Gestion des conflits par la Méthode Thomas-KilmannAdama COULIBALY
Le conflit est un affrontement entre des intérêts, des valeurs, des actes ou des procédures. C’est un désaccord, une idée s’opposant à une autre. Il peut y avoir un désaccord sans qu’il y ait de conflit.
Chaque jour nous faisons face à des conflits, au travail, en famille et en communauté. Nous devons être outillés pour gérer ces conflits.
Cette présentation est basée sur la méthode Thomas-Kilmann en situation de conflits qui offre des tactiques et pratiques de traiter les conflits de façon efficace.
Je vous remercie.
SPSS est un logiciel bien adapté pour l’analyse des questionnaires. A l’inverse de l’Excel, SPSS être capable de réduire considérablement le temps de la saisie des données .
Power point Règlement de conflits en milieur de travailSelexionLapointe
Les conflits en milieu de travail sont inévitables et peuvent se présenter sous plusieurs formes. Il est primordial d’être capable de bien les identifier et de bien les gérer afin d’éviter des conséquences négatives sur les individus et l’organisation en cause. Il existe plusieurs méthodes de résolution de conflits en milieu de travail et chacune d’entre elles comporte des caractéristiques qui leur sont propres. La formation Règlement des différends en milieu de travail est une formation juridique portant sur les trois principales méthodes de règlement de différends en milieu de travail, à savoir le litige, l’arbitrage et la médiation. Dans le cadre d’une formule diner‐conférence, un panel d’avocats membres de la plateforme Selexion.ca vous instruira sur ces trois différentes méthodes de règlement de conflits afin de développer votre sens critique quant aux avantages et inconvénients de chacune d’entre elles et de savoir opter pour la méthode la plus appropriée en fonction des circonstances particulières d’un conflit donné.
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Le conflit est un affrontement entre des intérêts, des valeurs, des actes ou des procédures. C’est un désaccord, une idée s’opposant à une autre. Il peut y avoir un désaccord sans qu’il y ait de conflit.
Chaque jour nous faisons face à des conflits, au travail, en famille et en communauté. Nous devons être outillés pour gérer ces conflits.
Cette présentation est basée sur la méthode Thomas-Kilmann en situation de conflits qui offre des tactiques et pratiques de traiter les conflits de façon efficace.
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Les conflits en milieu de travail sont inévitables et peuvent se présenter sous plusieurs formes. Il est primordial d’être capable de bien les identifier et de bien les gérer afin d’éviter des conséquences négatives sur les individus et l’organisation en cause. Il existe plusieurs méthodes de résolution de conflits en milieu de travail et chacune d’entre elles comporte des caractéristiques qui leur sont propres. La formation Règlement des différends en milieu de travail est une formation juridique portant sur les trois principales méthodes de règlement de différends en milieu de travail, à savoir le litige, l’arbitrage et la médiation. Dans le cadre d’une formule diner‐conférence, un panel d’avocats membres de la plateforme Selexion.ca vous instruira sur ces trois différentes méthodes de règlement de conflits afin de développer votre sens critique quant aux avantages et inconvénients de chacune d’entre elles et de savoir opter pour la méthode la plus appropriée en fonction des circonstances particulières d’un conflit donné.
1. Exemple de texte argumentatif
APPLIQUER OU NON LA PEINE DE MORT ?
Par Jean-Noël Ringuet
Problématique
Mise en scène
Question
Division
Prise de position
Précisions de vocabulaire
Énoncé de la position
Explication de la position
Justification
Arguments
Objections et réponses
Synthèse
Résumé
Élargissement
Problématique
(Mise en scène) La peine de mort est abolie depuis plusieurs années au Canada. Pourtant, les sondages qui ont lieu
régulièrement sur le sujet révèlent qu'une majorité de la population canadienne continue d'en souhaiter la remise en
vigueur. L’application de la peine capitale varie beaucoup d'un pays à l'autre, quand ce n'est pas d'une région à l'autre à
l'intérieur d'un même pays : ainsi, chez notre voisin américain, de nombreux États pratiquent encore la peine de mort,
alors que d'autres l'interdisent. En 1989, la Cour Suprême américaine a même statué qu'il n'était pas inconstitutionnel
d'exécuter des mineurs de 16 et 17 ans ou des arriérés mentaux, et des exécutions récentes de jeunes en Floride ont
provoqué beaucoup de remous. La question de la peine capitale fait constamment l'objet de discussions, même dans les
pays où elle a été abolie. (Question) Il est donc pertinent de se demander si l’application de la peine de mort peut-être
justifiable au plan moral ?
(Division) Les arguments qui reviennent le plus fréquemment dans la polémique soulevée par la question de la peine
capitale portent sur son caractère dissuasif, sur les risques de récidive et d’erreurs judiciaires, et sur les avantages
économiques résultant de l’exécution des criminels : de plus, alors que les partisans invoquent le principe de «justice»,
les opposants réclament le «respect de la vie humaine». L’objectif de ce texte est de justifier, à partir d’une évaluation
des arguments des diverses parties, la position qui semble le plus rationnelle quant à l’application de la peine de mort.
