2. 1. Le MIX marketing
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
3. Définition :
Le mix marketing correspond à l’ensemble des outils
dont dispose une entreprise pour atteindre les objectifs
qu’elle se fixe sur un marché choisi.
Mc Carthy regroupe les variables du mix marketing en
quatre catégories qu’il appellera les « 4 P » :
Le produit
Son prix
Son positionnement
Sa promotion
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
4. Le Marketing Mix
Produit :
• Qualité
• Caractéristiques
• Gamme
• Design
• Marque
• Conditionnement
• Tailles
• Garanties
• Services
Prix :
• Tarif
• Remises
• Rabais
• Conditions de
paiement
• Condition de
crédit
Promotion :
• Publicité
•Promotion des
ventes
• Parrainage
• Evénementiel
• Relations
publiques
• Marketing direct
• Force de vente
Place :
• Canaux de
distribution
• Zone de chalandise
• Points de vente
• Stocks et entrepôts
• Moyens de transport
5. Lorsque les 4 p sont :
programmées pour une période donnée,
chiffrées
avec leur détail par produit et la segmentation en
fonction de la future clientèle
et une explicitation des moyens à utiliser et des actions
de terrain à mettre en place,
On arrive alors à l’aboutissement opérationnel du mix
marketing qui n’est autre que la mise en place du
« Plan marketing »
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
6. Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La politique de produit
La politique de prix
La politique de positionnement
La politique de promotion
8. Le produit tient une place culminante au sein de toutes entreprises.
On appelle « produit » tout ce que l’on peut offrir sur un marché dans
l’optique de satisfaire un besoin.
La plupart des entreprises se caractérisent aujourd’hui par un produit
et/ou service bien spécifique.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
9. Les caractéristiques du produit
Se différentier pour mieux s’implanter
La place du produit dans l’entreprise
Le conditionnement
Une particularité : Les services
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
10. Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Les caractéristiques du produit
Parler de « Produit » c’est parler autan de
• Produits tangibles (ex : une paire de chaussures) que de
• Services (ex : transport),
• Organisations (ex : le LOSC),
• Lieux (ex : la Thaïlande) ou encore
• Evénements (ex : Les J-O)
11. Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Les caractéristiques du produit
Il existe 5 niveaux de produits.
Produit potentiel
Produit augmenté
Produit attendu
Produit générique
Bénéfice
centrale
12. Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Les caractéristiques du produit
Le Bénéfice Centrale : il s’agit du niveau de produit le plus
fondamental. Ce sont les « avantages » offerts à l’acheteur. En
effet, le but est de vendre des bénéfices au consommateur et non
pas des caractéristiques.
Le Produit Générique : Il s’agit du noyau entouré de ses
caractéristiques ( ex : une voiture qui possède pneu, gente,
volant…)
Le Produit attendu : Ce sont les attributs que veut trouver
l’acheteur dans le produit (ex : le confort dans la voiture)
13. Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Les caractéristiques du produit
Le Produit Augmenté : Il s’agit de l’ensemble de l’offre du
fabricant pour répondre aux attentes de l’acheteur. C’est à ce niveau
que l’on constate la différentiation (ex : un meilleur design pour une
voiture)
Le Produit Potentiel : Il s’agit des améliorations et
transformations que l’on peut apporter au produit. On cherche à
innover pour satisfaire à nouveau l’acheteur.
Aujourd’hui les consommateurs attendent beaucoup du niveau
générique, les entreprises doivent donc redoubler d’effort pour ce
différentier de la concurrence.
14. Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Les caractéristiques du produit
Les produits sont classable en fonction de différents critères que
sont la Durabilité, la Tangibilité et la Clientèle.
15. Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Les caractéristiques du produit
En fonction des deux premiers critères on distingue 3 types de
produits :
Tangibilité Durabilité Exemple
Les biens
périssables
Tangible Consommable
rapidement
Les produits
alimentaires
Les biens
durables
Tangible Plusieurs utilisations Les vêtements
Les services Intangible Périssable Des UV
16. On distingue également deux autres types de produits que sont :
Les produits de grande consommation :
Les produits d’achat courant : produits achetés fréquemment sans réflexion nécessaire
(biens de première nécessité, produits d’achat impulsif et produits de dépannage)
Les produits d’achat réfléchi : produits qui nécessite une comparaison avant la décision
d’achat
Les produits de spécialité : biens qui ont des caractéristiques ou une image de marque
bien spécifique
Les produits non recherchés : produits non connu, l’acheteur est stimulé d’une manière bien
spécifique pour l’achat de ce type de produit (ex : obsèques)
Les biens industriels :
Les matières première
Les biens d’équipement
Les fournitures et services
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Les caractéristiques du produit
17. Les produits doivent être différentiés pour pouvoir porter une
marque.
