JEAN-LUC BLANC Sans titre ; 2005
Notice sur les œuvres du FDAC Essonne, réalisée par
Michèle COMPAIN, Catherine DONNEFORT, Armelle SAMZUN,
avec le soutien de la Délégation Académique
à l'Action Culturelle (DAAC) - Rectorat de l'Académie de Versailles.
ARTITUDES 2017 Catalogue expo à Salon de Provence Henri Kaufman
Une exposition à l'espace culturel Robert de Lamanon, à Salon de Provence, du 1er au 17 Novembre 2017. Organisée par le Cercle des Artistes de la Vallée des Baux
ARTITUDES 2017 Catalogue expo à Salon de Provence Henri Kaufman
Une exposition à l'espace culturel Robert de Lamanon, à Salon de Provence, du 1er au 17 Novembre 2017. Organisée par le Cercle des Artistes de la Vallée des Baux
Rejoignez-vous et développez vos compétences orales en découvrant la pratique artistique et l'Histoire de l'Art en France.A travers les courants artistiques, les artistes célèbres, leurs œuvres mais aussi en pratiquant vous-même la création artistique, vous apprendrez à exprimer vos idées et à les partager avec les autres.
Ce document d’introduction mis en ligne, a pour but de compléter et d’approfondir quelques notions théoriques vues ensemble lors de cet atelier.
Rejoignez-vous et développez vos compétences orales en découvrant la pratique artistique et l'Histoire de l'Art en France.A travers les courants artistiques, les artistes célèbres, leurs œuvres mais aussi en pratiquant vous-même la création artistique, vous apprendrez à exprimer vos idées et à les partager avec les autres.
Ce document d’introduction mis en ligne, a pour but de compléter et d’approfondir quelques notions théoriques vues ensemble lors de cet atelier.
Je photographie des situations ordinaires afin de représenter le réel comme une mise en scène, un tableau, une énigme.
Ma démarche consiste à utiliser la photographie comme un instrument permettant l’enregistrement du réel, les écarts entre sa représentation et la perception que nous en avons.
Il s’agit d’arriver, par le décentrement d’un axe choisi, à une perte des horizons et des points stables de référence dans la perception courante des choses.
Catalogue du travail réalisé par Cécile Cée avec les enfants et les jeunes de la ville de Colombes (92), dans le cadre d'une résidence mission de novembre 2011 à mai 2012.
Ame gallery -le monde de l'art selon e.t.-e.t.lotest value- art fair paris 30...Antoine Mercier-ame
Dans la série « Le monde de l’art selon E.T. » premier reportage le 31 mars 2014 au salon Art Fair Paris avec
l’E.T. LOTEST, instrument de mesure de l’intensité émotionnelle de la relation à l’art.
E.T., sculpture sociale et nomade d’Antoine Mercier va à la rencontre d’autres œuvres d’art, dans les ateliers d’artiste, les expositions, les musées et tout autre espace urbain ou l’art est présent.
Ce travail personnel sur la sociabilité des œuvres d’art se devait de reposer sur une base scientifique, ce qui a conduit à l’invention de l’E.T.LOTEST.
Mais, tout instrument de mesure est susceptible d’interagir avec le milieu étudié, à fortiori lorsque le dispositif de test est, par sa nature même, subjectif et, j’espère que les artistes ne m’en voudront pas de cette inévitable altération de leur œuvre.
A propos d’Art Fair Paris
Du 27 au 30 mars 2014, ART FAIR PARIS réunit sous la nef du Grand Palais quelque 140 galeries internationales de 18 pays, présentant un panorama de l’art moderne et contemporain qui inclut également la photographie, le design et l’édition
Source des textes: Wikipédia et sites Web des galeries
Avec les œuvres des artistes suivants: Manuel Mérida, Johan Muyle, Philippe Geluck, Bernardi Roig, Yue Minjun, Florence Doléac, Yves Ullens, Igor Josifov, Karl Lagasse, Andrew Mackenzie, Manit Sirwanichpoom, Zhang Ding, Christian Megert, Rankin, Yuhsin U Chang, Liu Zhengyong, Larry Bell
Plus d’infos sur le site www.ame-gallery.fr et la page facebokk Ame-gallery friends
Jetez un coup d’œil sur la collection d’œuvres d’art du SCFP à l’édifice Stan-Little à Ottawa. Vous y apprendrez entre autres que les œuvres ont été choisies de façon à rendre hommage au mouvement syndical international et à la solidarité des travailleurs.
