1. PRISE DE NOTE
Vincent BUFQUIN
"le coup de foudre de l'orientation
est plus rare que
le coup de foudre amoureux"
Séminaire AFEV
Paris
19 Septembre 2018
Voici ce qui légitime ce
séminaire de rentrée et les
diverses prises de paroles
présentées ci-dessous
2. AFEV – séminaire du 19 septembre 2018
Excellent programme d’intervenants variés et
compétents,
Eunice
MANGADO LUNETTA
L’optimisme pour encourager l’avenir des jeunes (tous les intervenants)
Les expérimentations mises en place et des parcours qui ouvrent (passerelles)
et qui n’enferment pas (silos) - JM BLANQUER page 7
ce que j’ai aimé
L’orientation heureuse : mythe ou réalité ? (E DAVIDENKOFF)
L’importance de la mobilité géographique (G BOSCATO)
La prise de recul obligatoire dans un monde disruptif, le clin d’œil à l’IKIGAI,
Le rôle des acteurs de l’éducation nationale pour vaincre l’ignorance et
corriger les diversités sociales : « ouvrons les portes et les réseaux » (stage
3ème) – M QUERE La place centrale des parents (étude UNAF Trajectoires-Reflex V PUGIN pages
3 & 6)
L’incroyable nécessité d’une orientation dans la désorientation naturelle de
l’adolescence (P HUERRE page 4)
La valorisation de tous les talents (soft skills, engagements personnel et collectif,
art, sport, social …) au-delà des notes scolaires (M DURU-BELLAT page 5)
3. AFEV – séminaire du 19 septembre 2018
ENQUETE (cabinet Trajectoires-Reflex) pour l’AFEV et l’UNAF
auprès de 718 élèves 4ème et 3ème de collèges ZEP sur
l’orientation ?
Le rôle de la famille est décisif dans la gestation des projets
d’orientation :
c’est leur famille qu’ils écoutent le plus (70%), loin devant les
professeurs et les autres professionnels de l’établissement (16%) et les
amis (9 %).
Pour le stage (3ème), ils s’appuient (59%) sur leur famille pour le
trouver.
Ils sont très conscients des enjeux lourds de leur orientation,
pour 94% leurs choix d’orientation sont importants pour leur réussite future.
Ils sont partagés : 34% pointent l’angoisse et 31% sont enthousiaste de ces temps
d’orientation (des jeunes normaux ! ); le reste dit son indifférence 35 % (aie !!).
Découverte et utilisation progressive des ressources institutionnelles mais pas de
manière suffisante (seuls 60 % consultent l’ONISEP). 40% des 3ème s’estiment mal
informés pour faire leurs choix.
4. AFEV – séminaire du 19 septembre 2018
Les enfants subissent les pressions « du jamais assez » sur la
quantité de travail et sur la qualité des notes, classements et
commentaires des professeurs : les pressions sur les insuffisances
de l’enfant nuisent à sa confiance, sa curiosité, à sa recherche
d’apprentissage.
Les parents se portent responsables de l’épanouissement personnel et de la réussite
sociale de leurs enfants. Mais la stimulation de plus en plus précoce et la promotion de la
performance et de la compétition, relayées et développées par l’école et les médias rendent les
enfants prisonniers de l’anxiété et des projections parentales.
Patrice HUERRE
En cas de difficultés, il faut évaluer la situation par un tour complet, minutieux et serein, sans
confondre saine et légitime exigence avec pression et stress ! L’exigence distingue l’intérêt
objectif du jeune de la projection sur lui des inquiétudes et de l’histoire des parents. Il faut
une vigilance bienveillante, un cadre et un rythme de travail adaptés et évolutifs aux
besoins du jeune. EXTRAITS DE « PSYCHOLOGIES »
En se focalisant sur les notes (retenant que les mauvaises, les bonnes sont « normales »), les
parents réduisent leurs échanges à un dialogue parents / élève. Ils doivent leur demander ce qui
les fait vibrer, les inquiète, parler de soi au même âge, raconter leur journée de travail, dans une
relation plus équilibrée. Si chez lui, l’enfant se sent compris et accepté tel qu’il est (rythme
et intérêts propres), son implication scolaire sera différente.
