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Dossier pédagogique
1 2 53 4 6
7 8 9 10 11 12
Quelques rapaces
que l’on peut observer en France
Le Faucon Crécerelle
Envergure : 65 à 82 cm / Poids : 154 à 314 gr
Longévité : 16 ans / Nombre d’individus : 90 000 couples
Alimentation : insectes, souris
Particularités : Ailes en faux. Dos chamoisé. Vol stationnaire
Lieu de vie : Milieu bocager
Reproduction : 2 à 6 oeufs en avril-mai.Eclosion après 28 jours
Le Milan Royal
Envergure : 175 à 195 cm / Poids : 950 à 1 300 gr
Longévité : 26 ans / Nombre d’individus : 3 000 couples
Alimentation : insectes, mulots
Particularités : queue fourchue, tête grise, corps brun-roux
Lieu de vie : Milieu bocager
Reproduction : 2 à 4 oeufs en mars-avril. Eclosion après 32 jrs
1 2
Le Circaète Jean-le-blanc
Envergure : 166 à 188 cm / Poids : 1 200 à 2 300 gr
Longévité : 17 ans / Nombre d’individus : 2 800 couples
Alimentation : serpents, lézards
Particularités : tête assez volumineuse.
Iris jaune, cire et pattes grises. Dos gris-brun
Lieu de vie : zones rocailleuses
Reproduction : 1 oeuf en mars-avril. Eclosion après 47 jours
3 L’Aigle royal
Envergure : 190 à 227 cm / Poids : 3 630 à 6 700 gr
Longévité : 25 ans / Nombre d’individus : 450 couples
Alimentation : lièvres, marmottes et oiseaux
Particularités : nuque couverte de plumes dorées
qui lui vaut son nom de royal
Lieu de vie : milieu montagnard
Reproduction : 2 oeufs en mars-avril. Eclosion après 45 jours
4
Le Vautour fauve
Envergure : 240 à 280 cm
Poids : 8 000 à 11 000 gr
Longévité : 40 ans
Nombre d’individus : 50 couples
Alimentation : carcasses
Particularités : plumage brun-roux.
Long cou entièrement dénué de plumes
Lieu de vie : milieu montagnard
Reproduction : 1 à 2 oeufs en janvier-février
Eclosion au bout de 54 jours
9 Le Percnoptère
Envergure : 146 à 175 cm
Poids : 1 600 à 2 200 gr
Longévité : 37 ans
Nombre d’individus : 60 couples
Alimentation : parties tendres des cadavres,
petits mammifères, oeufs (qu’il casse à l’aide d’une pierre)
Particularités : plumage blanc avec le bords des ailes noires.
Masque jaune en forme de losange
Lieu de vie : habitat très varié mais souvent près des falaises
Reproduction : 1 à 3 oeufs en avril. Eclosion au bout de 42
jours
Le Vautour moine
Envergure : 250 à 290 cm
Poids : 7 500 à 12 500 gr
Longévité : 35 ans
Nombre d’individus : 90 nids
Alimentation : carcasses
Particularités : plumes très sombres. Tête couverte de duvet.
Pattes grises et tarses emplumés
Lieu de vie : milieu montagnard semi-boisé
Reproduction : 1 oeuf en février-mars. Eclosion au bout de 53
jours. Peu de reproduction en France
Le Gypaète barbu
Envergure : 250 à 282 cm
Poids : 5 000 à 7 000 gr
Longévité : 40 ans
Nombre d’individus : 27 couples
Alimentation : os, moelles, ligaments
Particularités : yeux rouges. «Barbe» noire sous le bec
et plumage doré
Lieu de vie : milieu montagnard, falaises
Reproduction : 1 à 2 oeufs en février-mars
Eclosion au bout de 55 jours
10
11 12
La Chouette Effraie
Envergure : 85 à 93 cm
Poids : 220 gr
Longévité : 13 ans
Nombre d’individus : 50 000 couples
Alimentation : souris, campagnoles
Particularités : yeux noirs, disque facial en forme de coeur,
poitrail blanc
Lieu de vie : zones découvertes.
Niche dans les granges et greniers
Reproduction : 4 à 7 oeufs en mai. Eclosion au bout de 34
jours
5 Le Hibou des marais
Envergure : 90 à 105 cm
Poids : 290 à 350 gr
Longévité : 28 ans
Nombre d’individus : 10 à 100 couples fixes (hivernant)
Alimentation : oiseaux, souris
Particularités : yeux jaunes cerclés de noir.
Aigrettes plaquées contre la tête
Lieu de vie : milieu ouvert et humide
Reproduction : se reproduit peu en France
6
La Chouette hulotte
Envergure : 94 à 104 cm
Poids : 420 à 590 gr
Longévité : 18 ans
Nombre d’individus : 140 000 couples
Alimentation : souris, campagnoles
Particularités : de grands yeux noirs.
Chant reconnaissable : «hou-ouou»
Lieu de vie : bois et forêt
Reproduction : 2 à 4 oeufs en mars-avril
Eclosion au bout de 30 jours
Le Hibou grand duc
Envergure : 160 à 180 cm
Poids : 1 750 à 4 200 gr
Longévité : 21 ans
Nombre d’individus : 1 500 couples
Alimentation : hérissons, renards, lièvres, oiseaux
Particularités : yeux oranges. Longues aigrettes
Lieu de vie : falaise et escarpement rocheux
Reproduction : 1 à 4 oeufs en janvier
Eclosion au bout de 36 jours
7 8
La différence entre...
un rapace diurne et nocturne...
Les diurnes
Les rapaces diurnes dorment la nuit et s’activent donc le jour. Ce sont quasiment tous les rapaces : Buses, Aigles, Vautours…
Cette famille est composée de deux grands groupes : Les chasseurs et les charognards.
Les nocturnes
Les rapaces nocturnes vivent également le jour mais ils chassent au début de la nuit, vers 3h du matin, lorsque l’obscurité est totale,
ils dorment. Il y a, chez les rapaces nocturnes, deux espèces : La Chouette et le Hibou.
Leurs yeux
→ Diurne : placés sur les côtés ils sont plus gros par rapport à la tête et sont capables de repérer une proie à plusieurs kilomètres.
→ Nocturne : sensibles à la moindre lueur, ils sont placés sur la face avant de la tête. Les globes oculaires sont totalement immo-
biles mais leur tête peut tourner à 270°.
Leurs becs
→ Diurne : bec crochu et nu.
→ Nocturne : bec plus ou moins recouvert de plumes.
