où l’hy-
per-connexion semble finalement nous décon-
necter les uns des autres.
C’est dans ce contexte que des espaces de tra-
vail partagés enrichissent l’offre des espaces
de travail. Le coworking apparait à San Francis-
co en 2005 quand Brad Neuberg crée The Hat
Factory, puis d’autres initiatives similaires appa-
raissent partout dans le monde. Soixante-quinze
en 2005, on compte aujourd’hui plus de sept
mille huit cents8
espaces de coworking dans
le monde ! Témoignage fort de l’ancrage de ce
changement profond des manières de travailler.
Le premier espace de coworking français voit
le jour à Paris en 2008. Aujourd’hui plus de dix
mille coworkers partagent plus de deux-cent cin-
quante9
espaces de travail en France, qui sont
plébiscités pour leur contexte propice à la fois
au travail et aux rencontres.
Cherie Johnson (directrice du design chez
Steelcase) résume parfaitement l’orientation
que prend la pensée des travailleurs actuelle-
ment : « Le meilleur endroit pour travailler est
8 Emilie OQEZ (13/04/2016) « Découvrez
les derniers chiffres sur le coworking 2015-2016 »,
zevillage.net. Consulté le 21/04/2016. [http://zevillage.
net/2016/04/chiffres-coworking-2015-2016/]
9 BAP Bureaux à partager et La Fonderie. Les
espaces de coworking en France. [https://www.
bureauxapartager.com/blog/les-chiffres-du-coworking-
en-2014/] Consultée le 11/04/2016.
le lieu où l’on souhaite travailler parce qu’on a
le choix de l’horaire, du lieu et du mode de tra-
vail. »
En ce qui concerne ce projet, je vous propose
de tirer un trait sur l’open space - vu et revu - et
d’imaginer un lieu de travail ou chacun ait la li-
berté physique et morale de se déplacer, pour
apprivoiser l’espace - ou plutôt les espaces. Je
souhaite que les différents espaces de travail
soient attribués à un état d’esprit plutôt qu’à
une personne. Pour rassembler ceux qui ont be-
soin de travailler ensemble, sans toutefois gêner
ceux qui ont besoin de silence et de concentra-
tion pour les tâches qu’ils ont à faire. Pour per-
mettre aux équipes de bien travailler mais aussi
- et surtout - de créer du lien entre les individus.
Je voudrais comprendre : « Comment faire de
l’espace de travail un outil stratégique pour
l’entreprise en favorisant à la fois la concen-
tration, la collaboration et la cohésion des sa-
lariés ? »
Pour répondre à cette question et étayer mes
propos je vous propose dans un premier temps
d’analyser en amont les données relatives au
projet ; puis de travailler sur les composantes
esthétiques et techniques sous-jacentes aux
différents espaces proposés ; nous verrons en-
suite comment l’identité visuelle de l’entreprise
sera mise en valeur ; enfin nous aborderons le
rôle de l’architecte d’intérieur dans ses missions
d’assistance à maîtrise d’ouvrage. Je synthétise-
rai les idées forces de ce projet dans une conclu-
sion qui permettra de répondre aux questionne-
ments qu’il soulève.
“Les gens veulent aussi se sentir
inclus, et tout le monde - je le dis
et le répète - veut être reconnu et
respecté.
”
“Le meilleur endroit pour travailler
est le lieu où l’on souhaite travailler
parce qu’on a le choix de l’horaire, du
lieu et du mode de travail.
”
7. 12 13
1/ANALYSEPRÉALABLE
1/ANALYSEPRÉALABLE1/ANALYSEPRÉALABLE
1/ANALYSEPRÉALABLE
Le local qui nous est confié pour ce projet est
situé dans le 8ème
arrondissement de Lyon. Il
occupe en partie le rez-de-chaussée d’un bâti-
ment d’activités tertiaires au 4 rue Jean Sarrazin.
Situé au cœur de l’arrondissement, à proximité
immédiate des commodités (supermarchés,
pharmacies, boulangeries, restauration rapide,
marchés ...), des administrations (mairie, gen-
darmerie, ...), des transports en communs (bus,
tramways, ...) et loisirs (salles de sports, piscine,
théâtres, ...)
Les derniers travaux remontent à 2012-2014. Il
y avait alors, sur la surface concernée par notre
intervention, un garage automobile.
A cette date le bâtiment a été entièrement re-
pensé : il a été rehaussé, les ouvertures en fa-
çades en partie modifiées et les enduits et re-
vêtements de façades rénovés pour donner au
bâtiment une allure plus actuelle. Une mezza-
nine, qui occupait environ 150 m² du local qui
nous concerne, a été détruite.
Aujourd’hui, une salle de
préparation physique /
réathlétisation nommée
Athletic occupe le local.
Avant son installation, des travaux ont été en-
trepris pour assurer le confort des usagers : tra-
vailleurs comme sportifs. Notamment, le local a
été isolé par l’intérieur et les menuiseries exté-
rieures changées pour des huisseries aluminium
à double vitrage.
Le local fait, dans sa configuration actuelle,
351.7 m².
La présence d’un sous-sol sous le local concer-
né par notre intervention permettra de passer,
le cas échéant, les canalisations nécessaires à
l’acheminement et à l’évacuation des fluides. Il
ne sera cependant pas concerné par notre pro-
jet.
L’entrée peut se faire aujourd’hui par deux voies.
L’accès principal, au centre de la façade Sud-Est,
est partagé par toutes les entreprises occupant
le bâtiment. Un escalier et un ascenseur des-
servent à cet endroit les différents niveaux, tant
en étage qu’en sous-sol.
Un accès secondaire a été créé directement de-
puis le parking, dans la façade Nord-Est.
01.
Le local et son environnement
LE LOCAL
ACCÉDER AU LOCAL SERVICES DE PROXIMITÉ LE PLAN LOCAL D’URBANISME
ACCESSIBILITÉ DES SERVICES DE SECOURS
Accéder à Lyon :
En voiture :
Autoroutes A6 (vers Paris) A7 (vers Marseille) A42
et A43 (vers l’Est) et A47 et A89 (vers l’Ouest). Le
maillage routier dense de la région place Lyon à
1h30 de Genève, 3 h de Turin, 4 h de Paris, 5 h
de Barcelone.
En train :
Gare Part Dieu, Gare Perrache, Gare Saint-Exu-
péry. Grâce au TGV, Lyon est aujourd’hui à seu-
lement 1h55 de Paris, 1h40 de Marseille, 3h de
Lille ou encore 4h de Toulouse.
En avion :
Aéroport de Lyon Saint Exupéry. Il dessert plus
de 120 destinations directes, en France et à
l’étranger.
Modes doux :
Velo’v : 4 stations à moins de 8 minutes à pied.
Bluely : 2 stations à moins de 10 minutes à pied.
Transports en commun :
Bus :
C15, C23 et 18 à 3 min à pied / C16, C22 et C25
à 7 minutes à pied.
Tramway :
T2 à 6 minutes à pied / T4 à 7 minutes à pied.
Métro :
Ligne D à 2 arrêts en T2 ou 20 minutes à pied.
Parking :
Dix places de parking sont allouées au local
concerné parmi les places prévues dans l’aire
de stationnement du bâtiment (trente-deux au
total dont une pour les PMR).
Pour les personnes à mobilité réduite :
Un cheminement accessible aux PMR est prévu
le long du bâtiment, du parking jusqu’à l’accès
principal. Pente < 5 %, devers < 2 %, hachures
peintes et bandes latérales en sable résiné.
Mairie du 8ème : 12, avenue Jean Mermoz (8 mi-
nutes à pied)
La Poste : 5 rue Antoine Lumière (9 minutes à
pied) / 9 Place du 11 Novembre 1918
Marchés : Six marchés, à Monplaisir, Etats-Unis,
Mermoz, La Plaine, Route de Vienne, Laennec,
dans le 8ème arrondissement de Lyon.
Espaces verts : Parcs, jardins et squares ap-
portent de la nature dans le centre-ville, à proxi-
mité de l’emplacement du projet.
Jardins partagés : On compte 4 jardins partagés
dans le 8ème arrondissement de Lyon. Gérés
par des associations, une régie de quartier ou
encore une MJC, ils permettent de sensibiliser
les populations au respect de l’environnement
(gestion des déchets, gestion de l’eau, appro-
priation, respect et embellissement des espaces
extérieurs, préservation de la biodiversité) mais
aussi à des notions de bénéfices collectifs (favo-
riser la création de lien social, intergénération-
nel et interculturel, permettre l’appropriation de
l’espace public, valoriser des terrains en friche,
participer à l’équilibre ville / nature, offrir un es-
pace de participation démocratique).
Équipements scolaires : Il existe de nombreuses
crèches, écoles, collèges et lycées dans le 8ème
arrondissement de Lyon. L’enseignement supé-
rieur est bien représenté aussi avec des univer-
sités, des écoles privées et des établissements
techniques.
Équipements culturels : Bibliothèque munici-
pale, Institut lumière, Maison de la Danse, Nou-
veau Théâtre du 8ème, Musée Urbain Tony Gar-
nier.
Équipements sportifs : Avec ses 6 stades, sa
quinzaine de gymnases et de salles de sport,
ses boulodromes, courts de tennis, terrains de
proximité ou encore sa piscine d’été, le 8ème
arrondissement met à la disposition de tous les
sportifs, professionnels ou amateurs, des in-
frastructures de qualité qui garantissent de bons
entraînements et des compétitions de qualité.
Police : 47 Avenue Général Frère (8 minutes à
pied)
Pompiers : Centres d’intervention Lyon Gerland
et Lyon Rochat (10 à 15 minutes)
Hôpitaux : Hôpital Privé Jean Mermoz (11 mi-
nutes à pied) / Hôpital Edouard Herriot (22 mi-
nutes à pied ou 2 arrêts en tramway T2) / Hô-
pital Saint Jean de Dieu / Centre Léon Bérard /
Natécia / St Vincent de Paul (Psychiatrie)
Voies d’accès au bâtiment : largeurs 12 m et 6 m.
Les dimensions de la voie engin et de la voie
échelle sont respectées pour faciliter l’accès par
les services de secours.
Le bâtiment concerné par notre projet de réhabilitation est donc situé 4 rue Jean Sarrazin. Cette
adresse correspond à la parcelle n°181 (parking sur les parcelles n°181 et 192) dans la section
cadastrale BE. Cette parcelle représente une surface de 1050 m², est à une altitude de 173 m, et est
orientée Sud-Ouest – Nord-Est.
Notre projet ne concernera qu’une partie du rez-de-chaussée du bâtiment, soit environ 350 m².
Cette parcelle est située dans une zone urbaine (dite zone U). La zone UI, qui concerne plus spéci-
fiquement ce projet, est définie comme « Zone spécialisée à vocation économique, admettant sous
condition l’activité commerciale. Elle s’exprime sur les grands sites industriels lyonnais et villeur-
bannais mais aussi sur des secteurs économiques plus restreints implantés en diffus dans le tissu
urbain. Deux secteurs de zone UIa et UIb concernent plus spécifiquement des zones d’activités de
Villeurbanne. » La parcelle concernée n’est pas soumise à polygone d’implantation.
Le PLU prévoit des dispositions spécifiques liées à la zone UI. Notamment que les constructions,
travaux, ouvrages ou installations à destination de bureaux sont admises sous conditions.