Prise de position
(Précisions de vocabulaire) D’abord précisons qu’une position justifiable doit s’appuyer sur des arguments
défendables rationnellement. De plus, pour qu’une action soit justifiable au plan moral, elle doit être conforme à une
valeur fondamentale, de portée universelle, et entraîner les meilleures conséquences possibles pour toutes les personnes
en cause. La valeur morale qui selon moi correspond le mieux à ce critère est le respect de la personne humaine, de sa
vie, de sa liberté et de son intégrité même si, parfois, cela peut représenter des inconvénients pour la collectivité.
(Énoncé de la position) Or, je crois qu'on ne peut soutenir raisonnablement la nécessité d’appliquer la peine de mort
dans les conditions actuelles de notre société. (Explication de la position) Cela ne signifie pas que la société ne doive
pas se protéger contre ses membres criminels mais en contexte démocratique, je crois que les inconvénients de la peine
capitale sont plus grands que ses avantages. Ma position n’est toutefois pas absolue, dans la mesure où le recours à la
peine capitale pourrait se justifier, dans certaines circonstances extrêmes, faute d'autres moyens de protéger la société.
Justification
(Premier argument)
Bien des gens croient que la peine de mort a pour effet de diminuer la criminalité. Or, le contraire a été démontré
notamment aux États-Unis ou des comparaisons sont possibles entre des États relativement semblables avec des lois
différentes sur la question. Ainsi, une recherche révèle qu'en 1970, la moyenne des meurtres dans les États ayant aboli la
peine de mort était de 4,65 par 100,000 habitants, alors qu'elle était de 7,65 dans ceux qui l'appliquaient. Une autre
étude nous apprend que dans un État (le Delaware) qui a aboli la peine de mort en 1958 et l'a remise en vigueur en
1961, le taux d'homicides a été supérieur dans les années qui ont suivi au taux en vigueur durant la période d'abolition.
La présence de la peine de mort ne fait pas baisser le taux de criminalité : elle n’a donc pas d’effet dissuasif.
2. (Deuxième argument)
Mais garder en vie des criminels endurcis ne favorise-t-il pas les récidives ? En effet, rien ne garantit qu'un criminel qui
a purgé sa peine, si longue soit-elle, ne commette pas un autre meurtre une fois en liberté. Par contre, l'application de la
peine capitale comporte à son tour un risque grave : la possibilité d'erreur judiciaire, comme il s'en produit
régulièrement, qui pourrait entraîner la mort d'innocents. Il y a quelques années, en Nouvelle-Ecosse, un Amérindien
(Donald Marshall) a été relâché de prison après plus de dix ans de détention : il avait été condamné à perpétuité pour un
meurtre qu'il n'avait pas commis, suite à l'échafaudage d'une fausse preuve par des policiers racistes. Un Ontarien (Guy-
Paul Morin) et un citoyen de l’Ouest (David Millgard) ont été récemment libérés après plusieurs années en prison, car
des tests d’ADN ont démontré qu’ils ne pouvaient être responsables des viol et meurtres pour lesquels ils avaient été
jugés coupables. Que serait-il advenu si la peine capitale avait été en vigueur au moment de la condamnation de ces
innocents ?...
(Première objection et réponse)
Certains partisans font valoir que la peine de mort nous ferait économiser des montants considérables liés aux frais
d’emprisonnement des criminels. Or, plusieurs études ont démontré que les procédures d’appel, qui durent en moyenne
10 ans aux États-Unis, et qui sont nécessaires afin d’éviter la condamnation d’innocents, coûtent environ 2 millions de
dollars, ce qui dépasse largement la moyenne des coûts d’une sentence à vie.
(Deuxième objection et réponse)
Enfin, d’autres affirment qu'il est injuste de laisser vivre un être humain qui a enlevé la vie d'un autre. «Oeil pour oeil,
dent pour dent», entend-on. Mais fait-on vraiment justice à une victime en exécutant son assassin ? Non, la seule justice
concevable serait de lui redonner la vie, ce qui n'est pas possible. Cette conception relève beaucoup plus d’un esprit de
vengeance que d’un souci de justice. De plus, une société éprise de justice ne devrait-elle pas donner l'exemple en
respectant elle-même ce qu'elle veut que tous ses membres considèrent comme sacré, la vie ?
Synthèse
(Résumé) Ainsi, à la question : l’application de la peine de mort est-elle justifiable au plan moral ?, j’ai répondu par la
négative. Les arguments en faveur de la peine capitale ne résistent pas, selon moi, à une analyse rationnelle : son
application n’a pas d’effets dissuasifs, les procédures judiciaires qui entourent l’exécution d’un condamné coûtent plus
cher que son emprisonnement à vie, les risques de récidives sont contrebalancés par le risque d'exécution d'innocents et
enfin, l’argument de la «justice» fait passer le désir de vengeance avant une valeur fondamentale de notre société, le
respect de la vie humaine.
(Élargissement) Toutefois, je suis bien conscient que cette courte argumentation n’a pas épuisé le sujet. Par exemple, il
pourrait être justifiable que dans certaines situations exceptionnelles (guerre, catastrophe naturelle de grande
envergure), la protection de la communauté l’emporte sur le droit à la vie des criminels qu’on ne pourrait neutraliser
autrement.
Il faut d’ailleurs se demander si le criminel, qui a privé un autre être humain de la vie, n’a pas renoncé de ce fait à son
propre droit à la vie : la société aurait donc un droit de mort - mais pas une obligation - à son égard. C’est pour ces
raisons - qui demanderaient une réflexion plus approfondie, que je me suis limité à ne demander que le respect de la vie
du meurtrier, et non de son droit à la vie.