Leurs pattes
→ Diurne : recouvertes d’écailles, on compte trois doigts à l’avant et un seul a l’arrière.
→ Nocturne : recouvertes de plumes, elles évitent le frottement avec l’air et ainsi éliminent le bruit. Chouettes et Hiboux pos-
sèdent des doigts opposables.
Leurs plumes
→ Diurne : très rigides elles sont taillées pour la puissance et la vitesse.
→ Nocturne : légères et souples, elles son faites pour un vol discret.
Et la différence entre
une Chouette et un Hibou ?
Et non, la Chouette n’est pas la femelle
des Hiboux !
Il ne s’agit pas du tout de la même espèce.
Alors comment les différencier ?
D’une manière toute simple : les aigrettes.
Mais … qu’est ce qu’une aigrette ?! Il s’agit du
nom donné a certaines plumes situées sur la
tête des Hiboux et qui permettent de les diffé-
rencier des Chouettes...
Donc, les Hiboux portent des aigrettes. Chez
certaines espèces elles sont très visibles, chez
d’autre il est très dur de les voir. Les Chouettes,
elles, ont des têtes rondes, sans aigrette.
Aigrettes
Mais au fait, qu’est ce qu’un rapace ?
Le dictionnaire définit le rapace comme « un oiseau se
nourrissant principalement de vertébrés, capturés vivants
et saisis par ses griffes recourbées ou serres ». -Larousse-
Cette définition n’est pas tout à fait exacte
→ les petits rapaces tels que les Faucons crécerelle
et Crécerellette capturent des insectes qui sont
des invertébrés
→ les Vautours ne capturent pas de proies
vivantes sauf cas exceptionnels
→ le Pygargue se nourrit de poisson
Nous pouvons donc définir le rapace comme un oiseau
pourvu d’un bec crochu et pourvu de serres. Inutile de
mentionner le régime alimentaire de ces oiseaux car ils y
a des exceptions.
Qu’est ce qu’une serre ?
Il s’agit du nom donné aux griffes des rapaces. Longues et pointues
elles leurs permettent de capturer leur proie et de les mettre à
mort...
Pour la majorité des rapaces : le Vautour, par exemple, n’est pas
censé donner la mort. Donc, ses serres ne sont pas aussi recour-
bées, ni pointues !
Existe-t-il différents types de becs chez les rapaces ?
Et bien oui ! A chaque bec son utilité c’est pourquoi, on ne retrouve pas les mêmes chez tout le monde !
→ Le plus connu est le bec de l’Aigle Royal, imposant et bien recourbé. Il est conçu pour tuer et décortiquer
des gros animaux.
→ Les Pygargues, aigles pécheurs, ont un bec plus épais qui va leur permettre de découper les poissons
congelés ou les carcasse de baleine qu’ils trouvent échouées.
→ Le bec des Faucons est plus petit et doté d’une particularité : ils possèdent une
« dent ». Ce petit prolongement du bec leur permet de sectionner la colonne ver-
tébrale de la proie pour la tuer très rapidement.
→ Les Vautours ont, quant à eux, un bec puissant, long et relativement épais : il
faut qu’il soit capable de trancher le cuir épais des cadavres dont il se nourrit.
→ Les Chouettes et les Hiboux possèdent un bec très court et extrêmement re-
courbé. Cela vient d’une part du fait qu’ils se nourrissent essentiellement de rongeur, d’autre part, un bec imposant gênerait leur
champ de vision et augmenterait le poids de l’oiseau, le forçant à battre des ailes plus fréquemment. La dernière raison est qu’ils ont
besoin d’être exceptionnellement discrets lors de leur chasse, un bec trop volumineux ferait beaucoup trop de bruit en brisant l’air.
Comment un oiseau arrive-t-il à voler ?
Ils sont tous simplement conçus pour. La magie qui permet à l’oiseau
de se maintenir dans l’air se situe au niveau anatomique.
Le nombre d’os
On peut remarquer que certains os ont fusionné entre eux (comme le carpe et le métacarpe). Cette fusion permet à l’oiseau d’avoir
une réduction considérable du nombre d’os et ainsi d’alléger son poids. Le bras d’un oiseau compte 11 os uniquement, contre 33 pour
le bras humain.
Le poids des os
Nos os sont pleins : ils contiennent la moelle osseuse. Ceux des rapaces sont creux, les seules choses qu’ils contiennent sont des sacs
aériens. Les os creux sont certes beaucoup plus fragiles, mais ils sont surtout deux fois plus légers.
Les sacs aériens
Les os des oiseaux sont donc creux et contiennent des sacs aériens, au total on en dénombre 9. Mais qu’est ce qu’un sac aérien ? Il
s’agit tout simplement de prolongement des poumons. Ils ont deux rôles, le premier étant de ralentir l’arrivée lors des vols à grande
vitesse et ainsi éviter que les poumons n’explosent. Pour le second rôle de ces sacs nous pouvons en quelque sorte les comparer à
des bouées. En se remplissant d’air à chaque respiration, ils vont alléger d’autant le squelette.
Le plumage et le poids de l’oiseau
La surface alaire d’un oiseau finit de parfaire la machinerie. En effet, plus grande sera la surface porteuse, plus l’oiseau arrivera à voler
sans difficulté. Les meilleurs voiliers restent des oiseaux de grande envergure (tels que le Vautours fauve avec 2m80 d’envergure).
A contrario un oiseau avec une envergure trop petite ne pourra pas voler (le Kiwi par exemple avec deux moignons en guise d’aile se
retrouve incapable de voler). Sur cette surface se trouvent les plumes qui assurent la résistance au vent permettant ainsi à l’oiseau
de se faire « porter » par les vents. Les plumes de l’oiseau représentent 20 % du poids total de l’animal.
On pourrait aisément s’imaginer qu’un Pygargue à tête blanche pèse bien 10 kilos. Et bien non, son poids est parfaitement adapté
à son envergure : 6kg pour une femelle et 2m d’envergure. L’Autruche, incapable de voler pèse par exemple 150 kg et a des ailes
atrophiées d’une longueur d’environ 1 m.
Les plumes de l’oiseau
sont constituées de plu-
sieurs parties : le rachis,
les barbes et les barbules.
Le rachis est la « tige »
centrale de la plume. Elles
maintiennent les barbes
qui sont de petits filaments
très serrés. Ces derniers
sont maintenus ensemble
de manière extrêmement
serrée par les barbules, des
sortes de petits crochets
qui s’agrippent les un aux
autres afin de pouvoir
maintenir la plume dans
un état compact.