L’implantation des constructions ne sera pas modifiée par notre projet de réhabilitation. Les articles
6, 7 et 8 ne nous concernent donc pas pour ce projet.
A propos des réseaux, le PLU prévoit que toute construction ou installation qui requiert une alimen-
tation en eau doit être raccordée à une conduite de distribution du réseau public d’eau potable. La
gestion des eaux pluviales est de la responsabilité du propriétaire et le rejet dans le milieu naturel
est à privilégier.
A propos de la sécurité incendie, le PLU prévoit que les constructions, travaux, ouvrages ou installa-
tions doivent disposer des moyens permettant d’assurer la défense et la lutte contre l’incendie. Et
à propos de l’accessibilité, il est prévu que les […] réhabilitations lourdes […] d’établissements rece-
vant du public, […] doivent être conformes aux normes d’accessibilité pour les personnes à mobilité
réduite.
L’activité prévue dans le bâtiment est considé-
rée comme activité de « Bureaux et services »
selon la liste des destinations du PLU.
8. 14
15
1/ANALYSEPRÉALABLE
Des dérogations sont possibles dans certains
cas précis : une impossibilité technique avérée,
un impact sur l’activité économique de l’établis-
sement, des contraintes liées à la conservation
du patrimoine, le refus des copropriétaires d’un
bâtiment à usage d’habitation de réaliser cer-
tains travaux de mise en accessibilité des par-
ties communes. Les demandes de dérogations
devront être jointes au dossier et justifiées.
Cette demande devra être déposée en cinq
exemplaires et sera traitée par les services
concernés (SDIS, CCA, ...) dans un délai d’un mois.
Une déclaration préalable Cerfa n°14798 et une
notice d’autorisation d’enseigne devront être
déposées auprès du service des enseignes de la
Mairie. Le délai d’instruction pour ce dossier est
de deux mois.
Pour ce projet, il sera nécessaire de remplir et
de faire parvenir à la mairie du 8ème
arrondis-
sement certains dossiers administratifs relatifs
aux travaux entrepris.
Le projet devra être déclaré en mairie au
moyen du formulaire de Déclaration Préalable
(DP) : Cerfa n°13404*04 relatif à la réalisation
de constructions, travaux, installations et amé-
nagements non soumis à permis de construire
comprenant ou non des démolitions. La DP de-
vra être déposée en cinq exemplaires et sera
traitée par les services concernés dans un délai
d’un mois.
Un dossier d’accessibilité et sécurité complet,
composé des documents suivants : Notice de
sécurité incendie, Notice d’accessibilité des per-
sonnes handicapées, Cerfa n°13824*03, sera
déposé en mairie avec l’ensemble des pièces à
joindre nécessaires à l’étude du dossier.
La parcelle n’est pas concernée par des périmètres de protection contre les risques technolo-
giques, ni par les risques d’inondations, ni par les risques de mouvements de terrain.
Les risques technologiques et environnementaux
Les dossiers administratifs
1/ANALYSEPRÉALABLE
Porte condamnée
Vers d'autres locaux
Cage ascenseur
CF 1H
HSPoutre 478 cm HSPoutre 478 cm
Bâtiment voisin (R+1)
HSPoutre 478 cm HSPoutre 478 cm
Mur mitoyen
HSPoutre 480 cmHSPoutre 480 cmHSPoutre 480 cmHSPoutre 480 cm
+
0.01
Logette qui contient :
- arrivée EDF - tarif jaune
- compteur d'eau individuel
- arrivée EF
- évacuations EU et EV vers le TAE
évacuation EU + EV
Hall d'entrée commun
Existant inchangé
Circulation
S : 12.9 m²
Sas
S : 21.6 m²
CF 1H
+
0.02
+
0.06
fenêtres condamnées
293 60 148 185
83 195
985 10 160 60 165 20 165 175
170 60 150 40 164 20 164 605
148 235
199 19 150 60 140 60
1465
281 1335
1105
139 2225
185 185 220 197 184 2165
197 1935
205 130
293 2265
2.4265
1655
191 385
1.9355 28
10
368 5965
599 598 200
10
215
5555
598 599 5985
45 157 10
2.653
2.917 5
10 2095
2.3625
2.338
5
2.4615
2.418
5
5985
320745
1051522825
7585
2872045
1.2495
2825
485
485150204305
705211625
474695362015
4745
69536221
4756952765
4755
6952965
546320745
1051195
304
Rez de chaussée
S : 347.5 m²
±
0.00
HSPlancher 492 cm
±
0.00
HSPlancher 492 cm
HSPlancher 543 cm
doublage isolant
existant récent
All. 153 cmAll. 153 cmAll. 153 cmAll. 153 cmAll. 153 cmAll. 153 cmAll. 153 cmAll. 153 cm
ENTREE
ENTREE
29 Mar
19.3/23.8
17 Mar
15.5/29.1
BB
AA
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
Etat des lieux - Plan
Echelle 1/100
Aliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
Retrouvez les plans d'état des lieux complémentaires en annexes.
ÉTAT DES LIEUX - COUPE TRANSVERSALE (B) : Annexe 1 - page 77
ÉTAT DES LIEUX - FAÇADE NORD-EST TECHNIQUE : Annexe 2 - page 78
ÉTAT DES LIEUX - FAÇADE NORD-EST ESTHÉTIQUE : Annexe 3 - page 79
9. 16 17
±0,00
+1,53
+2,53
+3,94
+4,76
+0,06
+2,10
+2,58
+4,80
+4,90
Sous-sol
Non concerné par notre intervention
Etages supérieurs
Non concernés par notre intervention
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
Etat des lieux - Coupe longitudinale (A)
Echelle 1/75
Aliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
Façade concernée
544686
1.230
1.300
2935
595
149 175
83 195
99 10 1595
60 165 20 165 175
170 60 150 40 164 20 164 605
148 235
199 19 150 60 133 755
350 2.605
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
Etat des lieux - Elévation façade SE
Echelle 1/100
Aliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
10. 19
1/ANALYSEPRÉALABLE
18
Façade concernée
Enduit ton gris foncé
Huisseries aluminium
gris anthracite
Bardage métallique noir
Soubassement
Enduit ton gris foncé
Enduit ton beige
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
Echelle 1/100
Etat des lieux - Elévation façade SEAliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
11. 20 21
1/ANALYSEPRÉALABLE
1/ANALYSEPRÉALABLE
Les participants, voyageurs et hôtes affichent
une réelle envie d’aller à la rencontre de
l’autre.
Une curiosité certaine les pousse à découvrir le
monde.
Parfois, dans l’incapacité de voyager eux-mêmes,
ils trouvent des solutions alternatives et font ve-
nir le monde directement chez eux.
Ce sont des personnes qui croient en l’entraide
et ont foncièrement confiance en l’autre.
Ils valorisent l’utilisation plutôt que la posses-
sion, peut-être aussi dans une démarche écolo-
gique.
Ils sont ouverts aux expériences inédites et
veulent recréer du lien avec les personnes qui
les entourent et redonner du sens à leurs rela-
tions.
Un état d’esprit
02.
Le client et son projet
LE CLIENT
Notre client, M. Raoul Drap est un trentenaire,
directeur d’une startup qui propose un ser-
vice de couchsurfing. Son rôle est de mettre en
relation, au travers d’un site internet, des per-
sonnes qui offrent un hébergement temporaire
et gratuit sur leur canapé et les voyageurs qui
souhaitent voyager dans ces conditions.
Il emploie dans cette entreprise vingt salariés et
respecte les règles de parité des genres.
SA Démarche
Ses besoins
En implantant son entreprise dans ce quartier
vivant qu’est le 8ème
arrondissement de Lyon,
il souhaite doper la créativité et la dynamique
de son équipe.
Il trouve que le monde de « l’entreprise est plein
de conformismes ».
Il fait appel à nos compétences en architecture
d’intérieur et design global pour repenser l’es-
pace qu’il vient d’acquérir et casser les codes
traditionnels de l’espace de travail.
Il voudrait proposer « plus qu’un bureau » à ses
salariés. Il veut innover et créer un lieu de ren-
contres et d’échanges où les salariés se senti-
M.Drap a listé l’ensemble de ses besoins
pour cet espace de travail, la voici re-
transcrite :
- huit bureaux individuels, fermés ;
-uneplateformeouvertefavorisantleséchanges,
avec douze postes de travail variés ;
- deux pièces fermées pour le travail à plusieurs,
salles de réunion et/ou salles de replis ;
- un espace de repos et de détente ;
- un espace cuisine et bar convivial équipé ;
- des vestiaires et des toilettes.
L’idée est de juxtaposer espaces de concentra-
tion, de travail en équipe, de communication,
d’apprentissage et de détente pour un ensemble
qui reflète un maximum d’états d’esprit.
raient bien, « comme à la maison ». Il ne souhaite
pas de postes de travail « classiques » mais plu-
tôt travailler l’ergonomie et la modularité - à la
fois du mobilier et de l’espace - qu’il pense être
facteurs de bien-être pour les travailleurs.
En somme, il est convaincu que de bonnes
conditions de travail permettraient d’avoir plus
de motivation dans son équipe et donc d’amé-
liorer la productivité de l’entreprise.
L’objectif affiché est que chacun puisse donc
s’approprier les lieux selon des critères de
confort, d’état d’esprit et de tâche propres à
chacun.
Il souhaite aussi que nous travaillions l’identité
de son entreprise :
- nom et logo ;
- papeterie (cartes de visite, affiches, site inter-
net, papier à en-tête, ...)
- produits dérivés le cas échéant.
Il faudra que l’identité visuelle de l’entreprise se
reflète dans le lieu pour un design global affir-
mé.
Le voisinage direct se compose essentielle-
ment d’entreprises et autres activités ter-
tiaires. Le quartier est majoritairement résiden-
tiel.
La mairie du 8ème
qui mène de nombreux pro-
jets d’urbanisme pour le développement de son
arrondissement, soutient déjà des projets qui
créent du lien entre les individus et apportent
une cohésion sociale (jardins partagés, AMAP, ...),
notamment dans une démarche écologique.
Il n’existe aucun espace de coworking, ni de
tiers-lieux, ni de service de location de salle
de réunion à proximité immédiate de l’empla-
cement du projet, ces services peuvent être un
plus pour la vie économique du quartier.
La démarche menée par M. Drap devrait donc
être bien accueillie et par la mairie et par le voi-
sinage.
Potentialité d’intégration du
projet
LE COUCHSURFING
L’objectif annoncé du couchsurfing et plus
généralement de l’échange d’hospitalité est
de « promouvoir les échanges entre les peuples
afin de faire avancer la paix1
».
Après la Seconde Guerre mondiale, en 1949,
l’américain Bob Luitweiler crée Servas, une as-
sociation pacifiste qui permet aux membres
d’ouvrir leurs portes aux uns aux autres, pour
effacer les frontières.
Un autre américain, Casey Fenton, développe le
concept moderne du couchsurfing et crée le site
internet du même nom : couchsurfing.com après
un voyage en Islande, en 1999, au cours duquel
des dizaines d’étudiants ont répondu positive-
ment à sa demande et accepté de l’héberger
gracieusement pour quelques nuits.
Des concepts similaires à celui proposé par
1 Routard.com « Le couchsurfing : qu’est-ce que
c’est ? », www.routard.com. Consulté le 28/04/2016.
