Présentation du modèle Français des praticiens hospitaliers par le Dr AMANI A...Dr. Adidja AMANI, MD MPH
Le Mercredi 23 Juillet 2014, s’est tenue au Monastère des Bénédictins du Mont Mfébé de Yaoundé, l’atelier d’élaboration des modalités d’exercice des praticiens hospitaliers dans les formations sanitaires du Cameroun.
Cet atelier préparé par la Direction des Ressources Humaines était présidé par Madame le Pr. KOULLA SHIRO SINATA, Secrétaire Générale du Ministère de la Santé Publique. Le problème majeur c’est que les enseignants représentent un très faible pourcentage des formateurs, l’essentiel étant constitué par les médecins généralistes et spécialistes. Ces derniers n’ont aucun profil de carrière, aucune reconnaissance quel que soit le mérite, ce qui peut conduire à des frustrations. Il est donc question de créer un cadre permettant l’épanouissement de ces médecins tout en valorisant les acquis. Le modèle français à ce titre est séduisant. En effet dans les hôpitaux français, exercent les médecins qui ont deux profils, les enseignants et les praticiens hospitaliers. Il était donc question d’étudier les possibilités de répliquer ce modèle au Cameroun tout en l’adaptant au contexte local.Le modèle français des praticiens hospitaliers
La présentation de ce modèle a été faite par le Dr AMANI Adidja.
Revue "Le Mag de l'INPH" Avril 2014
Doit être publié sur le site du CNG, à la demande de l’ARS, après proposition de l’établissement de santé (postes titulaires) http://www.cng.sante.fr/Le-recrutement.html
Qui peut faire acte de candidature ?
les lauréats au concours national de PH, inscrits sur une liste d’aptitude en cours de validité (4 ans à compter de sa publication au journal officiel).
A quel poste postuler ?
Les lauréats du concours ne peuvent postuler qu’à des postes publiés relevant de la spécialité au titre de laquelle ils sont lauréats. Ils ne peuvent faire acte de candidature que sur les postes publiés par voie électronique sur le site Internet du Centre national de gestion dans la spécialité correspondant à leur inscription sur la liste d’aptitude
Quand faire acte de candidature ?
Deux possibilités : Soit lors de la publication des postes vacants sur le site du CNG (2 fois/an, printemps, automne) soit après le tour de recrutement, sur les postes restés vacants.
1. Tour de recrutement
Les praticiens hospitaliers disposent d’un délai de 15 jours, à compter de la publication des listes de postes par voie électronique sur le site du Centre national de gestion « www.cng.sante.fr », pour candidater.
Le dossier de candidature est à adresser par courrier recommandé avec accusé de réception au département de gestion des praticiens hospitaliers du CNG (DGPH).
2. Postes restés vacants à l’issue du tour de recrutement
Le délai de 15 jours pour candidater comme pour chaque tour de recrutement n’est plus opposable sur les postes restés vacants. Le dossier de candidature est à adresser par courrier au département de gestion des praticiens hospitaliers du CNG (DGPH) et à l’établissement public de santé concerné.
reseauprosante.fr
Présentation du modèle Français des praticiens hospitaliers par le Dr AMANI A...Dr. Adidja AMANI, MD MPH
Le Mercredi 23 Juillet 2014, s’est tenue au Monastère des Bénédictins du Mont Mfébé de Yaoundé, l’atelier d’élaboration des modalités d’exercice des praticiens hospitaliers dans les formations sanitaires du Cameroun.
Cet atelier préparé par la Direction des Ressources Humaines était présidé par Madame le Pr. KOULLA SHIRO SINATA, Secrétaire Générale du Ministère de la Santé Publique. Le problème majeur c’est que les enseignants représentent un très faible pourcentage des formateurs, l’essentiel étant constitué par les médecins généralistes et spécialistes. Ces derniers n’ont aucun profil de carrière, aucune reconnaissance quel que soit le mérite, ce qui peut conduire à des frustrations. Il est donc question de créer un cadre permettant l’épanouissement de ces médecins tout en valorisant les acquis. Le modèle français à ce titre est séduisant. En effet dans les hôpitaux français, exercent les médecins qui ont deux profils, les enseignants et les praticiens hospitaliers. Il était donc question d’étudier les possibilités de répliquer ce modèle au Cameroun tout en l’adaptant au contexte local.Le modèle français des praticiens hospitaliers
La présentation de ce modèle a été faite par le Dr AMANI Adidja.
