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22/10/07
1
Lycée Antonin Artaud
“L’éclairage public”
Marseille
13 février 2013
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2
Sommaire de la présentation
 Généralités sur la lumière
 La réglementation “travaux” : Norme NF C 17 200 et ses implications – UTE C
17 205
 Description technique d’une installation d’éclairage public
 Les normes “équipements” : luminaires, sources, supports…
 La réglementation “conception” : la norme NF EN 13 201 – exemple de la
méthodologie
 Notions de base en éclairage public (vocabulaire, les configurations
d’éclairage, quelle lumière ?, notions de dimensionnement)
 “Eclairer juste “ : Vers un éclairage public durable (les économies d’énergie, la
lutte contre la pollution lumineuse, le recyclage…)
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I) La réglementation “travaux – réception”
la norme NF C 17 200 et ses implications
le fascicule UTE C 17 205
la norme NF EN 13 201 (réception photométrique)
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La réglementation “travaux” :
la norme NF C 17 200 et ses implications
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Décomposition réglementaire :
 installation Basse tension (BT) < 1000 V
NF C 14 100 NF C 17 200
Egalement à prendre en compte : la norme NF C 15 100 : Installations électriques BT : règles (protections)
+ l’ensemble des normes concernant les matériels (protections, lampes, luminaires, supports…)
Le poste EDF L’armoire EP
Le réseau EP
« urbain »
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Décomposition réglementaire :
 installation Haute tension intermédiaire
(HTA) > 1 kV et < 5.5 kV
NF C 13 200
NF C 17 200
Egalement à prendre en compte : la norme NF C 15 100 : Installations électriques BT : règles (protections)
+ l’ensemble des normes concernant les matériels (protections, lampes, luminaires, supports…)
Le poste transformateur
Poste de livraison
Le réseau EP
« longues
distances »
3.2 kV  3 km
5.5 kV  10 km
NF C 13 100
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Installations d’éclairage public
 Sur domaine public géré par les Collectivités et domaine privé fréquenté par le
public
 Concerne également l’éclairage du mobilier urbain, les feux tricolores, les
illuminations de fin d’année
 La norme précise que les matériels doivent posséder par construction ou
installation les degrés de protection mini :
• IP 34 pour les matériels au-dessus du sol
• IP 57 pour les matériels au-dessous du sol
• IK 08 pour les enveloppes contre les impacts mécaniques
• IP 21 pour les appareillages internes au candélabre
 Détermination des classes électriques :
• Classe 1
• Classe 2
• Classe 3
 Schémas de liaison à la terre :
• Schéma TT principalement
IP
Classes
IK
La norme NF C 17 200
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La conformité à la norme NF C 17 200 :
 Les contrôles avant mise en service
Avant la mise en service, l’article 53 du décret du 14 novembre 1988 impose la vérification de l’installation par un
organisme agréé (APAVE, SOCOTEC…).
Vérification par examens :
- conforme aux prescriptions de sécurité des normes de matériels applicables
- choisi correctement et installé conformément à la norme NF C 17-200
- tel qu'il ne présente aucun dommage visible pouvant affecter la sécurité
- des mesures de protection prises contre les contacts directs,
- du choix des sections des conducteurs pour les courants admissibles et les chutes de tension prévisibles. La vérification doit être
effectuée sur la base des notes de calcul réalisées sur un logiciel ayant obtenu l’avis technique de l’UTE
- du choix et du réglage des dispositifs de protection
- de la présence de dispositifs de sectionnement correctement placés
- de la réalisation des connexions des conducteurs, suivant les règles d’installation de la norme NF C 15-100 (section 526),
- de l’accessibilité pour la commodité de fonctionnement et de maintenance
Vérification par mesures :
- Résistance d’isolement de l’installation
- Résistance des prises de terre
- Résistance des conducteurs de protection
Un rapport écrit autorisant ou non la mise en service doit être établi à l’issue de ces vérifications, selon le décret du 14 novembre 1988
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La réglementation “travaux” :
le guide UTE C 17 205 (dimensionnement
des câbles)
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UTE C 17 –205 : dimensionnement des câbles
Le dimensionnement des câbles prémunit le réseau :
- Contre les surintensités (effet Joule  dégradation du réseau)
- Les chutes de tension préjudiciables pour l’allumage des lampes à
décharge (limite : 3%)
- Contre les courts-circuits (effet Joule)
Le bureau d’études établit un pré-dimensionnement pour évaluer les
sections et le coût des câbles pour la réalisation du marché
L’entreprise adjudicataire réalise le dimensionnement des câbles,
elle est juridiquement responsable des notes de calculs
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II) Description technique d’une installation
d’éclairage public
 L’armoire de commande
 Les protections électriques
 Schéma de liaison à la terre
 Les tranchées d’éclairage public
 Le massif d’ancrage
 Les câbles électriques
 Les chambres de tirage
 Les réseaux aériens ou en façade
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L’armoire de commande
Lumandar
(extérieur à l’armoire)
Horloge
« astronomique »
 dispositif de sectionnement à coupure visible (en général un sectionneur)
 visualisation de la présence tension par voyants lumineux (si possible un voyant par phase),
 les circuits de commande, soit par cellule photoélectrique, soit par horloge astronomique, comportant
fusibles de protection, commutateur à 3 positions « arrêt », « manuel », « auto »,
 les circuits de protection, soit par disjoncteur type B, soit par fusible gG, pour chaque départ de circuit
d’alimentation
- l’enveloppe
- le dispositif d’allumage/extinction
- le compteur EDF (comptage)
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les dispositifs de protection
- les borniers (départs électriques)
Disjoncteur différentiel
de type S (retard de 40ms)
Disjoncteur Fusibles
L’armoire de commande
- option : le variateur « économie d’énergie »
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Protections électriques
Cas de la classe I (la plus courante) :
 Chaque candélabre est équipé d’un DDA (Différentiel de Déconnexion Automatique – UTE 17-210)
 La continuité est assurée en cas de déconnexion d’un candélabre
 la reconnexion est automatique (après résolution du défaut)
 Chaque candélabre est équipé d’un DDR non retardé, un DDR de type S (retardé) étant placé en amont
Le réarmement est à faire manuellement
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Qu’est-ce qu’un différentiel ?
Dispositif de surveillance accouplé à un interrupteur ou à un disjoncteur :
 Tout le courant qui le traverse dans un sens doit le retraverser après avoir alimenté le
récepteur (ex : luminaire) :
 Soit c’est le cas, RAS
 soit il y a une « fuite » vers la terre, le courant de retour est plus faible que
celui de départ (écart > 30 mA), alors il y a déclenchement de l’organe de
rupture pour défaut d’isolement (possible mise sous tension de masses
métalliques)
 Obligation de supprimer la cause du défaut pour réarmer le différentiel
 Le disjoncteur différentiel joue 2 rôles :
 protection contre les surintensités (ex > 15 A)
 protection contre les défauts d’isolement (ex > 30 mA)
Une surintensité peut être due à :
- une surcharge par accumulation des récepteurs
- une apparition d’un court-circuit
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Schémas de liaison à la terre
Schéma TT
- Le neutre a un point relié directement à la terre, les masses de l’installation électrique étant reliées à des prises
électriquement distinctes de la prise de terre de l’alimentation.
- La protection contre les contacts indirects doit être assurée par un ou plusieurs dispositifs différentiels
Classe I Classe II
chaque candélabre sera raccordé à un conducteur d’équipotentialité en câble de cuivre nu de 25 mm²
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Schémas de mise à la terre par un conducteur d’équipotentialité:
soit par dérivation sur le conducteur :
 soit par passage en coupure et connexion à l’intérieur du candélabre :
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Les tranchées d’éclairage public
Un dispositif avertisseur rouge sera installé à 0,20 m minimum au dessus des conduits. Ce
dispositif doit se conformer à la norme NF T 54-080
Conduit TPC
Constitution de la tranchée :
 fourreau posé sur 0.10 m de sable
 largeur de tranchée = Ø du fourreau + 2 x 0.15
m + 0.20 m entre fourreaux si plusieurs Ø
 largeur tranchée au minimum = 0.40 m
0.80 m 0.80 m
Hauteur de remblaiement :
 0.80 m sous trottoir
 1.00 m sous chaussée
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Le massif d’ancrage
Les massifs d’ancrage sont parfois exécutés lors du marché des terrassements et tranchées (Génie-civil),
les travaux d’éclairage étant intégrés à un autre marché ultérieur :
Dans ce cas, les fourreaux sont « mis en attente » avant la réalisation du lot éclairage :
- manchonnage des fourreaux en attente ou boucle
- sortie en aérien d’environ 1 m au-dessus du massif
- remontée des fourreaux à l’intérieur du Ø du futur mât et arase légèrement
au-dessus du massif pour éviter tout contact des canalisations électriques avec
la plaque d’appui
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Exécution du massif d’ancrage
- exécution en 2 parties :
- partie inférieure éventuellement coulée en pleine fouille
- partie supérieure coffrée sans reprise de bétonnage
- la partie supérieure dépasse du TN de 200 mm pour ne pas noyer l’interface
béton-appui du mât dans les eaux polluées et agressives (sel de déverglaçage)
- l’espace éventuel entre massif et plaque d’appui est rempli d’un coulis
de remplissage (NF P 18-821) (e > 30 mm et < 4 Ø tige d’ancrage)
- aciers conformes aux aciers pour ouvrages de Génie civil
(Fascicule 65 A du CCTG)
- dimensionnement du massif en fonction des caractéristiques du point
lumineux et des équipements (norme EN 40), de la zone des vents ….
- écrou et contre écrou protégé par cabochon rempli de graisse
- possibilité de mise en oeuvre de plaque en acier galvanisé pour calage des
embases de mât (attention au couple galvanique)
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Exécution du massif d’ancrage
Ce qu’il faut éviter :
La platine sur contre écrou
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Coulis de remplissage faisant plus que du remplissage
Exécution du massif d’ancrage
absence de contre écrou
Passage de fourreau non conforme
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câble souple HO 7 V-R
Ce câble monoconducteur est utilisé pour le câblage des platines d’appareillage
d’alimentation et des armoires. Attention au respect des rayons de courbure
admissibles en permanence sur ce type de câble (fonction du diamètre)
Les câbles électriques
câble souple HO 7 RN-F
Ce câble multiconducteur est utilisé pour les liaisons suivantes :
 entre luminaires et les borniers,
 entre les luminaires et les appareillages d’alimentation,
Pour cet usage, le câble comporte 3 conducteurs (brun, bleu, vert/jaune)  type A.