[http://www.routard.com/guide_dossier/id_dp/81/num_
page/2.htm]
Couchsurfing ont vu le jour depuis le début des
années 2000. Pour n’en citer que certains : arm
Shower List propose de mettre en relation des
hôtes avec des personnes qui voyagent à vélo
BeWelcome est une association loi 1901 qui pro-
pose le même service que Couchsurfing unique-
ment grâce à l’aide de bénévoles ; Le Sac à Dos
est un blog qui propose des conseils pour voya-
ger moins cher, partout dans le monde ; Stay 4
Free est un site d’échange de maison, le principe
est simple : deux familles entrent en contact et
s’organisent pour voyager l’une chez l’autre, gra-
tuitement et en toute confiance ; AirBnB choisit
de monnayer l’échange, les lits, chambres, ap-
partements ou maisons sont proposés à la loca-
tion pour de courtes périodes.
Ces attitudes et ces valeurs, M. Drap les par-
tage. C’est d’ailleurs sur cette base qu’il veut
construire son entreprise. Il a clairement émis le
souhait de pousser ses salariés à découvrir leur
espace de travail - et se l’approprier -, à explo-
rer de nouvelles façons de travailler - et donc à
se déplacer - et à aller à la rencontre de leurs
collègues pour partager leurs compétences et
trouver des solutions innovantes.
12. 22 23
1/ANALYSEPRÉALABLE
1/ANALYSEPRÉALABLE
Lumière, température, agencement de la
pièce, les salariés aiment contrôler ces pe-
tits aspects de leur environnement de travail.
Cependant, dans un espace de travail commun
à plusieurs, tel un open space, il s’avère difficile
de mettre tout le monde d’accord. Il y a toujours
quelqu’un qui se trouve inconfortable.
À propos des résultats d’une enquête datant
de 2013 et intitulée Workplace Survey, Diane
Hoskins (co-dirigeante de l’agence Gensler,
spécialisée dans le design et l’architecture) ex-
plique : « Nous avons découvert que lorsque les
entreprises laissaient à leurs employés le choix
du lieu, du moment et de la façon dont ils vou-
laient travailler, ces derniers étaient sensible-
ment plus satisfaits par leur travail, étaient plus
performants et avaient une meilleure opinion de
leur entreprise par rapport à des concurrents qui
ne proposaient pas ce genre de libertés.1
»
Il est difficile de se concentrer quand les sens
sont constamment sollicités. La musique que
chacun écoute à son poste de travail, les conver-
sations qui prennent place à différents endroits
1 Diane HUSKINS (16/01/2014) « Employees
Perform Better When They Can Control Their Space » hbr.
org. Consulté le 29/04/2016. [https://hbr.org/2014/01/
employees-perform-better-when-they-can-control-their-
space/]
03.
Les tendances sociétales
Les problèmes soulevés par l’open space
de l’open space, la photocopieuse qui ronronne
constamment dans le fond de la pièce, les collè-
gues qui vont et viennent sans cesse.
Une étude de l’Université de Cornell2
a montré
que ces distractions rendent difficile la concen-
tration, peuvent augmenter le niveau de stress,
affecter le niveau de motivation et altèrent donc
la productivité des salariés.
Les personnes ont besoin de s’approprier l’es-
pace.
C’est vrai dans la vie privée mais aussi dans la vie
professionnelle. Les salariés aiment pouvoir per-
sonnaliser leur espace pour qu’il leur ressemble
plus. Le fait de décloisonner systématiquement
les espaces prive les employés d’espaces in-
times où ils peuvent se concentrer et travailler
sans risquer d’être constamment interrompu.
Le manque d’intimité nuit à la qualité du travail.
Dans les espaces de travail partagés, les em-
ployés ont souvent la sensation d’être épiés
par leur supérieur. Que ce soit leurs horaires de
2 Susan S. LANG (22/01/2001) « Even low-level
office noise can increase health risks and lower task
motivation for workers, Cornell researchers find » www.
news.cornell.edu. Consulté le 29/04/2016 [http://www.
news.cornell.edu/stories/2001/01/even-low-level-office-
noise-can-increase-health-risks]
travail, ce sur quoi ils travaillent ou les conver-
sations qu’ils tiennent avec leurs collègues, ils
n’aiment pas cette sensation.
Outre l’augmentation du stress démontrée par
Susan S. Lang et les équipes de l’Université de
Cornell, une étude3
réalisée auprès de plus de
deux-mille travailleurs danois a montré que les
maladies courantes se développent et se pro-
pagent plus facilement dans l’open space que
dans d’autres espaces de travail. En effet le
nombre de jours de congé maladie que les em-
ployés prennent varie selon la configuration de
leur lieu de travail. Effectivement, une personne
contagieuse travaillant seule dans son bureau
contaminera moins de monde que si elle par-
tage l’espace de travail avec un grand nombre
de collègues. Ceci a un impact non seulement
sur les employés, qui peuvent craindre pour l’hy-
giène de leur poste de travail et pour leur santé
mais aussi pour les organisations qui peuvent
être profondément affectées quand toute une
équipe tombe malade successivement.
3 National Research Centre for the Working
Environment (28/04/2011) « Sickness absence
associated with shared and open-plan offices--a national
cross sectional questionnaire survey. » www.ncbi.nlm.nih.
gov. Consulté le 29/04/2016. [http://www.ncbi.nlm.nih.
gov/pubmed/21528171]
En moyenne huit fenêtres sont ouvertes sur
l’ordinateur, le téléphone peut sonner à tout
instant, les collègues se déplacent, font du bruit
ou discutent, des notifications d’e-mail appa-
raissent à l’écran, ...
Autant de distractions qui réduisent l’efficacité
des salariés sur leur lieu de travail.
Un étude à montré que les salariés ne sont
concentrés sur leur travail que par périodes de
douze minutes, toujours distraits par ce qui se
passe autour d’eux.
Jason Fried1
, co-fondateur de la start-up Base-
camp, compare le travail au sommeil.
Effectivement, dans les deux cas, il faut passer
par plusieurs phase successives avant d’enta-
mer une phase de sommeil - ou de travail - pro-
fond. À la moindre interruption, le cycle reprend
au début et est donc prolongé d’autant.
Il différencie les distractions choisies (changer
d’espace, aller chercher un café, prendre une
pause-cigarette, ...) et les distractions subies
(bruit, conversations, e-mails, vérifications, réu-
nions, ...) qui sont particulièrement nuisibles car
1 Jason FRIED, TEDx Midwest. « Pourquoi le
travail ne se fait pas au travail » [https://www.ted.com/
talks/jason_fried_why_work_doesn_t_happen_at_
work?language=fr#t-898703] consultée le 03/05/2016
La conceN tration
on n’en maîtrise ni le moment, ni la durée.
Pour permettre aux salariés de mieux se concen-
trer et donc de mieux travailler, il propose de
remplacer la communication verbale (conver-
sations, réunions, interruptions) par l’emploi
des technologies numériques. En effet, on peut
choisir de répondre à un e-mail au moment qui
est bon pour soi, et donc rester concentré, pro-
ductif. On désactivera les notifications pour une
concentration optimale.
Ces constats obligent les entreprises à repenser
entièrement leurs espaces de travail, et à fu-
sionner les meilleurs atouts de leurs premiers et
de leurs tiers-lieux, afin d’obtenir plus d’engage-
ment de la part des employés.
L’idée est de proposer des espaces de concen-
tration profonde où les distractions sont minimi-
sées pour gagner en efficacité. Il s’agit aussi de
pouvoir signaler son état d’esprit à son entou-
rage : une ampoule rouge allumée ou un pan-
neau sens interdit signifient que la personne
n’est pas disposée à être dérangée.
C’est un terme apparu en 1993 qui désigne
les jeunes nés entre 1978 et 1994 : la
première génération digital native. L’expression
« Génération Y » est couramment utilisée en
entreprise pour évoquer les évolutions mana-
gériales et organisationnelles qu’implique l’ar-
rivée de cette génération d’actifs. En effet, les
Y placent l’ambiance de travail avant la carrière
et la rémunération. Il peut s’agir de choses très
simples, comme se dire bonjour avec le sourire le
matin, respecter ses collaborateurs, montrer un
certain optimisme, reconnaître la valeur de cha-
cun, ... Ils aiment échanger, travailler en groupe
et acceptent les conseils. Ils ont parfois du mal
à gérer le rapport à l’autorité, autorisant leur
confiance plus au mérite qu’au titre. Ils consi-
dèrent que chacun apporte un savoir-faire, une
expérience, pour être considéré comme un égal.
Ils préfèrent envisager les collègues comme
une « bande de potes », quand ce n’est pas la
« bande de potes » qui devient des collègues !
La génération Y Les enjeux autour du salariat
La génération Z
Ce terme désigne les jeunes nés après 1995.
Ils ont grandi avec les nouvelles technolo-
gies et sont aussi appelés « cyber-génération »
ou « génération silencieuse ».
Dans le monde de l’entreprise, la génération Z
s’imagine être son propre patron ou privilégier
le travail à domicile pour conserver sa liberté
ou encore mutualiser ses forces et son espace
de travail avec des coworkers de différents do-
maines.
Selon une étude menée en 2014 par Rainer
Strack1
et ses équipes auprès de plus de deux
cent mille personnes à la recherche d’un emploi
dans cent quatre-vingt-neuf pays, la mobilité -
notamment internationale - apparait comme un
facteur important dans la recherche d’un emploi.
En effet plus de 60 % des personnes recherchant
un emploi sont prêtes à migrer pour trouver du
travail et 70 % des 21 - 30 ans y sont préparés.
Près de 95 % des français de 21 - 30 ans interro-
gés se disent prêts à changer de pays pour trou-
ver du travail. Les pays qui attirent le plus ces de-
mandeurs d’emploi
sont le Canada (3ème
)
l’Angleterre (2ème
) et
les États-Unis (1er
).
Ce que recherchent
principalement les
personnes interro-
gées n’est pas vraiment l’argent : Salaire fixe et at-
tractif (8ème
) mais la qualité des relations semble
avoir une grande importance : Bonnes relations
avec le supérieur (4ème
) et Bonnes relations avec
les collègues (2ème
) ainsi que la culture d’entre-
prise : Bon équilibre vie professionnelle-vie per-
sonnelle (3ème
) et Être reconnu pour le travail ef-
fectué (1er
).
Il suggère que les entreprises mais aussi les pays
mettent en place une « stratégie des individus »,
c’est-à-dire mettent en place des stratégies pour
éduquer et augmenter le niveau de compétence
des futurs professionnels, attirer les personnali-
tés intéressantes, et enfin les retenir. En d’autres
1 Reiner STRACK, TED Talks. « The workforce crisis
of 2030 - and how to start solving it now » [http://www.
ted.com/talks/rainer_strack_the_surprising_workforce_
crisis_of_2030_and_how_to_start_solving_it_now]
consultée le 29/04/2016
mots, développer une culture de la reconnais-
sance et de la relation à l’autre.
Il conclut en disant qu’il faut changer d’état d’es-
prit. Les employés ne sont pas une charge ni
même des machines mais bien des ressources et
des atouts pour l’entreprise.