Revue "Le Mag de l'INPH" Avril 2014
Doit être publié sur le site du CNG, à la demande de l’ARS, après proposition de l’établissement de santé (postes titulaires) http://www.cng.sante.fr/Le-recrutement.html
Qui peut faire acte de candidature ?
les lauréats au concours national de PH, inscrits sur une liste d’aptitude en cours de validité (4 ans à compter de sa publication au journal officiel).
A quel poste postuler ?
Les lauréats du concours ne peuvent postuler qu’à des postes publiés relevant de la spécialité au titre de laquelle ils sont lauréats. Ils ne peuvent faire acte de candidature que sur les postes publiés par voie électronique sur le site Internet du Centre national de gestion dans la spécialité correspondant à leur inscription sur la liste d’aptitude
Quand faire acte de candidature ?
Deux possibilités : Soit lors de la publication des postes vacants sur le site du CNG (2 fois/an, printemps, automne) soit après le tour de recrutement, sur les postes restés vacants.
1. Tour de recrutement
Les praticiens hospitaliers disposent d’un délai de 15 jours, à compter de la publication des listes de postes par voie électronique sur le site du Centre national de gestion « www.cng.sante.fr », pour candidater.
Le dossier de candidature est à adresser par courrier recommandé avec accusé de réception au département de gestion des praticiens hospitaliers du CNG (DGPH).
2. Postes restés vacants à l’issue du tour de recrutement
Le délai de 15 jours pour candidater comme pour chaque tour de recrutement n’est plus opposable sur les postes restés vacants. Le dossier de candidature est à adresser par courrier au département de gestion des praticiens hospitaliers du CNG (DGPH) et à l’établissement public de santé concerné.
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Le libéral quelques trucs et astuces pour ne pas en avoir peur et se lancerRéseau Pro Santé
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°10" novembre 2014
Se lancer dans le libéral fait toujours un peu peur. Petit récap’ pour vous aider…
Deux règles de base :
1. L’envoi de tous les échanges avec les administrations/assurances doit se faire par lettre avec accusé de réception.
2. Gardez des photocopies de tous les courriers que vous échangez avec les administrations/assurances.
Ce seront vos seules preuves en cas de désaccord.
PS : pour plus de clarté, « installation » sous-entend association/ collaboration et installation seul.
1. Démarches obligatoires : Qui ? Quoi ? Comment ?
a. Le conseil de l’ordre des Médecins
Pour les remplaçants non thésés : contacter le conseil départemental de l’Ordre (CDOM) du lieu de votre faculté pour obtenir la licence de remplacement.
Dès votre thèse passée : inscription obligatoire au tableau du CDOM de votre lieu de résidence si vous êtes remplaçant, ou de votre lieu d’installation.
Pour l’installation : contacter le CDOM pour obtenir votre attestation d’installation nécessaire à l’obtention de vos feuilles de soins auprès de la CPAM. Si vous n’avez jamais remplacé, contacter le CDOM de votre lieu d’installation. Si vous étiez remplaçant, contacter le CDOM de votre lieu de domicile et prévenez-le de votre changement de situation. Précisez si votre lieu d’installation est dans le même département (si départements différents : demander le transfert de votre dossier).
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Le libéral quelques trucs et astuces pour ne pas en avoir peur et se lancerRéseau Pro Santé
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°10" novembre 2014
Se lancer dans le libéral fait toujours un peu peur. Petit récap’ pour vous aider…
Deux règles de base :
1. L’envoi de tous les échanges avec les administrations/assurances doit se faire par lettre avec accusé de réception.
2. Gardez des photocopies de tous les courriers que vous échangez avec les administrations/assurances.
Ce seront vos seules preuves en cas de désaccord.
PS : pour plus de clarté, « installation » sous-entend association/ collaboration et installation seul.
1. Démarches obligatoires : Qui ? Quoi ? Comment ?
a. Le conseil de l’ordre des Médecins
Pour les remplaçants non thésés : contacter le conseil départemental de l’Ordre (CDOM) du lieu de votre faculté pour obtenir la licence de remplacement.
Dès votre thèse passée : inscription obligatoire au tableau du CDOM de votre lieu de résidence si vous êtes remplaçant, ou de votre lieu d’installation.
Pour l’installation : contacter le CDOM pour obtenir votre attestation d’installation nécessaire à l’obtention de vos feuilles de soins auprès de la CPAM. Si vous n’avez jamais remplacé, contacter le CDOM de votre lieu d’installation. Si vous étiez remplaçant, contacter le CDOM de votre lieu de domicile et prévenez-le de votre changement de situation. Précisez si votre lieu d’installation est dans le même département (si départements différents : demander le transfert de votre dossier).
