Qu’est-ce que la veille ? Enjeux, contextes de la veille : pourquoi veiller ? Comment veiller ? Qui veille ? Quels défis pour la veille ? Veille et évaluation de l’information : quelles relations ?
Et les professeurs documentalistes ?
Veiller en bibliothèque. Pourquoi ? Avec quels outils ? Pour quels résultats ...Alain Marois
Support d'intervention donnée le 6 juin 2018 devant les élèves conservateurs de l'ENSSIB Villeurbanne portant sur la veille en bibliothèque. Complémentaires : études de cas, grille d'interview, grille de bingo de la veille
Sur quelques apports récents de la recherche à la connaissance de l'information.FADBEN
[Bernard MIEGE, Professeur émérite de sciences de l’Information – Communication à l'Université Stendhal de Grenoble - Membre du GRESEC]
La recherche en Information & Communication s’est beaucoup développée, surtout depuis le début du siècle. Si elle reste mal connue, c’est surtout parce que ses travaux ont du mal à se faire reconnaître, y compris par les professionnels de l’information, par comparaison aux discours d’expertise (surtout technologique) et aux ouvrages proposés par des essayistes. Mais assurément, elle a déjà beaucoup à dire.
On s’attachera d’abord à préciser ce qui constitue sans doute deux de ses apports essentiels :
- d’une part, grâce à la critique argumentée, elle permet de se mettre à distance de toute une série de notions-écran qui encombrent le marché des idées en fournissant à bon compte un prêt à penser: la société de l’information, l’ère des réseaux, la société de connaissance, la convergence, la collaboration, la diversité culturelle, les industries créatives, et même le numérique, etc.
- d’autre part, elle aide à inscrire dans la longue durée les phénomènes qui émergent et qui sont généralement sont présentés dans le temps de l’immédiateté quand ils ne sont pas anticipés, et donc perçus comme entièrement novateurs. Cela concerne tout particulièrement les médiations (que deviennent-elles quand elles sont appelées à se médiatiser ?) ou les pratiques culturelles et informationnelles (quant on ne les réduit pas aux usages des nouveaux dispositifs) ?
On présentera ensuite deux innovations ou mutations majeures (car il en est) et surtout on indiquera en quoi elles méritent d’être qualifiées ainsi ; il sera ainsi question successivement de :
- la formation quasiment ex nihilo d'une toute nouvelle filière industrielle de recherche d'information (à l'initiative de Google) ;
- les transformations à l’œuvre dans l’édition scientifique et technique.
Enfin, on s’interrogera sur la signification à accorder à l’articulation de l’Information et de la Communication ( et de ses techniques, comme de ses stratégies), et on se demandera si cette caractéristique centrale est spécifique, ou pas, des sociétés contemporaines.
Recherche et évaluation de l'information : De l'interrogation d'un outil de r...FADBEN
TABLE RONDE
[Logiciels et langages documentaires : présentent-ils encore un intérêt pour la recherche d’information des élèves?] - Vassilia MARGARIA-PENA - Prof. doc. – Tit. M2 Rech. en SIC (Univ. Nice) - Militante SNES-FSU.
Cette communication proposera un éclairage sur les pratiques de formations des professeurs documentalistes en matière de recherche instrumentée avec un logiciel documentaire et plus particulièrement de l’intérêt que peuvent présenter les thésaurus dans l’étape de questionnement du sujet, en tentant un comparatif avec d’autres outils ou méthodes (3QOCP, brainstorming, cartes mentales, etc.). Pourquoi les professeurs documentalistes continuent-ils à former à la recherche sur logiciel documentaire, alors même que leurs élèves tendent à délaisser les outils documentaires classiques ? Quelles sont les conséquences, pour leur pratique professionnelle, de l’évolution des outils documentaires qui tend à minimiser la place des langages documentaires ? Cette évolution fait-elle débat ? Quel intérêt pédagogique d’un thésaurus : permet-il d'améliorer les capacités à exprimer son besoin d'information et à formuler des requêtes efficaces ?
[Le document de collecte : la place des écrits réflexifs dans la formation des élèves à l’évaluation de l’information] -Noël UGUEN - Prof. doc., Chargé de cours « culture num. » Univ. Rennes 2, Mb GRCDI.