Conducteur de neutre
1 - Ame : circulaire massive en aluminium.
2 - Isolation : Polyéthylène réticulé bleu clair.
Conducteurs de phase
1 - Ame : circulaire massive en aluminium.
2 - Isolation : Polyéthylène réticulé noir pour le monophasé; noir, brun, crème (ou gris) pour le triphasé..
3 - Bourrage : PVC écru.
4 - Gainé : PVC noir sans plomb, traitement anti-termites possible.
câble rigide U 1000 R2V
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Le rayon de courbure admissible en permanence sur ce type de câble est limitée à 6 fois son diamètre
extérieur.
câble rigide U 1000 R2V
 comme câble principal d’alimentation , dans ce cas il sera multiconducteur et posé sous
fourreau, sa section ne sera pas inférieure à 6 mm² du fait des efforts exercés lors du tirage et pour
conserver une bonne tenue mécanique.
 type « A » (avec conducteur « vert-jaune ») ou « B » (sans conducteur « vert-jaune »).
Le marquage extérieur de qualité des câbles est le suivant :
 Pour les câbles de type « A » : U-1000 R2V (nombre de conducteurs) G (section des conducteurs en mm²) USE n°
d’usine, ou U-1000 R2V NF-USE n° d’usine (nombre de conducteurs) G (section des conducteurs en mm²)
Exemple : câble U-1000 R2V : 5G6
 Pour les câbles de type « B » : U-1000 R2V (nombre de conducteurs)  (section des conducteurs en mm²) USE n°
d’usine, ou U-1000 R2V NF-USE n° d’usine (nombre de conducteurs)  (section des conducteurs en mm²)
Exemple : câble U-1000 R2V : 4 x 10 mm²
Les câbles électriques
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Câbles posés sous fourreaux TPC
 Les câbles du type U1000 R2V doivent être posés sous fourreaux, le tracé doit être sensiblement rectiligne.
 Le diamètre du conduit TPC doit être au moins 1,8 fois le diamètre du câble.
 La section d’occupation doit être inférieure au tiers de la section intérieure du conduit TPC.
 Si les angles ne peuvent être évités, des chambres de tirage seront installées.
Seules les canalisations du domaine BT peuvent être placées dans des bordures de trottoirs ou des caniveaux de
surface.
On distingue deux rayons de courbure caractéristiques des câbles :
 le rayon de courbure admissible pendant la pose,
 le rayon de courbure applicable de manière permanente.
En général, le rayon de courbure admissible pendant le déroulage correspond sensiblement à 1,5 fois le rayon de
courbure applicable en permanence.
Les câbles électriques
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Repérage des câbles
Le repérage des conducteurs est réalisé par coloration dans la masse : bleu clair, brun, noir, orange, rouge et vert/jaune.
Le bleu clair est réservé pour le neutre.
Le vert/jaune pour les circuits de protection (PE).
Les câbles d’alimentation sont repérés à chaque extrémité depuis l’armoire jusqu’au dernier candélabre.
Les câbles électriques
Les chambres de tirage
Fonction : faciliter le tirage des câbles et les opérations de maintenance
Position :
- Aux changements de direction quand l’angle dépasse la courbure
autorisée du câble
- Tous les 80 m environ en alignement droit
- de part et d’autre d’ouvrages d’art, de traversées de chaussée…
Le câble dans la chambre de tirage est “lové” pour éviter les efforts de traction permanents et
anticiper les dérivations futures
Boîtier de dérivation
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Les réseaux en conducteurs isolés se composent d’un ou plusieurs câbles isolés torsadés
(neutre + conducteurs de phase de transport d’énergie plus éventuellement 1, 2, ou 3
conducteurs isolés d’éclairage public – neutre commun).
Le réseau d’éclairage public est constitué de conducteurs nus (2 ou 3 conducteurs) ou
d’un câble constitué de 2 ou 3 conducteurs isolés.
Les réseaux aériens ou en façade
- cas des remontées en façade
 Protection par une goulotte  sur 2 m de haut
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III) Les normes des équipements d’éclairage public
 Les mâts d’éclairage
 Les luminaires
 Les appareillages d’alimentation
 Les sources lumineuses
 Les contrôles en phase travaux (PAQ)
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Les mâts d’éclairage
Dimensionnement du mât et du massif (norme NF EN 40)
Champ d’action :
 Mât droit Eclairage public H <= 20 m
 Mât + crosse H <= 18 m
 Matériaux : Acier, Aluminium, Béton,
Composite….
 Délivrance d’un certificat pour mise sur
le marché
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Remplace les sites protégés, exposés, normaux par :
COEFFICIENT D’EXPOSITION
CATEGORIE DE TERRAIN EN 40 -3-1
CATEGORIE I : Bord de mer ; bord de lac avec longueur au vent
d’au moins 5 km.Terrain plat et lisse, sans obstacles
CATEGORIE II : Terres cultivées, quelques bâtiments agricoles,
maisons ou arbres
CATEGORIE III : Zones industrielles ou suburbaines et forêts
permanentes : DOIT ETRE JUSTIFIEE PAR LE CLIENT
CATEGORIE IV : Périmètre urbain dont au moins 15% de la
surface sont bâties et où la hauteur moyenne des bâtiments dépasse
15 m : NON UTILISEE
En l’absence de renseignement du donneur d’ordre
Cat II Carte des vents
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 Obligation d’imposer le marquage CE
 Contrôle par un organisme notifié par l’état en
France CTICM
(Centre Technique Industriel Construction Métallique)
Marquage conventionnel
Zone I = 24 m / s
Catégorie de terrain: II
Classe de déformée: 3 (10 % de H).
Masse : 15 Kg .
Coefficient de charge partiel B: (1,2).
Classe de choc: 0
Surface admissible en tête
Marquage CE des mâts
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Les luminaires
 Luminaires sur supports
 Projecteurs
 Appliques
 Bornes
 Plots
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Les luminaires doivent répondre aux normes européennes harmonisées de la série
NF EN 60-598.
Ces normes visent essentiellement la sécurité électrique du luminaire.
• NF EN 60-598-1 : Luminaires Partie 1 – Prescriptions générales et essais.
• NF EN 60-598-2-3 : Luminaires Partie 2-3 – Règles particulières – Luminaires
d’éclairage public.
• NF EN 60-598-2-5 : Luminaires Partie 2-5 – Règles particulières – Projecteurs.
Attention : La marque de qualité européenne « ENEC » est facultative, mais elle garantit au
consommateur européen que la qualité du produit, et en particulier sa conformité aux normes,
est régulièrement contrôlée par un laboratoire indépendant des fabricants, et que sa fabrication
fait l’objet d’une procédure d’assurance qualité.
• Décret no 92-587 du 26 juin 1992 modifié par le décret 95-283 du 13 mars 1995,
relatif à la compatibilité électromagnétique des appareils électriques et électroniques
(transposition en droit français de la directive européenne 89/336/CEE du 3 mai
1989 modifiée par la directive 92/31/CEE du 28 avril 1992).
Les luminaires (normes)
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Les luminaires urbains
- sur mâts
- en console
sur façade
- sur caténaires
Fonctionnel urbain
Décoratif - architectural
Utilisation :
 voiries urbaines
 voies piétonnes
 places, espaces publics
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Les projecteurs
- encastrés
- sur mâts ou
en console
- immergeables
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Les appliques
Utilisation :
 cheminements piétons
 éclairage « rasant »
 scénographies
Les bornes lumineuses
Utilisation :
 cheminements piétons
 délimitation d’espaces
 scénographies
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Les plots à diodes
Utilisation :
 balisage des circulations
 cheminements
 scénographies
Illuminations patrimoniales
Les innovations récentes
Luminaires EP à LEDs
Luminaires EP
énergie solaire
Luminaires EP
énergie solaire
+ éolien
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Les appareillages d’alimentation
Appareillages ferro-magnétiques
- énergivores (15 à 20 % de la puissance
nominale de la source)
- grande fiabilité
- économiques à l’investissement (< 100 €)
- peu de possibilité de modulation des puissances
Appareillages électroniques
- plus économes en consommation propre
(5 à 10 % de la puissance nominale de la
source)
- fiabilité à parfaire
- plus coûteux à l’investissement (200 €)
- augmente la durée de vie des lampes
- permet une modulation des puissances
- autorise la télégestion au point par point
ou centralisée
La directive européenne EuP (Energy using Product) devrait orienter le
changement à terme vers les appareillages électroniques
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Les sources lumineuses
 Caractéristiques de la lampe :
- puissance/ flux émis / efficacité lumineuse (lm/W)
- durée de vie
- forme (tubulaire, ovoïde / claire, poudrée)
- nature de la lumière émise
- Indice de Rendu des Couleurs
- Température de lumière
- Courbe énergétique spectrale
 Restitution la plus familière des couleurs/référence diurne
 Assurer les éclairements nécessaires à l’exécution des tâches nocturnes identifiées
 Perception potentiellement renforcée des usagers vulnérables
 Signalement de points singuliers par des lumières différentes
 Participation à une lecture nocturne urbaine de l’espace
 Prendre en compte tous les usagers (y compris déficients visuels)
 Cohérence de traitement de l’infrastructure avec les abords
Objectifs
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L’Indice de Rendu des Couleurs (IRC)
Définition : Indice sur une échelle de 1 à 100 exprimant la faculté d’une
source lumineuse à restituer correctement les couleurs des objets éclairées
Référence :
Lumière solaire : IRC = 100
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En aménagement urbain, il est recommandé d’utiliser des sources d’IRC > 65
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Type de sources Valeur de l’IRC
Ballon fluo 50 à 70
Sodium Basse Pression Monochromatique (jaune-orangée)
Sodium Haute Pression 25
Sodium blanc 80
Iodures métalliques 90
Tube fluorescent > 85
Fluo compacte 85
Induction > 80
Halogène /
Incandescence
100
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Définition : La température de couleur (T°)- d’une source lumineuse est
« la couleur apparente » de cette source, mesurée en degré K
Teintes chaudes | Teintes froides
3000° K
Quelques exemples :
- Filament Tungstène de la lampe à incandescence : 2500° K
- Flash appareil photo : 4280° K
- Lumière du soleil : 6000° K (zénith)
La température de lumière
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2000 K
5000 K
6000 K
10000 K Plage
couverte
par
la
lumière
artificielle
Exemple : La référence de la lumière solaire
10000 K
6000 K
4000 K
2000 K
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SHP
2 000 K
Sodium
Blanc
2 500 K
Iodures
métalliques
3 000 K – 4 000 K
Vapeur de
Mercure
3 500 K
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La courbe énergétique spectrale
Exemple :
Une source de lumière « jaune » dont la courbe spectrale est riche en radiations
jaune-orangées (ex : SHP) ne pourra valoriser des matériaux à dominantes bleues
ou vertes. Ils apparaîtront plutôt gris ou noir avec cet illuminant.