5. AFEV – séminaire du 19 septembre 2018
« Notre système d’orientation cristallise les inégalités »
Notre système d’orientation est très institutionnalisé, cadré avec des règles
précises et géré par des professionnels spécialisés; il est très surdéterminé
par l’emploi en France (chômage des jeunes) et le pessimisme sur l’avenir.
Deux éléments renforcent les inégalités :
- Le poids de la réussite scolaire (et des notes). Les parcours scolaires sont hiérarchisés
aux yeux des enseignants et des élèves. Les « meilleures filières » (emplois les plus attractifs)
sont pour les bons élèves, les voies (et les métiers) dont personne ne veut, sont pour les
autres.
- Le poids des voeux des élèves et de leurs familles, souvent inégalement ambitieux et
informés. Les inégalités liées à l’orientation comptent presque autant que celles liées à la
réussite scolaire. Le rôle de l’école est de les conseiller et contrer l’autosélection des élèves et
des familles les plus éloignées de l’école. La réussite des élèves français est très marquée par
leur milieu social.
Marie DURU-BELLAT
A l’étranger, les jeunes ont moins le sentiment de jouer leur vie sur un « choix » scolaire, il
existerait des réorientations, des passerelles et des retours en formation tout au long de la vie,
le bagage scolaire serait moins inégal, le poids des diplômes moins important …
Extrait de l’interview de Marie Duru-Bellat, marraine de la Journée, ancienne conseillère d’orientation,
sociologue de l’éducation, chercheuse sur les mécanismes de l’orientation,
6. Contribution de l’Union Nationale des Associations des Familiales (UNAF)
AFEV – séminaire du 19 septembre 2018
Un parcours dans le temps et des passerelles entre les filières, ouvertes à tous
Accompagnement : réaffirmer le rôle des parents
Développer la connaissance de soi, l’estime de soi et l’éducation au choix
Développer les liens avec le monde professionnel
Développer l’alternance
It is a joke *
Et former les parents
sur les notes
Remarque de l’auteur
* C’est une blague
7. Réunir toutes les forces dans l'orientation scolaire
Dans une vision complète dans le temps et l'espace
"le coup de foudre de l'orientation est plus rare
que le coup de foudre amoureux"
AFEV – séminaire du 19 septembre 2018
Favoriser la liberté et la responsabilité, respecter les envies des jeunes et être
en dialogue avec la famille face à l'ignorance et aux préjugés, avec une
attention marquée vers les milieux populaires et des plus faibles.
56 % des élèves (étude) ont peur
d'échouer :
Il faut Ouvrir les domaines
d'engagement : culture, sport, social,
Créer la confiance, et
Arrêter les discours anxiogènes
L'orientation scolaire s'inscrit dans le
temps de la maturation personnelle
propre à l'adolescence, avec un droit à
l'erreur, à l'échec, la possibilité de
deuxième chance, de passerelles ….
A quand un entretien d'orientation prospectif rassemblant : référent collège / lycée,
jeune, parents pour engager et suivre le processus d'orientation ?
8. Réunir toutes les forces dans l'orientation
scolaire
dès le collège et tout au long de la vie
dans le temps et l’espace
AFEV – séminaire du 19 septembre 2018
Prise de notes personnelles sur
l’intervention de JM BLANQUER,
Ministre de l’Education Nationale
C'est essentiel de rassembler toutes les forces, avec tous les passeurs potentiels dans ce
cadre compliqué de l’orientation des jeunes, d'abord au collège puis au lycée
en famille : 1er cercle : discussions, rencontres, oppositions,
auprès des enseignants, des personnels dédies du collège
dans le monde économique
en lien avec l'enseignement supérieur
par les ressources numériques institutionnelles et associatives
et des implications régionales (Cons Régional) et nationale (ONISEP)
Et d’avancer progressivement pour finaliser son orientation en connaissance de cause
Des actions concrètes déjà mises en place
52 heures pour l'orientation en classe de seconde
Présence des professionnels dans les établissements
Désignation d'un second professeur en terminale
9. « Pour découvrir de nouvelles terres,
il faut d'abord avoir le courage
de s'éloigner du rivage »
André GIDE
AFEV – séminaire du 19 septembre 2018
Aidons les, à prendre leur envol
Merci à l’AFEV pour ce séminaire