L'activité de lecture numérique engage souvent l’élève à élaborer des compilations d’extraits qu’il consigne dans un « document de collecte » comme l’a décrit Nicole Boubée dans sa thèse. Edité parallèlement à la recherche d’information, cet « écrit » permet de clôturer celle-ci et peut constituer un de carnet de bord et une « mémoire empirique » qui permet à l’élève de contextualiser les énoncés sélectionnés pour en évaluer les sources. Dans une visée de formation des élèves à la culture de l'information, le document de collecte agit comme un révélateur des pratiques informationnelles des élèves. Le professeur documentaliste peut prescrire un format de collecte et l’associer à un dispositif éditorial dans le but d’accompagner leurs recherches. Une expérimentation menée en TPE dans mon établissement durant deux années scolaires (2013-2014 et 2014-2015) par l'équipe des trois professeurs documentalistes permet de montrer comment les carnets de bord de la recherche d'information, réalisés avec l’outil Scoop it, amènent les élèves à confronter de manière réflexive leurs critères "spontanés" d'évaluation de l’information avec ceux qui sont exigés dans une démarche scientifique comptant pour le baccalauréat.
Support de l'intervention à distance de @nbenyounes lors de l'atelier "Réseaux sociaux Réseaux humains" des Rencontres du CRAP du 20 08 2012 animé par @cjouneau et @2vanssay
Qu’est-ce que la veille ? Enjeux, contextes de la veille : pourquoi veiller ? Comment veiller ? Qui veille ? Quels défis pour la veille ? Veille et évaluation de l’information : quelles relations ?
Et les professeurs documentalistes ?
Veiller en bibliothèque. Pourquoi ? Avec quels outils ? Pour quels résultats ...Alain Marois
Support d'intervention donnée le 6 juin 2018 devant les élèves conservateurs de l'ENSSIB Villeurbanne portant sur la veille en bibliothèque. Complémentaires : études de cas, grille d'interview, grille de bingo de la veille
Sur quelques apports récents de la recherche à la connaissance de l'information.FADBEN
[Bernard MIEGE, Professeur émérite de sciences de l’Information – Communication à l'Université Stendhal de Grenoble - Membre du GRESEC]
La recherche en Information & Communication s’est beaucoup développée, surtout depuis le début du siècle. Si elle reste mal connue, c’est surtout parce que ses travaux ont du mal à se faire reconnaître, y compris par les professionnels de l’information, par comparaison aux discours d’expertise (surtout technologique) et aux ouvrages proposés par des essayistes. Mais assurément, elle a déjà beaucoup à dire.
On s’attachera d’abord à préciser ce qui constitue sans doute deux de ses apports essentiels :
- d’une part, grâce à la critique argumentée, elle permet de se mettre à distance de toute une série de notions-écran qui encombrent le marché des idées en fournissant à bon compte un prêt à penser: la société de l’information, l’ère des réseaux, la société de connaissance, la convergence, la collaboration, la diversité culturelle, les industries créatives, et même le numérique, etc.
- d’autre part, elle aide à inscrire dans la longue durée les phénomènes qui émergent et qui sont généralement sont présentés dans le temps de l’immédiateté quand ils ne sont pas anticipés, et donc perçus comme entièrement novateurs. Cela concerne tout particulièrement les médiations (que deviennent-elles quand elles sont appelées à se médiatiser ?) ou les pratiques culturelles et informationnelles (quant on ne les réduit pas aux usages des nouveaux dispositifs) ?
On présentera ensuite deux innovations ou mutations majeures (car il en est) et surtout on indiquera en quoi elles méritent d’être qualifiées ainsi ; il sera ainsi question successivement de :
- la formation quasiment ex nihilo d'une toute nouvelle filière industrielle de recherche d'information (à l'initiative de Google) ;
- les transformations à l’œuvre dans l’édition scientifique et technique.
Enfin, on s’interrogera sur la signification à accorder à l’articulation de l’Information et de la Communication ( et de ses techniques, comme de ses stratégies), et on se demandera si cette caractéristique centrale est spécifique, ou pas, des sociétés contemporaines.