JulienPouget(fondateurdeJP&Associés,cabinet
spécialisé en gestion des talents) appuie les pro-
pos de Rainer Strack en expliquant qu’« il ne suf-
fit pas d’installer des fauteuils multicolores et un
baby-foot pour faire comme les start-up ! Si l’on
veut s’inspirer intel-
ligemment de leur
modèle et gagner
en rapidité, il faut
assouplir son mode
de fonctionnement
et faire confiance à
ses collaborateurs.2
» C’est à dire qu’il existe un
enjeu réel dans le lien entre aménagement des
espaces de travail et management des équipes.
L’un n’est donc rien sans l’autre.
Julie Barnhart-Hoffman3
(responsable de la
conception chez WorkSpace Futures) ajoute à
cela la notion d’horizontalité et parle de l’im-
portance de la disparition des frontières entre
dirigeants et salariés : « Une fois que vous avez
construit ce type d’espace, si les dirigeants les
fréquentent, alors vous pouvez être sûr que tout
le monde les utilisera aussi. »
2 Charlotte LAURENT « Imiter le style start-up : 5
erreurs à ne pas comettre » www.capital.fr. Consulté
le 11/04/2016. [http://www.capital.fr/carriere-
management/dossiers/imiter-le-style-start-up-5-erreurs-
a-ne-pas-commettre-1117532]
3 « Le travail réel », Steelcase 360°. Numéro 10,
page 30 à 55.
“Si les dirigeants [...] fréquentent [ces
espaces], alors vous pouvez être sûr que
tout le monde les utilisera aussi.
”
13. 24 25
1/ANALYSEPRÉALABLE
Ray Oldenburg, dans son livre The Great, Good
Place, a définit les tiers-lieux comme étant
des espaces à la fois distincts et complémen-
taires des deux principaux que sont la maison et
le travail. Dans une interview accordée à Steel-
case il ajoute : « Je pense qu’un tiers-lieu d’en-
treprise a son rôle à jouer dans la fidélisation de
ses meilleurs éléments, en leur offrant tout ce
dont ils ont besoin pour être heureux. Et cela a
forcément un impact positif sur l’entreprise.1
»
On peut définir le bien-être par un équilibre in-
tellectuel, émotionnel, spirituel et physique.
Il s’agit aussi de savoir créer à la fois un lien et
une séparation nette entre vie privée et vie pro-
fessionnelle.
Faciliter la vie de ses employés en proposant le
télétravail ou la flexibilité des horaires est posi-
tif pour les salariés qui sont d’autant plus inves-
tis dans leur travail quand il n’empiète pas sur
leur temps personnel.
Cependant, il est nécessaire de fixer des limites.
Car finalement, avoir une crèche au bureau per-
met seulement de passer plus de temps au tra-
vail, pas de travailler mieux !
Il s’agit aussi d’accepter qu’on ne peut pas tout
faire en une journée, et de trouver cet équilibre
sur un temps plus long.
1 « Questions/Réponses avec Ray Oldenburg »,
Steelcase 360°. Numéro 10, pages 26 à 29.
Trouver le bon équilibreLe bien-être en entreprise
C’est une thématique bien complexe qui
sous-entend de nombreux facteurs, à
prendre en compte
dans leur ensemble.
Jason Fried1
a une
théorie du travail as-
sez radicale. D’après
lui, le bureau n’est pas
un bon endroit pour
travailler. « La qualité du travail dépend beau-
coup plus qu’on ne le croit de l’environnement.
(...) Un milieu brillant repose sur la confiance,
l’autonomie et la responsabilité. (...) Il suppose
aussi qu’on donne aux gens l’intimité, l’espace
de travail et les outils qu’ils méritent. Autrement
dit, les milieux brillants respectent les gens qui
font le travail de même que leur façon de le
faire. »
C’est à dire que l’environnement de travail et le
management constituent tous deux un réel en-
jeu pour les entreprises qui souhaitent conser-
ver leurs talents.
Le bruit et la possibilité de choisir le niveau
de stimulation souhaité selon l’humeur et la
tâche à réaliser ; l’ergonomie du mobilier et la
possibilité de changer de posture au cours de
la journée ; la lumière et sa bonne adaptation
à l’éclairage naturel ; la gestion de l’espace qui
doit permettre à la fois de s’isoler pour mieux
se concentrer, de rencontrer ses collaborateurs
pour avancer sur des dossiers professionnels et
favoriser les échanges informels autour d’un pe-
1 FRIED Jason, HEINEMEIER HANSSON David.
Rework – réussir autrement. Maxima - Laurent DuMesnil
Editeur, 2012, 238 pages
tit quelque chose à boire ou à manger.
Cherie Johnson ex-
plique elle qu’« Il
s’agit de créer un en-
vironnement capable
d’assurer le bien-être
physique, cognitif et
émotionnel des indi-
vidus.2
»
Nous pourrions compléter cette idée par une
notion que développe Richard Branson dans
son livre3
: « Il est capital de prendre soin des
salariés car leur bien-être rejaillit sur la qualité
de leur travail et sur la marche de l’entreprise. »
Il va un peu plus loin encore en expliquant
que « Les entrepreneurs responsables qui se
sentent membres à part entière de la commu-
nauté mondiale sont à la fois attentifs à la vie de
leurs collaborateurs et à celle de la Terre dont ils
refusent la mort lente. »
Le traitement architectural et décoratif des es-
paces de travail prend toute son ampleur dans
le prolongement de ces idées. Les finitions,
l’éclairage, le mobilier (et pourquoi pas la mu-
sique et les odeurs) contribuent à créer un envi-
ronnement accueillant, donc à attirer les travail-
leurs. Ces éléments sont autant de messages sur
la façon de se comporter dans un espace.
2 « Le travail réel », Steelcase 360°. Numéro 10,
page 30 à 55.
3 BRANSON Richard. Le business sera humaniste ou
ne sera pas. Editions de la Martinière, 2012, 369 pages
“ La qualité du travail dépend
beaucoup plus qu’on ne le croit de
l’environnement.
”
2/
ALLIER LES ESPACES DE
TRAVAIL
14. 26 27
2/ALLIERLESESPACESDETRAVAIL
2/ALLIERLESESPACESDETRAVAIL
01.
Les concepts, les idées
L’entreprise L’architecture
Le siège social de l’entreprise, localisé à Lyon
et sujet de notre intervention mettra à dis-
position de ses utilisateurs (salariés de l’entre-
prise, fournisseurs, prestataires et partenaires)
différents espaces de travail dont l’ambiance
sera propre à chacun et clairement identifiable.
Un vaste espace convivial permettra d’aller à la
rencontre de l’autre, dans un esprit profession-
nel pour partie mais aussi dans un but person-
nel, de connaissance de son entourage.
Des espaces plus petits permettront à ceux qui
le souhaitent de s’isoler pour travailler ou té-
léphoner par exemple sans risquer d’être gêné
par les bruits alentours ou interrompus par les
autres occupants.
Certains espaces seront dédiés au travail en
groupes plus ou moins larges. Parmi eux certains
favoriseront la créativité des équipes, d’autres
faciliteront les échanges plus formels.
Une partie de l’espace sera entièrement et ex-
clusivement dédié à la détente. Il sera enfin
possible de faire une petite sieste réparatrice au
travail.
Inspiré du voyage et des souvenirs que l’on en rapporte, l’espace pourra être lu comme un carnet
de voyage.
Un carnet de voyage, c’est un support libre et personnel pour les expressions multiples. On y écrit,
colle, peint, dessine, ajoute des photos, des tickets de transports et autres petits bouts de souvenirs.
C’est une juxtaposition d’éléments variés qui forme un tout à la fois hétéroclite et représentatif de
l’identité de son auteur, de ses humeurs et de ses rencontres.
Comme on tourne les pages d’un tel carnet, les utilisateurs du lieu seront amenés à découvrir, au
gré de leurs déplacements différentes ambiances et lieux. On souhaite qu’ils aient l’impression de
voyager eux-même.
Le décor
Many hands
make
light work
Silence
calms
my soul
Take time
to do
what
makes
you happy
Comme expliqué précédemment, notre client
Raoul Drap est dirigeant d’une entreprise de
couchsurfing.
Afin de se démarquer des concurrents directs
présents sur le même secteur de marché mais
aussi des concurrents indirects, qui ont des acti-
vités proches - que nous avons déjà cités p.20 -
il est nécessaire d’affirmer un facteur différen-
ciant.
Nous proposons de différencier des états d’es-
prit.
Effectivement, on voyage parfois pour se recen-
trer sur soi dans un but introspectif et personnel,
d’autres fois pour aller à la rencontre d’une nou-
velle culture et de nouvelles façons de vivre, ou
encore pour tirer un apprentissage plus concret :
apprendre une langue, visiter un lieu.
Les voyageurs seront mis en contact avec des
hôtes qui pourront apporter un cadre favorable
à leurs désirs et expectatives. Chacun pourra
faire évoluer son profil en fonction de ses en-
vies ou de ses possibilités du moment. Chacun
saura donc à quoi s’attendre quant à ses interac-
tions avec l’autre.
/ Univers
15. 28 29
2/ALLIERLESESPACESDETRAVAIL
2/ALLIERLESESPACESDETRAVAIL
retrouve ses propres affaires malgré l’absence
de bureau privé et attitré, nous proposerons une
valisette à roulette. Facile à déplacer, elle sera
rangée en fin de journée et permettra de gar-
der l’espace de travail bien net. Chacun pourra y
placer son ordinateur portable, des documents
et le nécessaire de papeterie.
Chaque salle sera identifiée par un nom, inscrit
en vitrophanie sur la porte. Afin de bien les dif-
férencier, elles porteront toutes des noms de
peuples en rapport avec la décoration de chaque
pièce. Ainsi, la grande salle de réunion, décorée
dans un esprit scandinave s’appellera Sami ; la
bulle de concentration au rez-de-chaussée,
Amazone ; une des bulles d’inventivité Sanhadja
l’autre Celts ; et ainsi de suite.
L’idée est de juxtaposer espaces de concentra-
tion, de travail en équipe, de communication,
d’apprentissage et de détente pour un ensemble
qui reflète un maximum d’états d’esprit.
L’objectif affiché est que chacun puisse donc
s’approprier les lieux selon des critères de
confort, d’état d’esprit et de tâche propres à
chacun.
Afin de créer une profonde cohésion entre les
membres de l’entreprise, divers lieux de ren-
contre sont proposés au sein du lieu de travail.
La cuisine, dont l’importance dans les échanges
et les rencontres n’est plus à prouver, a un rôle
central. Tous les midis, les employés qui le
souhaitent peuvent rester manger et discuter
avec leurs collègues. Équipée de tout le néces-
saire : four micro-ondes, frigo, évier, vaisselle,
cafetière, bouilloire, thés, sucreries, fruits et
autres gourmandises, il ne reste plus à ses uti-
lisateurs qu’à s’assurer que celle-ci reste propre
et rangée, dans un bel esprit de communauté.
L’espace autour de l’escalier est travaillé de ma-
nière à ce que chacun puisse se mettre à l’aise,
pour travailler seul, en petit groupe ou prendre
une pause.
A l’étage, un filet (garni de gros coussins) tendu
au dessus du vide et un cocon dédié à la sieste
sont une invitation à la détente ou à un temps
de travail sans pression.
