Conférence présenté lors du colloque Colloque 646 -Construire la plateforme numérique du Québec à l’ère des communautés collaboratives et de la e-gouvernance : où allons-nous à partir de maintenant? de l'ACFAS 2016 à l'UQAM.
Gouvernance numérique, technologie blockchain et décentralisation de la société
1. Gouvernance numérique, technologie
blockchain et décentralisation de la société
Montréal, 12 mai 2016
UQAM
Colloque 646 - Construire la plateforme numérique du Québec à l’ère
des communautés collaboratives et de la e-gouvernance : où allons-
nous à partir de maintenant?
ACFAS 2016
Geoffroi Garon-Épaule, M.A., Doctorant
Entrepreneur – Valorisation du capital humain, Pygmalion numérique
Chercheur et doctorant en communication, UQAM
VP et administrateur, Communautique Living Lab et Fab Lab
2. Technologies de confiance (blockchain),
innovation ouverte et gouvernance numérique
Objectif : Explorer et analyser les enjeux, les
usages, les modèles d’affaires et la gouvernance
des nouvelles structures organisationnelles
autonomes et décentralisées qui émergent avec
l’utilisation de la technologie blockchain.
Un hub d’innovation ouverte
Living Lab et Fab Lab
Laboratoire de recherche en
design communautique
et organisation apprenante
Recherche appliquée
3. Le design communautique (Harvey, 2014) est un nouveau
champ de la communication appliquée qui propose une
démarche de recherche intervention originale (une
méthodologie) pour le domaine du co-design, et ce, dans
le contexte des organisations apprenantes et des villes
intelligentes (e-services, applications en ligne,
plateformes, communautés virtuelles, écosystèmes
d’innovation) visant le changement social intentionnel.
C’est une méthodologie générique pour
analyser et designer des systèmes sociaux
numériques et cyberphysiques.
Design communautique
4. Ce sont des espaces communicationnels complexes dans
lesquels divers types de sous-espaces sont générés et
évoluent. C’est une façon de modéliser les nouveaux
espaces collaboratifs et les systèmes sociotechniques.
Communauté de pratique, Living Lab, MOOC, Fab Lab,
hub de créativité, portail d’entreprise, réseaux sociaux
collaboratifs, segments socioculturels, espace de cotravail
et de télé-travail, Internet des objets, Blockchain, DAO
(Decentralized autonomous organization), etc.
Système sociaux numériques/cyberphysiques
La blockchain permet l’émergence de
système social numérique/cyberphysique
décentralisé.
17. • Établir une entreprise en ligne en Europe
• Ouvrir un compte bancaire dans une banque
estonienne
• Gérer mon entreprise à distance (taxes, impôts,
etc.) – ce n’est pas un paradis fiscal (20%
d’imposition)
• Effectuer des signatures électronique et des
contrats légaux
Résident numérique (e-Resident)
26. • Depuis les débuts du vivre ensemble des humains,
le besoin de faire des transactions est apparu et a
grandement évolué. Aujourd’hui, nous avons besoin
plus que jamais de tiers de confiance (gouvernement,
institution, entreprise) pour valider des flux de
transactions gigantesques.
• Ces transactions sont validées, certifiées et sécurisées
par des organisations centralisées dans tous les
secteurs : les transactions financières par les banques,
les documents légaux par les gouvernements, des
réseaux sociaux par des entreprises (comme Facebook),
les diplômes par des universités, etc.
Monde de transaction
28. • En réaction à la crise financière et la crise de confiance.
• En 2008, Satoshi Nakamoto, le personnage mystérieux
derrière l’invention de Bitcoin, publie « Bitcoin: A Peer-
to-Peer Electronic Cash System ».
• En 2009, l’apparition officielle de Bitcoin, un système
d’échange de monnaie entre pairs, basée sur la
technologie blockchain (chaîne de blocs), ouvre un
nouveau pan de l’histoire. La technologie blockchain
(chaîne de blocs) est une technologie de stockage
d’information décentralisé qui enregistre les actions
dans un grand livre distribué et partagé par tous sur le
réseau.