Recherche et évaluation de l'information : De l'interrogation d'un outil de r...FADBEN
TABLE RONDE
[Logiciels et langages documentaires : présentent-ils encore un intérêt pour la recherche d’information des élèves?] - Vassilia MARGARIA-PENA - Prof. doc. – Tit. M2 Rech. en SIC (Univ. Nice) - Militante SNES-FSU.
Cette communication proposera un éclairage sur les pratiques de formations des professeurs documentalistes en matière de recherche instrumentée avec un logiciel documentaire et plus particulièrement de l’intérêt que peuvent présenter les thésaurus dans l’étape de questionnement du sujet, en tentant un comparatif avec d’autres outils ou méthodes (3QOCP, brainstorming, cartes mentales, etc.). Pourquoi les professeurs documentalistes continuent-ils à former à la recherche sur logiciel documentaire, alors même que leurs élèves tendent à délaisser les outils documentaires classiques ? Quelles sont les conséquences, pour leur pratique professionnelle, de l’évolution des outils documentaires qui tend à minimiser la place des langages documentaires ? Cette évolution fait-elle débat ? Quel intérêt pédagogique d’un thésaurus : permet-il d'améliorer les capacités à exprimer son besoin d'information et à formuler des requêtes efficaces ?
[Le document de collecte : la place des écrits réflexifs dans la formation des élèves à l’évaluation de l’information] -Noël UGUEN - Prof. doc., Chargé de cours « culture num. » Univ. Rennes 2, Mb GRCDI.
L'activité de lecture numérique engage souvent l’élève à élaborer des compilations d’extraits qu’il consigne dans un « document de collecte » comme l’a décrit Nicole Boubée dans sa thèse. Edité parallèlement à la recherche d’information, cet « écrit » permet de clôturer celle-ci et peut constituer un de carnet de bord et une « mémoire empirique » qui permet à l’élève de contextualiser les énoncés sélectionnés pour en évaluer les sources. Dans une visée de formation des élèves à la culture de l'information, le document de collecte agit comme un révélateur des pratiques informationnelles des élèves. Le professeur documentaliste peut prescrire un format de collecte et l’associer à un dispositif éditorial dans le but d’accompagner leurs recherches. Une expérimentation menée en TPE dans mon établissement durant deux années scolaires (2013-2014 et 2014-2015) par l'équipe des trois professeurs documentalistes permet de montrer comment les carnets de bord de la recherche d'information, réalisés avec l’outil Scoop it, amènent les élèves à confronter de manière réflexive leurs critères "spontanés" d'évaluation de l’information avec ceux qui sont exigés dans une démarche scientifique comptant pour le baccalauréat.
Support de l'intervention à distance de @nbenyounes lors de l'atelier "Réseaux sociaux Réseaux humains" des Rencontres du CRAP du 20 08 2012 animé par @cjouneau et @2vanssay
Utiliser les médias numériques pour enseigner les SVT, enseigner les SVT pour...JohnSycorax
Séminaire Lycée | Enseigner les SVT par et pour le numérique | 10 et 11 Avril 2014 | CANOPÉ du Val de Marne (CC BY SA) Table ronde avec Olivier Boulanger (Journaliste Universcience.tv) et Michelle Rondeau-Revelle (IA-IPR de SVT) Suivez-moi sur Twitter : @Milnesium
Vers de nouveaux maîtres de l’hyperdocumentationFADBEN
[Olivier LE DEUFF - MCF SIC. Labo. Mica. Univ. Bordeaux Montaigne]