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la protection sociale obligatoire du professionnel indépendant
Pourquoi une protection sociale complémentaire
Harmonie Mutuelle, partenaire protection sociale et IARD
Fraudes et abus dans le secteur de la santé », nous répondons à plusieurs questions courantes des administrateurs de régime sur la prévention des fraudes et des abus.
La protection fonctionnelle : un acquis majeur, … mais incomplet !Réseau Pro Santé
Revue SNPHARE 75, juin - juillet 2016
Qu'est-ce que la protection fonctionnelle ?
Tout agent public bénéficie de la protection fonctionnelle s'il est victime d'une infraction à l'occasion ou en raison de ses fonctions. L'administration doit protéger l'agent, lui apporter une assistance juridique et réparer les préjudices qu'il a subis. C’est ce que traduit l’article 11 de la Loi 83-634 relative aux droits et aux obligations des fonctionnaires.
Les praticiens peuvent-ils en bénéficier ?
Jusqu’à présent, pour les praticiens hospitaliers, quel statut que ce soit, en dehors de celui des bi-appartenants permanents (PU-PH, MCU-PH) qui ont, eux, un statut de fonctionnaire, la réponse n’était pas claire, ou en tout cas peu explicite. En effet, pour beaucoup et à raison, les praticiens hospitaliers ne sont pas des fonctionnaires. Notre statut, même s’il est décliné depuis peu dans le code de la santé publique, est à part et ne relève pas de la fonction publique hospitalière ou de la fonction publique d’Etat. Nous ne sommes donc pas des agents publics « titulaires ».
Cependant, du fait de la quasi exclusivité de notre cadre d’exercice dans des établissements publics de santé, nous sommes des agents publics NON titulaires, et, à ce titre pour certains, la protection fonctionnelle ne pouvait pas s’appliquer. Pourtant, le II de l’article 50 de la loi n°96-1093 du 16 décembre 1996 et relative à l’emploi dans la fonction publique et à diverses mesures statutaires précisait que les dispositions de l’article 11 suscité « sont applicables aux agents publics non titulaires ».
http://www.reseauprosante.fr/
Conférence "Accidents, maladies, reclassement, CPA… Quelle actualité RH dans ...GERESO
L’ordonnance n° 2017-53 parue le 19 janvier dernier est venue apporter différents changements en matière de gestion des accidents de service, des maladies professionnelles et du reclassement des agents…
Ainsi, cette ordonnance prévoit dans son Titre II de nouvelles dispositions relatives au temps partiel thérapeutique, à la période de préparation au reclassement, et au régime de prise en charge des incapacités temporaires reconnues imputables au service.
Dans son Titre I, cette ordonnance présente également les modalités de fonctionnement du Compte Personnel d’Activité (CPA) dans la fonction publique.
Plus récemment, une circulaire parue le 31 mars dernier est venue apporter des précisions quant au renforcement de la politique de prévention et de contrôle des absences pour raison de santé dans la fonction publique.
Ces nouveaux textes vont modifier vos pratiques de traitement des dossiers RH de vos agents, et plus spécifiquement vos pratiques de suivi et de contrôle des absences. Il est donc essentiel de les prendre en compte.
The document discusses occupational safety and health management systems (OSH-MS) and the ILO guidelines for their implementation. It outlines the main elements of an OSH-MS, including developing an OSH policy, organizing workers, planning and implementing safety measures, evaluating performance, and taking action for continual improvement through a one-year cycle. It provides examples of how small enterprises can conduct risk assessments, make low-cost improvements to safety, and train workers to develop and improve their OSH-MS over time with the goal of organizing all workers to participate in safety and protecting their health.
1. Bulletin n°5 - Vos représentants CGT-Inra en CHSCT vous informent…
Vos droits en matière
de santé au travail (2)
Fiche réalisée par les représentants CGT-Inra au sein des CHSCT de l’INRA - Avril 2016
LE PARCOURS DE RECONNAISSANCE
D’UN ACCIDENT DU TRAVAIL OU D’UNE
MALADIE PROFESSIONNELLE
Si vous êtes victime d'un accident de service ou
d'une maladie contractée durant votre service,
vous êtes placé en congé pour accident de service
ou maladie contractée durant l'exercice de vos
fonctions. Ce congé vous permet la prise en charge
de vos frais médicaux et de percevoir tout ou partie
de votre rémunération, sous réserve que le lien avec le
travail soit établi. Il est donc fondamental de savoir
monter son dossier et de connaître les recours en cas
de non reconnaissance de l’accident ou de la maladie
par l’administration. Dans tous les cas il est nécessaire
de lui fournir un certificat médical (médecin traitant,
médecin spécialiste…) sous pli cacheté en faisant votre
déclaration.