Chaque produits se différentient d’une manière qui leur sont
propre.
De nombreux paramètres sont alors à prendre en compte si l’on
souhaite différentier un produit de la concurrence. (le produit,
le design, le service)
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Se différentier pour mieux s’implanter
18. Intervenante : DJELLOUDI Anissa
1. La différentiation par le produit :
La forme : Un produit peut différer par le format, la taille, l’apparence physique
(ex : un médicament)
Les fonctionnalités : On peut différentier un produit sur la fonctionnalité qui
peut être meilleure que celle du concurrent. Cela est encore plus vrai pour les
produits High Tech (ex : un GPS qui à la fonctionnalité carte « Europe »). Dans
ce cas, il est important de bien analyser les fonctionnalités que les futurs clients
aimeraient retrouver dans le produit en question.
La personnalisation : la personnalisation de masse est la capacité d’une
entreprise à répondre aux souhaits de chaque clients à travers des produits,
services, programmes et communication conçus en masse puis adaptés
individuellement. (ex : Adidas qui permet à sa clientèle de concevoir sa propre
paire de basket)
Se différentier pour mieux s’implanter
19. Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La performance : Il s’agit des résultats obtenus en fonction des
caractéristiques du produit. (ex : voitures et tenue de route)
La conformité : Cela fait référence à la capacité du produit a tenir la
spécification qui lui a été attribué. (ex : la capacité d’un voiture de course de
passer de 0 à 100 km/h en 10 secondes)
La durabilité : C’est la durée de vie du produit dans des conditions d’utilisation
normales.
La fiabilité : Il s’agit de la probabilité qu’un produit fonctionne sans défaillance
pendant un certain temps.
La réparabilité : C’est la facilité avec laquelle on peut réparer une défaillance,
le mieux étant que le client puisse le réparer lui-même.
Le style : C’est l’apparence du produit vu de l’extérieure et les émotions qu’il
peut susciter. (ex : une bouteille de parfum)
Se différentier pour mieux s’implanter
20. 2. La différenciation par le design
Le design rassemble l’ensemble des éléments qui affectent l’apparence et le
fonctionnement du produit pour son utilisateur.
Le design ne se limite pas à l’apparence du produit, il le rend plus simple d’utilisation. Le
design peut éventuellement multiplier les fonctionnalités du produit. (ex : l’aspirateur
sans sac Dyson)
Le design a un pouvoir émotionnel sur le futur utilisateur. (ex : l’I-phone, il peut susciter
des achats impulsifs.
Le rôle du Design a changé au fil des années, initialement il était vu comme une
manière de dessiner un produit à présent il est plutôt considéré comme un outil de
réflexion sur les problèmes que peuvent rencontrer les clients dans l’utilisation du
produit.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Se différentier pour mieux s’implanter
21. 3. La différenciation par le service
Lorsqu’une entreprise ne peut pas différentier sont produit de la concurrence
par le produit lui-même, elle use d’outil extérieur au produit : les services.
Il existe plusieurs services différents en voici quelques uns :
La facilité de commande
La livraison par le raccourcissement du délai (ex: livraison d’une pizza)
L’installation (ex : La Fnac avec l’installation à domicile d’un produit hifi)
La formation du client permet d’inclure le client dans le concept même
Le conseil
La réparation, importante surtout pour les produits durable tel qu’un ordinateur
Les retours mais à petite dose et réglementarisé (ex: la redoute)
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Se différentier pour mieux s’implanter
22. 1. La hiérarchie des produits
Le produit s’inscrit dans une hiérarchie :
Le type de besoin : le besoin fondamental auquel répond le produit
La famille de produit : ce sont les catégories de produits qui satisfont un même besoin (ex
: les produits de beauté)
La catégorie de produits : produits d’une même famille qui ont une cohérence
fonctionnelle (ex : les produits d’entretiens des cheveux)
La gamme de produits : produits d’une même catégorie qui fonctionnent de la même
manière ou sont vendus au même genre de clients, dans les mêmes points de vente avec
des prix plus ou moins similaires (ex : la gamme des produits Kérastase de L’oréal ou chez
SONY les tv, les caméscopes…)
Le type de produit : articles qui représentent une forme donnée de produits (ex : les
shampoings)
L’article : unité caractérisé par une taille, un prix et autres éléments de différentiation (le
shampoing à l’huile d’argan de la gamme verte Kérastase de la marque L’oréal)
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La place du produit dans l’entreprise
23. 2. L’analyse de l’assortiment des produits
L’assortiment des produits est l’ensemble des gammes et articles proposés à la vente par une
entreprise.