Le bréchet
Chez nous il s’agirait du sternum. Cet os est extrêmement important et particulièrement développé chez les oiseaux car c’est sur
ce bréchet que vont se fixer de puissants muscles. Muscles qui sont responsables du mouvement des ailes. Les muscles des oiseaux
représentent 40% de leur poids total.
Quel est l’impact
des rapaces sur l’environnement ?
Comment et pourquoi les protéger ?
L’impact de la faune sauvage sur l’environnement est considérable et revêt des
formes très diverses. De plus, l’homme, en transformant les milieux naturels,
a indirectement modifié certains des liens existant entre les animaux et leur
environnement.
Ces liens sont multiples. Ils sont constitués essentiellement par les chaînes ali-
mentaires, qui associent les animaux soit aux végétaux dans le cas des dépré-
dateurs (herbivores, fructivores, granivores), soil à d’autres animaux dans le
cas des prédateurs, et qui déterminent un équilibre des populations dans leur
habitat.
Chaque espèce a un rôle à jouer
Chaque espèce a un impact sur l’ensemble du système et ce n’est pas le moindre des facteurs à considérer. L’Homme est venu bou-
leverser l’état naturel, souvent à son profit : le champ, la prairie aménagée et la forêt transformée sont des acquis sans lesquels une
humanité de plus en plus nombreuse ne pourrait se développer ni même subsister. Cet état de fait doit, lui aussi, être pris en compte
pour juger de l’impact de la faune sauvage sur l’environnement. Les oiseaux ont des rôles très divers à l’égard de leur environnement.
Les oiseaux et la dissémination
des espèces végétales
Bien que peu de rapaces soient consommateurs de graines ou de fruits, il participent grandement à la dissémination des espèces
végétales : Il existe plusieurs modes de transport. Le plus simple consiste en une action mécanique, l’oiseau transportant de fa-
çon passive des graines fixées à son plumage (beaucoup de semences présentent des dispositifs leur permettant d’y adhérer).
En dehors de leur plumage, leurs pattes sont également capables de transporter des germes végétaux recueillis sur le sol détrempé.
La boue contient une quantité insoupçonnée de graines. Déjà Darwin avait trouvé sur les pattes d’une Perdrix les semences de 82
plantes. Quant aux oiseaux aquatiques, ils sont également capables de véhiculer les oeufs et les larves d’invertébrés aquatiques.
Les oiseaux jouent ainsi un rôle important dans la dissémination de beaucoup d’espèces végétales.
Les rapaces et leur rôle de «nettoyeur»
Nous savons que les rapaces se nourrisent pour partie, ou exclusivement, de petits mammifères. On rappellera que selon une loi
écologique simple, le nombre de prédateurs est proportionnel à celui des proies, du moins dans les milieux peu ou pas perturbés
par l’Homme.
Les mammifères, surtout les micromammifères rongeurs, peuvent être réservoirs ou vecteurs d’agents pathogènes très redoutables.
En régulant ces populations, les oiseaux limitent la propagation des maladies qu’ils transportent.
On dit que les carnivores capturent de préférence les individus malades, blessés, ou handicapés. C’est souvent vrai, car ceux-ci sont
des victimes plus faciles à capturer, ce qui satisfait une fois de plus à la loi de l’économie. Cette action a pour effet de conserver les
populations de mammifères dans un état de bonne santé et d’éviter les reports de certains problèmes des individus à leur progéni-
ture.
D’autre part, les effets de la prédation restent efficaces et maintiennent les populations de proies dans des limites compatibles avec
la capacité écologique du milieu. Dans le cas d’un écosystème bouleversé par l’Homme, comme les zones agricoles, ce rôle permet
de limiter la population de «nuisibles» notamment les rongeurs, lapins ou certains insectes, friands de nos productions céréalières
et maraîchères. Ils empêchent ainsi une surpopulation des ces animaux qui peut entraîner une dégradation de l’environnement et
de ses ressources.
Quelques exemples
Les Vautours : ces oiseaux nettoient la nature de ses
cadavres et évitent de ce fait la propagation de
maladies.
Les Faucons : ils régulent la population de rongeurs ou
de certains oiseaux et insectes.
Les Buses, Milans et Aigles : ils contribuent à mainte-
nir certaines espèces animales en bon état de santé en
se nourissant des individus malades ou fragiles.
Et l’Homme dans tout ça ?
Le recul continuel des sanctuaires de nidifications devant notre
société tentaculaire, les sports nature et autres pratiques forestières
ou agricoles, menacent toujours certaines espèces aux faibles popu-
lations souvent très sensibles aux dérangements.
Ces dernières années, on assiste à une recrudescence de tirs
aveugles ou haineux sur des oiseaux de Fauconnerie.
L’emploi criminel de charniers empoisonnés par des gardes chasse
ou des propriétaires sans respect pour la vie font toujours des
ravages.
Combien d’Autours des palombes ne sont jamais ressortis des
nasses à corvidés qui ont fleuri inconsidérément dans l’hexagone?
Le réseau EDF basse tension tue toujours nos grands rapaces. Heu-
reusement, petit à petit, ce réseau est enfoui.
L’agriculture intensive et son cortège d’effets pervers (emploi de
pesticides, arrachage de haies, assèchement de zones humides) ont
en de nombreuses régions anéanti le petit gibier de plaine mais
aussi toute une avifaune d’une grande utilité.
Placés très haut dans la pyramide alimentaire, les rapaces paient un
lourd tribut. La bromadiolone, par exemple, employée pour tuer les
campagnols, a récemment provoqué en Franche Comté une dimi-
nution alarmante des Milans royaux.
Pourtant, quelques motifs de se réjouir existent bel et bien comme
la remontée spectaculaire des effectifs du fabuleux Faucon pèle-
rin après l’effondrement de sa populations dans les années 60.
Aujourd’hui, ce merveilleux oiseau a re-colonisé la quasi-totalité
de ses aires de nidification, allant jusqu’à nicher sur des bâtiments
urbains.
Chaque espèce joue
un rôle dans
l’écosystème,
vous aussi !
Et pourquoi
pas moi ?
Qu’est ce qu’une pelote de réjection ?
Lorsqu’un oiseau, et notamment un rapace, mange une proie, il ne va pas
réussir à en digérer la totalité.
Une pelote de réjection est donc une boule de plumes, de poils et d’os qui
n’ont pas été digérés par l’oiseau. Cette boule sera recrachée par le bec.