Pour des raisons sanitaires mais aussi de bien-
être, deux toilettes séparés sont prévus. On en-
courage les utilisateurs du lieu à venir en vélo ou
à faire une coupure sportive pendant leur jour-
née en mettant à leur disposition une douche.
Dans un soucis de mobilité et pour que chacun
s’asseoir à des tables hautes devant les fenêtres.
Les quatre canapés permettent de recevoir de
manière informelle ou de travailler en se sen-
tant « comme à la maison ».
Pour permettre à ceux qui ont besoin de se
concentrer - que ce soit pour abattre une grande
quantité de travail en peu de temps ou pour ne
pas risquer d’être dérangé au cours de leur tâche
ou par sensibilité aux bruits - un ensemble d’es-
paces calmes est mis à disposition des utilisa-
teurs.
Quatre bulles de concentration, individuelles,
isolées et accueillantes, où l’on peut choisir de
travailler assis à un bureau ou s’installer dans un
fauteuil ou marcher en travaillant, sont réparties
au rez-de-chaussée et à l’étage.
Dans l’espace calme de 33 m², quatre personnes
peuvent travailler simultanément dans les
mêmes conditions de silence et de sérénité.
Les trois salles de réunion (pour trois, huit et
seize personnes) et les deux bulles de créativité
(11 m² chacune) sont des lieux alternatifs, inter-
médiaires. Lieux de travail à plusieurs, suscep-
tible d’être animés ou d’héberger des conver-
sations confidentielles, ils sont volontairement
cloisonnés bien que toujours intégrés à l’en-
semble par leur transparence.
02.
L’agencement et l’aménagement
Retrouvez les plans complémentaires en
annexes.
LOCAL - COUPE MOYEN OUVRAGE (C) : Annexe
4 - page 80
RdC - PLAN ZONING : Annexe 5 - page 82
ETAGE - PLAN ZONING : Annexe 6 - page 83
M.Drap a listé l’ensemble de ses besoins
pour Nous créons pour M. Drap et ses
équipes un ensemble d’espaces de travail que
chacun puisse s’approprier selon des critères de
confort, d’état d’esprit et de tâche propre à cha-
cun.
L’accès se fait indifféremment depuis le hall
commun ou par le parking. La taille et la com-
position de l’équipe ainsi que l’image que veut
transmettre l’entreprise permettent d’assumer
qu’il n’y ait pas d’accueil formel à l’entrée. Cha-
cun est en mesure d’accueillir les visiteurs et
de les aiguiller facilement dans l’espace. Cela
participe à la culture d’entreprise : chacun est
concerné par le fonctionnement de l’entreprise
et à l’occasion d’aller à la rencontre d’interlocu-
teurs variés.
Un vaste espace convivial de 163 m² occupe
une grande partie du rez-de-chaussée.
On y travaille sereinement en sachant que l’on
peut échanger avec ses voisins, être interrompu
par un collègue, recevoir un appel, ...
Huit personnes peuvent travailler autour d’une
grande table en acier et en bois, quatre autres
peuvent s’installer à des bureaux à hauteur
variable menuisés dans la région, deux autres
peuvent s’éloigner légèrement du groupe et
17. 32 33
2/ALLIERLESESPACESDETRAVAIL
2/ALLIERLESESPACESDETRAVAIL
Pour ne prendre pour exemple qu’un seul
espace calme, nous évoquerons ici la salle
Gypsy.
C’est un espace qui, dans son ensemble, favorise
la concentration, dans un état d’esprit serein.
Le carnet de détail ci-après explicite les choix
de mobiliers, de sources d’éclairage et de revê-
tements qui ont été faits pour cette pièce.
Ici l’éclairage est doux - on n’est pas ébloui par
trop de lumière - mais efficace - on y voit clair.
Les cloisons vitrées participent à cet effet, mais
ont aussi pour vocation d’apporter de réelles
performances acoustiques, car la préoccupation
principale pour ceux qui choisissent cet espace,
est d’être tranquille. En effet, le double vitrage
atténue considérablement les bruits émanant
des pièces voisines et de l’espace convivial du
rez-de-chaussée. Evidemment, les installations
électriques permettent de travailler conforta-
blement, sans se soucier de rien.
03.
Favoriser la concentration
Pour retrouver les plans explicitant les mesures
prises pour le confort des occupants reportez-
vous aux pages suivantes :
PLANS DE CLOISONNEMENTS : page 40-41
PLANS D’ÉLECTRICITÉ : page 42-43
PLANS D’ÉCLAIRAGE: page 44-45
PLANS DE CALEPINAGE: page 46-47
PLANS DE PLOMBERIE : page 48-49
Gypsy
Mobilier1/ Tapis - Gan Rugs - Tapis Rodas
Blanco - 150x200 cm - 423,5 €
2/ Fauteuil - Cappellini - Lukis -
Abie Abdillah - 2016
3/ Pouf - Moroso - Joy - Edward Van
Vliet - 2008 - diam. 50 cm - 504 €
4/ Suspension - Moooi - Emperor
Small - Neri & Hu - 2009 - Ø 60
cm x H 43 cm - aluminium et rotin
rouge - 1261 €
Revêtement DE SOL
A/ Carreaux de ciment - Carodéco -
7620-1 - 91 €HT/m²
Revêtement DE MURS
B/ Papier peint - Wall&Déco - Yur-
ta - 92 €HT/m²
1/ 3/
2/
4/
A/ B/
18. 34 35
2/ALLIERLESESPACESDETRAVAIL
2/ALLIERLESESPACESDETRAVAIL
rite, appliqué sur le pan de mur Nord-Ouest
permet de recevoir la projection du vidéopro-
jecteur et d’écrire aux feutres comme sur un ta-
bleau blanc.
Le mobilier de la pièce est entièrement modu-
lable, pour permettre différentes configurations
selon le nombre de participants et la forme que
prend la rencontre : réunion, formation, présen-
tation, brainstorming. Il peut d’ailleurs être ran-
gé dans la pièce de stockage adjacente.
Le point focal de ce projet est l’espace convi-
vial, d’une surface de 163 m² et situé au rez-
de-chaussée. En effet, notre client nous a de-
mandé de créer un espace de travail dans lequel
ses salariés se sentent bien, dans le but de créer
une meilleure ambiance de travail.
Dans cet espace c’est la mixité qui prend le
dessus. On multiplie et on varie les assises qui
peuvent être traditionnelles, hautes ou encore
ergonomiques ; et les bureaux qui sont à hau-
teur classique, à hauteur de bar ou même à hau-
teur variable ; on peut même choisir de ne pas
travailler à un bureau ! L’éclairage s’adapte à la
luminosité naturelle de la pièce pour garantir un
confort visuel optimal.
On travaille et on échange autour d’une grande
table pour huit personnes réalisée sur mesures.
On travaille et on discute, confortablement ins-
tallé dans un canapé, comme chez soi.
On travaille et on change de position devant le
Flipboard de Will&Walt, qu’on actionne manuel-
lement.
On travaille et on invente, autour de l’escalier.
On travaille et on brainstorme dans une des
bulles d’inventivité.
On travaille et on marche en téléphonant ou on
téléphone en marchant.
04.
Stimuler la collaboration
Les salles de réunion et les bulles d’inventivité
sont des espaces primordiaux pour stimuler
la collaboration entre les salariés et développer
de nouvelles idées.
Les lieux de rencontre ne manquent pas dans
le vaste espace convivial, mais certaines situa-
tions peuvent nécessiter d’autres conditions de
travail.
Pour cela deux bulles de créativité et trois salles
de réunions aux capacités et aux atmosphères
variées offrent un large choix de solutions alter-
natives.
Encore une fois, pour ne développer qu’un seul
de ces espaces, nous présenterons la salle de
réunion pour seize personnes : Sami.
Ici, en plus du confort acoustique assuré par des
cloisons aux vitrages performants déjà mention-
né et d’un éclairage favorable aux activités pra-
tiquées dans cette pièce, alliant lumières natu-
relle et artificielle, nous proposons une solution
pour favoriser les interactions.
Le revêtement mural Vescom Waltalker Matte-
Pour retrouver les plans explicitant les mesures
prises pour le confort des occupants reportez-
vous aux pages suivantes :
PLANS DE CLOISONNEMENTS : page 40-41
PLANS D’ÉLECTRICITÉ : page 42-43
PLANS D’ÉCLAIRAGE: page 44-45
PLANS DE CALEPINAGE: page 46-47
PLANS DE PLOMBERIE : page 48-49
19. 36
37
2/ALLIERLESESPACESDETRAVAIL
Ici le chef, le patron, « the big boss » perd son
étiquette et son bureau panoramique grand
confort pour le luxe de choisir où il veut travail-
ler. Il fait partie de l’équipe ! Et la motive, l’en-
courage, la guide, tous les jours, au plus près.
Il ne dirige pas, il manage. Il ne surveille pas, il
octroie sa confiance. Il n’ordonne pas, il propose
des objectifs.
Le management de la confiance libère les sala-
riés d’un stress continuel au travail.
Ils n’ont pas peur d’arriver en retard puisqu’ils
1/ Le Flipboard - Will&Walt
adaptent leurs horaires de travail à leur rythme
de vie personnel. Ils n’ont pas peur de prendre
une pause parce qu’on les encourage à fraction-
ner leur journée de travail. Ils n’ont pas peur
de perdre du temps en réunions interminables
parce qu’on les encourage à échanger régulière-
ment. Ils n’ont pas peur de leurs collègues parce
qu’ils apprennent à les connaître aux nom-
breuses pauses café, déjeuner, goûter. Ils n’ont
pas peur des baisses de productivité ponc-
tuelles parce qu’ils connaissent leurs objectifs.
60 1.910 60 1.910 60
6059010059060
650100650
1.400
4.000
±0,00
+0,635
+0,735
+0,685
+0,71
HEA 100
Laqué noir RAL 9005
Plateau en Lamellé-collé
Hévéa - 20 mm
Cornières L à ailes égales 60 x 4 mm
Laqué noir RAL 9005
HEA 100
Laqué noir RAL 9005
Fer plat 60 x 4 mm
Laqué noir RAL 9005
Assemblage des éléments métalliques par soudure
Assemblage des plateaux en bois par vissage
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
Détail - Table 8 personnesAliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
Echelle 1/20
Mesures en mm
20. 38 39
2/ALLIERLESESPACESDETRAVAIL
2/ALLIERLESESPACESDETRAVAIL
Apport récent au monde du travail, la notion
de cohésion des équipes se développe au-
jourd’hui fortement en entreprise.
On considère que l’on peut être heureux au tra-
vail. On autorise les employés à faire la sieste
car on a compris que ce n’est pas une perte de
temps mais que ça permet bien un gain de pro-
ductivité. On crée une dynamique d’entreprise
positive, parce que son meilleur ambassadeur
est un salarié convaincu. On se côtoie au travail,
mais pas seulement, au moment du repas et des
pauses l’espace s’anime des causeries amicales.
Ici, on instaure la sieste pour tous ! L’espace
Dayak, inspiré des plages de Bornéo, invite à la
relaxation. Un hamac, des poufs et un filet tendu
plein de coussins, tout est mis en œuvre pour
favoriser un moment de détente réparateur.
05.
Renforcer la cohésion
Pour doper leur productivité, les salariés
vont à la rencontre des conditions qui leurs
conviennent à chaque instant. Ainsi, chacun
compose son expérience et se déplace au fil
de la journée, des tâches, de l’humeur, des ren-
contres avec tout le matériel nécessaire dans sa
valisette personnelle.