Ame gallery le monde de l'art selon e.t.-040614 festival in situ aubervillier...Antoine Mercier-ame
E.T visite sous une pluie battante L’ In Situ Festival au Fort d’Aubervilliers le 4 juin 2014
Partie 1/2/2
E.T., sculpture sociale et nomade d’Antoine Mercier (AME) va à la rencontre d’autres œuvres d’art, dans les ateliers d’artiste, les expositions, les musées et tout autre espace urbain ou l’art est présent.
Dans la série "Le monde de l'art selon E.T.", un oeil nouveau sur l'art contemporain.
Avec les artistes, Stoul, Jimmy C, Kenor, Monsieur Qui, Rachid Khimoune, Levallet, Michael Beerens, Willy Vainqueur, Barondo, Jean Faucheur, Jane&JS, 93 MC.
L'In Situ Art Festival rassemble les œuvres de 40 artistes urbains, réunis en secret pendant plusieurs semaines dans le Fort d'Aubervilliers. Leur mission : transfigurer cette friche industrielle mystérieuse et méconnue pour l'ouvrir au public.
Les artistes ont été invités à travers cette intervention In Situ à s'approprier le concept de transition, en écho au moment particulier que traverse actuellement ce site, vidé de ses anciens usages, dont la démolition de certains bâtiments est programmée pour cet automne.
www.insituartfestival.fr
Plus d'infos sur le site www.ame-gallery.fr et la page facebook Ame-Gallery friends
Présentation omnibus taille standard pour impression - 27-01-2014
Cath blanc-new
1. Notice sur les œuvres du FDAC Essonne, réalisée par
Michèle COMPAIN, Catherine DONNEFORT, Armelle SAMZUN,
avec le soutien de la Délégation Académique
à l'Action Culturelle (DAAC) - Rectorat de l'Académie de Versailles.
UN ROCKER ANONYME… OEUVRE
JEAN-LUC BLANC Sans titre ; 2005
Date d’acquisition : Décembre 2005
Huile sur toile
200 x 200 cm
L’artiste :
Jean-Luc Blanc est né en 1965 à Nice. Il sort de la Villa Arson à la fin des années 80, participe aux
expositions françaises du début des années 90 comme "French kiss 2" et "Il faut construire
l'hacienda", squatte un atelier en ruines à l'Hôpital Ephémère, vend ses dessins facilement.
Artiste dandy, il apparaît la nuit en cuir noir accompagné d'un loup aux yeux injectés d'or, voit
plusieurs films par jour, et passe à la télévision à l'heure des insomniaques. Il vit et travaille à Paris.
Une rétrospective importante lui a été consacrée au CAPC de Bordeaux en 2009, « Opera rock »
lors de laquelle il confrontait et faisait dialoguer ses œuvres avec celles d’autres artistes.
Depuis une quinzaine d'années, il sélectionne des images imprimées issues de films, de cartes
postales, de photos de presse, de revues, etc., qu'il compile et organise de façon très disparate. Il
se les réapproprie selon un protocole immuable en isolant des motifs, ainsi extraits de leur
contexte, qu'il recadre et travaille sur papier ou toile, au crayon ou à l'huile, en leur faisant subir
plusieurs traitements qui vont du texturage façon croûte au lissage cosméto-publicitaire. Cette
modification des images leur confère un caractère ambigu et énigmatique, une charge nouvelle et
active leur potentiel. (CAPC, musée d'art contemporain de Bordeaux)
Que voit-on ?