La maîtrise de l’information est devenue une expression désuète, tant maîtriser devient illusoire face à une complexité informationnelle et technique. Néanmoins, cette maîtrise doit s’incarner dans la figure de nouveaux maîtres et de nouveaux processus de transmissions des savoirs et des compétences. Il ne s’agit pas de concevoir le maître comme seul dépositaire du savoir qui dispenserait progressivement ce qu’il sait à ces élèves ou étudiants. Même si certains aspects de la fonction magistrale ne sont pas à rejeter, car ils demeurent toujours importants du fait de pouvoir incarner une forme de confiance et une maturité à laquelle l’élève peut se fier, il est évident que les nouveaux maîtres se doivent d’incarner d’autres fonctions. On peut en citer plusieurs comme celle de guide, de tuteur, de conseiller, capable d’intervenir et d’assumer une forme de présence dans une multitude d’environnements présentiels comme numériques, notamment en prenant davantage en compte les pratiques domestiques et quotidiennes des élèves tant la première relation à la documentation, est de plus en plus la documentation de soi. Désormais, on a de plus en plus besoin de maîtres d’armes numériques, et il convient que les professeurs documentalistes en fassent partie, aussi bien grâce à la formation initiale que continue. Car ces maîtres dont nous avons besoin, ce sont ceux qui possèdent une certaine mesure, tout d’abord d’eux-mêmes, mais aussi des choses et notamment des choses numériques, bref une raison digitale et non pas simplement numérique car c’est celle de l’homme dans sa relation à la machine. Cette raison digitale, c’est celle de l’alliance du corps et de l’esprit, mais c’est aussi ce doigt qui montre la voie, cette indexation des connaissances, dont l’index est passé des manuscrits à notre lien hypertexte. Le maître d’armes est celui qui ramène l’histoire face à la tyrannie du présent et de l’instantané, face aux logiques de solutions en temps réel, des algorithmes et des big data qui mettraient la science hors-jeu. Car les «nouveaux mètres» sont déjà à l’œuvre. Les métries de nos existences et de nos actions deviennent des éléments clefs de la nouvelle économie. Or plus nous produisons des données et de métadonnées, plus nous avons à l’inverse besoin de nos capacités d’analyse, si ce n’est désormais que l’analyse documentaire ne fait que se complexifier face à l’infiniment petit documentaire (données, métadonnées) ainsi que face à l’infiniment grand documentaire (big data). C’est bien à ces différentes formes documentaires, infradocumentaires et megadocumentaires auxquelles il s’agit de former désormais. Le rôle des maîtres est toujours instituant, il s’agit de former à une culture de l’information citoyenne en essayant de former des hommes bien documentés, en défendant et en essayant de poursuivre l’axe de l’indexation des connaissances, face à celui de l'indexation des existences.
Support de l'intervention de @nbenyounes le 28 09 2012 à l'iufm d'AIx Marseille lors du séminaire MEEF
( Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation)
Cours dispensé pour la formation d'auxiliaire de bibliothèque (ABF Poitou-Charentes, 21 mars 2016). Avec démo Électre, Moccam... Netvibes, Inoreader...
Support de cours de la formation "le numérique pour améliorer notre travail quotidien" donnée du 7 au 9 octobre 2013 à la médiathèque départementale du Puy de Dôme.
Plagiat scolaire à l'aide des TIC : une réalité, des solutionsNicole Perreault
- Données factuelles sur le plagiat et autres formes de triche scolaire à l'aide des TIC
- Les types de triches à l'aide des TIC : description et exemples
- Pourquoi des étudiants s'adonnent-ils au plagiat ?