Genèse de la blockchain
29. Craig Steven Wright, un australien de 45 ans, serait
l’inventeur du bitcoin!
Genèse de la blockchain
30. • Désintermédiation : Le consensus remplace la validation
centralisée. Elle permet de produire la confiance nécessaire pour
que des agents (utilisateurs) échangent sans le contrôle d’un tiers
de confiance.
• Sécurité : Un procédé cryptographique et l’architecture
décentralisée. L’architecture décentralisée et le code des blocs
garantissent l’inviolabilité des informations la sécurité
structurelle des informations enregistrées au sein d’une
blockchain: un procédé cryptographique et l’architecture
décentralisée.
• Autonomie : La création d’une crypto-monnaie rémunère les
coûts d’infrastructures. La puissance de calcul (hash/seconde) et
l’espace d’hébergement sont fournis par les nœuds du réseau
eux-mêmes. L’investissement matériel, la puissance de calcul et
l’espace de stockage consommés par le mining sont compensés
par l’émission de bitcoins (ou autres crypto-monnaies).Livre blanc de uChange
3 propriétés de la blockchain
31. • Transactions (finance, commerce,
participation citoyenne, etc.)
• Registres (notaire, gouvernement,
citoyenneté, etc.)
• Contrats intelligents (smart contract) avec
l’automatisation, la décentralisation et
l’autonomie des algorithmes et des objets
(Internet des objets, intelligence artificielle,
learning machine, Big Data, etc.)
3 grands usages de la blockchain
32. Une Organisation autonome décentralisée (Decentralized
Autonomous Organization – DAO) « est un programme
informatique qui scelle dans une blockchain l’ensemble
des règles qui régissent une organisation. C’est un outil
pour transférer à l’échelle d’une organisation les
propriétés de la Blockchain : sécurité, transparence,
fluidité. Elle peut s’apparenter à une matrice qui articule
une multitude de smart-contracts entre eux. »
Organisation autonome décentralisée
Livre blanc de uChange
39. Depuis la crise de 2008, les gens veulent de la transparence et de
la traçabilité dans les transactions avec plusieurs intervenants.
Pour IBM, la blockchain est une solution d’interconnexion entre
les industries qui permet :
•Rationaliser les processus d’affaires en diminuant le temps de
validation et les coûts d’opérations
•Créer des réseaux d’entreprises qui partage de l’information et
des actifs (voiture, maisons, contrat, music, jeux, etc.)
•Communiquer entre des grands livres (ledger) qui ne sont pas
structuré de la même manière via certaine information-clé et des
« smart contracts ».
•Conserver de l’information privée, mais accessible et non-
transformable
Blockchain IBM
45. • Fin 2013, Vitalik Buterin, un canadien né en Russie, publie le
livre blanc Ethereum.
• En janvier 2014, lancement de Ethereum et publication du livre
« jaune » de Gavin Wood
• Création de la fondation, ronde de financement de 18 millions.
• Première version de la plateforme en août 2015
• Deuxième version de la plateforme en mars 2016
• Lancement du DAO – « Mère de toute les DAO » en mai 2016
Ethereum
62. Pour permettre la coopération décentralisée, il faut mettre une
couche de confiance par-dessus l’infrastructure de la blockchain.
Un système d’évaluation de la valeur et de la réputation par les
pairs (P2P Proof of value).
BACKFEED
65. Geoffroi Garon-Épaule, M.A., Doctorant
@geoffroigaron - www.geoffroigaron.com
Entrepreneur, Pygmalion numérique
www.pygmalionnumerique.com
Chercheur et doctorant en communication, UQAM
www.lca.uqam.ca
Administrateur, Communautique Living Lab et Fab Lab
www.communautique.quebec
Courriel : conseil@geoffroigaron.com
Téléphone : 514 773-3332
Aitäh!
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