Dessinée sur mesures pour correspondre aux
besoins des travailleurs nomades, elle propose
un espace pour ranger son ordinateur portable,
des documents que l’on n’aurait pas fini de trai-
ter et quelques stylos. Juste le nécessaire. Elle
se range en fin de journée dans l’un des deux
espaces de rangement, situés à proximité im-
médiate des deux entrées. Où on la retrouve le
lendemain matin, prête à entamer une nouvelle
journée, un nouveau périple. On peut s’en servir
de support pour travailler ou la laisser à sa place.
Mais qui dit cohésion, dit surtout repas ani-
mé ! Car il n’y a pas meilleur moment pour
en apprendre un peu plus sur son voisin de ta-
blée et compagnon de tous les jours.
L’ambiance foodtruck et l’aménagement facile à
vivre au quotidien invitent à la rencontre. Une
grande table de bar pour se retrouver, une cui-
sine fonctionnelle avec tout le nécessaire : café,
thé, vaisselle, frigo et micro-onde. La pause café
est à la charge de l’entreprise, mais les salariés
se relaient pour assurer au moins un goûter par
semaine ! A midi, certains réchauffent un plat
fait-maison, d’autres partent en expédition pour
trouver des victuailles mais tous se retrouvent
à table pour débattre de sujets plus ou moins
sérieux, mais jamais de travail.
Pour retrouver les plans explicitant les mesures
prises pour le confort des occupants reportez-
vous aux pages suivantes :
PLANS DE CLOISONNEMENTS : page 40-41
PLANS D’ÉLECTRICITÉ : page 42-43
PLANS D’ÉCLAIRAGE: page 44-45
PLANS DE CALEPINAGE: page 46-47
PLANS DE PLOMBERIE : page 48-49
Retrouvez le plan de détail de ces valisettes en annexe.
DÉTAIL VALISETTE : Annexe 8 - pages 85
21. 40 41
Légende
Cloison 72/48
placo classique + laine de roche
Cloison 72/48
placo hydrofuge + laine de roche
Cloison 72/48
placo ignifuge + laine de roche
Cloison aluminium double vitrage
Hoyez H7T - 75 mm
BPV 103
BP 93 Bloc Porte 93 cm
Bloc Porte Vitrée 103 cm
BPV 103 BPV 103
BPV103
BP103
BP 103
BP103
CC
BP93
381
7
348
33
7
1.9705
9
338
9
230 103
5
7
225
7
5875 7
615
75
614
140
7
685
103
5
7
76103
5
7
1625
202
7
140
7
113 103
25
103 4685 25
267
25
267
25
28
6135
155
209 140
7
216
25
5715 25
612 7685
140
7
17657
184
7
1625
18988
7
5
9372
7
242180
75
175
23551
21
192
242
210
515
7
174
75
175
23551
21
2115
75
185
10313151253
277
7
170
454
BP93
ENTREE
ENTREE
ENTREE
Aïnou
- Bulle d'inventivité
30.58 m²
HSP 254
HSFP 253
Guarani
- Concentration
11.27 m²
HSP 254
HSFP 253
Douche mixte
5.83 m²
HSP 254
HSFP 253
WC
3.53 m²
HSP 254
HSFP 253
WC
3.56 m²
HSP 254
HSFP 253
Aristokratio
- Concentration
32.59 m²
HSP 254
HSFP 253
Cuisine Foodtruck
- Cohésion
39.24 m²
HSP 254
HSFP 253
Stockage
6.47 m²
HSP 254
HSFP 253
Sas
10.14 m²
HSP 254
HSFP 253
Local technique
9.63 m²
HSP 254
HSFP 253
Espace convivial
- Collaboration
162.85 m²
HSP 491
HSFP 490
29 Mar
19.3/23.8
±
0.00
±
0.00
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
RdC - Plan Cloisonnement Platrerie
Echelle 1/75
Aliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
BPV 103BPV 103BPV 103BPV 103
BPV93
BP93
CC
2195 7
103 244
7
244 1015 9
103 1615 7
231
7
103 198
7
6215 7
23
15
157
219
7
347
7
347
7
2645 7
231
7
301
7
6215 7
195
1.7445 7
8215
2025 8
388
93
20
7
240
7
3245
180
7
73512125
180
7
348
180
7
73512335
180
7
365
7
173
7
73512515
7
9316044
7
2735
7
253
BPV103
BPV 103BPV 103
Légende
Cloison 72/48
placo classique + laine de roche
Cloison 72/48
placo hydrofuge + laine de roche
Cloison 72/48
placo ignifuge + laine de roche
Cloison aluminium double vitrage
Hoyez H7T - 75 mm
BPV 103
BP 93 Bloc Porte 93 cm
Bloc Porte Vitrée 103 cm
ENTREE
Cabine téléphonique
2.28 m²
HSP 214
Vedda
- Concentration
6.83 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Sanhadja
- Inventivité
11.30 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Gypsy
- Concentration
8.99 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Tadjik
- Concentration
8.34 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Celts
- Inventivité
11.70 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Laax
- Réunion 3 p.
11.14 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Sami
- Réunion 16 p
35.96 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Stockage
5.29 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Dégagement
43.09 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Filet
23.22 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Dayak
- Cohésion
20.38 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
+
2.78
+
2.78
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
Etage - Plan Cloisonnement Platrerie
Echelle 1/75
Aliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
22. 42 43
Socle de prise RJ45 pour internet et téléphone.
Entraxe à 17 cm du niveau ±0.00
Video-projecteur suspendu au plafond
Dyson - Sèche-mains Air Blades
Acova - Sèche-serviettes Navy
Légende
Bloc Autonome Eclairage de SécuritéBAES
Th Thermostat PCRBT
Moteur VMC, UI PAC, UE PAC et BEC
tous reliés au réseau électrique
Ht. 85 cm
Socle de prise de courant à obturateur, avec broche de terre,
pour électroménager 32 A. Entraxe à 17 cm du niveau ±0.00
Socle de prise de courant étanche à obturateur, avec broche
de terre, 16 A. Entraxe à 17 cm du niveau ±0.00
Socle de prise de courant à obturateur, avec broche de terre,
16A. Entraxe à 17 cm du niveau ±0.00, sauf indication contraire.
Socle de prise de courant à obturateur, avec broche de terre,
16 A. Au sol, avec capot de protection.
2 3 3
3 3
2
3
Th
BAES
Ht. 85 cm
15
543
15
7
15
5885 15
7
15
509
15
7
15
6065 7
195
15
353
20
345
15
7
48
15
915
142520
15
424
15
595
945
95360
7
15
5851192520
180
7
15
322520
165
15
7
15
43
15
51231520
83
165
1535
ENTREE
Cabine téléphonique
2.28 m²
HSP 214
Vedda
- Concentration
6.83 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Sanhadja
- Inventivité
11.30 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Gypsy
- Concentration
8.99 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Tadjik
- Concentration
8.34 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Celts
- Inventivité
11.70 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Laax
- Réunion 3 p.
11.14 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Sami
- Réunion 16 p
35.96 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Stockage
5.29 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Dégagement
43.09 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Filet
23.22 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Dayak
- Cohésion
20.38 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
+
2.78
+
2.78
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
Etage - Plan Electricité
Echelle 1/75
Aliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
UI PAC
BEC
UE PAC
TEG
2
Th
Socle de prise de courant à obturateur, avec broche de terre.
Au sol, avec capot de protection.
Socle de prise de courant étanche à obturateur, avec broche
de terre. Entraxe à 17 cm du niveau ±0.00
Socle de prise de courant à obturateur, avec broche de terre,
pour électroménager. Entraxe à 17 cm du niveau ±0.00
Socle de prise de courant à obturateur, avec broche de terre.
Entraxe à 17 cm du niveau ±0.00, sauf indication contraire.
Socle de prise RJ45 pour internet et téléphone.
Entraxe à 17 cm du niveau ±0.00
Video-projecteur suspendu au plafond
Dyson - Sèche-mains Air Blades
Acova - Sèche-serviettes Navy
2
2
2
4
2
2
2 2
2
2 2
2
2
3 3 2
2
4
3
Ht. 150 cm
BAES
BAES
Légende
Bloc Autonome Eclairage de SécuritéBAES
Th Thermostat PCRBT
Moteur VMC, UI PAC, UE PAC et BEC
tous reliés au réseau électrique
Ht. 110 cm
2895
2985
149
40
20
140
7
241 4905
66
20
20
559
20
20
67 714
201
201
381
7
182 393 7885
1075
1125
3875
164
15
98
7
170
7
727892141
6
57
115
103
5
7
645115
103
5
7
174
2175 215
8
95
5
7
2245 7
3325
255
7
15
2935
2925 15
7
336 120 1465 115
155
Ht. 85 cm
15
1395
284515
40
207
425
140
7
20
2245
252
20
15
283218
13
15
190235
15
40
2185
1725
279304
Miroir à relier
à l'électricité
IP
Baie de
brassage
Moteur
VMC
ENTREE
ENTREE
ENTREE
Aïnou
- Bulle d'inventivité
30.58 m²
HSP 254
HSFP 253
Guarani
- Concentration
11.27 m²
HSP 254
HSFP 253
Douche mixte
5.83 m²
HSP 254
HSFP 253
WC
3.53 m²
HSP 254
HSFP 253
WC
3.56 m²
HSP 254
HSFP 253
Aristokratio
- Concentration
32.59 m²
HSP 254
HSFP 253
Cuisine Foodtruck
- Cohésion
39.24 m²
HSP 254
HSFP 253
Stockage
6.47 m²
HSP 254
HSFP 253
Sas
10.14 m²
HSP 254
HSFP 253
Local technique
9.63 m²
HSP 254
HSFP 253
Espace convivial
- Collaboration
162.85 m²
HSP 491
HSFP 490
29 Mar
19.3/23.8
±
0.00
±
0.00
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
RdC - Plan Electricité
Echelle 1/75
Aliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
23. 44 45
ENTREE
ENTREE
ENTREE
Aïnou
- Bulle d'inventivité
30.58 m²
HSP 254
HSFP 253
Guarani
- Concentration
11.27 m²
HSP 254
HSFP 253
Douche mixte
5.83 m²
HSP 254
HSFP 253
WC
3.53 m²
HSP 254
HSFP 253
WC
3.56 m²
HSP 254
HSFP 253
Aristokratio
- Concentration
32.59 m²
HSP 254
HSFP 253
Cuisine Foodtruck
- Cohésion
39.24 m²
HSP 254
HSFP 253
Stockage
6.47 m²
HSP 254
HSFP 253
Sas
10.14 m²
HSP 254
HSFP 253
Local technique
9.63 m²
HSP 254
HSFP 253
Espace convivial
- Collaboration
162.85 m²
HSP 491
HSFP 490
29 Mar
19.3/23.8
±
0.00
±
0.00
7077885
32
635
92
355
565
7
8181
1625
114
7
605
10957
1065
1355
1285
402175
12857
174
9090
7
1193375
525
2242385
42157
119288110
351925
1925
352345
407325
265
4555
402105
459
45 1285
64 64 45
7
112 1125 7
150 278 159
7
635
212 2455
945 7
62 161 161 162 68
101 101
7
70 70
7
1125
1125 7
150 278 161
7
326 288
7
155
355
175
30 365 24
395 225
175
405
1935
45 112
115 116 117 40
15
35 4415
65 40 110 1095
120 1095
110 40 271 309 199
30 807
197
Détecteur de présence
Interrupteur simple
Interrupteur va-et-vient
Variateur
Spot LED encastré
Spot LED orientable encastré
Suspension
Applique
Dalle LED carrée encastrée
Dalle LED rectangulaire encastrée
Les couleurs représentent différents réseaux
d'éclairage.