- Solutions de prévention
- Solutions de détection
- Quelques références utiles
Utiliser les médias numériques pour enseigner les SVT, enseigner les SVT pour...JohnSycorax
Séminaire Lycée | Enseigner les SVT par et pour le numérique | 10 et 11 Avril 2014 | CANOPÉ du Val de Marne (CC BY SA) Table ronde avec Olivier Boulanger (Journaliste Universcience.tv) et Michelle Rondeau-Revelle (IA-IPR de SVT) Suivez-moi sur Twitter : @Milnesium
Vers de nouveaux maîtres de l’hyperdocumentationFADBEN
[Olivier LE DEUFF - MCF SIC. Labo. Mica. Univ. Bordeaux Montaigne]
La maîtrise de l’information est devenue une expression désuète, tant maîtriser devient illusoire face à une complexité informationnelle et technique. Néanmoins, cette maîtrise doit s’incarner dans la figure de nouveaux maîtres et de nouveaux processus de transmissions des savoirs et des compétences. Il ne s’agit pas de concevoir le maître comme seul dépositaire du savoir qui dispenserait progressivement ce qu’il sait à ces élèves ou étudiants. Même si certains aspects de la fonction magistrale ne sont pas à rejeter, car ils demeurent toujours importants du fait de pouvoir incarner une forme de confiance et une maturité à laquelle l’élève peut se fier, il est évident que les nouveaux maîtres se doivent d’incarner d’autres fonctions. On peut en citer plusieurs comme celle de guide, de tuteur, de conseiller, capable d’intervenir et d’assumer une forme de présence dans une multitude d’environnements présentiels comme numériques, notamment en prenant davantage en compte les pratiques domestiques et quotidiennes des élèves tant la première relation à la documentation, est de plus en plus la documentation de soi. Désormais, on a de plus en plus besoin de maîtres d’armes numériques, et il convient que les professeurs documentalistes en fassent partie, aussi bien grâce à la formation initiale que continue. Car ces maîtres dont nous avons besoin, ce sont ceux qui possèdent une certaine mesure, tout d’abord d’eux-mêmes, mais aussi des choses et notamment des choses numériques, bref une raison digitale et non pas simplement numérique car c’est celle de l’homme dans sa relation à la machine. Cette raison digitale, c’est celle de l’alliance du corps et de l’esprit, mais c’est aussi ce doigt qui montre la voie, cette indexation des connaissances, dont l’index est passé des manuscrits à notre lien hypertexte. Le maître d’armes est celui qui ramène l’histoire face à la tyrannie du présent et de l’instantané, face aux logiques de solutions en temps réel, des algorithmes et des big data qui mettraient la science hors-jeu. Car les «nouveaux mètres» sont déjà à l’œuvre. Les métries de nos existences et de nos actions deviennent des éléments clefs de la nouvelle économie. Or plus nous produisons des données et de métadonnées, plus nous avons à l’inverse besoin de nos capacités d’analyse, si ce n’est désormais que l’analyse documentaire ne fait que se complexifier face à l’infiniment petit documentaire (données, métadonnées) ainsi que face à l’infiniment grand documentaire (big data). C’est bien à ces différentes formes documentaires, infradocumentaires et megadocumentaires auxquelles il s’agit de former désormais. Le rôle des maîtres est toujours instituant, il s’agit de former à une culture de l’information citoyenne en essayant de former des hommes bien documentés, en défendant et en essayant de poursuivre l’axe de l’indexation des connaissances, face à celui de l'indexation des existences.
Support de l'intervention de @nbenyounes le 28 09 2012 à l'iufm d'AIx Marseille lors du séminaire MEEF
( Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation)
Cours dispensé pour la formation d'auxiliaire de bibliothèque (ABF Poitou-Charentes, 21 mars 2016). Avec démo Électre, Moccam... Netvibes, Inoreader...
Support de cours de la formation "le numérique pour améliorer notre travail quotidien" donnée du 7 au 9 octobre 2013 à la médiathèque départementale du Puy de Dôme.
Plagiat scolaire à l'aide des TIC : une réalité, des solutionsNicole Perreault
- Données factuelles sur le plagiat et autres formes de triche scolaire à l'aide des TIC
- Les types de triches à l'aide des TIC : description et exemples
- Pourquoi des étudiants s'adonnent-ils au plagiat ?
- Solutions de prévention
- Solutions de détection
- Quelques références utiles
Support de formation au PAF de l'Académie de Nantes sur le thème de la veille documentaire et des outils du web 2.0 à destination d'un public de professeurs documentalistes.
Veille documentaire et outils de communication du web 2.0Claire Chignard
Atelier Canopé sur la thématique des outils de veille documentaire. Formation 1 sur 3 : les outils de communication du web 2.0 : messageries, listes de diffusion, newsletters et réseaux sociaux.