Exemple : La référence de la lumière solaire
Spectre continu et très étalé, légère augmentation dans les ondes vertes.
La courbe spectrale permet d’affiner au mieux le rendu des couleurs
d’un matériau ou d’un espace donné.
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 Sodium Haute Pression (SHP) :
Efficacité lumineuse de 120 lm/W
Durée de vie économique : 12 000 h (3 ans)
IRC limité de 25 à 50 (Sodium Blanc)
Ex : Courbe spectrale
Utilisation courante : voiries, tunnels, espaces publics
Les familles de sources
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Iodures métalliques :
2 générations :
- à brûleur à quartz
- à brûleur céramique
Efficacité lumineuse de 110 lm/W
Durée de vie : 10 000 h
IRC > 80 et Tc de 3000 K à + 4200 K
Ex : Courbe spectrale
Utilisation courante : espaces publics, trottoirs, mises en valeur
Utilisation spécifique : signalement de points singuliers
(giratoires, arrêts bus…)
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 Tubes fluorescents :
Efficacité lumineuse de 100 lm/W
Durée de vie : 10 000 h
IRC > 85 et Tc de 3000 K à 5200 K
Ex : Courbe spectrale
Utilisation courante : trottoirs, tunnels
 Lampes fluo compactes :
Efficacité lumineuse de 80 lm/W
Durée de vie : 8 000 h
IRC > 80 et Tc de 3000 K à 4000 K
Ex : courbe spectrale
Utilisation courante : cheminements,
espaces publics (développement)
 Diodes électroluminescentes (LED) :
Durée de vie : > 50 000 h
Utilisation courante : balisage, illuminations
(développement)
CETE
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51
L’exemple d’un matériel
CETE
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Les contrôles au cours des travaux
 Dans le cadre des travaux de réalisation
(Plan Assurance Qualité)
 contrôle interne de l’entreprise
 contrôle externe de l’entreprise (ex : BE fabricant…)
 contrôle extérieur du Maître d’Œuvre
Y compris : Contrôle de conformité des installations électriques
(NF C 17 200) (ex : SOCOTEC, APAVE…)
Nature des contrôles :
 fabrication (en usine)
 sur site (réception des matériels, fouilles, massifs…)
 tests mécaniques des mâts (réception)
 mesures photométriques (éclairements)
 conformité électrique (mesures de terre, isolations, branchements…)
Entreprise
Maître
d’Oeuvre
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53
IV) La réglementation « Conception » :
la norme NF EN 13 201 Eclairage public
 Les principes de la norme
 La méthodologie d’étude
 Exemple
CETE
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Notions d’éclairage public
La norme éclairage NF EN 13 201
Avant :  Recommandations AFE : référence pour la
profession
Février 2005:  Application de la norme Éclairage NF EN 13201
 Obligation de maintien dans le temps
des niveaux requis à la mise en service
CETE
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55
Les principes introduits par la norme NF EN 13201
 Proposer, pour chaque « situation d’éclairage »
rencontrée, des niveaux de performances photométriques
appropriés aux besoins de l’usager
 Garantir la pérennité des performances de
l’installation
 Les seuils de performance proposés par la norme sont des
valeurs minimales à maintenir.
 Le projet est découpé en zones d’études
homogènes, dont la caractérisation, en fonction de
critères prédéfinis, conduit à y associer une classe
d’éclairage correspondant à un niveau
d’exigence photométrique.
Décision d’éclairer
Découpage
en zones d’études
Définition
des classes d’éclairage
Détermination des
exigences photométriques
Dimensionnement
fiat lux
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CETE
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57
Éclairage public sur le réseau routier national utilisation
de la norme NF EN 13-201
Tableau de sélection des classes
CETE
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58
La partie 2 NF EN 13201-2 est dédiée aux exigences de performances.
Les classes d’éclairage public y sont définies en référence à des exigences
photométriques à maintenir dans le temps.
 La partie 3 NF EN 13201-3 décrit les conventions et procédures
mathématiques à adopter pour calculer les performances des installations
d’éclairage public.
 La partie 4 NF EN 13201-4 aborde les méthodes de mesure des
performances photométriques.
 Le Fascicule de Documentation (Rapport technique) propose une
méthode de détermination des classes d’éclairage.
Ce document n’est pas normatif. Un « Guide d’application de la norme »
spécifique au réseau routier national est en préparation.
La norme éclairage NF EN 13 201
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59
La méthodologie d’étude
CETE
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60
Au cours de la vie de l’installation :
Maintenance et entretien afin d’assurer les
performances minimales requises
(marché de maintenance)
Contrôles
(maintenance préventive)
Modifications et/ou réhabilitations
lourdes éventuelles
Négatifs Positifs
Maintenance curative
Selon la gravité des
anomalies constatées
Application obligatoire de la
partie IV de la Norme :
« Méthodes de mesures des
performances photométriques »
Réalisation de l’installation
Définition du cahier des charges
par le Maître d’ouvrage
Marché (DCE)
Travaux de réalisation de l’installation
d’éclairage public
Réception
Application obligatoire de la partie IV
de la Norme :
« Méthodes de mesures des
performances photométriques »
Application obligatoire des parties II et
III de la Norme 13 201 :
« Exigences de performances »
« Méthodes de calculs »
Dimensionnement du projet
Quand s’applique la norme
CETE
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Illustration : les classes d’éclairage
Application par Dialux
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ME3a
Illustration : les classes d’éclairage
Application par Dialux
CETE
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63
Illustration : les exigences photométriques
CETE
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64
La loi pour l’égalité des droits et chances
Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité
des droits et des chances, la participation et la
citoyenneté des personnes handicapées
Norme NF EN 13-201 « Éclairage Public »
Elle s'applique aux installations d'éclairage fixes offrant à l'usager
une perception visuelle correcte des zones de circulation publique
en extérieur pendant les périodes d'obscurité. Elle s’appuie sur les
principes de rationalisation de l’éclairage et de pérennisation
des performances.
Elle réaffirme la prise en compte de tous les handicaps, et
notamment des déficiences visuelles, par le biais de préconisations
en terme d’éclairage et de visibilité.
CETE
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65
L’éclairage extérieur : des niveaux d’exigence différents
Loi du 11 février 2005 « Accessibilité »
Norme « Éclairage Public »
Caractérisation
de la zone à
éclairer
Classe
d’éclairage
Exigences chiffrées :
Seuils mini. à maintenir
Voirie et
espaces publics
Exigences chiffrées (valeurs de contraste)
Exigences qualitatives (visibilité, suppression
des gênes à la vision)
ERP, IOP
Abords des
bâtiments
Exigences chiffrées (valeurs d’éclairement)
Exigences qualitatives (suppression des
gênes à la vision)
CETE
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66
Réglementation « Accessibilité »
• 50 lux en tout point des circulations
piétonnes des parcs de stationnement ;
• 20 lux en tout autre point des parcs de
stationnement.