LVMH Dior Le maquillage Dior make-up Dior show
L’assortiment de produits peut se caractériser par trois dimension qui permettent à l’entreprise
d’évoluer:
La largeur qui est le nombre de gammes mises en vente par l’entreprise.
L’étendue de la gamme qui est le nombre d’articles qu’une entreprise offre.
La cohérence qui correspond à l’homogénéité ou l’hétérogénéité des différentes gammes
quant à leur utilisation finale, leurs impératifs de production ou encore leurs circuits de
distribution. (ex : les produits SONY sont tous des produits électroniques et informatiques
pour l’homogénéité et Michelin pour l’hétérogénéité)
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La place du produit dans l’entreprise
24. 3. La gamme de produit
La gamme est l’ensemble des produits de la même catégorie
commercialisés par une même entreprise.
Deux aspects des gammes sont fondamentaux :
› Il est nécessaire de bien connaitre les ventes et bénéfices générés par les
différents articles de la gamme
› Il faut également analyser les produits de la gamme en regard de chaque
concurrents.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La place du produit dans l’entreprise
25. 3. La gamme de produit
Les ventes et bénéfices :
Chaque produits d’une gamme ne contribuent pas de la même manière au CA de
l’entreprise. On distingue, en effet, 4 catégories de produits :
Les produits d’appel : Ils amènent de fortes ventes et font l’objet d’une communication très importante.
Leurs coût est souvent moins important que les autres produits. C’est le produit qui va attirer la clientèle
visée. La marge apportée par ces produits est donc faible.
Les produits de bases : Ils amènent moins de ventes mais apportent une marge plus importante car
moins de publicité autour de ces produits
Les produits de spécialité : produits moins vendus, ils font également l’objet d’une forte communication
et génèrent de fort revenus car ils ont un degré de différentiation très important.
Les produits périphériques : il s’agit de produits additifs. Les consommateurs les achètes là où ils ont
acheté le produit qu’ils souhaitaient acheter à la base. (ex : une imprimante si on achète un ordinateur). La
marge apportée par ce type de produit est très forte.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La place du produit dans l’entreprise
26. 3. La gamme de produit
Le profil de la gamme :
Il est très important pour une entreprise d’étudier le profil de sa gamme vis-à-vis de la
concurrence.
Cette analyse ce réalise souvent en fonction d’un graphique qui fait référence la
concurrence pour chaque produit de la gamme et de la société.
Ce genre de graphique permet à l’entreprise de voir quel produit est bien placé sur le
marché et quel produit ne l’est pas.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La place du produit dans l’entreprise
27. 4. L’étendue de la gamme
L’une des décisions les plus importante du chef de produit concerne l’étendue de sa
gamme à savoir le nombre de produits qui constituera sa gamme.
Le premier objectif est de favoriser la montée en gamme des clients, le second est de
favoriser la vente croisée en proposant des produits complémentaires et le dernier
est d’anticiper les variations de conjoncture économique et de goût des
consommateurs.
Une entreprise qui veut avoir une part de marché élevée cherchera à avoir une gamme
de produit large alors qu’une entreprise qui recherche la rentabilité fera l’inverse et
se consacrera aux articles de la gamme qui dégagent beaucoup de profit.
Il existe deux façons de faire progresser une gamme : l’étendre ou la consolider
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La place du produit dans l’entreprise
28. 4. L’étendue de la gamme
L’extension de gamme
Etendre la gamme c’est attaquer une partie du marché que l’on ne couvrait pas jusque là. Il
s’agit d’introduire de nouvelles variantes dans la même catégories de produits.
Une gamme s’étend de différentes manières :
L’extension vers le bas : Il s’agit d’amener des produits « bon marché » afin de toucher un public plus
large (ex : Levi’s). Ces produits sont souvent utilisés comme produit d’appel. Attention !! L’utilisation de
cette stratégie peut entrainer la cannibalisation des anciens produits (qui génèrent plus de marge), une
contre attaque de la concurrence avec une extension vers le haut, un mécontentement du distributeur ou
encore l’extinction de la marque.
L’extension vers le haut : l’inverse
L’extension dans les deux sens : pour les entreprises dont leurs produits ce situent en milieu de gamme.
L’extension horizontale : c’est ajouter de nouveau produits entre les produits actuels. Les entreprises
peuvent réaliser cela pour une raison de surcapacité de production, pour satisfaire un désir de variété chez
les clients ou encore parce qu’elle veut occuper totalement le marché pour mettre à distance les
concurrents.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La place du produit dans l’entreprise
29. 4. L’étendue de la gamme
La consolidation
Il s’agit de moderniser, de mettre en avant ou encore de supprimer certains
produits.
Pour la mise en avant et la modernisation il s’agit plutôt de faire un rajeunissement de
certains produits.