Seuls les Chouettes et les Hiboux font des pelotes de réjections ?
FAUX : une grande majorité d’oiseau est capable de faire des pelotes. Un Martin pêcheur (petit oiseau bleu qui vit près des
rivières et qui se nourrit de poissons) va recracher des pelotes contenant les arrêtes qu’il n’aura pas digérées. A titre d’exemple
le Héron cendré peu également produire des pelotes de réjection. Du côté des rapaces, tous font des pelotes, nocturnes comme
diurnes. On parle principalement des pelotes des Chouettes et des Hiboux car ce sont les oiseaux qui digèrent leur proie le moins
facilement, on retrouvera donc beaucoup plus de chose dans leurs pelotes.
Que peut-on trouver dans une pelote de réjection ?
On va pouvoir retrouver ce que l’oiseau a mangé : un poisson, une souris, un écureuil, un autre oiseau et même des insectes. On
retrouvera donc de petits os, des poils, des plumes, des arêtes de poisson et des carapaces d’insectes.
Comment peut-on voir ce que contient une pelote ?
En la trempant dans l’eau, la pelote va se ramolir. Ensuite, à l’aide d’une paire de gants et d’une pince, tu vas pouvoir la décortiquer
et découvrir ce qu’elle referme. Si tu as de la chance, tu pourras même reconstituer le squelette entier de la proie, comme une
souris par exemple !
A quoi cela sert-il de savoir ce que mange un rapace ?
Cela va servir à déterminer ce que l’on appelle «un régime alimentaire». On pourra connaître, en décortiquant beaucoup de
pelotes, les proies principales de l’oiseau et savoir si les champs d’à côté comptent plus de souris, de mulots, de petits oiseaux ou
d’insectes.
Te voilà un professionnel
de la pelote, tu sais tout !
Comment reconnaître les
pelotes des rapaces
nocturnes ?
Effraie des clochers : pelote ronde, noire et
luisante. Facile à trouver dans les greniers,
clochers d’églises, granges...
Hibou grand-duc : grosse pelote difficile à
trouver, sauf sur les gîtes de repos diurnes.
Chouette hulotte : pelote à la surface irré-
gulière. Difficile à trouver en dehors de la
période de nidification car la hulotte n’est
pas attachée à des postes précis.
Chevêche d’Athéna : petite pelote effilochée
à l’un des bouts. Difficile à trouver : dans les
arbres creux (vergers), les vieilles maisons,
carrières...
Vous avez dit Pelotes ?
Contrairement à vous, nous les oiseaux, ne possèdont ni dents, ni
glandes salivaires. Nous ne mâchons pas notre nourriture : nous
boulottons tout rond des morceaux ou carrément des proies entières.
Les autres pelotes
Faucon crécerelle : difficile à trouver
(sous les piquets de clôture ou pylônes)
Buse variable : se trouvent sous les postes
d’affût de la Buse (piquets de clôture...)
Epervier d’Europe : difficile à trouver
(en lisière de forêt, sous les jeunes boisements
d’épicéas...)
Corneille noire
Corbeau freux
Pie bavarde
Héron cendré...
Comment identifier un oiseau
dans son milieu naturel ?
Tout d’abord, pour pouvoir observer un oiseau et déterminer son espèce, il faut
impérativement un guide ornithologique. En plus de pouvoir y trouver toutes
les espèces recherchées, on y verra, en première partie, quelques pages
guidant l’observation. On y trouve aussi généralement une planche précisant le
nom de chaques parties du corps de l’oiseau.
Les différentes parties du corps de l’oiseau
1. Mandibule supérieure; 2.
Mandibule inférieure; 3. Men-
ton; 4. Moustache; 5. Joues; 6.
Gorge; 8. Epaule; 9. Poitrine;
10. Barres alaires; 11. Tarse; 12.
Ventre; 13. Flancs; 14. Régimes
secondaires; 15. Régimes pri-
maires; 16. Sous-caudales; 17.
Sus-caudales; 18. Rectrices ex-
ternes; 19. Croupion; 20. Sca-
pulaires; 21. Dos; 22. Nuque; 23.
Bandeau sur l’oeil; 24. Sommet
de la tête; 25. Bandeau de la
tête; 26. Bande crânienne; 27.
Sourcil; 28. Cercle orbital; 29.
Lora.
Tout d’abord, il faut regarder le gabarit de l’oiseau : est-il imposant ou au contraire de petite taille ? Est-il trapu ou bien filiforme ?
Cette notion de taille va déjà pouvoir réduire grandement tes champs de recherche.
Nous allons identifier une Citelle torchepot
Réponse : L’oiseau est de petite taille et assez trapu.
Regarder la forme de son bec donne aussi des indications précieuses !
De quoi se nourrit cet oiseau ?
Réponse : Le bec de la Citelle est petit et pointu, cet oiseau se nourrit donc d’insecte. Au vu de sa taille et de son régime
alimentaire, on peu d’ores et déjà le considérer comme un membre des passériformes.
Attention ! Pour certaines espèces il est utile de regarder les pattes également, notamment pour les rapaces (doigts opposables et
poilus : hiboux / serres non pointues et pattes « plates » : vautour).
Une fois le gabarit de l’oiseau et son régime alimentaire connus, observons son environ-
nement !
L’a t’on vu dans un jardin ? Dans un forêt ? Près d’un lac ? Dans une rivière ? Dans un champ ? Cela aidera à faire le tri. Ici, notre
oiseau vit dans un milieu bocager comme un jardin.
Notre oiseau est donc un passereau vivant dans les arbres. Maintenant, occupons-nous de ses caractéristiques, des détails visibles
du premier coup d’œil tellement ils peuvent être marquants. Ici, la Citelle a quelque chose de typique : elle possède un trait noir au
niveau des yeux : la Lore. Le dessus des ailes (le manteau, le dos et les ailes) est gris. Sa poitrine et son croupion sont roux. Avec tous
ces petits détails nous arrivons sans problème à trouver cet oiseau dans un guide, et donc son nom : la Citelle torchepot.
1- Trapu, petite taille. Gris et gorge rouge : rouge gorge
2- Imposant bec crochu, queue fourchue, plumage roux tête grise, fenêtre blanche sous les ailes : Milan royal.
3- Perché sur un sapin, bec étrange croisé : Bec croisé des sapins.