•repérage des zones de cheminement et
des zones de conflit
• éviter […] les sources d’éblouissement
• exigences en matière de contrastes
Norme « Éclairage »
• situation d’éclairage D2
• classe d’éclairage retenue CE4

E moyen minimal maintenu : 10 lux
Uniformité générale d’éclairement : 0,4
Un exemple : Louvre - Lens
Le Parking de l’Auditorium
Les allées piétonnes
Réglementation « Accessibilité »
• 20 lux en tout point du cheminement
extérieur accessible
• repérage des zones de cheminement et
des zones de conflit
• éviter […] les sources d’éblouissement
• exigences en matière de contrastes
Norme « Éclairage »
• situation d’éclairage E1
• classe d’éclairage retenue S4

E moyen minimal maintenu : 5 lux
E mini ponctuel toléré : 1 lux
CETE
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67
Une certaine complémentarité a été trouvée entre les deux
réglementations. La norme éclairage constitue un garde-fou
permettant de se prémunir des « excès » d’une éventuelle
dérogation à la réglementation accessibilité en assurant des
seuils de performances minimales
Propositions du bureau d’études
Alternance de :
• zones éclairées à 12 lux moyen au sol (20 lux
réglementaires)
• zones non-éclairées jalonnées par des «poses
minutes» (mise en scène lumineuse et paysagère
spécifique)
Demande de dérogation / réglementation accessibilité argumentée:
• Limitation de l’impact environnemental (certification QEB, étude d’impact)
• Mesures compensatoires proposées par le BE:
Travail sur les contrastes visuels et tactiles (béton clair / végétation), mise en œuvre d’un fil
d’Ariane, topographie d’allée délimitant l’aire de déambulation…
• Niveaux de performances photométriques proposés :
Supérieurs à la norme « Éclairage » (prise en compte d’un coeff. de maintenance)
CETE
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Les configurations d’éclairage
Les implantations types :
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Implantation unilatérale
Avantages :
Investissement limité (une seule rangée de mâts)
Encombrement limité d’un seul trottoir
Inconvénients :
Adaptée aux chaussées de largeur limitée
(hauteur de feu >= Lchaussée)
Uniformités de luminance réduite côté opposé
Utilisation :
Voiries urbaines – Cheminements piétons – pistes cyclables
CETE
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70
Implantation bilatérale en vis à vis
Avantages :
- Adaptée aux chaussées de largeur plus importante
- Recouvrement des flux lumineux à l’axe
- Limitation possible de la hauteur de feu (H=L/2)
- Eclairement identique de chaque côté
- Bien adapté aux chaussées doubles
Inconvénients :
Investissement plus important (deux rangées de mâts)
Encombrement des 2 trottoirs
Utilisation :
Voiries urbaines larges
CETE
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Implantation bilatérale en quinconce
Avantages :
Adaptée aux chaussées de largeur importante
Limitation possible de la hauteur de feu
Eclairement identique de chaque côté
Esthétique intéressante
Inconvénients :
Investissement plus important (deux rangées de mâts)
Encombrement des 2 trottoirs et des réseaux
Uniformités de luminance plus complexes à obtenir
Utilisation :
Voiries de desserte – Cheminements piétons – pistes cyclables
Parcs et jardins
CETE
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Implantation axiale
Avantages :
- Investissement limité (une seule rangée de mâts)
- Pas d’encombrement des trottoirs
- Bien adaptée aux chaussées doubles (avec TPC) ou
rues étroites (candélabres dans l’axe)
- Hauteurs limitées si rue étroite
Inconvénients :
- Uniformités de luminance réduite côté opposé
- Maintenance difficile si chaussées doubles
Chaussées
doubles
Rues
étroites
Utilisation :
- Voiries urbaines importantes
- Voiries mixtes
CETE
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73
 hauteur de feu : Voiries : 6 à 10 m selon la largeur à éclairer (l = h à 1.5 h)
Espaces publics : h = 3.50 m à 5 m
 interdistances entre points lumineux :
l ≥ 1,5 h
e = 3 à 4 h
e = 3 à 3.5 h (optiques « urbaines »)
e = 4 à 4.5 h (optiques « routières »)
e = 4 à 5 h (luminaires architecturaux)
Les règles de prédimensionnement
CETE
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74
Le choix des implantations est fonction essentiellement :
 de la largeur à éclairer et donc des « hauteurs de feu »
 de la configuration de la voirie (trottoirs, pistes cyclables, couloirs bus…)
 des aménagements (plantations, mobilier urbain…)
 des réseaux souterrains existants
 de l’image diurne souhaitée (perspective de la rue – encombrement…)
 de l’ambiance nocturne escomptée
Ce choix conditionne la configuration du luminaire :
 Avancée (saillie)
 Inclinaison (0° à 15°)
l = h
L
CETE
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75
La protection contre les chocs sur obstacles
 Améliorer la sécurité secondaire (réduction de la gravité
des accidents)
 1800 tués par an suite à des accidents avec choc sur
obstacles
Trottoir (urbain)
Urbain
Retour
CETE
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76
La protection contre les chocs sur obstacles (V > 50 km/h)
 Priorité 1 : supprimer l’obstacle si possible (ex : console)
de plus, libère le trottoir de mobilier encombrant
(favorise le déplacement des PMR)
 Priorité 2 : employer des mâts fragilisés (ex : déformables) à absorption
d’énergie
 Priorité 3 : isoler les supports par des glissières
Cas d’une GBA
CETE
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77
VI) Vers un éclairage public durable
 Les économies d’énergie
 La pollution lumineuse
 Le recyclage
CETE
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78
• Les économies d’énergie
• Sources à bon rendement (suppression des lampes au
Vapeur de Mercure)
• Eviter les sur-éclairements (adapter les puissances aux
besoins)
• Appareillages électroniques ou variateur de puissance
• Augmentation des durées de vie des lampes
• Modulation des niveaux d’éclairement
• Harmonisation des temps d’allumage (horloges
astronomiques)
• Optimiser les flux « utiles » et limiter les flux « perdus »
 nécessité de bonnes études photométriques
CETE
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79
Les appareillages électroniques
 Les avantages
 Suppression des surintensités d’amorçage
 Gain sur la durée de vie des lampes
 Indépendant des variations du réseau
EDF
 Sécurité électrique renforcée
 Réduction de moitié des consommations liées aux appareillages
• Appareillages ferromagnétiques : 15 à 20 % de la puissance nominale de la source
• Appareillages électroniques : 5 à 10 % seulement
 Gain de poids (intéressant en cas d’implantation dans les luminaires)
 Possibilité d’abaissement de puissance (au PL)
 Retour d’informations via le réseau pour la télégestion
CETE
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80
Simulation d’économie d’énergie :
Appareillages Ferro magnétiques Appareillages électroniques
Attention : 70 % de réduction de puissance réduit le flux lumineux de près
de 53 % (selon sources et appareillages)  la réduction de puissance à
50 % est déconseillée
Appareillages ferro magnétiques Appareillages électroniques Gain
consommation unitaire : 250 W x 1,20 (+ 20%) = 300 W 250 W x 1,10 (+ 10%) = 275 W - 25 W/PL
heures de fonctionnement
(4200 h) 4200 h x 30 PL x 300 W 4200 h x 30 PL x 275 W
soit 37 800 kW soit 34 650 kW - 3150 kW
Si abaissement de puissance
70 % de minuit à 5h00 soit 1 825 h à 70 % de 250 W 1825 h x 30 PL x 275 W x 70 %
soit 10 540 kW
100 % restant soit 2 375 h 2375 h x 30 PL x 275 W x 100 %
soit 19 600 kW
Total : 30 140 kW - 7660 kW
- 20 %
- 8 %
h h h
h
h
CETE
Méditerranée
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81
La lumière artificielle nocturne : Pollution - nuisance ?
- la lumière révèle la pollution atmosphérique : elle est
diffractée par les matières en suspension dans
l’atmosphère  halo lumineux
- elle crée un “voile” perturbateur pour les astronomes
qui réduit le nombre d’étoiles visibles dans le ciel selon
les sites d’observation
- elle peut représenter un altéragène physique du
milieu naturel de certaines espèces (modification du
biotope – déplacement ou morcellement de populations)
CETE
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82
-En cause :
- les installations à flux perdus ou non maitrisés
- les sur-éclairements ou éclairage “anarchiques”
- la réflexion des matériaux
- la lumière “intrusive”
- la lumière inconfortable
Source : ADEME
Source : AFE
CETE
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83
Le recyclage des sources lumineuses
 La filière RECYLUM
CETE
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84
Qui est Récylum ?
L’éco-organisme responsable de l’élimination des
lampes à économies d’énergie usagées en France.
 Agréé par arrêté ministériel (décret DEEE).
 Financé par l’Éco-contribution reversée
par ses 440 producteurs adhérents
(fabricants, importateurs, distributeurs…).
 Organisation à but non lucratif ayant une mission
d’intérêt général.
CETE
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85
Le Décret DEEE
Loi Française du 15 Juillet 1975
Obligation d’éliminer les déchets de façon respectueuse pour l’environnement
30 ans plus tard
90% des 1,7 M de tonnes de DEEE / an ne sont pas recyclés
Directive UE RoHS
Limitation des substances
dangereuses
Directive UE WEEE
Responsabilité élargie des
producteurs
Décret Français DEEE
N° 2005-829 du 20 Juillet 2005
CETE
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86
Les lampes concernées par le recyclage:
sources lumineuses autres que les ampoules à filament
 Tubes fluorescents
 éclairage bureaux, supermarchés,
habitat,..
Lampes à iodures métalliques
 commerces, monuments,..
Lampes à vapeur de mercure, lampes à vapeur
de sodium HP et BP
 éclairage extérieur, horticulture,..
3 familles :
Lampes à L.E.D. 
balisage,
signalétique,…
 Autres
lampes:
 Lampes fluo-compactes
 éclairage de locaux tertiaires, habitat
privé, …
Lampes concernées
CETE
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87
CETE
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88
Les guides du CERTU :
 Les fiches CERTU
 L’éclairage des giratoires
 L’exploitation des installations d’EP
 Guide de la maintenance
 Répertoire des textes et des normes
 Guide du contrôleur d’une installation EP
(à paraître)
 La pratique des villes françaises en EP
 Le Paysage Lumière
www.certu.fr
Bibliographie
CETE
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89
Les recommandations AFE
Ouvrage de référence pour les concepteurs d’éclairage public
 description des matériels (sources, supports, alimentations…)
 détermination des exigences photométriques
 règles d’implantation, de dimensionnement, de réception
 maintenance et exploitation
Les nuisances dues à la lumière
CETE
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90
Autres ouvrages
 Traité de l’éclairage (W. Sanial)
 Paysage Lumière (CERTU)
 La Lumière Urbaine (R. Narboni)
 Recherches sur les spécificités urbaines de la perception visuelle de
nuit (LCPC)
 Eclairer Juste (ADEME – SE)
Revues LUX
CETE
Méditerranée
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91
MERCI DE VOTRE ATTENTION
Adresses utiles :
Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable
et de l’aménagement du territoire (MEEDDAT) : www.developpement-durable.gouv.fr/
CERTU : www.certu.fr.
CETE Méditerranée : www.cete-mediterranee.fr/
Association Française de l’éclairage (AFE) : www.afe-eclairage.com.fr
ADEME : www2.ademe.fr
VERNY Paul – éclairagiste
"Eclairage et Mises en lumière"
MEEDDAT/CETE Méditerranée
DAT/AUSE/Eclairage
Pôle d'activités des Milles
13593 Aix-en-Provence cedex 3
04 42 24 77 64
paul.verny@developpement-durable.gouv.fr
Fin
CETE
Méditerranée
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92
Source : Recommandations AFE
Définition de l’Indice de protection IP
CETE
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93
Définition de l’Indice de protection IK
au-delà : 2 IK10 = 40 j
3 IK10 = 60 j…
CETE
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94
Les classes électriques
Classe 1 :
La protection contre les chocs électriques ne repose pas uniquement sur l’isolation principale, elle comporte une
mesure de sécurité par raccordement des parties conductrices à un conducteur de mise à la terre.