Ex : la Laitière qui innove dans les goûts de ses yaourts. Ou encore Fanta qui a créé le
Fanta sans bulles.
Généralement, deux produits seront mis en avant de cette manière dans une gamme, il
s’agit des produits « locomotives ».
La suppression est possible lorsqu’elle est vraiment nécessaire. (ex : volonté de se
focaliser sur un produit en particulier.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La place du produit dans l’entreprise
30. 5. Le Co-Branding
Le co-branding est l’association de deux marques pour la commercialisation d’un
produit commun.
Il présente plusieurs avantages comme celui d’associer l’image et la notoriété de deux
marques ou encore de diviser en deux les coûts.
Il existe tout de même des risques comme la cannibalisation d’un produit de l’une des
marques ou encore la dilution de l’une des deux marques ou des deux si le produit
ne fonctionne pas.
Il existe quatre types de co-branding :
Le co-branding de produits d’une même marque
Le co-braning d’une joint-venture (ex : les téléphones Sony Ericsson)
Le co-branding de deux partenaires indépendants (ex : Bacardi/Coca)
Le co-branding d’ingrédients ou composants (ex : le Milka au Daim)
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La place du produit dans l’entreprise
31. Le conditionnement, également appelé packaging est l’ensemble des activités liées à la
conception et à la fabrication de l’emballage du produit.
Son rôle est variable selon le produit. Par exemple pour les cosmétiques il constitue un
outil marketing très incontournable.
Il est souvent le premier élément que voit le consommateur en achetant le produit, d’où
sont importance.
Meilleur le conditionnement sera, plus simple sera l’utilisation du produit et plus forte
sera l’envie d’achat. On note également l’importance de l’étiquette qui décrit le
produit.
On distingue trois niveau de conditionnement :
› Le conditionnement primaire : c’est ce qui contient le produit (ex :une bouteille de parfum)
› Le conditionnement secondaire : c’est l’emballage qui protège le conditionnement primaire (ex : la boite qui
contient le bouteille de parfum)
› Le conditionnement d’expédition : c’est l’emballage nécessaire au stockage et au transport
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Le conditionnement
32. Un service est une activité ou une prestation soumise à un échange,
essentiellement intangible et qui ne donne lieu à aucun transfert de propriété.
Un service peut être associé ou non à un produit physique.
On distingue :
Les services fondés sur un équipement (ex : distributeur automatique)
Les services standardisés (ex : transport aérien) et personnalisés (ex : institut de
beauté)
Les services présentent 4 caractéristiques majeures que sont l’intangibilité, l’indivisibilité (le
service est consommé en même temps qu’il est fabriqué), La variabilité et la
périssabilité.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Les services
34. La politique de prix est importante dans le sens où le prix est,
contrairement aux autres variables du mix marketing, le seul à
apporter un revenu à l’entreprise.
C’est en partie le prix qui détermine le positionnement d’un produit sur
un marché en fonction de ses concurrents.
Plusieurs facteurs sont nécessaires à la fixation du prix : l’entreprise,
les clients, la concurrence et l’environnement marketing.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
36. Le prix est une variable du produit qui joue un rôle très important dans le comportement
d’achat des consommateurs.
Cela est encore plus vrai en période de crise financière et donc de baisse de pouvoir
d’achat.
Pour répondre à ce genre de problèmes, différentes solutions sont apportées pas les
commerçants et entreprises :
› La réduction des tarifs de leurs marques ou de certains produits
› La fabrication de nouvelles marques positionnées d’une autre manière pour baisser le coût
› Une extension de gamme vers le bas en lançant de nouvelles références à bas prix
› La mise en place de promotions.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Les enjeux
37. Les consommateurs ont un seuil de prix plancher en dessous duquel ils jugent le produit
de mauvaise qualité, et un seuil plafond au-delà duquel ils trouvent que le prix est
trop important pour le produit proposé.
Les consommateurs évaluent les prix affichés en fonction de comparaisons de plus en
plus facilité par internet.
Pour étudier la perception des prix par les clients, les entreprises analysent trois thèmes
:
› Le prix de référence : les consommateurs évaluent les prix en fonction de prix référence. Il existe une
« zone d’indifférence » autour de ce produit, si le prix va au-delà de cette zone alors le consommateur va
considérer que le produit et soit bon marché soit trop cher.