Didactique de l’Information-Documentation, des modèles, des concepts et un p...FADBEN
[Muriel FRISCH - Maître de conférences en Sciences de l’Education - Université de Lorraine / ESPE - Laboratoire LISEC E.A. 2310 - Equipe Tech&Co]
De nombreux « modèles » peuvent être convoqués en Information-Documentation. Beaucoup d’entre eux s’inscrivent dans une « logique de modèles à étapes », expression que nous expliciterons. Consciemment ou inconsciemment ils induisent après leur exposition en formation des formes d’application, de reproduction. Certains répondent également à une « logique prescriptive », expression que nous définirons également, courant parfois le risque d’une dérive de formatage. Ces modèles sont-ils pour autant des « modèles didactiques » ? Il nous faut appréhender un champ de validité plus large que celui « des démarches types », « des modèles à étapes », « des modèles prescriptifs » en dépassant la conception de « modèles à appliquer ». « Le modèle a aussi (et surtout ?) un rôle heuristique : en raison de l’approche nouvelle qu’il autorise, son emploi d’un champ du savoir à un autre dégage des perspectives jusqu’alors inexplorées », nous pouvons ainsi aborder la question de « modèles didactiques » à construire, et, composés d’un ensemble d’éléments en interaction.
En rapport avec la thématique du Congrès «Enseigner-apprendre l’information-documentation ! Approches didactiques et démarches pédagogiques pour développer la culture de l’information des élèves» ; dans le contexte de convergence entre Information-Documentation, Culture de l’Information et Education aux Média et à l’Information (EMI) évoqué dans l’argumentaire et dans le cadre de nos recherches en didactique de l’Information-Documentation, nous proposons dans cette communication une réflexion soumise à la discussion au sein de la communauté professionnelle et scientifique autour de trois entrées. La première consiste à observer certains « modèles » issus de sources variées qui peuvent être conçus comme référent à reproduire. La seconde consiste à caractériser ce que l’on peut entendre par didactique de l’Information-Documentation aujourd’hui, notamment en tenant compte du concept d’info-diversité émergeant au cours de nos recherches. Les enseignants, les apprenants sont confrontés à différents types d’information (information brute, information traitée, information durable…) ; différentes natures d’information (physique, logique, analogique, numérique…) ; différents supports d’information, différentes formes d’information, différents formats d’information… Ils doivent gérer une variété de contextes d’information. Notre dernier chantier de recherche a contribué à élaborer des critères d’intelligibilité de la pratique enseignante en construction dans le rapport à cette « info-diversité ». La troisième porte sur l’élaboration de matrices curriculaires dynamiques, qui tiennent compte d’une progression des apprentissages, du développement de l’individu et de formes «d’efficacité réflexive». [...]
Sensibilisation à la veille documentaire (Doctorants SHS, juin 2022)Alain Marois
Support de formation pour la séance Veille du cycle de formations aux doctorants SHS du site Université de Lyon. Juin 2022. 3h (des supports de TD complètent)
Diaporama de la communication donnée le 3 mai 2017 à la journée professionnelle des professeurs documentalistes de l'académie de Rennes à l'invitation de l'APDEN Bretagne. La journée avait pour objet « contenus, missions, pratiques et identité(s) professionnelle(s) : professeur documentaliste, quel enseignement ? ».
Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 03-06-24BenotGeorges3
Les informations et évènements agricoles en province du Luxembourg et en Wallonie susceptibles de vous intéresser et diffusés par le SPW Agriculture, Direction de la Recherche et du Développement, Service extérieur de Libramont.
https://agriculture.wallonie.be/home/recherche-developpement/acteurs-du-developpement-et-de-la-vulgarisation/les-services-exterieurs-de-la-direction-de-la-recherche-et-du-developpement/newsletters-des-services-exterieurs-de-la-vulgarisation/newsletters-du-se-de-libramont.html
Bonne lecture et bienvenue aux activités proposées.
#Agriculture #Wallonie #Newsletter #Recherche #Développement #Vulgarisation #Evènement #Information #Formation #Innovation #Législation #PAC #SPW #ServicepublicdeWallonie
M2i Webinar - « Participation Financière Obligatoire » et CPF : une opportuni...M2i Formation
Suite à l'entrée en vigueur de la « Participation Financière Obligatoire » le 2 mai dernier, les règles du jeu ont changé !
Pour les entreprises, cette révolution du dispositif est l'occasion de revoir sa stratégie de formation pour co-construire avec ses salariés un plan de formation alliant performance de l'organisation et engagement des équipes.
Au cours de ce webinar de 20 minutes, co-animé avec la Caisse des Dépôts et Consignations, découvrez tous les détails actualisés sur les dotations et les exonérations, les meilleures pratiques, et comment maximiser les avantages pour les entreprises et leurs salariés.