4- Oiseau mince, bec long et courbé vers le haut, longues pattes (Echassier) dans l’eau. Plumage blanc, bout des ailes noir. Calotte,
front et nuque noirs : Avocette élégante.
Quelques exemples
...
Nous contacter
Accueil des groupes à partir de 20
personnes tous les jours sur ren-
dez-vous.
Maison du Tourisme
du Sud de l’Aisne
9, Rue Vallée
02400 Château-Thierry
Tel : +33 (0)3.23.83.51.14
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  • 2. 1 2 53 4 6 7 8 9 10 11 12 Quelques rapaces que l’on peut observer en France Le Faucon Crécerelle Envergure : 65 à 82 cm / Poids : 154 à 314 gr Longévité : 16 ans / Nombre d’individus : 90 000 couples Alimentation : insectes, souris Particularités : Ailes en faux. Dos chamoisé. Vol stationnaire Lieu de vie : Milieu bocager Reproduction : 2 à 6 oeufs en avril-mai.Eclosion après 28 jours Le Milan Royal Envergure : 175 à 195 cm / Poids : 950 à 1 300 gr Longévité : 26 ans / Nombre d’individus : 3 000 couples Alimentation : insectes, mulots Particularités : queue fourchue, tête grise, corps brun-roux Lieu de vie : Milieu bocager Reproduction : 2 à 4 oeufs en mars-avril. Eclosion après 32 jrs 1 2 Le Circaète Jean-le-blanc Envergure : 166 à 188 cm / Poids : 1 200 à 2 300 gr Longévité : 17 ans / Nombre d’individus : 2 800 couples Alimentation : serpents, lézards Particularités : tête assez volumineuse. Iris jaune, cire et pattes grises. Dos gris-brun Lieu de vie : zones rocailleuses Reproduction : 1 oeuf en mars-avril. Eclosion après 47 jours 3 L’Aigle royal Envergure : 190 à 227 cm / Poids : 3 630 à 6 700 gr Longévité : 25 ans / Nombre d’individus : 450 couples Alimentation : lièvres, marmottes et oiseaux Particularités : nuque couverte de plumes dorées qui lui vaut son nom de royal Lieu de vie : milieu montagnard Reproduction : 2 oeufs en mars-avril. Eclosion après 45 jours 4
  • 3. Le Vautour fauve Envergure : 240 à 280 cm Poids : 8 000 à 11 000 gr Longévité : 40 ans Nombre d’individus : 50 couples Alimentation : carcasses Particularités : plumage brun-roux. Long cou entièrement dénué de plumes Lieu de vie : milieu montagnard Reproduction : 1 à 2 oeufs en janvier-février Eclosion au bout de 54 jours 9 Le Percnoptère Envergure : 146 à 175 cm Poids : 1 600 à 2 200 gr Longévité : 37 ans Nombre d’individus : 60 couples Alimentation : parties tendres des cadavres, petits mammifères, oeufs (qu’il casse à l’aide d’une pierre) Particularités : plumage blanc avec le bords des ailes noires. Masque jaune en forme de losange Lieu de vie : habitat très varié mais souvent près des falaises Reproduction : 1 à 3 oeufs en avril. Eclosion au bout de 42 jours Le Vautour moine Envergure : 250 à 290 cm Poids : 7 500 à 12 500 gr Longévité : 35 ans Nombre d’individus : 90 nids Alimentation : carcasses Particularités : plumes très sombres. Tête couverte de duvet. Pattes grises et tarses emplumés Lieu de vie : milieu montagnard semi-boisé Reproduction : 1 oeuf en février-mars. Eclosion au bout de 53 jours. Peu de reproduction en France Le Gypaète barbu Envergure : 250 à 282 cm Poids : 5 000 à 7 000 gr Longévité : 40 ans Nombre d’individus : 27 couples Alimentation : os, moelles, ligaments Particularités : yeux rouges. «Barbe» noire sous le bec et plumage doré Lieu de vie : milieu montagnard, falaises Reproduction : 1 à 2 oeufs en février-mars Eclosion au bout de 55 jours 10 11 12 La Chouette Effraie Envergure : 85 à 93 cm Poids : 220 gr Longévité : 13 ans Nombre d’individus : 50 000 couples Alimentation : souris, campagnoles Particularités : yeux noirs, disque facial en forme de coeur, poitrail blanc Lieu de vie : zones découvertes. Niche dans les granges et greniers Reproduction : 4 à 7 oeufs en mai. Eclosion au bout de 34 jours 5 Le Hibou des marais Envergure : 90 à 105 cm Poids : 290 à 350 gr Longévité : 28 ans Nombre d’individus : 10 à 100 couples fixes (hivernant) Alimentation : oiseaux, souris Particularités : yeux jaunes cerclés de noir. Aigrettes plaquées contre la tête Lieu de vie : milieu ouvert et humide Reproduction : se reproduit peu en France 6 La Chouette hulotte Envergure : 94 à 104 cm Poids : 420 à 590 gr Longévité : 18 ans Nombre d’individus : 140 000 couples Alimentation : souris, campagnoles Particularités : de grands yeux noirs. Chant reconnaissable : «hou-ouou» Lieu de vie : bois et forêt Reproduction : 2 à 4 oeufs en mars-avril Eclosion au bout de 30 jours Le Hibou grand duc Envergure : 160 à 180 cm Poids : 1 750 à 4 200 gr Longévité : 21 ans Nombre d’individus : 1 500 couples Alimentation : hérissons, renards, lièvres, oiseaux Particularités : yeux oranges. Longues aigrettes Lieu de vie : falaise et escarpement rocheux Reproduction : 1 à 4 oeufs en janvier Eclosion au bout de 36 jours 7 8
  • 4. La différence entre... un rapace diurne et nocturne... Les diurnes Les rapaces diurnes dorment la nuit et s’activent donc le jour. Ce sont quasiment tous les rapaces : Buses, Aigles, Vautours… Cette famille est composée de deux grands groupes : Les chasseurs et les charognards. Les nocturnes Les rapaces nocturnes vivent également le jour mais ils chassent au début de la nuit, vers 3h du matin, lorsque l’obscurité est totale, ils dorment. Il y a, chez les rapaces nocturnes, deux espèces : La Chouette et le Hibou. Leurs yeux → Diurne : placés sur les côtés ils sont plus gros par rapport à la tête et sont capables de repérer une proie à plusieurs kilomètres. → Nocturne : sensibles à la moindre lueur, ils sont placés sur la face avant de la tête. Les globes oculaires sont totalement immo- biles mais leur tête peut tourner à 270°. Leurs becs → Diurne : bec crochu et nu. → Nocturne : bec plus ou moins recouvert de plumes. Leurs pattes → Diurne : recouvertes d’écailles, on compte trois doigts à l’avant et un seul a l’arrière. → Nocturne : recouvertes de plumes, elles évitent le frottement avec l’air et ainsi éliminent le bruit. Chouettes et Hiboux pos- sèdent des doigts opposables. Leurs plumes → Diurne : très rigides elles sont taillées pour la puissance et la vitesse. → Nocturne : légères et souples, elles son faites pour un vol discret.