L'éclairage de sécurité n'est pas représenté
sur ce plan mais a bien été pris en compte.
Légende
100 181 100
7
137 250 250 250 250 250 250 334
100 181 100
7
262 250 250 250 250 250 4625
1125
2272175
109109109
7
58246945
138
Plafonnier
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
RdC - Plan Eclairage
Echelle 1/75
Aliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
Détecteur de présence
Interrupteur simple
Interrupteur va-et-vient
Variateur
Spot LED encastré
Suspension
Applique
Dalle LED rectangulaire encastrée
Les couleurs représentent différents réseaux
d'éclairage.
L'éclairage de sécurité n'est pas représenté
sur ce plan mais a bien été pris en compte.
Légende
Commande
au RdC
Spot LED orientable encastré
Plafonnier
565
1045
565 7
865
1735
865 7
865
1735
865 7
30 50 1245
45
15
7
1155
1155 7
1505
1505 7
113 2095
2095
1355
25
105
2465
415 235
7
1735
1735
105 175 585
2285
2445
1215
190 190 1005
206 126
7
6215 7
98 965
615615
13211359495335
7
124
25
24
145
455
1025
565
5657
240
7
159103555
1248180515
124
15
139529
11
30
124501335
50
124955
146
3041255
1255
1361375
ENTREE
Cabine téléphonique
2.28 m²
HSP 214
Vedda
- Concentration
6.83 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Sanhadja
- Inventivité
11.30 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Gypsy
- Concentration
8.99 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Tadjik
- Concentration
8.34 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Celts
- Inventivité
11.70 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Laax
- Réunion 3 p.
11.14 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Sami
- Réunion 16 p
35.96 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Stockage
5.29 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Dégagement
43.09 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Filet
23.22 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Dayak
- Cohésion
20.38 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
+
2.78
+
2.78
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
Etage - Plan Eclairage
Echelle 1/75
Aliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
24. 46 47
Carreaux de ciment - Carodeco - 7620-1
20x20 cm ép.16 mm - pose collée
Grès cérame émaillé - Vives - Strand
Massai-R natural grafito G.195
60x60 ép. 10 mm - pose collée
Pavés de terre cuite - Raujolles
20x40 cm ép.15 mm - pose collée
Légende
Emois&Bois - Contrecollé Kanassa verni usine
150 x 19,2x150 cm ép. 15 mm
Parquet contrecollé - Emois&Bois - Adarlone
19.2x150 cm ép. 15 mm - pose collée
Parquet contrecollé - Emois&Bois - Chêne
Basalte, 220x21.5 cm ép. 14 mm - pose collée
Grès cérame émaillé - Vives - Laverton
Provenzal Buxton Natural G.171
20x20 cm ép. 9 mm
ENTREE
Cabine téléphonique
2.28 m²
HSP 214
Vedda
- Concentration
6.83 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Sanhadja
- Inventivité
11.30 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Gypsy
- Concentration
8.99 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Tadjik
- Concentration
8.34 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Celts
- Inventivité
11.70 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Laax
- Réunion 3 p.
11.14 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Sami
- Réunion 16 p
35.96 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Stockage
5.29 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Dégagement
43.09 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Filet
23.22 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Dayak
- Cohésion
20.38 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
+
2.78
+
2.78
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
Etage - Plan Calepinage
Echelle 1/75
Aliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
Parquet contrecollé - Parador - Frène fineline
220x18.5 cm ép. 13 mm - pose collée
Tomettes de terre cuite - Raujolles - Rosé
12,5x14 cm ép.14 mm - pose collée
Grès cérame - Mosa - Global Collection
15x15 cm ép. 8 mm - pose collée
Parquet béton - Roxipan - Béton Taloché F35
122x122 cm ép. 11.5 mm - pose collée
Légende
Parquet contrecollé - Emois&Bois - Adarlone
19.2x150 cm ép. 15 mm - pose collée
ENTREE
ENTREE
ENTREE
Aïnou
- Bulle d'inventivité
30.58 m²
HSP 254
HSFP 253
Guarani
- Concentration
11.27 m²
HSP 254
HSFP 253
Douche mixte
5.83 m²
HSP 254
HSFP 253
WC
3.53 m²
HSP 254
HSFP 253
WC
3.56 m²
HSP 254
HSFP 253
Aristokratio
- Concentration
32.59 m²
HSP 254
HSFP 253
Cuisine Foodtruck
- Cohésion
39.24 m²
HSP 254
HSFP 253
Stockage
6.47 m²
HSP 254
HSFP 253
Sas
10.14 m²
HSP 254
HSFP 253
Local technique
9.63 m²
HSP 254
HSFP 253
Espace convivial
- Collaboration
162.85 m²
HSP 491
HSFP 490
29 Mar
19.3/23.8
±
0.00
±
0.00
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
RdC - Plan Calepinage
Echelle 1/75
Aliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
25. 48 49
C
UI PAC
Nourrice
BEC
depuis l'adduction
vers le TAE
vers le TAE
UE PAC
Légende
Eau Froide
dans la chape de ravoirage
Eau Chaude
dans la chape de ravoirage
Eaux Usées
sous le plancher, au sous-sol
Eaux Vannes
sous le plancher, au sous-sol
Unité Intérieure
Pompe à Chaleur Air/Eau
Unité Extérieure
Pompe à Chaleur Air/Eau
Ballon d'Eau Chaude
UI PAC
UE PAC
BEC
Plancher chauffant rafraîchissant
Tubes 15/17 sur isolant mince
Exemple d'implantation en escargot
par sections de 30 m²
- idem à l'étage
475
2595
395
201 7 140
4060407351427385
6184571655
4060821875
315
229 3845
ENTREE
ENTREE
ENTREE
Aïnou
- Bulle d'inventivité
30.58 m²
HSP 254
HSFP 253
Guarani
- Concentration
11.27 m²
HSP 254
HSFP 253
Douche mixte
5.83 m²
HSP 254
HSFP 253
WC
3.53 m²
HSP 254
HSFP 253
WC
3.56 m²
HSP 254
HSFP 253
Aristokratio
- Concentration
32.59 m²
HSP 254
HSFP 253
Cuisine Foodtruck
- Cohésion
39.24 m²
HSP 254
HSFP 253
Stockage
6.47 m²
HSP 254
HSFP 253
Sas
10.14 m²
HSP 254
HSFP 253
Local technique
9.63 m²
HSP 254
HSFP 253
Espace convivial
- Collaboration
162.85 m²
HSP 491
HSFP 490
29 Mar
19.3/23.8
±
0.00
±
0.00
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
RdC - Plan Plomberie-Chauffage
Echelle 1/75
Aliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
1975
12110
60
Eaux Usées
sous le plancher, au sous-sol
Eau Froide
dans la chape de ravoirage
Eau Chaude
dans la chape de ravoirage
Eaux Vannes
sous le plancher, au sous-sol
Légende
Revêtement de sol - Parquet
Plancher chauffant rafraîchissant
Isolant mince
Chape de ravoirage
Sous-sol
60
90
Revêtement de sol - Grès cérame
Plancher chauffant rafraîchissant
Isolant mince
Chape de ravoirage
Sous-sol
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
Plomberie - Elévations
Echelle 1/75
Aliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
27. 52 53
3/IDENTITÉVISUELLE
3/IDENTITÉVISUELLE
Les produits dérivés sont des produits propo-
sés aux salariés, aux clients, aux prospects
ou aux partenaires, gratuitement. Ils servent no-
tamment à remercier ou récompenser les clients
et, par leur intermédiaire, à promouvoir l’entre-
prise.
Ce pourront être des cartes postales, des carnets
de voyages, des autocollants, des sacs à dos, …
Produits dérivés
On pourra proposer un fond d’écran profession-
nel et à l’image de l’entreprise, aux salariés.
Le site internet et les cartes de visites seront na-
turellement, eux aussi, à l’image de l’entreprise.
L’épingle pourra être utilisée dans certains sup-
port de communication pour remplacer le « i ».
1/ Autocollants
2/ Fond d’écran
3/ Site internet
4/ Cartes de visite
Aliloke signifie ailleurs en Esperanto.
Ailleurs invite au voyage, à l’évasion et
évoque l’activité de l’entreprise de notre client.
Ce mot suggère aussi la culture de l’entreprise,
où le nomadisme est encouragé et facilité pour
aller à la rencontre de l’autre.
La traduction en langue Esperanto s’est imposé
comme une évidence puisque c’est une langue
internationale qui a pour objectif est d’être un
pont entre les cultures.
01.
La charte graphique
ALILOKE Déclinaisons
Couleur
TYPOGRAPHIE
La typographie utilisée est Frente H1. Choisie
pour sa simplicité et son caractère, elle donne
un air actuel au logo et à la communication de
l’entreprise.
Le « i » du logo se voit affublé d’une tête
d’épingle. Le genre d’épingle qu’on utilise
pour marquer un point de départ ou une desti-
nation sur une carte en préparation d’un voyage
autour du monde. Cette épingle est l’élément
fort du logo et sera utilisée pour les déclinaisons.
Dans le logo, la tête d’épingle est verte car
cette couleur est associée au voyage, à
l’aventure et à la découverte. La tête d’épingle
pourra être modifiée en fonction des supports
de communication.
TÊTE D’ÉPINGLE - Vert
C : 75% M : 0% J : 100% N : 0%
R : 58 V : 170 B : 53
# 3AAA35
CORPS DE L’ÉPINGLE - Gris moyen
C : 0% M : 0% J : 0% N : 75%
R : 99 V : 99 B : 99
#636363
AL*LOKE - Gris anthracite
C : 0% M : 0% J : 0% N : 95%
R : 46 V : 45 B : 44
#2E2D2C
Dans le cas où l’on envisage d’utiliser le logo
dans des conditions inhabituelles, des dé-
clinaisons sont prévues et normalisées.
L’épingle pourra vivre seule, indépendamment
du logo ou de tout mot ayant la typo Frente H1.
Dans le cas d’une impression en Noir & Blanc, on
utilisera un logo créé en niveaux de gris.
ÉPINGLE - Gris moyen
C : 0% M : 0% J : 0% N : 75%
R : 99 V : 99 B : 99
#636363
AL*LOKE - Gris anthracite
C : 0% M : 0% J : 0% N : 95%
R : 46 V : 45 B : 44
#2E2D2C
L’ÉPINGLE
Dans le cas d’une impression sur fond noir ou
foncé, on utilisera un logo dont les couleurs sont
modifiées pour apparaître clairement.
TÊTE D’ÉPINGLE - Vert
C : 75% M : 0% J : 100% N : 0%
R : 58 V : 170 B : 53
# 3AAA35
CORPS DE L’ÉPINGLE - Gris clair
C : 0% M : 0% J : 0% N : 50%
R : 157 V : 157 B : 157
# 9D9D9D
AL*LOKE - Blanc
C : 0% M : 0% J : 0% N : 0%
R : 255 V : 255 B : 255
#FFFFFF
28. 54 55
3/IDENTITÉVISUELLE
3/IDENTITÉVISUELLE
03.