Au programme :
- Principe et détails de la « Participation Financière Obligatoire » entrée en vigueur
- La dotation : une opportunité à saisir pour co-construire sa stratégie de formation
- Mise en pratique : comment doter ?
- Quelles incidences pour les titulaires ?
Webinar exclusif animé à distance en coanimation avec la CDC
1. Journée d'animation du réseau
des professeurs documentalistes
de l'Académie de Rouen
BEF Fécamp – Lillebonne- Yvetôt
Jeudi 19 avril 2012
Collège Cuvier - Fécamp
2. Programme de la journée
9h30 Accueil des participants
10h Veille et quotidien du prof doc
Bilan de la J1
Nos élèves veillent-ils ?
11h00 Veille et pédagogie
Atelier : scénarios pédagogiques
12h30 Pause déjeuner
13h30 Atelier suite : mise au propre
15h30 Mise en commun
3. 1. Veille et quotidien du prof doc :
une autre définition de la veille
4. Définition AFNOR
« activité continue en grande partie itérative
visant à une surveillance active de
l’environnement technologique, commercial
pour en anticiper les évolutions »
5. 1. Veille et quotidien du prof doc :
Bilan des remarques de la J1
La veille définie par l'AFNOR semble souvent très
éloignée des pratiques quotidiennes des collègues.
ne semble pas praticable car :
- chronophage (c'est un métier à part entière)
- pas adapté à l'enseignement (notion venue de
l'entreprise)
travail technique, de « service »,
en concurrence avec la formation des élèves
6. 1. Veille et quotidien du prof doc
Une réalité du métier :
la nécessité d'être en « alerte » constante
textes officiels (programmes, dispositifs ...)
droit de l'information
publications (littérature, pédagogie ...)
Actualités culturelles
Animations locales
...
7. 1. Veille et quotidien du prof doc
Des enjeux :
Alimenter sa culture professionnelle
Faire face à la surcharge d'information en établissant
une stratégie de filtrage
« Le plus grand problème ne serait pas la surabondance d’information mais un
défaut de filtrage de celle-ci. Une information filtrée n’exclue pas
l'abondance. Twitter est un des exemples de ce filtrage visant à ne retenir
que l’essentiel »
Institut Français de l'Education. Architecture de l'information, architecture des
connaissances. Dossier d'actualité Veille et analyse n°74, avril 2012, p. 6
Pouvoir enseigner le web 2.0
8. 1. Veille et quotidien du prof doc
Des difficultés :
Le manque de temps :
problème de hiérarchisation des tâches
La maîtrise des outils numériques
- manque de formation continue
- manque de continuité de certains outils
9. 1. Veille et quotidien du prof doc
Des solutions :
L'analyse des besoins et la définition d'un objectif
selon ses moyens techniques et horaire
La mise en place de processus automatiques (push) :
flux RSS, alertes
lettres d'information, listes de diffusion
La spécialisation
pour une mutualisation
Suivre la veille des autres, diffuser la sienne
10. 1. Veille et quotidien du prof doc :
une autre définition de la veille ?
Veille informationnelle :
« la veille informationnelle est l'ensemble des
stratégies mises en place pour rester informé en
y consacrant le moins d'effort possible en
utilisant des processus de signalement
automatisé » JP Lardy, Urfist lyon,Les fils RSS et la veille
11. 2. Nos élèves veillent-ils ?
Bilan des questionnaires ...
Ils veillent quand ils utilisent les réseaux
sociaux pour :
donner et recevoir des nouvelles
partager leurs informations sur leurs centres
d'intérêts
pour se faire une e-reputation
Les réseaux sociaux peuvent aussi être des
outils de veille
12. 3. Veille et pédagogie
Veille selon l'AFNOR :
très éloignée des pratiques des élèves
difficile à mettre en place avec des élèves
Limites liées :
à la notion de processus continu
à la complexité du processus (nombreuses étapes)
à la dimension stratégique «anticiper des évolutions »
non pertinente en milieu scolaire
13. 3. Veille et pédagogie
La veille dans la formation
à la « culture de l'information »
Définition de Bernard Stiegler :
prendre soin d'écouter # surveiller
Faire confiance à des sources # être dans la défiance
Veiller pour partager # veiller pour espionner
Formation citoyenne # intelligence économique
Olivier Le Deuff : Le réveil de la veille : prendre soin plutôt que surveiller.