Cette peinture de grande taille est-elle un portrait ? Rien n’est moins sûr, puisque l’absence de titre
interdit toute référence à un modèle. Cette image est pourtant familière : un chanteur un peu
ringard pose, cadré à mi-corps, chemise ouverte, lunettes de soleil, mains sur les hanches. Le
costume et les accessoires évoquent une certaine forme de kitsch de la fin des années 70 ou du
début des années 80. Cette image pourrait provenir d’une revue pour adolescents, ou d’une
pochette de disque vinyle.
La dimension proprement picturale est néanmoins présente : la matière se voit, et le fond dégradé,
brossé, fait « peinture ». Il s’agit donc bien d’une réappropriation d’une image préexistante, sur
laquelle l’artiste a inscrit son geste.
2. Notice sur les œuvres du FDAC Essonne, réalisée par
Michèle COMPAIN, Catherine DONNEFORT, Armelle SAMZUN,
avec le soutien de la Délégation Académique
à l'Action Culturelle (DAAC) - Rectorat de l'Académie de Versailles.
Quelques clefs pour comprendre l’œuvre :
Cette œuvre repose sur le principe de la réappropriation : dans un premier temps, l’artiste collecte
un corpus d’images trouvées, issues de différentes sources visuelles (cinéma, revues, articles de
presse, cartes postales, publicités). Il en repeint ensuite les figures sur une toile de grand format en
les isolant, sans jamais les intituler.
L’usage d’une source photographique est relativement courant chez les artistes : modèle de copie,
matériau de collage, source de photomontages, citations diverses sont des pratiques largement
exploitées au XXème siècle. Les relations photo-peinture sont riches et complexes depuis que
l’image photographique s’est répandue.
« Ma passion me porte vers ces images déjà constituées que j’organise d’une manière très
disparate pour leur trouver une autre respiration, une autre voix. » affirme l’artiste. Il ne se contente
pas d’utiliser l’image comme un modèle : il recadre son sujet, il retravaille l’image pour lui conférer
une atmosphère autre que celle de l’image d’origine. Ceci confère un caractère très énigmatique
au résultat, même si l’image reste évocatrice…Le spectateur reconnait une image déjà vue, mais il
n’arrive pas clairement à l’identifier. L’absence de titre ne permet pas de recourir à un quelconque
indice.
L’importance du format de cette peinture donne un caractère imposant, presque sacré à cette
« icône rock ». Cet aspect religieux de l’image, renforcé par le halo lumineux autour du
personnage, vient en opposition avec la dimension un peu dérisoire de ce personnage à l’allure
désuète, ringarde, passée de mode.
Deux temps se superposent donc : celui rapide et éphémère des lois du « show business », qui
voit passer des idoles vite oubliées, et celui, intemporel, de l’image épiphanique.
Il y aurait ainsi chez J.-L. Blanc un « secret à révéler derrière chaque image ». Et c’est au
spectateur de se laisser prendre au jeu.
Quelques pistes de réflexion en relation avec les programmes d’arts plastiques et d’histoire
des arts au collège:
Comment exploiter les sources photographiques ? L’image et son référent, déformations, citations,
distorsions, exagérations (5ème
)
Comment interroger les relations entre la nature d’une image et ses moyens de production ?
Support, geste, matérialité (4ème
)
L’œuvre d’art et ses formes populaires et savantes (Thématique « Arts, créations, cultures »,
Histoire des arts au collège)
La réécriture de thèmes ou de motifs : citations, plagiats, parodies (Thématique « Arts, ruptures,
continuités » Histoire des arts au collège)
Echos avec d’autres œuvres du champ artistique:
Francis PICABIA, Deux nus, 1941
Andy WARHOL, Elvis, 1964
Roy LICHTENSTEIN, The melody haunts my reverie, 1965
Eduardo ARROYO, Cavalier espagnol, 1970
Jacques MONORY, Irena n°2, 1970
Alex KATZ, Green Jacket, 1990
Bernard RANCILLAC, Billie Holiday, 2008
Eric FISCHL, Ron, 2009