› Les inférences prix/qualité : Les consommateurs considèrent parfois le prix comme indice de la qualité
du produit (encore plus vrai pour les voitures et les produits du domaine du luxe)
› Les effets de signal associés au prix : Il s’agit des prix non arrondis dans un premier temps(ex : 39,99
€), mais également des affiches stipulant qu’il y a un rabais, un bonne affaire sur le produit
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Les enjeux
38. Avant toute fixation de prix, l’important est de positionner le produit au sein de la
catégorie qui lui convient (ex : les hôtels et leurs nombres d’étoiles)
Ensuite, pour fixer un prix il faut tenir compte de plusieurs facteurs et étapes qui sont les
suivantes :
› Déterminer l’objectif
› Evaluer la demande
› Estimer les coûts
› Analyser la concurrence
› Choisir une méthode de tarification
› Fixer le prix
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La fixation du prix
39. Déterminer l’objectif
Avant fixation du prix, il est important que l’entreprise détermine l’objectif qu’elle veut fixer au travers
de sa tarification. Ces objectifs sont de 5 ordres :
› La survie : si une entreprise est en position de surcapacité dans un environnement
concurrentiel défavorable, elle baissera les prix.
› La maximisation du profit : C’est l’objectif le plus fréquent. Il s’agit de déterminer le prix
qui maximise le profit en tenant compte des coûts fixes et variables.
› La maximisation de la part de marché : Il va s’agir d’augmenter en masse le volume de
vente grâce à un prix de pénétration et de maximiser le profit en faisant des économies
d’échelle (chaque produit coûte de moins en moins cher avec l’augmentation de la quantité
vendue).
› L’écrémage : Il s’agit de fixer un prix très élevé pour montrer indirectement la qualité
supérieure du produit. Le prix sera petit à petit diminuer pour élargir le marché et faire face
à la concurrence arrivante.
› La recherche d’image : C’est le fait de mettre un tarif élevé pour avoir une image de
marque importante.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La fixation du prix
40. Evaluer la demande
Chaque prix a un impact sur le niveau de demande. L’analyse se réalise par des courbes de
demande qui indique comment évolue le nombre de produits achetés en fonction du prix du
produit.
En général, les clients sont sensible au prix des produits. Il existe des cas où les consommateurs
sont moins sensibles aux prix :
- Si le produit offre des avantages spéciaux
- Si les produits de substitution sont mal connus
- S’il est difficilement possible de faire une comparaison avec les autres produits du même
marché
- Si les consommateurs ne veulent pas changer leurs habitudes de consommation
- Si le consommateur a un haut revenu
- Si le produit est perçu comme prestigieux
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La fixation du prix
41. Evaluer la demande
Plusieurs méthodes permettent d’analyser la relation entre le prix et le volume d’achat :
Les enquêtes : C’est le fait d’enquêter sur les intentions d’achats des
consommateurs en fonction de différents niveaux de tarification pour le même
produit. On peut également leur demander le prix max et min qu’ils mettraient
pour un tel produit pour ensuite réaliser une courbe de demande.
L’expérimentation : Il s’agit de faire évoluer les niveau de prix et d’analyser les
niveaux de demande qui correspondent.
L’analyse statistique des prix passés et des quantités vendues : sur une
période de temps définie ou une zone géographique spécifique dans l’optique
d’établir une relation entre prix et demande.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La fixation du prix
42. Estimer les coûts
Contrairement à ce qu’apporte l’analyse de la demande, l’analyse des coûts permet de fixer un
prix plancher.
On a différents types de coûts :
- Les coûts fixes qui ne changent pas en fonction du niveau de vente (loyer, salaires…)
- Les coûts variables qui évoluent en fonction du volume de production.
- Le coût total = Coût fixe + Coût variable
- Le coût moyen = Coût total / le nombre d’unités produites
Le prix de vente doit au moins couvrir le coût total unitaire.
Les coût peuvent évoluer et même diminuer avec l’expérience de production.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La fixation du prix
43. Analyser prix et offres de la concurrence
Les prix fixés par la concurrence constituent un pôle très important à prendre en
compte lors de la fixation du prix.
Pour les connaitre, il existe plusieurs méthodes :
- Les relevés de prix : relever les prix directement en magasin
- L’analyse des tarifs : sur internet ou dans les magasines
- Les enquêtes auprès des consommateurs
Le prix fixé sera moins important que celui de la concurrence si le produit proposé
par le concurrent a une meilleure valeur ajoutée que le produit que l’on propose.
Et inversement.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La fixation du prix
44. Le choix de la méthode de tarification à appliquer
Une fois tous les prix connus, l’entreprise peut choisir quel prix elle choisira d’appliquer :
- Le coût plus marge
- Le taux de rentabilité (retour sur investissement compte tenu du volume de vente)
- La valeur perçue du produit par le client
- Le prix bas tous les jours
- Le prix du marché en fonction de la concurrence
- Les enchères
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La fixation du prix
45. La fixation du prix final
Il s’agit d’optimiser le prix final que l’on fixera réellement sur le marché.