Inter CDI n°220, juillet-août 2009.
14. 3. Veille et pédagogie
Travailler sur la veille
sensibiliser les élèves à l'intelligence collaborative
présente sur le web et facilitée par les outils du web
2.0
apprendre à l'élève à être acteur de cette intelligence
collaborative :
formation du futur citoyen qui partage ses sources
sur son réseau en les mettant en valeur sur le web
15. 3. Veille et pédagogie
Des notions
Le thème de la veille peut servir d'entrée pour travailler
avec les élèves sur les notions d'info doc :
besoin d'information
validité de la source
autorité
évaluation
pertinence
...
16. 3. Veille et pédagogie
Proposition de scénarios :
Le travail autour de la veille avec des élèves, c'est :
Comprendre les nouveaux outils de publication du web
Eveiller à la curiosité : construire un portail personnel de veille
(Symbaloo, Netvibes, Igoogle, ...)
Apprendre à mutualiser : partager des ressources pour un sujet
donné (Pearltrees, Diigo, E-Sidoc...)
Suivre un événement d'actualité : créer des alertes de recherche
(Google), utiliser les flux RSS (E-Sidoc ou OPAC)
Rationaliser ses pratiques de recherche : Agréger ses sources
dans un même outil en ligne (Pearltrees, Delicious, Diigo …)
17. 3. Veille et pédagogie
Liens avec le nouveau B2i collège :
choix des sources (4.2)
construction de requêtes d'alerte (4.1)
abonnement aux flux RSS ou podcasts (4.3)
choix et configuration de l'outil de collecte (2.2)
tri et classement de l'information (2.3)
publication de l'information dans le respect des règles
(5.1)
18. 3. Veille et pédagogie
Programmes scolaires :
Questions vives et actualité (SVT 3ème, ECJS)
Portail de l'orientation (dans le cadre du PDMF)
Sujets de TPE
Projet de production collective
Classe à projet (ou projet de classe)
Dans le cadre de l'histoire des arts, du dossier techno
en 3e, du dossier Arts appliqués de Bac pro, des
élections, de la semaine de la presse...
19. 4. Notions et étapes de la veille
Étape 1 d'une veille : le ciblage
Définir le sujet / thème / angle
Analyse des besoins d'information
Définition des objectifs de production
Définition du public visé
Notions : Besoin d'information, questionnement, production
documentaire
20. 4. Notions et étapes de la veille
Étape 2 : le sourcing
Choix de la méthode de collecte des sources
Identification et évaluation des sources
Recherche initiale de sites experts, lettres, blogs,...
Notions : Recherche d'information, Fiabilité de la source, Auteur
21. 4. Notions et étapes de la veille
Étape 3 : la collecte
Choix de l'outil de veille
Choix de l'outil de collecte
Construction des requêtes d'alertes
Notions : média d'information, stockage de l'information, recherche
d'information
22. 4. Notions et étapes de la veille
Étape 4 : le traitement de l'information
Vérification de l'information :recoupement des sources
Définition du classement de l'information
Sélection et tri de l'information
Enrichissement éventuel sous forme d'analyse,
de commentaires
Citation des sources Notions : analyse de l'information,
évaluation de l'information, droits de
l'information
23. 4. Notions et étapes de la veille
Étape 5 : la diffusion et le partage
Respect des droits en vigueur
Choix de l'outil de publication ou de partage
Définition des conditions de publication
ou de partage
Notions : média d'information, document, droits de l'information
24. 4. Notions et étapes de la veille
Étape 6 : évaluation de la production
Choix des sources selon leur validité (étape 2)
Sélection des sources selon leur pertinence (étape 3)
Conditions de citation des sources (étape 5)
Conditions de publication ou de partage (étape 5)
Analyses ou commentaires associés (étape 4)
Réalisation des objectifs initiaux (étape 1)