Classe 2 :
La protection contre les chocs électriques ne repose pas uniquement sur l’isolation principale, elle comporte une
mesure de sécurité par double isolation ou isolation renforcée.
Classe I
Classe II
Classe 3 : Très Basse Tension (TBT)  bassins, diodes…
CETE
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95
Les zones de vent
Carte des vents – DTU P 06-002

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  • 2. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 2 Sommaire de la présentation  Généralités sur la lumière  La réglementation “travaux” : Norme NF C 17 200 et ses implications – UTE C 17 205  Description technique d’une installation d’éclairage public  Les normes “équipements” : luminaires, sources, supports…  La réglementation “conception” : la norme NF EN 13 201 – exemple de la méthodologie  Notions de base en éclairage public (vocabulaire, les configurations d’éclairage, quelle lumière ?, notions de dimensionnement)  “Eclairer juste “ : Vers un éclairage public durable (les économies d’énergie, la lutte contre la pollution lumineuse, le recyclage…)
  • 3. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 3 I) La réglementation “travaux – réception” la norme NF C 17 200 et ses implications le fascicule UTE C 17 205 la norme NF EN 13 201 (réception photométrique)
  • 4. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 4 La réglementation “travaux” : la norme NF C 17 200 et ses implications
  • 5. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 5 Décomposition réglementaire :  installation Basse tension (BT) < 1000 V NF C 14 100 NF C 17 200 Egalement à prendre en compte : la norme NF C 15 100 : Installations électriques BT : règles (protections) + l’ensemble des normes concernant les matériels (protections, lampes, luminaires, supports…) Le poste EDF L’armoire EP Le réseau EP « urbain »
  • 6. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 6 Décomposition réglementaire :  installation Haute tension intermédiaire (HTA) > 1 kV et < 5.5 kV NF C 13 200 NF C 17 200 Egalement à prendre en compte : la norme NF C 15 100 : Installations électriques BT : règles (protections) + l’ensemble des normes concernant les matériels (protections, lampes, luminaires, supports…) Le poste transformateur Poste de livraison Le réseau EP « longues distances » 3.2 kV  3 km 5.5 kV  10 km NF C 13 100
  • 7. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 7 Installations d’éclairage public  Sur domaine public géré par les Collectivités et domaine privé fréquenté par le public  Concerne également l’éclairage du mobilier urbain, les feux tricolores, les illuminations de fin d’année  La norme précise que les matériels doivent posséder par construction ou installation les degrés de protection mini : • IP 34 pour les matériels au-dessus du sol • IP 57 pour les matériels au-dessous du sol • IK 08 pour les enveloppes contre les impacts mécaniques • IP 21 pour les appareillages internes au candélabre  Détermination des classes électriques : • Classe 1 • Classe 2 • Classe 3  Schémas de liaison à la terre : • Schéma TT principalement IP Classes IK La norme NF C 17 200
  • 8. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 8 La conformité à la norme NF C 17 200 :  Les contrôles avant mise en service Avant la mise en service, l’article 53 du décret du 14 novembre 1988 impose la vérification de l’installation par un organisme agréé (APAVE, SOCOTEC…). Vérification par examens : - conforme aux prescriptions de sécurité des normes de matériels applicables - choisi correctement et installé conformément à la norme NF C 17-200 - tel qu'il ne présente aucun dommage visible pouvant affecter la sécurité - des mesures de protection prises contre les contacts directs, - du choix des sections des conducteurs pour les courants admissibles et les chutes de tension prévisibles. La vérification doit être effectuée sur la base des notes de calcul réalisées sur un logiciel ayant obtenu l’avis technique de l’UTE - du choix et du réglage des dispositifs de protection - de la présence de dispositifs de sectionnement correctement placés - de la réalisation des connexions des conducteurs, suivant les règles d’installation de la norme NF C 15-100 (section 526), - de l’accessibilité pour la commodité de fonctionnement et de maintenance Vérification par mesures : - Résistance d’isolement de l’installation - Résistance des prises de terre - Résistance des conducteurs de protection Un rapport écrit autorisant ou non la mise en service doit être établi à l’issue de ces vérifications, selon le décret du 14 novembre 1988
  • 9. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 9 La réglementation “travaux” : le guide UTE C 17 205 (dimensionnement des câbles)
  • 10. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 10 UTE C 17 –205 : dimensionnement des câbles Le dimensionnement des câbles prémunit le réseau : - Contre les surintensités (effet Joule  dégradation du réseau) - Les chutes de tension préjudiciables pour l’allumage des lampes à décharge (limite : 3%) - Contre les courts-circuits (effet Joule) Le bureau d’études établit un pré-dimensionnement pour évaluer les sections et le coût des câbles pour la réalisation du marché L’entreprise adjudicataire réalise le dimensionnement des câbles, elle est juridiquement responsable des notes de calculs
  • 11. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 11 II) Description technique d’une installation d’éclairage public  L’armoire de commande  Les protections électriques  Schéma de liaison à la terre  Les tranchées d’éclairage public  Le massif d’ancrage  Les câbles électriques  Les chambres de tirage  Les réseaux aériens ou en façade
  • 12. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 12 L’armoire de commande Lumandar (extérieur à l’armoire) Horloge « astronomique »  dispositif de sectionnement à coupure visible (en général un sectionneur)  visualisation de la présence tension par voyants lumineux (si possible un voyant par phase),  les circuits de commande, soit par cellule photoélectrique, soit par horloge astronomique, comportant fusibles de protection, commutateur à 3 positions « arrêt », « manuel », « auto »,  les circuits de protection, soit par disjoncteur type B, soit par fusible gG, pour chaque départ de circuit d’alimentation - l’enveloppe - le dispositif d’allumage/extinction - le compteur EDF (comptage)
  • 13. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 13 les dispositifs de protection - les borniers (départs électriques) Disjoncteur différentiel de type S (retard de 40ms) Disjoncteur Fusibles L’armoire de commande - option : le variateur « économie d’énergie »
  • 14. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 14 Protections électriques Cas de la classe I (la plus courante) :  Chaque candélabre est équipé d’un DDA (Différentiel de Déconnexion Automatique – UTE 17-210)  La continuité est assurée en cas de déconnexion d’un candélabre  la reconnexion est automatique (après résolution du défaut)  Chaque candélabre est équipé d’un DDR non retardé, un DDR de type S (retardé) étant placé en amont Le réarmement est à faire manuellement
  • 15. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 15 Qu’est-ce qu’un différentiel ? Dispositif de surveillance accouplé à un interrupteur ou à un disjoncteur :  Tout le courant qui le traverse dans un sens doit le retraverser après avoir alimenté le récepteur (ex : luminaire) :  Soit c’est le cas, RAS  soit il y a une « fuite » vers la terre, le courant de retour est plus faible que celui de départ (écart > 30 mA), alors il y a déclenchement de l’organe de rupture pour défaut d’isolement (possible mise sous tension de masses métalliques)  Obligation de supprimer la cause du défaut pour réarmer le différentiel  Le disjoncteur différentiel joue 2 rôles :  protection contre les surintensités (ex > 15 A)  protection contre les défauts d’isolement (ex > 30 mA) Une surintensité peut être due à : - une surcharge par accumulation des récepteurs - une apparition d’un court-circuit
  • 16. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 16 Schémas de liaison à la terre Schéma TT - Le neutre a un point relié directement à la terre, les masses de l’installation électrique étant reliées à des prises électriquement distinctes de la prise de terre de l’alimentation. - La protection contre les contacts indirects doit être assurée par un ou plusieurs dispositifs différentiels Classe I Classe II chaque candélabre sera raccordé à un conducteur d’équipotentialité en câble de cuivre nu de 25 mm²
  • 17. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 17 Schémas de mise à la terre par un conducteur d’équipotentialité: soit par dérivation sur le conducteur :  soit par passage en coupure et connexion à l’intérieur du candélabre :
  • 18. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 18 Les tranchées d’éclairage public Un dispositif avertisseur rouge sera installé à 0,20 m minimum au dessus des conduits. Ce dispositif doit se conformer à la norme NF T 54-080 Conduit TPC Constitution de la tranchée :  fourreau posé sur 0.10 m de sable  largeur de tranchée = Ø du fourreau + 2 x 0.15 m + 0.20 m entre fourreaux si plusieurs Ø  largeur tranchée au minimum = 0.40 m 0.80 m 0.80 m Hauteur de remblaiement :  0.80 m sous trottoir  1.00 m sous chaussée
  • 19. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 19 Le massif d’ancrage Les massifs d’ancrage sont parfois exécutés lors du marché des terrassements et tranchées (Génie-civil), les travaux d’éclairage étant intégrés à un autre marché ultérieur : Dans ce cas, les fourreaux sont « mis en attente » avant la réalisation du lot éclairage : - manchonnage des fourreaux en attente ou boucle - sortie en aérien d’environ 1 m au-dessus du massif - remontée des fourreaux à l’intérieur du Ø du futur mât et arase légèrement au-dessus du massif pour éviter tout contact des canalisations électriques avec la plaque d’appui
  • 20. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 20 Exécution du massif d’ancrage - exécution en 2 parties : - partie inférieure éventuellement coulée en pleine fouille - partie supérieure coffrée sans reprise de bétonnage - la partie supérieure dépasse du TN de 200 mm pour ne pas noyer l’interface béton-appui du mât dans les eaux polluées et agressives (sel de déverglaçage) - l’espace éventuel entre massif et plaque d’appui est rempli d’un coulis de remplissage (NF P 18-821) (e > 30 mm et < 4 Ø tige d’ancrage) - aciers conformes aux aciers pour ouvrages de Génie civil (Fascicule 65 A du CCTG) - dimensionnement du massif en fonction des caractéristiques du point lumineux et des équipements (norme EN 40), de la zone des vents …. - écrou et contre écrou protégé par cabochon rempli de graisse - possibilité de mise en oeuvre de plaque en acier galvanisé pour calage des embases de mât (attention au couple galvanique)
  • 21. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 21 Exécution du massif d’ancrage Ce qu’il faut éviter : La platine sur contre écrou
  • 22. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 22 Coulis de remplissage faisant plus que du remplissage Exécution du massif d’ancrage absence de contre écrou Passage de fourreau non conforme