Il est à noter que la fixation du prix doit respecter les lignes directrice de la politique de
l’entreprise en matière de tarification.
Enfin, les autres variables du mix marketing auront une place importante dans le choix du prix à
fixer :
- Les marques de qualité moyenne mais avec un fort soutient publicitaire pourront se
permettre de fixer un prix plutôt élevé.
- Les marques de très bonne qualité avec une très bonne promotion seront les plus cher.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
La fixation du prix
46. La baisse du prix :
De nombreuses raisons peuvent pousser une entreprise à baisser leur prix :
- Une trop grosse capacité de production (pour liquider plus rapidement les stocks)
- Une baisse de la part de marché car augmentation de la concurrence.
- Une baisse des coûts peuvent permettre la baisse des prix.
Attention, la baisse des prix peut entrainer une guerre des prix entre les
concurrents produisant le produit en question, un risque de dégradation de
l’image de marque, un risque de volatilité de la clientèle, un risque financier (si
on arrive pas à vendre malgré la baisse des prix).
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Les modifications de prix
47. La hausse du prix :
La hausse de prix se fait pour deux raisons : la hausse des coûts ou l’excès de la demande.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Les modifications de prix
49. Il est important de donner une certaine importance au
positionnement du produit afin de les rendre accessible aux
prospects visés.
Il est important de réaliser un suivit de la conception des produits
jusqu’à leur commercialisation.
Parmi toutes les possibilités de commercialisation, il est important
de trouver et choisir le ou les moyens de commercialisation qui
optimiseront les ventes.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
50. Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Les réseaux et circuits de distribution
Le rôle des canaux de distribution
Mise en place du circuit de distribution
L’évolution des circuits de distribution
51. On appelle circuit de distribution l’ensemble des organismes indépendants
intervenant dans la mise à disposition des produits et services.
Il est important de bien choisir son circuit de distribution car celui-ci a un impact
plus ou moins important sur les autres variables du marketing mix.
Une fois le choix du circuit de distribution pris, il est difficile d’en changer, les
entreprises sont ainsi liées pour une période plutôt longue.
L’entreprise doit, lorsqu’elle gère les intervenants intermédiaires, décider de
l’importance qu’elle lui portera en comparaison à la communication qu’elle fera
directement auprès des consommateurs : stratégie Push (on utilise d’avantage
la force de vente) vs stratégie Pull (on utilise plus la communication directe
auprès des consommateurs finaux)
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Les réseaux et circuits de distribution
52. De nos jours, une grande partie des entreprises utilisent et préfèrent privilégier les
circuits de distribution hybrides. Il s’agit du fait que l’entreprise va opter pour
plusieurs circuits de distribution en tenant compte de leur complémentarité.
Opérer de cette manière permet de multiplier les contacts avec les clients tout en
optimisant les coûts.
Attention, les circuits hybrides portent un risque de non cohérence. En effet, un
client peut se sentir plus privilégié avec un circuit plutôt qu’un autre. Il est donc
important de veiller à la complémentarité des différents circuits de distributions
choisis.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Les réseaux et circuits de distribution
53. En plus de tenir compte du prix, de l’assortiment ainsi que du caractère pratique,
les entreprises choisissent leurs circuits de distribution en fonction des clients.
On distingue 4 types de consommateurs selon leur comportement :
Les acheteurs routiniers qui achètent toujours de la même manière et dans les même
endroits
Les chercheurs de bonnes affaires qui vont faire des comparaisons entre les différents
circuits de distribution, vont sélectionner le moins cher et feront leurs achats par le biais
de ce circuit
Les amateurs de diversité qui vont profiter de tout le réseaux de distribution de
l’entreprise pour par exemple avoir des conseils en boutique puis acheter le produit par
le biais de leur circuit préféré sans tenir compte du prix
Les acheteurs impliqués sont les mêmes que les amateurs sauf qu’ils vont plutôt opter
pour le canal le moins cher
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Les réseaux et circuits de distribution
54. On appel réseau de distribution un système de partenariats et
d’alliances créé par une entreprise pour approvisionner, enrichir
et distribuer son offre.
Les réseaux de distribution permettent la création de valeur pour
l’entreprise
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Les réseaux et circuits de distribution
55. Un circuit de distribution est un mode d’organisation qui fait en sorte d’amener au bon endroit,
dans des quantités suffisantes et au bon moment les produits appropriés au marché en
question.
Neuf fonctions principales du circuit de distribution :
Le recueil des informations sur les clients actuels et potentiels et la concurrence.