  • 5. Et la différence entre une Chouette et un Hibou ? Et non, la Chouette n’est pas la femelle des Hiboux ! Il ne s’agit pas du tout de la même espèce. Alors comment les différencier ? D’une manière toute simple : les aigrettes. Mais … qu’est ce qu’une aigrette ?! Il s’agit du nom donné a certaines plumes situées sur la tête des Hiboux et qui permettent de les diffé- rencier des Chouettes... Donc, les Hiboux portent des aigrettes. Chez certaines espèces elles sont très visibles, chez d’autre il est très dur de les voir. Les Chouettes, elles, ont des têtes rondes, sans aigrette. Aigrettes Mais au fait, qu’est ce qu’un rapace ? Le dictionnaire définit le rapace comme « un oiseau se nourrissant principalement de vertébrés, capturés vivants et saisis par ses griffes recourbées ou serres ». -Larousse- Cette définition n’est pas tout à fait exacte → les petits rapaces tels que les Faucons crécerelle et Crécerellette capturent des insectes qui sont des invertébrés → les Vautours ne capturent pas de proies vivantes sauf cas exceptionnels → le Pygargue se nourrit de poisson Nous pouvons donc définir le rapace comme un oiseau pourvu d’un bec crochu et pourvu de serres. Inutile de mentionner le régime alimentaire de ces oiseaux car ils y a des exceptions. Qu’est ce qu’une serre ? Il s’agit du nom donné aux griffes des rapaces. Longues et pointues elles leurs permettent de capturer leur proie et de les mettre à mort... Pour la majorité des rapaces : le Vautour, par exemple, n’est pas censé donner la mort. Donc, ses serres ne sont pas aussi recour- bées, ni pointues ! Existe-t-il différents types de becs chez les rapaces ? Et bien oui ! A chaque bec son utilité c’est pourquoi, on ne retrouve pas les mêmes chez tout le monde ! → Le plus connu est le bec de l’Aigle Royal, imposant et bien recourbé. Il est conçu pour tuer et décortiquer des gros animaux. → Les Pygargues, aigles pécheurs, ont un bec plus épais qui va leur permettre de découper les poissons congelés ou les carcasse de baleine qu’ils trouvent échouées.
  • 6. → Le bec des Faucons est plus petit et doté d’une particularité : ils possèdent une « dent ». Ce petit prolongement du bec leur permet de sectionner la colonne ver- tébrale de la proie pour la tuer très rapidement. → Les Vautours ont, quant à eux, un bec puissant, long et relativement épais : il faut qu’il soit capable de trancher le cuir épais des cadavres dont il se nourrit. → Les Chouettes et les Hiboux possèdent un bec très court et extrêmement re- courbé. Cela vient d’une part du fait qu’ils se nourrissent essentiellement de rongeur, d’autre part, un bec imposant gênerait leur champ de vision et augmenterait le poids de l’oiseau, le forçant à battre des ailes plus fréquemment. La dernière raison est qu’ils ont besoin d’être exceptionnellement discrets lors de leur chasse, un bec trop volumineux ferait beaucoup trop de bruit en brisant l’air. Comment un oiseau arrive-t-il à voler ? Ils sont tous simplement conçus pour. La magie qui permet à l’oiseau de se maintenir dans l’air se situe au niveau anatomique. Le nombre d’os On peut remarquer que certains os ont fusionné entre eux (comme le carpe et le métacarpe). Cette fusion permet à l’oiseau d’avoir une réduction considérable du nombre d’os et ainsi d’alléger son poids. Le bras d’un oiseau compte 11 os uniquement, contre 33 pour le bras humain. Le poids des os Nos os sont pleins : ils contiennent la moelle osseuse. Ceux des rapaces sont creux, les seules choses qu’ils contiennent sont des sacs aériens. Les os creux sont certes beaucoup plus fragiles, mais ils sont surtout deux fois plus légers. Les sacs aériens Les os des oiseaux sont donc creux et contiennent des sacs aériens, au total on en dénombre 9. Mais qu’est ce qu’un sac aérien ? Il s’agit tout simplement de prolongement des poumons. Ils ont deux rôles, le premier étant de ralentir l’arrivée lors des vols à grande vitesse et ainsi éviter que les poumons n’explosent. Pour le second rôle de ces sacs nous pouvons en quelque sorte les comparer à des bouées. En se remplissant d’air à chaque respiration, ils vont alléger d’autant le squelette. Le plumage et le poids de l’oiseau La surface alaire d’un oiseau finit de parfaire la machinerie. En effet, plus grande sera la surface porteuse, plus l’oiseau arrivera à voler sans difficulté. Les meilleurs voiliers restent des oiseaux de grande envergure (tels que le Vautours fauve avec 2m80 d’envergure). A contrario un oiseau avec une envergure trop petite ne pourra pas voler (le Kiwi par exemple avec deux moignons en guise d’aile se retrouve incapable de voler). Sur cette surface se trouvent les plumes qui assurent la résistance au vent permettant ainsi à l’oiseau de se faire « porter » par les vents. Les plumes de l’oiseau représentent 20 % du poids total de l’animal. On pourrait aisément s’imaginer qu’un Pygargue à tête blanche pèse bien 10 kilos. Et bien non, son poids est parfaitement adapté à son envergure : 6kg pour une femelle et 2m d’envergure. L’Autruche, incapable de voler pèse par exemple 150 kg et a des ailes atrophiées d’une longueur d’environ 1 m.
  • 7. Les plumes de l’oiseau sont constituées de plu- sieurs parties : le rachis, les barbes et les barbules. Le rachis est la « tige » centrale de la plume. Elles maintiennent les barbes qui sont de petits filaments très serrés. Ces derniers sont maintenus ensemble de manière extrêmement serrée par les barbules, des sortes de petits crochets qui s’agrippent les un aux autres afin de pouvoir maintenir la plume dans un état compact. Le bréchet Chez nous il s’agirait du sternum. Cet os est extrêmement important et particulièrement développé chez les oiseaux car c’est sur ce bréchet que vont se fixer de puissants muscles. Muscles qui sont responsables du mouvement des ailes. Les muscles des oiseaux représentent 40% de leur poids total.