  • 23. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 23 câble souple HO 7 V-R Ce câble monoconducteur est utilisé pour le câblage des platines d’appareillage d’alimentation et des armoires. Attention au respect des rayons de courbure admissibles en permanence sur ce type de câble (fonction du diamètre) Les câbles électriques câble souple HO 7 RN-F Ce câble multiconducteur est utilisé pour les liaisons suivantes :  entre luminaires et les borniers,  entre les luminaires et les appareillages d’alimentation, Pour cet usage, le câble comporte 3 conducteurs (brun, bleu, vert/jaune)  type A. Conducteur de neutre 1 - Ame : circulaire massive en aluminium. 2 - Isolation : Polyéthylène réticulé bleu clair. Conducteurs de phase 1 - Ame : circulaire massive en aluminium. 2 - Isolation : Polyéthylène réticulé noir pour le monophasé; noir, brun, crème (ou gris) pour le triphasé.. 3 - Bourrage : PVC écru. 4 - Gainé : PVC noir sans plomb, traitement anti-termites possible. câble rigide U 1000 R2V
  • 24. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 24 Le rayon de courbure admissible en permanence sur ce type de câble est limitée à 6 fois son diamètre extérieur. câble rigide U 1000 R2V  comme câble principal d’alimentation , dans ce cas il sera multiconducteur et posé sous fourreau, sa section ne sera pas inférieure à 6 mm² du fait des efforts exercés lors du tirage et pour conserver une bonne tenue mécanique.  type « A » (avec conducteur « vert-jaune ») ou « B » (sans conducteur « vert-jaune »). Le marquage extérieur de qualité des câbles est le suivant :  Pour les câbles de type « A » : U-1000 R2V (nombre de conducteurs) G (section des conducteurs en mm²) USE n° d’usine, ou U-1000 R2V NF-USE n° d’usine (nombre de conducteurs) G (section des conducteurs en mm²) Exemple : câble U-1000 R2V : 5G6  Pour les câbles de type « B » : U-1000 R2V (nombre de conducteurs)  (section des conducteurs en mm²) USE n° d’usine, ou U-1000 R2V NF-USE n° d’usine (nombre de conducteurs)  (section des conducteurs en mm²) Exemple : câble U-1000 R2V : 4 x 10 mm² Les câbles électriques
  • 25. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 25 Câbles posés sous fourreaux TPC  Les câbles du type U1000 R2V doivent être posés sous fourreaux, le tracé doit être sensiblement rectiligne.  Le diamètre du conduit TPC doit être au moins 1,8 fois le diamètre du câble.  La section d’occupation doit être inférieure au tiers de la section intérieure du conduit TPC.  Si les angles ne peuvent être évités, des chambres de tirage seront installées. Seules les canalisations du domaine BT peuvent être placées dans des bordures de trottoirs ou des caniveaux de surface. On distingue deux rayons de courbure caractéristiques des câbles :  le rayon de courbure admissible pendant la pose,  le rayon de courbure applicable de manière permanente. En général, le rayon de courbure admissible pendant le déroulage correspond sensiblement à 1,5 fois le rayon de courbure applicable en permanence. Les câbles électriques
  • 26. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 26 Repérage des câbles Le repérage des conducteurs est réalisé par coloration dans la masse : bleu clair, brun, noir, orange, rouge et vert/jaune. Le bleu clair est réservé pour le neutre. Le vert/jaune pour les circuits de protection (PE). Les câbles d’alimentation sont repérés à chaque extrémité depuis l’armoire jusqu’au dernier candélabre. Les câbles électriques Les chambres de tirage Fonction : faciliter le tirage des câbles et les opérations de maintenance Position : - Aux changements de direction quand l’angle dépasse la courbure autorisée du câble - Tous les 80 m environ en alignement droit - de part et d’autre d’ouvrages d’art, de traversées de chaussée… Le câble dans la chambre de tirage est “lové” pour éviter les efforts de traction permanents et anticiper les dérivations futures Boîtier de dérivation
  • 27. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 27 Les réseaux en conducteurs isolés se composent d’un ou plusieurs câbles isolés torsadés (neutre + conducteurs de phase de transport d’énergie plus éventuellement 1, 2, ou 3 conducteurs isolés d’éclairage public – neutre commun). Le réseau d’éclairage public est constitué de conducteurs nus (2 ou 3 conducteurs) ou d’un câble constitué de 2 ou 3 conducteurs isolés. Les réseaux aériens ou en façade - cas des remontées en façade  Protection par une goulotte  sur 2 m de haut
  • 28. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 28 III) Les normes des équipements d’éclairage public  Les mâts d’éclairage  Les luminaires  Les appareillages d’alimentation  Les sources lumineuses  Les contrôles en phase travaux (PAQ)
  • 29. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 29 Les mâts d’éclairage Dimensionnement du mât et du massif (norme NF EN 40) Champ d’action :  Mât droit Eclairage public H <= 20 m  Mât + crosse H <= 18 m  Matériaux : Acier, Aluminium, Béton, Composite….  Délivrance d’un certificat pour mise sur le marché
  • 30. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 30 Remplace les sites protégés, exposés, normaux par : COEFFICIENT D’EXPOSITION CATEGORIE DE TERRAIN EN 40 -3-1 CATEGORIE I : Bord de mer ; bord de lac avec longueur au vent d’au moins 5 km.Terrain plat et lisse, sans obstacles CATEGORIE II : Terres cultivées, quelques bâtiments agricoles, maisons ou arbres CATEGORIE III : Zones industrielles ou suburbaines et forêts permanentes : DOIT ETRE JUSTIFIEE PAR LE CLIENT CATEGORIE IV : Périmètre urbain dont au moins 15% de la surface sont bâties et où la hauteur moyenne des bâtiments dépasse 15 m : NON UTILISEE En l’absence de renseignement du donneur d’ordre Cat II Carte des vents
  • 31. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 31  Obligation d’imposer le marquage CE  Contrôle par un organisme notifié par l’état en France CTICM (Centre Technique Industriel Construction Métallique) Marquage conventionnel Zone I = 24 m / s Catégorie de terrain: II Classe de déformée: 3 (10 % de H). Masse : 15 Kg . Coefficient de charge partiel B: (1,2). Classe de choc: 0 Surface admissible en tête Marquage CE des mâts
  • 32. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 32 Les luminaires  Luminaires sur supports  Projecteurs  Appliques  Bornes  Plots
  • 33. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 33 Les luminaires doivent répondre aux normes européennes harmonisées de la série NF EN 60-598. Ces normes visent essentiellement la sécurité électrique du luminaire. • NF EN 60-598-1 : Luminaires Partie 1 – Prescriptions générales et essais. • NF EN 60-598-2-3 : Luminaires Partie 2-3 – Règles particulières – Luminaires d’éclairage public. • NF EN 60-598-2-5 : Luminaires Partie 2-5 – Règles particulières – Projecteurs. Attention : La marque de qualité européenne « ENEC » est facultative, mais elle garantit au consommateur européen que la qualité du produit, et en particulier sa conformité aux normes, est régulièrement contrôlée par un laboratoire indépendant des fabricants, et que sa fabrication fait l’objet d’une procédure d’assurance qualité. • Décret no 92-587 du 26 juin 1992 modifié par le décret 95-283 du 13 mars 1995, relatif à la compatibilité électromagnétique des appareils électriques et électroniques (transposition en droit français de la directive européenne 89/336/CEE du 3 mai 1989 modifiée par la directive 92/31/CEE du 28 avril 1992). Les luminaires (normes)
  • 34. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 34 Les luminaires urbains - sur mâts - en console sur façade - sur caténaires Fonctionnel urbain Décoratif - architectural Utilisation :  voiries urbaines  voies piétonnes  places, espaces publics
  • 35. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 35 Les projecteurs - encastrés - sur mâts ou en console - immergeables
  • 36. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 36 Les appliques Utilisation :  cheminements piétons  éclairage « rasant »  scénographies Les bornes lumineuses Utilisation :  cheminements piétons  délimitation d’espaces  scénographies
  • 37. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 37 Les plots à diodes Utilisation :  balisage des circulations  cheminements  scénographies Illuminations patrimoniales Les innovations récentes Luminaires EP à LEDs Luminaires EP énergie solaire Luminaires EP énergie solaire + éolien
  • 38. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 38 Les appareillages d’alimentation Appareillages ferro-magnétiques - énergivores (15 à 20 % de la puissance nominale de la source) - grande fiabilité - économiques à l’investissement (< 100 €) - peu de possibilité de modulation des puissances Appareillages électroniques - plus économes en consommation propre (5 à 10 % de la puissance nominale de la source) - fiabilité à parfaire - plus coûteux à l’investissement (200 €) - augmente la durée de vie des lampes - permet une modulation des puissances - autorise la télégestion au point par point ou centralisée La directive européenne EuP (Energy using Product) devrait orienter le changement à terme vers les appareillages électroniques
  • 39. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 39 Les sources lumineuses  Caractéristiques de la lampe : - puissance/ flux émis / efficacité lumineuse (lm/W) - durée de vie - forme (tubulaire, ovoïde / claire, poudrée) - nature de la lumière émise - Indice de Rendu des Couleurs - Température de lumière - Courbe énergétique spectrale  Restitution la plus familière des couleurs/référence diurne  Assurer les éclairements nécessaires à l’exécution des tâches nocturnes identifiées  Perception potentiellement renforcée des usagers vulnérables  Signalement de points singuliers par des lumières différentes  Participation à une lecture nocturne urbaine de l’espace  Prendre en compte tous les usagers (y compris déficients visuels)  Cohérence de traitement de l’infrastructure avec les abords Objectifs
  • 40. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 40 L’Indice de Rendu des Couleurs (IRC) Définition : Indice sur une échelle de 1 à 100 exprimant la faculté d’une source lumineuse à restituer correctement les couleurs des objets éclairées Référence : Lumière solaire : IRC = 100
  • 41. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 41 En aménagement urbain, il est recommandé d’utiliser des sources d’IRC > 65
  • 42. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 42 Type de sources Valeur de l’IRC Ballon fluo 50 à 70 Sodium Basse Pression Monochromatique (jaune-orangée) Sodium Haute Pression 25 Sodium blanc 80 Iodures métalliques 90 Tube fluorescent > 85 Fluo compacte 85 Induction > 80 Halogène / Incandescence 100
  • 43. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 43 Définition : La température de couleur (T°)- d’une source lumineuse est « la couleur apparente » de cette source, mesurée en degré K Teintes chaudes | Teintes froides 3000° K Quelques exemples : - Filament Tungstène de la lampe à incandescence : 2500° K - Flash appareil photo : 4280° K - Lumière du soleil : 6000° K (zénith) La température de lumière
  • 44. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 44 2000 K 5000 K 6000 K 10000 K Plage couverte par la lumière artificielle Exemple : La référence de la lumière solaire 10000 K 6000 K 4000 K 2000 K
  • 45. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 45 SHP 2 000 K Sodium Blanc 2 500 K Iodures métalliques 3 000 K – 4 000 K Vapeur de Mercure 3 500 K
  • 46. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 46 La courbe énergétique spectrale Exemple : Une source de lumière « jaune » dont la courbe spectrale est riche en radiations jaune-orangées (ex : SHP) ne pourra valoriser des matériaux à dominantes bleues ou vertes. Ils apparaîtront plutôt gris ou noir avec cet illuminant. Exemple : La référence de la lumière solaire Spectre continu et très étalé, légère augmentation dans les ondes vertes. La courbe spectrale permet d’affiner au mieux le rendu des couleurs d’un matériau ou d’un espace donné.