L’élaboration et la diffusion d’information pour stimuler l’achat
La négociation
La prise de commande
Le financement des stocks
La prise de risque lié au opérations de distribution
La distribution physique : stockage, transport…
Les facturations
Le transfert de propriété
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Le rôle des canaux de distribution
56. Il existe plusieurs niveaux de circuit de distribution :
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Le rôle des canaux de distribution
Vente
direct
Un niveau
Deux
niveaux
Trois
niveaux
Consommateur
Grossiste
Fabricant
Détaillant
Détaillant
Détaillant
Semi-
grossiste
Grossiste
57. La mise en place d’un circuit de distribution demande le suivit de plusieurs
étapes :
L’étude des besoins de la clientèle : Il s’agit de chercher à connaitre des
informations sur les habitudes d’achats des consommateurs en matière de
volume d’achat, de délai (rapidité), d’endroit (praticité), de choix (large si
possible) et de service.
La définition des objectifs et contraintes : le circuit de distribution choisi
va dépendre de la nature du produit
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Mise en place du circuit de distribution
58. L’identification des solutions applicables : Trois éléments important sont
à prendre en compte quant à la solution en matière de distribution, il s’agit de
:
La nature des intermédiaires à choisir : il s’agit de choisir quel type d’intermédiaire serait
susceptible de pouvoir distribuer notre produit. A ce stade il est important d’innover et de trouver
un moyen de distribution qui pourrait nous différencier de la concurrence.
La quantité d’intermédiaires à utiliser : Il s’agit de choisir le degré de couverture du marché. Il
existe 3 types de couverture différentes que sont la distribution intensive (on place nos produits
dans un maximum d’endroit différents), la distribution exclusive (on créé un exclusivité avec
certains revendeurs) et la distribution sélective (entre les deux précédente).
Le partage des responsabilités entre l’entreprise et le revendeur en matière de politique de prix, de
condition de vente, de droits territoriaux et de prestation de services.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Mise en place du circuit de distribution
59. L’évaluation des choix envisagés pour la distribution de notre produit :
Après avoir énuméré toutes les solutions envisageables en matière de distribution et mise
en place des produits à vendre sur le marché, l’entreprise doit faire un choix pour
n’utiliser plus qu’une seule solution.
Pour cela, il devra prendre en compte le coût, le contrôle (avoir les qualités requises pour
vendre le produit) ainsi que la souplesse d’adaptation du distributeur potentiel.
Notons qu’il sera possible d’opérer un changement de distributeur si cela
semble nécessaire.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Mise en place du circuit de distribution
60. Tout comme la distribution en elle-même, les circuits de distribution évoluent
d’année en année.
Nous constatons depuis quelques années l’évolution des systèmes marketing
verticaux. Un système dit vertical est un système constitué de réseaux
centralisés (on intègre fabricants, grossiste et détaillant dans le même système)
Mettre en place un tel système permet de faire des économies en réduisant les
frais d’exploitation .
On distingue trois types de systèmes marketing verticaux : les systèmes intégrés,
les systèmes contrôlés et les systèmes contractuels.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
L’évolution des circuits de distribution
61. Le système intégré :
Les niveaux successifs de production et de distribution appartiennent à la même société.
Le système contrôlé :
Les étapes de la production et de la distribution sont coordonnées par la prédominance de l’une
des parties dans le système.
Le système contractuel :
Il s’agit d’un système composé de différentes entreprises indépendantes qui décident de
coordonner leurs actions dans le but de réduire les coûts. On distingue 3 types de système
marketing intégré contractuel : la chaine volontaire, la coopérative de détaillant et la
franchise.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
L’évolution des circuits de distribution
62. Le développement des ventes sur internet.
Commerce en ligne et marketing en ligne
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
L’évolution des circuits de distribution
64. Il est important qu’une entreprise communique auprès de ces
clients, prospects et distributeurs.
La communication est de plus en plus complexe, les
consommateurs de plus en plus sollicités.
Les consommateurs ont un rôle de plus en plus actif dans la
communication, ils deviennent acteur de la communication en
décidant du message qu’ils souhaitent recevoir et de comment
ils vont le retransmettre.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
65. Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Le rôle de la communication
L’élaboration d’une action de communication
66. La communication marketing correspond aux moyens employés par une
entreprise pour informer et persuader les consommateurs sur les
marques, les produits et les services qu’elle commercialise.
En quelques mots, la communication est la « voix » de l’entreprise qui va permettre
d’établir un premier contact avec les clients et va ainsi créer un dialogue.
