1. Réaliser un sondage
Les sondages permettent de connaître l’opinion publique sur un sujet donné. Ils aident
donc à prendre des décisions dans différents domaines : commerce, politique… Leurs
résultats sont parfois incertains comme lors de la présidentielle de 2002 où ils s’étaient
trompés sur le résultat du premier tour. Ils sont aussi critiqués car ils influencent le
vote des citoyens et l’action des hommes politiques.
Réfléchir à ce que l’on veut montrer dans le sondage
Les sondages doivent forcément se raccorder au sujet proposé. Les questions ne
doivent pas être hors-sujet.
Parfois, les sondages peuvent être orientés, c'est-à-dire qu’on fait les questions
pour défendre sa propre opinion, on veut délivrer un « message ». On sait que les
résultats vont plutôt être en faveur de ce qu’on veut faire passer. Attention à ne
pas trop orienter son sondage, sinon, il perd de sa neutralité et l’on voit de suite
que le créateur du message n’est pas objectif (c'est-à-dire qu’il n’est pas neutre
par rapport au sujet, il fait dire aux gens ce qu’il veut entendre).
Par exemple, si on fait un sondage sur l’égalité au collège, avec des questions du
style :
Quels sont les cas d’inégalité que vous avez déjà vécu ?
Est-ce que le manque d’égalité au collège vous pose problème ?
Vous ne donnez aucune chance aux sondés de dire qu’il y a de l’égalité au collège…
Réfléchir aux sujets qu’on peut aborder
En se renseignant sur le sujet, on cherche plusieurs exemples sur lesquels on pourra
bâtir ses questions.
Par exemple, pour un sondage sur l’égalité au collège, on
peut s’inspirer des documents joints pour trouver une
question :
« Est ce que vous trouvez qu’il y a suffisamment de
choses mises en place pour les élèves ayant un handicap ? »
2. Construire le sondage
Vous avez différents types de questions de sondage. Essayez de les varier au maximum.
Voici les types possibles, du plus simple au plus compliqué, en suivant l’exemple du site
sondageonline.com :
Le plus simple : oui ou non
Inconvénient : ça ne laisse
pas beaucoup de place pour
ceux qui sont entre les
deux, ou qui veulent
justifier leur opinion…
Inconvénient : vous risquez d’avoir plein de
résultats différents, sans réussir à
dégager une majorité. Une simple faute
d’orthographe, et le mot ne sera pas
considéré comme étant le même…
Inconvénient : à éviter, c’est un
formulaire qui recueille des
données. En théorie, on n’a pas le
droit de le faire, il faut
demander une autorisation à la
CNIL
3. Cela permet d’avoir plusieurs
résultats possibles. La zone de
texte facultative permet
d’enregistrer des réponses qu’on
n’avait pas prévues (il faut juste
espérer que le sondé ne mette
pas n’importe quoi…).
Existe aussi en version « un
choix unique possible ».
Ce tableau permet une sélection multiple pour plusieurs questions différentes.
Inconvénient : le résultat est souvent difficile à interpréter.
Dans ce tableau, on range les choses en fonction de son jugement ( de --- à +++) et on a
la possibilité de dire qu’on n’arrive ou ne veut pas évaluer.
La pondération intervient pour dire à quel point on est sûr ou pas de son choix. Par
exemple, si on n’a pas eu à faire avec le service après-vente, on met « pas évaluable ». Si
on n’est pas trop sûr de son jugement sur la qualité qui a l’air bonne, on peut mettre un
« + » et dans la pondération, un « --« pour dire qu’on n’est pas sûr de son choix.
4. La polarité, c’est pour montrer de quel côté on penche. On fait glisser la réglette vers le
choix avec lequel on se sent le mieux, plus ou moins loin.
Le classement permet
de ranger dans l’ordre
plusieurs choix.
Problème : on ne peut
pas mettre des ex
aequo et ça nous force
à les classer.
On peut aussi demander
aux sondés de noter une
image, pour voir si cette
image est populaire ou
alors si elle illustre bien
le sujet du sondage.