L’ACCIDENT DU TRAVAIL, L’ACCIDENT DE TRAJET
L'accident du travail (AT) se distingue de la maladie professionnelle (MP) dont l'apparition est progressive, par son carac-
tère soudain. Le dommage subi par l’agent doit être apparu de façon subite : chute, blessure avec un outil, intoxication,
lésions cervicales, etc. La lésion peut être d'ordre physique (hernie, plaie, fracture, ...) mais aussi psychologique (état dé-
pressif, stress, ...). Pour distinguer l'AT de l'accident non-professionnel un lien direct doit exister entre l'accident et le tra-
vail. L’AT doit rassembler 3 critères indissociables 1) le lieu de travail, 2) l’heure de l’accident, 3) l’activité au moment de
l’accident.
Est reconnu comme accident de trajet tout accident survenu sur le trajet RÉGULIER domicile/travail (Si votre parcours n’est
pas direct mais que vous faites tous les jours le même détour pour déposer vos enfants à l’école, l’accident doit survenir
sur ce trajet et dans les horaires compatibles avec le début et la fin de votre activité professionnelle). Sur le parcours sont
tolérés les arrêts « pour nécessité de la vie quotidienne » : achat du pain, mais pas des cigarettes…
Procédure de déclaration d’un accident du
travail
Si l’AT survient sur le lieu du travail : l’inscrire
impérativement sur le registre santé sécurité au travail
(RSST) disponible dans chaque unité (voir avec votre Agent
de Prévention) et si possible avoir des témoins.
Si l’AT survient sur le trajet : la DG pourrait exiger un
témoignage, donc ne pas hésiter à faire appel aux
dispositifs de secours (pompiers, ambulance…)
L’accidenté (ou un témoin si l’accidenté est dans
l’incapacité de le faire) signale l’accident au directeur
d’unité. Il n’y a pas de délai légal mais il est plus prudent
que l’employeur en soit informé au plus vite et de
préférence dans les 24 heures par lettre
recommandée/accusé de réception.
ATTENTION : ne pas confondre la Fiche Info Accident
(FIA) et la demande d’imputabilité au service.
La FIA est un outil interne à l’INRA et sert à l’amélioration
de la prévention. La demande d’imputabilité au service est
le document qu’il faut remplir pour déclencher la
demande de reconnaissance en AT. Ce document est
disponible auprès des gestionnaires d’unité. A défaut le
formulaire CERFA S 6200 est utilisable
(http://www.ameli.fr/fileadmin/user_upload/formulaires
/S6200.pdf). L'agent doit prendre contact avec le médecin
de prévention.
Dans le cas d’une demande d’imputabilité au service il est
nécessaire de fournir un certificat médical sous pli cacheté
faisant le constat des lésions, des arrêts de travail et des
éventuelles préconisations médicales (médecin traitant,
service des urgences…). Si l’AT conduit à plus de 15 jours
d’arrêt maladie une visite de reprise chez le médecin de
prévention est obligatoire. Le dossier est instruit par la
DRH qui prononce (ou non) la reconnaissance de
l’imputabilité au service. Les commissions de réforme ne
sont plus obligatoirement saisies sauf si l'employeur
estime le dossier litigieux, ou s'il veut un avis fondé.
Dans le cas des personnels présents sur les sites INRA mais
dont l’employeur n’est pas l’INRA (prestataires de cantine,
de ménage, CDD ou CDI) la déclaration d’AT doit être
envoyée à l’employeur (soit la structure qui verse le
salaire).
2. MALADIE PROFESSIONNELLE
Pour être considérée comme une maladie
professionnelle, votre maladie doit figurer dans les
tableaux des maladies professionnelles du Code de la
Sécurité Sociale http://www.inrs-mp.fr/mp/cgi-
bin/mppage.pl?state=1&acc=5&gs=&rgm=2. Ces données
concernent de nombreuses maladies tels que les cancers,
les intoxications, les affections respiratoires ou cutanées,
etc. Les tableaux déterminent également les conditions de
travail (emploideproduitschimiques,répétitionsdemouvements,etc.)
dans lesquels la maladie doit apparaitre. Toutefois
certaines maladies peuvent être reconnues comme des
maladies professionnelles même si elles ne figurent pas
sur ces tableaux lorsqu’il est établi qu'elles ont été
directement causées par le travail habituel de l’agent.
Procédure de déclaration d’une maladie professionnelle
En cas de suspicion de maladie professionnelle : votre
médecin traitant doit établir un certificat médical
stipulant qu’il considère que votre maladie est d’origine
professionnelle. Vous devez ensuite en informer le
médecin de prévention qui déclenchera la procédure de
reconnaissance. Cette étape est obligatoire.