Même si la publicité constitue un élément central dans une stratégie de
communication, elle est très souvent accompagnée de différents autres outils
de communication de plus en plus important.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Le rôle de la communication
67. Il existe huit grand mode de communication :
La publicité : il s’agit de toute forme payante de présentation non individualisée d’idées,
de biens et de services dans les médias
La promotion des ventes : tout stimulant à court terme destiné à encourager l’achat
d’un produit ou service
Le parrainage et la communication événementielle : toute association avec une
entité promouvant une cause, un projet sportif, culturel ou de santé, ou encore un
événement
Les relations publiques : tout programme ayant pour but d’améliorer l’image d’une
entreprise auprès de ses différents interlocuteurs
Le marketing direct : tout message transmis directement aux clients ou prospects par
courrier postal ou électronique, téléphone, fax, qui sollicite une réponse ou une réaction
Le marketing interactif : tout programme en ligne à destination des clients et prospects
pour augmenter la notoriété et pour stimuler les ventes
Le marketing viral : toute communication fondée sur le bouche à oreille
La vente : toute conversation orale avec acheteurs potentiels pour présenter un produit,
répondre a des objections et conclure une affaire
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Le rôle de la communication
68. Une entreprise va choisir de recourir à tel ou tel mode de communication
plutôt qu’à une autre en tenant compte de ses objectifs, de ses cibles,
ses moyens et de ses contraintes.
L’essentiel est d’optimiser la combinaison choisie et de diffuser un
message cohérent sur tous les supports.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
Le rôle de la communication
69. La cible
Il est important de définir la cible avant de commencer à mettre en place la communication.
Il peut s’agir d’acheteurs actuels ou potentiels, de revendeurs, ou de prescripteurs.
Il est ensuite important d’analyser le profil de la cible de communication en termes d’usage et
de fidélité.
Les objectifs de la communication
Après avoir définit la cible, il est important de définir la réponse attendu de la cible. On veut
chercher à préciser sur quel niveau on veut agir :
le désir pour la catégorie de produits,
la notoriété de la marque ou du produit pour les imposer à l’esprit du client, le rendre plus familier par des
slogans
l’attitude à l’égard du produit ou de la marque en divulguant des informations ou en créant des émotions
favorables
L’intention d’achat à travers des campagnes promotionnelles ponctuelles par exemple
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
L’élaboration d’une action de communication
70. Le message
Une fois la cible et l’objectif fixé, il faut élaborer un message approprié en se
posant 3 questions :
Que dire ? (On fait référence au contenu) : Le contenu du message peut être lié à la
performance du produit ou service; ou il peut être lié à des considérations exogènes. Le
message peut faire référence à des choses rationnelles comme à des choses irrationnelles
Comment le dire ? (On fait référence à la stratégie) : L’efficacité du message va également
dépendre de la façon dont le message sera délivré. On distingue deux type s de messages
selon leur nature informationnelle (fondé sur les attributs du produit ou service et les
bénéfices qu’il procure au client) ou transformationnelle (fondé sur les bénéfices ou l’image
non liés au produit, il peut montrer quelles personnes utilisent la marque ou quelles
expériences elle génère. On essaye de faire naitre des émotions pour provoquer l’achat).
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
L’élaboration d’une action de communication
71. Le message
Qui doit le dire ? (source du message) : De nombreuses communications font parler un
personnage anonyme ou célèbre. Un porte parole crédible renforce l’efficacité du message.
On donne à ce phénomène le nom d’effet de source.
Trois facteurs confèrent de la crédibilité à une source :
• L’expertise qui est liée aux compétences que la personne est censée posséder pour parler du produit.
(médecins, savants, professeurs)
• La confiance qui est accordée à la source dans la mesure où elle est perçue comme désintéressée.
On fait d’avantage confiance à un ami qu’à un vendeur.
• La popularité.
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
L’élaboration d’une action de communication
72. Les canaux de communication
Après avoir définis la cible, les objectifs et le message, il va s’agir de réfléchir aux différents
canaux à utiliser pour transmettre sa communication. Il existe deux grandes catégories :
› Les canaux personnels : ils comprennent tous les moyens permettant un contact
individualisé et direct avec l’audience. Il peut s’agir du face à face, d’une communication
téléphonique, d’un message électronique. On les répartit en trois groupes :
Les canaux commerciaux constitués par les représentants et autres agents de l’entreprise qui vont
au devant de l’acheteur pour l’influencer ;
Les canaux d’expert : qui regroupent des personnes indépendantes qui ont un pouvoir d’influence sur
l’acheteur ;
Les canaux sociaux : Constitués par les relations de l’acheteur. Ils ont une influence très importante
dans le domaine de la consommation ;
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
L’élaboration d’une action de communication
73. Les canaux de communication
› Les canaux impersonnels : Ils rassemblent les outils de communication qui envoie le
message sans contact personnalisé avec l’audience. On les répartit en quatre catégories :
• La communication par les médias
• Les promotions
• Le parrainage et les événements
• Les relations publiques (communication a destination des journalistes)
Intervenante : DJELLOUDI Anissa
L’élaboration d’une action de communication