  • 8. Quel est l’impact des rapaces sur l’environnement ? Comment et pourquoi les protéger ? L’impact de la faune sauvage sur l’environnement est considérable et revêt des formes très diverses. De plus, l’homme, en transformant les milieux naturels, a indirectement modifié certains des liens existant entre les animaux et leur environnement. Ces liens sont multiples. Ils sont constitués essentiellement par les chaînes ali- mentaires, qui associent les animaux soit aux végétaux dans le cas des dépré- dateurs (herbivores, fructivores, granivores), soil à d’autres animaux dans le cas des prédateurs, et qui déterminent un équilibre des populations dans leur habitat. Chaque espèce a un rôle à jouer Chaque espèce a un impact sur l’ensemble du système et ce n’est pas le moindre des facteurs à considérer. L’Homme est venu bou- leverser l’état naturel, souvent à son profit : le champ, la prairie aménagée et la forêt transformée sont des acquis sans lesquels une humanité de plus en plus nombreuse ne pourrait se développer ni même subsister. Cet état de fait doit, lui aussi, être pris en compte pour juger de l’impact de la faune sauvage sur l’environnement. Les oiseaux ont des rôles très divers à l’égard de leur environnement. Les oiseaux et la dissémination des espèces végétales Bien que peu de rapaces soient consommateurs de graines ou de fruits, il participent grandement à la dissémination des espèces végétales : Il existe plusieurs modes de transport. Le plus simple consiste en une action mécanique, l’oiseau transportant de fa- çon passive des graines fixées à son plumage (beaucoup de semences présentent des dispositifs leur permettant d’y adhérer). En dehors de leur plumage, leurs pattes sont également capables de transporter des germes végétaux recueillis sur le sol détrempé. La boue contient une quantité insoupçonnée de graines. Déjà Darwin avait trouvé sur les pattes d’une Perdrix les semences de 82 plantes. Quant aux oiseaux aquatiques, ils sont également capables de véhiculer les oeufs et les larves d’invertébrés aquatiques. Les oiseaux jouent ainsi un rôle important dans la dissémination de beaucoup d’espèces végétales.
  • 9. Les rapaces et leur rôle de «nettoyeur» Nous savons que les rapaces se nourrisent pour partie, ou exclusivement, de petits mammifères. On rappellera que selon une loi écologique simple, le nombre de prédateurs est proportionnel à celui des proies, du moins dans les milieux peu ou pas perturbés par l’Homme. Les mammifères, surtout les micromammifères rongeurs, peuvent être réservoirs ou vecteurs d’agents pathogènes très redoutables. En régulant ces populations, les oiseaux limitent la propagation des maladies qu’ils transportent. On dit que les carnivores capturent de préférence les individus malades, blessés, ou handicapés. C’est souvent vrai, car ceux-ci sont des victimes plus faciles à capturer, ce qui satisfait une fois de plus à la loi de l’économie. Cette action a pour effet de conserver les populations de mammifères dans un état de bonne santé et d’éviter les reports de certains problèmes des individus à leur progéni- ture. D’autre part, les effets de la prédation restent efficaces et maintiennent les populations de proies dans des limites compatibles avec la capacité écologique du milieu. Dans le cas d’un écosystème bouleversé par l’Homme, comme les zones agricoles, ce rôle permet de limiter la population de «nuisibles» notamment les rongeurs, lapins ou certains insectes, friands de nos productions céréalières et maraîchères. Ils empêchent ainsi une surpopulation des ces animaux qui peut entraîner une dégradation de l’environnement et de ses ressources. Quelques exemples Les Vautours : ces oiseaux nettoient la nature de ses cadavres et évitent de ce fait la propagation de maladies. Les Faucons : ils régulent la population de rongeurs ou de certains oiseaux et insectes. Les Buses, Milans et Aigles : ils contribuent à mainte- nir certaines espèces animales en bon état de santé en se nourissant des individus malades ou fragiles. Et l’Homme dans tout ça ? Le recul continuel des sanctuaires de nidifications devant notre société tentaculaire, les sports nature et autres pratiques forestières ou agricoles, menacent toujours certaines espèces aux faibles popu- lations souvent très sensibles aux dérangements. Ces dernières années, on assiste à une recrudescence de tirs aveugles ou haineux sur des oiseaux de Fauconnerie. L’emploi criminel de charniers empoisonnés par des gardes chasse ou des propriétaires sans respect pour la vie font toujours des ravages. Combien d’Autours des palombes ne sont jamais ressortis des nasses à corvidés qui ont fleuri inconsidérément dans l’hexagone? Le réseau EDF basse tension tue toujours nos grands rapaces. Heu- reusement, petit à petit, ce réseau est enfoui. L’agriculture intensive et son cortège d’effets pervers (emploi de pesticides, arrachage de haies, assèchement de zones humides) ont en de nombreuses régions anéanti le petit gibier de plaine mais aussi toute une avifaune d’une grande utilité. Placés très haut dans la pyramide alimentaire, les rapaces paient un lourd tribut. La bromadiolone, par exemple, employée pour tuer les campagnols, a récemment provoqué en Franche Comté une dimi- nution alarmante des Milans royaux. Pourtant, quelques motifs de se réjouir existent bel et bien comme la remontée spectaculaire des effectifs du fabuleux Faucon pèle- rin après l’effondrement de sa populations dans les années 60. Aujourd’hui, ce merveilleux oiseau a re-colonisé la quasi-totalité de ses aires de nidification, allant jusqu’à nicher sur des bâtiments urbains. Chaque espèce joue un rôle dans l’écosystème, vous aussi ! Et pourquoi pas moi ?