CAS PARTICULIER DE LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL
Dans le cas particulier d’arrêts de travail pour mal-être et
souffrance au travail ne pas hésiter à demander à votre
médecin traitant de spécifier sur le volet 1 du formulaire
CERFA d’avis d’arrêt de travail (10170*05) que l’arrêt est
consécutif à une situation de souffrance au travail. Le volet
1 n’est pas destiné à l’INRA mais doit être gardé par l’agent
et pourra servir ultérieurement à étayer un dossier de
demande de reconnaissance. Au moment de la demande
de reconnaissance en AT ou MP fournir sous pli cacheté un
certificat médical et éventuellement la copie de ces arrêts
maladie qui viendront appuyer le dossier.
CONGE POUR ACCIDENT DE SERVICE OU MALADIE PROFESSIONNELLE
La reconnaissance de l’AT ou de la MP donne droit au
versement de l’intégralité du traitement pendant l’arrêt de
travail (y compris la prolongation) jusqu’à la reprise de
fonction ou la consolidation, ainsi qu’à la prise en charge
des honoraires et frais médicaux (y compris à la retraite).
Si une inaptitude définitive sans reclassement possible
survient à la suite d’un AT ou d’une MP dont l’imputabilité
au service a été reconnue, l’agent est mis à la retraite à
l’expiration d’un délai de 12 mois à compter de la mise en
congé de maladie ordinaire, 3 ans après un congé longue
maladie, 8 ans après un congé longue durée avec les 3
dernières années à demi-traitement.
Lorsque le congés maladie ne relève pas d’un congé longue
durée mais est supérieur à 15 jours, la commission de
réforme est consultée pour avis. La visite de reprise chez
le médecin de prévention est obligatoire.
RECOURS ET CONTESTATION DES AVIS EN CAS DE NON RECONNAISSANCE
L'INRA doit motiver son refus de prise en charge en FAIT et en
DROIT. En cas de refus, l'agent peut faire une demande de
saisine de la commission de réforme à son employeur.
L'administration a alors trois semaines pour saisir la
commission de réforme. Passé ce délai l'agent peut saisir
directement la commission de réforme. Tous les courriers
doivent être envoyés en lettre recommandée avec accusé de
réception.
La commission de réforme est départementale. Elle est
consultée sur l'imputabilité au service de la maladie ou de
l’accident à l'origine d'un congé de maladie ordinaire, d'un
congé longue maladie ou d'un congé longue durée sauf si
l'administration reconnaît d'emblée cette imputabilité. L’agent
peut être entendu aux audiences de la commission de réforme
sur convocation de celle-ci. Dans ce cas, il peut se faire
accompagner de la personne de son choix. En l’absence de
convocation, s’il le souhaite, il présentera des observations
écrites, des certificats médicaux ou demandera que soit
entendue la personne de son choix.
Le comité médical départemental est une instance consultative
d’appel des conclusions formulées par les médecins agréés lors
des contre-visites demandées par l’administration.
Le comité médical supérieur est une instance consultative
placé auprès du ministre chargé de la santé. Il peut être
consulté, à la demande du fonctionnaire ou de
l'administration, en cas de contestation de l'avis rendu
par le comité médical. La réglementation ne prévoit
pas de délai pour contester les conclusions du médecin
agréé et l’avis du comité médical. En pratique, les
contestations doivent être formulées dès que les
conclusions ou avis litigieux sont connus par l’agent.
En dernier recours et surtout si le dossier ne
comporte pas l’avis du médecin de prévention il y a
matière à saisir le tribunal administratif.
PRÉCÉDENTS BULLETINS :
http://www.inra.cgt.fr/actions/hygiene-securite/index.htm
Bulletin n°4 : Vos droits en matière de santé au travail
Bulletin n°3: Les revendications des Représentants du
Personnel CGT-Inra au CHSCT
Bulletin n°2 : Le droit de retrait à l'INRA
Bulletin n°1 : Missions et fonctionnement du CHSCT
Pour toutes questions relatives à vos droits en
matière de santé au travail, n’hésitez pas à
contacter vos représentants au CHSCT :
ILS SONT LÀ POUR VOUS INFORMER
ET VOUS AIDER
Venez renforcer un syndicat de luttes : Adhérez à la CGT !
Syndicat National CGT-INRA RN 10 – Porte de St Cyr 78210 Saint Cyr l‘Ecole Tél : 01.39.53.56.56 Fax : 01.39.02.14.50
Mail : cgt@inra.fr Sites internet : https://intranet.inra.fr/cgt/ et http://www.inra.cgt.fr/