La signalétique Extérieure
Àl’extérieur, le local sera indiqué par la pré-
sence du logo sur les façades du bâtiment.
Une première enseigne de 150 x 60 cm, formée
par des lettres individuelles en aluminium laqué
aux couleurs du logo et rétro-éclairé par des cel-
lules LED, sera positionnée sur la façade Nord-
Est.
Une seconde enseigne, identique, sera posi-
tionnée sur la façade Sud-Est, au dessus de la
grande baie vitrée de droite.
Un dossier de demande d’autorisation d’installer
d’une enseigne sera déposé à la Mairie du 8ème
arrondissement de Lyon au moins 2 mois avant
la date d’installation. Il sera composé d’une dé-
claration préalable Cerfa n°14798 et une notice
d’autorisation d’enseigne ainsi que de toutes
les pièces nécessaires à l’instruction du dossier.
Retrouvez l’ensemble du dossier administratif
Enseigne en annexe.
DOSSIER ENSEIGNE : Annexe 9 - pages 86 à 96
Les noms des pièces seront inscrits directe-
ment sur les portes en vitrophanie.
Écrits en Frente H1 et en gris anthracite, ils au-
ront eux aussi une épingle dans leur nom : soit
en remplacement d’un « i », soit avant le mot.
On choisira pour la tête d’épingle la couleur la
plus représentative de la pièce. Dans le cas où
la couleur choisie serait un vert, on veillera à ce
qu’il soit d’une teinte bien distincte du vert du
logo.
02.
La signalétique intérieure
30. 58
59
4/ASSISTANCEÀMAÎTRISED’OUVRAGE
Déclaration préalable Dossier accessibilité et sécurité
01.
Dossiers administratifs
Selon le site officiel de l’administration publique française, la déclaration préalable est « un acte
administratif qui donne les moyens à l’administration de vérifier que [le] projet de construction
respecte bien les règles d’urbanisme en vigueur. Elle est généralement exigée pour la réalisation
d’aménagement de faible importance. »
Le projet devra être déclaré en mairie au moyen du formulaire de Déclaration Préalable : Cer-
fa n°13404*04 relatif à la réalisation de constructions, travaux, installations et aménagements non
soumis à permis de construire comprenant ou non des démolitions.
La Déclaration Préalable devra être déposée en cinq exemplaires à la Mairie du 8ème
arrondissement
et sera traitée par les services concernés dans un délai d’un mois.
L’ouverture d’un Etablissement Recevant du Public (ERP) est soumise à des obligations de sécu-
rité et d’accessibilité qui s’imposent au moment de la construction et au cours de l’exploitation.
La réglementation applicable en matière de sécurité et d’accessibilité varie en fonction du classe-
ment du bâtiment (type et catégorie).
Un dossier d’accessibilité et sécurité complet, composé des documents suivants : Notice de sécurité
incendie, Notice d’accessibilité des personnes handicapées, Cerfa n°13824*03. Il sera déposé à la
Mairie du 8ème
arrondissement de Lyon avec l’ensemble des pièces à joindre nécessaires à l’étude
du dossier.
Des dérogations sont possibles dans certains cas précis : une impossibilité technique avérée, un
impact sur l’activité économique de l’établissement, des contraintes liées à la conservation du pa-
trimoine, le refus des copropriétaires d’un bâtiment à usage d’habitation de réaliser certains travaux
de mise en accessibilité des parties communes. L’étude de ce projet ne requiert pas de demande de
dérogation, toutes les règles imposées par la réglementation française ont pu être observées.
Les plans de sécurité incendie expliquent les mesures prises pour prévenir les risques (détecteurs
de fumée), lutter contre les premiers signes d’incident (extincteurs), permettre l’évacuation en toute
sécurité des personnes occupant l’espace si nécessaire (éclairage de sécurité, alarme sonore et vi-
suelle, largeur des circulations et dégagements) et faciliter l’accès des secours (plan de masse).
Les plans d’accessibilité PMR expliquent les mesures prises pour s’assurer que toutes les personnes,
notamment les déficients, puissent accéder au local facilement et ce en toute sécurité et toute au-
tonomie (accès au local, aire de retournement et de stationnement en fauteuil, contrastes visuels,
largeur des circulations, ...).
Cette demande devra être déposée en cinq exemplaires et sera traitée par les services concernés
(SDIS, CCA, ...) dans un délai d’un mois.
Retrouvez l’ensemble des pièces relatives à ces dossiers administratifs en annexes.
DOSSIER DÉCLARATION PRÉALABLE : Annexe 10 - pages 98 à 111
DOSSIER ACCESSIBILITÉ ET SÉCURITÉ : Annexe 11 - pages 112 à 137
Zone du bâtiment existant à moins de 4 m
de la limite de propriété
BATIMENTVOISIN
LIMITE PARCELLAIRE
ACCES EXISTANT
CIRCULATION COMMUNE
ACCES EXISTANT
CIRCULATION COMMUNE
± 0.00
Cheminement accessible PMR
pente < 5%, devers <2%
hachures peintes + bandes latérales en sable résiné
PARKING 20 places
affecté au bâtiment C
suivant l'acte notarié
(parcelle n°192)
7.206
400
1.380
400
1391.605
500
331
LIMITE PARCELLAIRE
BATIMENT C
CONCERNE PAR LES TRAVAUX
PARKING 12 places
dont 1 PMR
affecté au bâtiment C
LIMITEDEPROPRIETE
LIMITE PARCELLAIRE
5pl.
LIMITE DE PROPRIETE
Limite parcellaire (Section BE, Parcelles n°180 ; 181, Surface 1 328 m²)
Local concerné par notre étude
Rue Jean Sarrazin
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
DP2 - Plan de masseAliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
Echelle 1/250
31. 60 61
Façade concernée
Enduit ton gris foncé
Huisseries aluminium
gris anthracite
Enduit ton beige
Soubassement
Enduit ton gris foncé
Tôle perforée
Noir RAL 9005
Bardage métallique noir
Façade concernée
Enduit ton gris foncé
Huisseries aluminium
gris anthracite
Bardage métallique noir
Soubassement
Enduit ton gris foncé
Enduit ton beige
Façade concernée
Enduit ton gris foncé
Huisseries aluminium
gris anthracite
Enduit ton beige
Soubassement
Enduit ton gris foncé
Tôle perforée
Noir RAL 9005
Bardage métallique noir
AlilokeAliloke
Façade concernée
Enduit ton gris foncé
Huisseries aluminium
gris anthracite
Bardage métallique noir
Soubassement
Enduit ton gris foncé
Enduit ton beige
AlilokeAliloke
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
Aliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
DP4 - Elévations des façades
Façades 1/200
Avant
Après - changer l'enseigne et boucher la baie de porte
Avant
Après - façade inchangée
Façade Sud-Est Façade Nord-Est
BATIMENTVOISIN
LIMITE PARCELLAIRE
ACCES EXISTANT
CIRCULATION COMMUNE
ACCES EXISTANT
CIRCULATION COMMUNE
± 0.00
LIMITE PARCELLAIRE
BATIMENT C
CONCERNE PAR LES TRAVAUX
LIMITEDEPROPRIETE
LIMITE PARCELLAIRE
5pl.
LIMITE DE PROPRIETE
Limite parcellaire (Section BE, Parcelles n°180 ; 181, Surface 1 328 m²)
ACCES
Local concerné par notre étude
673
502563110
500 841 500
1.841
Hydrant à 190 m
à l'intersection entre la rue Jean Sarrazin
et la rue de la Concorde
Débit propre 140
Pression 5.5 bar
Hydrant à 200 m
à l'intersection entre la rue Jean Sarrazin
et l'avenue Paul Santy
Débit propre 140
Pression 5.5 bar
Rue Jean Sarrazin
Interpompier
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
4 - Plan de masse incendieAliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
Echelle 1/250
32. 62 63
Légende
Etablissement de 5° catégorie type W
Effectif déclaré par le maître d'ouvrage
21 personnes
Bloc Autonome Eclairage
de Sécurité
Extincteurs
SSI type 4
DF Détecteurs de fumée
Consignes de sécurité
et plans d'accès
Déclencheurs manuelsDM
Al
BAES CS
Dégagement principal
2UP : 140 cm
BAES
Al DM CS
176
2095
388 876 2725
6085
295160
BPV 103BPV 103BPV 103BPV 103
BPV93
BP93
BPV103
BPV 103BPV 103
120
ENTREE
Cabine téléphonique
2.28 m²
HSP 214
Vedda
- Concentration
6.83 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Sanhadja
- Inventivité
11.30 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Gypsy
- Concentration
8.99 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Tadjik
- Concentration
8.34 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Celts
- Inventivité
11.70 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Laax
- Réunion 3 p.
11.14 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Sami
- Réunion 16 p
35.96 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Stockage
5.29 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Dégagement
43.09 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Filet
23.22 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
Dayak
- Cohésion
20.38 m²
HSP 214
HSFP 235 / 213
+
2.78
+
2.78
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
Echelle 1/75
Aliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
5 - Plan Incendie coté Etage
Légende
BAES
BAES
Al
Al
DF
DF
CS
CS
DM
DM
140
140
170
224
5 130 5
168
221
137 228
228
5
107 2165
118
200
140 985
BPV 103 BPV 103
BPV103
BP103
BP 103
BP103
BP93BP93
Dégagement principal
2UP : 180 cm
Dégagement principal
2UP : 140 cm
IP
Etablissement de 5° catégorie type W
Effectif déclaré par le maître d'ouvrage
21 personnes
Bloc Autonome Eclairage
de Sécurité
Extincteurs
SSI type 4
DF Détecteurs de fumée
Consignes de sécurité
et plans d'accès
Al
BAES CS
Déclencheurs manuelsDM
IP InterPompier
ENTREE
ENTREE
ENTREE
Aïnou
- Bulle d'inventivité
30.58 m²
HSP 254
HSFP 253
Guarani
- Concentration
11.27 m²
HSP 254
HSFP 253
Douche mixte
5.83 m²
HSP 254
HSFP 253
WC
3.53 m²
HSP 254
HSFP 253
WC
3.56 m²
HSP 254
HSFP 253
Aristokratio
- Concentration
32.59 m²
HSP 254
HSFP 253
Cuisine Foodtruck
- Cohésion
39.24 m²
HSP 254
HSFP 253
Stockage
6.47 m²
HSP 254
HSFP 253
Sas
10.14 m²
HSP 254
HSFP 253
Local technique
9.63 m²
HSP 254
HSFP 253
Espace convivial
- Collaboration
162.85 m²
HSP 491
HSFP 490
29 Mar
19.3/23.8
±
0.00
±
0.00
H/L = 297 / 420 (0.12m²) Allplan 2015
Mélanie WAREMBOURG
13, rue du Bocage
69008 Lyon
Mesures en cm
M. Raoul DRAP
20 rue du Gaillot - 69230 Saint-Genis-Laval
13/06/2016
Echelle 1/75
Aliloke
4 rue Jean Sarrazin - 69008 Lyon
5 - Plan incendie coté RdC