  • 47. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 47  Sodium Haute Pression (SHP) : Efficacité lumineuse de 120 lm/W Durée de vie économique : 12 000 h (3 ans) IRC limité de 25 à 50 (Sodium Blanc) Ex : Courbe spectrale Utilisation courante : voiries, tunnels, espaces publics Les familles de sources
  • 48. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 48 Iodures métalliques : 2 générations : - à brûleur à quartz - à brûleur céramique Efficacité lumineuse de 110 lm/W Durée de vie : 10 000 h IRC > 80 et Tc de 3000 K à + 4200 K Ex : Courbe spectrale Utilisation courante : espaces publics, trottoirs, mises en valeur Utilisation spécifique : signalement de points singuliers (giratoires, arrêts bus…)
  • 49. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 49  Tubes fluorescents : Efficacité lumineuse de 100 lm/W Durée de vie : 10 000 h IRC > 85 et Tc de 3000 K à 5200 K Ex : Courbe spectrale Utilisation courante : trottoirs, tunnels  Lampes fluo compactes : Efficacité lumineuse de 80 lm/W Durée de vie : 8 000 h IRC > 80 et Tc de 3000 K à 4000 K Ex : courbe spectrale Utilisation courante : cheminements, espaces publics (développement)  Diodes électroluminescentes (LED) : Durée de vie : > 50 000 h Utilisation courante : balisage, illuminations (développement)
  • 50. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 50
  • 51. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 51 L’exemple d’un matériel
  • 52. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 52 Les contrôles au cours des travaux  Dans le cadre des travaux de réalisation (Plan Assurance Qualité)  contrôle interne de l’entreprise  contrôle externe de l’entreprise (ex : BE fabricant…)  contrôle extérieur du Maître d’Œuvre Y compris : Contrôle de conformité des installations électriques (NF C 17 200) (ex : SOCOTEC, APAVE…) Nature des contrôles :  fabrication (en usine)  sur site (réception des matériels, fouilles, massifs…)  tests mécaniques des mâts (réception)  mesures photométriques (éclairements)  conformité électrique (mesures de terre, isolations, branchements…) Entreprise Maître d’Oeuvre
  • 53. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 53 IV) La réglementation « Conception » : la norme NF EN 13 201 Eclairage public  Les principes de la norme  La méthodologie d’étude  Exemple
  • 54. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 54 Notions d’éclairage public La norme éclairage NF EN 13 201 Avant :  Recommandations AFE : référence pour la profession Février 2005:  Application de la norme Éclairage NF EN 13201  Obligation de maintien dans le temps des niveaux requis à la mise en service
  • 55. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 55 Les principes introduits par la norme NF EN 13201  Proposer, pour chaque « situation d’éclairage » rencontrée, des niveaux de performances photométriques appropriés aux besoins de l’usager  Garantir la pérennité des performances de l’installation  Les seuils de performance proposés par la norme sont des valeurs minimales à maintenir.  Le projet est découpé en zones d’études homogènes, dont la caractérisation, en fonction de critères prédéfinis, conduit à y associer une classe d’éclairage correspondant à un niveau d’exigence photométrique. Décision d’éclairer Découpage en zones d’études Définition des classes d’éclairage Détermination des exigences photométriques Dimensionnement fiat lux
  • 56. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 56
  • 57. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 57 Éclairage public sur le réseau routier national utilisation de la norme NF EN 13-201 Tableau de sélection des classes
  • 58. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 58 La partie 2 NF EN 13201-2 est dédiée aux exigences de performances. Les classes d’éclairage public y sont définies en référence à des exigences photométriques à maintenir dans le temps.  La partie 3 NF EN 13201-3 décrit les conventions et procédures mathématiques à adopter pour calculer les performances des installations d’éclairage public.  La partie 4 NF EN 13201-4 aborde les méthodes de mesure des performances photométriques.  Le Fascicule de Documentation (Rapport technique) propose une méthode de détermination des classes d’éclairage. Ce document n’est pas normatif. Un « Guide d’application de la norme » spécifique au réseau routier national est en préparation. La norme éclairage NF EN 13 201
  • 59. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 59 La méthodologie d’étude
  • 60. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 60 Au cours de la vie de l’installation : Maintenance et entretien afin d’assurer les performances minimales requises (marché de maintenance) Contrôles (maintenance préventive) Modifications et/ou réhabilitations lourdes éventuelles Négatifs Positifs Maintenance curative Selon la gravité des anomalies constatées Application obligatoire de la partie IV de la Norme : « Méthodes de mesures des performances photométriques » Réalisation de l’installation Définition du cahier des charges par le Maître d’ouvrage Marché (DCE) Travaux de réalisation de l’installation d’éclairage public Réception Application obligatoire de la partie IV de la Norme : « Méthodes de mesures des performances photométriques » Application obligatoire des parties II et III de la Norme 13 201 : « Exigences de performances » « Méthodes de calculs » Dimensionnement du projet Quand s’applique la norme
  • 61. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 61 Illustration : les classes d’éclairage Application par Dialux
  • 62. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 62 ME3a Illustration : les classes d’éclairage Application par Dialux
  • 63. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 63 Illustration : les exigences photométriques
  • 64. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 64 La loi pour l’égalité des droits et chances Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées Norme NF EN 13-201 « Éclairage Public » Elle s'applique aux installations d'éclairage fixes offrant à l'usager une perception visuelle correcte des zones de circulation publique en extérieur pendant les périodes d'obscurité. Elle s’appuie sur les principes de rationalisation de l’éclairage et de pérennisation des performances. Elle réaffirme la prise en compte de tous les handicaps, et notamment des déficiences visuelles, par le biais de préconisations en terme d’éclairage et de visibilité.