  • 10. Qu’est ce qu’une pelote de réjection ? Lorsqu’un oiseau, et notamment un rapace, mange une proie, il ne va pas réussir à en digérer la totalité. Une pelote de réjection est donc une boule de plumes, de poils et d’os qui n’ont pas été digérés par l’oiseau. Cette boule sera recrachée par le bec. Seuls les Chouettes et les Hiboux font des pelotes de réjections ? FAUX : une grande majorité d’oiseau est capable de faire des pelotes. Un Martin pêcheur (petit oiseau bleu qui vit près des rivières et qui se nourrit de poissons) va recracher des pelotes contenant les arrêtes qu’il n’aura pas digérées. A titre d’exemple le Héron cendré peu également produire des pelotes de réjection. Du côté des rapaces, tous font des pelotes, nocturnes comme diurnes. On parle principalement des pelotes des Chouettes et des Hiboux car ce sont les oiseaux qui digèrent leur proie le moins facilement, on retrouvera donc beaucoup plus de chose dans leurs pelotes. Que peut-on trouver dans une pelote de réjection ? On va pouvoir retrouver ce que l’oiseau a mangé : un poisson, une souris, un écureuil, un autre oiseau et même des insectes. On retrouvera donc de petits os, des poils, des plumes, des arêtes de poisson et des carapaces d’insectes. Comment peut-on voir ce que contient une pelote ? En la trempant dans l’eau, la pelote va se ramolir. Ensuite, à l’aide d’une paire de gants et d’une pince, tu vas pouvoir la décortiquer et découvrir ce qu’elle referme. Si tu as de la chance, tu pourras même reconstituer le squelette entier de la proie, comme une souris par exemple ! A quoi cela sert-il de savoir ce que mange un rapace ? Cela va servir à déterminer ce que l’on appelle «un régime alimentaire». On pourra connaître, en décortiquant beaucoup de pelotes, les proies principales de l’oiseau et savoir si les champs d’à côté comptent plus de souris, de mulots, de petits oiseaux ou d’insectes.
  • 11. Te voilà un professionnel de la pelote, tu sais tout ! Comment reconnaître les pelotes des rapaces nocturnes ? Effraie des clochers : pelote ronde, noire et luisante. Facile à trouver dans les greniers, clochers d’églises, granges... Hibou grand-duc : grosse pelote difficile à trouver, sauf sur les gîtes de repos diurnes. Chouette hulotte : pelote à la surface irré- gulière. Difficile à trouver en dehors de la période de nidification car la hulotte n’est pas attachée à des postes précis. Chevêche d’Athéna : petite pelote effilochée à l’un des bouts. Difficile à trouver : dans les arbres creux (vergers), les vieilles maisons, carrières... Vous avez dit Pelotes ? Contrairement à vous, nous les oiseaux, ne possèdont ni dents, ni glandes salivaires. Nous ne mâchons pas notre nourriture : nous boulottons tout rond des morceaux ou carrément des proies entières. Les autres pelotes Faucon crécerelle : difficile à trouver (sous les piquets de clôture ou pylônes) Buse variable : se trouvent sous les postes d’affût de la Buse (piquets de clôture...) Epervier d’Europe : difficile à trouver (en lisière de forêt, sous les jeunes boisements d’épicéas...) Corneille noire Corbeau freux Pie bavarde Héron cendré...
  • 12. Comment identifier un oiseau dans son milieu naturel ? Tout d’abord, pour pouvoir observer un oiseau et déterminer son espèce, il faut impérativement un guide ornithologique. En plus de pouvoir y trouver toutes les espèces recherchées, on y verra, en première partie, quelques pages guidant l’observation. On y trouve aussi généralement une planche précisant le nom de chaques parties du corps de l’oiseau. Les différentes parties du corps de l’oiseau 1. Mandibule supérieure; 2. Mandibule inférieure; 3. Men- ton; 4. Moustache; 5. Joues; 6. Gorge; 8. Epaule; 9. Poitrine; 10. Barres alaires; 11. Tarse; 12. Ventre; 13. Flancs; 14. Régimes secondaires; 15. Régimes pri- maires; 16. Sous-caudales; 17. Sus-caudales; 18. Rectrices ex- ternes; 19. Croupion; 20. Sca- pulaires; 21. Dos; 22. Nuque; 23. Bandeau sur l’oeil; 24. Sommet de la tête; 25. Bandeau de la tête; 26. Bande crânienne; 27. Sourcil; 28. Cercle orbital; 29. Lora.
  • 13. Tout d’abord, il faut regarder le gabarit de l’oiseau : est-il imposant ou au contraire de petite taille ? Est-il trapu ou bien filiforme ? Cette notion de taille va déjà pouvoir réduire grandement tes champs de recherche. Nous allons identifier une Citelle torchepot Réponse : L’oiseau est de petite taille et assez trapu. Regarder la forme de son bec donne aussi des indications précieuses ! De quoi se nourrit cet oiseau ? Réponse : Le bec de la Citelle est petit et pointu, cet oiseau se nourrit donc d’insecte. Au vu de sa taille et de son régime alimentaire, on peu d’ores et déjà le considérer comme un membre des passériformes.
  • 14. Attention ! Pour certaines espèces il est utile de regarder les pattes également, notamment pour les rapaces (doigts opposables et poilus : hiboux / serres non pointues et pattes « plates » : vautour). Une fois le gabarit de l’oiseau et son régime alimentaire connus, observons son environ- nement ! L’a t’on vu dans un jardin ? Dans un forêt ? Près d’un lac ? Dans une rivière ? Dans un champ ? Cela aidera à faire le tri. Ici, notre oiseau vit dans un milieu bocager comme un jardin. Notre oiseau est donc un passereau vivant dans les arbres. Maintenant, occupons-nous de ses caractéristiques, des détails visibles du premier coup d’œil tellement ils peuvent être marquants. Ici, la Citelle a quelque chose de typique : elle possède un trait noir au niveau des yeux : la Lore. Le dessus des ailes (le manteau, le dos et les ailes) est gris. Sa poitrine et son croupion sont roux. Avec tous ces petits détails nous arrivons sans problème à trouver cet oiseau dans un guide, et donc son nom : la Citelle torchepot. 1- Trapu, petite taille. Gris et gorge rouge : rouge gorge 2- Imposant bec crochu, queue fourchue, plumage roux tête grise, fenêtre blanche sous les ailes : Milan royal. 3- Perché sur un sapin, bec étrange croisé : Bec croisé des sapins. 4- Oiseau mince, bec long et courbé vers le haut, longues pattes (Echassier) dans l’eau. Plumage blanc, bout des ailes noir. Calotte, front et nuque noirs : Avocette élégante. Quelques exemples ...
  • 15. Nous contacter Accueil des groupes à partir de 20 personnes tous les jours sur ren- dez-vous. Maison du Tourisme du Sud de l’Aisne 9, Rue Vallée 02400 Château-Thierry Tel : +33 (0)3.23.83.51.14 Fax : +33 (0)3.23.83.14.74 Mél : commercial.ot@otrct.fr