1. Difficile de savoir qu'en pleine zone résidentielle, à Neder-Over-Heembeek, se cache
une exploitation agricole, accessible depuis la rue Bruyn.
2. Laurence Van Belle travaille sur la Ferme Urbaine en tant qu'animatrice sociale. Mais il lui arrive
souvent de devoir elle aussi mettre les mains dans la terre et aider les stagiaires. Après notre
rencontre, Laurence se rend à vélo à son prochain rendez-vous : un atelier potager avec les
personnes âgées du quartier. Au programme : forçage de chicons.
3. Les serres de l'ancien terrain, actuellement en train d'être démontées, sont situées juste
derrière de grands immeubles de logements. Une cohabitation directe entre espace urbain et
zone rurale.
4. C'est à Neder-Over-Heembeek ou encore Anderlecht qu'on retrouve les dernières terres
réservées à l'usage agricole.
5. Lola, une des deux ânesses de la ferme. Ici, point de motoculteur, tout se fait par traction
animale. Un choix audacieux que l'ASBL peut se permettre grâce aux subventions qu'elle reçoit.
Leur fumier est utilisé pour enrichir les sols.
6. "Pas le temps de répondre à des questions" s'excusent les employés. Aujourd'hui encore, une
rude journée les attend, ils doivent démonter leurs installations pour les réinstaller dans un
autre champ à une centaine de mètres de là. Le tout avec l'aide d'une ânesse, évidemment.
7. La ferme doit cet hiver déménager et rendre son ancien champ. Voici la nouvelle parcelle (déjà
utilisée cette année), plus grande, où les serres attendent d'être installées. Une charge de travail
énorme attend les stagiaires. Même quand les cultures ne sont pas en cours, il y a quelque
chose à faire.
8. Cette cabane a été construite entièrement grâce aux petites mains des stagiaires, la deuxième
année. Avant cela, travailler l'hiver était assez rude et les travailleurs devaient se réchauffer
autour d'un feu de camp.
9. La Ferme Urbaine produit des légumes entièrement bio. Le terrain n'est pas idéal pour la culture
maraîchère, mais au fil du temps, grâce à des engrais biologiques et un travail accru de la
terre, l'ASBL remarque une amélioration de la qualité du sol.
10. Dans une approche formative, la Ferme Urbaine tient à cultiver le plus de légumes différents
possibles, une cinquantaine au total. Cela apporte aussi une sécurité non négligeable : si une
maladie frappe un type de culture, d'autres produits pourront être proposés dans les paniers.
11. Quelques poules et un coq évoluent en plein air. Pas de quoi assurer une grande production
d'oeufs. L'élevage intensif ne fait de toute manière pas partie du projet de la Ferme Urbaine : le
terrain manque trop pour cela.
12. La Ferme Urbaine s'est également dotée de quelques ruches, installées dans leur champ.