  • 65. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 65 L’éclairage extérieur : des niveaux d’exigence différents Loi du 11 février 2005 « Accessibilité » Norme « Éclairage Public » Caractérisation de la zone à éclairer Classe d’éclairage Exigences chiffrées : Seuils mini. à maintenir Voirie et espaces publics Exigences chiffrées (valeurs de contraste) Exigences qualitatives (visibilité, suppression des gênes à la vision) ERP, IOP Abords des bâtiments Exigences chiffrées (valeurs d’éclairement) Exigences qualitatives (suppression des gênes à la vision)
  • 66. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 66 Réglementation « Accessibilité » • 50 lux en tout point des circulations piétonnes des parcs de stationnement ; • 20 lux en tout autre point des parcs de stationnement. •repérage des zones de cheminement et des zones de conflit • éviter […] les sources d’éblouissement • exigences en matière de contrastes Norme « Éclairage » • situation d’éclairage D2 • classe d’éclairage retenue CE4  E moyen minimal maintenu : 10 lux Uniformité générale d’éclairement : 0,4 Un exemple : Louvre - Lens Le Parking de l’Auditorium Les allées piétonnes Réglementation « Accessibilité » • 20 lux en tout point du cheminement extérieur accessible • repérage des zones de cheminement et des zones de conflit • éviter […] les sources d’éblouissement • exigences en matière de contrastes Norme « Éclairage » • situation d’éclairage E1 • classe d’éclairage retenue S4  E moyen minimal maintenu : 5 lux E mini ponctuel toléré : 1 lux
  • 67. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 67 Une certaine complémentarité a été trouvée entre les deux réglementations. La norme éclairage constitue un garde-fou permettant de se prémunir des « excès » d’une éventuelle dérogation à la réglementation accessibilité en assurant des seuils de performances minimales Propositions du bureau d’études Alternance de : • zones éclairées à 12 lux moyen au sol (20 lux réglementaires) • zones non-éclairées jalonnées par des «poses minutes» (mise en scène lumineuse et paysagère spécifique) Demande de dérogation / réglementation accessibilité argumentée: • Limitation de l’impact environnemental (certification QEB, étude d’impact) • Mesures compensatoires proposées par le BE: Travail sur les contrastes visuels et tactiles (béton clair / végétation), mise en œuvre d’un fil d’Ariane, topographie d’allée délimitant l’aire de déambulation… • Niveaux de performances photométriques proposés : Supérieurs à la norme « Éclairage » (prise en compte d’un coeff. de maintenance)
  • 68. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 68 Les configurations d’éclairage Les implantations types :
  • 69. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 69 Implantation unilatérale Avantages : Investissement limité (une seule rangée de mâts) Encombrement limité d’un seul trottoir Inconvénients : Adaptée aux chaussées de largeur limitée (hauteur de feu >= Lchaussée) Uniformités de luminance réduite côté opposé Utilisation : Voiries urbaines – Cheminements piétons – pistes cyclables
  • 70. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 70 Implantation bilatérale en vis à vis Avantages : - Adaptée aux chaussées de largeur plus importante - Recouvrement des flux lumineux à l’axe - Limitation possible de la hauteur de feu (H=L/2) - Eclairement identique de chaque côté - Bien adapté aux chaussées doubles Inconvénients : Investissement plus important (deux rangées de mâts) Encombrement des 2 trottoirs Utilisation : Voiries urbaines larges
  • 71. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 71 Implantation bilatérale en quinconce Avantages : Adaptée aux chaussées de largeur importante Limitation possible de la hauteur de feu Eclairement identique de chaque côté Esthétique intéressante Inconvénients : Investissement plus important (deux rangées de mâts) Encombrement des 2 trottoirs et des réseaux Uniformités de luminance plus complexes à obtenir Utilisation : Voiries de desserte – Cheminements piétons – pistes cyclables Parcs et jardins
  • 72. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 72 Implantation axiale Avantages : - Investissement limité (une seule rangée de mâts) - Pas d’encombrement des trottoirs - Bien adaptée aux chaussées doubles (avec TPC) ou rues étroites (candélabres dans l’axe) - Hauteurs limitées si rue étroite Inconvénients : - Uniformités de luminance réduite côté opposé - Maintenance difficile si chaussées doubles Chaussées doubles Rues étroites Utilisation : - Voiries urbaines importantes - Voiries mixtes
  • 73. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 73  hauteur de feu : Voiries : 6 à 10 m selon la largeur à éclairer (l = h à 1.5 h) Espaces publics : h = 3.50 m à 5 m  interdistances entre points lumineux : l ≥ 1,5 h e = 3 à 4 h e = 3 à 3.5 h (optiques « urbaines ») e = 4 à 4.5 h (optiques « routières ») e = 4 à 5 h (luminaires architecturaux) Les règles de prédimensionnement
  • 74. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 74 Le choix des implantations est fonction essentiellement :  de la largeur à éclairer et donc des « hauteurs de feu »  de la configuration de la voirie (trottoirs, pistes cyclables, couloirs bus…)  des aménagements (plantations, mobilier urbain…)  des réseaux souterrains existants  de l’image diurne souhaitée (perspective de la rue – encombrement…)  de l’ambiance nocturne escomptée Ce choix conditionne la configuration du luminaire :  Avancée (saillie)  Inclinaison (0° à 15°) l = h L
  • 75. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 75 La protection contre les chocs sur obstacles  Améliorer la sécurité secondaire (réduction de la gravité des accidents)  1800 tués par an suite à des accidents avec choc sur obstacles Trottoir (urbain) Urbain Retour
  • 76. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 76 La protection contre les chocs sur obstacles (V > 50 km/h)  Priorité 1 : supprimer l’obstacle si possible (ex : console) de plus, libère le trottoir de mobilier encombrant (favorise le déplacement des PMR)  Priorité 2 : employer des mâts fragilisés (ex : déformables) à absorption d’énergie  Priorité 3 : isoler les supports par des glissières Cas d’une GBA
  • 77. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 77 VI) Vers un éclairage public durable  Les économies d’énergie  La pollution lumineuse  Le recyclage
  • 78. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 78 • Les économies d’énergie • Sources à bon rendement (suppression des lampes au Vapeur de Mercure) • Eviter les sur-éclairements (adapter les puissances aux besoins) • Appareillages électroniques ou variateur de puissance • Augmentation des durées de vie des lampes • Modulation des niveaux d’éclairement • Harmonisation des temps d’allumage (horloges astronomiques) • Optimiser les flux « utiles » et limiter les flux « perdus »  nécessité de bonnes études photométriques
  • 79. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 79 Les appareillages électroniques  Les avantages  Suppression des surintensités d’amorçage  Gain sur la durée de vie des lampes  Indépendant des variations du réseau EDF  Sécurité électrique renforcée  Réduction de moitié des consommations liées aux appareillages • Appareillages ferromagnétiques : 15 à 20 % de la puissance nominale de la source • Appareillages électroniques : 5 à 10 % seulement  Gain de poids (intéressant en cas d’implantation dans les luminaires)  Possibilité d’abaissement de puissance (au PL)  Retour d’informations via le réseau pour la télégestion
  • 80. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 80 Simulation d’économie d’énergie : Appareillages Ferro magnétiques Appareillages électroniques Attention : 70 % de réduction de puissance réduit le flux lumineux de près de 53 % (selon sources et appareillages)  la réduction de puissance à 50 % est déconseillée Appareillages ferro magnétiques Appareillages électroniques Gain consommation unitaire : 250 W x 1,20 (+ 20%) = 300 W 250 W x 1,10 (+ 10%) = 275 W - 25 W/PL heures de fonctionnement (4200 h) 4200 h x 30 PL x 300 W 4200 h x 30 PL x 275 W soit 37 800 kW soit 34 650 kW - 3150 kW Si abaissement de puissance 70 % de minuit à 5h00 soit 1 825 h à 70 % de 250 W 1825 h x 30 PL x 275 W x 70 % soit 10 540 kW 100 % restant soit 2 375 h 2375 h x 30 PL x 275 W x 100 % soit 19 600 kW Total : 30 140 kW - 7660 kW - 20 % - 8 % h h h h h
  • 81. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 81 La lumière artificielle nocturne : Pollution - nuisance ? - la lumière révèle la pollution atmosphérique : elle est diffractée par les matières en suspension dans l’atmosphère  halo lumineux - elle crée un “voile” perturbateur pour les astronomes qui réduit le nombre d’étoiles visibles dans le ciel selon les sites d’observation - elle peut représenter un altéragène physique du milieu naturel de certaines espèces (modification du biotope – déplacement ou morcellement de populations)
  • 82. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 82 -En cause : - les installations à flux perdus ou non maitrisés - les sur-éclairements ou éclairage “anarchiques” - la réflexion des matériaux - la lumière “intrusive” - la lumière inconfortable Source : ADEME Source : AFE
  • 83. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 83 Le recyclage des sources lumineuses  La filière RECYLUM
  • 84. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 84 Qui est Récylum ? L’éco-organisme responsable de l’élimination des lampes à économies d’énergie usagées en France.  Agréé par arrêté ministériel (décret DEEE).  Financé par l’Éco-contribution reversée par ses 440 producteurs adhérents (fabricants, importateurs, distributeurs…).  Organisation à but non lucratif ayant une mission d’intérêt général.
  • 85. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 85 Le Décret DEEE Loi Française du 15 Juillet 1975 Obligation d’éliminer les déchets de façon respectueuse pour l’environnement 30 ans plus tard 90% des 1,7 M de tonnes de DEEE / an ne sont pas recyclés Directive UE RoHS Limitation des substances dangereuses Directive UE WEEE Responsabilité élargie des producteurs Décret Français DEEE N° 2005-829 du 20 Juillet 2005
  • 86. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 86 Les lampes concernées par le recyclage: sources lumineuses autres que les ampoules à filament  Tubes fluorescents  éclairage bureaux, supermarchés, habitat,.. Lampes à iodures métalliques  commerces, monuments,.. Lampes à vapeur de mercure, lampes à vapeur de sodium HP et BP  éclairage extérieur, horticulture,.. 3 familles : Lampes à L.E.D.  balisage, signalétique,…  Autres lampes:  Lampes fluo-compactes  éclairage de locaux tertiaires, habitat privé, … Lampes concernées
  • 87. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 87
  • 88. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 88 Les guides du CERTU :  Les fiches CERTU  L’éclairage des giratoires  L’exploitation des installations d’EP  Guide de la maintenance  Répertoire des textes et des normes  Guide du contrôleur d’une installation EP (à paraître)  La pratique des villes françaises en EP  Le Paysage Lumière www.certu.fr Bibliographie
  • 89. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 89 Les recommandations AFE Ouvrage de référence pour les concepteurs d’éclairage public  description des matériels (sources, supports, alimentations…)  détermination des exigences photométriques  règles d’implantation, de dimensionnement, de réception  maintenance et exploitation Les nuisances dues à la lumière
  • 90. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 90 Autres ouvrages  Traité de l’éclairage (W. Sanial)  Paysage Lumière (CERTU)  La Lumière Urbaine (R. Narboni)  Recherches sur les spécificités urbaines de la perception visuelle de nuit (LCPC)  Eclairer Juste (ADEME – SE) Revues LUX
  • 91. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 91 MERCI DE VOTRE ATTENTION Adresses utiles : Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire (MEEDDAT) : www.developpement-durable.gouv.fr/ CERTU : www.certu.fr. CETE Méditerranée : www.cete-mediterranee.fr/ Association Française de l’éclairage (AFE) : www.afe-eclairage.com.fr ADEME : www2.ademe.fr VERNY Paul – éclairagiste "Eclairage et Mises en lumière" MEEDDAT/CETE Méditerranée DAT/AUSE/Eclairage Pôle d'activités des Milles 13593 Aix-en-Provence cedex 3 04 42 24 77 64 paul.verny@developpement-durable.gouv.fr Fin
  • 92. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 92 Source : Recommandations AFE Définition de l’Indice de protection IP
  • 93. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 93 Définition de l’Indice de protection IK au-delà : 2 IK10 = 40 j 3 IK10 = 60 j…
  • 94. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 94 Les classes électriques Classe 1 : La protection contre les chocs électriques ne repose pas uniquement sur l’isolation principale, elle comporte une mesure de sécurité par raccordement des parties conductrices à un conducteur de mise à la terre. Classe 2 : La protection contre les chocs électriques ne repose pas uniquement sur l’isolation principale, elle comporte une mesure de sécurité par double isolation ou isolation renforcée. Classe I Classe II Classe 3 : Très Basse Tension (TBT)  bassins, diodes…
  • 95. CETE Méditerranée - Formation Réseaux - éclairage public - 16 février 2009 95 Les zones de vent Carte des vents – DTU P 06-002